OCTAGAM 100 mg/ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution pour perfusion
- Date de commercialisation : 27/10/2009
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : OCTAPHARMA FRANCE
Les compositions de OCTAGAM 100 mg/ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE) | 5718 | 100 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 20 ml
- Code CIP7 : 5761821
- Code CIP3 : 3400957618216
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/06/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 50 ml
- Code CIP7 : 5761838
- Code CIP3 : 3400957618384
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/06/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 100 ml
- Code CIP7 : 5761844
- Code CIP3 : 3400957618445
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/06/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 200 ml
- Code CIP7 : 5761850
- Code CIP3 : 3400957618506
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/06/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 13/12/2021
OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
Un ml contient :
Immunoglobulines humaines (IgIV). 100 mg.
(Pureté d’au moins 95% IgG)
Chaque flacon de 20 ml contient 2 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 50 ml contient 5 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 60 ml contient 6 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 100 ml contient 10 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 200 ml contient 20 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 300 ml contient 30 g d’immunoglobuline humaine normale.
Répartition des sous-classes d'IgG (valeurs approx.) :
IgG1.................................................................................................................................. env. 60%
IgG2.................................................................................................................................. env. 32%
IgG3................................................................................................................................... env. 7%
IgG4................................................................................................................................... env. 1%
La teneur maximale en IgA est de 400 microgrammes/ml
Produit à partir de dons de plasma humain.
Excipient(s) à effet notoire :
Ce médicament contient 69 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par dose. Cela équivaut à 3,45 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par un adulte.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution pour perfusion
La préparation liquide est d’aspect claire à légèrement opalescente, incolore à jaune clair. Le pH de la solution est de 4,5 - 5,0. L’osmolalité est ³ 240 mosmol/kg.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de substitution chez les adultes, les enfants et les adolescents (0 - 18 ans) dans :
· Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altération de la production d’anticorps,
· Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez les patients présentant des infections sévères ou récurrentes, dont le traitement antimicrobien est inefficace et qui présentent une insuffisance prouvée en anticorps spécifiques (PSAF, proven specific antibody failure)* ou un taux d’IgG sérique <4 g/l.
*PSAF = incapacité à atteindre une augmentation d’au moins deux fois le titre d’anticorps IgG avec les vaccins à polysaccharides pneumococciques et antigènes polypeptidiques.
Effet immunomodulateur chez les adultes, les enfants et les adolescents (0 - 18 ans) dans :
· Thrombocytopénie immunologique primaire (TIP) chez les patients présentant un haut risque hémorragique, ou préalablement à une intervention chirurgicale pour normaliser le taux de plaquettes,
· Syndrome de Guillain-Barré,
· Maladie de Kawasaki (en association avec l’acide acétylsalicylique ; voir rubrique 4.2),
· Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC),
· Neuropathie motrice multifocale (NMM).
Effet immunomodulateur chez les adultes atteints de :
· Dermatomyosite active traitée par des médicaments immunosuppresseurs, y compris des corticoïdes, ou en cas d’intolérance à ces médicaments ou de contre-indications de ces médicaments
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement de substitution doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement des déficits immunitaires.
Posologie
La dose et le schéma posologique dépendent de l’indication.
La dose doit éventuellement être individualisée pour chaque patient selon la réponse clinique. Il peut être nécessaire d’adapter la dose en fonction du poids corporel des patients qui présentent une insuffisance pondérale ou qui sont en surpoids. Chez les personnes qui sont en surpoids, la dose doit être adaptée au poids corporel physiologique standard.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :
Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs
· Le schéma d’administration doit viser à maintenir un taux résiduel d’IgG (mesuré avant la perfusion suivante d’immunoglobuline humaine normale) d’au moins 6 g/l ou se situant dans la fourchette de référence normale pour l’âge de la population. Après l’instauration du traitement par les IgIV, l’équilibre s’effectue en 3 à 6 mois (taux d’IgG à l’état d’équilibre). La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg administrée en une fois, suivie d’une perfusion d’au moins de 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
· La dose d’IgIV nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 6 g/l est de l’ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois.
· A l’équilibre, l’intervalle entre les administrations varie de 3 à 4 semaines.
· Les concentrations résiduelles d’IgG doivent être mesurées et évaluées en fonction de la fréquence des infections. Pour réduire la fréquence de survenue des infections bactériennes, il peut être nécessaire d’augmenter la posologie afin d’augmenter le taux résiduel d’IgG.
Déficits immunitaires secondaires (telles que définis dans la rubrique 4.1)
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.
Les concentrations résiduelles d’IgG doivent être mesurées et évaluées en fonction de la fréquence des infections. La dose doit être ajustée autant que nécessaire pour obtenir une protection optimale contre les infections. Une augmentation de la dose peut être nécessaire chez les patients qui présentent des infections persistantes. Une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient ne présente plus d’infections.
Thrombocytopénie immunologique primaire
Il existe deux schémas d’administration :
· 0,8-1g/kg administré au jour 1; cette dose peut éventuellement être renouvelée une fois au cours des 3 jours suivants,
· 0,4 g/kg administré quotidiennement pendant 2 à 5 jours,
· Le traitement peut être renouvelé en cas de rechute.
Syndrome de Guillain-Barré
· 0,4 g/kg/jour pendant 5 jours (possibilité de renouveler la dose en cas de rechute).
Maladie de Kawasaki
· Une posologie de 2,0 g/kg doit être administrée en une dose unique. Les patients doivent être parallèlement traités avec l’acide acétylsalicylique.
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :
· Dose initiale : 2 g /kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs.
· Dose d’entretien : 1 g/kg réparti sur 1 à 2 jours consécutifs toutes les 3 semaines.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet du traitement n’est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, il sera maintenu à long terme à la discrétion du médecin qui se basera sur la réponse du patient et la réponse au traitement d’entretien. Il pourra être nécessaire d’adapter la dose et les intervalles d’administration en fonction de l’évolution de la maladie de chaque patient.
Neuropathie motrice multifocale (NMM)
· Dose initiale : 2 g/kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs.
· Dose d’entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutes les 4 à 8 semaines.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet du traitement n’est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.
Dermatomyosite (DM)
· 2 g/kg répartis en plusieurs doses égales sur 2 à 5 jours consécutifs toutes les 4 semaines.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet du traitement n’est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, il sera maintenu à long terme à la discrétion du médecin qui se basera sur la réponse du patient et la réponse au traitement d’entretien (voir rubrique 5.1). Il pourra être nécessaire d’adapter la dose et les intervalles d’administration en fonction de l’évolution de la maladie de chaque patient.
· Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :
Indication
Posologie
Rythme des injections
Traitement de substitution
Déficits immunitaires primitifs
Dose initiale : 0,4 - 0,8 g/kg
Dose d'entretien : 0,2 - 0,8 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines
Déficits immunitaires secondaires
0,2 - 0,4 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines
Immunomodulation
thrombocytopénie immunologique primaire
0,8 - 1 g/kg
ou
0,4 g/kg/jour
au jour j1, éventuellement renouvelé une fois dans les 3 jours
pendant 2 à 5 jours
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/jour
pendant 5 jours
Maladie de Kawasaki
2 g/kg
en une dose en association avec l'acide acétylsalicylique
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
Dose initiale
2 g/kg
en doses fractionnées réparties sur 2 à 5 jours
Dose d’entretien : 1 g/kg
toutes les 3 semaines, sur 1 à 2 jours
Neuropathie motrice multifocale
Dose initiale : 2 g/kg
Dose d’entretien : 1 g/kg
ou
2 g/kg
sur 2 à 5 jours consécutifs
toutes les 2 à 4 semaines
ou
toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à 5 jours
Dermatomyosite (DM) chez les adultes
2 g/kg
toutes les 4 semaines, répartis en plusieurs doses égales administrées sur 2 à 5 jours consécutifs
Population pédiatrique
La posologie chez les enfants et les adolescents (0-18 ans) ne diffère pas de celle des adultes car pour chaque indication, la posologie est donnée en fonction du poids corporel et ajustée selon l’évolution clinique des affections susmentionnées.
