NICOPASS 1

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Voie buccale autre
  • Code CIS : 68852892
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans la dépendance à la nicotine.Code ATC : N07BA01Réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 15 ans.Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique, chez les sujets désireux d’arrêter leur consommation de tabac.Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :Une prise en charge adaptée améliore les chances de succès à l'arrêt du tabac.Lisez attentivement les conseils d’éducation sanitaire à la fin de cette notice.
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : pastille
    • Date de commercialisation : 05/07/2004
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de NICOPASS 1

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Pastille NICOTINE (RÉSINATE DE) 30981 8,33 mg SA
    Pastille NICOTINE 94037 1,5 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 144 pastille(s)

    • Code CIP7 : 2203196
    • Code CIP3 : 3400922031965
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 26/12/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    2 plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 6 pastille(s)

    • Code CIP7 : 3001040
    • Code CIP3 : 3400930010402
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 25/06/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 12 pastille(s)

    • Code CIP7 : 3644761
    • Code CIP3 : 3400936447615
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 25/06/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 36 pastille(s)

    • Code CIP7 : 3644784
    • Code CIP3 : 3400936447844
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 23/07/2004
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 96 pastille(s)

    • Code CIP7 : 3649899
    • Code CIP3 : 3400936498990
    • Prix : 8,24 €
    • Date de commercialisation : 23/07/2004
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 20/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Nicotine.............................................................................................................................. 1,50 mg

    Sous forme de résinate de nicotine...................................................................................... 8,33 mg

    Pour une pastille

    Excipients à effet notoire :

    aspartam (E951) (1,00 mg), isomalt (E953) (2,32 mg), huile de soja (partiellement hydrogénée) contenue dans l’arôme menthe fraîcheur longue durée (12.80mg).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Pastille carrée, opaque, beige.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireux d’arrêter leur consommation de tabac.

    Le taux de réussite du sevrage tabagique est généralement amélioré s’il est accompagné de conseils et d’un soutien.

    Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :

    · les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,

    · une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêt définitif.

    Réservé à l’adulte et à l’adolescent (de plus de 15 ans.)

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Adulte et adolescent de plus de 15 ans.

    NICOPASS ne doit pas être utilisé chez les fumeurs de moins de 18 ans sans recommandation d’un professionnel de santé.

    Les pastilles dosées à 1,5 mg en monothérapie sont adaptées pour les fumeurs faiblement ou modérément dépendants à la nicotine (score au test de Fagerström ≤ 6).

    Posologie

    Quelle que soit l’indication, ne pas dépasser 30 pastilles par jour.

    Arrêt complet du tabac

    Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avec les dispositifs transdermiques nicotiniques.

    En cas d’association, il est conseillé aux patients de prendre un avis médical.

    · Monothérapie :

    Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en 2 phases.

    1ère phase

    Sucer lentement une pastille chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

    Le nombre de pastilles dosées à 1,5 mg est généralement de 8 à 12 par jour et ne doit en aucun cas dépasser 30 pastilles par jour.

    La durée de cette phase est d'environ 3 mois, mais peut varier en fonction de la réponse individuelle.

    2ème phase

    Quand l'envie de fumer est complètement surmontée, réduire progressivement le nombre de pastilles à sucer par jour.

    Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à 2 pastilles par jour.

    Il est recommandé de ne pas utiliser les pastilles au-delà de 12 mois.

    · En association avec les dispositifs transdermiques à la nicotine

    Les personnes qui, malgré une monothérapie bien conduite, continuent de ressentir des envies irrépressibles de fumer ou les personnes qui ont échoué en monothérapie peuvent associer les pastilles NICOPASS 1,5 mg avec une forme délivrant de la nicotine tout au long de la journée : les dispositifs transdermiques. L’association des dispositifs transdermiques avec les substituts nicotiniques par voie orale a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus pour chacun des traitements pris séparément.

    o Traitement initial :

    Le traitement devra débuter par un dispositif transdermique adapté au niveau de dépendance qui sera appliqué quotidiennement sur la peau le matin et associé si nécessaire à la pastille. Dans ce cas, sucer lentement une pastille chaque fois que l’envie impérieuse de fumer apparaît, avec un minimum de 4 pastilles par jour.

    Généralement 5 à 6 pastilles procurent l’effet adéquat.

    Ne pas utiliser plus de 24 pastilles par jour.

    Ce schéma posologique devra être utilisé pendant 6 à 12 semaines, période après laquelle un sevrage progressif des produits de substitution devra être initié.

    o Sevrage progressif des produits de substitution :

    Celui-ci devra être effectué de la façon suivante : utiliser des dispositifs transdermiques moins dosés, selon les durées respectives d’utilisation spécifiées pour le dispositif transdermique utilisé, tout en continuant à utiliser si nécessaire le même nombre de pastilles qu’en début de traitement, puis réduire ensuite le nombre de pastilles dosées à 1,5 mg utilisées par jour, jusqu’à un maximum de 12 mois de traitement total.

    Abstinence temporaire du tabac

    Sucer lentement une pastille chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

    Le nombre de pastilles dosées à 1,5 mg est généralement de 8 à 12 par jour et ne doit en aucun cas dépasser 30 pastilles par jour.

