MYCOPHENOLATE MOFETIL MYLAN 500 mg
Informations pratiques
- Prescription : pour tous les patients :
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 09/12/2010
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de MYCOPHENOLATE MOFETIL MYLAN 500 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | MYCOPHÉNOLATE MOFÉTIL | 19698 | 500 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
50 plaquette(s) (ACLAR RX) polytrifluorochloroéthylène PVC aluminium de 1 comprimé(s)
- Code CIP7 : 4979392
- Code CIP3 : 3400949793921
- Prix : 50,50 €
- Date de commercialisation : 26/05/2015
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 28/09/2021
MYCOPHENOLATE MOFETIL MYLAN 500 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Mycophénolate mofétil ................................................................................................................. 500 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Utilisation en transplantation rénale
Adultes :
Par voie orale, le traitement par mycophénolate mofétil doit être initié dans les 72 heures suivant la greffe. La posologie recommandée chez les transplantés rénaux est de 1 g deux fois par jour (dose quotidienne de 2 g).
Population pédiatrique (âgée de 2 à 18 ans)
La posologie recommandée de mycophénolate mofétil est de 600 mg/m2, administrée par voie orale deux fois par jour Jusqu’à un maximum de 2 g par jour). Les comprimés de Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, doivent être prescrits uniquement aux patients dont la surface corporelle est supérieure à 1,5 m2, à la posologie de 1 g, deux fois par jour (dose quotidienne de 2 g). Dans cette tranche d'âge, la fréquence des effets indésirables est plus importante que chez l'adulte (voir rubrique 4.8). Une réduction temporaire de la dose ou une interruption de traitement peut s'avérer nécessaire et devra être mise en œuvre en tenant compte des facteurs cliniques notamment de la sévérité de la réaction.
Population pédiatrique (< 2 ans)
Les données d'efficacité et de tolérance chez les enfants âgés de moins de 2 ans sont limitées. Elles sont insuffisantes pour recommander une posologie et, par conséquent, l'utilisation n'est pas recommandée dans cette tranche d'âge.
Utilisation en transplantation cardiaque
Adultes
Par voie orale, le traitement par Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé doit être initié dans les 5 jours suivant la greffe cardiaque. La posologie recommandée chez les transplantés cardiaques est de 1,5 g deux fois par jour (dose quotidienne de 3 g).
Population pédiatrique
Aucune donnée concernant la transplantation cardiaque n'est disponible en pédiatrie.
Utilisation en transplantation hépatique
Adultes
Le mycophénolate mofétil par voie intraveineuse doit être administré pendant les 4 premiers jours suivant la transplantation hépatique avec un relais par Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé, par voie orale dès qu'il peut être toléré. La posologie recommandée par voie orale chez les transplantés hépatiques est de 1 ,5 g deux fois par jour (dose quotidienne de 3 g).
Population pédiatrique
Aucune donnée concernant la transplantation hépatique n'est disponible en pédiatrie.
Utilisation dans certaines populations particulières
Patients âgées (> 65 ans)
Les posologies recommandées de 1 g deux fois par jour chez les transplantés rénaux et de 1,5 g deux fois par jour chez les transplantés cardiaques ou hépatiques sont appropriées pour les patients âgés.
Insuffisance rénale
Chez les transplantés rénaux atteints d'insuffisance rénale chronique sévère (débit de filtration glomérulaire < 25 ml.min.-1,73 m-2), il convient d'éviter d'administrer des doses supérieures à 1 g deux fois par jour, en dehors de la période immédiatement postérieure à la greffe. Ces patients doivent en outre faire l'objet d'une surveillance attentive. Chez les patients présentant un retard à la reprise de fonction du greffon rénal après l'opération, il n'est pas nécessaire d'adapter la dose (voir rubrique 5.2).
Aucune donnée n'est disponible concernant les transplantés cardiaques ou hépatiques atteints d'insuffisance rénale chronique sévère.
Insuffisance hépatique sévère
Aucune adaptation de dose n'est nécessaire chez les transplantés rénaux atteints de maladie hépatique parenchymateuse sévère. Aucune donnée n'est disponible concernant les transplantés cardiaques atteints de maladie hépatique parenchymateuse sévère.
Traitement pendant les épisodes de rejet
L'acide mycophénolique (MPA) est le métabolite actif du mycophénolate mofétil. Le rejet de greffe rénale n'entraîne aucune modification de la pharmacocinétique du MPA ; une diminution de la dose de mycophénolate mofétil ou une interruption du traitement n'est pas requise. Il n'y a pas d'argument justifiant l'ajustement de la dose de Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé en cas de rejet de greffe cardiaque. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible en cas de rejet de greffe hépatique.
Population pédiatrique
Aucune donnée n’est disponible pour le traitement d’un premier rejet ou d’un rejet réfractaire chez les patients pédiatriques transplantés.
Mode d'administration
Voie orale.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du produit médicinal.
Les effets tératogènes du mycophénolate mofétil ayant été prouvés chez le rat et le lapin, les comprimés de Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé ne doivent pas être ouvertes ou écrasées pour éviter toute inhalation ou tout contact direct de la poudre contenue dans les comprimés de Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé avec la peau ou les muqueuses. En cas de contact, laver abondamment la zone affectée à l'eau et au savon ; rincer les yeux à l'eau claire.
Le traitement par mycophénolate mofétil ne doit pas être initié chez les femmes en âge de procréer qui n'utilisent pas un moyen de contraception efficace (voir rubrique 4.6).
Le traitement par mycophénolate mofétil ne doit pas être initié chez les femmes en âge de procréer sans qu'un test de grossesse ait été réalisé, dont les résultats écartent tout risque d'utilisation involontaire en cours de grossesse (voir rubrique 4.6).
Le mycophénolate mofétil ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins qu'aucun autre traitement adapté ne puisse être administré afin de prévenir un rejet du greffon (voir rubrique 4.6).
Le mycophénolate mofétil ne doit pas être administré aux femmes qui allaitent (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les patients recevant un traitement immunosuppresseur comportant plusieurs médicaments en association, dont le Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé, sont exposés à un risque accru de lymphomes et d'autres tumeurs malignes, notamment cutanées (voir rubrique 4.8). Le risque semble plus lié à l'intensité et à la durée de l'immunosuppression qu'à l'utilisation d'un produit donné.
Comme recommandation générale pour limiter le risque de cancer de la peau, l'exposition au soleil et aux rayons UV doit être minimisée par le port de vêtements protecteurs et l'utilisation d'un écran solaire à indice de protection élevé.
Infections
Les patients traités par des immunosuppresseurs, dont le Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé, ont un risque accru d'infections opportunistes (bactérienne, fongique, virale et protozoaire), d'infections mortelles et de septicémie (voir rubrique 4.8). Ces infections comprennent la réactivation virale latente, comme l'hépatite B ou l'hépatite C et la réactivation des infections causées par des polyomavirus (néphropathie associée au virus BK, la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) associée au virus JC). Des cas d'hépatites dues à la réactivation de l'hépatite B ou de l'hépatite C ont été rapportés chez des patients porteurs traités par des immunosuppresseurs.
