MYSOLINE 250 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : comprimé sécable
- Date de commercialisation : 27/07/1988
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SERB
Les compositions de MYSOLINE 250 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | PRIMIDONE | 5627 | 250 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 50 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3069825
- Code CIP3 : 3400930698259
- Prix : 7,74 €
- Date de commercialisation : 19/04/1953
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 15%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 13/08/2021
MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Primidone ................................................................................................................................... 250 mg
Pour un comprimé sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· soit en monothérapie,
· soit en association à un autre traitement antiépileptique:
o Traitement des épilepsies généralisées: crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.
o Traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
Chez l'enfant:
· soit en monothérapie,
· soit en association à un autre traitement antiépileptique:
o Traitement des épilepsies généralisées: crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.
o Traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
4.2. Posologie et mode d'administration
Si la première dose est bien tolérée, la dose journalière doit être répartie en 2 prises égales, une le matin et l'autre le soir.
La concentration sérique en primidone est ainsi maintenue au-dessus du seuil thérapeutique pendant toute la journée.
Le traitement doit systématiquement être personnalisé. Chez de nombreux patients, la primidone peut être administrée en monothérapie. Mais, dans certains cas, la primidone doit être associée à d'autres antiépileptiques ou à autre traitement symptomatique.
Chez certains patients, il peut être recommandé d'administrer une dose plus importante lorsque les crises sont plus fréquentes. Par exemple :
1) si les crises sont nocturnes, la totalité ou la plus grande partie de la dose journalière peut être administrée le soir ;
2) si les crises sont associées à un événement particulier tels que la survenue des règles, une légère augmentation de la dose appropriée est souvent bénéfique.
Posologie
Dose initiale : elle est généralement de 125 mg en une prise unique le soir. Puis tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée par paliers de 125 mg jusqu'à ce que le patient reçoive 500 mg par jour. Puis, tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée de 250 mg, jusqu'au contrôle des crises ou jusqu'à la dose maximale tolérée qui peut atteindre 1,5 g par jour.
Dose d'entretien :
Comprimés (250 mg)
Milligrammes
Adultes
3 – 6
750 – 1 500
Population pédiatrique
Dose initiale : elle est généralement de 125 mg en une prise unique le soir. Puis tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée par paliers de 125 mg jusqu'à ce que le patient reçoive 500 mg par jour. Puis, tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée de 125 mg jusqu'au contrôle des crises ou jusqu'à la dose maximale tolérée chez l'enfant.
Dose d'entretien :
Comprimés (250 mg)
Milligrammes
Enfants de moins de 2 ans
1 – 2
250 - 500
Enfants de 2 à 5 ans
2 – 3
500 - 750
Enfants de 6 à 10 ans
3 – 4
750 – 1 000
Enfants de plus de 10 ans
3 – 6
750 – 1 500
Populations particulières :
Patients insuffisants rénaux
L'élimination rénale de la primidone étant réduite chez les patients présentant une insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée en fonction de la réponse clinique et de la surveillance des paramètres biologiques.
Patients insuffisants hépatiques
Le métabolisme hépatique de la primidone étant réduit chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la posologie doit être adaptée en fonction de la réponse clinique et de la surveillance des paramètres biologiques.
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, les comprimés doivent être écrasés avant administration.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes:
· Hypersensibilité à la substance active primidone, au phénobarbital ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Porphyrie aiguë intermittente.
· Insuffisance respiratoire sévère.
· En association avec l'acide cholique.
· En association avec le millepertuis.
· En association avec le voriconazole.
· En association avec le cobicistat.
· En association avec le daclatasvir.
· En association avec le dasabuvir.
· En association avec le délamanide.
· En association avec le grazoprévir + elbasvir.
· En association avec l'isavuconazole.
· En association avec le lédipasvir.
· En association avec la lurasidone.
· En association avec l’oxybate de sodium.
· En association avec l'ombitasvir + paritaprévir.
· En association avec la rilpivirine.
· En association avec le télaprévir.
· En association avec le velpatasvir.
· En association avec le sofosbuvir.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La primidone n'est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques qui peuvent parfois être aggravées.
En raison de son effet sédatif, il est recommandé d'instaurer le traitement par la primidone à la dose la plus faible, administrée le soir, en augmentant progressivement la dose (voir rubrique 4.2).
Ce médicament doit être administré avec prudence et la posologie pourra être réduite chez les enfants, le sujet âgé, les patients en mauvais état général ou présentant une insuffisance rénale, hépatique ou respiratoire.
Crises aggravées
L'introduction d'un médicament antiépileptique peut, dans de rares cas, être suivie d'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la primidone, les causes de ces aggravations peuvent être: un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.
Arrêt brutal du traitement
L'arrêt brutal d'un traitement à dose antiépileptique efficace peut entraîner des crises convulsives et un état de mal, surtout en cas d'alcoolisme surajouté.
La primidone exerce un puissant effet dépresseur du SNC. Elle est partiellement métabolisée en phénobarbital. Après une administration prolongée, il existe un risque de tolérance, de dépendance et de syndrome de sevrage suite à un arrêt brutal du traitement (voir rubrique 4.8).
Préventions des carences vitaminiques
La primidone peut également perturber le métabolisme de la vitamine D et prédisposer le patient au développement d'une pathologie osseuse. Une supplémentation en vitamine D peut être nécessaire lors d'un traitement prolongé par la primidone (voir rubrique 4.8).
Une anémie mégaloblastique peut se développer et nécessiter l'arrêt du traitement par la primidone. Cette affection peut répondre à l'administration d'acide folique et/ou de vitamine B12 (voir rubrique 4.8).
Risque suicidaire
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque pour la primidone.
Par conséquent, les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue d'idées et de comportements suicidaires.
Réactions cutanées graves
Des cas de réactions cutanées pouvant mettre en jeu le pronostic vital tels que le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), la nécrolyse épidermique toxique (NET) ou syndrome de Lyell et des syndromes d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportées sous primidone.
Les patients doivent être avertis des signes et symptômes de ces affections et être étroitement surveillés en cas de survenue de réactions cutanées.
Le risque de SJS, de NET ou DRESS est le plus important au cours des premières semaines de traitement.
Si des signes et symptômes de SJS, de NET ou DRESS (par exemple : éruption cutanée évolutive, souvent avec des bulles ou des lésions des muqueuses) sont présents, le traitement par la primidone doit être interrompu.
