NICORANDIL SANDOZ 20 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 05/08/2011
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANDOZ
Les compositions de NICORANDIL SANDOZ 20 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | NICORANDIL | 76057 | 20 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2161084
- Code CIP3 : 3400921610840
- Prix : 6,15 €
- Date de commercialisation : 05/02/2015
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 25/09/2020
NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé rond, blanc avec une barre de cassure sur une face et la mention « 20 » sur l’autre face.
La barre de cassure permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie usuelle est de 10 à 20 mg deux fois par jour. La dose initiale habituelle est de 10 mg deux fois par jour, de préférence le matin et le soir. Il est recommandé d’augmenter progressivement la posologie en fonction des besoins, de la réponse et de la tolérance du patient, jusqu’à 40 mg deux fois par jour si nécessaire. Une dose initiale plus faible de 5 mg deux fois par jour peut être envisagée chez les patients particulièrement sujets aux céphalées.
Patients âgés
Il n’y a pas de posologie spécifique pour les patients âgés ; toutefois, comme pour tous les médicaments, il est recommandé d’utiliser la dose efficace la plus faible.
Patients insuffisants hépatiques et/ou insuffisants rénaux
Il n’y a pas de posologie spécifique pour les patients avec une insuffisance hépatique et/ou insuffisance rénale.
Population pédiatrique
NICORANDIL SANDOZ n’est pas recommandé chez les enfants car la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies chez ce groupe de patients.
Mode d’administration
NICORANDIL SANDOZ est administré par voie orale.
Les comprimés doivent être avalés matin et soir, en entier, avec un peu de liquide.
Ce médicament peut être administré au cours ou en dehors des repas.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· choc (notamment choc cardiogénique), hypotension sévère, ou dysfonction ventriculaire gauche associée à une faible pression de remplissage ou à une décompensation cardiaque,
· utilisation d’inhibiteurs de la phosphodiestérase 5, car ceux-ci sont susceptibles d’entraîner une baisse importante de la pression artérielle (voir rubrique 4.5),
· utilisation de stimulateur(s) de la guanylate cyclase soluble (tels que le riociguat), car ceux-ci sont susceptibles d’entraîner une baisse importante de la pression artérielle (voir rubrique 4.5),
· hypovolémie,
· œdème aigu du poumon.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des ulcérations gastro-intestinales, de la peau et des muqueuses ont été rapportées avec le nicorandil (voir rubrique 4.8).
· Ulcérations gastro-intestinales
Des ulcérations à différents endroits du corps induites par le nicorandil peuvent survenir chez le même patient. Elles sont réfractaires au traitement et, dans la plupart des cas, répondent uniquement à l’arrêt du traitement par nicorandil. Si une ou plusieurs ulcération(s) apparaisse(nt), il convient d’arrêter définitivement le nicorandil (voir rubrique 4.8). Les professionnels de santé doivent être avertis de l’importance du diagnostic rapide des ulcérations induites par le nicorandil et de l’arrêt rapide du traitement par nicorandil en cas d’ulcérations. Sur la base des données disponibles, l’apparition des ulcérations peut intervenir peu après l’instauration du traitement par nicorandil mais également jusqu’à plusieurs années après le début du traitement par nicorandil.
Des hémorragies gastro-intestinales secondaires à une ulcération gastro-intestinale ont été rapportées avec le nicorandil. Les patients traités de façon concomitante par de l’acide acétylsalicylique ou AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) présentent un risque accru de complications sévères telles que des hémorragies gastro-intestinales. La prudence est donc de rigueur lorsque l’utilisation concomitante d’acide acétylsalicylique ou d’AINS avec du nicorandil est envisagée (voir rubrique 4.5).
À un stade avancé, les ulcères peuvent évoluer en perforation, formation de fistule ou d’abcès. Les patients souffrant de maladie diverticulaire présentent un risque particulier de formation de fistule ou de perforation intestinale durant le traitement par nicorandil.
Des perforations gastro-intestinales ont été rapportées lors de l’utilisation concomitante du nicorandil avec des corticoïdes. La prudence est donc de rigueur lorsqu’une utilisation concomitante avec des corticoïdes est envisagée.
· Ulcérations oculaires
De très rares cas de conjonctivite, d’ulcère de la conjonctive et d’ulcère de la cornée ont été rapportés avec le nicorandil. Les patients doivent être informés des signes et des symptômes d’ulcérations de la cornée et doivent être surveillés attentivement. Si une ou plusieurs ulcération(s) se développe(nt), le nicorandil doit être arrêté (voir rubrique 4.8).
