NUCTALON 2 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69888457
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS - code ATC : N05CD04Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'insomnie.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 19/12/1977
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL (ALLEMAGNE)

    Les compositions de NUCTALON 2 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ESTAZOLAM 742 2 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 20 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3217906
    • Code CIP3 : 3400932179060
    • Prix : 1,81 €
    • Date de commercialisation : 19/08/1978
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 15%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 17/05/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    NUCTALON 2 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Estazolam........................................................................................................................ 2,000 mg

    Pour un comprimé

    Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé contient 79,30 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil dans les cas suivants :

    · Insomnie occasionnelle,

    · Insomnie transitoire.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    L’utilisation de l’estazolam n’est pas recommandée chez l’enfant, en l’absence d’étude. De plus, le comprimé n’est pas une forme adaptée à l’enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).

    Voie orale.

    Posologie

    Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.

    La posologie habituelle chez l’adulte est de 2 mg par jour.

    La prise aura lieu immédiatement avant le coucher.

    Durée

    Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique 4.4).

    La durée du traitement doit être présentée au patient :

    · 2 à 5 jours en cas d’insomnie occasionnelle (comme par exemple lors d’un voyage),

    · 2 à 3 semaines en cas d’insomnie transitoire (comme lors de la survenue d’un évènement grave).

    La nécessité de poursuivre le traitement doit être évaluée régulièrement. Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l’état du patient.

    Chez l’enfant, le sujet âgé, l’insuffisant rénal ou hépatique : il est recommandé de réduire la posologie de moitié par exemple. Cette présentation n’est pas adaptée à l’utilisation dans ces populations particulières.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes :

    · Hypersensibilité à la substance active, aux benzodiazépines ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · Insuffisance respiratoire sévère,

    · Syndrome d’apnée du sommeil,

    · Insuffisance hépatique sévère, aigüe ou chronique (risque de survenue d’une encéphalopathie),

    · Myasthénie.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament ».

    TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE :

    L’effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en cas d’administration durant plusieurs semaines.

    DEPENDANCE :

    Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.

    Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance:

    · durée du traitement,

    · dose,

    · antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.

    Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.

    Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène de sevrage.

    Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale: insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.

    D'autres symptômes sont plus rares: agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.

    Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.

    L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.

    Des cas d'abus ont également été rapportés.

    PHENOMENE DE REBOND :

    Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.

    AMNESIE ET ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES :

    Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.

    Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicament immédiatement avant le coucher (voir rubrique 4.2) et de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de plusieurs heures.

    TROUBLES DU COMPORTEMENT ET REACTIONS PARADOXALES:

    Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire:

    Peuvent être observés:

    · aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,

    · idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,

    · désinhibition avec impulsivité,

    · euphorie, irritabilité,

    · amnésie antérograde,

    · suggestibilité.

    Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de:

    · comportement inhabituel pour le patient,

    · comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,

    · conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

    Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

    USAGE CONCOMITANT DES BENZODIAZEPINES ET DES OPIOÏDES :

    L’utilisation concomitante de NUCTALON et d’opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante de médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou autres médicaments apparentés avec des opioïdes doit être réservée aux patients pour lesquels il n’existe pas d’alternative thérapeutique. Si la décision de prescrire NUCTALON avec des opioïdes est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible (voir rubrique 4.2). Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants (le cas échéant) afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    RISQUE D'ACCUMULATION :

    Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique 5.2).

    Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.

    Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).

    SUJET AGE :

    Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.

    Précautions particulières d'emploi

    La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).

    Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.

    DUREE DE TRAITEMENT :

    Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type de l'insomnie (voir rubrique 4.2).

    CHEZ LE SUJET PRESENTANT UN EPISODE DEPRESSIF MAJEUR :

    Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.

    MODALITES D'ARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT :

    Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

    Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.

    Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.

    POPULATION PEDIATRIQUE :

    Plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque sera scrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible. Aucune étude clinique n'a été conduite chez l'enfant avec l'estazolam.

    SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL OU INSUFFISANT HEPATIQUE :

    Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (voir rubrique 4.4). Cette présentation n'est pas adaptée à l'utilisation dans ces populations particulières.