    Réduction tabagique

    Dans la mesure du possible, alterner les pastilles à la nicotine et les cigarettes. Sucer lentement une pastille quand l'envie de fumer apparaît, pour rester aussi longtemps que possible sans fumer.

    Utiliser chaque jour un nombre suffisant de pastilles sans dépasser 30 par jour.

    Progressivement, continuer à essayer de diminuer votre consommation de cigarettes, si possible jusqu'à l'arrêt complet.

    Quand vous ne fumerez plus depuis quelques semaines, réduire progressivement le nombre de pastilles à sucer par jour.

    Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à 2 pastilles par jour.

    ll est recommandé de ne pas utiliser les pastilles au-delà de 12 mois.

    Mode d’administration

    VOIE BUCCALE.

    La pastille doit être placée dans la bouche où elle va se dissoudre progressivement. Elle doit être régulièrement déplacée d’un côté de la bouche à l’autre et sucée lentement jusqu’à dissolution complète. La structure matricielle de la pastille a été conçue pour assurer sa dissolution en environ 30 minutes permettant ainsi une libération progressive de la nicotine et donc une absorption lente de celle-ci au niveau de la muqueuse buccale.

    Par conséquent, elle ne doit pas être croquée ou avalée.

    Il faut s’abstenir de boire ou de manger lorsque la pastille est dans la bouche.

    4.3. Contre-indications  

    · Non fumeur ou fumeur occasionnel.

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

    · Phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam.

    · En raison de la présence d’huile de soja, ce médicament est contre indiqué en cas d'hypersensibilité à l'arachide ou au soja.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Dans l'indication "Arrêt complet du tabac", l’utilisation de ce médicament doit s’accompagner d’une interruption totale de la consommation de tabac.

    En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certaines pathologies nécessitent un avis médical ainsi qu'une surveillance médicale :

    · ulcère gastrique ou duodénal en évolution,

    · insuffisance hépatique et/ou rénale sévère.

    Les mises en garde et précautions particulières d’emploi de l’association d’un dispositif transdermique à la nicotine avec des pastilles de NICOPASS sont celles de chaque traitement utilisé seul.

    Mises en garde particulières liées aux excipients à effet notoire:

    Ce médicament contient de

    -l’isomalt (E953). Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).

    -1,00 mg d’aspartam (E951) dans chaque pastille. L’aspartam contient une source de phénylalanine qui peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU).

    - moins de 1mmol (23mg) de sodium par pastille, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium »

    Population pédiatrique

    La nicotine est une substance toxique. Ne pas laisser ce médicament à la portée des enfants. En effet, la dose thérapeutique destinée à l'adulte pourrait provoquer une intoxication grave voire mortelle chez l'enfant (voir rubrique 4.9).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions médicamenteuses liées à la nicotine :

    Il n'y a pas de données sur d'éventuelles interactions entre les pastilles contenant de la nicotine et d'autres médicaments.

    Interactions liées au sevrage tabagique :

    Le sevrage tabagique, avec ou sans substitut nicotinique, peut entrainer, chez les ex-fumeurs, une augmentation de la réponse aux médicaments associés. Les hydrocarbures polycycliques (goudrons), présents dans le tabac, étant des inducteurs enzymatiques forts du cytochrome CYP1A2, les patients dont le traitement par des médicaments métabolisés par cette enzyme étaient stabilisés avant l’arrêt du tabac, peuvent être surexposés à ces médicaments suite à la réduction de l’activité du cytochrome CYP1A2 en l’absence de fumée de tabac. Ainsi, pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, tels que la théophylline, la méthadone, la clozapine et le ropinirole, des conséquences cliniques notables peuvent être observées. Les médecins devraient considérer la réduction graduelle de la dose lors de l’initiation du traitement par les substituts nicotiniques.

    Les médicaments suivants peuvent nécessiter un ajustement de dose à l’arrêt du tabagisme :

    Une diminution de dose peut être nécessaire à l’arrêt du tabagisme

    Possible mécanisme d’action

    théophylline, clozapine, ropinirole, méthadone

    Induction réduite du CYP1A2

    Insuline

    Augmentation de l’absorption sous-cutanée de l’insuline

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pas montré d'effet tératogène ou fœtotoxique de la nicotine administrée à débit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditions d'administration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plus élevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin.

    En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dans l'indication du sevrage tabagique.

    Chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine.

    Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard de croissance intra-utérin, d’une mort fœtale in utero, d’une prématurité et d'une hypotrophie néonatale. Ces effets semblent corrélés à l’importance de l’imprégnation tabagique durant la grossesse car ils s’observent lorsque l’imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3ème trimestre.

    Si le sevrage tabagique n’est pas obtenu chez les fumeuses enceintes fortement dépendantes, il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant l’initiation d’un traitement de substitution nicotinique.

    L’arrêt du tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s’envisager de façon isolée mais s’inscrire dans le cadre d’une prise en charge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autres dépendances éventuellement associées. Une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique est donc conseillée.