Baisse de la tension artérielle
La prudence est recommandée en cas d’utilisation de nicorandil avec d’autres médicaments hypotenseurs (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Insuffisance cardiaque
En raison du manque de données, la prudence est recommandée en cas d’utilisation du nicorandil chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaque de classe NYHA III ou IV.
Hyperkaliémie
Des cas d’hyperkaliémie sévère ont été très rarement rapportés avec le nicorandil. Le nicorandil doit être utilisé avec prudence en cas d’association avec d’autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium, particulièrement en cas d’insuffisance rénale modérée ou sévère (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Agent déshydratant
Les comprimés sont sensibles à l’humidité ; les patients doivent être informés que les comprimés doivent être conservés dans leur plaquette jusqu’au moment de la prise. Outre les comprimés de nicorandil, chaque plaquette contient des comprimés de gel de silice sans principe actif dans une zone séparée identifiée utilisés comme agent déshydratant. Les patients doivent être informés qu’il ne faut pas ingérer ces comprimés. L’ingestion accidentelle de cet agent déshydratant est généralement sans conséquence ; toutefois, elle pourrait perturber le calendrier de prise des comprimés actifs.
Population pédiatrique
NICORANDIL SANDOZ n’est pas recommandé chez les enfants car la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies chez ce groupe de patients.
Déficit en G6PD
NICORANDIL SANDOZ doit être utilisé avec prudence chez les patients avec un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase. Le nicorandil agit notamment grâce à son groupement nitrate organique. Le métabolisme des nitrates organiques peut entraîner la formation de nitrites susceptibles de déclencher une méthémoglobinémie chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase.
Excipient
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’utilisation concomitante de nicorandil avec un inhibiteur de la phosphodiestérase 5, tel que le sildénafil, le tadalafil et le vardénafil, est contre-indiquée car elle peut entraîner une baisse importante de la pression artérielle (effet synergique).
L’utilisation concomitante d’un stimulateur de la guanylate cyclase soluble (tel que le riociguat) est contre-indiquée car elle peut entraîner une baisse importante de la pression artérielle.
Aux doses thérapeutiques, le nicorandil peut avoir un effet hypotenseur.
Si le nicorandil est utilisé de façon concomitante avec des antihypertenseurs ou d’autres médicaments ayant un effet hypotenseur (par ex. les vasodilatateurs, les antidépresseurs tricycliques ou l’alcool), l’effet hypotenseur pourrait être majoré.
La dapoxétine doit être prescrite avec prudence chez les patients sous nicorandil en raison d’une diminution possible de la tolérance orthostatique.
Des perforations gastro-intestinales ont été rapportées lors de l’utilisation concomitante de nicorandil avec des corticoïdes. La prudence est de rigueur lorsqu’une utilisation concomitante est envisagée.
En cas de prise concomitante avec un AINS, notamment l’acide acétylsalicylique, que ce soit en prévention cardiovasculaire ou à des doses anti-inflammatoires, le risque de complications sévères telles que des ulcérations gastro-intestinales, des perforations et des hémorragies est majoré (voir rubrique 4.4).
La prudence est recommandée lorsque le nicorandil est associé avec d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le taux de potassium (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Le métabolisme du nicorandil n’est pas significativement affecté par la cimétidine (un inhibiteur du CYP) ou la rifampicine (un inducteur du CYP3A4). Le nicorandil n’affecte pas la pharmacodynamique de l’acénocoumarol.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données concernant l’utilisation de nicorandil chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets nocifs directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de NICORANDIL SANDOZ pendant la grossesse.
Allaitement
Des études effectuées chez l’animal ont montré que le nicorandil est excrété en petites quantités dans le lait maternel. Ne sachant pas si le nicorandil passe dans le lait maternel, l’administration de NICORANDIL SANDOZ n’est pas recommandée pendant l’allaitement.
Fertilité
Les données sur la fertilité sont insuffisantes pour estimer le risque chez l’homme (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté dans les essais cliniques a été les céphalées, survenant chez plus de 30 % des patients, particulièrement pendant les premiers jours de traitement, et qui est responsable de la majeure partie des arrêts de traitement dans les essais cliniques. Une augmentation progressive de la posologie pourrait réduire la fréquence de ces céphalées (voir rubrique 4.2).
