NUROFENFLASH 200 mg

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69457752
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : AUTRE ANALGESIQUE ET ANTIPYRETIQUE - code ATC : M01AE01/N02BCe médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l’ibuprofène.Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses.
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 04/07/2000
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de NUROFENFLASH 200 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé IBUPROFÈNE 2092 200 mg FT
    Comprimé IBUPROFÈNE (LYSINATE D') 29909 342 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 12 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3675247
    • Code CIP3 : 3400936752474
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 30/03/2005
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 25/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ibuprofène....................................................................................................................... 200.00 mg

    Sous forme de lysinate d’ibuprofène................................................................................. 342.00 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène. Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).

    RESERVE A L'ADULTE et L'ENFANT DE PLUS DE 20 KG (soit environ 6 ans).

    Affections douloureuses et/ou fébriles

    Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour).

    Chez l'enfant de 20 à 30 kg (environ 6 à 11 ans): 1 comprimé (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (600 mg).

    Chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans): 1 à 2 comprimés (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures.

    Dans tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour (1200 mg).

    Sujets âgés : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

    Fréquence d’administration :

    Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

    Durée du traitement :

    Chez l’enfant et l’adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.

    Chez l’adulte si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elle s'aggrave, ou si la fièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre un avis médical.

    Mode d’administration :

    Voie orale. Utilisation à court terme seulement.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau, de préférence au cours du repas.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6),

    · Patients ayant déjà manifesté des réactions d’hypersensibilité (par exemple antécédents d’asthme, de rhinite, d’œdème de Quincke ou d’urticaire), déclenchées par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique,

    · Antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,

    · Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,

    · Ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

    · Insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4),

    · Insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.4),

    · Insuffisance cardiaque sévère (NYHA classe IV) (voir rubrique 4.4),

    · Lupus érythémateux disséminé (voir rubrique 4.4),

    La prise de comprimé ou de gélule est contre-indiquée chez l'enfant de moins de 6 ans car elle peut entraîner une fausse route.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et Effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous) (voir rubrique 4.8).

    Association à d’autres AINS :

    L'utilisation concomitante de NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

    Effets respiratoires : Les patients présentant, ou ayant des antécédents, d’asthme bronchique, rhinite chronique, sinusite chronique, polypose nasale et/ou de maladie allergique ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’acide acétylsalicylique et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.

    L’administration de cette spécialité peut entrainer une crise d’asthme notamment chez certains sujets allergiques à l’acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    Sujets âgés

    Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

    Lupus érythémateux disséminé et maladie mixte du tissu conjonctif :

    En raison du risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8).

    Effets gastro-intestinaux :

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

    En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit être arrêté.

    Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée, d’hypertension et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., ≤ 1200 mg/jour) soit associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.

    Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sont nécessaires.

    Réactions cutanées graves

    Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatite exfoliatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8). L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situant dans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L’ibuprofène devrait être arrêté dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

    La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d'éviter l'utilisation de NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

    Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

    NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.

    En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants:

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que: IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    Rétention hydro-sodée :

    Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    Hyperkaliémie :

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

    Population pédiatrique :

    Il y existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et les adolescents déshydratés.

    Précautions d'emploi

    Altération de la fertilité féminine : L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Cet effet est réversible à l’arrêt du traitement. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

    Au niveau visuel : En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

    Au niveau rénal et hépatique : Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales qui peuvent se détériorer (voir rubrique 4.3 et 4.8).

    NUROFENFLASH 200mg, comprimé pelliculé contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Risque lié à l'hyperkaliémie

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

    L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

    L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade :

    Associations contre-indiquées

    · Association au mifamurtide

    Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.

    Associations déconseillées

    · Autres AINS y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 :

    Eviter l’utilisation concomitante de deux ou plusieurs AINS car cela peut augmenter le risque d’effets indésirables (voir rubrique 4.4).

    · Acide acétylsalicylique (aspirine)

    A des doses anti-inflammatoires d’aspirine (≥ 1 g par dose et/ou ≥ 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par dose et/ou< 3 g par jour)

    L’administration concomitante d’ibuprofène avec l’acide acétylsalicylique n’est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d’effets indésirables. Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d’acide acétylsalicylique sur l’agrégation plaquettaire en cas d’administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

    · Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants comme la warfarine (voir rubrique 4.4).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.

    · Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    · Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.

    · Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    · Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS)

    · Nicorandil

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    · Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

    · Antihypertenseur : inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et antagonistes de l’angiotensine II (ARA II)

    Risque d’insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    · Diurétiques

    Risque d’insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujet âgé et/ou déshydraté), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    · Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

    Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    · Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Surveillance biologique de la fonction rénale

    · Glycosides cardiotoniques :

    Les AINS peuvent aggraver l’insuffisance cardiaque, réduire le taux de filtration glomérulaire et augmenter le niveau des glycosides plasmatiques.

    · Corticoïdes :

    Augmentation du risque d’ulcération gastro-intestinale ou de saignement (voir rubrique 4.4).

    · Mifépristone :

    Les AINS ne doivent pas être utilisés durant 8 à 12 jours suivant l’administration du mifépristone, car les AINS peuvent réduire l’effet de la mifépristone.

    · Zidovudine :

    Augmentation du risque de toxicité hématologique lorsque les AINS sont administrés avec la zidovudine. Il existe des preuves d’un risque accru d’hémarthroses et des hématomes chez les hémophiles VIH (positif) recevant un traitement concomitant par la zidovudine et l’ibuprofène.

    · Antibiotiques de la famille des quinolones :

    Les données chez l’animal indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions lorsqu’ils sont associés aux antibiotiques de la famille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent avoir un risque accru de développer des convulsions.

    · Cobimétinib

    Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.

    · Tenofovir disoproxil

    Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d’insuffisance rénale. En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

    Associations à prendre en compte

    · Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, les limites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène; par ailleurs, en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable.

    · Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Majoration du risque d'hémorragie gastro-intestinale. (voir rubrique 4.4)

    · Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).

    · Déférasirox

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    · Glucocorticoides (sauf hydrocortisone)

    Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.

    · Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (aux doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    · Médicaments mixtes adrénergiques -sérotoninergiques

    Augmentation du risque hémorragique.

    · Pentoxifylline

    Majoration du risque hémorragique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    · A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    - un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    - une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence :

    · Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    · A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée): toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

    4.8. Effets indésirables  

    La liste des effets indésirables suivants se rapporte à ceux provoqués par l’ibuprofène à des doses OTC (1200 mg maximum par jour), pour une utilisation de courte durée.

    Bien que le NUROFENFLASH 200 mg ne soit pas indiqué en traitement de longue durée, il est rappelé que l’ibuprofène peut entraîner la survenue d’effets indésirables supplémentaires lors d’une utilisation prolongée.

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (supérieure ou égale à 2400 mg par jour) est susceptible d’être associée à un risque légèrement accru d'évènements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

    Les effets indésirables qui ont été associés à l’ibuprofène sont donnés ci-dessous, répertoriés par classe de système organique et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et ≤ 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et ≤ 1/100), rare (≥ 1/10 000 et ≤ 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base de données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Les évènements indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Les événements indésirables sont le plus souvent dose-dépendants, en particulier le risque de survenue d’hémorragie gastro-intestinale, qui dépend de la posologie et de la durée du traitement.

    Les effets indésirables sont moins fréquents lorsque la dose maximale quotidienne est de 1200mg.

    Tableau des effets indésirables

    Classe système organique

    Fréquence

    Effet(s) indésirable(s)

    Affections du système sanguin et lymphatique

    Très rare

    Troubles hématopoïétiques2

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Des réactions d’hypersensibilité comprenant : urticaire et prurit3

    Très rare

    Réactions d’hypersensibilité sévères, incluant gonflement du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie, hypotension (œdème de Quincke ou choc anaphylactique)3

    Affections du système nerveux

    Peu fréquent

    Céphalées

    Très rare

    Méningite aseptique4

    Inconnu

    Vertiges

    Affections oculaires

    Inconnu

    Troubles visuels

    Affections cardiaques

    Inconnu

    Insuffisance cardiaque et œdème5

    Affections vasculaires

    Inconnu

    Hypertension5

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Inconnu

    Réactivité du tractus respiratoire comprenant asthme, bronchospasme ou dyspnée3

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Douleurs abdominales, des nausées et dyspepsie6

    Rare

    La diarrhée, flatulence, constipation et vomissements

    Très rare

    Méléna, hématémèse, ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales7. Stomatite ulcérative, gastrite.