    La nicotine libérée par les traitements de substitution n’est pas dépourvue d‘effets délétères sur le foetus, comme en témoignent les effets hémodynamiques observés au 3ème trimestre (par exemple modifications de la fréquence cardiaque), qui peuvent retentir sur le fœtus proche du terme.

    Cependant, le risque encouru pour le fœtus est probablement plus faible que celui lié à la poursuite du tabagisme puisque :

    · les concentrations plasmatiques maximales de nicotine sont plus faibles avec un traitement de substitution que celles obtenues avec la nicotine inhalée, et par conséquent, une exposition à la nicotine inférieure ou non supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

    · il n’y a pas d’exposition aux hydrocarbures polycycliques ni au monoxyde de carbone.

    Par conséquent, au-delà du 6ème mois de grossesse, la pastille ne doit être utilisée que sous surveillance médicale chez les fumeuses enceintes n’ayant pas réussi à arrêter de fumer avant le 3ème trimestre.

    Allaitement

    Information liée à la présence de nicotine :

    La nicotine passe dans le lait maternel en quantité qui pourrait avoir une incidence sur l’enfant, même aux doses thérapeutiques. Les produits de substitution nicotinique, de même que le tabagisme, doivent donc être évités durant l’allaitement.

    En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l’allaitement artificiel doit être envisagé chaque fois que possible.

    Si l’arrêt du tabac n’est pas obtenu, l’utilisation de la pastille durant l’allaitement ne doit être initiée que sur avis médical.

    Information liée à la présence de dérivés terpéniques dans les excipients:

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament en cas d’allaitement du fait :

    · de l’existence de données cinétiques limitées sur le passage des dérivés terpéniques dans le lait

    · et de leur toxicité neurologique potentielle chez le nourrisson

    Fertilité

    Chez l’animal, il a été démontré que la nicotine pouvait altérer la fertilité (voir section 5.3).

    Chez l’Homme, le tabagisme diminue la fertilité de l’homme et de la femme, la contribution spécifique de la nicotine dans la survenue de ces effets n’étant pas connue.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    NICOPASS n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les pastilles de nicotine peuvent entraîner des effets indésirables similaires à la nicotine administrée par d'autres modes.

    Les effets indésirables sont classées selon leur fréquence, en utilisant la convention suivante : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000),

    SYSTEME DE CLASSES ORGANES
    (Classification MedDRA)

    Fréquents

    (≥1/100, <1/10)

    Peu fréquents

    (≥1/1000, <1/100)

    Rares

    (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

    Troubles du système immunitaire

    -

    -

    Réactions d’hypersensibilité telles que l’angioedème

    Troubles du système nerveux

    Etourdissements, Céphalées

    -

    -

    Troubles cardiovasculaires

    -

    Palpitations

    Fibrillation auriculaire réversible

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Douleur pharyngolaryngée, Hoquet

    -

    -

    Troubles gastrointestinaux

    Maux de gorge Irritation de la bouche (sensation de brûlure et de chatouillement)

    Sécheresse buccale

    Nausée

    Vomissement

    Inconfort digestif

    Œsophagite

    Stomatite

    Flatulence

    -

    -

    Troubles cutanés et sous cutanés

    Erythème, Urticaire

    -

    Comme avec d’autres substituts nicotiniques, des gastrites peuvent survenir.

    Quelques symptômes tels qu’étourdissement, céphalées, et insomnie peuvent être liés au sevrage tabagique.

    Une augmentation de l’apparition d’aphtes buccaux peut survenir après l’arrêt du tabac.

    Les effets indésirables pouvant apparaître lors de l’utilisation de l’association (dispositif transdermique et pastilles) ne diffèrent pas de ceux de chaque traitement seul en termes d’effets indésirables locaux liés aux formes pharmaceutiques. La fréquence de ces effets indésirables est comparable à celle mentionnée dans les RCPs de chaque spécialité respective.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Un surdosage en nicotine peut apparaître si plusieurs pastilles sont sucées en même temps ou si d’autres traitements pour le sevrage tabagique à base de nicotine sont utilisés de façon concomitante.

    Les symptômes de surdosage sont ceux d’une intoxication aiguë à la nicotine incluant nausées, hypersalivation, douleurs abdominales, diarrhée, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l’acuité auditive et faiblesse générale. A doses élevées, peuvent apparaître une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions.

    Suite à un surdosage, l’apparition des symptômes peut être rapide en particulier chez l’enfant.

    Les doses de nicotine tolérées par les fumeurs adultes et adolescents peuvent entraîner une intoxication sévère pouvant être fatale chez le jeune enfant. En cas de suspicion d’intoxication chez l’enfant, consulter immédiatement un médecin.

    Conduite à tenir en cas de surdosage

    L’administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et un traitement symptomatique sera instauré. Surveiller les signes vitaux. Les vomissements sont généralement spontanés. L’administration orale de charbon actif et les lavages gastriques doivent être mis en œuvre dès que possible dans l’heure suivant l’ingestion. Ventilation assistée et oxygénothérapie seront entreprises si nécessaires.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCE A LA NICOTINE, code ATC : N07BA01.