De plus, des effets indésirables graves, y compris des ulcérations et leurs complications (voir rubrique 4.4), ont été rapportés durant la surveillance après la mise sur le marché du nicorandil.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les fréquences des effets indésirables rapportés avec le nicorandil sont présentées dans le tableau suivant par classe de systèmes d’organes (MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100, < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperkaliémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Affections du système nerveux
Céphalées
Sensation vertigineuse
Affections oculaires
Ulcère de la cornée, ulcère de la conjonctive, conjonctivite (voir rubrique 4.4)
Diplopie
Affections cardiaques
Augmentation de la fréquence cardiaque
Affections vasculaires
Vasodilatation cutanée avec flush
Baisse de la pression artérielle (voir rubrique 4.4)
Affections gastro-intestinales
Vomissements, nausées
Ulcérations gastro-intestinales (stomatite, aphtose, ulcère buccal, ulcère de la langue, ulcère de l’intestin grêle, ulcère du gros intestin, ulcère anal) (voir ci-dessous et rubrique 4.4)
Hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Atteintes hépatiques telles qu’hépatite, cholestase ou jaunisse
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption cutanée, prurit
Angiœdème, ulcérations de la peau et des muqueuses (principalement ulcérations périanales, ulcérations génitales et ulcérations péristomiales) (voir rubrique 4.4)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Myalgie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Sensation de faiblesse
Description de certains effets indésirables
Ulcérations gastro-intestinales
Des complications de type ulcération gastro-intestinale ont été rapportées, telles que perforation, formation de fistule ou d’abcès, entraînant parfois une hémorragie gastro-intestinale et une perte de poids (voir rubrique 4.4).
Informations complémentaires
De plus, les effets indésirables suivants ont été rapportés à des fréquences différentes dans l’étude IONA (Impact of Nicorandil in Angina [effet du nicorandil dans l’angor]), dans le cadre de laquelle le nicorandil a été utilisé en plus du traitement de référence chez des patients souffrant d’angor stable et présentant un risque élevé d’évènements cardiovasculaires (voir rubrique 5.1).
Fréquent
Peu fréquent
Très rare
Affections gastro-intestinales
Saignements rectaux
Ulcère buccal
Douleur abdominale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Angiœdème
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Myalgie
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En cas de surdosage, la symptomatologie attendue est une vasodilatation périphérique avec chute de la pression artérielle et tachycardie réflexe.
Prise en charge
Il est recommandé de mettre en place une surveillance de la fonction cardiaque et des mesures d’assistance. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, il est recommandé d’augmenter le volume de plasma en circulation par l’administration de soluté de remplissage. En cas de mise en jeu du pronostic vital, l’administration de vasopresseurs doit être envisagée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres vasodilatateurs en cardiologie, Code ATC : C01DX16
Mécanisme d’action
Le nicorandil, un ester du nicotinamide, est un vasodilatateur doté d’un double mécanisme d’action, qui entraîne une relaxation des muscles vasculaires toniques lisses à la fois au niveau veineux et artériel des vaisseaux.
Il possède un effet d’ouverture des canaux potassiques. Cette activation des canaux potassiques induit une hyperpolarisation des membranes cellulaires vasculaires s’accompagnant d’un effet myorelaxant artériel, et donc d’une vasodilatation artérielle et d’une réduction de la post-charge. De plus, l’activation des canaux potassiques entraîne une cardioprotection par reproduction du préconditionnement ischémique.
Grâce à son radical nitré, le nicorandil a également un effet relaxant sur la musculature vasculaire lisse, en particulier dans le système veineux, par une augmentation de la guanosine monophosphate cyclique intracellulaire (GMPc). Ceci entraîne une augmentation de la capacité vasculaire associée à une diminution de la précharge.
Effets pharmacodynamiques
Il a été démontré que le nicorandil exerce un effet direct sur les artères coronaires, à la fois sur les segments normaux et sténosés, sans entraîner de phénomène de vol coronaire. De plus, la réduction de la pression télédiastolique et de la tension pariétale induit une baisse de la composante extravasculaire de la résistance vasculaire. Il s’ensuit une amélioration de l’oxygénation du myocarde et une augmentation du débit sanguin dans les zones myocardiques post-sténotiques.
De plus, le nicorandil a démontré une activité spasmolytique dans des études à la fois in vitro et in vivo et lève le spasme coronaire induit par la méthacholine ou la noradrénaline.