    Inconnu

    Exacerbation de la maladie de Crohn et colite8

    Affections hépatobiliaires

    Très rare

    Dysfonctionnement hépatique

    Inconnu

    Hépatite, élévation des transaminases

    Affections de la peau et du tissu cutané

    Peu fréquent

    Eruptions cutanées3

    Très rare

    Réactions cutanées comme les réactions bulleuses y compris syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe, nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Lyell. Infections cutanées1

    Inconnu

    Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité)

    Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)

    Réactions de photosensibilité

    Troubles rénaux et urinaires

    Très rare

    Insuffisance rénale aiguë9

    Inconnu

    Insuffisance rénale, oligurie

    Investigation

    Très rare

    Diminution du taux d’hémoglobine

    Description des effets indésirables spécifiques :

    1 Graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle et du zona (voir rubrique 4.4).

    2 Des exemples comprennent anémie, leucopénie, thrombocytopénie, pancytopénie, agranulocytose et anémie hémolytique). Les premiers signes sont : fièvre, maux de gorge, aphtes superficiels, symptômes pseudo-grippaux, fatigue sévère, des saignements et des ecchymoses inexpliquées.

    3 Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées avec l’ibuprofène. Ceux-ci peuvent consister en : (a) réactions anaphylactiques et allergiques non spécifiques, (b) hyperréactivité bronchique comprenant l’asthme, l’asthme aggravé, un bronchospasme ou une dyspnée ou (c) atteintes cutanées diverses incluant prurit, urticaire, purpura, œdème de Quincke, des dermatoses exfoliatives et bulleuses incluant nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe.

    4 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par les médicaments n’est pas complètement élucidé. Les données disponibles suggèrent une réaction d’hypersensibilité (due au lien entre la prise de médicament, l’apparition d’une méningite aseptique et la disparition de celle-ci à l’arrêt du traitement). Des cas isolés de symptômes aseptiques (tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou désorientation) ont été observés pendant le traitement avec l’ibuprofène chez les patients présentant des troubles auto-immuns (telles que le lupus érythémateux disséminé, connectivite). La découverte d’une méningite aseptique doit conduire à la recherche d’un lupus érythémateux disséminé ou d’une connectivite.

    5 Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg par jour) est susceptible d’être associée à un risque légèrement accru d'évènements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

    6 Les événements indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale.

    7 Parfois mortelles.

    8 Voir rubrique 4.4.

    9 Surtout dans l’utilisation à long terme associée à une augmentation de l’urée sérique et de l’œdème. Inclut également nécrose papillaire.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Chez les enfants, l’ingestion de plus de 400 mg/kg peut provoquer des symptômes. Chez l’adulte, l’effet dose-réponse est moins tranché. La demi-vie, en cas de surdosage, est de 1,5-3 heures.

    Symptômes : La plupart des patients, ayant ingéré des quantités cliniquement importantes d’AINS, ne développeront pas plus que des nausées, vomissements, douleurs épigastriques, ou plus rarement diarrhée. Acouphène, maux de tête et saignements gastro-intestinaux sont également possibles. En cas d’intoxication plus grave, la toxicité se manifeste au niveau du système nerveux central par des vertiges, de la somnolence, parfois de l’excitation et une désorientation ou encore un coma. Parfois les patients développent des convulsions. En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir. Le temps de prothrombine/INR peut être prolongé, sans doute à cause d’interférences avec les actions en circulation de facteur de coagulation. Une insuffisance rénale, une atteinte hépatique, de l’hypotension, une dépression respiratoire et une cyanose peuvent se produire. L’exacerbation de l’asthme est possible chez les asthmatiques.

    Prise en charge du surdosage : Transfert immédiat à l’hôpital. Il n’existe pas d’antidote. Le traitement doit être symptomatique et comprendre le dégagement des voies respiratoires et la surveillance des signes cardiaques et des signes vitaux jusqu’à leur stabilisation. Envisager l’administration orale de charbon actif ou la vidange gastrique si le patient présente une quantité potentiellement toxique dans l’heure suivant l’ingestion. Si les convulsions sont fréquentes ou prolongées, elles doivent être traitées par le diazépam ou le lorazépam par voie intraveineuse. Traiter l’asthme avec des bronchodilatateurs.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Autre analgésique et antipyrétique, code ATC : M01AE01/N02B .

    L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :

    · propriété antalgique,

    · propriété antipyrétique,

    · propriété anti-inflammatoire,

    · propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Après administration, le lysinate d'ibuprofène se scinde en ibuprofène et en lysine. Le sel de lysine de l'ibuprofène est plus soluble dans l'eau que l'ibuprofène acide, ce qui permet une absorption plus rapide.