Ces infections sont souvent liées au degré d'immunosuppression élevé et peuvent conduire à des affections graves ou fatales que les médecins doivent considérer dans le diagnostic différentiel des patients immunodéprimés ayant une détérioration de la fonction rénale ou des symptômes neurologiques.
Des cas d'hypogammaglobulinémie ont été signalés en association avec des infections récurrentes chez des patients recevant mycophénolate mofétil en association avec d'autres immunosuppresseurs. Dans certains de ces cas, le remplacement de mycophénolate mofétil par un autre immunosuppresseur a entraîné le retour à la normale des taux sériques d'lgG. Chez les patients sous mycophénolate mofétil qui développent des infections récurrentes, les immunoglobulines sériques doivent être mesurées. Dans les cas d'hypogammaglobulinémie prolongée cliniquement significative, des mesures cliniques adéquates doivent être envisagées en tenant compte des effets cytostatiques puissants produits par l'acide mycophénolique sur les lymphocytes T et B.
Des rapports ont été publiés sur des cas de bronchectasie chez des adultes et des enfants ayant reçu mycophénolate mofétil en association avec d'autres immunosuppresseurs. Dans certains de ces cas, le remplacement de mycophénolate mofétil par un autre immunosuppresseur a entraîné une amélioration des symptômes respiratoires. Le risque de bronchectasie peut être lié à l'hypogammaglobulinémie ou à un effet direct sur les poumons. Des cas isolés de pneumopathie interstitielle et de fibrose pulmonaire ont également été signalés, dont certains ont été mortels (voir section 4.8). Il est recommandé que les patients qui développent des symptômes pulmonaires persistants, tels que la toux et la dyspnée, soient examinés.
Système sanguin et immunitaire
Chez les patients traités par Mycophénolate mofétil, il convient de surveiller l'apparition d'une neutropénie qui peut être liée au Mycophénolate mofétil lui-même, aux médications concomitantes, à des infections virales ou à une association de ces trois facteurs. Chez les patients traités par Mycophénolate mofétil, la numération sanguine complète doit être contrôlée chaque semaine au cours du premier mois de traitement, deux fois par mois au cours des deuxième et troisième mois, puis une fois par mois pendant le reste de la première année. Si une neutropénie apparaît (taux de neutrophiles < 1,3.103/µl), il peut être approprié de suspendre ou d'interrompre le traitement par mycophénolate mofétil.
Des cas d'érythroblastopénie (PRCA) ont été rapportés chez des patients traités par mycophénolate mofétil en association avec d'autres traitements immunosuppresseurs. Le mécanisme par lequel le mycophénolate mofétil induit une érythroblastopénie (PRCA) n'est pas connu. L'érythroblastopénie (PRCA) peut se résoudre après diminution de la dose ou arrêt du traitement par mycophénolate mofétil. Toute modification du traitement par mycophénolate mofétil doit être uniquement entreprise sous étroite surveillance chez les transplantés afin de limiter le risque de rejet du greffon (voir rubrique 4.8).
Les patients traités par mycophénolate mofétil doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement le médecin pour toute infection, toute ecchymose inexpliquée, tout saignement ou tout autre symptôme d’insuffisance médullaire.
Les patients doivent être avertis que pendant le traitement par mycophénolate mofétil, les vaccinations peuvent être moins efficaces et qu'il faut éviter les vaccins à virus vivants atténués (voir rubrique 4.5). La vaccination antigrippale peut s'avérer utile. Les prescripteurs doivent se référer aux directives nationales concernant la vaccination antigrippale.
Système gastro-intestinal
Le traitement par mycophénolate mofétil ayant entraîné une augmentation de la fréquence des effets indésirables digestifs, dont de rares cas d'ulcération gastro-intestinale, d'hémorragie ou de perforation, mycophénolate mofétil doit être administré avec prudence chez les patients ayant une affection digestive sévère évolutive.
Le mycophénolate mofétil est un inhibiteur de I'IMPDH (inosine monophosphate déshydrogénase). Il doit donc être évité chez les patients présentant des déficits héréditaires rares de l'hypoxanthineguanine phosphoribosyl-transférase (HGPRT) tels que le syndrome de Lesch-Nyhan et le syndrome de Kelley-Seegmiller.
Interactions
La prudence est de rigueur en cas de modification des schémas thérapeutiques lors de l'association à des immunosuppresseurs qui interfèrent avec le cycle entéro-hépatique du MPA. Par exemple si l'on passe de la ciclosporine à des immunosuppresseurs dépourvus de cet effet, tels que tacrolimus, sirolimus ou belatacept, et inversement. Cela peut modifier l'exposition au MPA. Les médicaments qui interfèrent avec le cycle entéro-hépatique du MPA, (tels que la cholestyramine, les antibiotiques) doivent être utilisés avec prudence en raison d'une possible diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de mycophénolate mofétil (voir également rubrique 4.5). Un suivi thérapeutique pharmacologique du MPA peut être approprié en cas de changement du traitement associé (par exemple remplacement de la ciclosporine par le tacrolimus ou vice versa) ou pour assurer une immunosuppression adéquate chez les patients à risque immunologique élevé (par exemple : risque de rejet, traitement par antibiotiques, ajout ou suppression d’un médicament entraînant une interaction).
Il est recommandé de ne pas administrer le mycophénolate mofétil en même temps que l'azathioprine, car une telle association n'a pas été étudiée.
Le rapport bénéfice/risque de l'association du mycophénolate mofétil avec du sirolimus n'a pas été établi (voir également rubrique 4.5).
Populations particulières
Les patients âgés peuvent constituer une population à risque accru d'effets indésirables tels que certaines infections (dont les pathologies tissulaires invasives à cytomégalovirus) ou des hémorragies gastro-intestinales et des œdèmes pulmonaires par rapport aux autres populations d'individus plus jeunes (voir rubrique 4.8).
Effets tératogènes
Le mycophénolate est un tératogène humain puissant. Des cas d'avortement spontané (45 49 %) et de malformations congénitales (environ 23 27 %) ont été rapportés après une exposition au MMF pendant la grossesse. En conséquence, le mycophénolate mofétil est contre-indiqué chez la femme enceinte, à moins qu'aucun autre traitement adapté n'existe pour prévenir un rejet du greffon. Les femmes en âge de procréer doivent être informées des risques et respecter les recommandations exposées en rubrique 4.6 (par exemple, modes de contraception, test de grossesse) avant, pendant et après leur traitement par mycophénolate mofétil. Les médecins doivent s'assurer que les femmes sous traitement par mycophénolate mofétil aient parfaitement assimilé les risques pour le bébé, la nécessité d'adopter un mode de contraception efficace et de consulter immédiatement leur médecin en cas de grossesse potentielle.