    La nicotine, alcaloïde principal des produits dérivés du tabac, substance naturelle agissant sur le système nerveux autonome, est un agoniste des récepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique. Consommée via le tabac, la nicotine induit une dépendance.

    L’arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l’appétit, augmentation du poids. La sensation du besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage.

    Les études cliniques ont montré que les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à s’abstenir de fumer ou à réduire leur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage. Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez les patients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réalisées chez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substituts nicotiniques dans les pathologies coronariennes stables.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La dissolution complète de la pastille dans la cavité buccale est généralement atteinte en 30 minutes.

    La nicotine de ce médicament présenté sous forme de pastille est liée à une résine échangeuse d'ions.

    La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale.

    Une concentration maximale d’environ 4,20 ng/ml est atteinte après une seule prise en 50 minutes environ.

    Distribution

    Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de 2-3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.

    La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéines plasmatiques, n’a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiques de la nicotine. La nicotine traverse la barrière hémato-encéphalique, le placenta et passe dans le lait maternel.

    Biotransformation

    Le métabolisme est principalement hépatique.

    Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de la nicotine.

    La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et des poumons.

    Élimination

    La clairance plasmatique moyenne est d’environ 70 litres par heure.

    Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15% de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45% de la dose). Environ 10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peut augmenter jusqu’à 30% en cas de filtration glomérulaire importante ou d’acidification des urines (pH<5).

    Populations particulières :

    Insuffisance rénale

    L’aggravation de l’insuffisance rénale est associée à une diminution de la clairance totale de la nicotine. La clairance de la nicotine a été réduite d’environ 50% chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère. Des taux de nicotine élevés ont été observés chez des patients fumeurs hémodyalisés.

    Insuffisance hépatique

    Etant donné que la nicotine est fortement métabolisée et que sa clairance systémique totale est dépendante du flux sanguin hépatique, une influence potentielle de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la nicotine (clairance réduite) doit être anticipée.

    Personne âgée

    Une faible diminution de la clairance totale de la nicotine a été constatée chez des sujets âgés sains, ne justifiant cependant pas un ajustement posologique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le profil de toxicité de la nicotine après administrations répétées chez l’animal apparaît similaire à celui observé chez des fumeurs modérés chroniques.

    La nicotine n’est pas mutagène in vitro sur bactéries (test d'Ames) et cellules de mammifère bien que des résultats positifs aient été observés à de fortes concentrations et sans activation métabolique.

    In vivo, les effets clastogènes de la nicotine ont été démontrés en utilisant plusieurs modèles expérimentaux, mais toujours après administration orale de fortes doses.

    Seules des informations limitées sont disponibles sur l’utilisation à long terme de la nicotine chez l’animal afin d’évaluer les risques cancérogènes. La nicotine peut potentialiser les effets de faibles cancérogènes et favoriser l’angiogénèse.

    La nicotine peut affecter la fertilité des rats mâles et femelles, à des doses relativement basses. Quand elle est administrée pendant le développement embryonnaire, la nicotine induit des résorptions embryonnaires, un retard de croissance du fœtus, et un retard du développement neuronal. De plus, l’exposition pré et post-natale à la nicotine a été associée à plusieurs pathologies chroniques.

    Les données expérimentales après application de la pastille contenant de la nicotine sur la muqueuse buccale de hamster ont montré une bonne tolérance locale du produit.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Isomalt (E953), hypromellose (E464), aspartam (E951), acésulfame potassique, arôme menthe poivrée, arôme menthe fraîcheur longue durée (arôme naturel menthe poivrée, cire de carnauba, hypromellose, mono et diglycérides d’acides gras, éthylcellulose, huile de soja partiellement hydrogénée), arôme masquant permaseal (substances aromatisantes naturelles, maltodextrine, gomme arabique, propylèneglycol), bicarbonate de sodium, carbonate de sodium anhydre.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.

    A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boîtes de 12, 24, 36, 48, 60, 72, 84, 96 ou 144 pastilles sous plaquettes s (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT

    45, PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 364 476-1 ou 34009 364 476 1 5 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 12 pastilles

    · 364 477-8 ou 34009 364 477-8 3 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 24 pastilles

    · 364 478-4 ou 34009 364 478-4 4 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 36 pastilles

    · 364 479-0 ou 34009 364 479-0 5 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 48 pastilles

    · 364 985-3 ou 34009 364 985-3 2 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 60 pastilles

    · 364 987-6 ou 34009 364 987-6 1 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 72 pastilles

    · 364 988-2 ou 34009 364 988-2 2 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 84 pastilles

    · 364 989-9 ou 34009 364 989-9 0 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 96 pastilles

    · 220 319-6 ou 34009 220 319 6 5 : plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 144 pastilles

    · 300 104-0 ou 34009 300 104 0 2 : 2 plaquettes s (PVC/PE/PVDC/Aluminium) de 6 pastilles.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation: 5 juillet 2004

    Date de dernier renouvellement : 5 juillet 2009

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    19 SEPTEMBRE 2018

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 20/01/2021

    Dénomination du médicament

    NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique

    Nicotine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Si vous éprouvez des difficultés ou si vous ne réussissez pas à arrêter de fumer dans les 6 mois, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique ?