    La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.

    Absorption

    L’ibuprofène est rapidement absorbé après l’administration et est rapidement distribué dans tout le corps. L’excrétion est rapide et complète par les reins.

    L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

    Distribution

    L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 pour cent.

    Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

    Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.

    Métabolisme

    Suivant le métabolisme hépatique (hydroxylation, carboxylation, conjugaison), l'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites pharmacologiquement inactifs.

    Excrétion

    L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucoroconjugués.

    La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ (allant de 1,8 à 3,5 heures).

    Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

    Propriétés pharmacocinétiques spécifiques au produit

    Le temps pour atteindre le pic de concentration plasmatique (T max) est grandement réduit pour le produit ibuprofène lysine comparé au produit ibuprofène acide équivalent.

    La concentration sérique maximale est atteinte environ 35 minutes après administration orale.

    Après une prise unique d’un comprimé de 200 mg, les concentrations sériques maximales chez l’adulte sont de 48,5 ± 3,4 ųg/mL pour l’ibuprofène lysine et le Tmax est de 0,58 h pour l’ibuprofène lysine comparé à 1,33 h pour l’ibuprofène acide.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Povidone, carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium.

    Pelliculage : hypromellose, talc, OPASPRAY blanc M-1-7111 B (hypromellose, dioxyde de titane).

    Encre d’impression noire*.

    *Composition de l’encre d’impression noire : gomme laque (Shellac), oxyde de fer noir (E172), propylène glycol, alcool isopropylique, butanol, éthanol dihydraté, eau purifiée.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    12 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    RECKITT BENCKISER HEALTHCARE France

    38 RUE VICTOR BASCH

    CS 11018

    91305 MASSY CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 354 546-7 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 367 524-7 : 12 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 354 547-3 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 25/01/2021

    Dénomination du médicament

    NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé

    Ibuprofène

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après :

    o 3 jours chez l’enfant et chez l’adolescent

    o 3 jours en cas de fièvre et au-delà de 5 jours en cas de douleurs chez l’adulte.

    Ne laissez pas ce médicament à la portée des enfants.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRE ANALGESIQUE ET ANTIPYRETIQUE - code ATC : M01AE01/N02B

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l’ibuprofène.

    Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses.

    Ne prenez jamais Nurofenflash 200 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants :

    · Si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée),

    · Antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de ce médicament ou d'un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, acide acétylsalicylique (aspirine), rhinite, gonflement ou urticaire,

    · Antécédent d'allergie aux autres constituants du comprimé,

    · Antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d'ulcères liés à des traitements antérieurs par AINS,

    · Ulcère ou saignement de l'estomac ou de l'intestin en évolution ou récidivant,

    · Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrale ou autre hémorragie en cours,

    · Maladie grave du foie,

    · Maladie grave des reins,

    · Maladie grave du cœur,

    · Lupus érythémateux disséminé,

    · Enfant de moins de 6 ans car il peut avaler de travers et s'étouffer.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé.

    A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des inconvénients parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

    Les médicaments anti-inflammatoires/antalgiques comme l'ibuprofène sont susceptibles d'être associés à un risque légèrement accru de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, en particulier quand ils sont utilisés à doses élevées. Ne pas dépasser la dose ou la durée de traitement recommandée.

    Discutez de votre traitement avec votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé si vous :

    · avez des problèmes cardiaques dont une insuffisance cardiaque, de l'angine de poitrine (douleurs thoraciques) ou si vous avez eu une crise cardiaque, un pontage chirurgical, une artériopathie périphérique (mauvaise circulation dans les jambes ou les pieds due à des artères rétrécies ou bloquées) ou toute sorte d'accident vasculaire cérébral (y compris les « mini-AVC » ou accidents ischémiques transitoires (AIT)).

    · avez une tension artérielle élevée, du diabète, un cholestérol élevé, des antécédents familiaux de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, ou si vous êtes fumeur.

    Réactions cutanées :

    Des réactions cutanées graves ont été rapportées en association avec un traitement à base de NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé. Arrêtez de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé et consultez immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée, des lésions des muqueuses, des cloques ou tout autre signe d’allergie, car il peut s’agir des premiers signes d’une réaction cutanée très grave. Voir rubrique 4.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien si vous avez une infection - veuillez consulter le chapitre «Infections» ci-dessous.