Contraception (voir rubrique 4.6)
Compte tenu des données cliniques robustes montrant qu’il y a un risque élevé d’avortements spontanés et de malformations congénitales lorsque le mycophénolate mofétil est utilisé au cours de la grossesse, tout doit être mis en œuvre afin d’éviter une grossesse pendant le traitement.
Par conséquent, les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins une méthode de contraception efficace (voir rubrique 4.3) avant le début du traitement, pendant le traitement, ainsi que six semaines après l'arrêt du traitement par le mycophénolate, à moins que l'abstinence ne soit la méthode de contraception choisie. L’utilisation simultanée de deux méthodes de contraception complémentaires est recommandée afin de réduire le risque d’échec de la contraception et de grossesse accidentelle.
Pour obtenir des conseils en matière de contraception masculine, voir la rubrique 4.6.
Matériel éducationnel
Afin d'aider les patientes à éviter une exposition du fœtus au mycophénolate mofétil et leur fournir des informations de sécurité supplémentaires, le titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché fournira le matériel pédagogique nécessaire aux professionnels de santé. Ces matériels insisteront sur les mises en garde concernant la tératogénicité du mycophénolate, dispenseront des conseils sur la contraception avant l'initiation du traitement et sur la nécessité d'effectuer un test de grossesse. Le médecin doit fournir des informations complètes aux femmes en âge de procréer et, le cas échéant, aux patients masculins, sur le risque de tératogénicité et les mesures de prudence à suivre concernant la grossesse.
Précautions additionnelles
Les patients ne doivent pas donner leur sang pendant le traitement ou au moins pendant les 6 semaines suivant l'arrêt du mycophénolate mofétil. Les patients masculins ne doivent pas donner leur sperme pendant le traitement ou au moins pendant les 90 jours suivant l'arrêt du mycophénolate mofétil.
Mycophénolate Mofétil MYLAN contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Des concentrations plasmatiques plus importantes d'aciclovir ont été observées lors de l'administration concomitante de mycophénolate mofétil et d'aciclovir comparativement à l'administration d'aciclovir seul. Les modifications de la pharmacocinétique du MPAG (le glucuronide phénolique du MPA) étaient minimales (MPAG augmenté de 8 %) et ne sont pas considérées comme cliniquement significatives. Etant donné que les concentrations plasmatiques de MPAG et d'aciclovir sont augmentées en cas d'insuffisance rénale, il est possible que le mycophénolate mofétil et l'aciclovir, ou ses prodrogues comme par exemple le valaciclovir, entrent en compétition au niveau de la sécrétion tubulaire entraînant ainsi une augmentation supplémentaire de la concentration de ces deux substances.
+ Antiacides et inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
Une diminution de l'exposition à l'acide mycophénolique (AMP) a été observée lorsque des antiacides, tels que les hydroxydes de magnésium et d'aluminium et les IPP, incluant le lansoprazole et le pantoprazole, ont été administrés avec le Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg. Lorsque l'on compare les taux de rejet de greffe ou les taux de perte du greffon entre les patients traités par Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg prenant des IPP par rapport aux patients traités par Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg ne prenant pas d'IPP, aucune différence significative n'a été observée. Ces données permettent d'extrapoler cette conclusion à tous les antiacides car la réduction de l'exposition au Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg lorsqu'il est co-administré avec des hydroxydes de magnésium et d'aluminium est considérablement plus faible que lorsqu'il est co-administré avec les IPP.
+ Cholestyramine
L'administration d'une dose unique de 1,5 g de mycophénolate mofétil à des sujets sains ayant préalablement reçu 4 g de cholestyramine trois fois par jour pendant 4 jours, a entraîné une diminution de 40 % de I'ASC du MPA (voir rubrique 4.4 et rubrique 5.2). La prudence est conseillée lors de l'administration concomitante car l'efficacité du mycophénolate mofétil pourrait être diminuée.
+ Médicaments interférant avec la recirculation liée au cycle entéro-hépatique (tels que la cholestyramine, la ciclosporine A, les antibiotiques)
La prudence est de rigueur avec les médicaments qui interfèrent avec la recirculation liée au cycle entéro-hépatique car l'efficacité du mycophénolate mofétil pourrait être diminuée.
+ Ciclosporine A
La pharmacocinétique de la ciclosporine A (CsA) n'est pas affectée par le mycophénolate mofétil. Par contre, en cas d'arrêt d'un traitement concomitant par la CsA, on peut s'attendre à une augmentation de I'ASC du MPA d'environ 30 %. La CsA interfère avec le cycle entéro-hépatique du MPA. Cela entraîne une diminution de 30 à 50% de l'exposition au MPA chez les patients transplantés rénaux traités par le mycophénolate mofétil et CsA, par rapport à ceux recevant des doses similaires de mycophénolate mofétil et sirolimus ou belatacept (voir également rubrique 4.4). Inversement, des modifications de l'exposition au MPA sont attendues lorsque les patients sont traités par un immunosupresseur qui n'interfère pas avec le cycle entéro-hépatique du MPA en remplacement de la ciclosporine.
Les antibiotiques qui éliminent les bactéries productrices de β-glucuronidase dans l’intestin (tels que les aminoglycosides, les céphalosporines, les fluoroquinolones, et les antibiotiques de la classe des pénicillines) peuvent interférer avec le cycle entéro-hépatique du MPA/MPAG entraînant ainsi une diminution de l’exposition systémique du MPA. Les informations concernant les antibiotiques suivants sont disponibles :
+ Ciprofloxacine ou association amoxicilline - acide clavulanique
Des diminutions d’environ 50 % des concentrations de MPA résiduelles ont été rapportées chez des transplantés rénaux dans les jours qui suivent le début du traitement par ciprofloxacine orale ou par l’association amoxicilline - acide clavulanique. Cet effet tendait à diminuer avec l’utilisation continue de l’antibiotique et à cesser dans les jours suivants l’arrêt de l’antibiotique. Le changement de concentration résiduelle n’implique pas forcément de changements dans l’exposition globale au MPA. Donc, une modification de la posologie de mycophénolate mofétil ne devrait normalement pas être nécessaire en l’absence de signes cliniques de dysfonctionnement du greffon. Cependant, une surveillance médicale étroite doit être réalisée durant l’administration concomitante et peu après l’arrêt du traitement antibiotique.
+ Norfloxacine et métronidazole
Chez des volontaires sains, aucune interaction significative n’a été observée lorsque le mycophénolate mofétil était administré, soit en association avec la norfloxacine, soit en association avec le métronidazole. Cependant, l’association de norfloxacine et de métronidazole a diminué l’exposition au MPA d’environ 30 % après administration d’une dose unique de mycophénolate mofétil.
+ Triméthoprime/sulfaméthoxazole
Aucune répercussion sur la biodisponibilité du MPA n’a été constatée.
+ Médicaments qui affectent la glucuronidation (tels que l’isavuconazole, le telmisartan)
L’administration concomitante de médicaments affectant la glucuronidation du MPA peut modifier l’exposition au MPA. La prudence est recommandée lors de l’administration concomitante de ces médicaments avec le mycophénolate mofétil.
