MYFORTIC 360 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67858369
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L04AA06.Myfortic contient une substance appelée acide mycophénolique. Celle-ci appartient à une classe de médicaments appelés immunosuppresseurs.Myfortic est utilisé pour empêcher le système immunitaire de l’organisme de rejeter le rein qui vous a été transplanté. Il est utilisé en association avec d’autres médicaments contenant de la ciclosporine et avec des corticoïdes.
  • Informations pratiques

    • Prescription : pour tous les patients :
    • Format : comprimé gastro-résistant(e)
    • Date de commercialisation : 10/10/2003
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de MYFORTIC 360 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé MYCOPHÉNOLATE SODIQUE 62257 SA
    Comprimé ACIDE MYCOPHÉNOLIQUE 65738 360 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    12 plaquette(s) polyamide aluminium PVC de 10 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3630919
    • Code CIP3 : 3400936309197
    • Prix : 258,60 €
    • Date de commercialisation : 14/03/2005
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 10/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Acide mycophénolique..................................................................................................... 360,00 mg

    (sous forme mycophénolate sodique)

    Pour un comprimé gastro-résistant.

    Excipient(s) à effet notoire :

    Lactose : 90 mg par comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé gastro-résistant.

    Comprimé pelliculé ovale, de couleur rouge-orange pâle, avec les lettres "CT" gravées sur une face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Myfortic est indiqué, en association avec la ciclosporine et les corticoïdes, pour la prévention du rejet aigu d'organe chez les patients adultes ayant bénéficié d'une allogreffe rénale.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La mise en œuvre et le suivi du traitement par Myfortic doivent être effectués par des médecins habilités à prendre en charge des patients transplantés.

    Posologie

    La dose recommandée est de 720 mg deux fois par jour (dose quotidienne de 1440 mg). Cette dose de mycophénolate sodique correspond, en équivalent d’acide mycophénolique (MPA), à la dose de 1 g deux fois par jour (dose quotidienne de 2 g) de mycophénolate mofétil.

    Pour toute information complémentaire concernant la correspondance des doses thérapeutiques du mycophénolate sodique et du mycophénolate mofétil, voir rubriques 4.4 et 5.2.

    Chez les patients de novo, le traitement par Myfortic doit être débuté dans les 72 heures suivant la transplantation.

    Populations particulières

    Population pédiatrique

    Les données disponibles à ce jour sont insuffisantes pour établir la tolérance et l'efficacité de Myfortic chez les enfants et les adolescents. Des données de pharmacocinétique limitées sont disponibles chez les enfants transplantés rénaux (voir rubrique 5.2).

    Sujets âgés

    La dose recommandée chez les patients âgés est de 720 mg deux fois par jour.

    Insuffisants rénaux

    Chez les patients présentant un retard de reprise de fonction du greffon rénal après la transplantation, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubrique 5.2).

    Les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (débit de filtration glomérulaire < 25 ml/min/1,73 m²) doivent faire l'objet d'une surveillance attentive et la dose journalière de Myfortic ne doit pas dépasser 1440 mg.

    Insuffisants hépatiques

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients transplantés rénaux présentant une insuffisance hépatique sévère.

    Traitement au cours des épisodes de rejet

    Le rejet de greffe rénale n'entraîne aucune modification de la pharmacocinétique de l'acide mycophénolique (MPA); la modification de la dose ou l'interruption du traitement par Myfortic n'est pas nécessaire.

    Mode d’administration

    Myfortic peut être pris au cours ou en dehors des repas. Les patients peuvent choisir l’une ou l’autre option, mais une fois ce choix effectué, les patients doivent s’y conformer (voir rubrique 5.2).

    Afin de préserver l’intégrité de l’enrobage gastro-résistant, les comprimés de Myfortic ne doivent pas être écrasés.

    Dans les situations où il serait nécessaire d’écraser les comprimés de Myfortic, éviter l’inhalation de la poudre ou le contact direct de la poudre avec la peau ou les muqueuses. Si un tel contact a lieu, laver abondamment avec de l'eau et du savon ; rincer les yeux à l'eau courante. Ceci est lié aux effets tératogènes du mycophénolate.

    4.3. Contre-indications  

    Myfortic est contre-indiqué :

    · chez les patients présentant une hypersensibilité au mycophénolate sodique, à l'acide mycophénolique ou au mycophénolate mofétil, ou encore à l'un des excipients (voir rubrique 6.1),

    · chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de méthodes contraceptives hautement efficaces,

    · en l’absence de test de grossesse négatif à l’initiation du traitement chez les femmes en âge de procréer, afin d’éviter toute utilisation involontaire pendant la grossesse (voir rubrique 4.6),

    · pendant la grossesse sauf en l’absence d’alternative thérapeutique appropriée afin de prévenir un rejet de greffe (voir rubrique 4.6),

    · chez la femme allaitante (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Les patients recevant un traitement immunosuppresseur comportant plusieurs produits en association, y compris Myfortic, sont exposés à un risque accru de lymphomes et d'autres tumeurs malignes, notamment cutanées (voir rubrique 4.8). Le risque semble davantage lié à l'intensité et à la durée de l'immunosuppression qu'à l'utilisation d'un produit donné. Dans le cadre des recommandations générales visant à minimiser le risque de cancer de la peau, l'exposition au soleil et aux rayons UV doit être minimisée par le port de vêtements protecteurs et l'utilisation d'une crème solaire à indice de protection élevé.

    Les patients recevant Myfortic doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement le médecin pour toute infection, toute ecchymose inexpliquée, tout saignement ou toute autre manifestation de myélosuppression.

    Les patients traités par des immunosuppresseurs, dont Myfortic, présentent un risque accru d’infections opportunistes (bactérienne, fongique, virale et protozoaire), d’infections mortelles et de sepsis (voir rubrique 4.8). La néphropathie associée au virus BK et la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) associée au virus JC figurent parmi les infections opportunistes. Ces infections sont souvent liées au degré d’immunosuppression élevé et peuvent conduire à des affections graves ou fatales que les médecins doivent prendre en compte dans le diagnostic différentiel des patients immunodéprimés présentant une altération de la fonction rénale ou des symptômes neurologiques.

    Des cas d’hypogammaglobulinémie associés à des infections récurrentes ont été rapportés chez des patients recevant Myfortic en association avec d’autres immunosuppresseurs. Parmi ces cas, le relais d’un dérivé du MPA par un autre immunosuppresseur a permis d’obtenir une normalisation des taux d’IgG sériques. Un dosage du taux d’immunoglobulines sériques doit être effectué chez les patients présentant des infections récurrentes sous Myfortic. En cas d’hypogammaglobulinémie cliniquement significative et persistante, une prise en charge appropriée doit être envisagée, en tenant compte des effets cytostatiques potentiels de l’acide mycophénolique sur les lymphocytes T et B.

    Des cas de bronchectasie ont été rapportés chez des patients traités par Myfortic en association avec d’autres immunosuppresseurs. Dans certains de ces cas, le relais d’un dérivé du MPA par un autre immunosuppresseur a permis d’améliorer les symptômes respiratoires. Le risque de bronchectasie peut être lié à l’hypogammaglobulinémie ou à un effet direct sur le poumon. Des cas isolés de pneumopathie interstitielle ont également été rapportés (voir rubrique 4.8). Il est recommandé d’examiner les patients présentant des symptômes pulmonaires persistants, tels qu’une toux et une dyspnée, afin de rechercher des signes de pneumopathie interstitielle sous-jacente.

    Des cas de réactivation d’hépatite B (VHB) ou d’hépatite C (VHC) ont été rapportés chez des patients traités par immunosuppresseurs, dont les dérivés de l’acide mycophénolique (MPA) Myfortic et le mycophénolate mofetil (MMF). Chez les patients infectés, une surveillance des signes cliniques et biologiques d’une réactivation du VHB ou VHC est recommandée.

    Des cas d’érythroblastopénie ont été rapportés chez des patients traités par des dérivés du MPA (dont le mycophénolate mofétil et le mycophénolate sodique) en association avec d’autres traitements immunosuppresseurs. Le mécanisme par lequel les dérivés du MPA induisent une érythroblastopénie n’est pas connu. L’érythroblastopénie peut se résoudre après diminution de la posologie ou arrêt du traitement. Toute modification du traitement par Myfortic doit être uniquement entreprise sous étroite surveillance chez les transplantés afin de limiter le risque de rejet du greffon (voir rubrique 4.8).