    3. Comment prendre NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans la dépendance à la nicotine.

    Code ATC : N07BA01

    Réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 15 ans.

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique, chez les sujets désireux d’arrêter leur consommation de tabac.

    Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :

    · les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,

    · une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêt définitif.

    Une prise en charge adaptée améliore les chances de succès à l'arrêt du tabac.

    Lisez attentivement les conseils d’éducation sanitaire à la fin de cette notice.

    Ne prenez jamais NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique dans les cas suivants :

    · si vous ne fumez pas ou si vous êtes un fumeur occasionnel

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à la nicotine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous êtes atteint de phénylcétonurie (maladie héréditaire dépistée à la naissance), en raison de la présence d'aspartam.

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à l'arachide ou au soja, en raison de la présence d’huile de soja (présente dans l’arôme menthe fraîcheur longue durée).

    En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique.

    Dans le cadre d'un "arrêt complet du tabac", vous devez arrêter complètement de fumer lorsque vous utilisez ce médicament. Lisez attentivement les conseils d’éducation sanitaire situés à la fin de cette notice.

    Certaines maladies nécessitent un examen ainsi qu’un suivi médical avant d’utiliser ce médicament.

    Ainsi, en cas de:

    · insuffisance hépatique et/ou rénale sévère,

    · ulcère de l’estomac ou du duodénum en évolution

    Il est indispensable de consulter votre médecin avant d’utiliser ce médicament.

    En cas d’association des pastilles NICOPASS 1,5 mg avec un patch de nicotine, référez-vous à la notice de chacun de ces médicaments.

    · Certains signes traduisent un sous-dosage. Si vous ressentez, malgré le traitement, une sensation de manque, comme notamment :

    o besoin impérieux de fumer,

    o irritabilité, troubles du sommeil,

    o agitation ou impatience,

    o difficulté de concentration,

    consultez votre médecin ou votre pharmacien. En effet, il est peut-être nécessaire de modifier la posologie du médicament.

    · Certains signes peuvent traduire un surdosage : en cas d’apparition de signes de surdosage, c’est-à-dire :

    o nausées, douleurs abdominales, diarrhée,

    o hypersalivation,

    o sueurs, maux de tête, étourdissements, baisse de l’audition,

    o faiblesse générale,

    il est impératif d’adapter le traitement en vous aidant de l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants

    Il est impératif de tenir les pastilles hors de la portée des enfants.

    En effet, la dose thérapeutique destinée à l’adulte pourrait provoquer une intoxication grave voire mortelle chez l’enfant.

    Autres médicaments et NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique

    L’arrêt du tabac, avec ou sans ce médicament, peut modifier l’action de certains autres médicaments pris en même temps.

    Des ajustements de dose par votre médecin peuvent être nécessaires si vous prenez les médicaments suivants :

    · traitement de l’asthme (théophylline),

    · traitement de la schizophrénie (clozapine),

    · traitement de la maladie de Parkinson (ropinirole),

    · traitement du diabète (insuline),

    · traitement de substitution pour la dépendance aux opiacés (méthadone)

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l'aspartam et à l’acésulfame potassique avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Il est très important d’arrêter de fumer pendant votre grossesse car cela peut nuire à votre bébé. Outre un petit poids de naissance, le tabagisme peut aussi provoquer une naissance prématurée ou la naissance d’un bébé mort-né. L’idéal serait d’arrêter de fumer sans l’aide de médicament. Si vous n’y arrivez pas, ce médicament peut être recommandé pour vous aider car le risque pour votre bébé est bien moindre que celui lié à la poursuite du tabagisme. La nicotine, quel que soit sa forme, peut nuire à votre enfant à naître.

    Par conséquent, ce médicament ne doit être utilisé qu’après consultation du professionnel de santé qui suit votre grossesse, ou de votre médecin généraliste ou encore d’un médecin au sein d’un centre spécialisé dans le sevrage tabagique.

    Allaitement

    Ce médicament, tout comme le tabagisme pendant l’allaitement doivent être évités, car la nicotine passe dans le lait maternel ce qui peut nuire à votre enfant.

    Si vous fumez beaucoup et que vous n’envisagez pas d’arrêter de fumer, vous devez avoir recours à l’allaitement artificiel.

    Si vous n’avez pas réussi à arrêter de fumer et que vous allaitez, n’utilisez cette pastille que sur avis médical.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament n’a pas d’effet connu sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines lorsqu’il est utilisé à la dose recommandée.

    NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique contient :

    · de l’isomalt (E953). Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).

    · 1,00mg d’aspartam par pastille. L’aspartam est une source de phénylalanine qui peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par une accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.

    · de l’huile de soja (partiellement hydrogénée) contenue dans l’arôme menthe fraîcheur longue durée. Si vous êtes allergique à l’arachide ou au soja, ne pas utiliser ce médicament et privilégier d’autres arômes.

    · Moins de 1mmol de sodium (23mg) par pastille, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium »

    Réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 15 ans.

    NICOPASS ne doit pas être utilisé chez les fumeurs de moins de 18 ans sans recommandation d’un professionnel de santé.