+Isavuconazole
Une augmentation de l’ASC0-∞ du MPA de 35 % a été observée lors de l’administration concomitante de l’isavuconazole.
+ Telmisartan
L'administration concomitante de telmisartan et de mycophénolate mofétil entraîne une diminution des concentrations de MPA d'environ 30%. Le telmisartan modifie l'élimination du MPA en augmentant l'expression du PPAR gamma (récepteur gamma activé par les proliférateurs de péroxysomes), ce qui résulte en une augmentation de l'expression et de l'activité de I'UGT1A9. La comparaison des taux de rejet, des taux de perte du greffon ou des profils d'évènements indésirables entre les patients traités par mycophénolate mofétil seul ou en association avec le telmisartan n'a pas mis en évidence de conséquences cliniques de cette interaction pharmacocinétique.
+ Ganciclovir
Du fait d'une part, des résultats d'une étude d'administration en dose unique selon les posologies recommandées de mycophénolate mofétil oral et de ganciclovir par voie intraveineuse, et d'autre part, des effets connus de l'insuffisance rénale sur les paramètres pharmacocinétiques du mycophénolate mofétil (voir rubrique 4.2) et du ganciclovir, on peut prévoir que l'administration simultanée de ces deux molécules (qui exercent une compétition au niveau de l'élimination tubulaire rénale) entraînera des augmentations des taux sanguins de MPAG et de ganciclovir. Aucune modification substantielle des paramètres pharmacocinétiques du MPA n'est prévisible et une adaptation des doses de mycophénolate mofétil n'est pas nécessaire. Lorsque les patients traités simultanément par mycophénolate mofétil et ganciclovir ou ses prodrogues comme par exemple le valganciclovir, présentent une insuffisance rénale, ils doivent recevoir les doses recommandées de ganciclovir et être soumis à une surveillance rigoureuse.
+ Contraceptifs oraux
La pharmacocinétique et la pharmacodynamie des contraceptifs oraux n'ont pas été affectées lors de l'administration simultanée de mycophénolate mofétil (voir également rubrique 5.2).
+ Rifampicine
Chez les patients ne prenant pas également de ciclosporine, l'administration concomitante de mycophénolate mofétil et de rifampicine a entraîné une diminution de l'exposition au MPA (ASCo-12 h) de 18 % à 70 %. Il est recommandé de surveiller les niveaux d'exposition au MPA et d'adapter les doses de mycophénolate mofétil en conséquence afin de maintenir l'efficacité clinique lorsque larifampicine est administrée de façon concomitante.
+ Sévélamer
Une diminution de la Cmax et de I'ASC0-12 du MPA de 30% et 25% respectivement a été observée lors de l'administration concomitante de mycophénolate mofétil et de sévélamer sans aucune conséquence clinique (c'est à dire rejet du greffon). Il est cependant recommandé d'administrer le mycophénolate mofétil au moins une heure avant ou trois heures après la prise de sévélamer afin de limiter l'impact sur l'absorption du MPA. Il n'y a pas de données concernant l'utilisation de mycophénolate mofétil avec des chélateurs du phosphate autres que le sévélamer.
+ Triméthoprime/su lfaméthoxazole
Aucun effet sur la biodisponibilité du MPA n'a été constaté.
+ Norfloxacine et métronidazole
Chez des volontaires sains, aucune interaction significative n'a été observée lorsque le mycophénolate mofétil était administré, soit en association avec la norfloxacine, soit en association avec le métronidazole. Cependant, l'association de norfloxacine et de métronidazole a diminué l'exposition au MPA d'environ 30 % après administration d'une dose unique de mycophénolate mofétil.
+ Ciprofloxacine et association amoxicilline - acide clavulanique
Des diminutions d'environ 50 % des concentrations de MPA résiduelles ont été rapportées chez des transplantés rénaux dans les jours qui suivent le début du traitement par ciprofloxacine orale ou par l'association amoxicilline - acide clavulanique. Cet effet tendait à diminuer avec l'utilisation continue de l'antibiotique et à cesser dans les jours suivants son arrêt. Le changement de concentration résiduelle n'implique pas forcément de changements dans l'exposition globale au MPA. Donc, une modification de la posologie de mycophénolate mofétil ne devrait normalement pas être nécessaire en l'absence de signes cliniques de dysfonctionnement du greffon. Cependant, une surveillance médicale étroite doit être mise en place durant l'administration concomitante et peu après l'arrêt du traitement antibiotique.
+ Tacrolimus
Chez les transplantés hépatiques, recevant du mycophénolate mofétil et du tacrolimus, I'ASC et la Cmax du MPA, le métabolite actif de mycophénolate mofétil, n'ont pas été significativement affectés par l'administration concomitante de tacrolimus. Par contre, une augmentation d'environ 20% de I'ASC du tacrolimus a été observée lors de l'administration de doses multiples de mycophénolate mofétil (à la dose de 1,5 g deux fois par jour) chez ces patients transplantés hépatiques recevant du tacrolimus. Cependant, chez les transplantés rénaux, la concentration en tacrolimus n'a pas semblé être affectée par le mycophénolate mofétil (voir également rubrique 4.4).
+ Autres interactions
L'administration simultanée de probénécide et de mycophénolate mofétil chez le singe multiplie par 3 I'ASC du MPAG plasmatique. D'autres substances connues pour être sécrétées dans les tubules rénaux peuvent donc entrer en compétition avec le MPAG, et entraîner une augmentation de la concentration plasmatique du MPAG ou de l'autre substance soumise à la sécrétion tubulaire.
+ Vaccins à virus vivants
Les vaccins à virus vivants ne doivent pas être administrés aux patients dont la réponse immunitaire est altérée. La réponse humorale aux autres vaccins peut être diminuée (voir également rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Des études d'interaction n'ont été réalisées que chez les adultes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
La grossesse doit être évitée chez les patientes traitées par mycophénolate. Par conséquent, les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins une méthode de contraception efficace (voir rubrique 4.3) avant le début du traitement, pendant le traitement, ainsi que pendant les six semaines après l’arrêt du traitement par le mycophénolate ; à moins que l’abstinence ne soit la méthode de contraception choisie. L’utilisation simultanée de deux méthodes de contraception complémentaires est préférable.
Grossesse
Le mycophénolate mofétil est contre indiqué pendant la grossesse sauf en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée pour prévenir un rejet de greffe. Le traitement ne doit pas être initié en l'absence de test de grossesse négatif afin d'éviter une utilisation involontaire pendant la grossesse.
Les patientes en âge de procréer doivent être averties d'une augmentation du risque de fausse couche et de malformations congénitales en début de traitement et doivent être informés et conseillés sur la prévention et la planification d'une grossesse.