Insuffisance hépatique
La nécessité d’ajuster la dose n’a pas été démontrée.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire sauf s’il est justifié sur le plan clinique, voir rubrique 4.4.
Patients âgés
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire sauf s’il est justifié sur le plan clinique, voir rubrique 4.4.
Mode d’administration
Par voie intraveineuse.
OCTAGAM 100 mg/ml doit être injecté par voie intraveineuse à une vitesse initiale de 0,01 ml/kg/minute pendant 30 minutes. Voir rubrique 4.4. En cas de réaction indésirable, il convient soit de réduire la vitesse d’administration, soit d’arrêter la perfusion. Si la vitesse de perfusion est bien tolérée (voir rubrique 4.4), elle peut être progressivement augmentée jusqu'à un maximum de 0,12 ml/kg/minute.
Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les IgIV doivent être administrées avec le débit de perfusion et la dose les plus faibles possible.
Les patients atteints de dermatomyosite sont considérés comme présentant un risque accru d’événements thromboemboliques (voir rubrique 4.4) ; ils doivent donc faire l’objet d’une étroite surveillance et le débit de perfusion ne devra pas dépasser 0,04 ml/kg/min.
Afin de perfuser l’intégralité de produit présent dans la tubulure en fin de la perfusion, il est nécssaire de rincer la tubulure avec une solution saline à 0,5% ou une solution de dextrose à 5%.
Hypersensibilité à la substance active (immunoglobulines humaines) ou à l’un des excipients mentionnés aux rubriques 4.4 et 6.1.
Patients présentant un déficit sélectif en IgA qui ont développé des anticorps aux IgA, car l’administration d’un produit contenant des IgA peut entraîner une anaphylaxie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Dans le but d’améliorer la traçabilité des produits biologiques, le nom et le numéro du lot du produit administré doivent être clairement notés.
Précautions d’utilisation
Les complications potentielles peuvent être souvent évitées en s’assurant que les patients :
· ne soient pas sensibles à l’immunoglobuline humaine normale en commençant par injecter le produit lentement (0,01 à 0,02 ml/kg de poids corporel par minute) ;
· soient attentivement surveillés pendant toute la durée de la perfusion afin de déceler tout symptôme éventuel.
En particulier les patients naïfs d’immunoglobuline humaine normale, les patients qui prenaient auparavant un autre produit à base d’IgIV ou lorsque la précédente perfusion remonte à longtemps.
Ces patients doivent être surveillés pendant la première perfusion ainsi que pendant la première heure qui suit la première perfusion afin de déceler tout signe d’effet indésirable potentiel. Tous les autres patients doivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après l’administration.
Chez tous les patients, l’administration d’IgIV nécessite :
· une hydratation adéquate avant l’instauration de la perfusion d’IgIV ;
· une surveillance de la production d’urine ;
· une surveillance des taux de créatinine sérique ;
· de ne pas utiliser concomitamment de diurétiques de l’anse (voir rubrique 4.5).
En cas de réaction indésirable, il convient soit de réduire la vitesse d’administration, soit d’arrêter la perfusion. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de la réaction indésirable.
Réaction à la perfusion
Certains effets indésirables graves (p. ex., maux de tête, rougeur du visage, frissons, myalgie, respiration sifflante, tachycardie, douleurs lombaires, nausées et hypotension) peuvent être associés au débit de perfusion. Le débit de perfusion recommandé (voir rubrique 4.2) doit être scrupuleusement observé. Les patients doivent rester sous étroite surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance.
Les effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :
· chez les patients recevant des immunoglobulines humaines normales pour la première fois ou, dans de rares cas, lors de changement de spécialité ou lorsqu'il s’est écoulé une longue période depuis la précédente administration du produit.
· chez les patients qui présentent une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente.
Hypersensibilité
Les réactions d’hypersensibilité sont rares.
Un choc anaphylactique peut se produire chez les patients
· dont le taux d’IgA est indétectable et qui présentent des anticorps anti-IgA.
· qui avaient déjà toléré le traitement par immunoglobuline humaine normale.
En cas de choc, le traitement médical standard approprié doit être appliqué.
Evènements thromboemboliques
Il existe des preuves cliniques d’une corrélation entre l'administration d'IgIV et la survenue d’événements thromboemboliques (ETE) notamment infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (y compris l’ictus), embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde. Ces manifestations pourraient provenir d'une augmentation relative de la viscosité du sang due à un apport important d'immunoglobulines chez les patients à risques. Il convient d'apporter une attention particulière à la prescription et à la perfusion d'IgIV chez les patients obèses et les patients présentant des risques préexistants de thrombose (tels un âge avancé, une hypertension, un diabète, une dermatomyosite, des antécédents d'affections vasculaires ou d'épisodes thrombotiques, patients présentant des affections thrombophiliques acquises ou héréditaires, patients immobilisés pendant de longues périodes, patients présentant une hypovolémie sévère, patients affectés de maladies augmentant la viscosité du sang).
Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les IgIV doivent être administrées avec le débit de perfusion et la dose les plus faibles possible.
Insuffisance rénale aigue
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients traités par IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels qu’une insuffisance rénale préexistants, un diabète, une hypovolémie, un surpoids, une prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d’IgIV, en particulier chez les patients qui présentent un risque potentiel accru de développer une insuffisance rénale aiguë, et ensuite évalués à des intervalles appropriés. Chez les patients présentant des risques d’insuffisance rénale aiguë, les IgIV doivent être administrées avec le plus faible débit de perfusion possible et la plus faible dose possible.
En cas d'insuffisance rénale, il est recommandé d’envisager l'interruption du traitement par les IgIV. Bien que des cas de dysfonctionnements rénaux et d’insuffisances rénales aiguës aient été rapportés lors de l’utilisation d’un grand nombre de spécialités d’IgIV autorisées contenant divers excipients tels que le saccharose, le glucose et le maltose, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentaient une part très importante du nombre total de produits. Chez les patients à risque, l’utilisation de produits IgIV ne contenant pas de tels excipients peut être envisagée. OCTAGAM 100 mg/ml contient du maltose (voir la liste des excipients en rubrique 6.1).
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement par IgIV. Le syndrome apparaît généralement entre plusieurs heures et 2 jours après le traitement par IgIV. Les tests sur le liquide céphalo-rachidien sont souvent positifs avec une pléocytose pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de cellules par mm3, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du taux de protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. Le SMA peut survenir plus fréquemment en association avec un traitement par IgIV à haute dose (2 g/kg).
Les patients qui présentent ces signes et symptômes doivent faire l’objet d’un examen neurologique approfondi incluant une analyse du LCR afin d’exclure toutes autres causes de méningite.
L’arrêt du traitement par IgIV a entraîné la rémission des SMA sur plusieurs jours, sans séquelles.
Anémie hémolytique
Les IgIV peuvent contenir des anticorps de groupes sanguins pouvant agir comme des hémolysines et induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines, provoquant ainsi une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer suite au traitement par IgIV en raison de l'augmentation de la séquestration des globules rouges. Les patients traités par IgIV doivent être surveillés afin de déceler tous signes cliniques et symptômes d'hémolyse (voir rubrique 4.8.).
Neutropénie/Leucopénie
Une diminution passagère du taux de neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés après un traitement par IgIV. Ils se sont produits de manière typique dans les quelques heures ou jours qui ont suivi l’administration des IgIV et se sont résolus sur une période allant de 7 à 14 jours.
Syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)
Chez les patients qui reçoivent des IgIV, un œdème pulmonaire non cardiogénique [syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)] a été rapporté, c’est pourquoi cet effet indésirable ne peut être totalement exclu dans le cadre d’un traitement par Octagam, même si aucun cas n’a encore été observé avec Octagam. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, une fièvre et une hypotension. Les symptômes d’un TRALI apparaissent de manière typique au cours des 6 heures ou dans les 6 heures suivant une transfusion, souvent dans les 1 à 2 heures. Les personnes recevant des IgIV doivent dès lors être surveillées et la perfusion doit être immédiatement arrêtée en cas de réactions pulmonaires indésirables. Le TRALI est une affection qui peut menacer le pronostic vital et qui doit être traitée dans une unité de soins intensifs.
Interférences avec des tests sérologiques
Après l’administration d’immunoglobulines, l’élévation transitoire du taux des divers anticorps passivement transmis dans le sang du patient peut être à l’origine de résultats sérologiques faussement positifs.
La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps globulaires, par exemple le test direct à l’antiglobuline (DAT, test direct de Coombs).
Agents transmissibles
Les mesures standard visant à prévenir les infections résultant de l’utilisation de spécialités médicamenteuses préparées à base de sang ou de plasma humain incluent la sélection des donneurs, la recherche de marqueurs spécifiques d’infection sur les dons individuels et les mélanges de plasma, et l’inclusion d’étapes de fabrication efficaces pour l’inactivation ou l’élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, la possibilité de transmission d’agents infectieux ne peut être totalement exclue. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents, et aux autres agents pathogènes.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC.
Les mesures prises peuvent être d’efficacité limitée vis-à-vis des virus non enveloppés tels que le VHA et le parvovirus B19.
Des données cliniques rassurantes révèlent l’absence de transmission de l’hépatite A ou du parvovirus B19 avec les immunoglobulines, et il est également considéré que le taux d’anticorps contribue de façon importante à la sécurité virale.
Informations importantes concernant certains ingrédients d’Octagam 100 mg/ml
Ce médicament contient 69 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par dose. Cela équivaut à 3,45 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par un adulte.
Vitesse de sédimentation des globules rouges (faussement) élevée
Chez les patients recevant un traitement par IgIV, la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) peut être faussement élevée (augmentation non inflammatoire).
Surcharge circulatoire (de volume)
Une surcharge circulatoire (de volume) peut survenir lorsque le volume d’IgIV injecté (ou de tout autre produit sanguin ou dérivé du plasma) et d’autres injections concomitantes entraînent une hypervolémie aigüe et un œdème pulmonaire aigu.
Réactions locales au site d’injection :
Il a été observé des réactions locales au site d’injection, notamment des cas d’extravasation, d’érythème et de prurit au site de la perfusion et d’autres symptômes analogues.
Population pédiatrique
La liste des mises en garde et précautions s’applique aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'administration d'immunoglobulines peut réduire l’efficacité des vaccins vivants atténués tels que le vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle pendant une durée d’au moins 6 semaines et jusqu’à 3 mois. Il faut respecter un intervalle de 3 mois entre l'administration de ce médicament et la vaccination par des vaccins vivants atténués. Pour la rougeole, l’efficacité du vaccin peut être réduite pendant un an. Pour cette raison, les patients se faisant vacciner contre la rougeole doivent au préalable faire vérifier leur taux d'anticorps.
Diurétiques de l’anse
Il convient d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse.
Mesure de la glycémie
Certaines méthodes de mesure de la glycémie (par exemple celles basées sur les méthodes de la glucose-déshydrogénase pyrroloquinoline quinone (GDH-PQQ) ou de la glucose-dye-oxydoréductase) interprètent faussement le maltose (90 mg/ml) contenu dans OCTAGAM 100 mg/ml comme du glucose. Il peut en résulter une lecture faussement élevée de la glycémie pendant et environ 15 heures après la fin de la perfusion, et une administration inappropriée d'insuline à l’origine d’une hypoglycémie dangereuse, voire fatale. De plus, de véritables cas d’hypoglycémie peuvent ne pas être traités lorsque l’état d’hypoglycémie est masqué par les résultats faussement élevés de la glycémie. Par conséquent, lors de l’administration d'OCTAGAM 100 mg/ml ou d’autres produits injectables contenant du maltose, la mesure de la glycémie doit être effectuée avec une méthode glucose-spécifique.
L'information produit des systèmes de mesure de la glycémie, y compris les bandelettes réactives, doit être examinée avec soin pour déterminer si l’utilisation du système est compatible avec l’administration de produits parentéraux contenant du maltose. En cas de doute, prendre contact avec le fabricant du système de mesure pour déterminer si le système est compatible avec l'utilisation des produits injectables contenant du maltose.
Population pédiatrique
Les interactions mentionnées s’appliquent aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Allaitement
Il existe un passage des immunoglobulines dans le lait maternel. Aucun effet négatif n’est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons.
Fertilité
L’expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet nocif sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
OCTAGAM 100 mg/ml n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines. Toutefois, les patients présentant des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre que ceux-ci aient disparu avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables provoqués par les immunoglobulines humaines normales (par ordre de fréquence décroissante) incluent (voir également la rubrique 4.4) :
· frissons, céphalées, vertiges, fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausées, arthralgie, hypotension et douleurs lombaires modérées, des réactions hémolytiques réversibles, en particulier chez les patients de groupe sanguin A, B et AB, et (rarement) une anémie hémolytique nécessitant une transfusion.
· (rarement), une baisse brutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, un choc anaphylactique même lorsque le patient n'a pas révélé d’hypersensibilité lors des précédentes administrations.
· (rarement) des réactions cutanées passagères (y compris un lupus érythémateux cutané – fréquence indéterminée).
· (très rarement) des réactions thromboemboliques telles qu’un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une embolie pulmonaire, une thrombose veineuse profonde.
· des cas de méningite aseptiques réversibles, et des augmentations du taux sérique de créatinine et/ou d’une insuffisance rénale aiguë.
· des cas de syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI).
Liste sous forme de tableau des effets indésirables
Le tableau ci-dessous est présenté conformément à la classification des systèmes d’organes MedDRA (CSO et terme préconisé).
Les fréquences ont été évaluées à l’aide des critères suivants : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Les fréquences des effets indésirables sont issues d’études cliniques menées avec Octagam.
Classification par système d’organe (SOC) selon MedDRA et par ordre de fréquence :
Réaction indésirable
Fréquence par patient
Fréquence par perfusion
Affections hématologiques et du système lymphatique
anémie, leucopénie, lymphopénie
peu fréquent
peu fréquent
Affections du système immunitaire (voir rubrique 4.4)
hypersensibilité
fréquent
fréquent
Affections oculaires
vision floue
peu fréquent
peu fréquent
Affections du système nerveux
céphalée
très fréquent
fréquent
étourdissements
fréquent
peu fréquent
paresthésie, tremblements
peu fréquent
peu fréquent
accident vasculaire cérébral (voir rubrique 4.4), hypoesthésie, infarctus cérébral
peu fréquent
rare
Affections cardiaques
tachycardie
fréquent
peu fréquent
Affections vasculaires
hypertension
fréquent
fréquent
thrombose (voir rubrique 4.4)
peu fréquent
rare
Affections gastro-intestinales
nausée
fréquent
fréquent
vomissements
fréquent
peu fréquent
Affections musculo-squelettiques et systémiques
myalgie, douleur dans les extrémités
fréquent
peu fréquent
mal de dos, arthralgie, spasmes musculaires
peu fréquent
peu fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
dyspnée
peu fréquent
peu fréquent
embolie pulmonaire (voir rubrique 4.4)
peu fréquent
rare
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
fièvre ;
fréquent
fréquent
fatigue ;
réaction au site d’injection
frissons ;
fréquent
Peu fréquent
douleurs thoraciques, asthénie, œdème périphérique, malaise
peu fréquent
peu fréquent
Investigations
enzymes hépatiques augmentées, test de Coombs positif
fréquent
peu fréquent
hémoglobine augmentée
peu fréquent
peu fréquent
Les effets indésirables suivants sont issus de l’expérience post-marketing d’Octagam.