    INSUFFISANT RESPIRATOIRE :

    Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations déconseillées

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Oxybate de sodium

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Associations à prendre en compte

    + Autres médicaments sédatifs : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); antipsychotiques; barbituriques; anxiolytiques; autres hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; baclofène; thalidomide, pizotifène.

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    + Barbituriques

    Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible les doses et la durée de l’association.

    + Buprénorphine

    Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.

    Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.

    + Opioïdes

    L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou autres médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de mort en raison d’un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4)

    + Clozapine

    Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et / ou cardiaque.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    De nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis en évidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.

    En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2° et/ou 3° trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.

    Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de l’estazolam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.

    En cas de prescription de l’estazolam à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêt du traitement.

    En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par estazolam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.

    Allaitement

    L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Estazolam a une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.8)

    Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.

    L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines. L’association avec l’alcool est déconseillée en raison de la potentialisation des effets sédatifs par l’alcool (voir rubrique 4.5).

    Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.

    4.8. Effets indésirables  

    Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    Affections gastro-intestinales

    · Nausée, sécheresse buccale et constipation

    Affections psychiatriques et du système nerveux (voir rubrique 4.4)

    · amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose,

    · troubles du comportement et réactions paradoxales, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation,

    · dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,

    · sensations ébrieuses, céphalées, ataxie,

    · confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,

    · modifications de la libido.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · éruptions cutanées, prurigineuses ou non.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    · hypotonie musculaire, asthénie

    Affections oculaires

    · diplopie.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).

    En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.

    Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.

    Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.

    En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.

    Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.

    L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.

    L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS, code ATC: N05CD04

    L'estazolam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe:

    · myorelaxante,

    · anxiolytique,

    · sédative,

    · hypnotique,

    · anticonvulsivante,

    · amnésiante.

    Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l'ouverture du canal chlore.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La résorption de l'estazolam est rapide.

    Distribution

    La demi-vie d'élimination plasmatique de l'estazolam est de 17 heures.

    Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.

    Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.

    Biotransformation et élimination

    Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le faible pourcentage d'estazolam inchangé retrouvé au niveau urinaire. Les métabolites de l'estazolam sont ensuite glycuroconjugués, ce qui aboutit à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.

    Benzodiazépine à demi-vie longue : L'ajustement de la dose ou de la fréquence d'administration permet de réduire un éventuel surdosage lié à une élévation du plateau des concentrations plasmatiques.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium)

    25 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium)

    30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium)

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

    ZIEGELHOF 24

    17489 GREIFSWALD

    ALLEMAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 321 790 6 0: 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 321 791 2 1: 25 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 321 792 9 9: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    La durée de prescription de ce médicament ne peut dépasser 4 semaines.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 17/05/2021

    Dénomination du médicament

    NUCTALON 2 mg, comprimé

    Estazolam

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que NUCTALON 2 mg comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre NUCTALON 2 mg comprimé ?

    3. Comment prendre NUCTALON 2 mg comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver NUCTALON 2 mg comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS - code ATC : N05CD04

    Ce médicament est apparenté aux benzodiazépines.

    Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'insomnie.

    Ne prenez jamais NUCTALON 2 mg comprimé dans les cas suivants :

    · allergie connue à cette classe de produits ou à l'un des composants du médicament,

    · insuffisance respiratoire grave,

    · syndrome d'apnée du sommeil (pauses respiratoires pendant le sommeil),

    · insuffisance hépatique grave,

    · myasthénie (maladie caractérisée par une tendance excessive à la fatigue musculaire).

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant d’utiliser NUCTALON 2 mg comprimé.

    Mises en garde spéciales

    Si une perte d'efficacité survient lors de l'utilisation répétée du médicament, n'augmentez pas la dose.

    Risque de DEPENDANCE : ce traitement peut entraîner, surtout en cas d'utilisation prolongée, un état de dépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

    · durée du traitement,

    · dose,

    · antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.

    La dépendance peut survenir même en l'absence de ces facteurs favorisants.