    L'apparition d’affections hématologiques doit être surveillée chez les patients traités par Myfortic (comme par exemple une neutropénie ou une anémie ; voir rubrique 4.8), qui peut être liée au traitement par le MPA lui-même, aux traitements concomitants, à des infections virales ou à une quelconque association de ces facteurs.

    Les patients traités par Myfortic doivent bénéficier d'une numération de la formule sanguine chaque semaine pendant le premier mois, deux fois par mois au cours des deuxième et troisième mois de traitement et une fois par mois pendant le reste de la première année.

    En cas de survenue d’affections hématologiques (comme par exemple une neutropénie avec un nombre absolu de neutrophiles < 1,5 x 103/µl ou une anémie), il peut être approprié d'interrompre ou d'arrêter le traitement par Myfortic.

    Les patients doivent être informés qu'au cours du traitement par le MPA, les vaccinations peuvent être moins efficaces et que l'utilisation de vaccins vivants atténués doit être évitée (voir rubrique 4.5). La vaccination antigrippale peut être bénéfique. Les prescripteurs doivent se référer aux directives nationales relatives à la vaccination contre la grippe.

    Comme les dérivés du MPA ont été associés à une incidence accrue d'événements indésirables de nature digestive, y compris de rares cas d'ulcération, de perforation ou d'hémorragie digestive, Myfortic doit être administré avec prudence chez les patients qui présentent une pathologie digestive active sévère.

    Il est recommandé de ne pas administrer Myfortic en même temps que l'azathioprine, car une telle association n’a pas été étudiée.

    En raison de leurs profils pharmacocinétiques différents, l’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) et le mycophénolate mofétil ne doivent pas être interchangés ou substitués indistinctement. Myfortic a été administré en association avec la ciclosporine et les corticoïdes.

    L’expérience de l’utilisation de Myfortic en association avec des traitements d’induction tels que les globulines anti-lymphocytes T ou le basiliximab est limitée. L'efficacité et la sécurité d'emploi de Myfortic en association avec d'autres agents immunosuppresseurs (par exemple le tacrolimus) n'ont pas été étudiées.

    L’administration concomitante de Myfortic et des médicaments qui interfèrent avec le cycle entérohépatique, comme par exemple la cholestyramine ou le charbon activé, peut entraîner une sous-exposition au MPA et un risque de diminution de l’efficacité.

    Myfortic est un inhibiteur de l'IMPDH (inosine monophosphate déshydrogénase). Il doit donc être évité chez les patients qui présentent un déficit congénital rare en hypoxanthine-guanine-phosphoribosyl-transférase (HGPRT), tel que le syndrome de Lesch-Nyhan ou de Kelley-Seegmiller.

    Le traitement par Myfortic ne doit pas être instauré avant de disposer d'un test de grossesse négatif. Une contraception efficace doit être utilisée avant le début du traitement par Myfortic, pendant le traitement, ainsi qu’au cours des 6 semaines suivant son arrêt (voir rubrique 4.6).

    Effets tératogènes

    Le mycophénolate est un tératogène majeur chez l’Homme. Des avortements spontanés (taux de 45 à 49%) et des malformations congénitales (taux estimé de 23 à 27%) ont été rapportés après exposition au mycophénolate mofétil (MMF) pendant la grossesse. C’est pourquoi, Myfortic est contre-indiqué pendant la grossesse sauf en l’absence d’alternative thérapeutique appropriée afin de prévenir un rejet de greffe.

    Les patientes en âge de procréer doivent être avertis des risques et suivre les recommandations fournies en rubrique 4.6 (par exemple les méthodes de contraception, les tests de grossesse) avant, pendant et après le traitement avec Myfortic. Les médecins doivent s’assurer que les patientes prenant du mycophénolate comprennent les risques de malformations pour l’enfant à naître, la nécessité d’une contraception efficace et la nécessité de consulter immédiatement leur médecin en cas de suspicion de grossesse.

    Contraception (voir rubrique 4.6)

    Compte-tenu des données cliniques robustes montrant qu’il y a un risque élevé d’avortements spontanés et de malformations congénitales lorsque le mycophénolate mofétil est utilisé au cours de la grossesse, tout doit être mis en œuvre afin d’éviter une grossesse pendant le traitement. Par conséquent, les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins une méthode de contraception efficace (voir rubrique 4.3) avant le début du traitement, pendant le traitement, ainsi que six semaines après l’arrêt du traitement par Myfortic ; à moins que l’abstinence ne soit la méthode de contraception choisie. L’utilisation simultanée de deux méthodes de contraception complémentaires est privilégiée afin de réduire le risque d’échec de la contraception et de grossesse accidentelle.

    Pour obtenir des conseils en matière de contraception masculine, voir la rubrique 4.6.

    Matériel éducationnel

    Afin d’aider les patients à éviter une exposition foetale au mycophénolate et afin de fournir des informations supplémentaires de sécurité importantes, le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché fournira aux professionnels de santé un matériel éducationnel, visant à renforcer les mises en garde relatives à la tératogénicité du mycophénolate, proposant des conseils pour la mise en place d’une contraception préalable au traitement et fournissant des explications sur les tests de grossesse nécessaires. Des informations complètes sur le risque de tératogénicité et sur les mesures de prévention de la grossesse doivent être données par le prescripteur aux femmes en âge de procréer et, le cas échéant, aux hommes.

    Précautions additionnelles

    Les patients ne doivent pas faire de don du sang pendant le traitement et sur une période d’au moins 6 semaines après l’arrêt du mycophénolate.

    Les hommes ne doivent pas faire de don de sperme pendant le traitement ainsi que sur une période d’au moins 90 jours après l’arrêt du mycophénolate.

    Myfortic contient du sodium. Chaque comprimé de Myfortic 360 mg contient 26 mg de sodium, ce qui équivaut à 1,3 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    Excipient(s) à effet notoire :

    Myfortic contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les interactions suivantes entre l’acide mycophénolique et d’autres médicaments ont été rapportées :

    Aciclovir et ganciclovir

    Les effets potentiels de l’administration concomitante de Myfortic et d’aciclovir ou de ganciclovir sur la moelle osseuse n’ont pas été étudiés. Cependant, une augmentation des concentrations plasmatiques du glucuronide de l'acide mycophénolique (MPAG) et d’aciclovir/ganciclovir, résultant vraisemblablement d’une compétition au niveau de la sécrétion tubulaire rénale, est possible lors de l’administration concomitante de Myfortic et d’aciclovir/ganciclovir.

    Chez les patients présentant une fonction rénale normale, les modifications de la pharmacocinétique du MPAG ne devraient pas avoir de conséquences cliniquement significatives. Par contre, en cas d’insuffisance rénale une augmentation significative des concentrations de MPAG et d’aciclovir/ganciclovir est possible; les recommandations posologiques pour l’aciclovir et le ganciclovir doivent être respectées et les patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentive.

    Antiacides

    Antiacides avec hydroxyde de magnésium et hydroxyde d'aluminium :

    Lors de l’administration simultanée de Myfortic et d’une dose unique d’antiacides contenant de l'hydroxyde de magnésium et de l'hydroxyde d'aluminium, une diminution de 37% de l’ASC et une diminution de 25% de la Cmax du MPA ont été observées. Les antiacides à base d’hydroxyde de magnésium et d’hydroxyde d’aluminium peuvent être administrés de façon intermittente pour le traitement de dyspepsies occasionnelles. En revanche, une utilisation journalière chronique est à éviter en raison du risque de diminution de l’exposition à l’acide mycophénolique et du risque de réduction de l’efficacité de Myfortic.

    Inhibiteurs de la pompe à protons :

    Aucune modification de la pharmacocinétique du MPA n’a été observée chez le volontaire sain après l’administration de pantoprazole à une dose de 40 mg deux fois par jour au cours des quatre jours précédents l’administration de Myfortic. Aucune donnée n’est disponible pour des doses élevées d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Contraceptifs oraux

    Les études réalisées avec le mycophénolate mofétil et les contraceptifs oraux n’ont pas montré d’interaction. Compte tenu du profil métabolique du MPA, aucune interaction n’est à attendre entre Myfortic et les contraceptifs oraux.

    Cholestyramine et médicaments fixant les acides biliaires

    Il convient d'être prudent en cas d'administration concomitante de Myfortic et de médicaments pouvant fixer les acides biliaires, comme par exemple les chélateurs des acides biliaires ou le charbon activé, car l’exposition au MPA et l'efficacité de Myfortic pourraient être diminuées.