Les fréquences des effets post-marketing signalés ne peuvent pas être évaluées à partir des données disponibles.
Classification par système d’organe (SOC) selon MedDRA et par ordre de fréquence :
Réaction indésirable (selon le terme privilégié)
Fréquence
Affections hématologiques et du système lymphatique
anémie hémolytique ;
fréquence indéterminée
Affections du système immunitaire (voir rubrique 4.4)
choc anaphylactique ;
réaction anaphylactique ;
réaction anaphylactoïde ;
angio-œdème ;
œdème de la face
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Troubles du métabolisme et de la nutrition
surcharge liquidienne
(pseudo)hyponatrémie
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections psychiatriques
états confusionnel
agitation
anxiété
nervosité
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections du système nerveux
méningite aseptique ;
perte de conscience ;
troubles du langage ;
migraine ;
photophobie ;
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections oculaires
altération de la vue
fréquence indéterminée
Affections cardiaques
infarctus du myocarde (voir rubrique 4.4) ;
angine de poitrine ;
bradycardie ;
palpitations ;
cyanose
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections vasculaires
collapsus cardio-vasculaire ;
insuffisance vasculaire périphérique ;
phlébite ;
hypotension ;
pâleur
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
insuffisance respiratoire ;
œdème pulmonaire ;
bronchospasme ;
hypoxie ;
toux
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections gastro-intestinales
diarrhée ;
douleurs abdominales
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
exfoliation cutanée ;
urticaire ;
éruption cutanée ;
éruption érythémateuse ;
dermatite ;
prurit ;
alopécie
érythème
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
douleurs à la nuque ;
faiblesse musculaire ;
raideur musculo-squelettique
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Affections du rein et des voies urinaires
insuffisance rénale aiguë (voir rubrique 4.4) ;
douleurs rénales
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
œdème ;
syndrome pseudo-grippal
bouffées de chaleur ;
rougeur du visage ;
sensation de froid ;
sensation de chaleur ;
hyperhidrose ;
inconfort au niveau de la poitrine ;
léthargie ;
sensation de brûlure
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
fréquence indéterminée
Investigations
glucose sanguin faussement positif (voir rubrique 4.4)
fréquence indéterminée
Description d’une série d’effets indésirables
Pour la description d’une série d’effets indésirables, comme des réactions d’hypersensibilité, thromboemboliques, une insuffisance rénale aiguë, un syndrome de méningite aseptique et une anémie hémolytique, voir rubrique 4.4.
Population pédiatrique
Lors d’études cliniques portant sur OCTAGAM, la plupart des effets indésirables observés chez les enfants ont été considérés comme modérés et ont été pour la plupart résolus par des mesures simples telles que la réduction du débit de perfusion ou l’arrêt temporaire de la perfusion. Concernant le type des effets indésirables observés, tous ont déjà été identifiés comme inhérents aux préparations d’IgIV. Les céphalées ont été l’effet indésirable le plus fréquemment observé au sein de la population pédiatrique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunsérums et immunoglobulines : Immunoglobulines humaines normales pour administration intravasculaire, code ATC : J06BA02
Les immunoglobulines humaines normales contiennent essentiellement des immunoglobulines G (IgG) présentant un large spectre d'anticorps dirigés contre divers agents infectieux.
Les immunoglobulines humaines normales contiennent les anticorps IgG présents dans la population normale.
Elles sont généralement préparées à partir de pools de plasma provenant d’au moins 1000 donneurs. La distribution des sous-classes d'IgG est proche de celle du plasma humain normal. L’administration de doses appropriées de ce médicament peut normaliser un taux anormalement bas d'IgG.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d'action dans les indications autres que le traitement de substitution, n'est pas encore entièrement élucidé.
Efficacité et sécurité clinique
Une étude de phase III prospective, ouverte, multicentrique a été menée afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’OCTAGAM 100 mg/ml chez les patients atteints de purpura thrombopénique immunologique (PTI). OCTAGAM 100 mg/ml a été administré par voie intraveineuse à la dose de 1 g/kg/jour pendant 2 jours consécutifs et les patients ont fait l’objet d’une surveillance pendant 21 jours puis ont bénéficié d’une consultation de suivi 63 jours après la perfusion. Un bilan hématologique a été effectué des jours J2 à J7, puis à J14 et à J21.
L’analyse a été réalisée chez 116 sujets: 66 sujets présentaient un PTI chronique, 49 sujets avaient fait l’objet d’un diagnostic récent et 1 sujet ne présentant pas de PTI a été inclus dans l’étude par erreur et a par conséquent été exclu de l’analyse d’efficacité.
Le taux de réponse globale observé dans la population d’analyse était de 80 % (intervalle de confiance à 95 % : 73-87 %). Les taux de réponse clinique étaient similaires entre les deux cohortes de patients : 82 % chez les patients atteints d’un PTI chronique et 78 % chez les patients récemment diagnostiqués. Chez les patients ayant présenté une réponse clinique, la durée médiane de la réponse plaquettaire était de 2 jours, avec un intervalle allant de 1 à 6 jours.
La vitesse de perfusion maximale globale était de 0,12 ml/kg/min. Dans le groupe de sujets ayant reçu une perfusion à la vitesse maximale (n = 90), la vitesse de perfusion maximale médiane était de 0,12 ml/kg/min (moyenne : 0,10 ml/kg/min). Dans l’ensemble, un effet indésirable lié au traitement est survenu chez 55 % des sujets, avec une incidence similaire entre les patients atteints d’un PTI chronique et les patients récemment diagnostiqués. Tous les effets indésirables liés au traitement étaient d’intensité légère ou modérée, et se sont résolus. Les effets indésirables les plus fréquents étaient des céphalées, une fréquence cardiaque augmentée (les variations de la fréquence cardiaque devaient être rapportées dès qu’elles étaient > à 10 battements/min) et de la fièvre. Trente-deux (32) des 116 sujets (28 %) ont présenté des effets indésirables liés à la perfusion ou dans l’heure qui a suivi, lorsque la vitesse de perfusion était ≤ 0,08 ml/kg/min ; tandis que seuls 6 des 54 sujets (11 %) ont présenté ce type d’effet indésirable à la vitesse de perfusion de 0,12 ml/kg/min (si l’effet indésirable est apparu après la fin de la perfusion, c’est la dernière vitesse de perfusion utilisée qui était reliée à l’effet indésirable). Aucun cas d’hémolyse lié au produit étudié n’a été rapporté. Seul un patient a été prémédiqué en vue d’atténuer les réactions d’intolérance liées à la perfusion.