Un diagnostic précoce et l'arrêt immédiat de tout médicament suspect conduit à de meilleurs résultats dans la prise en charge du SJS, de la NET et DRESS. Un arrêt précoce est associé à un meilleur pronostic.
Si un patient développe un SJS, une NET ou un DRESS sous primidone (ou phénobarbital), la primidone ne doit jamais être réinstaurée chez ce patient (voir rubrique 4.8).
Femmes en âge de procréer et femmes enceintes
La primidone est largement métabolisée en phénobarbital. Par conséquent, les mises en garde spéciales ayant trait au phénobarbital doivent être prises en compte.
En cas d'administration pendant la grossesse, le phénobarbital peut avoir des effets nocifs sur le fœtus. L'exposition prénatale au phénobarbital peut multiplier par environ 2 ou 3 fois le risque de malformations congénitales (voir rubrique 4.6).
La primidone ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur aux risques, après évaluation des autres options thérapeutiques appropriées. Les femmes en âge de procréer doivent être complètement informées du risque potentiel pour le fœtus si elles prennent du phénobarbital pendant la grossesse.
Un test de grossesse pour exclure une grossesse doit être envisagé avant de commencer le traitement par la primidone chez les femmes en âge de procréer.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace pendant le traitement et pendant 2 mois après la dernière prise. Suite à une induction enzymatique, le phénobarbital peut entraîner un échec de l'effet thérapeutique des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser d'autres méthodes contraceptives (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Il convient de conseiller aux femmes qui envisagent une grossesse de consulter leur médecin au préalable afin de pouvoir bénéficier de conseils adéquats et de discuter d'autres options thérapeutiques appropriées avant la conception et avant l'arrêt de la contraception.
Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer de contacter immédiatement leur médecin en cas de grossesse ou de suspicion de grossesse pendant le traitement par primidone.
Précautions d'emploi
La primidone, comme le phénobarbital, est inducteur enzymatique et est ainsi susceptible de réduire l'efficacité de certains médicaments par accélération progressive du métabolisme (voir rubrique 4.5).
La prise concomitante de ce médicament avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, avec les estroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, avec les inhibiteurs de tyrosine kinase métabolisés, avec l’abiratérone, l’apixaban, l’aprépitant, , la bédaquiline, le bocéprévir, le bosentan, la cyprotérone (dans son utilisation comme contraceptif hormonal), le dabigatran, le dolutégravir (en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase), la dronédarone, l’eribuline, les estroprogestratifs contraceptifs, le fentanyl, l’idélalisib, l’ifosfamide, les inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés, l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le macitentan, la miansérine, la nimodipine, l’olaparib, l’osimertinib, l’oxycodone, le praziquantel, les progestatifs contraceptifs, la quétiapine, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, la sertraline, le siméprévir, le tacrolimus, la télithromycine, le ténofovir alafénamide, le ticagrelor, l’ulipristal, le vémurafénib ou le vismodégib est déconseillée (voir rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Certains médicaments ont la propriété d’activer considérablement certaines voies métaboliques hépatiques par induction enzymatique. Associés à des médicaments fortement métabolisés au niveau du foie, ils sont, de ce fait, en mesure d’en modifier les concentrations plasmatiques. Il peut s’ensuivre, dans la majorité des cas, une moindre activité des médicaments associés à l’inducteur, voire la formation de métabolites toxiques.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées
· Acide cholique
Effet antagoniste du barbiturique.
· Cobicistat
Risque de diminution de l’efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
· Daclatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de daclatasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Dasabuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par l’inducteur.
· Délamanid
Diminution des concentrations plasmatiques de délamanid par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Grazoprevir + Elbasvir
Risque de diminution des concentrations de grazoprévir et d’elbasvir par l’inducteur, avec possible retentissement sur l’efficacité.
· Isavuconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Lédipasvir
Diminution importante des concentrations plasmatiques du lédipasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par l’anticonvulsivant inducteur enzymatique.
· Lurasidone
Diminution des concentrations plasmatiques de la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Millepertuis
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anticonvulsivant.
· Ombitasvir + Paritaprévir
Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
· Rilpivirine
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Sofosbuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par l’inducteur.
· Télaprévir
Risque de diminution très importante des concentrations de télaprévir.
· Velpatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de velpatasvir par l’inducteur, avec possible retentissement sur l’efficacité
· Voriconazole
Risque de baisse de l'efficacité du voriconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Associations déconseillées
· Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la primidone. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
· Abiratérone
Diminution notable des concentrations plasmatiques de l’abiratérone, avec risque de moindre efficacité.
· Apixaban
Diminution des concentrations plasmatiques de l’apixaban par l’anticonvulsivant inducteur enzymatique, avec risque de diminution de l’effet thérapeutique.
· Aprémilast
Diminution des concentrations plasmatiques d’aprémilast par diminution de son métabolisme par l’inducteur.
· Aprépitant
Risque de diminution très importante des concentrations d’aprépitant.
· Bédaquiline
Diminution des concentrations plasmatiques de bédaquiline par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
· Bocéprévir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de bocéprévir.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
· Bosentan
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de bosentan.
· Cyprotérone (dans son utilisation comme contraceptif hormonal)
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. Utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
· Dabigatran
Diminution des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
· Dolutégravir, en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
· Dronédarone
Diminution importante des concentrations de dronédarone par augmentation de son métabolisme, sans modification notable du métabolite actif.
· Eribuline
Risque de diminution des concentrations plasmatiques d’éribuline par l’inducteur.
· Estro progestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
· Fentanyl
Diminution des concentrations plasmatiques de fentanyl par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant.
Préférer un autre morphinique.
· Idélalisib
Diminution des concentrations plasmatiques d’idélalisib par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant inducteur enzymatique
· Ifosfamide
Risque de majoration de la neurotoxicité de l’ifosfamide par augmentation du métabolisme hépatique par la primidone.
· Inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
· Irinotécan
Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotécan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.
· Itraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d’itraconazole, avec risque de perte d’efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Ivacaftor
Diminution importante des concentrations de l’ivacaftor, avec risque de perte d’efficacité.
· Macitentan
Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
· Miansérine
Risque d’inefficacité de la miansérine.
· Nimodipine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Olaparib
Diminution, éventuellement très importante selon l’inducteur, des concentrations plasmatiques de l’olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Osimertinib
Diminution des concentrations plasmatiques de l'osimertinib par augmentation de son métabolisme par l'inducteur, avec possible retentissement sur l’efficacité.