    Ciclosporine

    Chez des transplantés rénaux stables, Myfortic à l’état d’équilibre ne modifie pas la pharmacocinétique de la ciclosporine. Lors de son administration concomitante avec le mycophénolate mofétil, la ciclosporine est connue pour diminuer l’exposition au MPA. Lors de sa co-administration avec Myfortic, la ciclosporine peut également diminuer les concentrations de MPA (d’environ 20%, par extrapolation à partir de données obtenues avec le mycophénolate mofétil), sans que l’on sache dans quelle proportion exacte, aucune étude d’interaction n’ayant été conduite. Cependant, les études d’efficacité ayant été réalisées en utilisant Myfortic en association à la ciclosporine, cette interaction ne modifie pas la posologie recommandée de Myfortic. En cas de suspension ou d’arrêt de ciclosporine, la dose de Myfortic devra être réévaluée en fonction de la nature de la combinaison immunosuppressive.

    Tacrolimus

    La pharmacocinétique de Myfortic à l’état d’équilibre a été étudiée au cours d’un essai croisé, réalisé chez des patients transplantés rénaux stables traités par Néoral et par tacrolimus. Une augmentation de 19% (IC 90% : - 3, + 47) de l’ASC moyenne du MPA, ainsi qu’une diminution d’environ 30% (IC 90% : 16, 42) de l’ASC moyenne du MPAG ont été observées lorsque Myfortic était administré en association avec tacrolimus comparativement à l’association avec Néoral. Parallèlement, la variabilité intra-patient des valeurs d’ASC du MPA a été doublée lors du passage de Néoral à tacrolimus. Les praticiens doivent prendre en compte cette augmentation à la fois de l’ASC du MPA et de la variabilité, et les ajustements de posologie de Myfortic devront être déterminés sur la base des éléments cliniques. Les patients devront faire l’objet d’une surveillance attentive lors de la conversion d’un anti-calcineurine à l’autre.

    Vaccins vivants atténués

    Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux patients immunodéprimés. La réponse anticorps aux autres vaccins peut être diminuée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Femmes en âge de procréer

    La grossesse doit être évitée chez les patientes traitées par mycophénolate. Par conséquent, les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins une méthode de contraception efficace (voir rubrique 4.3) avant le début du traitement, pendant le traitement, ainsi que pendant les six semaines après l’arrêt du traitement par Myfortic ; à moins que l’abstinence ne soit la méthode de contraception choisie. L’utilisation simultanée de deux méthodes de contraception complémentaires est préférable.

    Grossesse

    L’utilisation de Myfortic est contre-indiquée pendant la grossesse sauf en l’absence d’alternative thérapeutique appropriée pour prévenir un rejet de greffe. Le traitement ne doit pas être initié en l’absence de test de grossesse négatif afin d’éviter une utilisation involontaire pendant la grossesse.

    Les patientes en âge de procréer doivent être avertis d’une augmentation du risque de fausse couche et de malformations congénitales en début de traitement et doivent être informés et conseillés sur la prévention et la planification d’une grossesse.

    Avant de débuter un traitement par Myfortic, il est recommandé que les femmes en âge de procréer disposent de deux tests de grossesse sanguin ou urinaire négatifs avec une sensibilité d’au moins 25 mUI/mL afin d’éviter une exposition involontaire de l’embryon au mycophénolate. Il est recommandé de réaliser le deuxième test 8 à 10 jours après le premier test. Pour les greffes à partir de donneurs décédés, s’il n’est pas possible de réaliser les deux tests séparés de 8 à 10 jours avant le début du traitement (du fait du délai de disponibilité de l’organe pour la greffe), seul le premier test de grossesse devra être réalisé immédiatement avant de débuter le traitement et un deuxième test devra être réalisé 8 à 10 jours plus tard. Des tests de grossesse doivent être répétés si cela est jugé cliniquement pertinent (par exemple après une mauvaise observance de la contraception). Les résultats de tous les tests de grossesse doivent être discutés avec la patiente. Les patientes doivent être averties de la nécessité de consulter immédiatement leur médecin en cas de grossesse.

    Le mycophénolate est un tératogène majeur chez l’Homme, qui augmente le risque d’avortements spontanés et de malformations congénitales en cas d’exposition pendant la grossesse :

    · Des avortements spontanés ont été rapportés chez 45 à 49 % des femmes enceintes exposées au mycophénolate mofétil, comparé à un taux rapporté de 12 et 33 % chez les patientes ayant bénéficié d’une transplantation d'organe solide et traitées par des immunosuppresseurs autres que le mycophénolate mofétil.

    · Sur la base des données de la littérature, des malformations apparaissent chez 23 à 27% des naissances vivantes chez les femmes exposées au mycophénolate mofétil pendant la grossesse (comparé à 2 à 3% des naissances vivantes dans la population générale et approximativement 4 à 5 % des naissances vivantes chez les patientes ayant bénéficié d’une transplantation d'organe solide et traitées par des immunosuppresseurs autres que le mycophénolate mofétil).

    Des malformations congénitales, incluant des cas de malformations multiples, ont été observées après commercialisation chez des enfants de patients exposés à Myfortic en association avec d’autres immunosuppresseurs durant la grossesse. Les malformations les plus fréquemment rapportées sont les suivantes :

    · Anomalies de l’oreille (par exemple oreille externe anormalement formée ou absente), atrésie du conduit auditif externe (oreille moyenne).

    · Malformations faciales telles que : fente labiale, fente palatine, micrognatie et hypertélorisme des orbites.

    · Anomalies de l’œil (par exemple colobomes).

    · Cardiopathie congénitale telle que communications interauriculaire et interventriculaire.

    · Malformations des doigts (par exemple polydactylie, syndactylie).

    · Malformations trachéo-œsophagiennes (par exemple atrésie de l’œsophage).

    · Malformations du système nerveux telles que spina bifida.

    · Anomalies rénales.

    De plus, les malformations suivantes ont été rapportées de manière isolée :

    · Microphtalmie.

    · Kyste congénital du plexus choroïde.

    · Agénésie du septum pellucidum.

    · Agénésie du nerf olfactif.

    Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Hommes

    Des données cliniques limitées n’indiquent pas de risque accru de malformations congénitales ou d’avortements spontanés dans les grossesses issues d’un père traité par mycophénolate mofétil.

    Le MPA est un puissant tératogène. Il n’est pas établi si le MPA est présent dans le sperme. Les données issues des études effectuées chez l’animal montrent que la quantité maximale de MPA susceptible d’être transmise à la femme est si faible qu’il est peu probable qu’elle produise un quelconque effet. Il a été démontré dans des études chez l’animal que le mycophénolate est génotoxique à des concentrations dépassant les taux d’exposition thérapeutique chez l’Homme mais avec une faible marge, de telle sorte que l’existence d’un risque d’effet génotoxique sur les spermatozoïdes ne peut pas être totalement exclue.

    Par conséquent, il est recommandé d’appliquer les mesures de précaution suivantes : il est conseillé aux hommes sexuellement actifs ou à leurs partenaires féminines d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement du patient masculin et durant au moins 90 jours après l’arrêt du mycophénolate. Les patients en âge de procréer doivent être informés des risques éventuels relatifs à la conception d’un enfant et ils doivent en discuter avec un professionnel de santé qualifié.

    Allaitement

    Le MPA est excrété dans le lait des rates en lactation. Chez l’être humain, l’excrétion du MPA dans le lait maternel n’est pas connue. Compte tenu du risque d’effets indésirables graves dus au MPA chez l’enfant allaité, Myfortic est contre-indiqué chez les femmes qui allaitent (voir rubrique 4.3).

    Fertilité

    Aucune étude spécifique n’a été conduite chez l’être humain avec Myfortic pour évaluer ses effets sur la fertilité. Lors d’une étude sur la fertilité du mâle et de la femelle menée chez les rats, aucun effet n’a été observé jusqu’à une dose respectivement de 40 mg/kg et 20 mg/kg (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude n'a été conduite sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Au vu du mécanisme d'action et des propriétés pharmacodynamiques ainsi que des effets indésirables rapportés, un effet est toutefois peu probable.

    4.8. Effets indésirables  

    Les évènements indésirables suivants ont été rapportés lors des essais cliniques.