Polyradiculoneuropathies inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC)
Les données de 46 patients atteints de polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) et traités par OCTAGAM 50 mg/mL ont été colligées rétrospectivement. L’analyse de l’efficacité a porté d’une part sur 24 patients dont 11 n’ayant jamais reçu d’IgIV avant l’instauration d’OCTAGAM 50 mg/mL (IgIV-naïfs, groupe 1) et 13 ayant reçu des IgIV stoppées depuis au moins 12 semaines avant l’instauration d’OCTAGAM 50 mg/mL (groupe 2) et d’autre part sur 13 patients ayant reçu des IgIV lors de l’instauration d’OCTAGAM® 50 mg/mL ou ayant arrêté ce traitement par IgIV depuis moins de 12 semaines (groupe 3). L’efficacité a été évaluée avec le score ONLS (Overall Neuropathy Limitations Scale) et la réponse a été définie par une diminution d’au moins un point de ce score après 4 mois de traitement par OCTAGAM 50 mg/mL. Pour le groupe 1 et 2, le taux de réponse était de 41,7% et la diminution du score ONLS était statistiquement significative (p=0,02). Seuls 3 patients sur 13 (23,08 %) du groupe 3 (prétraités par IgIV) ont eu un ONLS plus élevé ; l’état de 10 patients est resté stable. Aucune autre amélioration sensible de l’ONLS n’était attendue chez les patients prétraités par IgIV.
L’âge moyen des patients étudiés était de 65 ans, c'est-à-dire supérieur aux autres études portant sur les PIDC. Chez les patients de plus de 65 ans, le taux de réponse était inférieur à celui des patients plus jeunes. Cela reflète les conclusions des données publiées.
Dermatomyosite (DM) :
Dans une étude multicentrique prospective, en double aveugle, randomisée, contrôlée contre placebo, un total de 95 patients adultes (âge moyen : 53 ans, intervalle : 22 à 79 ans ; 75 % de femmes) atteints de dermatomyosite ont été inclus.
Durant la première période (16 semaines), les sujets ont reçu soit 2 g/kg d’OCTAGAM 100 mg/ml soit un placebo toutes les 4 semaines sur 4 cycles de perfusion.
Les sujets pouvaient poursuivre leur traitement antérieur pour la DM (dose maximale, par exemple pour les corticoïdes : 20 mg/jour d’équivalent prednisone) s’ils l’avaient reçu à doses stables avant leur inclusion dans l’étude. Durant la première période, la posologie du traitement concomitant pour la DM devait rester stable et environ 93 % des patients ont reçu des corticoïdes (dont 50 % environ ont reçu ≤ 10 mg/jour d’équivalent prednisone).
La proportion de répondeurs (amélioration de ³ 20 points du TIS) en semaine 16 au sein de l’ensemble d’analyse intégral (EAI) a été significativement plus importante dans le groupe OCTAGAM 100 mg/ml que dans le groupe placebo (78,72 % contre 43,75 % ; différence : 34,97 % [IC à 95 % : 16,70 ; 53,24 ; p = 0,0008] ; voir le tableau 1).
Tableau 1. Score d’amélioration total (TIS) – Proportion de répondeurs en semaine 16
Analyse
Réponse basée sur le TIS
OCTAGAM 100 mg/ml
N = 47
Placebo
N = 48
Différence
OCTAGAM 100 mg/ml – placebo
Primaire
(amélioration au moins minime)
Nombre (%) de répondeurs
37 (78,72 %)
21 (43,75 %)
Différence entre les taux de réponse
34,97
[IC à 95 %] valeur de pa
[16,70 ; 53,24] 0,0008
Secondaire
Amélioration au moins modérée
Nombre (%) de répondeurs
32 (68,09 %)
11 (22,92 %)
Différence entre les taux de réponse
45,17
[IC à 95 %] valeur de pa
[27,31 ; 63,03] < 0,0001
Secondaire
Amélioration au moins majeure
Nombre (%) de répondeurs
15 (31,91 %)
4 (8,33 %)
Différence entre les taux de réponse
23,58
[IC à 95 %] valeur de pa
[8,13 ; 39,03] 0,0062
a Test de Cochran-Mantel-Haenszel
« Amélioration au moins modérée » définie comme une amélioration de ³ 40 points du TIS et « Amélioration au moins majeure » définie comme une amélioration de ³ 60 points du TIS, ce score reposant sur six mesures essentielles (CSM, Core Set Measures) : le test musculaire manuel (MMT-8, Manual Muscle Testing), l’activité globale de la maladie (GDA, Global Disease Activity) évaluée par le médecin-investigateur, l’activité extra-musculaire, la GDA évaluée par le patient, le questionnaire d’évaluation de la santé (HAQ, Health Assessment Questionnaire), les enzymes musculaires.
IC = intervalle de confiance ; N = nombre de patients ; TIS = Total Improvement Score.
Durant la période d’extension en ouvert (EEO) sur 24 semaines, 91 sujets ont reçu 6 cycles de perfusion supplémentaires d’OCTAGAM 100 mg/ml toutes les 4 semaines. Une réduction du traitement immunosuppresseur concomitant était autorisée durant cette période et la dose de corticoïde a pu être progressivement réduite chez 15 % des sujets.
Pour tous les critères d’efficacité, jusqu’à la semaine 40, la réponse obtenue dans le groupe OCTAGAM 100 mg/ml durant la première période s’est maintenue. Les patients du groupe placebo sont parvenus à une réponse similaire après être passés sous OCTAGAM 100 mg/ml durant la période d’extension (voir le tableau 2).
Tableau 2. Score TIS – Proportion de répondeurs en semaine 40
Réponse basée sur le TIS en semaine 40
OCTAGAM 100 mg/ml
Placebo/OCTAGAM 100 mg/ml
Total
Nombre (%) de répondeurs
Amélioration au moins minime
32/45 (71,11 %)
32/46 (69,57 %)
64/91 (70,33 %)
IC à 95 %
57,87 ; 84,35
56,27 ; 82,86
60,94 ; 79,72
Un total de 664 cycles de perfusion d’OCTAGAM 100 mg/ml ont été administrés sur l’ensemble de l’étude. Globalement, 62 sujets (65,3 %) ont connu 282 événements indésirables apparus sous traitement qui ont été considérés comme liés au médicament de l’étude, dont la majorité ont été d’intensité légère (207/282).
Au cours de l’étude, aucun patient n’a rempli les critères définissant une hémolyse intravasculaire.
Pendant l’étude, une réduction du débit de perfusion maximal autorisé de 0,12 mL/kg/min à 0,04 mL/kg/min a été mise en place. Durant la période contrôlée contre placebo de même que sur l’ensemble de l’étude, les taux d’incidence des événements thromboemboliques ajustés en fonction de l’exposition ont été systématiquement plus faibles dans les analyses « Après réduction » (1,54 pour 100 patient-mois avant la réduction et 0,54 après, sur l’ensemble de l’étude). Il est donc recommandé d’utiliser le débit de perfusion le plus faible possible chez les patients atteints de DM présentant des facteurs de risque (voir également la rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Aucune étude portant spécifiquement sur la population pédiatrique n’a été menée avec OCTAGAM 100 mg/ml.
En revanche, une étude de phase III prospective, ouverte a été réalisée avec OCTAGAM 50 mg/ml sur 17 patients enfants/adolescents (âge moyen 14,0 ans, intervalle 10,5 à 16,8 ans) atteints de désordres immunitaires primaires. Les patients ont été traités pendant 6 mois. L’efficacité clinique était satisfaisante puisque le nombre de jours avec une infection ou de la fièvre et le nombre de jours d’absence à l’école étaient peu nombreux, et le type et la gravité des infections étaient comparables à ceux observés au sein de la population normale. Aucune infection entraînant une hospitalisation n’a été observée. Il est à noter que le nombre d’épisodes infectieux était moins élevé lorsque les taux plasmatiques d’IgG étaient maintenus autour de 6 g/l plutôt que 4 g/l.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration intraveineuse, les immunoglobulines humaines normales sont entièrement et immédiatement disponibles dans le sang du patient.
Distribution
Elles se répartissent relativement rapidement entre le plasma et le compartiment extravasculaire. L'équilibre entre les compartiments intra et extravasculaires est atteint après environ 3 à 5 jours.