· Oxycodone
Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone.
· Praziquantel
Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
· Progestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
· Quétiapine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de quétiapine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur, avec risque d’inefficacité.
· Ranolazine
Risque de diminution importante des concentrations de ranolazine.
· Régorafénib
Diminution des concentrations plasmatiques de régorafenib par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
· Rivaroxaban
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
· Sertraline
Risque d’inefficacité du traitement antidépresseur.
· Siméprévir
Diminution des concentrations plasmatiques de simeprévir par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
· Tacrolimus
Hyperkaliémie essentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants.
Eviter cette association sauf s'il existe une hypokaliémie préalable.
· Télithromycine
Diminution des concentrations plasmatiques de la télithromycine, avec risque d'échec du traitement anti-infectieux, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
· Ténofovir Alafénamide
Diminution des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par diminution de son absorption par l’inducteur.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
· Ticagrelor
Diminution importante des concentrations plasmatiques de ticagrelor par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant inducteur enzymatique, avec risque de diminution de l’effet thérapeutique.
· Ulipristal
Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée.
· Vémurafénib
Risque de diminution des concentrations du vémurafénib, avec moindre efficacité.
· Vismodégib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodegib par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Associations faisant l’objet des précautions d’emploi
· Acide valproïque et, par extrapolation, valpromide
Augmentation de l'hyperammoniémie, avec risque accru d'encéphalopathie.
Surveillance clinique et biologique régulière.
· Afatinib
Diminution des concentrations plasmatiques de l’afatinib par augmentation de son métabolisme par la primidone.
Surveillance clinique pendant l’association et 1 à 2 semaines après leur arrêt.
· Albendazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques de l’albendazole et de son métabolite actif par l’inducteur, avec risque de baisse de son efficacité.
Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l’albendazole pendant le traitement avec l’inducteur enzymatique et après son arrêt.
· Androgènes
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et biologique pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
· Antagonistes des canaux calciques
Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation due son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par l'anticonvulsivant et après son arrêt.
· Antiarythmiques de classe IA
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l’antiarythmique par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique, ECG et contrôle des concentrations plasmatiques; si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Antivitamines K
Diminution (ou, rarement, augmentation avec la phénytoïne) de l'effet de l’antivitamine K par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant inducteur.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par la primidone et 8 jours après son arrêt.
· Aripiprazole
Diminution des concentrations plasmatiques de l’aripiprazole.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’aripiprazole pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
· Bazédoxifène
Diminution des concentrations plasmatiques de bazédoxifène par l’inducteur.
Surveillance clinique, et notamment signes éventuels évocateurs d’une perte d’efficacité (saignements).
· Cyprotérone (dans ses indications comme anti-androgène)
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt.
· Déférasirox
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de déférasirox.
Surveiller la ferritinémie pendant et après le traitement par l’inducteur enzymatique. Si besoin, adaptation de la posologie de déférasirox.
· Disopyramide
Risque de diminution des concentrations du disopyramide par l’inducteur.
Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide pendant l’associaiton et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur
· Dolutégravir, en l’absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l’association et une semaine après son arrêt.
· Doxycycline
Diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.
· Estrogènes non contraceptifs
Diminution de l'efficacité de l'estrogène.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.
· Felbamate
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du felbamate et augmentation des concentrations plasmatiques de la primidone, avec risque de surdosage.
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénobarbital avec adaptation de la posologie si besoin.
· Folates
Diminution des concentrations plasmatiques de la primidone, par augmentation de son métabolisme dont les folates représentent un des cofacteurs.
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques et adaptation, s'il y a lieu, de la posologie de la primidone pendant la supplémentation folique et après son arrêt.
· Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) et minéralocorticoïdes
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Hormones thyroïdiennes
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.
Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Hydrocortisone
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme); les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
· Immunosuppresseurs
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunodépresseur par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Augmentation de la posologie de l'immunodépresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.
· Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
· Ivabradine
Risque de diminution de l'efficacité de l’ivabradine, par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’ivabradine pendant l’association et après l’arrêt de l’inducteur.
· Levonorgestrel, utilisé dans l’indication contraception d’urgence
Diminution des concentrations plasmatiques de lévonorgestrel, avec risque d’inefficacité.
En cas de prise d’un médicament inducteur dans les 4 dernières semaines, l’utilisation d’une contraception d’urgence non hormonale (DIU au cuivre) devrait s’envisager.
Si ce n’est pas possible, le doublement de la dose de lévonorgestrel est une autre option.
· Maraviroc
En l’absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par l’inducteur.
La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.
· Méthadone
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique.
Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
· Métronidazole
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Montelukast
Risque de baisse de l'efficacité du montélukast par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antiasthmatique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Posaconazole
Diminution des concentrations et de l'efficacité du posaconazole.
Surveillance clinique. Si possible, dosages plasmatiques du posaconazole et adaptation éventuelle de sa posologie.
· Progestatifs non contraceptifs associés ou non à un estrogène
Diminution de l'efficacité du progestatif par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l’administration de l'inducteur et après son arrêt.
· Propafénone
Diminution des concentrations plasmatiques de la propafénone par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de la propafénone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur.
· Quinine
Risque de perte de l’efficacité de la quinine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la quinine pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
· Stiripentol
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’anticonvulsivant, avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique par le stiripentol.
Surveillance clinique et dosage plasmatique, lorsque cela est possible, de l'anticonvulsivant associé au stiripentol et adaptation éventuelle de sa posologie.
· Théophylline et par extrapolation, aminophylline
Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de la théophylline par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et, si besoin, de la théophyllinémie. Adaptation éventuelle de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
· Tiagabine
Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Une augmentation de la posologie de tiagabine peut s'avérer nécessaire en cas d'association à un anticonvulsivant inducteur enzymatique.
· Vitamine D
Diminution des concentrations de vitamine D plus marquée qu’en l’absence d'inducteur.
Dosage des concentrations de vitamine D et supplémentation si nécessaire.
· Vortioxétine
Diminution des concentrations plasmatiques de la vortioxétine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la vortioxétine pendant l'association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
Associations à prendre en compte
· Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
· Bêta-bloquants (métoprolol, propranolol)
Diminution des concentrations plasmatiques de ces bêtabloquants avec réduction de leurs effets cliniques (accélération de leur métabolisme hépatique).
· Benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
· Bortezomib
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
· Carbazitaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
· Carbamazépine
Diminution progressive des concentrations plasmatiques de carbamazépine et de son métabolite actif sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale.
Prudence quant à l'interprétation des concentrations plasmatiques.
· Docétaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
· Lamotrigine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et d'augmentation des concentrations plasmatique en métabolites, en raison d'une augmentation du métabolisme induite par la primidone.
Surveillance clinique et biologique et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt de la primidone.
· Métoprolol
Diminution des concentrations plasmatiques du métoprolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
· Midazolam
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du midazolam par l'anticonvulsivant.
· Morphiniques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
· Oxcarbazépine
1) Risque de diminution des concentrations plasmatiques de primidone (par augmentation du métabolisme induite par l'oxcarbazépine).
2) Risque de diminution des concentrations plasmatiques d'oxcarbazépine (par augmentation du métabolisme induite par la primidone).
Surveillance clinique et biologique et adaptation de la posologie de l'oxcarbazépine/la primidone.
· Pérampanel
Diminution importante (jusqu’aux deux-tiers) des concentrations de pérampanel.
· Phénytoïne (et par extrapolation, fosphénytoïne)
1. En cas de traitement antérieur par la primidone et adjonction de phénytoïne, augmentation des concentrations plasmatiques de la primidone pouvant entraîner des signes toxiques (inhibition du métabolisme par compétition).
2. En cas de traitement antérieur par la phénytoïne et adjonction de la primidone, variations imprévisibles:
a) les concentrations plasmatiques de phénytoïne sont le plus souvent diminuées (augmentation du métabolisme) sans que cette diminution affecte défavorablement l'activité anticonvulsivante. A l'arrêt de primidone, possibilité d'effets toxiques de la phénytoïne;
b) il peut arriver que les concentrations de phénytoïne soient augmentées (inhibition du métabolisme par compétition).
· Procarbazine
Augmentation des réactions d'hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash) par augmentation du métabolisme de la procarbazine par l’inducteur.
· Propranolol
Diminution des concentrations plasmatiques du propranolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
· Zonisamide
Risque de diminution des concentrations plasmatiques en raison d'une augmentation du métabolisme induite par la primidone.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt de la primidone.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception
La primidone est largement métabolisée en phénobarbital. Le phénobarbital ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer, sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur aux risques, après évaluation attentive des autres options thérapeutiques appropriées.
Un test de grossesse pour exclure une grossesse doit être envisagé avant de commencer le traitement par MYSOLINE chez les femmes en âge de procréer.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace pendant le traitement et pendant 2 mois après la dernière prise. Suite à une induction enzymatique, le phénobarbital peut entraîner un échec de l'effet thérapeutique des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser d'autres méthodes contraceptives.
Les femmes en âge de procréer doivent être informées et comprendre le risque d'effet nocif potentiel pour le fœtus associé à l'utilisation de phénobarbital (principal métabolite de la primidone) pendant la grossesse et l'importance de la planification d'une grossesse.
Il convient de conseiller aux femmes qui envisagent une grossesse de consulter leur médecin au préalable afin de pouvoir bénéficier d'un avis médical spécialisé et de discuter d'autres options thérapeutiques appropriées avant la conception et avant l'arrêt de la contraception.
Le traitement antiépileptique doit être régulièrement réévalué, surtout lorsqu'une femme prévoit une grossesse.
Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer de contacter immédiatement leur médecin en cas de grossesse ou de suspicion de grossesse pendant le traitement par primidone.
Grossesse
Risques liés aux médicaments antiépileptiques en général
Un avis médical spécialisé sur les risques potentiels pour le fœtus, liés aux crises convulsives ainsi qu'au traitement antiépileptique, doit être donné à toutes les femmes en âge de procréer qui prennent un traitement antiépileptique, et particulièrement aux femmes qui planifient une grossesse et à celles qui sont enceintes.
Il faut éviter d'arrêter brusquement un traitement antiépileptique car cela peut entraîner des crises convulsives avec des conséquences graves pour la femme et l'enfant à naître.
Dans la mesure du possible, une monothérapie est préférable pour traiter l'épilepsie pendant la grossesse, car un traitement par plusieurs antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie, en fonction de l'association d'antiépileptiques.
Risques liés à la primidone et au phénobarbital, son principal métabolite
Le phénobarbital (principal métabolite de la primidone) traverse le placenta. Des études animales (données bibliographiques) ont montré une toxicité pour la reproduction chez les rongeurs (voir rubrique 5.3).
Les données issues de méta-analyses et d'études observationnelles ont montré un risque de malformations majeures environ 2 à 3 fois plus élevé que le risque de base de malformations majeures dans la population générale (qui est de 2 à 3 %). Le risque est dose-dépendant ; cependant, aucune dose ne s'est avérée dépourvue de risque. La monothérapie par phénobarbital) est associée à une augmentation du risque de malformations congénitales majeures, notamment de fentes labiales et palatines, et de malformations cardiovasculaires. D'autres malformations impliquant divers systèmes corporels ont également été signalées : notamment des cas d'hypospadias, de dysmorphies faciales, d'effets sur le tube neural, de dysmorphies cranio-faciales (microcéphalie) et d'anomalies digitales.
Les données d'une étude de registre suggèrent une augmentation du risque de nouveau-nés petits pour l'âge gestationnel ou avec une diminution de la taille corporelle, par rapport à une monothérapie par lamotrigine.
Des troubles du développement neurologique ont été rapportés chez des enfants exposés au phénobarbital pendant la grossesse. Les études relatives au risque de troubles du développement neurologique chez les enfants exposés au phénobarbital pendant la grossesse sont contradictoires, et un risque ne peut être exclu. Des études précliniques ont également rapporté des effets indésirables sur le développement neurologique (voir rubrique 5.3).
La primidone ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur aux risques, après évaluation des autres options thérapeutiques appropriées.
Après réévaluation du traitement par primidone, si aucune autre option thérapeutique ne convient, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible de primidone. La femme doit être complètement informée des risques liés à l'utilisation de la primidone pendant la grossesse et comprendre ces risques.
En cas d'utilisation au cours du troisième trimestre de la grossesse, des symptômes de sevrage peuvent survenir chez le nouveau-né, notamment une sédation, une hypotonie et un trouble de la succion.
Les patientes traitées par primidone doivent recevoir un supplément adéquat en acide folique avant la conception et pendant la grossesse.