    Tumeurs malignes

    Les patients recevant un traitement immunosuppresseur comportant plusieurs produits en association, y compris le MPA, sont exposés à un risque accru de lymphome et d'autres tumeurs malignes, notamment cutanées (voir rubrique 4.4). Chez les patients transplantés rénaux traités par Myfortic jusqu'à 1 an, des syndromes lymphoprolifératifs ou des lymphomes sont survenus chez 2 patients de novo (0,9 %) et chez 2 patients en traitement d’entretien (1,3 %). Des cancers de la peau autres que des mélanomes sont survenus chez 0,9 % des patients de novo et chez 1,8% des patients en traitement d’entretien ayant reçu jusqu’à un an de traitement par Myfortic ; d’autres types de tumeurs malignes sont survenus chez 0,5% des patients de novo et chez 0,6% des patients en traitement d’entretien.

    Infections opportunistes

    Tous les patients transplantés encourent un risque accru de développer des infections opportunistes; ce risque augmente avec la charge immunosuppressive totale (voir rubrique 4.4). Les infections opportunistes les plus fréquemment observées chez les transplantés rénaux de novo traités par Myfortic en association avec d'autres immunosuppresseurs dans le cadre d'essais cliniques contrôlés chez des transplantés rénaux suivis pendant 1 an ont été les infections à cytomégalovirus (CMV), les candidoses et les infections à herpès simplex virus. Des infections à CMV (sérologie positive, virémie ou maladie déclarée) ont été rapportées chez 21,6 % des transplantés rénaux de novo et chez 1,9 % des transplantés rénaux en traitement d'entretien.

    Sujets âgés

    Les patients âgés peuvent généralement présenter un risque accru d'effets indésirables liés à l'immunosuppression.

    Autres évènements indésirables

    Le tableau 1 ci-dessous répertorie les évènements indésirables, dont la relation de causalité avec Myfortic est possible ou probable, et qui ont été rapportés lors des essais cliniques contrôlés réalisés chez des patients transplantés rénaux au cours desquels Myfortic a été administré à une dose de 1440 mg pendant 12 mois en association avec de la ciclosporine sous forme de microémulsion et des corticoïdes. Ces effets sont listés par classe de systèmes d’organes conformément à la base de données MedDRA.

    Les évènements indésirables sont répertoriés selon les catégories suivantes :

    Très fréquent (≥1/10)

    Fréquent (≥1/100 et <1/10)

    Peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100)

    Rare (<1/1 000)

    Très rare (<1/10 000)

    Tableau 1

    Infections et infestations

    Très fréquent:

    Infections virales, bactériennes et fongiques

    Fréquent:

    Infections des voies respiratoires supérieures, pneumonie

    Peu fréquent:

    Infection des plaies, septicémie*, ostéomyélite*

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)

    Peu fréquent:

    Papillome cutané*, épithélioma basocellulaire,* sarcome de Kaposi*, syndrome lymphoprolifératif, épithélioma spinocellulaire*

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très fréquent:

    Leucopénie

    Fréquent:

    Anémie, thrombocytopénie

    Peu fréquent:

    Lymphopénie*, neutropénie*, lymphadénopathie*

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très fréquent :

    Hypocalcémie, hypokaliémie, hyperuricémie

    Fréquent :

    Hyperkaliémie, hypomagnésemie

    Peu fréquent:

    Anorexie, hyperlipidémie, diabète*, hypercholestérolémie*,

    hypophosphatémie

    Affections psychiatriques

    Très fréquent :

    Anxiété

    Peu fréquent:

    Rêves anormaux*, perceptions délirantes*, insomnie*

    Affections du système nerveux

    Fréquent:

    Etourdissements, céphalées

    Peu fréquent:

    Tremblement

    Affections oculaires

    Peu fréquent:

    Conjonctivite*, vision brouillée*

    Affections cardiaques

    Peu fréquent:

    Tachycardie, extrasystoles ventriculaires

    Affections vasculaires

    Très fréquent :

    Hypertension

    Fréquent :

    Hypotension

    Peu fréquent:

    Lymphocèle*

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent:

    Toux, dyspnée

    Peu fréquent:

    Pneumopathie interstitielle, congestion pulmonaire*, sifflement*, œdème pulmonaire*

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent:

    Diarrhée

    Fréquent:

    Distension abdominale, douleur abdominale, constipation, dyspepsie, flatulence, gastrite, nausées, vomissements

    Peu fréquent:

    Sensibilité abdominale, hémorragie digestive, éructation, halitose*, iléus*, ulcération des lèvres*, oesophagite*, sub-occlusion intestinale*, changement de couleur de la langue*, sècheresse buccale*, reflux gastro-oesophagien*, hyperplasie gingivale*, pancréatite, obstruction du canal de Sténon*, ulcère gastro-duodénal*, péritonite*

    Affections hépatobiliaires

    Fréquent:

    Tests fonctionnels hépatiques anormaux

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent :

    Acné, prurit

    Peu fréquent:

    Alopécie

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Très fréquent :

    Arthralgie

    Fréquent :

    Myalgie

    Peu fréquent:

    Arthrite*, douleur dorsale*, crampes musculaires

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent:

    Augmentation de la créatininémie

    Peu fréquent:

    Hématurie*, nécrose tubulaire rénale*, sténose urétrale

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent :

    Impuissance*

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent:

    Asthénie, fatigue, œdème périphérique, pyrexie

    Peu fréquent:

    Syndrome pseudo-grippal, œdème des membres inférieurs*, douleur, frissons*, soif*, faiblesse*

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Peu fréquent :

    Contusion*

    * : effet rapporté uniquement chez 1 patient sur 372

    Note : les transplantés rénaux ont été traités par 1440 mg de Myfortic par jour jusqu'à un an. Un profil comparable d'effets indésirables a été observé chez les transplantés rénaux, qu'ils soient de novo ou en traitement d'entretien, l'incidence d'effets indésirables ayant toutefois tendance à être plus faible chez les patients en traitement d'entretien.

    Des éruptions cutanées et des agranulocytoses ont été identifiées comme effet indésirable après la mise sur le marché.

    D’autres évènements indésirables sont imputables aux dérivés du MPA et constituent un effet de classe :

    Infections et infestations :

    Infections graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital, y compris méningite, endocardite infectieuse, tuberculose et infections à mycobactéries atypiques. Des cas de néphropathie associée au virus BK, ainsi que des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) associée au virus JC, ont été rapportés chez des patients traités par des immunosuppresseurs, dont Myfortic (voir rubrique 4.4).

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Neutropénie, pancytopénie.

    Des cas d’érythroblastopénie ont été rapportés chez des patients traités par des dérivés du MPA (voir rubrique 4.4).

    Affections du système immunitaire :

    Des cas d’hypogammaglobulinémie ont été rapportés chez des patients recevant Myfortic en association à d’autres immunosuppresseurs.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Des cas isolés de pneumopathie interstitielle ont été rapportés chez des patients traités par Myfortic en association avec d’autres immunosuppresseurs. Des cas de bronchectasie ont également été rapportés lors d’association avec d’autres immunosuppresseurs.

    Des cas isolés de morphologie anormale des neutrophiles, dont l’anomalie acquise de Pelger-Huet, ont été observés chez des patients traités par des dérivés du MPA. Ces changements ne sont pas associés à une altération de la fonction des neutrophiles. Ces changements suggèrent un retard dans la maturation des neutrophiles (ou « left shift ») lors des analyses hématologiques, ce qui peut être interprété de façon erronée comme un signe d’infection chez les patients immunodéprimés tels que ceux traités par Myfortic.

    Troubles digestifs :

    Colite, gastrite à CMV, perforation intestinale, ulcère gastrique et duodénal.

    Grossesse, puerperium et conditions périnatales :

    Des cas d’avortements spontanés ont été rapportés chez des patientes exposées au mycophénolate, surtout au cours du premier trimestre (voir rubrique 4.6).

    Affections congénitales :

    Des malformations congénitales ont été observées après commercialisation chez des enfants de patientes exposées au mycophénolate en association avec d’autres immunosuppresseurs (voir rubrique 4.6).

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Un syndrome inflammatoire aigu associé aux inhibiteurs de la synthèse de novo des purines avec une fréquence de survenue peu fréquente a été décrit après commercialisation comme une réaction pro-inflammatoire paradoxale associée au mycophénolate mofétil et à l’acide mycophénolique, caractérisée par de la fièvre, de l’arthralgie, de l’arthrite, des douleurs musculaires et des marqueurs inflammatoires élevés. Des rapports de cas issus de la littérature ont montré une amélioration rapide après arrêt du médicament.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Des cas de surdosage intentionnels ou accidentels ont été rapportés avec Myfortic bien que tous les patients n’aient pas eu d’effets indésirables liés à ce surdosage.