Biotransformation
Le temps de demi-vie moyen des immunoglobulines humaines normales tel que mesuré chez les patients immunodéficients est d’environ 26 à 41 jours. Cette demi-vie peut varier d’un patient à l’autre, et plus particulièrement dans les cas de déficit immunitaire primitif. Pour OCTAGAM 100 mg/ml, aucune donnée formelle de pharmacocinétique chez des patients immunodéficients n’a été obtenue.
Élimination
L'IgG et les complexes IgG sont dégradés par les cellules du système réticulo-endothélial.
Population pédiatrique
Aucune étude portant spécifiquement sur la population pédiatrique n’a été menée avec OCTAGAM 100 mg/ml.
En revanche, une étude de phase III prospective, ouverte a été réalisée avec OCTAGAM 50 mg/ml sur 17 patients enfants/adolescents (âge moyen 14,0 ans, intervalle 10,5 à 16,8 ans) atteints de désordres immunitaires primaires. Les patients ont été traités pendant 6 mois.
Sur la période de traitement, la Cmax moyenne à l’équilibre était de 11,1 ± 1,9 g/l; le taux résiduel moyen était de 6,2 ± 1,8 g/l. La demi-vie terminale de l’IgG totale était de 36 ± 11 jours, avec une moyenne de 34 jours. Le volume de distribution de l’IgG totale était de 3,7 ± 1,4 l et la clairance corporelle totale était de 0,07 ± 0,02 l/jour.
5.3. Données de sécurité préclinique
Eau pour préparations injectables
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments ni avec d’autres produits contenant des IgIV.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2oC et 8oC).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Le produit peut être retiré du réfrigérateur pour une période continue n’excédant pas 9 mois à une température ≤25°C et sans dépasser la date de péremption. A l’issue de cette période, le produit ne doit pas être remis au réfrigérateur et doit être éliminé. La date à laquelle le produit a été sorti du réfrigérateur doit être mentionnée sur le carton.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Présentations:
2 g en 20 ml
5 g en 50 ml
6 g en 60 ml
10 g en 100 ml
3 x 10 g en 3 x 100 ml
3 x 20 g en 3 x 200 ml
30 g en 300 ml
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
20 ml de solution en flacon de 30 ml.
50 ml de solution en flacon de 70 ml.
60 ml de solution en flacon de 70 ml.
100 ml de solution en flacon de 100 ml.
200 ml de solution en flacon de 250 ml.
300 ml de solution en flacon de 300 ml.
Les flacons sont en verre de type II et fermés avec des bouchons en caoutchouc bromobutyle.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le produit doit être amené à température ambiante ou à température corporelle avant utilisation.
La solution doit être transparente à légèrement opalescente et incolore à jaune pâle.
Les solutions troubles ou présentant un dépôt ne doivent pas être utilisées.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
En raison du risque de contamination bactérienne, tout reste de produit doit être éliminé.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 576 182 1 6 : 20 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 1
· 34009 576 183 8 4 : 50 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 1
· 34009 550 051 5 5 : 60 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 1
· 34009 576 184 4 5 : 100 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 1
· 34009 576 185 0 6 : 200 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 1
· 34009 550 051 6 2 : 100 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 3
· 34009 550 051 8 6 : 200 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 3
· 34009 550 698 1 2 : 300 ml de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) – Boîte de 1
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par un médecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est également autorisée.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 13/12/2021
OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion ?
3. Comment utiliser OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : J06BA02
OCTAGAM 100 mg/ml est une solution d’immunoglobuline humaine normale (IgG) (c.à.d. une solution contenant des anticorps humains) pour administration intraveineuse (c.à.d. perfusion dans une veine). Les immunoglobulines sont des constituants normaux du corps humain qui contribuent aux défenses immunitaires de votre corps. OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion contient toutes les activités d’IgG présentes dans la population normale. L’administration de doses appropriées de ce médicament peut normaliser des taux d’IgG anormalement bas.
OCTAGAM 100 mg/ml présente un large spectre d’anticorps dirigés contre divers agents infectieux.
Dans quels cas OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion est-il utilisé
OCTAGAM 100 mg/ml est utilisé :
En traitement de substitution chez les enfants, adolescents (de 0 à 18 ans) et adultes dans diverses catégories de patients,
Dans certaines maladies inflammatoires/auto-immunes,
Pour prévenir ou traiter des infections après une greffe de moelle osseuse.
OCTAGAM 100 mg/ml est utilisé comme traitement de substitution dans différents groupes de patients:
· Les patients atteints de déficits immunitaires congénitaux (déficits immunitaires primitifs : syndromes tels que agammaglobulinémie et hypogammaglobulinémie congénitales, déficit immunitaire commun variable, déficits immunitaires combinés sévères)
· Les patients présentant un déficit acquis en anticorps (immunodéficience secondaire) dû à une maladie et/ou un traitement spécifique et qui présentent des infections sévères ou récurrentes.
OCTAGAM 100 mg/ml peut aussi être utilisé dans le traitement des maladies auto-immunes suivantes (immuno-modulation) :
· Chez les patients atteints d’une thrombocyctopénie immunologique qui entraîne la destruction des plaquettes et donc une diminution de leur nombre ; qui présentent un risque important d'hémorragie ; ou dont le taux de plaquettes doit être corrigé avant une intervention chirurgicale,
· Chez les patients souffrant de la maladie de Kawasaki qui entraîne l’inflammation de différents organes,
· Chez les patients souffrant du syndrome de Guillain Barré,une maladie qui peut causer l’inflammation de certaines parties du système nerveux .
· Chez les patients qui présentent une polyradiculoneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) une maladie entraînant une inflammation chronique du système nerveux périphérique, causant une faiblesse musculaire et/ou une stupeur essentiellement des jambes et des bras.
· Chez les patients atteints d’une neuropathie motrice multifocale (NMM), une maladie caractérisée par une faiblesse asymétrique des membres lentement progressive sans perte sensorielle.
· Chez les patients adultes atteints de dermatomyosite (DM) active, une maladie qui entraîne une inflammation des muscles et des altérations de la peau. Les symptômes typiques sont une faiblesse musculaire symétrique évolutive ainsi que des altérations typiques de la peau telles qu’une éruption cutanée sur différentes régions du corps (par exemple, les paupières, les joues, le nez, le dos, les coudes, les jointures des doigts) et une peau rugueuse, sèche et qui pèle. OCTAGAM 100 mg/ml peut être utilisé chez les patients traités par des médicaments qui inhibent le système immunitaire, tels que les corticoïdes, ou lorsque ces médicaments sont contre-indiqués ou mal tolérés.
N’utilisez jamais OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion:
· si vous êtes allergique aux immunoglobulines humaines ou à l’un des autres composants contenus dans OCTAGAM 100 mg/ml mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous présentez un déficit en Immunoglobuline A (déficit en IgA) avec anticorps anti-IgA et si vous avez développé des anticorps contre les immunoglobulines de type IgA.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser OCTAGAM 100 mg/ml.
Après chaque administration d’OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion, il est fortement recommandé de noter le nom et le numéro de lot du produit afin d’assurer la traçabilité des lots administrés.
Après chaque administration d’OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion, il est fortement recommandé de noter le nom et le numéro de lot du produit afin d’assurer la traçabilité des lots administrés.
Certaines réactions indésirables peuvent se produire plus fréquemment :
· lorsque la vitesse de perfusion est élevée
· lorsque vous recevez OCTAGAM 100 mg/ml pour la première fois ou, dans de rares cas, lorsque la précédente perfusion remonte à longtemps
· lorsque vous présentez une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente
En cas de réaction indésirable, le débit de perfusion doit être diminué ou la perfusion doit être interrompue. Le traitement de l’évènement indésirable dépendra de la nature et de la sévérité de l’effet secondaire.