Avant l’accouchement / Chez le nouveau-né :
Les antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent parfois provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :
· un syndrome hémorragique pouvant survenir lors de l’accouchement ou dans les premiers jours de vie. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement et l’administration de vitamine K1 par voie parentérale (IM ou IV lente) à la naissance, chez le nouveau-né, semblent efficaces. Un bilan d’hémostase normal chez la mère ne permet pas d’éliminer des anomalies de l’hémostase chez le nouveau-né.
· des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu’une supplémentation de la mère en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.
· des symptômes liés à l'imprégnation du nouveau-né par ce médicament, notamment une sédation, une hypotonie et une mauvaise succion.
· rarement : un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace).
Suivi post-natal / Chez l’enfant :
En cas d’exposition pendant la grossesse, un suivi rapproché du développement neurocomportemental de l’enfant est à instaurer et une prise en charge adaptée doit être mise en place au plus tôt en cas de nécessité.
Allaitement
Déconseillé, car possibilité de sédation pouvant entraîner des difficultés de succion à l'origine d'une mauvaise courbe pondérale dans la période immédiatement néonatale.
Fertilité
Chez la souris, la primidone a entraîné une augmentation du nombre de spermatozoïdes anormaux et de la durée des cycles œstraux (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
En début de traitement, les effets indésirables les plus fréquents sont la somnolence, vertiges et ataxie ; ils peuvent disparaître avec le maintien du traitement et/ou une réduction de la posologie.
Une réaction idiosyncrasique peut parfois survenir et entraîner des troubles de la vision, nausées, céphalées, vertiges, vomissements, un nystagmus et une ataxie ; ces symptômes sont généralement transitoires, même lorsqu'ils sont sévères. En cas de forme aigüe et grave, le traitement doit être arrêté.
La classification des effets indésirables observés en fonction de leur fréquence est la suivante: très rare (<1/ 10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée
Anémie mégaloblastique*, leucopénie, thrombopénie, lymphadénopathie
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée
Syndrome d'hypersensibilité : réactions multisytémiques, souvent accompagnées de fièvre, éruption cutanée, hyperéosinophilie et atteinte hépatique
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée
Réactions psychotiques, troubles de la libido, dépendance (voir rubrique 4.4)
Affections du système nerveux
Fréquence indéterminée
Somnolence, apathie, ataxie, troubles de la vision, nystagmus, céphalées, sensation vertigineuse
Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée
Nausées, vomissements
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée
Réactions allergiques touchant en particulier la peau pouvant inclure des éruptions maculopapuleuses, morbilliformes ou scarlatiniformes,
Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) (voir Rubrique 4.4)
Très rare
Syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et de nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) (voir rubrique 4.4), dermatite exfoliative, éruption de type lupus
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée
Arthralgies, maladie de Dupuytren, ostéomalacie**, diminution de la densité minérale osseuse, ostéopénie, ostéoporose et fractures traités au long court par MYSOLINE
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquence indéterminée
Anorexie, fatigue, irritabilité
Investigations
Fréquence indéterminée
Élévation des enzymes hépatiques***, dont la gamma-glutamyl transférase (gamma GT) et la phosphatase alcaline
* La primidone peut entraîner une anémie mégaloblastique requérant l'arrêt du traitement. Ces symptômes peuvent répondre à un traitement par l'acide folique et/ou la vitamine B12 (voir rubrique 4.4).
** Une supplémentation en vitamine D peut être nécessaire en cas de traitement prolongé par la primidone, car le catabolisme de la vitamine D peut être accru. Le mécanisme par lequel la primidone perturbe le métabolisme osseux n'a pas été identifié (voir rubrique 4.4).
*** L’élévation des enzymes hépatiques, liée au caractère inducteur enzymatique de la primidone, est en règle générale sans signification clinique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
La primidone est partiellement métabolisée en phénobarbital. Son surdosage entraîne des degrés variables de dépression du SNC qui en fonction de la dose ingérée, peuvent inclure ataxie, troubles de la conscience, dépression respiratoire et coma.
Une cristallurie peut survenir en cas de surdosage et peut être une aide au diagnostic lorsqu'un surdosage à la primidone est suspecté.
Il n'y a pas d'antidote spécifique.
Selon la sévérité de l'intoxication, le traitement inclura entre autres, un lavage gastrique, l'administration de charbon actif, l'administration de liquides intraveineux, une diurèse alcaline forcée (pour obtenir une urine à pH 8.0) et un traitement symptomatique.
Lors de cas très graves, une hémoperfusion (si le patient est en hypotension) ou une hémodialyse sont efficaces.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUES (barbituriques et dérivés). Code ATC: N03AA03.
L'activité de ce médicament s'explique par les propriétés antiépileptiques de trois substances actives, la primidone elle-même et ses deux principaux métabolites (phénobarbital et phényl-éthyl-malondiamide).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La primidone est rapidement absorbée par le tube digestif, le pic de concentration plasmatique étant atteint environ 3 heures après l'ingestion. Après administration par voie orale, la biodisponibilité de la primidone est supérieure à 75%.
Distribution
La primidone est bien distribuée dans tous les organes et tissus : elle traverse les barrières hémato-encéphalique et placentaire, et est excrétée dans le lait maternel (voir rubrique 4.6). La primidone ne se lie que partiellement aux protéines plasmatiques (à environ 35 %) en raison de ses propriétés physico-chimiques.
Métabolisme
La primidone est partiellement métabolisée dans le foie en deux métabolites, le phénobarbital et le phényl-éthyl-malondiamide (PEMA), dotés d'une action antiépiléptique.
Élimination
La demi-vie d'élimination de la primidone est d'environ 10 heures, mais elle est très variable avec un intervalle de 4-22 heures, en raison de la capacité de son métabolite principal, le phénobarbital, à induire les enzymes hépatiques. Cette demi-vie est bien plus courte que celle du phénobarbital (50 à 160 heures) et de la PEMA (17 à 36 heures).
L'élimination de la primidone se fait par voie urinaire, principalement sous forme inchangée (environ 40%) et sous forme de PEMA (28%).
5.3. Données de sécurité préclinique
Toxicité après administration répétée
Chez la souris mâle et femelle à partir de 800 mg/kg per os pendant 14 jours, il est noté une posture anormale, une ataxie et une léthargie. Ces mêmes effets sont observés chez le rat à partir de 500 mg/kg, ou lors d’administration plus longue chez la souris.
