NALSCUE 0
Informations pratiques
- Prescription : Disponible sans ordonnance
- Format : solution pour pulvérisation
- Date de commercialisation : 28/07/2017
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : INDIVIOR EUROPE (IRLANDE)
Les compositions de NALSCUE 0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | CHLORHYDRATE DE NALOXONE ANHYDRE | 861 | 0,9 mg | FT |
Solution | CHLORHYDRATE DE NALOXONE DIHYDRATÉ | 79853 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
4 flacon(s) pulvérisateur(s) unidose(s) en verre de 0,1 ml avec embout(s) nasal(aux) en polypropylène
- Code CIP7 : 3011075
- Code CIP3 : 3400930110751
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/11/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 16/04/2020
NALSCUE 0,9 mg/0,1ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un récipient unidose (pulvérisateur) de 0,1 mL
Excipient à effet notoire : alcool benzylique (0,5 mg dans 0,1 ml)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose.
Solution transparente, incolore à légèrement jaune.
pH entre 3,5 et 5,0.
Osmolarité entre 350 et 450 mOsm.
4.1. Indications thérapeutiques
NALSCUE 0,9 mg/0,1ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose est indiqué chez l’adulte et l’enfant d’un mois et plus dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes, caractérisés ou suspectés, se manifestant par une dépression respiratoire et dans l’attente d’une prise en charge par une structure médicalisée.
L’utilisation de NALSCUE 0,9 mg/0,1ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale.
4.2. Posologie et mode d'administration
La première dose correspond à l’administration de 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine).
Si l’état du patient ne s’améliore pas, une deuxième dose, correspondant à 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine), doit être administrée 3 à 5 minutes après la première dose.
Une dose de NALSCUE à administrer correspond à 1,8 mg de chlorhydrate de naloxone.
Un pulvérisateur délivre 0,9 mg de chlorhydrate de naloxone contenu dans 0,1 ml. Chaque pulvérisateur doit être utilisé pour une seule narine et ne peut délivrer qu’une seule pulvérisation.
Une boîte contient 4 pulvérisateurs, soit 2 doses.
Population pédiatrique
NALSCUE peut être utilisé chez l’enfant d’un mois et plus. La posologie est la même que chez l’adulte. Cependant, une surveillance médicale appropriée est nécessaire après administration de NALSCUE chez l’enfant en raison d’un risque de syndrome de sevrage sévère.
En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (voir rubrique 4.3).
Population spéciale
En l’absence de données chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique ou rénale et chez les patients âgés de plus de 65 ans, ces patients devront faire l’objet d’une surveillance médicale appropriée après administration de NALSCUE.
Mode d’administration
Administration par voie nasale uniquement.
Un pulvérisateur ne peut délivrer qu’une seule pulvérisation.
Les instructions suivantes doivent être fournies au patient et à son entourage dès la prescription et/ou la dispensation de NALSCUE :
· Prévenir immédiatement et systématiquement les structures d’urgence (appeler le 15 ou le 112).
· Allonger le patient sur le dos.
· Administrer 2 pulvérisateurs, un pulvérisateur par narine.
· Noter l’heure d’administration de NALSCUE.
· Rester auprès du patient, surveiller son état d’éveil et sa fréquence respiratoire : le patient doit être capable de respirer sans aide à une fréquence de 10 à 12 inspirations par minute. Dans ce cas, installer le patient en position latérale de sécurité.
· Si la fréquence respiratoire ou l’état d’éveil du patient ne s’améliore pas au bout de 3-5 minutes après l’administration de NALSCUE, ou si après une légère amélioration, la fréquence respiratoire ou l’état du patient se dégrade, répéter l’administration de 2 nouvelles pulvérisations (un pulvérisateur par narine).
· Installer le patient en position latérale de sécurité, c’est-à-dire légèrement sur le côté.
· Attendez l’arrivée des secours et leur remettre les pulvérisateurs usagés.
· La demi-vie d’élimination de la naloxone étant courte, les symptômes d’un surdosage aux opioïdes peuvent réapparaitre à distance d’une première amélioration. Dans tous les cas, une surveillance du patient de plusieurs heures en milieu hospitalier est nécessaire.
Il est important que le patient ayant une dispensation de NALSCUE informe les personnes de son entourage de l’existence de ce médicament chez lui ou sur lui et leur présente la notice d’instruction explicitant ses modalités d’administration.