Situations et affections augmentant le risque d’effets secondaires
· Des événements thromboemboliques, tels qu’une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral et l’obstruction d’une veine profonde, par exemple, dans le mollet ou un vaisseau du poumon, se produisent rarement après l’administration d’Octagam. Bien qu’ils soient rares, ces événements se produisent plus communément chez des patients ayant des facteurs de risque, tels que l’obésité, un âge avancé, une tension artérielle élevée, un diabète, une dermatomyosite, des événements précédents de ce type, une période d’immobilisation prolongée et la prise de certaines hormones (p. ex. la pilule). Assurez-vous de boire suffisamment. OCTAGAM 100 mg/ml doit être administré aussi lentement que possible.
· Si vous avez eu des problèmes aux reins dans le passé ou si vous présentez certains facteurs de risque, comme un diabète, un surpoids, si vous êtes âgé de plus de 65 ans, OCTAGAM 100 mg/ml doit être administré aussi lentement que possible car des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients, bien que très rarement, présentant ces facteurs de risque. Informez-en votre médecin, même si vous avez connu les situations décrites ci-dessus il y a longtemps.
· Les patients des groupes sanguins A, B ou AB, de même que les patients souffrant de certaines maladies inflammatoires, présentent un risque plus élevé de destruction des globules rouges par les immunoglobulines administrées (ce que l’on appelle une hémolyse).
Quand est-il recommandé de ralentir ou arrêter la perfusion ?
· Des maux de tête sévères et une rigidité du cou peuvent apparaître dans de rares occasions entre plusieurs heures et 2 heures suivant le traitement par Octagam.
· Les réactions allergiques sont rares, mais elles peuvent provoquer un choc anaphylactique, même chez des patients qui avaient bien supporté les traitements précédents.
· Dans de très rares occasions, le syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) peut survenir après l’administration d’immunoglobulines, y compris l’Octagam. Cela entraînera une accumulation non-cardiaque de liquides dans les passages d’air des poumons. Le syndrome TRALI se caractérise par une grave difficulté à respirer, une fonction cardiaque normale et une température corporelle plus élevée (fièvre). Ces symptômes apparaissent généralement entre 1 à 6 heures après l’administration du traitement.
Informez immédiatement votre médecin ou professionnel de santé si vous constatez ces effets indésirables pendant ou après la perfusion d’Octagam. Il ou elle pourra décider de réduire le débit de perfusion ou d’arrêter complètement la perfusion ou si d’autres mesures sont nécessaires.
· Il peut arriver que les solutions d’immunoglobulines comme l’Octagam entraînent une réduction du nombre de globules blancs. Ce phénomène se résout automatiquement au bout d’1 à 2 semaines.
Sécurité virale
Lorsque des médicaments sont préparés à partir de sang ou de plasma humain, certaines mesures sont prises pour éviter la transmission d’agents infectieux aux patients. Ces mesures incluent :
· La sélection rigoureuse des donneurs de sang et de plasma afin d’écarter tous ceux présentant un risque d’infection,
· La recherche de la présence de virus/infections sur les dons individuels et les mélanges de plasma,
· l’inclusion par les fabricants d’étapes efficaces pour l’inactivation ou l’élimination des virus.
En dépit de ces mesures, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d’infections ne peut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents ainsi qu’aux autres types d’infections.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite B et le virus de l’hépatite C.
Les mesures prises peuvent avoir une efficacité limitée vis-à-vis des virus non enveloppés tel que le virus de l’hépatite A et le Parvovirus B19.
Le traitement par immunoglobulines n’a pas été associé à des hépatites A ou des infections par le parvovirus B19 probablement parce que les anticorps contre ces infections, qui sont contenus dans ce produit, sont protecteurs.
Enfants et adolescents
Il n’y a pas de mise en garde ni de précaution spécifique ou additionnelle pour les enfants et les adolescents.
Autres médicaments et OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion
La tubulure peut être rincée avant et après l’administration d’OCTAGAM 100 mg/ml avec une solution saline à 0,9% ou avec une solution de dextrose à 5%.
Éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse. Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, ou si vous avez été vacciné au cours des 3 derniers mois, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion peut réduire l’efficacité des vaccins vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle.
Il faut respecter une période de 3 mois entre l’administration de ce produit et une vaccination par un vaccin vivant atténué. En cas de rougeole, cette période peut être ramenée à un an.
Effets sur les tests sanguins
Si vous avez subi un test sanguin après l’administration d’Octagam 100 mg/ml, informez la personne qui a réalisé la prise de sang ou votre médecin que vous avez pris une solution d’immunoglobuline humaine car ce traitement peut affecter les résultats.
Lors d’une prise de sang, veuillez informer votre médecin que vous prenez des immunoglobulines car ce traitement peut influencer les résultats.
Mesure du taux de glucose sanguin
Certains systèmes de mesure du taux de glucose sanguin (appelés lecteurs de glycémie) interprètent par erreur le maltose contenu dans OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion comme du glucose. Il peut en résulter une lecture d’un taux de glucose faussement élevé pendant la durée de la perfusion et jusqu’à environ 15 heures après sa fin, et par conséquent, une administration inappropriée d’insuline entraînant une hypoglycémie dangereuse (c.à.d. une baisse du taux de sucre dans le sang).
De même, des cas de véritables hypoglycémies peuvent ne pas être traités si l’état d’hypoglycémie est masqué par une lecture faussement élevée du taux de glucose.
Par conséquent, lorsque OCTAGAM 100 mg/ml ou d’autres produits contenant du maltose sont administrés, la mesure du taux de glucose sanguin doit être effectuée en utilisant une méthode spécifique du glucose. Des systèmes basés sur la méthode de glucose-déshydrogénase pyrroloquinoléine quinone (GDH PQQ) ou glucose-dye-oxydoréductase ne doivent pas être utilisés.
Examinez attentivement la notice d’utilisation de la méthode de mesure du taux de glucose sanguin, y compris des bandelettes réactives, pour déterminer si le système est compatible avec l’utilisation de produits injectables contenant du maltose. En cas de doute, veuillez consulter votre médecin qui déterminera si votre méthode de mesure du taux de glucose peut être utilisée avec des produits injectables contenant du maltose.
OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion avec des aliments, boissons et de l’alcool
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou si planifiez d’avoir un enfant, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Aucune étude clinique contrôlée n’a permis d’établir la sécurité de l’administration de ce médicament au cours de la grossesse et son éventuelle administration chez la femme enceinte ou au cours de l’allaitement doit être faite avec prudence Le passage des immunoglobulines à travers le placenta, en particulier lors du troisième trimestre de grossesse a été démontré. L’expérience clinique avec les immunoglobulines suppose qu’il n’existe pas d’effet nocif sur le déroulement de la grossesse ou sur le développement du fœtus et du nouveau-né.
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel. Aucun effet négatif n’est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons.
L’expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet nocif sur la fécondité.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Octagam n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines. Toutefois, les patients présentant des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre que ceux-ci aient disparu avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.
OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion contient du sodium
100 ml de ce médicament contient 69 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par dose. Cela équivaut à 3,45 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par un adulte.
À prendre en considération par les patients suivant un régime pauvre en sodium.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin, ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
OCTAGAM 100 mg/ml est administré par voie intraveineuse (perfusion dans une veine) par un professionnel de santé.
Si vous avez utilisé plus de OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion que vous n’auriez dû :
Sans objet.
Si vous oubliez d’utiliser OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion :
Si vous arrêtez d’utiliser OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations <à votre médecin ou à votre pharmacien.
Utilisation chez les enfants et adolescents
L’administration (intraveineuse) d’Octagam 100 mg/ml chez les enfants et les adolescents (de 0 à 18 ans) n’est pas différente de celle chez les adultes.