    Pour plus d'information, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Arrêter BRUTALEMENT ce traitement peut provoquer l'apparition d'un phénomène de SEVRAGE. Celui-ci se caractérise par l'apparition, en quelques heures ou en quelques jours, de signes tels que anxiété importante, insomnie, douleurs musculaires, mais on peut observer également une agitation, une irritabilité, des maux de tête, un engourdissement ou des picotements des extrémités, une sensibilité anormale au bruit, à la lumière ou aux contacts physiques, etc...

    Les modalités de l'arrêt du traitement doivent être définies avec votre médecin.

    La diminution très PROGRESSIVE des doses et l'espacement des prises représentent la meilleure prévention de ce phénomène de sevrage. Cette période sera d'autant plus longue que le traitement aura été prolongé.

    Malgré la décroissance progressive des doses, un phénomène de REBOND sans gravité peut se produire, avec réapparition TRANSITOIRE des symptômes (insomnie) qui avaient justifié la mise en route du traitement.

    Des troubles de mémoire ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise du médicament.

    Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicament immédiatement avant le coucher (voir Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants:) et de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de plusieurs heures.

    Chez certains sujets, ce médicament peut provoquer des réactions contraires à l'effet recherché: insomnie, cauchemars, agitation, nervosité, euphorie ou irritabilité, tension, modifications de la conscience, voire des comportements potentiellement dangereux (agressivité envers soi-même ou son entourage, ainsi que des troubles du comportement et des actes automatiques).

    Si une ou plusieurs de ces réactions surviennent, contactez le plus rapidement possible votre médecin.

    Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de somnolence et/ou de relâchement musculaire qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.

    Précautions d’emploi

    Ce traitement médicamenteux ne peut à lui seul résoudre les difficultés liées à une insomnie. Il convient de demander conseil à votre médecin. Il vous indiquera les conduites pouvant favoriser le sommeil.

    La prise de ce médicament nécessite un suivi médical renforcé notamment en cas de maladie chronique du foie, d'alcoolisme et d'insuffisance respiratoire.

    Une insomnie peut révéler un autre trouble, physique ou psychiatrique.

    En cas de persistance ou d'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement, consultez votre médecin.

    Ce médicament ne traite pas la dépression. Chez le sujet présentant une dépression, il ne doit pas être utilisé seul car il laisserait la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.

    La prise d'alcool est formellement déconseillée pendant la durée du traitement.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et NUCTALON 2 mg comprimé

    L’utilisation concomitante de NUCTALON et d’opioïdes (puissants anti-douleurs, médicaments destinés à un traitement de substitution et certains médicaments contre la toux) augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut être mortelle. Pour cette raison, cette association ne doit être envisagée que lorsque d’autres options de traitement ne sont pas possibles.

    Toutefois, si votre médecin vous prescrit NUCTALON avec des opioïdes, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et respectez strictement les doses recommandées par votre médecin. Il pourrait être utile d'informer des amis ou des proches afin qu’ils aient connaissance des signes et des symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous ressentez de tels symptômes.

    Associations déconseillées :

    · alcool (boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool)

    · oxybate de sodium

    Associations à prendre en compte :

    · dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution dont buprénorphine)

    · antipsychotiques (médicaments du système nerveux)

    · barbituriques (médicaments du système nerveux)

    · anxiolytiques (traitement de l’anxiété)

    · autres hypnotiques (traitement de l’insomnie)

    · antidépresseurs sédatifs

    · antihistaminiques H1 sédatifs (traitement des allergies)

    · antihypertenseurs centraux

    · baclofène (traitement de spasmes musculaires)

    · thalidomide

    · pizotifène

    · opioïdes

    · clozapine (traitement de la schizophrénie)

    Si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    NUCTALON 2 mg comprimé avec des aliments, boissons et l’alcool

    La consommation d’alcool ou de produits contenant de l’alcool est formellement déconseillée pendant la durée du traitement

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Ce médicament est déconseillé pendant la grossesse. Si vous découvrez que vous êtes enceinte ou que vous souhaitez l’être, consultez votre médecin afin qu’il réévalue l’intérêt du traitement.

    Si vous prenez NUCTALON au cours du 1er trimestre de la grossesse : de nombreuses données n’ont pas montré d’effet malformatif des benzodiazépines. Cependant, certaines études ont décrit un risque potentiellement augmenté de survenue de fente labio-palatine chez le nouveau-né par rapport au risque présent dans la population générale. Une fente labio-palatine (parfois nommée « bec de lièvre») est une malformation congénitale causée par une fusion incomplète du palais et de la lèvre supérieure. Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.