· En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (âgé de moins d’un mois).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Durée d’action
La durée d’action de certains opioïdes (dihydrocodéine, oxycodone, fentanyl et méthadone, par exemple) peut être plus longue que celle de la naloxone conduisant à un risque de résurgence de la dépression respiratoire même après une première amélioration des symptômes. C’est pourquoi il est très important d’appeler immédiatement les structures d’urgence avant même d’avoir administré la première dose de NALSCUE, de garder le patient sous surveillance continue et d’administrer une nouvelle dose de NALSCUE si nécessaire.
Efficacité limitée en cas de surdosage d’agoniste partiel, tel que la buprénorphine
L’efficacité de la naloxone peut être limitée en cas de dépression respiratoire due à un agoniste partiel des récepteurs opioïdes tel que la buprénorphine. Par conséquent, une prise en charge médicale est nécessaire après administration de NALSCUE.
Précipitation du syndrome de sevrage aux opioïdes
Chez les sujets ayant consommé des opioïdes, la levée brutale et complète de l’action des opioïdes par la naloxone peut précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage important caractérisé par les signes et symptômes suivants : courbatures, diarrhées, tachycardie, fièvre, écoulement nasal, éternuements, pilo-érection, transpiration, bâillements, nausées ou vomissements, nervosité, agitation ou irritabilité, frissons ou tremblements, crampes abdominales, fatigue et augmentation de la tension artérielle. Ce risque ne doit en aucun cas remettre en question l’administration de NALSCUE ou nécessiter une adaptation posologique.
Effets cardiovasculaires
En post-opératoire, les événements suivants ont été rapportés lors de la levée brutale de l’action des opioïdes par la naloxone : des nausées, des vomissements, des sueurs, des tremblements, une tachycardie, une hypotension, une hypertension, des convulsions, une tachycardie et une fibrillation ventriculaires, un œdème pulmonaire et un arrêt cardiaque. Un décès, un coma, et une encéphalopathie ont été rapportées comme séquelles de ces événements. Ces événements ont principalement été rapportés chez des patients ayant des antécédents cardiovasculaires ou recevant des médicaments ayant des effets indésirables cardiovasculaires potentiels. En conséquence, ces patients doivent faire l’objet d’une surveillance médicale appropriée.
Population pédiatrique
L’absorption de la naloxone après administration intranasale chez l’enfant peut être irrégulière ou retardée. Une surveillance médicale appropriée est nécessaire après administration de la naloxone chez l’enfant.
L’administration de naloxone chez les enfants peut entrainer la levée complète et brutale des effets opioïdes, précipitant un syndrome de sevrage sévère. L’enfant à qui est administré la naloxone, doit être médicalement surveillé pendant au moins 24 heures.
Un syndrome de sevrage aux opioïdes chez un nouveau-né (avant un mois), peut être mortel, s’il n’est pas diagnostiqué et pris en charge rapidement, contrairement à ce qui est observé chez l’adulte. Il peut présenter les symptômes suivants : convulsions, pleurs excessifs et reflexes hyperactifs.
Par conséquent, si un surdosage aux opioïdes est suspecté chez un nouveau-né d’une mère consommant des opioïdes, afin d’éviter l’apparition brutale d’un syndrome de sevrage, l’utilisation d’une forme injectable de naloxone permettant une définition de la dose en fonction du poids et une titration en fonction de la réponse doit être privilégiée en structure médicalisée.
Ce médicament contient 0,5 mg/0,1 ml d’alcool benzylique. Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Analgésiques morphiniques de palier II et III
Diminution de l’effet antalgique
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’administration de NALSCUE chez une femme enceinte présentant un surdosage aux opioïdes est possible. Après administration, une surveillance appropriée de la mère et du fœtus en structure médicalisée est nécessaire.
Lors des études de toxicité menées au cours de la reproduction animale, le chlorhydrate de naloxone a été administré pendant l'organogenèse à des souris et des rats à des doses, respectivement, de 4 fois et 8 fois plus élevées, que la dose de 10 mg/jour chez l’homme. Ces études n'ont révélé aucun effet toxique pour l'embryon ou tératogène.
Dans l’espèce humaine, la naloxone passe le placenta.
Chez une femme enceinte dépendante aux opioïdes, l’administration de naloxone peut précipiter un syndrome de sevrage chez le fœtus ou le nouveau-né. Par conséquent, en cas d’administration pendant la grossesse, le fœtus ou le nouveau-né devra être étroitement surveillé en structure médicalisée.