Avant de débuter un traitement par mycophénolate mofétil, les femmes en âge de procréer disposent de deux tests de grossesse sanguin ou urinaires négatifs avec une sensibilité d’au moins 25 mUI/mL afin d'éviter une exposition involontaire de l'embryon au mycophénolate. Il est recommandé de réaliser le deuxième test 8 à 10 jours après le premier test. Pour les greffes à partir de donneurs décédés, s'il n'est pas possible de réaliser les deux tests séparés de 8 à 10 jours avant le début du traitement (du fait du délai de disponibilité de l’organe pour la greffe), seul le premier test de grossesse devra être réalisé immédiatement avant de débuter le traitement et un deuxième test devra être réalisé 8 à 10 jours plus tard. Des tests de grossesse doivent être répétés si cela est jugé cliniquement pertinent (par exemple après une mauvaise observance de la contraception). Les résultats de tous les tests de grossesse doivent être discutés avec la patiente. Les patientes doivent être averties de la nécessité de consulter immédiatement leur médecin en cas de grossesse.
Le mycophénolate est un tératogène majeur chez l'Homme, qui augmente le risque d'avortements spontanés et de malformations congénitales en cas d'exposition pendant la grossesse :
· des avortements spontanés ont été rapportés chez 45 à 49 % des femmes enceintes exposées au mycophénolate mofétil, comparé à un taux rapporté de 12 et 33 % chez les patientes ayant bénéficié d'une transplantation d'organe solide et traités par des immunosuppresseurs autres que le mycophénolate mofétil ;
· sur la base des données de la littérature, des malformations apparaissent chez 23 à 27% des naissances vivantes chez les femmes exposées au mycophénolate mofétil pendant la grossesse (comparé à 2 à 3% des naissances vivantes dans la population générale et approximativement 4 à 5 % des naissances vivantes chez les patientes ayant bénéficié d'une transplantation d'organe solide et traitées par des immunosuppresseurs autres que le mycophénolate mofétil).
Des malformations congénitales, incluant des cas rapportant des malformations multiples, ont été observées après commercialisation chez des enfants de patientes exposées au mycophénolate mofétil en association avec d'autres immunosuppresseurs durant la grossesse.
Les malformations les plus fréquemment rapportées sont les suivantes :
· anomalies de l'oreille (par exemple oreille externe anormalement formée ou absente), atrésie du conduit auditif externe (oreille moyenne) ;
· malformations faciales telles que : fente labiale, fente palatine, micrognatie, hypertélorisme des orbites;
· anomalies de l'œil (par exemple colobomes);
· cardiopathie congénitale telles que communications interauriculaire et interventriculaire
· malformations des doigts (par exemple polydactylie, syndactylie);
· malformations trachée-œsophagiennes (par exemple atrésie de l'œsophage);
· malformations du système nerveux telles que spina bifida ;
· anomalies rénales.
De plus, les malformations suivantes ont été isolément rapportées :
· microphtalmie ;
· kyste congénital du plexus choroïde ;
· agénésie du septum pellucidum ;
· agénésie du nerf olfactif.
Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Allaitement
Des études ont montré que le mycophénolate mofétil était excrété dans le lait de rates allaitantes. On ignore si cette substance est excrétée dans le lait maternel humain. Le Mycophénolate mofétil est contre-indiqué chez la femme qui allaite en raison d'éventuels effets indésirables sévères chez l'enfant allaité (voir rubrique 4.3).
Hommes
Des données cliniques limitées n’indiquent pas de risque accru de malformations congénitales ou d’avortements spontanés dans les grossesses issues d’un père traité par mycophénolate mofétil.
Le MPA est un puissant tératogène. Il n’est pas établi si le MPA est présent dans le sperme. Les données issues des études effectuées chez l’animal montrent que la quantité maximale de MPA susceptible d’être transmise à la femme est si faible qu’il est peu probable qu’elle produise un quelconque effet. Il a été démontré dans des études chez l’animal que le mycophénolate est génotoxique à des concentrations dépassant les taux d’exposition thérapeutique chez l’Homme mais avec une faible marge, de telle sorte que l’existence d’un risque d’effet génotoxique sur les spermatozoïdes ne peut pas être totalement exclue.
Par conséquent, il est recommandé d’appliquer les mesures de précaution suivantes : il est conseillé aux hommes sexuellement actifs ou à leurs partenaires féminines d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement du patient masculin et durant au moins 90 jours après l’arrêt du mycophénolate mofétil. Les patients en âge de procréer doivent être informés et discuter avec un professionnel de santé qualifié des risques éventuels relatifs à la conception d’un enfant.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de tolérance
Un nombre total estimé de 1557 patients a reçu le mycophénolate mofétil au cours de cinq essais cliniques dans la prévention du rejet aigu d’organe. 991 de ces patients ont été inclus dans les trois études de transplantation rénale, 277 dans une étude de transplantation hépatique et 289 dans une étude de transplantation cardiaque. L'azathioprine a été le comparateur utilisé dans les études de transplantation hépatique et cardiaque ainsi que dans deux des études de transplantation rénale ; l'autre étude de transplantation rénale était versus placebo. Les patients de tous les groupes d'étude ont également reçu de la ciclosporine et des corticostéroïdes. Les types d’effets indésirables rapportés après la commercialisation de mycophénolate mofétil étaient similaires à ceux observés lors des études contrôlées de transplantation rénale, cardiaque et hépatique.
Les effets indésirables parmi les plus fréquents et/ou graves associés à l'administration de mycophénolate mofétil en association avec la ciclosporine et des corticostéroïdes ont été : diarrhées, leucopénie, infections généralisées et vomissements. En outre, il apparaît également que certaines infections surviennent avec une fréquence accrue (voir rubrique 4.4).
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables (EI) observés pendant les essais cliniques et après commercialisation sont présentés dans le tableau 1, par classe de systèmes d'organes MedDRA et par fréquence. La catégorie de fréquence correspondant à chaque effet indésirable est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) et très rare (<1/10 000). Du fait des différences importantes observées pour la fréquence de 12 certains effets indésirables à travers les différentes indications de transplantation, la fréquence est présentée séparément pour les patients transplantés rénaux, hépatiques et cardiaques.
