NABUCOX 500 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64224915
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : La nabumétone est un anti-inflammatoire non stéroïdien.Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 30/04/1990
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de NABUCOX 500 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé NABUMÉTONE 54655 500 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3327115
    • Code CIP3 : 3400933271152
    • Prix : 4,61 €
    • Date de commercialisation : 20/02/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 07/05/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Nabumétone ....................................................................................................................... 500 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipients à effet notoire : sans objet.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire du principal métabolite de la nabumétone, l'acide 6-méthoxy-2-naphtyl acétique (6 MNA), de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu, et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles. Elles sont limitées à :

    · Traitement symptomatique au long cours :

    o des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde,

    o de certaines arthroses invalidantes et douloureuses notamment coxarthroses et gonarthroses.

    · Traitement symptomatique de courte durée de poussées aiguës d'arthroses.

    Ce médicament est indiqué chez les adultes et les enfants âgés de plus de 15 ans.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adulte

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

    La posologie quotidienne est de 1 g (en 1 à 2 prises) à 2 g (en 2 prises) par jour, en fonction de la réponse clinique.

    Ne pas dépasser la posologie de 2 g par jour.

    Sujet âgé

    En raison d'une possible augmentation des taux sériques chez ces sujets, il est recommandé de ne pas dépasser la dose de 1 gramme par jour.

    Insuffisance rénale

    En cas de clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min (insuffisance rénale sévère), ce médicament ne doit pas être utilisé (voir rubrique 4.3).

    En cas de clairance de la créatinine > 30 ml/min, il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie, il est néanmoins recommandé de débuter le traitement par la posologie la plus faible et de l'augmenter progressivement en fonction de la réponse individuelle du patient en surveillant plus particulièrement les sujets âgés.

    Population pédiatrique

    En l'absence de données suffisantes, ce médicament ne doit pas être administré chez l'enfant de moins de 15 ans.

    Mode d’administration

    Comprimés pelliculés : à avaler entiers, sans être croqués ni mâchés, avec un peu d’eau.

    La prise de nabumétone peut avoir lieu indifféremment avec de la nourriture ou à distance d'un repas.

    4.3. Contre-indications

    Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la nabumétone ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · antécédent d'urticaire, réactions allergiques ou asthme déclenchés après la prise d’autres AINS ou acide acétylsalicylique. Des réactions anaphylactiques graves, rarement fatales ont été rapportées en cas de traitement par AINS chez des patients présentant de tels antécédents,

    · grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) et chez la femme qui allaite (voir rubrique 4.6),

    · antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,

    · ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrents (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

    · insuffisance hépato-cellulaire sévère,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min) (voir rubrique 4.2),

    · insuffisance cardiaque sévère, accident vasculaire cérébral ou hémorragie,

    · en l'absence de données suffisantes, la nabumétone ne doit pas être administrée chez l'enfant de moins de 15 ans.

    Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en cas d'association avec (voir rubrique 4.5) :

    · les anticoagulants oraux,

    · d'autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses),

    · l'héparine,

    · le lithium,

    · le méthotrexate à partir de 20 mg/semaine,

    · le pemetrexed.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    L'utilisation concomitante de NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et paragraphes "Effets gastro-intestinaux" et "Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires" ci-dessous).

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme parfois fatale notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou à un AINS (voir rubrique 4.3).

    Sujet âgé

    Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforation pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous). Il est conseillé de ne pas dépasser la dose de 1 g par jour.

    Effets gastro-intestinaux

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel prédictif d’une ulcération (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les AINS, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique et le clopidogrel (voir rubrique 4.5).

    En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit être arrêté.

    Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les patients présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d’un risque d’aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    D’après l’analyse des données issues des études cliniques réalisées avec la nabumétone avant ou après l’autorisation de mise sur le marché, la fréquence moyenne cumulative de perforations gastro-intestinales, ulcérations ou hémorragies chez des patients traités pendant 3 à 6 mois, 1 an et 2 ans a été respectivement de 0,3%, 0,5% et 0,8%. Bien que ces fréquences semblent faibles, il faut noter que ces effets indésirables peuvent apparaître mêmes en l’absence d’antécédents de pathologies gastro-intestinales.

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour la nabumétone.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités par la nabumétone qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

    Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

    Effets cutanés

    Des réactions cutanées graves, à type de dermatite exfoliative, de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), de syndrome de Lyell, et du syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant engager le pronostic vital ou être fatales, ont été rarement rapportées lors de traitements par AINS, dont la nabumétone (voir rubrique 4.8).

    Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et faire l’objet d’une surveillance étroite des réactions cutanées. Si des signes ou symptômes évoquant l’une de ces réactions apparaissent, la nabumétone doit être arrêtée immédiatement et un traitement de substitution doit être envisagé (en fonction du cas).

    L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, dans les deux premiers mois de traitement. NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé devra être arrêté dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

    Si le patient a développé une réaction cutanée grave telle que le SSJ, le syndrome de Lyell ou le DRESS en raison de l’utilisation de la nabumétone, il ne faut jamais recommencer un traitement à base de nabumétone chez ce patient.

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.

    En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    Rétention hydro-sodée

    Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    Hyperkaliémie

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    Précautions d'emploi

    Les AINS peuvent masquer les signes ou symptômes d’une infection (fièvre, douleur et œdèmes).

    Des cas de vision trouble ou d’activité visuelle réduite ont été rapportés lors de traitement par AINS, dont la nabumétone. Les patients présentant de tels troubles visuels doivent effectuer un examen ophtalmologique.

    En cas de lupus érythémateux disséminé et collagénose mixte, le risque de méningite aseptique peut être accru (voir rubrique 4.8).

    Comme avec les autres AINS, des anomalies de la fonction hépatique, de rares cas d’ictères et d’insuffisances hépatiques (dont certaines d’évolution fatale) ont été rapportés. Les patients présentant des signes ou symptômes d’une anomalie hépatique ou ayant des antécédents de fonction hépatique anormale au cours du traitement par la nabumétone doivent être examinés pour écarter toute atteinte hépatique plus grave. Le traitement par la nabumétone doit être interrompu en cas de survenue de telles anomalies.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Risque lié à l'hyperkaliémie

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime. L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

    L'administration simultanée de nabumétone avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du patient :

    Associations déconseillées

    + Autres AINS

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), et à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (voir rubrique 4.4). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.

    + Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaire et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    + Lithium

    Augmentation de la lithiémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'anti-inflammatoire non stéroïdien.

    + Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine)

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    + Méthotrexate (utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine)

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Ciclosporine

    Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

    + Tacrolimus

    Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    + Tenofovir disoproxil

    Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir notamment avec des doses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d’insuffisance rénale.

    En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

    Associations à prendre en compte

    + Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)

    Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Anti-agrégants plaquettaires et inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Héparines non fractionnées et héparines de bas poids moléculaires et apparentés (doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).

    + Déférasirox

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Digitaliques

    Augmentation des concentrations plasmatiques des digitaliques.

    + Molécules qui ont une forte liaison aux protéines plasmatiques, comme les sulfamides, sulfonylurées ou dérivés de l'hydantoïne

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.

    + Mifépristone

    Réduction de l’effet de la mifépristone par les AINS.

    La nabumétone ne doit pas être utilisée durant les 8-12 jours qui suivent l’administration de mifépristone.

    + Probénécide

    Réduction du métabolisme de la nabumétone et réduction de l’élimination de la nabumétone et de ses métabolites.

    + Quinolones

    Possible majoration du risque de convulsions lié aux quinolones en cas d’association avec les AINS.

    + Alcool, bisphosphonates, pentoxifylline et sulfinpyrazone

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    - un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    - une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence :

    Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée): toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation de la nabumétone pendant l’allaitement. On ne sait pas si la nabumétone est excrétée dans le lait maternel. Chez le rat, le 6 MNA est excrété dans le lait animal.

    Compte tenu du risque éventuel d’effets indésirables graves chez les nourrissons allaités, l’allaitement est contre-indiqué.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Des cas de vertiges et confusion ont été rapportés après administration de nabumétone. En cas de survenue de ces symptômes, les patients devront s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d’évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4). (*)

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).

    Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées. (#)

    Des réactions indésirables cutanées graves (SCAR), dont la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), le syndrome de Lyell et le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ont été signalées dans le cadre de traitements à base de nabumétone (voir rubrique 4.4).

    Les événements indésirables sont listés ci-dessous par classes de systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100, < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), Rare (≥1/10 000, < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000) y compris les cas isolés, Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Fréquence des événements indésirables

    Classes de systèmes d’organes

    Très fréquent (≥ 1/10)

    Fréquent

    (≥ 1/100,

    < 1/10)

    Peu fréquent

    (≥ 1/1 000,

    < 1/100)

    Rare

    (≥ 1/10 000,

    < 1/1 000)

    Très rare

    (< 1/10 000)