Le nicorandil n’a pas d’effet direct sur la contractilité myocardique.
Efficacité et sécurité clinique
L’étude IONA était une étude randomisée, en double insu, contrôlée contre placebo, menée chez 5 126 patients âgés de plus de 45 ans souffrant d’angor stable chronique, traités par des traitements anti-angineux standards et présentant un risque élevé d’événements cardiovasculaires défini par l’un des éléments suivants : 1) antécédents d’infarctus du myocarde, ou 2) pontage coronaire, ou 3) coronaropathie confirmée par une angiographie ou une épreuve d’effort positive au cours des deux années précédentes, associé à l’un des critères suivants : hypertrophie ventriculaire gauche à l’ECG, dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’éjection ventriculaire gauche ≤ 45 %, ou un diamètre télédiastolique de > 55 mm), âge ≥ 65 ans, diabète, hypertension, artériopathie périphérique ou maladie cérébrovasculaire. N’ont pas été inclus dans l’étude les patients recevant un traitement par sulfonylurées car il a été estimé que ces patients pourraient ne pas tirer de bénéfice du traitement ; (les sulfonylurées peuvent potentiellement fermer les canaux potassiques et donc avoir des effets s’opposant à certains de ceux du nicorandil). Le suivi de l’étude pour analyse du critère d’évaluation a duré entre 12 et 36 mois, avec une moyenne de 1,6 an.
Le critère d’évaluation principal composite (décès suite à une coronaropathie, infarctus du myocarde non fatal ou hospitalisation non programmée pour douleur thoracique d’origine cardiaque) a été atteint chez 337 (13,1 %) des patients traités par nicorandil à 20 mg deux fois par jour par rapport à 389 (15,5 %) des patients recevant un placebo (risque relatif 0,83 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,72 à 0,97 ; p = 0,014).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique est linéaire aux doses de 5 mg à 40 mg.
Absorption
Après administration orale, le nicorandil est rapidement et complètement absorbé au niveau du tube digestif, indépendamment de la prise d’aliments. La biodisponibilité absolue est d’environ 75 %. Il n’y a pas d’effet significatif de premier passage hépatique.
Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes en 30 à 60 minutes environ. La concentration plasmatique (et l’aire sous la courbe [ASC]) est en relation linéaire avec la dose ingérée.
L’état d’équilibre est atteint rapidement (en 4 à 5 jours) lors d’une administration orale répétée (selon un schéma de 2 prises par jour).
À l’état d’équilibre, le rapport d’accumulation (sur la base de l’ASC) se situe autour de 2 pour les comprimés à 20 mg 2 fois par jour et de 1,7 pour les comprimés à 10 mg 2 fois par jour.
Distribution
Dans la marge thérapeutique, les paramètres de distribution du produit dans l’organisme restent stables quelle que soit la dose.
Le volume de distribution du nicorandil après injection intraveineuse (IV) est de 1,04 l/kg de poids corporel. Le nicorandil n’est que faiblement lié aux protéines plasmatiques (fraction liée estimée autour de 25 %).
Biotransformation
Le nicorandil est principalement métabolisé au niveau hépatique par dénitration en une série de composés dénués d’activité cardiovasculaire. Dans le plasma, le nicorandil sous forme inchangée représentait 45,5 % de l’ASC radioactive, et le N-(2-hydroxyéthyl)-nicotinamide, métabolite hydroxylé représentait 40,5 %. Les autres métabolites représentaient les 20 % restants de l’ASC radioactive.
Le nicorandil est principalement éliminé par voie urinaire sous forme de métabolites, le produit parent constituant moins de 1 % de la dose administrée dans les urines humaines (0 à 48 heures). Le N-(2-hydroxyéthyl)-nicotinamide est le métabolite le plus abondant (environ 8,9 % de la dose administrée en 48 heures), suivi de l’acide nicotinurique (5,7 %), du nicotinamide (1,34 %), du N-méthyl-nicotinamide (0,61 %) et de l’acide nicotinique (0,40 %). Ces métabolites représentent la principale voie de transformation du nicorandil.
Élimination
La diminution des concentrations plasmatiques s’effectue en deux phases :
· une phase rapide, avec une demi-vie d’environ 1 heure, représentant 96 % de l’exposition plasmatique,
· une phase d’élimination lente survenant environ 12 heures après l’administration de la dose orale de 20 mg 2 fois par jour.