Tableau 1 Résumé des effets indésirables affectant les patients traités par le mycophénolate mofétil rapportés dans les essais cliniques et après commercialisation
Effet indésirable
Classe de systèmes d’organes (MedDRA)
Transplantés rénaux
n = 991
Transplantés hépatiques
n = 277
Transplantés cardiaques
n = 289
Fréquence
Fréquence
Fréquence
Infections et infestations
Infections bactériennes
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Infections fongiques
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Infections protozoaires
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Infections virales
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Tumeur bénigne de la peau
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Lymphome
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Trouble lymphoprolifératif
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Tumeur
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Cancer de la peau
Fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Érythroblastopénie
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Insuffisance médullaire
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Ecchymoses
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Leucocytose
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Leucopénie
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Pancytopénie
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Pseudolymphone
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Thrombocytopénie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Acidose
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Hypercholestérolémie
Très fréquent
Fréquent
Très fréquent
Hyperglycémie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hyperkaliémie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hyperlipidémie
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Hypocalcémie
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Hypokaliémie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hypomagnésémie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hypophosphatémie
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Hyperuricémie
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Goutte
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Perte de poids
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Affections psychiatriques
Etat de confusion
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Dépression
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Insomnie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Agitation
Peu fréquent
Fréquent
Très fréquent
Anxiété
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Troubles de la pensée
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Affections du système nerveux
Vertiges
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Céphalées
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hypertonie
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Paresthésie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Somnolence
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Tremblements
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Convulsions
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Dysgueusie
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Affections cardiaques
Tachycardie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Affections vasculaires
Hypertension
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hypotension
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Lymphocèle
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Thrombose veineuse
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Vasodilatation
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchectasie
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Toux
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Dyspnée
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Maladie pulmonaire interstitielle
Peu fréquent
Très rare
Très rare
Epanchement pleural
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fibrose pulmonaire
Très rare
Peu fréquent
Peu fréquent
Affections gastro-intestinales
Distension abdominale
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Douleur abdominale
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Colite
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Constipation
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Diminution de l’appétit
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Diarrhées
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Dyspepsie
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Oesophagite
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Eructation
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Flatulence
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Gastrite
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Hémorragie digestive
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Ulcère gastro-intestinal
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Hyperplasie gingivale
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Ileus
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Ulcération de la bouche
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Nausées
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Pancréatite
Peu fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Stomatite
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Vomissements
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Hypogammaglobulinémie
Peu fréquent
Très rare
Très rare
Affections hépatobiliaires
Augmentation des phosphatases alcalines plasmatiques
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Augmentation de la lactate deshydrogénase sanguine
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Augmentation des enzymes hépatiques
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hépatite
Fréquent
Très fréquent
Peu fréquent
Hyperbilirubinémie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Ictère
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Acné
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Alopécie
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Rash
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hypertrophie cutanée
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Affection musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Faiblesse musculaire
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Affection du rein et des voies urinaires
Créatinine sanguine augmentée
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Urée sanguine augmentée
Peu fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hématurie
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Altération de la fonction rénale
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Frissons
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Oedème
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Hernie
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Malaise
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Douleur
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fièvre
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Syndrome inflammatoire aigu associé aux inhibiteurs de la synthèse de novo des purines
Peu fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Note : lors des études de phase III, 991 patients ont été traités pour la prévention des rejets en transplantation rénale par 2 g par jour de mycophénolate mofétil par voie orale avec un relais par 3 g par jour de mycophénolate mofétil par voie orale ; en ce qui concerne la transplantation cardiaque 289 patients ont reçu 3 g par jour de mycophénolate mofétil par voie orale et en transplantation hépatique 277 patients ont été traités par 2 g par jour de mycophénolate mofétil en perfusion avec un relais de 3 g par jour de mycophénolate mofétil par voie orale.
Description de certains effets indésirables
Tumeurs malignes
Les patients recevant un traitement immunosuppresseur comportant plusieurs médicaments en association, dont le mycophénolate mofétil, sont exposés à un risque accru de lymphomes et d'autres tumeurs malignes, notamment cutanées (voir rubrique 4.4).
Comparées aux données à un an, la fréquence de tumeur maligne n'a pas été modifiée dans les données de tolérance à 3 ans obtenues chez les transplantés cardiaques et rénaux. Les transplantés hépatiques ont été suivis plus d'un an, mais moins de trois ans.
Infections
Tous les patients traités par immunosuppresseurs présentent un risque important de développer des infections bactériennes, virales et fongiques (certaines pouvant avoir une issue fatale), y compris celles dues à des agents opportunistes et à la réactivation d'une infection virale latente. Ce risque augmente avec la charge totale d’immunosuppression (voir rubrique 4.4). Les infections les plus graves ont été les suivantes : septicémie, péritonite, méningite, endocardite, tuberculose et infections à mycobactéries atypiques. Chez les patients recevant le mycophénolate mofétil (2 g ou 3 g par jour) avec d’autres immunosuppresseurs, dans le cadre d’essais cliniques contrôlés chez des transplantés rénaux, cardiaques et hépatiques suivis pendant au moins un an, les infections opportunistes les plus communes ont été les candidoses cutanéo-muqueuses, virémie ou syndrome à cytomégalovirus et herpès. Le pourcentage de patients présentant une virémie ou un syndrome à cytomégalovirus était de 13,5 %.
Des cas de néphropathie à virus BK ainsi que des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) à virus JC ont été rapportés chez des patients traités par des immunosuppresseurs, dont le mycophénolate mofétil.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Les cytopénies, incluant leucopénie, anémie, thrombopénie et pancytopénie, sont des risques connus associés au mycophénolate mofétil et elles peuvent mener à des infections et à des hémorragies, ou contribuer à leur survenue (voir rubrique 4.4). Des cas d'agranulocytose et de neutropénie ont été rapportés ; une surveillance régulière des patients prenant du mycophénolate mofétil est donc recommandée (voir rubrique 4.4). Des cas d'anémie aplasique et d’insuffisance médullaire ont été rapportés chez des patients traités par le mycophénolate mofétil ; certains cas ont été mortels. Des cas d’érythroblastopénie ont été rapportés chez des patients traités par le mycophénolate mofétil (voir rubrique 4.4).
Des cas isolés de morphologie anormale des neutrophiles, dont l’anomalie acquise de Pelger-Huet, ont été observés chez des patients traités par mycophénolate mofétil. Ces changements ne sont pas associés à une altération de la fonction des neutrophiles. Ces changements suggèrent un retard dans la maturation des neutrophiles (ou « left shift ») lors des analyses hématologiques, ce qui peut être interprété de façon erronée comme un signe d’infection chez les patients immunodéprimés tels que ceux traités par mycophenoalte mofétil.
Affections gastro-intestinales
Les troubles gastro-intestinaux les plus graves ont été des ulcérations et des hémorragies, qui sont des risques connus liés au mycophénolate mofétil. Des ulcères buccaux, oesophagiens, gastriques, duodénaux et intestinaux, souvent compliqués par une hémorragie, ainsi que des cas d'hématémèse, de méléna et de formes hémorragiques de gastrite et de colite, ont été rapportés fréquemment pendant les études cliniques pivotales. Les affections gastro-intestinales les plus fréquentes étaient toutefois des diarrhées, des nausées et des vomissements. L'examen par endoscopie de patients présentant des diarrhées liées au mycofénolate mofétil a révélé des cas isolés d'atrophie villositaire intestinale (voir rubrique 4.4).
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité, incluant angioedème et réaction anaphylactique, ont été rapportées.
Grossesse, puerperium et conditions périnatales
Des cas d’avortements spontanés ont été rapportés chez des patientes exposées au mycophénolate mofétil, surtout au cours du premier trimestre, voir rubrique 4.6.
Affections congénitales
Des malformations congénitales ont été observées après commercialisation chez des enfants de patientes exposées au mycophénolate mofétil en association avec d’autres immunosuppresseurs, voir rubrique 4.6.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Des cas isolés de pathologie pulmonaire interstitielle et de fibrose pulmonaire, certains ayant eu une évolution fatale, ont été rapportés chez des patients traités par mycophénolate mofétil en association avec d’autres immunosuppresseurs. Des cas de bronchiectasie ont également été rapportés chez des enfants et des adultes.