    Infections

    NUROFENFLASH 200mg, comprimé pelliculé peut masquer des signes d’infections tels que fièvre et douleur. Il est donc possible que NUROFENFLASH 200mg, comprimé pelliculé retarde la mise en place d’un traitement adéquat de l’infection, ce qui peut accroître les risques de complications. C’est ce que l’on a observé dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infections cutanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicament alors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infection persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin.

    Mises en garde spéciales

    Si vous êtes une femme, NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé peut altérer votre fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour procréer ou chez lesquelles des examens sur la fonction de reproduction sont en cours, veuillez en parler à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé.

    Les sujets âgés présentent un risque plus élevé d'effets indésirables, en particulier pour les hémorragies gastro-intestinales, ulcères et perforations. Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées. La posologie doit être la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    Il y a un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et adolescents déshydratés.

    AVANT D'UTILISER CE MEDICAMENT, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN EN CAS :

    · d'antécédent d'asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique "Ne prenez jamais NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants"),

    · de troubles de la coagulation, de prise d'un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves,

    · d'antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens),

    · de maladie du cœur, du foie ou du rein,

    · de varicelle. Ce médicament est déconseillé en raison d'exceptionnelles infections graves de la peau,

    · de traitement concomitant avec d'autres médicaments qui augmentent le risque d'ulcère gastroduodénal ou hémorragie, par exemple des corticoïdes oraux, des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c'est-à-dire Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), des médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l'aspirine ou les anticoagulants tels que la warfarine. Si vous êtes dans un de ces cas, consultez votre médecin avant de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé (voir rubrique « Autres médicaments et Nurofenflash 200mg, comprimé pelliculé » ),

    · de traitement concomitant avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine ou avec du pemetrexed (voir rubrique « Autres médicaments et Nurofenflash 200mg, comprimé pelliculé »).

    AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS:

    · de troubles de la vue, PREVENEZ VOTRE MEDECIN,

    · d'hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE,

    · d'apparitions de signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure (rougeur avec bulles ou cloques, ulcérations), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE,

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment une crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique «Quels sont les effets indésirables éventuels?»), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.

    Vous ne devez pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2) et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine). Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine).

    Autres médicaments et NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l’ibuprofène

    Ce médicament ne doit pas être pris en association au mifamurtide.

    Toujours informer votre médecin, dentiste ou pharmacien, si vous prenez un des médicaments suivants en plus de NUROFENFLASH 200 mg comprimé pelliculé:

    · aspirine (acide acétylsalicylique) ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens incluant les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2

    · corticostéroïdes, glucocorticoïdes

    · lithium

    · méthotrexate

    · certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)

    · pemetrexed

    · ciclosporine, tacrolimus

    · Les médicaments utilisés pour traiter la douleur et l’inflammation (exemple) acide acétylsalicylique à moins que de faibles doses aient été conseillées par le médecinGlycosides cardiaques tels que la digoxine qui sont des médicaments utilisés dans de nombreuses pathologies cardiaques car leurs effets peuvent-être augmentés.

    · Mifépristone (un médicament utilisé pour l’interruption de grossesse). NUROFENFLASH 200mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé dans les 8-12 jours après la prise de mifépristone, car l’effet de la mifépristone peut-être réduit.

    · De la zidovudine (un médicament pour le traitement contre le sida) car avec l'utilisation de NUROFENFLASH 200 mg comprimé pelliculé, il existe un risque accru d'hémarthrose et d'hématomes chez les patients hémophiles atteints du VIH.

    · Des quinolones (antibiotiques), étant donné que leur prise peut accroître les risques de convulsions

    · Nicorandil,

    · Cobimétinib,

    · Ténofovir Disoproxil,

    · Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques,

    · Pentoxifylline.

    NUROFENFLASH 200 mg comprimé pelliculé est susceptible d'affecter ou d'être affecté par certains autres médicaments. Par exemple :

    · Les médicaments anti-coagulants (c'est-à-dire, qui fluidifient le sang/préviennent l'apparition de caillots comme l'aspirine/l'acide acétylsalicylique, la warfarine, la ticlopidine)

    · Les médicaments qui réduisent la tension artérielle élevée (inhibiteurs de l'ECA comme le captopril, les bêta-bloquants comme l'aténolol, les antagonistes du récepteur de l'angiotensine-II comme le losartan)

    Certains autres médicaments sont également susceptibles d'affecter ou d'être affectés par le traitement par NUROFENFLASH 200 mg comprimé pelliculé. Vous devez, par conséquent, toujours demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d'utiliser NUROFENFLASH 200 mg comprimé pelliculé en même temps que d'autres médicaments.

    NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, des boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement, fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    · Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    · A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l'utiliser pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et des troubles de la vue.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infection et que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2).

    Posologie

    ADAPTEE A L'ADULTE ET L'ENFANT A PARTIR DE 20 KG (environ 6 ans).

    Affections douloureuses et/ou fébriles

    Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour)

    Chez l'enfant de 20 à 30 kg (environ 6 à 11 ans): 1 comprimé (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (600 mg).

    Chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans): 1 à 2 comprimés (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour (1200 mg).

    Le sujet âgé présentant un risque accru d'effets indésirables, utilisez la dose la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    Ne pas dépasser les doses recommandées ni la durée de traitement (3 jours en cas de fièvre, 5 jours en cas de douleur).

    La posologie maximale est de 6 comprimés par jour (1200 mg).

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau.

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

    Fréquence d'administration

    Les prises systématiques permettent d'éviter les pics de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

    Durée du traitement

    La durée d'utilisation est limitée à:

    · 3 jours en cas de fièvre,

    · 5 jours en cas de douleurs

    Chez l’enfant et l’adolescent

    Si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.

    Chez l’adulte

    Si la douleur persiste plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours, ou si elles s'aggravent ou en cas de survenue d'un autre trouble, en informer votre médecin.

    Si vous avez l'impression que l'effet de NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé, est trop fort ou trop faible : consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous avez pris plus de NUROFENFLASH 200mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû, ou si des enfants ont pris le médicament accidentellement, contactez toujours un médecin ou l'hôpital le plus proche afin d'obtenir un avis sur le risque et des conseils sur les mesures à prendre.

    Les symptômes peuvent inclure nausées, douleurs abdominales, vomissements (pouvant contenir des traces de sang), maux de tête, bourdonnements dans les oreilles, confusion et mouvements oculaires instables. À fortes doses, les symptômes suivants ont été signalés : somnolence, douleur thoracique, palpitations, perte de conscience, convulsions (principalement chez les enfants), faiblesse et étourdissements, sang dans les urines, sensation de froid corporel et problèmes respiratoires.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé:

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé:

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    La liste suivante d’effets indésirables peut se produire si vous êtes traité avec de l'ibuprofène à court terme. Pour le traitement à long terme ou si votre médecin vous prescrit une dose plus élevée, davantage d’effets indésirables peuvent se produire que ceux qui sont décrits ci-dessous.

    Pour évaluer les effets secondaires, on se base sur les fréquences suivantes:

    · Très fréquent: touche plus d'1 utilisateur sur 10

    · Fréquent: touche 1 à 10 utilisateurs sur 100

    · Peu fréquent: touche 1 à 10 utilisateurs sur 1000

    · Rare: touche 1 à 10 utilisateurs sur 10 000

    · Très rare: touche moins d'1 utilisateur sur 10 000

    · Non connu: La fréquence est impossible à estimer d'après les données disponibles

    En cas d'apparition de l'un des effets secondaires suivants, ou en cas d'aggravation de l'un d'eux ou si vous remarquez des effets non mentionnés ici, veuillez en informer votre médecin,

    Troubles sanguins

    Très rare: Problèmes dans la production de cellules sanguines, les premiers signes sont: Fièvre, maux de gorge, ulcères superficiels de la bouche, symptômes grippaux, fatigue extrême, saignement nasal et cutané. Dans ces cas, vous devez arrêter le traitement immédiatement et consulter un médecin. Evitez toute automédication d'antidouleurs ou de médicaments qui font baisser la fièvre (médicaments antipyrétiques).

    Problèmes du système immunitaire

    Peu fréquent: Réactions allergiques accompagnées de démangeaisons et d'urticaires ainsi que de crises d'asthme et difficultés respiratoires. Vous devez cesser la prise de NUROFENFLASH 200mg, comprimé pelliculé et informer votre médecin immédiatement.

    Très rare: Sévères réactions allergiques, les signes peuvent être: Œdème du visage, de la langue et de la gorge, essoufflement, accélération du rythme cardiaque, hypotension artérielle, état de choc important. Si l'un de ces symptômes se produit, ce qui peut arriver même lors d'une première utilisation, l'assistance immédiate d'un médecin est requise.