Il n’est pas établi si le chlorhydrate de naloxone est excrété dans le lait maternel ou s’il a une influence sur le nouveau-né allaité. Il est donc recommandé d’éviter l’allaitement pendant une période de temps appropriée après l’administration de NALSCUE.
Fertilité
Aucune donnée clinique sur la fertilité n’est disponible, toutefois, les données disponibles chez le rat ne montrent pas d’effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Dans les deux études cliniques, la dysgueusie est l’effet indésirable le plus couramment signalé chez les sujets qui ont reçu une administration intranasale de naloxone.
Liste des effets indésirables
Le tableau 1 résume les effets indésirables rapportés à partir de deux études cliniques impliquant l'administration intranasale et les effets indésirables issues des rapports post-commercialisation sur la naloxone, solution pour injection.
La fréquence des effets indésirables rapportés listés ci-dessous est définie selon la convention suivante : Très fréquent (³1 / 10), fréquent (³1 / 100 à <1/10), peu fréquent (³1/1,000 to <1/100), rare (³1/10,000 to <1/1,000), et très rare (<1/10,000).
Tableau 1: Effets indésirables liés au traitement et rapportés lors des essais cliniques de naloxone intranasale
Classes de système d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections du système nerveux
Dysgueusie
Céphalées
Paresthésie
Parosmie
Crises convulsives*
Affections cardiaques
Tachycardie*
Arythmie cardiaques*
Affections vasculaires
Hypertension*
Hypotension*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Congestion nasale
Hypersécrétion du sinus paranasal
Hyperventilation*†
Œdème pulmonaire*
Affections gastro-intestinales
Nausée*
Vomissement*
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Syndrome de sevrage aux opiacés*
*Effets indésirables des rapports de post-commercialisation de la naloxone, solution injectable
† En raison de la levée rapide de l’effet analgésique de l’opioïde
Description de la sélection des effets indésirables
Les effets indésirables cardiovasculaires, tels que l'hypotension, l'hypertension, la tachycardie et les troubles du rythme cardiaque (y compris la tachycardie ventriculaire et la fibrillation), ont été signalés le plus souvent chez les patients ayant des antécédents de troubles cardiovasculaires ou lors d'une utilisation concomitante avec des médicaments ayant des effets indésirables cardiovasculaires similaires (voir rubrique 4.4).
La levée brutale des effets morphiniques chez les sujets ayant consommé un opioïde peut précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage important caractérisé par les signes et symptômes suivants : courbatures, fièvre, transpiration, écoulement nasal, éternuements, pilo-érection, bâillements, fatigue, frissons ou tremblements, agitation ou irritabilité, diarrhées, nausées ou vomissements, crampes abdominales, augmentation de la tension artérielle, tachycardie (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIDOTE, code ATC : V03AB15.
La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des récepteurs opioïdes qui bloque les effets des morphinomimétiques par compétition pour les mêmes sites de liaison du récepteur.
Lorsque la naloxone est administrée chez un sujet ayant reçu un morphinomimétique, elle inhibe ses effets tels que la dépression respiratoire, la sédation, l’analgésie et l’hypotension. En revanche, administrée chez un patient non exposé aux opioïdes, elle est dépourvue de propriétés pharmacologiques.
Elle est sans effet sur la dépression respiratoire d’origine non opioïde.
La durée d’action dépend de l’opioïde responsable du surdosage ainsi que de la dose, de la voie d’administration et de l’intervalle séparant 2 administrations de chlorhydrate de naloxone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Dans une étude incluant 36 volontaires sains, après administration nasale d’une dose de 1,8 mg de chlorhydrate de naloxone, le Tmax médian de naloxone était atteint en 20 minutes (variant de 15 à 45 minutes), avec un Cmax moyen de 1,78 ng/mL (± 0,97). La demi-vie plasmatique moyenne de la naloxone chez les sujets sains était de 1,39 heure (± 0,33). Dans la même étude, après administration d’une dose de 0,4 mg de naloxone par voie intramusculaire, le Tmax médian était atteint en 10 minutes (variant de 5 minutes à une heure), avec une moyenne de Cmax de 1,05 ng/mL (± 0,35). La moyenne de la demi-vie plasmatique était de 1,34 heure (± 0,24). Les paramètres de pharmacocinétique sont présentés dans la table 2 ci-après.