Dans des études de 14 semaines conduites à des doses allant jusqu'à 1100 mg/kg chez la souris et 400 mg/kg chez le rat per os, une hypertrophie des hépatocytes centrolobulaires est observées. Des ataxies et léthargies sont observées chez la souris à la plus forte dose. Chez le rat mâle, une néphropathie chronique est également observée à partir de 100 mg/kg.
Lors d'études conduites chez des chiens ayant reçu pendant 6 mois des doses allant jusqu'à 165 mg/kg, une hypertrophie hépatocellulaire a été observée.
Génotoxicité
Le produit est mutagène dans le test d’Ames pour une seule souche (TA1535) en absence d’activation métabolite. Le test sur les chromosomes de cellules de mammifères s'est révélé négatif.
Carcinogénicité
Une étude de cancérogenèse menée chez la souris sur une période de 2 ans a permis d'identifier une incidence accrue de tumeurs hépatocellulaires et d'adénomes thyroïdiens.
Les résultats observés chez le rat pour une durée d’administration similaire (adénomes/carcinomes thyroidiens et rénaux) sont équivoques.
Toxicité sur la reproduction
Des études publiées ont rapporté des effets tératogènes (anomalies morphologiques) chez des rongeurs exposés au phénobarbital (principal métabolite de la primidone). La fente palatine est systématiquement signalée dans toutes les études précliniques, mais d'autres malformations sont également signalées (notamment hernie ombilicale, spina bifida, exencéphalie, exomphale avec des côtes fusionnées) dans des études ou des espèces uniques.
En outre, bien que les données des études publiées soient contradictoires, le phénobarbital administré à des rats ou des souris pendant la gestation ou la période postnatale précoce a été associé à des effets indésirables sur le développement neurologique, notamment des altérations de l'activité locomotrice, de la cognition et des modes d'apprentissage.
Chez la souris, une augmentation de l’incidence des anomalies de la tête des spermatozoïdes et un allongement de la durée du cycle œstral ont été rapportés après respectivement 5 jours et 14 semaines de traitement. Des études conduites par administration orale de primidone au cours de la gestation ont mis en évidence un effet embryo-foetolétal chez la souris et le rat à des doses supérieures ou égales à 90 mg/kg/jour, et un effet tératogène chez la souris (notamment fentes palatines) à des doses supérieures ou égales à 25 mg/kg/jour. Chez le rat, des effets délétères sur le développement neurocomportemental (apprentissage, mémorisation) sont rapportés dans la littérature après exposition in utero à des doses supérieures ou égales à 40 mg/kg/jour.
Povidone, gélatine, carmellose calcique, stéarate de magnésium, acide stéarique.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température inférieure à 25°C, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
50 ou 200 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
40, avenue George V
75008 Paris
France
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 306 982 5 9: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 306 981 9 8: 200 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 13/08/2021
MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable
Primidone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable?
3. Comment prendre MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-EPILEPTIQUES, code ATC : N03AA03
Ce médicament est préconisé dans le traitement de certaines formes d'épilepsie.
Ne prenez jamais MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable :
· si vous êtes allergique à la primidone, au phénobarbital ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· si vous ou un membre de votre famille êtes atteint(e) de porphyries (une maladie métabolique héréditaire rare),
· si vous souffrez d’insuffisance respiratoire sévère,
· si vous prenez l’un des médicaments suivants :
o acide cholique (utilisé dans le traitement du déficit congénital de synthèse des acides biliaires) ;
o millepertuis (plante utilisée pour traiter la dépression) ;
o isavuconazole ou voriconazole (utilisés pour traiter certaines infections) ;
o cobicistat ou rilpivirine (utilisés pour traiter l’infection par le VIH) ;
o delamanide (utilisé pour traiter la tuberculose) ;
o telaprévir, daclatasvir, dasabuvir, ombitasvir-paritaprévir, ledipasvir (utilisés pour traiter certaines hépatites) ;
o lurasidone (utilisée pour traiter la schizophrénie) ;
o sofosbuvir, grazoprevir, elbasvir ou velpatasvir (utilisé pour traiter l’infection par le virus de l’hépatite C).
o l’oxybate de sodium (utilisé pour traiter certains troubles du sommeil)
Avertissements et précautions
Utilisation pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer : MYSOLINE peut provoquer des anomalies chez l’enfant à naître lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Si vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants ou enceinte, votre médecin ne vous prescrira pas ce médicament, sauf en cas d’échec des traitements moins à risque pour l’enfant à naître. Avant de commencer le traitement, votre médecin vous informera des risques, s’assurera que vous n’êtes pas enceinte et que vous utilisez une contraception efficace. Votre médecin ne doit pas interrompre brutalement votre traitement, car cela pourrait être dangereux pour vous et pour votre enfant à naître si vous êtes enceinte (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).
Ce médicament n'est pas efficace dans certaines formes d'épilepsie. Votre médecin évaluera la nécessité de vous prescrire ce médicament en fonction de la forme d'épilepsie dont vous souffrez.
· Avant de prendre MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable, adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien :
· si vous avez des troubles respiratoires, rénaux ou hépatiques ;
Ne pas arrêter brutalement le traitement. En effet, un arrêt brutal peut entraîner la réapparition des crises.
En cas d'augmentation de la fréquence des crises ou d'apparition de crises de type différent, CONSULTER IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.
Si vous êtes hospitalisé(e), informez le personnel soignant que vous prenez MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable.
Votre médecin vous prescrira peut-être de la vitamine D (en cas de traitement au long cours).
Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont également été observées chez un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques tels que MYSOLlNE 250 mg, comprimé sécable. Si, à tout moment, vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre médecin.
Des éruptions cutanées potentiellement mortelles (syndrome de Stevens-Johnson ; nécrolyse épidermique toxique également appelée syndrome de Lyell ; ou syndrome DRESS) ont été rapportées avec MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable, se manifestant initialement avec des boutons au centre rougeâtre ou des plaques circulaires souvent avec des vésicules (cloques) sur la poitrine. Les autres signes à rechercher sont des ulcères (dans la bouche, la gorge, le nez, les organes génitaux) et des conjonctivites (yeux rouges et gonflés).
Ces éruptions cutanées potentiellement mortelles sont souvent accompagnées de signes proches de ceux de la grippe. L'éruption peut évoluer vers une formation de cloques généralisées ou de décollement de la peau.
Le risque de survenue de réactions cutanées graves est plus élevé au cours des premières semaines de traitement.