Affections du système immunitaire
Une hypogammaglobulinémie a été rapportée chez des patients traités par mycophénolate mofétil en association avec d’autres immunosuppresseurs.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Des oedèmes, incluant oedème périphérique, oedème du visage et oedème scrotal, ont été rapportés très fréquemment pendant les études pivotales. Des douleurs musculo-squelettiques, telles que myalgie, et des douleurs du cou et du dos, ont aussi été rapportées très fréquemment.
Un syndrome inflammatoire aigu associé aux inhibiteurs de la synthèse de novo des purines a été décrit après commercialisation comme une réaction pro-inflammatoire paradoxale associée au mycophénolate mofétil et à l’acide mycophénolique, caractérisée par de la fièvre, de l’arthralgie, de l’arthrite, des douleurs musculaires et des marqueurs inflammatoires élevés. Des rapports de cas issus de la littérature ont montré une amélioration rapide après arrêt du médicament.
Populations particulières
Population pédiatrique
Dans une étude clinique conduite chez 92 patients âgés de 2 à 18 ans ayant reçu par voie orale 600 mg/m2 de mycophénolate mofétil deux fois par jour, le type et la fréquence des réactions indésirables ont été en général équivalents à ceux rapportés chez les adultes ayant reçu 1 g de mycophénolate mofétil deux fois par jour.
Cependant, les effets indésirables suivants, considérés comme étant liés au traitement, ont été plus fréquents dans la population pédiatrique comparée à la population adulte et ce plus particulièrement chez les enfants âgés de moins de 6 ans : diarrhées, sepsis, leucopénie, anémie et infection.
Patients âgés
Les patients âgés (≥ 65 ans) peuvent présenter un risque plus élevé de réactions indésirables consécutives aux immunosuppresseurs. Les patients âgés traités par mycophénolate mofétil comme composante d’un traitement immunosuppresseur, peuvent présenter un risque accru par rapport aux patients plus jeunes d’apparition de certaines infections (incluant les infections tissulaires invasives à cytomégalovirus) ainsi que d’hémorragie gastro-intestinale ou d’œdème pulmonaire.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Des cas de surdosage par le mycophénolate mofétil ont été rapportés au cours d'essais cliniques ainsi que depuis la commercialisation. Dans plusieurs de ces cas, aucun événement indésirable n'a été rapporté. Dans les cas de surdosage au cours desquels des effets indésirables ont été rapportés, les événements reflétaient le profil de tolérance connu du produit.
On s'attend à ce qu'un surdosage par le mycophénolate mofétil entraîne éventuellement une immunosuppression excessive et augmente la sensibilité aux infections et à la myélosuppression (voir rubrique 4.4). Si une neutropénie apparaît, le traitement par Mycophénolate Mofétil doit être interrompu ou la dose réduite (voir rubrique 4.4).
L'hémodialyse ne semble pas permettre l'élimination de quantités cliniquement significatives de MPA ou de MPAG. Les agents chélatants des acides biliaires, comme la cholestyramine, peuvent éliminer le MPA en diminuant la recirculation liée au cycle entéro-hépatique du médicament (voir rubrique 5.2).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : IMMUNOSUPPRESSEURS SELECTIFS, Code ATC : L04AA06.
Mécanisme d’action
Le mycophénolate mofétil est l'ester 2-morpholinoéthylique du MPA. Le MPA est un puissant inhibiteur sélectif, non compétitif et réversible de l'inosine monophosphate déshydrogénase ; il inhibe donc, sans être incorporé à l'ADN, la synthèse de novo des nucléotides à base de guanine. Etant donné que la prolifération des lymphocytes B et T est essentiellement dépendante de la synthèse de novo des purines, tandis que d'autres types de cellules peuvent utiliser des voies métaboliques "de suppléance", le MPA a un effet cytostatique plus marqué sur les lymphocytes que sur les autres cellules.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, le mycophénolate mofétil est rapidement et en grande partie absorbé, puis transformé en MPA, son métabolite actif, par une métabolisation pré-systémique complète. L'activité immunosuppressive du mycophénolate mofétil, mise en évidence par la suppression du rejet aigu après greffe rénale, est liée à la concentration en MPA. La biodisponibilité moyenne du mycophénolate mofétil après administration orale correspond, compte tenu de l'aire sous la courbe (ASC) du MPA, à 94 % de celle du mycophénolate mofétil administré par voie intraveineuse. L'alimentation n'a eu aucun effet sur le degré d'absorption (ASC du MPA) du mycophénolate mofétil administré à la dose de 1,5 g deux fois par jour à des transplantés rénaux. Toutefois, la Cmax du MPA a été réduite de 40 % en présence d'aliments. Après administration orale, le mycophénolate mofétil n'est pas systématiquement mesurable dans le plasma.
Distribution
Du fait du cycle entéro-hépatique, on observe habituellement des augmentations secondaires de la concentration plasmatique du MPA 6-12 heures après l'administration du médicament. L'ASC du MPA diminue d'environ 40 % lorsque le mycophénolate mofétil est administré en même temps que la cholestyramine (4 g trois fois par jour), indiquant qu'il existe une importante recirculation liée au cycle entéro-hépatique. Aux concentrations cliniquement efficaces, le MPA est lié à 97 % à l'albumine plasmatique.
Métabolisme
Le MPA est principalement métabolisé par la glucuronyl transférase (isoforme UGT1A9) en glucuronide phénolique du MPA (MPAG), inactif. In vivo, MPAG est reconverti en MPA libre via le cycle entéro-hépatique. Un acyl-glucuronide (AcMPAG) minoritaire est également formé.
L’AcMPAG est pharmacologiquement actif et pourrait être responsable de certains des effets indésirables du MMF (diarrhée, leucopénie).
Excrétion
Une quantité négligeable de substance est excrétée dans l'urine sous forme de MPA (< 1 % de la dose). Une dose de mycophénolate mofétil radiomarqué administrée par voie orale a été intégralement retrouvée à raison de 93 % de la dose dans l'urine et de 6 % dans les fèces. La majorité (environ 87 %) de la dose administrée est excrétée dans l'urine sous forme de MPAG.
Aux doses utilisées en clinique, le MPA et le MPAG ne sont pas soustraits par hémodialyse. Néanmoins, à des concentrations plasmatiques de MPAG élevées (> 100 µg/ml), de faibles quantités de MPAG sont éliminées.
En interférant avec le cycle entéro-hépatique du médicament, les chélateurs des acides biliaires tels que la cholestyramine diminuent l’AUC du MPA (voir section 4.9).