    Les pastilles dosées à 1,5 mg sont adaptées pour les fumeurs faiblement à modérément dépendants à la nicotine (score au test de Fagerström ≤ 6 - voir chapitre « Conseils d’éducation sanitaire »).

    Posologie

    Quel que soit son mode d’utilisation, ne pas dépasser 30 pastilles par jour.

    Arrêt complet du tabac

    Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en 2 phases.

    1ère phase :

    Sucer lentement une pastille chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

    Le nombre de pastilles dosées à 1,5 mg est généralement de 8 à 12 par jour et ne doit en aucun cas dépasser 30 pastilles par jour.

    La durée de cette phase est d'environ 3 mois, mais peut varier en fonction de la réponse individuelle.

    2ème phase :

    Quand l'envie de fumer est complètement surmontée, réduire progressivement le nombre de pastilles sucées par jour. Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à 2 pastilles par jour.

    Il est recommandé de ne pas utiliser les pastilles au-delà de 12 mois.

    En association avec un patch de nicotine :

    Si à la fin de votre traitement vous continuez de ressentir des envies irrépressibles de fumer ou si votre traitement a échoué, consultez votre médecin. Il pourra vous conseiller d’associer les pastilles avec une forme délivrant de la nicotine tout au long de la journée : les patchs de nicotine.

    Sucer lentement une pastille chaque fois que l’envie impérieuse de fumer apparaît malgré le traitement par un dispositif transdermique.

    Le nombre de pastilles à utiliser par jour est variable et dépend de vos besoins.

    Généralement, le nombre de pastilles est de 5 à 6 par jour.

    Réduire progressivement, au cours du sevrage, le nombre de pastilles dosées à 1,5 mg utilisées par jour.

    Abstinence temporaire du tabac

    Sucer lentement une pastille chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

    Le nombre de pastilles dosées à 1,5 mg est généralement de 8 à 12 par jour et ne doit en aucun cas dépasser 30 pastilles par jour.

    Réduction tabagique

    Dans la mesure du possible, alterner les pastilles à la nicotine et les cigarettes. Sucer lentement une pastille quand l'envie de fumer apparaît, pour rester aussi longtemps que possible sans fumer.

    Le nombre de pastilles est variable et dépend de vos besoins.

    Néanmoins, il ne doit pas dépasser 30 pastilles par jour.

    Si une réduction de la consommation de cigarettes n’a pas été obtenue après 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.

    La réduction de la consommation du tabac doit vous conduire progressivement à un arrêt complet du tabac.

    Le traitement sera arrêté lorsque la consommation sera réduite à 1 à 2 pastilles par jour.

    Cet arrêt doit être tenté le plus tôt possible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si, au-delà de 9 mois de traitement, la tentative d’arrêt complet du tabac a échoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.

    Il est recommandé de ne pas utiliser les pastilles au-delà de 12 mois.

    Mode d’administration

    VOIE BUCCALE

    La pastille doit être placée dans la bouche où elle va se dissoudre progressivement. Elle doit être régulièrement déplacée d’un côté de la bouche à l’autre, jusqu’à dissolution complète. La structure matricielle de la pastille a été conçue pour assurer sa dissolution en environ 30 minutes permettant ainsi une libération progressive de la nicotine et donc une absorption lente de celle-ci au niveau de la muqueuse buccale. En conséquence, elle ne doit pas être croquée ou avalée.

    Il faut s’abstenir de boire ou de manger lorsque la pastille est dans la bouche.

    Durée du traitement

    La durée du traitement ne doit pas dépasser 12 mois.

    En cas de persistance de la sensation de manque ou en cas de difficultés à arrêter ce médicament, consulter votre médecin.

    Si vous avez pris plus de NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique que vous n’auriez dû

    En cas de surdosage accidentel ou si un enfant avale une ou plusieurs pastilles, contactez un médecin ou un service d’urgence.

    En effet, de faibles quantités de nicotine sont dangereuses chez l’enfant.

    Une intoxication grave peut survenir et se manifester par une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions, pouvant conduire à une issue fatale.

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique

    Sans objet.

    Si vous arrêtez de prendre NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Des réactions allergiques graves qui provoquent des gonflements du visage et de la gorge arrivent rarement (affectant 1 à 10 personnes sur 10000).

    Si vous constatez des symptômes de réactions allergiques graves vous devez arrêter de prendre NICOPASS et consulter immédiatement votre médecin.

    En début de traitement, des irritations de la bouche peuvent être ressenties. Comme avec d’autres substituts nicotiniques, une gastrite (inflammation de l’estomac) peut apparaître en cours de traitement.

    Les autres effets indésirables listés ci-après sont classés selon la probabilité avec laquelle ils peuvent se produire.