Si vous avez développé un syndrome de Stevens-Johnson ou une nécrolyse épidermique toxique (appelé également syndrome de Lyell) ou le syndrome DRESS avec MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable, vous ne devrez jamais reprendre ce traitement ou un autre médicament contenant du phénobarbital.
Si vous êtes un homme ou une femme en âge d’avoir des enfants, sous devez utiliser une contraception efficace pendant et jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement.
Si vous développez une éruption ou ces réactions cutanées, cessez d'utiliser la primidone et consultez immédiatement un médecin et informez-le que vous prenez ce médicament.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Cela est important car certains médicaments peuvent modifier la façon d’agir de la primidone, ou la primidone peut modifier la façon d’agir d’autres médicaments.
En particulier, informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· autres médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie et les autres types de crises convulsives (par exemple phénytoïne, felbamate, acide valproïque, carbamazépine, pérampanel, oxcarbazépine, stiripentol, tiagabine, zonisamide) ;
· anticoagulants utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (par exemple acénocoumarol, fluindione, phénindione, warfarine, apixaban, dabigatran, rivaroxaban ou ticagrelor) ;
· barbituriques ou benzodiazépines (par exemple somnifères) ;
· médicaments utilisés pour traiter les douleurs intenses, la toux ou en traitement de substitution de la dépendance à la morphine (par exemple méthadone, oxycodone ou fentanyl) ;
· antibiotiques (par exemple métronidazole, docycycline, télithromycine) ;
· médicaments antiasthmatiques (par exemple montélukast, théophylline) ;
· médicaments contenant des hormones (par exemple pilule contraceptive, estroprogestatifs, progestatifs, ulipristal ou pilule du lendemain : levonorgestrel) ;
· hormones thyroïdiennes ;
· médicament utilisé dans le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique (bazédoxifène) ; médicaments utilisés pour traiter les troubles mentaux ou la dépression (par exemple antidépresseurs tricycliques, clozapine, lamotrigine, miansérine, quétiapine, sertraline) ;
· médicaments à base de stéroïdes ;
· Médicaments anticancéreux (abiratérone, axitinib, éribuline, ifosfamide, bosutinib, crizotinib, dabrafénib, dasatinib, erlotinib, gefitinib, imatinib, lapatinib, nilotinib, pazopanib, ruxolitinib, sorafénib, sunitinib, vandétanib, régorafénib, vemurafenib, vismodegib, cabozantinib, ceritinib, ibrutinib, olaparib, ponatinib, carbazitaxel, docétaxel, irinotécan, procarbazine, osimertinib) ;
· bédaquiline (utilisée pour traiter la tuberculose) ;
· quinine (médicament antipaludéen) ;
· médicaments utilisés pour traiter les infections virales telles que l’infection par le VIH ou l’hépatite C (par exemple bocéprévir, dolutégravir, lopinavir, maraviroc, ritonavir, siméprévir) ;
· médicaments antifongiques (albendazole, itraconazole, posaconazole) ;
· folates (vitamine B9) ;
· médicaments utilisés pour affaiblir le système immunitaire (immunosuppresseurs, par exemple ciclosporine, tacrolimus, sirolimus, évérolimus, aprémilast) ;
· déférasirox (chélateur du fer) ;
· ivacaftor (médicament utilisé pour traiter la mucoviscidose) ;
· médicaments utilisés pour traiter les maladies cardiaques, l'hypertension artérielle ou pour réguler le rythme cardiaque (par exemple antiarythmiques de classe IA, inhibiteurs calciques, bosentan, dronédarone, ivabradine, macitentan, nimodipine, propafénone, ranolazine ou bêta-bloquants [métoprolol, propranolol]) ;
· antiparasitaires (albendazole, praziquantel).
MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool
L’alcool peut interagir avec MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable. Si vous souhaitez consommer de l’alcool, demandez conseil à votre médecin.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
MYSOLINE est largement transformé en phénobarbital.
S'il est pris pendant la grossesse, MYSOLINE peut provoquer de graves malformations congénitales et peut affecter la façon dont l'enfant se développe à mesure qu'il grandit. Les malformations congénitales signalées dans les études sont la fente labiale (fente de la lèvre supérieure) et la fente palatine (fente du palais) ainsi que des anomalies cardiaques. D'autres anomalies congénitales ont également été rapportées, comme une malformation du pénis (hypospadias), une taille de tête inférieure à la normale, des anomalies du visage, des ongles et des doigts. Si vous prenez MYSOLINE pendant la grossesse, vous présentez un risque plus élevé que les autres femmes d'avoir un enfant qui présente des anomalies congénitales nécessitant un traitement médical. Dans la population générale, le risque de base de malformations majeures est de 2 à 3 %. Ce risque est augmenté d’environ 3 fois chez les femmes traitées par MYSOLINE.
Les bébés nés de mères traitées par phénobarbital pendant leur grossesse risquent également d'être plus petits qu'attendu.
Des troubles du développement neurologique (retards de développement dus à des problèmes de développement cérébral) ont été rapportés chez des enfants exposés au phénobarbital pendant la grossesse. Les études sur le risque de troubles du développement neurologique restent contradictoires.
MYSOLINE ne doit être utilisé pendant la grossesse que si aucun autre traitement n'est efficace chez vous.
Si vous êtes enceinte, vous devez en informer immédiatement votre médecin. Votre médecin doit vous expliquer les effets possibles des comprimés de MYSOLINE sur l'enfant à naître; les risques et les bénéfices du traitement doivent être soigneusement évalués. N'arrêtez pas le traitement par MYSOLINE avant d'en avoir discuté avec votre médecin, car l'arrêt brutal de la prise du médicament peut augmenter le risque de développer des convulsions, ce qui peut avoir des effets néfastes sur vous et l'enfant à naître.
Si vous avez pris MYSOLINE pendant le dernier tiers de la grossesse, une surveillance appropriée doit être réalisée afin de détecter d'éventuels troubles chez le nouveau-né, comme des convulsions, des pleurs excessifs, une faiblesse musculaire e des troubles de la succion.
Femmes en âge de procréer / Contraception
Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le traitement par MYSOLINE et pendant les deux mois qui suivent la fin du traitement. Ce médicament peut affecter l'activité des contraceptifs hormonaux, comme la pilule contraceptive, et les rendre moins efficaces pour empêcher une grossesse. Parlez-en à votre médecin; il vous expliquera le type de contraception le plus approprié à utiliser pendant votre traitement par MYSOLINE.