Tableau 2. Paramètres pharmacocinétiques (moyenne ± S.D.) de la naloxone après administration de chlorhydrate de naloxone sous forme de spray nasal (NALSCUE) et sous forme intramusculaire
Paramètres PK
Dose de chlorhydrate de naloxone
1,8 mg sous forme nasal
0,4 mg sous forme IM
Naloxone
Cmax (ng/ml)
1,78 (± 0.97)
1,05 (± 0.35)
Tmax (min) médian, (min-max)
20 (15-45)
10 (5-60)
AUCinf (ng.hr/ml)
2,63 (± 1,27)
1,67 (± 0,37)
t1/2 (hr)
1,39 (± 0,33)
1,34 (± 0,24)
Absorption
La biodisponibilité de la naloxone administrée avec le pulvérisateur NALSCUE par voie nasale est approximativement de 37 %.
Distribution
La naloxone est distribuée rapidement dans l'organisme et traverse facilement la barrière placentaire. La naloxone se lie relativement faiblement aux protéines plasmatiques, principalement à l’albumine.
Biotransformation
La naloxone subit une importante biotransformation hépatique, très peu de naloxone est excrétée sous forme inchangée. La naloxone est métabolisée dans le foie, principalement par glycurono-conjugaison, le naloxone-3-glucuronide étant le principal métabolite.
Élimination
La moyenne de la demi-vie plasmatique suivant l’administration intranasale de 1,8 mg de NASLCUE chez l’adulte sain est de 1,39 heure (± 0,33).
25 à 40% de la naloxone est éliminée par voie urinaire dans les 6 heures, 50% en 24 heures et 60 à 70% en 72 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le chlorhydrate de naloxone s’est révélé faiblement positif dans le test d’Ames et le test in vitro d’aberration chromosomique sur lymphocytes humains et négatif dans les essais de mutagenèse HGPRT des cellules V79 de hamster chinois et dans l’étude in vivo des aberrations chromosomiques sur la moelle osseuse de rat.
Aucune étude du potentiel cancérogène du chlorhydrate de naloxone n’a été réalisée à ce jour.
Des modifications dose-dépendantes de la vitesse du développement neurocomportemental postnatal et des anomalies cérébrales ont été observées chez des rats après une exposition in utero. De plus, une augmentation de la mortalité néonatale et une diminution du poids corporel ont été observées après une exposition en fin de gestation chez les rats.
Aucun effet sur la fertilité n’a été observé dans les études des fonctions de la reproduction chez le rat et chez la souris après exposition à des doses de 4 à 8 fois la dose administrée chez l’homme de 10 mg/jour.
EDTA disodique dihydraté
Alcool benzylique
Chlorure de sodium
Acide chlorhydrique
Hydroxyde de sodium
Eau purifiée
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l’emballage d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte contenant quatre récipients unidoses (pulvérisateurs) de 0,1 mL en flacon verre avec embout nasal en polypropylène.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Chaque pulvérisateur de NALSCUE ne peut être utilisé qu’une seule fois.
Le piston reste enfoncé après usage indiquant que le pulvérisateur a été utilisé.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Le médicament utilisé doit être remis aux services d’urgence prenant en charge le patient.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
27 WINDSOR PLACE
DUBLIN 2
IRLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 16/04/2020
NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose
Chlorhydrate de naloxone anhydre
Vous devez toujours utiliser ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.
· Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez des questions, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose ?
3. Comment utiliser NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ayez toujours NALSCUE avec vous pour pouvoir l’utiliser en cas d’urgence liée à un surdosage aux opioïdes.
Les membres de la famille, le personnel soignant ou toute autre personne qui peut avoir besoin d’utiliser NALSCUE dans le cas d’un surdosage aux opiacés doivent savoir où le médicament est conservé par le patient et comment l’administrer.
Les signes ou symptômes peuvent être :
· Une somnolence inhabituelle de la personne que l’on n’arrive pas à réveiller en criant ou en la frottant vigoureusement sur la poitrine (sternum)
· Une respiration très lente ou superficielle ou arrêtée
· La pupille (cercle noir au milieu de l’œil) très petite, on parle parfois de pupilles contractées ou de pupilles en têtes d’épingles.
Les secours doivent être immédiatement et systématiquement contactés en composant le 15 ou le 112 avant d’administrer NALSCUE et le patient doit être surveillé jusqu’à l’arrivée des secours.
Ne pas tester NALSCUE avant la prise ou l’administration.
N’utilisez jamais NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose dans les cas suivants :
· allergie au chlorhydrate de naloxone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· chez les prématurés et les nouveau-nés (jusqu’à un mois) en raison de la présence d’alcool benzylique.