    Fréquents (affectant 1 personne sur 10) : maux de tête, étourdissement, hoquet, maux de gorge, irritation de la bouche, sensation de bouche sèche, nausée, vomissement, troubles digestifs, œsophagite (inflammation de l’œsophage), stomatite (inflammation de la bouche), flatulence

    Peu fréquents (affectant 1 personne sur 100) : palpitations (rythme cardiaque irrégulier et rapide), urticaire ou rougeur de la peau

    Rares (affectant 1 personne sur 1000) : troubles du rythme cardiaque (incontrôlé, rapide et réversible)

    Des étourdissements, des maux de tête, des troubles du sommeil, des aphtes buccaux peuvent être liés à l’arrêt du tabac et non à votre traitement.

    En cas d’association des pastilles NICOPASS 1,5 mg avec un patch de nicotine, référez-vous à la notice de chacun de ces médicaments.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.

    A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique   

    · La substance active est :

    Nicotine.............................................................................................................................. 1,50 mg

    Sous forme de résinate de nicotine...................................................................................... 8,33 mg

    Pour une pastille.

    · Les autres composants sont :

    Isomalt (E953), hypromellose (E464), aspartam (E951), acésulfame potassique, arôme menthe poivrée, arôme menthe fraîcheur longue durée (contenant notamment de l’huile de soja partiellement hydrogénée), arôme masquant permaseal, bicarbonate de sodium, carbonate de sodium anhydre. (voir la rubrique 2 « NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique contient »).

    Qu’est-ce que NICOPASS 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR, pastille édulcorée à l’aspartam et à l’acésulfame potassique et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de pastille carrée, opaque, beige.

    Boîtes de 12, 24, 36, 48, 60, 72, 84, 96 ou 144 pastilles.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT

    45, PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT

    45, PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    Fabricant  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT PRODUCTION

    SITE DIETETIQUE ET PHARMACIE

    Z. I. DE LA COUDETTE

    32290 AIGNAN

    Ou

    PIERRE FABRE MEDICAMENT PRODUCTION

    SITE DE CAHORS

    LE PAYRAT

    46000 CAHORS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    Septembre 2018

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    S’arrêter de fumer le plus tôt possible entraîne des bénéfices immédiats pour la santé. Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer même si on a fumé longtemps et beaucoup.

    Dès que vous arrêterez de fumer :

    · Vous n'absorberez plus les substances irritantes et toxiques de la cigarette,

    · Vous pourrez constater certaines améliorations : disparition progressive des maux de tête, de la toux, de l'irritation de la gorge, des essoufflements,

    · Vous aurez souvent la satisfaction de retrouver un meilleur sommeil, la saveur des aliments, les odeurs et d'améliorer vos performances physiques,

    · Vous diminuerez vos risques de développer un cancer du poumon ou une maladie cardiovasculaire.

    · Par ailleurs, dans les maladies cardiaques ou artérielles (angine de poitrine, artérite des membres inférieurs…), il est particulièrement impératif de réussir à arrêter de fumer.

    Qu'est-ce que la dépendance tabagique ?

    La dépendance au tabac est double :

    Dépendance psychologique :

    Fumer une cigarette entraîne un rituel de gestes automatiques et répétitifs associé à des circonstances particulières (plaisir, réponse au stress, stimulation intellectuelle, soutien pour le moral, besoin du geste de convivialité). Il s'agit de la dépendance psychologique et comportementale.

    Dépendance physique :

    Le besoin de l'organisme en nicotine est dû aux effets de cette substance sur le système nerveux. Il s'agit de la dépendance physique. La non-satisfaction de ce besoin entraîne une sensation de manque. Les substituts nicotiniques visent à traiter cette dépendance.

    Comment surmonter votre dépendance psychologique ?

    · L'arrêt complet du tabac est nécessaire pour augmenter vos chances de succès, mais de plus :

    o choisissez un jour J dans la période qui vous paraît la plus favorable.

    o jetez votre dernier paquet de cigarettes, votre briquet et rangez vos cendriers.

    o dans un couple de fumeurs, il est préférable que la tentative d’arrêt soit faite en même temps par les deux conjoints.

    · Prévenez vos proches et vos collègues de travail que vous cessez de fumer. Demandez-leur de respecter votre décision (ne pas fumer près de vous, ne plus vous proposer de cigarettes).

    · Préparez-vous à faire face au désir de fumer. Il peut survenir brutalement et de manière intense surtout pendant les premières semaines après l'arrêt du tabac, mais ne dure pas plus de 3 ou 4 minutes.

    Vous devez prévoir ce que vous ferez dans ce cas là et agir très vite pour ne pas "craquer", comme par exemple :

    o boire un grand verre d'eau,

    o mâcher un chewing-gum,

    o compter jusqu'à 100,

    o faire quelques respirations profondes,

    o sortir de la pièce,

    o changer d'activité.

    · Evitez les situations associées à la prise de cigarettes (café, apéritif,...), évitez les tentations (installez-vous avec les non-fumeurs).

    · Trouvez des compensations à la cigarette (loisirs, sport, activité culturelle...).

    Comment surmonter votre dépendance physique ?

    Si vous êtes dépendant à la nicotine, le succès de votre démarche peut nécessiter l'utilisation de substituts nicotiniques.

    Afin d'évaluer votre niveau de dépendance, le test de Fagerström vous est proposé.

    TEST DE FAGERSTRÖM

    Combien de temps après votre réveil fumez-vous votre première cigarette ?