Si vous êtes une femme en âge de procréer et que vous planifiez une grossesse, parlez à votre
médecin avant d'arrêter la contraception et avant d’être enceinte de la possibilité de passer à d'autres
traitements adaptés afin d'éviter d'exposer le futur bébé au phénobarbital (la primidone contenue
dans MYSOLINE se transforme principalement en phénobarbital).
Si vous découvrez que vous êtes enceinte, pensez être enceinte ou envisagez une grossesse :
Votre médecin envisagera un arrêt du traitement ou jugera de l'utilité éventuelle de le poursuivre en l’absence d’alternative moins à risque pour l’enfant à naître, auquel cas :
· pendant la grossesse, votre médecin adaptera la dose pour obtenir la dose minimale qui est efficace pour vous et mettra en place une surveillance spécialisée adaptée à votre maladie et au suivi de votre enfant à naître.
· avant l’accouchement : votre médecin vous prescrira certaines vitamines pour éviter que ce médicament ne provoque des saignements durant les premiers jours de vie ou des troubles dans la formation des os de votre bébé.
· après l’accouchement : une injection de vitamine K pourra également être prescrite à votre bébé, à la naissance, pour éviter des saignements. Si vous avez pris MYSOLINE en fin de grossesse, une surveillance adaptée sera mise en place pour détecter l’éventuelle survenue de troubles chez le nouveau-né.
· chez l’enfant : prévenez le(s) médecin(s) qui suivra(ont) votre enfant que vous avez été traitée par primidone pendant votre grossesse. Il(s) mettra(ont) en place un suivi rapproché du développement neurologique de votre enfant afin de lui apporter des soins spécialisés le plus tôt possible, si nécessaire.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter si vous prenez ce médicament. Prévenir rapidement votre médecin en cas d'allaitement ou de désir d'allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable peut entraîner une somnolence. Vous ne devez pas conduire ni utiliser des machines au cours du traitement.
La posologie sera déterminée par votre médecin et adaptée progressivement de façon individuelle.
La dose est à répartir en deux prises par jour. Essayez de prendre vos comprimés à la même heure chaque jour.
Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d’eau. Le comprimé peut être divisé en 2 doses égales.
En début de traitement, votre dose pourra être de seulement 125 mg (1/2 comprimé de 250 mg). Elle sera adaptée par votre médecin jusqu’à ce que votre maladie soit contrôlée.
Les doses d’entretien habituelles sont les suivantes :
Tranche d’âge
Dose quotidienne (milligrammes)
Adultes et enfants âgés de plus de 9 ans
750 à 1 500
Enfants âgés de 6 à 9 ans
750 à 1 000
Enfants âgés de 2 à 5 ans
500 à 750
Enfants jusqu’à 2 ans
250 à 500
Patients âgés/patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique
Les doses prescrites peuvent être plus faibles. Vérifiez auprès de votre médecin.
Si vous avez pris plus de MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable que vous n'auriez dû:
Si vous avez pris une dose plus élevée que votre dose habituelle, contactez votre médecin ou l'hôpital le plus proche.
Si vous oubliez de prendre MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable:
Si vous avez oublié une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable:
N’arrêtez pas de prendre MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable, même si vous vous sentez bien, sans l’avis de votre médecin. Il est possible que vous ayez développé une dépendance à MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable et vous pourriez donc présenter une réaction de sevrage si vous arrêtez trop rapidement le traitement. Le traitement par MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable doit être arrêté progressivement pour prévenir une telle réaction.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
· Réaction allergique, pouvant inclure de la fièvre, une éruption cutanée, une augmentation du nombre de certaines cellules sanguines (éosinophiles), augmentation de certaines enzymes du foie.
· Peau :
o de rares cas de réactions cutanées sévères s’étendant sur de grandes parties du corps, avec rougeur, douleur, ulcères, vésicules, décollement de l’épiderme ou atteinte des lèvres ou des muqueuses de la bouche, des narines ou des oreilles (par exemple nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson) ont été rapportés (voir rubrique 2).
o Maladie appelée lupus érythémateux qui provoque une inflammation de différentes parties du corps, comme la peau, les articulations, les poumons, les reins, le cœur et le foie.
o Des éruptions cutanées potentiellement mortelles (éruption médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) ont été signalées (voir Rubrique 2).
Si vous développez l’un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin ou rendez-vous à l’hôpital le plus proche.
· Sang : anomalies de certaines cellules sanguines (anémie, diminution des taux de globules blancs ou des plaquettes) ou augmentation du volume des ganglions lymphatiques.
· Santé mentale : dépendance, modifications de l’humeur ou du comportement, troubles de la libido.
· Système nerveux : somnolence, manque d’énergie (apathie), troubles de la coordination, troubles visuels, mouvement involontaire des yeux (nystagmus), maux de tête, vertiges.
· Appareil digestif : nausées, vomissements.
· Muscles et os :
o Douleurs osseuses ou articulaires.
o Des troubles osseux incluant ostéopénie et ostéoporose (amincissement des os) et des fractures ont été rapportés. Contactez votre médecin ou pharmacien si vous êtes traité au long court avec un médicament antiépileptique, si vous avez des antécédents d'ostéoporose, ou si vous prenez des stéroïdes.
o Maladie de Dupuytren (épaississement du tissu fibreux de la paume des mains qui provoque une rétraction d’un ou plusieurs doigts).
· Etat général : anorexie, fatigue.
· Foie : augmentation des enzymes du foie (gamma-GT, phosphatase alcaline).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température inférieure à 25°C, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable
· La(les) substance(s) active(s) est (sont) :
Primidone...................................................................................................................... 250 mg
Pour un comprimé sécable.
· Les autres composants sont :
Povidone, gélatine, carmellose calcique, stéarate de magnésium, acide stéarique.
Qu’est-ce que MYSOLINE 250 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé sécable. Boîte de 50 ou 200.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
40, avenue George V
75008 Paris
France
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
40, avenue George V
75008 Paris
France
VALE OF BARDSLEY
ASHTON-UNDER-LYNE
LANCASHIRE
OL7 9RR
ROYAUME UNI
ou
allphamed pharbil arzneimittel gmbh
hildebrandstr. 10-12
37081 gÖttingen
allemagne
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15392
- Date avis : 07/12/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Faible
- Description : Le service médical rendu par MYSOLINE, comprimé sécable reste faible dans les indications de l’AMM.
- Lien externe