    Troubles du système nerveux

    Peu fréquent: Maux de tête

    Très rare : méningite aseptique

    Non connu : étourdissements

    Troubles oculaires

    Non connu: Troubles visuels

    Troubles cardiaques

    Non connu: défaillance cardiaque, œdème,

    Troubles vasculaires

    Non connu: Hypertension artérielle

    Troubles digestifs et intestinaux

    Peu fréquent: Douleurs abdominales, nausées et dyspepsie

    Rare : diarrhée, flatulence, constipation et vomissements

    Très rare : ulcère peptique, perforation, hémorragie gastrointestinal, des selles noires goudronneuses, des vomissements de sang ou de particules sombres ressemblant à du café moulu, stomatite ulcérative, gastrite.

    Non connu : aggravation d’une colite et maladie de Crohn

    Troubles hépatiques

    Très rare: Dommage du foie (les premiers signes peuvent être une décoloration de la peau),

    Non connu : hépatite, augmentation des transaminases.

    Affections cutanées

    Peu fréquent : divers rash cutanés

    Très rare: Des formes sévères de réactions cutanées telles que réaction bulleuse y compris syndrome de Stevens-Johnson, érythème multiforme et syndrome de Lyell.

    Non connu :

    · Complication infectieuse de la peau et des tissus mous pendant la varicelle.

    · Une réaction cutanée sévère appelée syndrome d'hypersensibilité (en anglais : DRESS syndrome) peut survenir. Les symptômes d'hypersensibilité sont : éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques et augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs).

    · Éruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques principalement situées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre à l’instauration du traitement (pustulose exanthématique aiguë généralisée). Si vous développez ces symptômes, arrêtez d’utiliser NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé et consultez immédiatement un médecin. Voir également rubrique 2.

    · Sensibilité de la peau à la lumière.

    Troubles rénaux :

    Très rare : Atteinte rénale, nécrose papillaire spécifiquement au cours de traitement à long terme associé à une augmentation de l’urémie et un œdème.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Ibuprofène................................................................................................................. 200.00mg

    Sous forme de lysinate d’ibuprofène........................................................................... 342.00mg

    · Les autres composants sont:

    Povidone, carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium.

    Pelliculage: hypromellose, talc, OPASPRAY blanc.

    Encre d'impression noire.

    *Composition de l’encre d’impression noire : gomme laque (Shellac), oxyde de fer noir (E172), propylène glycol, alcool isopropylique, butanol, éthanol dihydraté, eau purifiée.

    Qu’est-ce que NUROFENFLASH 200 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boîte de 10, 12 ou 20.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE

    38 RUE VICTOR BASCH

    CS 11018

    91305 MASSY CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE

    38 RUE VICTOR BASCH

    CS 11018

    91305 MASSY CEDEX

    Fabricant  

    RECKITT BENCKISER HEALTHCARE INTERNATIONAL LIMITED

    NOTTINGHAM SITE

    THANE ROAD, NOTTINGHAM

    NOTTINGHAMSHIRE, NG 90 2 DB

    ROYAUME UNI

    Ou

    RB NL BRANDS B.V.

    WTC SCHIPHOL AIRPORT,

    SCHIPHOL BOULEVARD 207,

    1118 BH SCHIPHOL,

    PAYS-BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Conseil d’éducation sanitaire :

    CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE

    "QUE FAIRE EN CAS DE FIEVRE» :

    La température normale du corps est variable d'un individu à l'autre et comprise entre 36,5°C et 37,5°C. Une élévation de plus de 0,8°C est considérée comme une fièvre.

    Chez l'adulte et chez l'enfant de plus de 20 kg (environ 6 ans) : si les troubles qu'elle entraîne sont trop gênants, vous pouvez prendre un médicament qui contient de l'ibuprofène en respectant les posologies indiquées.

    Avec ce médicament, la fièvre doit baisser rapidement. Néanmoins :

    · si d'autres signes apparaissent (comme une éruption cutanée),

    · si la fièvre persiste plus de 3 jours ou si elle s'aggrave,

    · si les maux de tête deviennent violents, ou en cas de vomissements,

    CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

    "QUE FAIRE EN CAS DE DOULEUR » :

    · En l'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement chez l’adulte et 3 jours chez l’enfant,

    · Si la douleur revient régulièrement,

    · Si elle s'accompagne de fièvre,

    · Si elle vous réveille la nuit,

    CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.