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    thrombopénie

    anémie (y compris anémie aplastique et anémie hémolytique), leucopénie

    Affections du système immunitaire

    anaphylaxie, réaction anaphylactoïde

    Affections psychiatriques

    confusion, nervosité, insomnie

    hallucinations

    Affections du système nerveux

    somnolence, vertiges, céphalées, paresthésies

    méningite aseptique (en particulier chez les patients ayant une maladie auto-immune préexistante telle que lupus érythémateux disséminé et collagénose mixte, avec des symptômes tels que raideur de la nuque, céphalées, nausées, vomissements, fièvre ou désorientation (voir rubrique 4.4))

    Affections oculaires

    troubles visuels, troubles oculaires

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    acouphènes, troubles auditifs

    Affections cardio-vasculaires (*)

    élévation de la pression artérielle

    une insuffisance cardiaque a été rapportée en association au traitement par AINS

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    dyspnée, troubles respiratoires, épistaxis

    pneumonie interstitielle

    Affections gastro-intestinales (#)

    diarrhées, constipation, dyspepsie, gastrite, nausées, douleur abdominale, flatulences

    ulcération duodénale, hémorragies gastro-intestinales, ulcères peptiques, troubles gastro-intestinaux, melæna, vomissements, stomatite, xérostomie

    Affections hépatobiliaires

    élévations des enzymes hépatiques

    insuffisance hépatique, hépatite, ictère

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    rash, prurit

    photosensibilité, urticaire, sudation

    réactions bulleuses comprenant le syndrome de Stevens-Johnson, le syndrome de Lyell, le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, l’érythème polymorphe, l’angiœdème, la pseudo-porphyrie, l’alopécie

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    myopathie

    Affections du rein et des voies urinaires

    uropathie

    insuffisance rénale, syndrome néphrotique

    Affections des organes de reproduction et du sein

    ménorragies

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    œdèmes

    fatigue, asthénie

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Signes et symptômes

    Il n'y a pas d'antidote spécifique.

    La nabumétone et son métabolite actif (6 MNA) ne sont pas dialysables.

    Traitement

    Traitement à prévoir en cas de surdosage : lavage gastrique suivi de charbon activé avec traitement symptomatique approprié.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN, code ATC : M01AX01.

    La nabumétone est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe de naphtylalkalones, de l'ensemble des dérivés de l'acide arylcarboxylique.

    Effets pharmacodynamiques

    · Activité anti-inflammatoire,

    · activité antalgique,

    · activité antipyrétique,

    · activité inhibitrice des fonctions plaquettaires.

    L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La nabumétone est bien résorbée après administration orale.

    Sa biodisponibilité est de l'ordre de 80 %. Après absorption, elle subit un effet de premier passage hépatique et se transforme rapidement et quasi totalement en acide 6-méthoxy-2-naphtylacétique (6 MNA), principal métabolite actif, dont la concentration maximum est atteinte en 6 heures en moyenne.

    La résorption digestive de la nabumétone n'est influencée ni par la prise de nourriture, ni par celle d'hydroxyde d'aluminium, de salicylés, de cimétidine et de paracétamol. Elle est augmentée avec la prise concomitante de lait. Des taux sanguins soutenus du principal métabolite actif, le 6 MNA, ont été observés avec une seule prise quotidienne de 1 g de nabumétone. Le plateau d'équilibre, selon le rythme de prise (1 ou 2 prises) est atteint en 4 à 7 jours.

    Distribution

    La demi-vie d'élimination du 6 MNA, principal métabolite actif, se situe entre 20 et 24 heures. Elle n'est en principe pas modifiée chez le sujet âgé ni chez l'insuffisant rénal même atteint sévèrement (CI 9-63 ml/min).

    Le 6 MNA se distribue dans le liquide synovial avec une Cmax qui survient environ 4 heures après le pic sérique. Chez l'animal, il passe la barrière placentaire et est excrété dans le lait.

    Le 6 MNA se lie fortement aux protéines plasmatiques (99 %).

    Biotransformation

    Après absorption sous forme inchangée, la nabumétone se métabolise rapidement et quasi totalement (effet de premier passage hépatique) en acide 6-méthoxy-2-naphtylacétique (6 MNA), principal métabolie actif ; la molécule mère n'apparaît pas dans le plasma. D'autres métabolites sont également présents mais en quantité minime.

    Aucun phénomène d'auto-induction ni d'auto-inhibition enzymatique n'a été mis en évidence.

    Chez l'insuffisant hépatique, le pic plasmatique de 6 MNA est observé plus tardivement.

    Élimination

    L'excrétion des métabolites se fait sous forme conjuguée principalement par voie urinaire (80 %).

    Seulement 2 % du métabolite principal, le 6 MNA, sont excrétés sous forme inchangée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les anomalies toxicologiques de la nabumétone observées lors des études précliniques sont celles habituellement rencontrées avec les AINS, notamment lésions rénales et intestinales au cours des études chroniques réalisées chez le rat.