    · dans les 5 minutes : 3

    · de 6 à 30 minutes : 2

    · de 31 à 60 minutes : 1

    · après 60 minutes : 0

    Trouvez-vous difficile de ne pas fumer dans les endroits où c'est interdit ?

    · oui : 1

    · non : 0

    A quelle cigarette de la journée vous serait-il le plus difficile de renoncer ?

    · la première : 1

    · une autre : 0

    Combien de cigarettes fumez-vous par jour ?

    · 10 ou moins : 0

    · 11 à 20 : 1

    · 21 à 30 : 2

    · 31 ou plus : 3

    Fumez-vous à un rythme plus soutenu le matin que l'après-midi ?

    · oui : 1

    · non : 0

    Fumez-vous lorsque vous êtes si malade que vous devez rester au lit presque toute la journée ?

    · oui : 1

    · non : 0

    TOTAL DES POINTS

    · Score de 0 à 2 : vous n'êtes pas dépendant à la nicotine.

    Vous pouvez arrêter de fumer sans avoir besoin de substitut nicotinique. Si toutefois vous redoutez cet arrêt, prenez conseil auprès de votre pharmacien ou de votre médecin.

    · Score de 3 à 4 : vous êtes faiblement dépendant à la nicotine.

    · Score de 5 à 6 : vous êtes moyennement dépendant à la nicotine.

    L'utilisation de substituts nicotiniques va augmenter vos chances de réussite.

    Prenez conseil auprès de votre pharmacien ou de votre médecin afin qu'il vous aide à choisir le traitement le plus adapté à votre cas.

    · Score de 7 à 10 : vous êtes fortement ou très fortement dépendant à la nicotine.

    L'utilisation de substituts nicotiniques est recommandée pour vous aider à surmonter cette dépendance à la nicotine. Ce traitement doit être utilisé à dose suffisante et adaptée. Prenez conseil auprès de votre pharmacien ou de votre médecin, éventuellement dans le cadre d'une consultation spécialisée d'aide au sevrage tabagique.

    Les troubles liés au sevrage peuvent persister longtemps et la durée du traitement devra être suffisante, le plus souvent de un à trois mois.

    Si vous ressentez, malgré le traitement, une sensation de «manque» persistante comme notamment :

    o besoin impérieux de fumer,

    o irritabilité, troubles du sommeil,

    o agitation ou impatience,

    o difficulté de concentration,

    Prenez l'avis de votre médecin ou votre pharmacien car une adaptation des doses peut être nécessaire.

    Comment vous faire aider ?

    · Le soutien des professionnels de santé

    L'accompagnement, les conseils, le suivi que peuvent vous apporter votre médecin ou votre pharmacien seront précieux pendant les six premiers mois de votre arrêt du tabac. Vous pouvez aussi recourir à une consultation spécialisée d'aide au sevrage tabagique, en particulier si vous avez déjà échoué.

    · Le soutien psychologique

    Arrêter de fumer nécessite un environnement familial et social favorable. Si vous craignez que les difficultés soient trop importantes, un soutien psychologique ou un traitement temporaire peut vous aider.

    · La diététique

    Dans les mois qui suivent l'arrêt du tabac, vous constaterez peut-être une prise de poids modérée.

    Si vous avez des inquiétudes dans ce domaine, vous pouvez vous adresser à un professionnel de santé qui saura vous conseiller.

    Vous avez recommencé à fumer, pourquoi ?

    Considérez cette rechute comme un accident de parcours, comme un événement normal qui permet d'apprendre : la rechute n'est pas un échec.

    Analysez les raisons pour lesquelles vous avez repris le tabac.

    · A cause de la dépendance physique

    Celle-ci peut avoir été mal prise en compte ou bien réapparaître au bout de plusieurs mois, à l'occasion par exemple, de séjours prolongés dans des atmosphères enfumées.

    · A cause d'une prise de poids jugée excessive

    Il sera sans doute nécessaire de modifier un peu vos habitudes alimentaires avant votre prochaine tentative d'arrêt du tabac.

    · A cause d'une baisse de motivation, à cause d’un événement douloureux ou d’une période difficile,

    à cause de difficultés psychologiques apparues à l’arrêt du tabac (dépression, anxiété...),

    à cause d'une situation très tentante. Comprenez la raison de cette rechute pour la prévenir si possible lors de la prochaine tentative.

    Dans tous les cas, n'hésitez pas à demander conseil auprès d'un professionnel de santé ou à recourir à une consultation spécialisée d'aide au sevrage tabagique.

    Si vous avez recommencé à fumer, ne vous découragez pas, l’expérience montre que vos chances de succès augmentent après une ou plusieurs tentatives d’arrêt.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16973
    • Date avis : 30/05/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu de ces spécialités est important dans la stratégie du sevrage tabagique.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-14628
    • Date avis : 07/10/2015
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par cette nouvelle présentation de NICOPASS est important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-16973
    • Date avis : 30/05/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Ces spécialités n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la stratégie du sevrage tabagique.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-14628
    • Date avis : 07/10/2015
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux conditionnements déjà disponibles de NICOPASS.
    • Lien externe