Après administration intraveineuse de 4 à 5 mg (perfusion de 5 min), la clairance corporelle totale était d’environ 40 - 55 l/heure.
Le nicorandil et ses métabolites sont principalement éliminés par voie urinaire, l’élimination par voie fécale étant très faible.
Groupes de patients particuliers
Aucune modification cliniquement pertinente du profil pharmacocinétique du nicorandil n’a été établie dans les populations à risque telles que les personnes âgées, les patients atteints d’insuffisance hépatique ou les patients atteints d’insuffisance rénale chronique.
Interactions pharmacocinétiques
Le métabolisme du nicorandil ne semble pas être modifié significativement par la cimétidine ou la rifampicine, qui sont respectivement un inhibiteur et un inducteur des oxydases microsomales hépatiques à fonction mixte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Altération de la fertilité
Les études de fertilité n’ont pas mis en évidence d’effet sur la capacité d’accouplement des rats mâles ou femelles, mais une diminution du nombre de fœtus vivants et de sites d’implantation a été observée à doses élevées. Des modifications histopathologiques des testicules (diminution des cellules spermatogènes) ont été observées dans des études de toxicologie en administration répétée. D’autres études approfondies sur la toxicité testiculaire ont mis en évidence une diminution du débit sanguin dans les testicules et une réduction des taux sanguins de testostérone. Ces résultats suggèrent que la toxicité testiculaire due au nicorandil est associée à une diminution durable du débit sanguin provoquée par la réduction du débit cardiaque. À l’arrêt du traitement, une disparition de la toxicité testiculaire induite par le nicorandil a été observée après 4 semaines, ce qui indique que les changements observés sont réversibles.
Embryotoxicité et toxicité péri- et postnatale
Après administration de nicorandil marqué par un élément radioactif, de la radioactivité a été observée dans le placenta chez les rates gravides.
Suite à l’exposition de nicorandil à des doses maternelles toxiques, un effet embryotoxique a été observé chez le rat et le lapin. Aucun effet tératogène (chez le rat et le lapin), ni développement physique ou comportemental pré- ou postnatal anormal (chez le rat) n’a été observé.
Mannitol, amidon de maïs prégélatinisé, acide stéarique, croscarmellose sodique.
Après ouverture : chaque plaquette doit être utilisée dans les 30 jours suivant l'ouverture aux conditions de stockage mentionnées ci-dessous.
6.4. Précautions particulières de conservation
Après ouverture : Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30 et 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) avec un dessiccant (zéolite).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
49 avenue georges pompidou
92300 levallois-perret
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 216 109 0 1 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) avec un dessiccant (zéolite).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 25/09/2020
NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé
Nicorandil
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé ?
3. Comment prendre NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Autres vasodilatateurs en cardiologie - Code ATC : C01DX16
NICORANDIL SANDOZ contient la substance active « nicorandil ». Celle-ci fait partie d’un groupe de médicaments appelés « activateurs des canaux potassiques ». NICORANDIL SANDOZ est utilisé pour prévenir ou réduire les signes douloureux (angor) provoqués par votre maladie cardiaque. Il est utilisé chez les adultes qui ne peuvent pas prendre de médicaments pour le cœur appelés « bêta-bloquants » ou « antagonistes calciques ».
NICORANDIL SANDOZ agit en augmentant le débit sanguin dans les vaisseaux du cœur. Il améliore l’apport en sang et en oxygène du muscle cardiaque et réduit sa charge de travail.
Ne prenez jamais NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé :
· si vous êtes allergique au nicorandil ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6,
· si vous avez une pression artérielle très basse (« hypotension »),
· si vous avez des problèmes cardiaques comme un choc cardiogénique ou une insuffisance ventriculaire gauche associée à une faible pression de remplissage ou une décompensation cardiaque,
· si vous prenez des médicaments destinés à traiter l’impuissance sexuelle, tels que sildénafil, tadalafil, vardénafil, ou des médicaments destinés à traiter l’hypertension pulmonaire, tels que le riociguat. Votre pression artérielle peut être affectée si vous prenez ces médicaments avec NICORANDIL SANDOZ,
· si votre volume sanguin est faible,
· si vous avez une accumulation de liquide dans les poumons (« œdème pulmonaire »).
Ne prenez jamais NICORANDIL SANDOZ si vous présentez l'un des effets précédents. Si vous n’êtes pas sûr(e), adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre NICORANDIL SANDOZ.