    Chez le singe, aucune lésion rénale n'a été observée après un an d'administration de doses 10 fois supérieures aux doses usuelles recommandées.

    Les études expérimentales n'ont pas montré de pouvoir mutagène, ni carcinogène.

    Toxìcologie de la reproduction :

    Les études réalisées chez l’animal avec des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines ont mis en évidence une augmentation des pertes pré et post implantatoires et une toxicité embryo-fœtale. Une augmentation du risque de malformations, notamment cardiovasculaires a également été rapportée chez l’animal après administration d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogenèse.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Glycolate de carboxyméthylamidon sodique, laurylsulfate de sodium, hydroxypropylméthylcellulose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.

    Pelliculage : dioxyde de titane (E171), hydroxypropylméthylcellulose, propylèneglycol, saccharine sodique, arôme caramel.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES EXPANSCIENCE

    1 PLACE DES SAISONS

    92048 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 332 711 5 2 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 07/05/2020

    Dénomination du médicament

    NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé

    Nabumétone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : La nabumétone est un anti-inflammatoire non stéroïdien.

    Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans :

    · en traitement de longue durée de :

    o certains rhumatismes inflammatoires chroniques,

    o certaines arthroses sévères,

    · en traitement de courte durée des douleurs aiguës d'arthrose.

    Ne prenez jamais NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants :

    · si vous êtes allergique à la nabumétone ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous avez des antécédents d’urticaire, d'allergie ou d'asthme déclenché après la prise d'un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, acide acétylsalicylique (aspirine),

    · si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) ou si vous allaitez (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »),

    · si vous avez des antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d’ulcères liés à des traitements antérieurs par anti-inflammatoires non stéroïdiens,

    · si vous êtes atteint d’une maladie grave du foie,

    · si vous êtes atteint d’une maladie grave du rein,

    · si vous êtes atteint d’une maladie grave du cœur,

    · chez l'enfant de moins de 15 ans.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé.

    Mises en garde spéciales

    CE MEDICAMENT NE DOIT ETRE PRIS QUE SOUS SURVEILLANCE MEDICALE.

    AVANT LE TRAITEMENT :

    PREVENEZ VOTRE MEDECIN, EN CAS :

    · d'antécédent d'asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L'administration de NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique « Ne prenez jamais NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé »),

    · de troubles de la coagulation, de traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire concomitant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves notamment hémorragiques,

    · d'antécédents digestifs (ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens, hernie hiatale, hémorragie digestive),

    · de maladie du cœur, du foie ou du rein.

    AU COURS DU TRAITEMENT :

    ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE EN CAS :

    · d'hémorragie gastro-intestinale se manifestant par un rejet de sang par la bouche, ou une présence de sang dans les selles ou une coloration des selles en noir,

    · d'apparitions de signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure, notamment une rougeur avec des bulles ou cloques, ou des ulcérations,

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment une crise d'asthme ou un brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

    PREVENEZ VOTRE MEDECIN EN CAS :

    · de troubles de la vue.

    Précautions d'emploi

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : la nabumétone.

    Vous ne devez pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (incluant les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2) et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine).

    Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou d'aspirine.

    Enfants et adolescents

    Ce médicament ne doit pas être administré chez l'enfant de moins de 15 ans.

    Autres médicaments et NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance car il y a certains médicaments qui ne doivent pas être pris ensemble et d'autres qui peuvent nécessiter une modification de la dose lorsqu'ils sont pris ensemble.

    Vous devez toujours prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous utilisez ou recevez l'un des médicaments suivants avant de prendre NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé :

    · aspirine (acide acétylsalicylique)

    · autres anti-inflammatoires non stéroïdiens

    · anticoagulants oraux comme la warfarine, héparine injectable

    · lithium

    · méthotrexate

    · pemetrexed

    NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Ce médicament peut être pris indifféremment avec de la nourriture ou à distance d'un repas.

    La consommation d’alcool doit être évitée au cours du traitement, car elle peut augmenter le risque d’hémorragies gastro-intestinales et d’ulcères.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des cas de vertiges et une baisse de la vigilance ont été rapportés après administration de ce médicament. Si ces symptômes surviennent, vous devez vous abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.

    Liste des excipients à effet notoire

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La dose recommandée dépend de l'indication.

    Elle varie de 1 à 2 g par jour, à répartir en 1 ou 2 prises.

    Ne pas dépasser la dose de 2 g par jour.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    Les comprimés sont à avaler entiers, sans être croqués ni mâchés avec un peu d'eau.