    Dans les cas de surdosage au cours desquels des événements indésirables ont été rapportés, les événements reflétaient le profil de tolérance connu pour cette classe (principalement des dyscrasies sanguines, des septicémies...) (voir rubrique 4.4 et 4.8).

    Bien que la dialyse puisse être utilisée pour éliminer le métabolite inactif MPAG, elle ne devrait pas permettre d'éliminer des quantités cliniquement significatives de la fraction active MPA. Cela s'explique en grande partie par la forte liaison du MPA aux protéines plasmatiques, à savoir 97 %. En interférant avec le cycle entérohépatique suivi par le MPA, les chélateurs des acides biliaires, comme la cholestyramine, peuvent réduire l'exposition au MPA.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : immunosuppresseur, code ATC : L04AA06

    Le MPA est un inhibiteur puissant, sélectif, non compétitif et réversible de l'inosine monophosphate déshydrogénase; il inhibe donc, sans être incorporé à l'ADN, la synthèse de novo des nucléotides à base de guanine. Étant donné que la prolifération des lymphocytes B et T est essentiellement dépendante de la synthèse de novo des purines, et que d'autres types de cellules peuvent utiliser des voies métaboliques «de suppléance», le MPA a un effet cytostatique plus marqué sur les lymphocytes que sur les autres cellules.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après administration orale, l’absorption du mycophénolate sodique est quasiment complète. En accord avec sa forme pharmaceutique gastro-résistante, le temps d'obtention de la concentration maximale Tmax de MPA est d'environ 1,5-2 heures. Environ 10% des profils pharmacocinétiques réalisés le matin suivant la prise du soir ont montré un allongement de Tmax pouvant aller jusqu’à plusieurs heures, sans répercussion attendue sur l’exposition globale journalière (24 h) au MPA.

    Chez des transplantés rénaux stables sous traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine, l'absorption digestive du MPA est de 93 % et sa biodisponibilité absolue de 72 %. La pharmacocinétique de Myfortic est proportionnelle à la dose et linéaire sur l'intervalle de doses étudié de 180 à 2160 mg.

    Par rapport à une administration à jeun, l'administration d’une dose unique de 720 mg de Myfortic avec un repas riche en graisses (55 g de graisses, 1000 calories) n'a pas eu d'effet sur l'exposition systémique au MPA (ASC), qui représente le paramètre pharmacocinétique le plus pertinent pour la relation avec l'efficacité du produit. La concentration maximale de MPA (Cmax) a toutefois été réduite de 33 %. De plus, le Tlag et le Tmax ont été retardés en moyenne de 3 à 5 heures, avec plusieurs patients ayant un Tmax > 15 heures. La prise de nourriture peut conduire à un chevauchement de la phase d’absorption d’une prise à l’autre, sans que cet effet n’ait montré de conséquence cliniquement significative.

    Distribution

    Le volume de distribution à l'état d'équilibre du MPA est de 50 litres. L'acide mycophénolique et le glucuronide de l'acide mycophénolique sont tous deux fortement liés aux protéines plasmatiques, à hauteur respectivement de 97 % et de 82 %. La concentration de MPA libre peut augmenter en cas de diminution des sites de fixation protéique (urémie, insuffisance hépatique, hypoalbuminémie, utilisation concomitante de médicaments à forte fixation protéique). Cette situation peut faire courir aux patients concernés un risque accru d'effets indésirables liés au MPA.

    Biotransformation

    Le MPA est principalement métabolisé par la glucuronyl transférase en glucuronide phénolique du MPA, le glucuronide de l'acide mycophénolique (MPAG). Le MPAG est le principal métabolite du MPA et il est dénué d'activité biologique. Chez les transplantés rénaux stables sous traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine, environ 28 % de la dose orale de Myfortic sont transformés en MPAG par métabolisme présystémique. La demi-vie du MPAG est plus longue que celle du MPA, environ 16 heures, et sa clairance est de 0,45 l/h.

    Élimination

    La demi-vie du MPA est d’environ 12 heures et sa clairance de 8,6 l/h. Bien que des quantités négligeables de MPA (< 1 %) soient retrouvées dans les urines, la majeure partie du MPA est excrétée par voie urinaire sous forme de MPAG. Le MPAG excrété dans la bile peut être déconjugué par la flore intestinale. Le MPA qui résulte de cette déconjugaison peut ensuite être réabsorbé. Environ 6 à 8 heures après l'administration de Myfortic, un second pic de concentration du MPA peut être observé, ce qui est en accord avec une réabsorption du MPA déconjugué. Il existe une variabilité importante des concentrations résiduelles de MPA liée aux formulations de MPA. On a observé chez 2 % des patients traités par Myfortic des concentrations résiduelles élevées mesurées le matin (C0 > 10 µg/ml). Cependant, les ASC0-12h à l’état d’équilibre qui reflètent l’exposition totale ont montré une variabilité inter-études plus faible que celle des concentrations résiduelles.

    Pharmacocinétique chez des transplantés rénaux sous traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine

    Le tableau 2 résume les paramètres pharmacocinétiques moyens du MPA après l'administration de Myfortic. Au cours de la période précoce après transplantation, les valeurs moyennes de l'ASC et de la Cmax du MPA ont été d’environ 50% inférieures à celles mesurées six mois après la transplantation.

    Tableau 2 Paramètres pharmacocinétiques moyens (DS) du MPA après administration orale de Myfortic à des transplantés rénaux sous traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine

    Adulte

    administration réitérée, au long cours

    720 mg x 2/jour

    (Etude ERLB 301)

    n = 48

    Dose

    Tmax*

    (h)

    Cmax

    (µg/ml)

    ASC 0-12

    (µg x h/ml)

    14 jours après la transplantation

    720 mg

    2

    13,9 (8,6)

    29,1 (10,4)

    3 mois après la transplantation

    720 mg

    2

    24,6 (13,2)

    50,7 (17,3)

    6 mois après la transplantation

    720 mg

    2

    23,0 (10,1)

    55,7 (14,6)

    Adulte

    administration réitérée, au long cours, 720 mg x 2/jour

    18 mois après la transplantation

    (Etude ERLB 302)

    n = 18

    Dose

    Tmax*

    (h)

    Cmax

    (µg/ml)

    ASC 0-12

    (µg x h/ml)

    720 mg

    1,5

    18,9 (7,9)

    57,4 (15,0)

    Enfant

    dose unique,
    450 mg/m2

    (Etude ERL 0106)

    n = 16

    Dose

    Tmax*

    (h)

    Cmax

    (µg/ml)

    ASC o-¥

    (µg x h/ml)

    450 mg/m2

    2,5

    31,9 (18,2)

    74,5 (28,3)

    * valeurs médianes

    Insuffisance rénale

    La pharmacocinétique du MPA est apparue inchangée sur l'intervalle de fonction rénale allant d'une fonction normale à une fonction nulle. En revanche, l'exposition au MPAG a augmenté avec la diminution de la fonction rénale; l'exposition au MPAG a été environ 8 fois plus élevée en cas d'anurie. La clairance du MPA comme celle du MPAG n'ont pas été modifiées par hémodialyse. Les concentrations de MPA libre peuvent également augmenter de manière importante en cas d'insuffisance rénale. Cela pourrait s'expliquer par la diminution de la liaison du MPA aux protéines plasmatiques en présence de taux d'urémie élevés.

    Insuffisance hépatique

    Chez des volontaires présentant une cirrhose alcoolique, le processus de glucuronidation hépatique du MPA a été relativement peu affecté par l'atteinte du parenchyme hépatique. Les effets d'une hépatopathie sur ce processus sont probablement fonction du type de l'affection. Toutefois, une hépatopathie consistant en une atteinte prédominante de la fonction biliaire, par exemple une cirrhose biliaire primitive, peut avoir un effet différent.

    Population pédiatrique et adolescents

    Les données disponibles sur l'utilisation de Myfortic chez l'enfant et l’adolescent sont limitées. Dans le tableau 2 ci-dessus, les paramètres pharmacocinétiques moyens (DS) du MPA sont présentés pour des enfants transplantés rénaux stables (5 à 16 ans) sous traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine. Pour une dose de 450 mg/m2, l'ASC moyenne du MPA a été comparable à celle mesurée chez les adultes traités par 720 mg de Myfortic. La clairance apparente moyenne du MPA a été d'environ 6,7 l/h/m2.