Avertissements et précautions
Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous remarquez n'importe lequel des effets indésirables graves suivants durant le traitement :
· yeux rouges, qui démangent, gonflés ou larmoyants,
· ulcères dans votre bouche, estomac, intestin (petit et gros) ou rectum. Ceux-ci peuvent provoquer des saignements dans les selles ou dans les vomissements, une fistule (passage anormal en forme de tube d'une cavité du corps à une autre, ou à la peau), un trou, un abcès ou une perte de poids. Les ulcères peuvent aussi se développer sur la peau, au niveau des sphères génitale et nasales ou autour d'une stomie (ouverture artificielle pour l’évacuation des selles comme une colostomie ou iléostomie). Ceux-ci vont survenir préférentiellement si vous avez un problème avec votre gros intestin (« maladie diverticulaire »).
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre des médicaments pour l'inflammation (corticoïdes) ou des médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens incluant l'aspirine, avec NICORANDIL SANDOZ. Si ces médicaments sont pris ensembles, les ulcères ou les autres problèmes mentionnés ci-dessus vont survenir plus fréquemment.
Ces effets indésirables peuvent survenir au début du traitement ou plus tard au cours du traitement. Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous remarquez n'importe lequel des signes décrits ci-dessus. Voir la rubrique 4 pour la liste complète des effets indésirables.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre NICORANDIL SANDOZ si :
· votre pression artérielle est basse,
· votre taux de potassium sanguin est faible et que vous prenez des suppléments en potassium,
· vous avez des problèmes aux reins ou vous prenez d’autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium,
· vous souffrez de problèmes cardiaques tels qu’une insuffisance cardiaque,
· vous présentez une maladie génétique appelée « déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase ».
Si n'importe lequel des effets précédents survient (ou si vous n'êtes pas sûr(e)), adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre NICORANDIL SANDOZ.
Enfants
NICORANDIL SANDOZ n’est pas recommandé pour l’utilisation chez l’enfant.
Autres médicaments et NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. NICORANDIL SANDOZ peut en effet modifier l’action d’autres médicaments. De même, certains médicaments peuvent modifier l’action de NICORANDIL SANDOZ.
Ne prenez pas ce médicament et adressez-vous à votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· médicaments destinés à traiter l’impuissance tels que sildénafil, tadalafil ou vardénafil,
· médicaments destinés à traiter l’hypertension pulmonaire tels que le riociguat.
Ne prenez pas ce médicament et adressez-vous à votre médecin ou pharmacien si vous présentez l'un des effets précédents.
Informez votre médecin avant de prendre NICORANDIL SANDOZ si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· médicaments destinés à traiter une tension trop élevée (hypertension),
· médicaments destinés à dilater les vaisseaux sanguins,
· médicaments destinés à augmenter le taux de potassium dans le sang,
· dapoxétine, un médicament destiné à traiter l’éjaculation précoce,
· médicaments destinés à traiter l’inflammation (corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène). Si vous prenez NICORANDIL SANDOZ, vous serez plus suceptible d’avoir un ulcère,
· médicaments destinés à traiter la dépression,
· aspirine (acide acétylsalicylique).
Informez votre médecin avant de prendre NICORANDIL SANDOZ si vous prenez un des médicaments cités précédemment.
NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé avec de l’alcool
Le nicorandil peut réduire votre pression artérielle. Si vous consommez de l’alcool pendant votre traitement par NICORANDIL SANDOZ votre pression artérielle pourrait devenir encore plus basse.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez éviter de prendre ce médicament si vous êtes enceinte.
Le passage du nicorandil dans le lait maternel n’est pas connu. Vous ne devez pas allaiter pendant votre traitement avec ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
NICORANDIL SANDOZ peut vous faire sentir vertigineux ou faible. Si cela se produit, ne conduisez pas et n’utilisez pas d’outils ni de machines.
NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
La dose initiale habituelle est de 10 mg deux fois par jour.
Si vous souffrez souvent de maux de tête, votre médecin pourra vous prescrire une dose inférieure, de 5 mg deux fois par jour, au début (2 à 7 jours).
Votre médecin pourra augmenter votre dose jusqu’à 20 mg deux fois par jour. Cela dépendra de vos besoins, de votre réponse et de votre tolérance au traitement.
De préférence, prenez une dose le matin et une dose le soir.