Avertissements et précautions
Prendre des précautions particulières avec NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose :
Avant que NALSCUE ne vous soit prescrit et/ou dispensé, précisez toutes les informations concernant votre état de santé, notamment :
· Si vous souffrez de problèmes cardiaques : la prise de NALSCUE nécessite une surveillance particulière.
· Si vous prenez de la buprénorphine : l’amélioration de la fréquence respiratoire par NALSCUE peut être incomplète lors d’un surdosage avec la buprénorphine et peut nécessiter une dose supplémentaire par les services de secours.
NALSCUE peut occasionner un syndrome de sevrage aux opioïdes chez une personne ayant consommé un opioïde. Les symptômes de sevrage sont entre-autres frissons, nausées, diarrhées, anxiété, agitation, irritabilité, sueurs, tremblements, augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle.
Enfants et adolescents
NALSCUE peut être utilisé chez l’enfant d’un mois et plus. Toutefois, après administration, de NALSCUE, une surveillance de l’enfant de plusieurs heures en milieu hospitalier est indispensable.
NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose contient 0,5 mg/0,1 ml d’alcool benzylique. Chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans, il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde.
Autres médicaments et NALSCUE 0,9 mg/0,1ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose
NALSCUE diminue l’effet antalgique des analgésiques morphiniques de palier II et III.
Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance.
NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose avec des aliments et les boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, informez votre médecin avant la prescription et/ou la dispensation de ce médicament.
Grossesse
Si vous êtes enceinte ou si vous envisagez le devenir, il faut savoir que l’utilisation de NALSCUE peut causer des syndromes de sevrage chez le fœtus ou le nouveau-né. Le fœtus ou le nouveau-né doit être mis sous surveillance médicale.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Allaitement
L’allaitement doit être interrompu pendant une période de temps appropriée après administration de NALSCUE chez la femme qui allaite. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sportifs
Sans objet.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les patients qui reçoivent de la naloxone pour traiter les effets des opioïdes doivent être avertis de ne pas conduire d’automobiles ou de machines et de ne pas entreprendre d’activités demandant une attention particulière ou une aptitude physique spécifique.
Un pulvérisateur est à usage unique et ne peut délivrer qu’une seule pulvérisation.
Ne pas tester avant utilisation.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
· Appelez immédiatement et systématiquement le 15 ou le 112 pour prévenir les services de secours.
· Allonger le patient sur le dos
· Utiliser 2 pulvérisateurs, un pulvérisateur par narine : insérez complètement le premier pulvérisateur dans la première narine, vers le côté de la narine opposé à la cloison nasale. Appuyez fermement sur le piston avec le pouce pour administrer le médicament. Utiliser le deuxième pulvérisateur dans l’autre narine.
· Noter l’heure d’administration de NALSCUE.
· Rester auprès du patient, surveiller son état d’éveil et sa fréquence respiratoire : le patient doit être capable de respirer sans aide à une fréquence de 10 à 12 inspirations par minute. Dans ce cas, installer le patient en position latérale de sécurité.
· Si la fréquence respiratoire ou l’état d’éveil du patient ne s’améliore pas au bout de 3-5 minutes après l’administration de NALSCUE, ou si après une légère amélioration, la fréquence respiratoire ou l’état du patient se dégrade, répéter l’administration de 2 nouveaux pulvérisateurs (un pulvérisateur par narine).
· Installer le patient en position latérale de sécurité, c’est à dire légèrement sur le côté.
· Attendez l’arrivée des secours et remettez-leur les pulvérisateurs usagés.
· Les symptômes d’un surdosage aux opioïdes peuvent réapparaitre à distance d’une première amélioration. Dans tous les cas, une surveillance du patient de plusieurs heures en milieu hospitalier est nécessaire.
Chaque kit contient 4 pulvérisateurs unidoses pour administration par voie nasale uniquement.
Etape 1
Appelez immédiatement et systématiquement le 15 ou le 112 pour prévenir les services de secours.
Etape 2
Allongez la personne sur le dos.
Tenez la tête et le cou de la personne afin qu’elle puisse respirer normalement.
Etape 3
Sortez les 2 pulvérisateurs de NALSCUE de la boîte, un pulvérisateur pour chaque narine.
Ne pas tester avant utilisation.
Un pulvérisateur est à usage unique et ne peut délivrer qu’un seul spray.
Etape 4
Tenez le pulvérisateur délicatement entre les doigts et le pouce.
Ne pressez pas encore le piston.