    Sexe

    Aucune différence cliniquement significative de la pharmacocinétique de Myfortic n'a été observée selon le sexe.

    Sujets âgés

    La pharmacocinétique de Myfortic n'a pas été spécifiquement étudiée chez le sujet âgé. L'exposition au MPA ne semble pas être modifiée de manière cliniquement significative par l'âge.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le système hématopoïétique et les organes lymphoïdes ont été les principaux organes affectés dans les études de toxicologie en administration répétée conduites avec le mycophénolate sodique chez le rat et la souris. L’anémie aplastique régénérative a été identifiée comme étant la toxicité dose-limitante chez les rongeurs exposés au MPA. L’analyse des myélogrammes a montré une diminution marquée du nombre de cellules érythroïdes (érythroblastes polychromatiques et normoblastes) et un élargissement de la rate et une augmentation de l’hématopoïèse extra-médullaire dose-dépendants. Ces effets se sont produits à des niveaux d'exposition systémique équivalents ou inférieurs à l'exposition clinique observée à la dose recommandée de 1,44 g/jour de Myfortic chez les transplantés rénaux.

    Des effets gastro-intestinaux ont été mis en évidence chez le chien pour des niveaux d'exposition systémique équivalents ou inférieurs aux niveaux d'exposition thérapeutique observés aux doses recommandées.

    Le profil de toxicité non clinique de l’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) semble correspondre aux effets indésirables observés lors des essais cliniques réalisés chez l’homme, ce qui conforte dès lors les données de tolérance obtenues chez les patients (voir rubrique 4.8).

    Trois tests de génotoxicité (test in vitro sur lymphome de souris, test du micronoyau sur cellules de hamster chinois V79 et test du micronoyau in vivo sur moelle osseuse de souris) ont mis en évidence le potentiel de l’acide mycophénolique à provoquer des aberrations chromosomiques. Ces effets peuvent être reliés au mécanisme d’action pharmacodynamique du MPA, c’est à dire l’inhibition de la synthèse des nucléotides dans les cellules sensibles. D’autres tests de mutation génique in vitro n’ont démontré aucun potentiel génotoxique.

    L’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) s'est révélé dénué de potentiel tumorigène chez le rat et la souris. La dose la plus forte étudiée au cours des études animales de carcinogénicité a conduit à une exposition systémique environ 0,6 à 5 fois celle observée (ASC ou Cmax) chez des transplantés rénaux traités à la dose recommandée de 1,44 g/jour.

    L’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) n'a eu aucun effet sur la fertilité de rats mâles ou femelles pour des doses auxquelles une toxicité générale et une embryotoxicité étaient observées.

    Dans une étude de tératogénèse utilisant le l’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) chez les rats, des malformations ont été observées dans la descendance dès la dose de 1 mg/kg, notamment une anophtalmie, une exencéphalie et une hernie ombilicale. L'exposition systémique à cette dose représente 0,05 fois l'exposition clinique à la dose de 1,44 g/jour de Myfortic (voir rubrique 4.6).

    Au cours d’une étude de développement pré et post-natale chez le rat, l’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) a provoqué des retards de développement (réflexe pupillaire anormal chez les femelles, retard de la séparation préputiale chez les mâles) à la dose testée la plus élevée de 3 mg/kg qui a également entraîné des malformations.

    L’acide mycophénolique (sous forme de sel de sodium) a montré un potentiel phototoxique au cours du test de phototoxicité in vitro 3T3 NRU.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau

    Amidon de maïs

    Povidone

    Crospovidone

    Lactose

    Silice colloïdale anhydre

    Stéarate de magnésium.

    Pelliculage

    Phtalate d'hypromellose,

    Dioxyde de titane (E171)

    Oxyde de fer jaune (E 172)

    Oxyde de fer rouge (E 172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    30 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    A conserver dans son emballage d’origine à l’abri de l’humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Les comprimés se présentent en boites de 50, 100, 120, ou 250 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/aluminium) de 10 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Afin de préserver l’intégrité de l’enrobage gastro-résistant, les comprimés de Myfortic ne doivent pas être écrasés (voir rubrique 4.2).

    Des effets tératogènes de l’acide mycophénolique ont été mis en évidence (voir rubrique 4.6). Dans les situations où il serait nécessaire d’écraser les comprimés de Myfortic, éviter l’inhalation de la poudre ou le contact direct de la poudre avec la peau ou les muqueuses.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 363 089 4 7 : 50 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/aluminium)

    · 34009 363 090 2 9 : 100 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/aluminium)

    · 34009 363 091 9 7 : 120 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/aluminium)

    · 34009 363 092 5 8 : 250 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Prescription initiale hospitalière annuelle. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement : pour les femmes susceptibles de procréer, la prescription hospitalière annuelle nécessite le recueil d'un accord de soins ; la délivrance ne peut se faire qu'après avoir vérifié que cet accord de soins a été recueilli.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 10/03/2021

    Dénomination du médicament

    MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant

    Acide mycophénolique (sous forme de mycophénolate sodique)

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant ?

    3. Comment prendre MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L04AA06.

    Myfortic contient une substance appelée acide mycophénolique. Celle-ci appartient à une classe de médicaments appelés immunosuppresseurs.

    Myfortic est utilisé pour empêcher le système immunitaire de l’organisme de rejeter le rein qui vous a été transplanté. Il est utilisé en association avec d’autres médicaments contenant de la ciclosporine et avec des corticoïdes.

    MISE EN GARDE

    Le mycophénolate provoque des malformations du foetus et des fausses couches. Si vous êtes une femme pouvant être enceinte, vous devez fournir un test de grossesse négatif avant de débuter le traitement et devez suivre les consignes relatives à la contraception que vous a données votre médecin.

    Votre médecin va vous présenter, en particulier, les risques d’effets du mycophénolate sur les bébés à naitre et vous donner une information écrite. Lisez attentivement ces informations et suivez les instructions.

    Si vous ne comprenez pas complètement ces instructions, demandez à votre médecin de vous les expliquer à nouveau avant de prendre le mycophénolate. Reportez-vous également aux informations supplémentaires dans les rubriques « Avertissements et précautions » et « Grossesse et allaitement ».

    Ne prenez jamais MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant :

    · si vous êtes allergique à l’acide mycophénolique, au mycophénolate sodique, au mycophénolate mofétil ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous êtes une femme pouvant être enceinte et que vous n’avez pas fourni de test de grossesse négatif avant votre première prescription, car le mycophénolate peut entraîner des malformations pour le fœtus ainsi que des fausses couches,

    · si vous êtes enceinte ou désirez être enceinte ou pensez être enceinte,

    · si vous n’utilisez pas de contraception efficace (voir Contraception chez la femme et chez l’homme),

    · si vous allaitez (voir également « Grossesse et allaitement »).

    Si vous présentez l’une des conditions ci-dessus, ne prenez pas Myfortic et informez-en votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Myfortic.

    · si vous avez ou avez eu des troubles digestifs graves, tel qu’un ulcère de l’estomac,

    · si vous présentez un déficit enzymatique héréditaire rare en hypoxanthine-guanine phosphoribosyl-transférase (HGPRT) tel que le syndrome de Lesch-Nyhan ou le syndrome de Kelley-Seegmiller.

    Faites également attention avec MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant :

    · Myfortic diminue la protection de la peau contre les rayons du soleil. Cela augmente le risque de cancer de la peau. Vous devrez limiter votre exposition au soleil et aux rayons ultraviolets (UV) en couvrant autant que possible les zones cutanées exposées et en appliquant régulièrement une crème solaire à indice de protection élevé. Interrogez votre médecin pour obtenir des conseils sur la protection contre le soleil.

    · Si vous avez déjà eu une hépatite B ou C, Myfortic peut accroître le risque que ces maladies réapparaissent. Votre médecin pourra réaliser des analyses de sang et vérifier la présence des signes de ces maladies. Si vous éprouvez un de ces symptômes (jaunissement de la peau et des yeux, nausée, perte d’appétit, urine foncée) vous devez en informer votre médecin immédiatement.

    · Si vous avez une toux persistante ou devenez essoufflé, en particulier si vous prenez d’autres immunosuppresseurs, vous devez en informer votre médecin immédiatement.