    Ce médicament peut être pris indifféremment avec de la nourriture ou à distance des repas.

    Durée du traitement

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Si vous avez pris plus de NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû

    En cas de surdosage ou d'intoxication accidentelle, prévenir immédiatement un médecin.

    Si vous oubliez de prendre NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les médicaments tels que NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d'accident vasculaire cérébral.

    Si l’un des effets suivants apparaît, vous devez arrêter le traitement et contacter immédiatement votre médecin ou un service médical d’urgence :

    · des réactions allergiques cutanées de type éruption, démangeaisons, urticaire,

    · des réactions allergiques respiratoires de type crise d'asthme,

    · des réactions allergiques générales de type anaphylaxie, urticaire du visage, brusque gonflement du visage et du cou avec gêne respiratoire (œdème de Quincke),

    · des lésions cutanées bulleuses sur tout le corps, et parfois sur les muqueuses, de type ampoule ou cloque,

    · une éruption cutanée étendue, une température corporelle élevée, une augmentation du taux d’enzymes hépatiques, des anomalies sanguines (éosinophilie), un gonflement des ganglions lymphatiques et d’autres atteintes organiques (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques aussi connu sous le terme DRESS ou syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse),

    · une jaunisse,

    · une hémorragie digestive se manifestant par un rejet de sang par la bouche ou dans les selles, une coloration des selles en noir. Celle-ci est d'autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée.

    Les autres effets indésirables sont classés ci-dessous par fréquence.

    Effets indésirables fréquents (pouvant survenir chez 1 à 10 patients sur 100) :

    · diarrhées, constipation, digestion difficile et douloureuse après les repas, maux d’estomac, nausées, douleur abdominale, ballonnements,

    · rougeur, démangeaisons,

    · infiltration de liquide dans les tissus (œdèmes),

    · élévation de la pression artérielle,

    · bourdonnements d'oreille, troubles auditifs.

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant survenir chez 1 à 10 patients sur 1 000) :

    · ulcères ou perforation gastro-intestinale, hémorragies gastro-intestinales, troubles gastro-intestinaux, vomissements, inflammation de la bouche et des gencives, sécheresse de la bouche,

    · réaction cutanée lors de l’exposition au soleil ou aux U.V., urticaire, transpiration excessive,

    · troubles des voies urinaires,

    · élévations des taux d’enzymes du foie,

    · troubles visuels, troubles oculaires,

    · difficulté à respirer, troubles respiratoires, saignements de nez,

    · baisse de la vigilance, nervosité, insomnie,

    · somnolence, vertiges, maux de tête, fourmillements,

    · douleurs musculaires,

    · fatigue, asthénie.

    Effets indésirables très rares (pouvant survenir chez moins de 1 patient sur 10 000) :

    · troubles du fonctionnement des reins,

    · troubles du fonctionnement du foie, hépatite,

    · troubles des règles lors du cycle menstruel (règles abondantes),

    · taux anormalement bas des plaquettes sanguines pouvant se traduire par des saignements de nez ou des gencives,

    · pneumonie,

    · alopécie.

    Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée :

    · troubles du fonctionnement du cœur,

    · taux anormalement bas de certains éléments du sang pouvant se traduire par une pâleur ou une fatigue intense (globules rouges), ou par des signes d'infection ou fièvre inexpliquée (globules blancs),

    · hallucinations,

    · méningite se manifestant par des symptômes tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou difficultés d’orientation (survenant en particulier chez les patients ayant une maladie auto-immune).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.

    Ce que contient NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Nabumétone ....................................................................................................................... 500 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Glycolate de carboxyméthylamidon sodique, laurylsulfate de sodium, hydroxypropylméthylcellulose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.

    Pelliculage : dioxyde de titane (E171), hydroxypropylméthylcellulose, propylèneglycol, saccharine sodique, arôme caramel.

    Qu’est-ce que NABUCOX 500 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boîte de de 28.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES EXPANSCIENCE

    1 PLACE DES SAISONS

    92048 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES EXPANSCIENCE

    1 PLACE DES SAISONS

    92048 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Fabricant  

    LABORATOIRES EXPANSCIENCE

    RUE DES QUATRE FILLES

    28230 EPERNON

    Ou

    FAMAR ITALIA S.P.A.

    VIA ZAMBELETTI 25

    20021 BARANZATE, MILAN

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15680
    • Date avis : 19/04/2017
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ces spécialités reste important dans les rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment la polyarthrite rhumatoïde et dans le traitement de l’arthrose.
    • Lien externe