Avalez le comprimé (voie orale).
Sortez ou séparez le comprimé de la plaquette uniquement au moment de la prise.
Pour le comprimé à 20 mg, la barre de cassure est seulement là pour vous aider à casser le comprimé si vous avez une difficulté à l’avaler en entier.
Le gros comprimé appelé « agent déshydratant » se trouve clairement à une extrémité de chaque plaquette. Il protège NICORANDIL SANDOZ de l’humidité. N’avalez pas ce comprimé. Si vous prenez accidentellement un comprimé déshydratant, contactez immédiatement votre médecin. Ce comprimé déshydratant n’est pas nocif.
Si vous avez pris plus de NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé que vous n'auriez dû :
Si vous avez pris plus de NICORANDIL SANDOZ que vous n’auriez dû ou si un enfant avale un comprimé, contactez un médecin ou allez à l’hôpital directement. Emportez la boîte du médicament avec vous. Vous pourrez vous sentir vertigineux ou faible – signes d’une pression artérielle basse. Vous pourrez aussi constater que votre cœur bat plus rapidement et de façon irrégulière.
Si vous oubliez de prendre NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé :
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous y pensez. Cependant, si vous êtes sur le point de prendre la dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé :
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Effets indésirables graves
Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous ressentez l’un des effets indésirables graves suivants :
· yeux rouges, qui démangent, gonflés ou larmoyants, incluant des problèmes avec une partie de l’œil appelée « cornée » (très rare, affectant moins d’une personne sur 10 000).
· ulcères dans votre bouche, estomac, intestin (petit et gros) ou rectum (rare, affectant moins d’une personne sur 1 000). Ceux-ci peuvent provoquer des saignements dans les selles ou dans les vomissements, une fistule (passage anormal en forme de tube d'une cavité du corps à une autre, ou à la peau), un trou, un abcès ou une perte de poids. Les ulcères peuvent aussi se développer sur la peau, au niveau des sphères génitale et nasales ou autour d'une stomie (ouverture artificielle pour l’évacuation des selles comme une colostomie ou iléostomie). Ceux-ci vont survenir préférentiellement si vous avez un problème avec votre gros intestin (« maladie diverticulaire »).
Ces effets indésirables peuvent survenir au début de traitement ou plus tard au cours du traitement.
Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous ressentez n’importe lequel de ces effets indésirables graves cités ci-dessus.
Autres effets indésirables :
Informez votre médecin ou pharmacien si vous ressentez n’importe lequel des effets indésirables cités ci-dessous :
Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10)
· Maux de tête (surtout pendant les premiers jours de traitement). Votre médecin pourra débuter le traitement avec une dose plus faible et augmenter doucement la dose pour réduire la fréquence des maux de tête.
Fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
· Sensations de vertiges,
· rougeur sur la peau,
· envie de vomir (nausées),
· vomissements,
· sensation de faiblesse,
· battements cardiaques très rapides, forts ou irréguliers (palpitations).
Peu fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
· Pression artérielle basse.
Rare (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· Eruption cutanée,
· démangeaisons,
· douleurs musculaires non provoquées par l’exercice physique (myalgie).
Très rare (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000)
· Maux d’estomac,
· augmentation du taux de potassium dans le sang (hyperkaliémie),
· coloration jaune de la peau et des yeux, selles claires, urines de couleur sombre – ceci peut être un signe de problèmes hépatiques,
· gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge qui peut entraîner des problèmes pour avaler ou respirer.
Fréquence indéterminée : on ne connaît pas combien de fois ceux-ci arrivent (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· Vision double.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Avant ouverture : A conserver à une température ne dépassant pas 25° C, dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité.
Après ouverture : Pas de précautions particulières de conservation.
Utiliser chaque plaquette dans les 30 jours qui suivent l’ouverture de la plaquette.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé
· La substance active est :
Nicorandil.............................................................................................................................. 20 mg
Pour un comprimé.
· Les autres composants sont :
Mannitol, amidon de maïs prégélatinisé, acide stéarique, croscarmellose sodique.
Qu’est-ce que NICORANDIL SANDOZ 20 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur
La barre de cassure permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
Boite de 30 ou 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) avec un dessiccant (zéolite).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
49 avenue georges pompidou
92300 levallois-perret
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
49 avenue georges pompidou
92300 levallois-perret
Z.I DE KRAFFT
67150 ERSTEIN
ou
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).