    · Votre médecin pourra vérifier votre taux d’anticorps dans le sang pendant le traitement par Myfortic particulièrement si vous avez des infections récurrentes et notamment si vous prenez d’autres immunosuppresseurs, et vous dira si vous pouvez continuer votre traitement par Myfortic.

    · Si vous avez un signe d’infection (tel que fièvre ou mal de gorge), d’ecchymoses (« bleus ») ou de saignements inexpliqués, vous devez informer immédiatement votre médecin.

    · Il se peut que votre médecin souhaite contrôler votre taux de globules blancs pendant le traitement par Myfortic. Il vous précisera si vous pouvez continuer de prendre Myfortic.

    · La substance active, l’acide mycophénolique, n’est pas la même que celle d’autres médicaments dont le nom peut sembler similaire, comme le mycophénolate mofétil. Vous ne devez pas passer de l’un à l’autre à moins que votre médecin ne vous le demande.

    · L’utilisation de Myfortic pendant la grossesse peut être dangereuse pour le fœtus (voir également « Grossesse et allaitement ») et augmenter le risque de fausse couche (avortement spontané).

    Personnes âgées

    Les personnes âgées (65 ans ou plus) peuvent prendre Myfortic sans qu’il soit nécessaire d’ajuster la dose habituelle recommandée.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de Myfortic n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent compte tenu du manque de données.

    Autres médicaments et MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.

    Vous devez tout particulièrement informer votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · d’autres immunosuppresseurs tels que l’azathioprine ou le tacrolimus,

    · des médicaments utilisés pour traiter les taux élevés de cholestérol tels que la cholestyramine,

    · du charbon activé utilisé pour traiter les troubles digestifs tels que diarrhées, troubles gastriques et flatulence,

    · des antiacides qui contiennent du magnésium et de l’aluminium,

    · des médicaments utilisés pour traiter les infections virales tels que l’aciclovir ou le ganciclovir.

    Si vous envisagez de vous faire vacciner, vous devez également en informer votre médecin.

    Vous ne devez pas faire de don du sang pendant le traitement par Myfortic et pendant au moins 6 semaines après avoir arrêté le traitement. Les hommes ne doivent pas faire de dons de sperme pendant le traitement par Myfortic et pendant au moins 90 jours après avoir arrêté le traitement.

    MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant avec des aliments et boissons

    Vous pouvez prendre Myfortic au cours ou en dehors des repas. Une fois ce choix effectué, vous devez vous y conformer quotidiennement afin de garantir que la même quantité de médicament est absorbée par votre organisme chaque jour.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Votre médecin vous parlera des risques en cas de grossesse ainsi que des alternatives possibles pour prévenir le rejet de votre organe transplanté si :

    · vous désirez être enceinte,

    · vous n’avez pas eu ou pensez ne pas avoir eu vos règles au moment attendu, ou si vous avez des saignements menstruels inhabituels, ou suspectez d’être enceinte,

    · vous avez eu une relation sexuelle sans avoir utilisé une méthode de contraception efficace.

    Si vous tombez enceinte pendant le traitement avec mycophénolate, vous devez informer votre médecin immédiatement. Cependant, continuez à prendre Myfortic jusqu’à ce que vous le/la consultiez.

    Grossesse

    Le mycophénolate provoque une proportion très importante d’avortements spontanés (50%) et de malformations sévères à la naissance (23-27%) chez le bébé à naître. Les malformations à la naissance qui ont été rapportées incluent des anomalies des oreilles, des yeux, de la face (lèvre/palais fendu), du développement des doigts, du cœur, de l’œsophage (tube qui connecte la gorge avec l’estomac), des reins et du système nerveux (par exemple spina-bifida, où les os de la colonne vertébrale ne sont pas normalement développés). Votre bébé peut être touché par une ou plusieurs de ces malformations.

    Si vous êtes une femme pouvant être enceinte, vous devez fournir un test de grossesse négatif avant de débuter le traitement et devez suivre les conseils en matière de contraception qui vous ont été donnés par votre médecin. Votre médecin peut vous demander plus d’un test afin de s’assurer que vous n’êtes pas enceinte avant de débuter le traitement.

    Allaitement

    Ne prenez pas Myfortic si vous allaitez. En effet, de faibles quantités de ce médicament peuvent passer dans le lait maternel.

    Contraception chez la femme prenant Myfortic

    Si vous êtes une femme susceptible d’être enceinte, vous devez utiliser une méthode de contraception efficace avec Myfortic :

    · Avant de commencer votre traitement par Myfortic.

    · Pendant toute la durée de votre traitement par Myfortic.

    · Durant les 6 semaines qui suivent l’arrêt de votre traitement par Myfortic.

    Discutez avec votre médecin de la méthode de contraception la plus adaptée. Cela dépendra de votre cas. Il est préférable d’utiliser deux méthodes de contraception car cela réduira le risque de grossesse accidentelle. Contactez votre médecin dès que possible, si vous pensez que votre contraception pourrait ne pas avoir été efficace ou si vous avez oublié de prendre votre pilule contraceptive.

    Vous êtes une femme qui ne peut pas être enceinte si vous êtes dans l’un des cas suivants :

    · Vous êtes ménopausée, ce qui signifie que vous avez au moins 50 ans et que vos dernières règles remontent à plus d’un an (si vos règles se sont arrêtées parce que vous receviez un traitement contre un cancer, il est encore possible que vous deveniez enceinte).

    · Vos trompes de Fallope et vos deux ovaires ont été enlevés par chirurgie (salpingo-ovariectomie bilatérale).

    · Votre utérus a été enlevé par chirurgie (hystérectomie).

    · Vos ovaires ne fonctionnent plus (insuffisance ovarienne prématurée qui a été confirmée par un gynécologue spécialisé).

    · Vous êtes née avec l’une des rares anomalies suivantes qui rendent une grossesse impossible : génotype XY, syndrome de Turner ou agénésie utérine.

    · Vous êtes une jeune fille ou une adolescente qui n’a pas encore ses règles.

    Contraception chez l’homme prenant Myfortic

    Les preuves disponibles n’indiquent pas d’augmentation du risque de malformations ou de fausse couche si le père a pris du mycophénolate. Cependant, l’existence d’un risque ne peut pas être totalement exclue. Par mesure de précaution, il est conseillé que vous ou votre partenaire féminine utilisiez une méthode de contraception efficace pendant le traitement et durant les 90 jours qui suivent l’arrêt de votre traitement par Myfortic.

    Si vous désirez avoir un enfant, discutez avec votre médecin des risques potentiels.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il n’a pas été montré que Myfortic pouvait altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    Myfortic 360 mg, comprimé gastro-résistant contient du sodium.

    Ce médicament contient 26 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par comprimé de Myfortic 360 mg. Cela équivaut à 1,3% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Myfortic 360 mg, comprimé gastro-résistant contient du lactose.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres (notamment le lactose, le galactose ou le glucose), contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Myfortic ne vous sera prescrit que par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients transplantés. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La dose quotidienne recommandée de Myfortic est de 1440 mg (4 comprimés de Myfortic 360 mg), à prendre en 2 doses séparées de 720 mg chacune (2 comprimés de Myfortic 360 mg).

    Prenez vos comprimés le matin et le soir.

    La première dose de 720 mg vous sera administrée dans les 72 heures suivant la transplantation.

    Si vous souffrez d’une maladie grave des reins

    Vous ne devez pas dépasser une dose journalière de 1440 mg (4 comprimés de Myfortic 360 mg).

    Mode d’administration

    Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d’eau.

    Ne cassez pas les comprimés, ne les écrasez pas.

    Ne prenez pas un comprimé cassé ou fendu.

    Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps que vous avez besoin d’un traitement immunosuppresseur pour empêcher votre organisme de rejeter le rein qui vous a été transplanté.

    Si vous avez pris plus de MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû :

    Si vous avez pris plus de comprimés de Myfortic que vous n’auriez dû, ou si quelqu’un d’autre a pris votre médicament, vous devez consulter immédiatement un médecin ou aller sans attendre à l’hôpital. Une surveillance médicale pourra être nécessaire. Prenez les comprimés avec vous et montrez-les à votre médecin ou au personnel hospitalier. Si vous n’avez plus de comprimés, prenez l’emballage vide avec vous.