Etape 4
Etape 5
Placez le pulvérisateur complètement dans la narine de la personne vers les parois de la narine, à l’opposé de la cloison nasale.
Appuyez maintenant fermement sur le piston avec le pouce jusqu’au “click”.
Répétez les étapes 4 et 5 en utilisant le deuxième pulvérisateur dans l’autre narine.
Etape 6
Noter l’heure d’administration de NALSCUE.
Etape 7
Restez avec la personne et surveillez ses réactions.
La personne doit être capable de respirer sans aide à une fréquence de 10 à 12 inspirations par minute.
Si les symptômes ne s’améliorent pas au bout de 3-5 minutes après l’administration de NALSCUE ou si les signes de surdosage réapparaissent, répétez le processus (étapes 2 à 4) avec 2 nouveaux pulvérisateurs.
Etape 8
Placer la personne en position latérale de sécurité, c’est-à-dire légèrement sur le côté.
Etape 9
Attendez l’arrivée des secours et remettez-leur les pulvérisateurs usagés.
Une surveillance du patient de plusieurs heures en milieu hospitalier est nécessaire.
Si vous oubliez d’utiliser NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose :
Si vous arrêtez d’utiliser NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose :
Sans objet.
Risque de syndrome de sevrage
NALSCUE peut occasionner un syndrome de sevrage aux opioïdes chez une personne ayant consommé un opioïde. Les symptômes de sevrage figurent dans la rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? » ci-après.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après l’administration de NALSCUE :
Très fréquemment (plus de 1 cas sur 10) :
· Altération du goût (goût amer, goût métallique, goût salé, ou goût inhabituel dans la bouche)
Fréquemment (1 cas sur 100 à moins de 1 cas sur 10) :
· Maux de tête
· Trouble de la sensibilité tactile telle que fourmillements, picotements, engourdissements
· Trouble de l’odorat
· Congestion nasale
La naloxone est aussi disponible en solution injectable. Les effets indésirables suivants ont été rapportés après commercialisation de naloxone, solution injectable (les fréquences suivantes ont été observées dans la population générale; cependant, le syndrome de sevrage aux opioïdes serait plus fréquent chez les patients présentant un trouble de l'usage des opioïdes) :
Fréquemment (1 cas sur 100 à moins de 1 cas sur 10) :
· Maux de tête
· Nausées, vomissements
Peu fréquemment (1 cas sur 1000 à moins de 1 cas sur 100) :
· Accélération du rythme cardiaque
· Syndrome de sevrage aux opioïdes incluant entre-autres frissons, nausées, diarrhées, anxiété, agitation, irritabilité, sueurs, tremblements, augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle.
Rarement (1 cas sur 10000 à moins de 1 cas sur 1000) :
· Convulsions
· Troubles du rythme cardiaque et de la tension artérielle
· Diminution ou augmentation de la tension artérielle
· Douleurs postopératoires, Difficultés à respirer
Très rarement (moins de 1 cas sur 10000) :
· Œdème pulmonaire
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption sur la boîte, la plaquette, ou le pulvérisateur, après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient NALSCUE 0,9 mg/0,1 ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose ?
La substance active est :
Chlorhydrate de naloxone anhydre......................................................................................... 0,9 mg
Pour un récipient unidose (pulvérisateur) de 0,1 ml
Les autres composants sont :
Acide citrique anhydre, EDTA disodique dihydraté, alcool benzylique (voir rubrique 2.), chlorure de sodium, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau purifiée.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
27 WINDSOR PLACE
DUBLIN 2
IRLANDE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
7 AVENUE DE LA CRISTALLERIE
92310 SEVRES
23 - 24 TAFARNAUBACH INDUSTRIAL ESTATE
TREDEGAR, GWENT, NP22 3AA
Royaume-Uni
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16512
- Date avis : 07/02/2018
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par NALSCUE est important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-16512
- Date avis : 07/02/2018
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : IV
- Description : Prenant en compte :<br> les seules données rapportées sur la survie issues de l’ATU de cohorte, non comparatives et non exhaustives, qui ont montré une évolution favorable chez 18 patients traités par naloxone intranasale pour un surdosage aux opioïdes,<br> le profil connu d’efficacité et de tolérance de la naloxone sous sa forme injectable,<br> l’absence de donnée disponible sur la prise en charge ayant suivi l’administration de NALSCUE,<br>la Commission considère que NALSCUE apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes, caractérisés ou suspectés, se manifestant par une dépression respiratoire et dans l’attente d’une prise en charge par une structure médicalisée.
- Lien externe