    Si vous prenez NUCTALON au 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse, une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal peuvent survenir.

    Si vous prenez NUCTALON en fin de grossesse, informez en l’équipe médicale, une surveillance du nouveau-né pourrait être effectuée : une faiblesse musculaire (hypotonie axiale), des difficultés d'alimentation (troubles de la succion entrainant une faible prise de poids), une hyperexcitabilité, une agitation ou des tremblements peuvent survenir chez le nouveau-né, ces troubles étant réversibles. A fortes doses, une insuffisance respiratoire ou des apnées, une baisse de la température centrale du corps (hypothermie) pourraient également survenir chez le nouveau-né.

    Si votre bébé présente un ou plusieurs de ces symptômes à la naissance ou à distance de la naissance, contactez votre médecin et/ou votre sage-femme.

    Ce médicament passe dans le lait maternel: en conséquence, l'allaitement est déconseillé.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est attirée sur la somnolence et la baisse de la vigilance attachées à l'emploi de ce médicament.

    L'association avec d'autres médicaments sédatifs ou hypnotiques, et bien entendu avec l'alcool, est déconseillée en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines.

    Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.

    NUCTALON 2 mg, comprimé contient du lactose.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La posologie est strictement individuelle et les doses usuelles peuvent être variables. Dans tous les cas, votre médecin s'attachera à trouver la dose minimale qui vous conviendra.

    Dans tous les cas, conformez-vous à la prescription de votre médecin traitant.

    Fréquence d'administration

    Prenez votre médicament immédiatement avant le coucher.

    La prise du médicament immédiatement avant le coucher diminue la survenue d'effets non souhaités et gênants (voir Quels sont les effets indésirables éventuels ?).

    Durée de traitement

    La durée du traitement doit être aussi brève que possible et ne devrait pas dépasser 4 semaines (voir Mises en garde spéciales).

    Si l'insomnie persiste, consultez votre médecin.

    Si vous avez pris plus de NUCTALON 2 mg, comprimé que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre NUCTALON 2 mg, comprimé

    Prenez la dose suivante (le lendemain) à l'heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre NUCTALON 2 mg, comprimé

    Phénomènes de sevrage et de rebond (voir Mises en garde spéciales).

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

    Effets indésirables digestifs

    · Nausée, bouche sèche et constipation

    Effets indésirables neuro-psychiatriques (voir Mises en garde spéciales)

    · troubles de mémoire (trous de mémoire), qui peuvent survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose,

    · troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation,

    · dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,

    · sensations d'ivresse, maux de tête, difficulté à coordonner certains mouvements,

    · confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,

    · modifications de la libido.

    Effets indésirables cutanés

    · éruptions cutanées, avec ou sans démangeaisons.

    Effets indésirables généraux

    · faiblesse musculaire, fatigue.

    Effets indésirables oculaires

    · vision double.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à <votre médecin> <ou> <,> <votre pharmacien> <ou à votre infirmier/ère>. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient NUCTALON 2 mg, comprimé  

    · La substance active est :

    Estazolam........................................................................................................................ 2 mg

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium

    Qu’est-ce que NUCTALON 2 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé.

    Boîte de 20, 25 ou 30 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

    ZIEGELHOF 24

    17489 GREIFSWALD

    ALLEMAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    CHEPLAPHARM FRANCE

    105, RUE ANATOLE FRANCE

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    DELPHARM NOVARA S.R.L

    VIA CROSA, 86

    28065 CERANO (NO)

    Italie

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-11047
    • Date avis : 25/06/2014
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Faible
    • Description : Le service médical rendu par les benzodiazépines hypnotiques et molécules apparentées (NUCTALON, HAVLANE, NOCTAMIDE, MOGADON, NORMISON, IMOVANE et génériques, STILNOX et génériques) est faible dans le traitement des « troubles sévères du sommeil dans les cas suivants : insomnie occasionnelle, insomnie transitoire. »
    • Lien externe