    Si vous oubliez de prendre MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant :

    Si vous oubliez de prendre Myfortic, prenez-le dès que vous vous en rendez compte, sauf si c’est presque le moment de prendre la dose suivante, puis continuez à le prendre aux heures habituelles. Demandez conseil à votre médecin. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant :

    N’arrêtez pas de prendre Myfortic à moins que votre médecin ne vous le demande. L’arrêt de votre traitement par Myfortic peut accroître le risque de rejet du rein qui vous a été transplanté.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les personnes âgées peuvent ressentir plus d’effets indésirables en raison d’une baisse de leurs défenses immunitaires.

    Les médicaments immunosuppresseurs, y compris Myfortic, réduisent les mécanismes de défense de l’organisme pour l’empêcher de rejeter l’organe transplanté. De ce fait, votre organisme ne sera pas aussi efficace que d’habitude pour lutter contre les infections. Par conséquent, si vous prenez Myfortic, vous pourrez contracter plus d’infections que d’habitude, telles que des infections du cerveau, de la peau, de la bouche, de l’estomac et de l’intestin, des poumons et des voies urinaires.

    Votre médecin vous prescrira régulièrement des examens de sang pour surveiller les éventuelles modifications du nombre de vos cellules sanguines ou les modifications des taux de différentes substances véhiculées par votre sang, telles que le sucre, les graisses et le cholestérol.

    Certains effets peuvent être graves :

    · signes d’infection incluant fièvre, frissons, sueurs, sensation de fatigue, somnolence ou manque d’énergie. Si vous prenez Myfortic, vous risquez de contracter plus d’infections virales, bactériennes et fongiques que d’habitude. Ces infections peuvent toucher différentes parties de votre organisme, mais les organes les plus fréquemment concernés sont les reins, la vessie, les voies aériennes hautes et/ou basses,

    · vomissement de sang, selles noires ou sanglantes, ulcère de l’estomac ou de l’intestin,

    · augmentation de la taille des ganglions, apparition ou aggravation d’une croissance anormale de la peau ou modification d’un grain de beauté existant. Comme cela peut se produire chez les patients prenant des médicaments immunosuppresseurs, un très faible nombre de patients traités par Myfortic a développé un cancer de la peau ou des ganglions lymphatiques.

    Si vous ressentez l’un des effets mentionnés ci-dessus après avoir pris Myfortic, parlez-en immédiatement à votre médecin.

    Les autres effets indésirables incluent :

    Très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10)

    · faible taux de globules blancs,

    · faible taux de calcium dans le sang (hypocalcémie),

    · faible taux de potassium dans le sang (hypokaliémie),

    · taux élevé d’acide urique dans le sang (hyperuricémie),

    · pression artérielle élevée (hypertension),

    · anxiété,

    · diarrhées,

    · douleurs des articulations (arthralgie).

    Fréquents (affectant moins de 1 patient sur 10)

    · faible taux de globules rouges pouvant se traduire par de la fatigue, un essoufflement, un teint pâle (anémie),

    · faible taux de plaquettes dans le sang pouvant se traduire par des saignements ou ecchymoses (« bleus ») inexpliqués (thrombocytopénie),

    · taux élevé de potassium dans le sang (hyperkaliémie),

    · faible taux de magnésium dans le sang (hypomagnésémie),

    · vertiges,

    · maux de tête,

    · toux,

    · pression artérielle basse (hypotension),

    · essoufflement (dyspnée),

    · douleurs abdominales ou douleurs à l’estomac, inflammation de la muqueuse tapissant l’estomac, ballonnement abdominal, constipation, digestion difficile, flatulence, selles molles, nausées, vomissements,

    · fatigue, fièvre,

    · anomalies des tests de la fonction rénale ou hépatique,

    · infections respiratoires,

    · acné,

    · affaiblissement (asthénie),

    · douleur dans les muscles (myalgie),

    · gonflement des mains, des chevilles ou des pieds (signes possibles de l'œdème périphérique),

    · démangeaisons

    Peu fréquents (affectant moins de 1 patient sur 100)

    · rythme du cœur élevé (tachycardie) ou battements irréguliers du cœur (extrasystole ventriculaire), présence de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire),

    · grosseur ressemblant à une poche (kyste) contenant du liquide (lymphe) (lymphocèle),

    · tremblements, insomnie,

    · rougeurs et gonflement des yeux (conjonctivite), vision brouillée,

    · respiration sifflante,

    · éructation, mauvaise haleine, occlusion intestinale (ileus), ulcération des lèvres, brûlures d’estomac, changement de couleur de la langue, sécheresse de la bouche, inflammation des gencives, inflammation du pancréas se traduisant par une douleur sévère au niveau de la partie supérieure de l’estomac (pancréatite), obstruction des glandes salivaires, inflammation de la muqueuse de l’abdomen (péritonite),

    · infections des os, du sang et de la peau,

    · sang dans les urines, lésions aux reins, douleurs et difficultés pour uriner,

    · chute des cheveux, contusions,

    · inflammation des articulations (arthrite), douleur dorsale, crampes musculaires,

    · perte d’appétit, augmentation du taux de lipides (graisses) (hyperlipidémie), sucre (diabète), cholestérol (hypercholestérolémie), ou diminution du taux de phosphate dans le sang (hypophosphatémie),

    · signes de grippe (tels que fatigue, frissons, maux de gorge, douleurs des articulations ou des muscles), gonflement des chevilles et des pieds, douleurs, rigidité, sensations de soif ou faiblesse,

    · rêves anormaux, idées délirantes,

    · incapacité à avoir ou maintenir une érection,

    · toux, difficulté à respirer, respiration douloureuse (symptômes possibles d’une pneumopathie interstitielle).

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · éruption cutanée

    · fièvre, maux de gorge, infections fréquentes (possibles signes d’un manque de globules blancs dans le sang) (agranulocytose).

    Autres effets indésirables rapportés avec des médicaments comparables à MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant

    D’autres effets indésirables ont été rapportés avec des médicaments de la même famille que Myfortic : inflammation du côlon (gros intestin), inflammation de la muqueuse de l’estomac causée par le cytomégalovirus, développement d’une perforation de la paroi de l’intestin entraînant des douleurs abdominales sévères pouvant être accompagnées de saignements, ulcères de l’estomac ou du duodénum, faible taux de certains globules blancs ou de toutes les cellules du sang, infections graves telles qu’une inflammation du cœur et de ses valves, inflammation de la membrane qui recouvre le cerveau et la moelle épinière, essoufflement, toux pouvant être causés par une bronchectasie (maladie dans laquelle les bronches sont anormalement dilatées) et autres infections bactériennes moins fréquentes causant généralement des maladies pulmonaires graves (tuberculose et infections à mycobactéries atypiques). Informez votre médecin si vous présentez une toux persistante ou un essoufflement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température. A conserver dans son emballage d'origine à l’abri de l’humidité.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que l’emballage est endommagé ou présente des signes visibles de détérioration.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant  

    · La substance active est :

    Acide mycophénolique..................................................................................................... 360,00 mg

    (sous forme mycophénolate sodique)

    Pour un comprimé gastro-résistant.

    · Les autres composants sont :

    Noyau : amidon de maïs, povidone, crospovidone, lactose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : phtalate d’hypromellose, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de fer rouge (E 172).

    Qu’est-ce que MYFORTIC 360 mg, comprimé gastro-résistant et contenu de l’emballage extérieur  

    Myfortic 360 mg, comprimé gastro-résistant se présente sous la forme de comprimé pelliculé ovale de couleur rouge-orangé pâle portant la mention « CT » sur une face.

    Myfortic 360 mg, comprimé gastro-résistant est disponible en boîte de 50, 100, 120 ou 250 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    Fabricant  

    NOVARTIS PHARMA GMBH

    ROONSTRASSE 25

    D-90429 NUREMBERG

    ALLEMAGNE

    Ou

    NOVARTIS POLAND SP Z.O.O.

    UL. MARYNARSKA 15

    02-674 VARSOVIE

    POLOGNE

    Ou

    NOVARTIS PHARMA GMBH

    JAKOV-LIND-STRAßE 5, TOP 3.05

    1020 VIENNE

    AUTRICHE

    Ou

    LEK D.D. PROIZVODNJA LENDAVA

    TRIMLINI 2D

    LENDAVA 9220

    SLOVENIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13925
    • Date avis : 22/06/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités MYFORTIC 180 et 360 mg reste important dans l’indication : « en association avec la ciclosporine et les corticoïdes, pour la prévention du rejet aigu d'organe chez les patients adultes ayant bénéficié d'une allogreffe rénale ».
    • Lien externe