Comme tous les médicaments, ce type de médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez immédiatement votre médecin si vous souffrez de l'un des effets secondaires graves énumérés ci-dessous (ils sont tous très rares et peuvent toucher 1 personne sur 10 000).
Votre médecin pourra, dans certains cas, interrompre le traitement et réduire la posologie ou arrêter le traitement :
· Gonflement du visage, de la langue et de la trachée pouvant entraîner de grandes difficultés à respirer,
· Réaction allergique soudaine accompagnée d'un essoufflement, d'une éruption cutanée, d'une respiration sifflante et d'une chute de tension,
· Accident vasculaire cérébral pouvant entraîner une faiblesse et/ou une perte de sensation d'un côté du corps,
· Infarctus provoquant des douleurs thoraciques,
· Caillot sanguin entraînant des douleurs et un gonflement des membres,
· Caillot sanguin dans les poumons provoquant des douleurs thoraciques et un essoufflement,
· Anémie provoquant un essoufflement ou une pâleur
· Grave trouble rénal pouvant entraîner l'incapacité d'uriner,
· Affection pulmonaire appelée syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI, pour transfusion-related acute lung injury) provoquant des difficultés respiratoires, le bleuissement de la peau, de la fièvre et une diminution de la pression sanguine.
· Maux de tête sévères accompagnés de l’un des symptômes suivants : rigidité du cou, somnolence, fièvre, sensibilité à la lumière, nausées, vomissements (cela peut être le signe d’une méningite).
Si vous constatez l'un des symptômes ci-dessus, contactez immédiatement votre médecin.
Les effets secondaires suivants ont aussi été signalés avec ce médicament:Effets secondaires courants (pouvant affecter jusqu’à 1 perfusion sur 10) :
· Hypersensibilité (réaction allergique)
· Maux de tête
· Nausées
· Modifications de la pression artérielle
· Fièvre.
Effets secondaires peu fréquents (pouvant jusqu’à 1 perfusion sur 100) :
· Manque de différents types de cellules sanguines,
· Modifications de la fréquence cardiaque,
· Vomissements,
· Accident vasculaire cérébral (AVC),
· Vertiges,
· Fourmillement, picotements
· Tremblements,
· Vision floue,
· Formation de caillots dans les vaisseaux sanguins,
· Obstruction d’une veine profonde,
· Obstruction d’une artère dans le poumon,
· Douleurs dorsales,
· Douleurs thoraciques,
· Douleurs articulaires ou musculaires,
· Contractions musculaires involontaires,
· Douleur dans les jambes ou les bras,
· Troubles respiratoires,
· Frissons,
· Sensation de fatigue, sensation générale de malaise ou de faiblesse,
· Accumulation de liquide dans les tissus des extrémités,
· Réactions cutanées au site d’injection,
· Anomalies dans les tests sanguins (évaluant la fonction hépatique ou les globules rouges).
D’autres effets secondaires n’ont pas été rapportés pendant les études cliniques, mais ont été signalés par la suite :
· Surcharge liquidienne,
· Trop faible taux de sodium dans le sang,
· Sensation d’agitation, d’anxiété, de confusion ou de nervosité,
· Migraine,
· Trouble du langage,
· Perte de conscience,
· Diminution du toucher ou des sensations,
· Sensibilité à la lumière,
· Troubles de la vision,
· Angine de poitrine,
· Palpitations,
· Bleuissement temporaire des lèvres ou d’autres parties de la peau,
· Collapsus circulatoire ou choc,
· Inflammation veineuse,
· Pâleur de la peau,
· Toux,
· Œdème pulmonaire (accumulation de liquides dans les poumons),
· Spasme bronchique (difficulté à respirer ou respiration sifflante),
· Insuffisance respiratoire,
· Manque d’oxygène dans le sang,
· Diarrhées, douleurs abdominales,
· Urticaire, démangeaison cutanée,
· Rougeurs cutanées,
· Éruptions cutanées,
· Desquamation de la peau,
· Inflammation de la peau,
· Perte de cheveux,
· Faiblesse musculaire ou raideur musculaire,
· Forte contraction musculaire douloureuse,
· Douleur cervicale,
· Douleurs rénales,
· Gonflement de la peau (œdème),
· Bouffées de chaleur, transpiration accrue,
· Gêne thoracique,
· Symptômes pseudo-grippaux,
· Sensation de froid ou de chaud,
· Somnolence,
· Sensations de brûlure,
· Erreurs de lecture de la glycémie.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Le produit peut être retiré du réfrigérateur pour une période continue n’excédant pas 9 mois à une température ≤25°C et sans dépasser la date de péremption. A l’issue de cette période, le produit ne doit pas être remis au réfrigérateur et doit être éliminé. La date à laquelle le produit a été sorti du réfrigérateur doit être mentionnée sur le carton.
Ne pas utiliser OCTAGAM 100 mg/ml si vous remarquez que la solution présente un trouble, des dépôts ou une coloration intense.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion
· La substance active est :
L’immunoglobuline humaine normale 100 mg/ml (dont au moins 95% sont des immunoglobulines G)
· Les autres composants sont :
Le maltose et l’eau pour préparations injectables
Qu’est-ce que OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur
OCTAGAM 100 mg/ml, solution pour perfusion est disponible en flacons (2 g/20 ml, 5 g/50 ml, 6 g/60 ml, 10g/100ml, 20g/200ml, 30g/300ml).
Présentations :
2 g/20 ml – boite de 1
5 g/50 ml – boite de 1
6 g/60 ml – boite de 1
10 g/100 ml – boite de 1 ou de 3
20 g/200 ml – boite de 1 ou de 3
30 g/300 ml - boite de 1
La solution est claire ou légèrement opalescente, incolore ou jaune clair.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
OCTAPHARMA PHARMAZEUTIKA PRODUKTIONSGES.M.B.H.
OBERLAAER STRASSE 235
A-1100 VIENNA
AUTRICHE
OU
OCTAPHARMA AB
SE-112 75 STOCKHOLM
SUEDE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
· Le produit doit être amené à température ambiante ou à température corporelle avant utilisation,
· La solution doit être claire à légèrement opalescente et incolore à jaune clair,
· Ne pas utiliser de solution trouble ou présentant un dépôt,
· Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur,
· Ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments,
· Afin d’éviter les pertes de produit par fixation sur la tubulure, celle-ci peut être rincée à la fin de la perfusion avec une solution saline à 0,9% ou une solution de dextrose à 5%.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15977
- Date avis : 22/03/2017
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par OCTAGAM 100 mg/mL est important dans cette indication.
- Lien externe
- Code HAS : CT-10822
- Date avis : 22/06/2011
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Important
- Description : Sur la base des mesures correctives prévues pour garantir la sécurité d'emploi et sous réserve que la production future des lots d'OCTAGAM réponde aux normes de qualité requises, la Commission de la Transparence considère que le service médical rendu par les spécialités OCTAGAM est important dans les indications de l'AMM.
- Lien externe
- Code HAS : CT-9860
- Date avis : 23/03/2011
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Insuffisant
- Description : En raison des inquiétudes sur la tolérance (augmentation des événements thromboemboliques) des spécialités OCTAGAM 50 mg/ml et OCTAGAM 100 mg/ml, faisant suite à la décision de suspension temporaire des deux AMM par la Commission européenne, celles-ci semblent avoir des performances inférieures aux autres spécialités d'immunoglobulines humaines intraveineuses qui leur sont comparables. La Commission de la Transparence considère que le service médical rendu par les spécialités OCTAGAM est insuffisant pour une prise une charge par la solidarité nationale au regard des alternatives existantes.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-15977
- Date avis : 22/03/2017
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à OCTAGAM 50 mg / mL déjà inscrite.
- Lien externe