L’élimination du MPA dépend de plusieurs transporteurs. Les polypeptides transporteurs d’anions organiques (OATPs) et la protéine 2 associée à la multirésistance aux médicaments (MRP2) sont impliqués dans l’élimination du MPA. Les isoformes OATP, MRP2 et la protéine de résistance des cancers du sein (BCRP) sont des transporteurs associés à l’excrétion biliaire des glucuronides. La protéine 1 de mutirésistance médicamenteuse (MDR1) est également capable de transporter le MPA, mais sa contribution semble limitée au processus d’absorption. Dans le rein, le MPA et ses métabolites interagissent fortement avec les transporteurs rénaux des anions organiques.
Au cours de la période suivant immédiatement la transplantation (< 40 jours après la greffe), chez les transplantés rénaux, cardiaques et hépatiques, les valeurs moyennes d'ASC et de Cmax du MPA étaient respectivement d'environ 30 % et 40 % inférieures aux valeurs observées au cours de la période tardive post-transplantation (de 3 à 6 mois après la greffe).
Insuffisance rénale :
Dans un essai en dose unique (6 sujets/groupe), l'ASC moyenne du MPA plasmatique chez des patients atteints d'insuffisance rénale chronique sévère (débit de filtration glomérulaire < 25 ml/min/1,73m2) était de 28 à 75 % supérieure aux ASC moyennes enregistrées chez des sujets sains ou des patients souffrant d'une insuffisance rénale moins sévère. Cependant, l'ASC moyenne du MPAG après administration d'une dose unique chez des patients souffrant d'insuffisance rénale sévère était de 3 à 6 fois plus importante que celle observée chez des patients présentant une insuffisance rénale modérée ou chez des sujets sains, ce qui concorde avec l'élimination rénale connue du MPAG. Aucune étude de pharmacocinétique n'a été réalisée avec des doses multiples de mycophénolate mofétil chez des patients souffrant d'insuffisance rénale chronique sévère. Aucune donnée n'est disponible pour les patients transplantés cardiaques ou hépatiques souffrant d'insuffisance rénale chronique sévère.
Retard à la reprise de fonction du greffon :
Chez les patients ayant présenté un retard à la reprise de fonction du greffon rénal, l'ASC (0-12h) moyenne du MPA était comparable à celle observée chez les transplantés ne présentant pas un tel retard. En revanche, l'ASC (0-12h) moyenne du MPAG plasmatique était 2 à 3 fois plus importante que chez les patients sans retard de reprise de fonction du greffon. Il peut y avoir une augmentation transitoire de la fraction libre et de la concentration plasmatique du MPA chez les patients présentant un retard à la reprise de fonction du greffon rénal. Il n'apparaît pas nécessaire d'ajuster la posologie de mycophénolate mofétil.
Insuffisance hépatique :
Chez des volontaires atteints de cirrhose alcoolique, le processus de glucuronidation hépatique du MPA a été relativement peu affecté par l'atteinte du parenchyme hépatique. Les effets d'une hépatopathie sur ce processus sont probablement fonction du type de l'affection. Toutefois, une hépatopathie consistant en une atteinte prédominante de la fonction biliaire, par exemple une cirrhose biliaire primitive, peut avoir des effets différents.
Population pédiatrique (âgés de 2 à 18 ans) :
Les paramètres pharmacocinétiques ont été évalués chez 49 enfants transplantés rénaux ayant reçu par voie orale 600 mg/m2 de mycophénolate mofétil deux fois par jour. Les ASC du MPA obtenues avec cette dose sont équivalentes à celles observées chez les adultes transplantés rénaux recevant du mycophénolate mofétil à la dose de 1 g deux fois par jour en phase précoce et tardive post-transplantation. Quel que soit le groupe d'âge considéré, les ASC du MPA étaient équivalentes en période précoce et tardive post-transplantation.
Patients âgés (≥ 65 ans) :
La pharmacocinétique du mycophénolate mofétil et de ses métabolites n’a pas été altérée chez les patients âgés (≥ 65 ans) comparativement aux patients transplantés plus jeunes.
Contraceptifs oraux :
La pharmacocinétique des contraceptifs oraux n'a pas été modifiée lors de l'administration simultanée de mycophénolate mofétil (voir également rubrique 4.5). Une étude avec mycophénolate mofétil administré à la posologie de 1g deux fois par jour a été conduite chez 18 femmes non transplantées (ne prenant pas d'autres immunosuppresseurs) en co-administration avec des contraceptifs oraux contenant de l'éthinylestradiol (0,02 mg à 0,04 mg) et du lévonorgestrel (0,05 mg à 0, 15 mg), du désogestrel (0,15 mg) ou du gestodène (0,05 mg à 0,10 mg) pendant trois cycles menstruels consécutifs. Les résultats de cette étude ont montré l'absence d'influence cliniquement significative du mycophénolate mofétil sur l'action suppressive de l'ovulation des contraceptifs oraux. Les taux sériques d'hormone lutéinisante (LH), d'hormone folliculo-stimulante (FSH) et progestérone n'ont pas été significativement modifiés.
5.3. Données de sécurité préclinique
Deux tests du potentiel génotoxique (test in vitro du lymphome de souris et test in vivo du micronoyau de moelle osseuse de souris) ont montré que le mycophénolate mofétil est potentiellement capable d'induire des aberrations chromosomiques. Ces effets peuvent être liés au mode d'action pharmacodynamique, c'est-à-dire à l'inhibition de la synthèse des nucléotides des cellules sensibles.
D'autres tests in vitro, visant à détecter une mutation génique, n'ont pas démontré d'activité génotoxique. Le mycophénolate mofétil n'a pas eu d'effet sur la fertilité de rats mâles à des doses orales atteignant 20 mg/kg/jour. L'exposition systémique observée à cette dose représente 2 à 3 fois celle obtenue chez l'homme à la posologie recommandée de 2 g/jour chez les transplantés rénaux et 1,3 à 2 fois celle obtenue à la posologie recommandée de 3 g/jour chez les transplantés cardiaques. Dans une étude sur la fertilité et la reproduction de rats femelles, des doses orales de 4,5 mg/kg/jour ont provoqué des malformations (comprenant anophtalmie, agnathie et hydrocéphalie) chez la première génération, sans manifestations toxiques chez les mères.
L'exposition systémique observée à cette dose représente environ la moitié de celle obtenue chez les transplantés rénaux traités à la posologie recommandée de 2 g/jour et environ 0,3 fois celle obtenue chez les transplantés cardiaques traités à la posologie recommandée de 3 g/jour. Aucun effet sur la fertilité ou la reproduction n'a été observé chez les femelles de la première génération, ni à la génération suivante.
Au cours d'études de tératogenèse, des résorptions et des malformations fœtales se sont produites chez le rat à la dose de 6 mg/kg/jour (comprenant anophtalmie, agnathie et hydrocéphalie) et chez le lapin à la dose de 90 mg/kg/jour (comprenant malformations cardiovasculaires et rénales telles que cordon ombilical ectopique ou rein ectopique, hernie ombilicale ou diaphragmatique), sans manifestations toxiques chez la mère. L'exposition systémique à ces doses était approximativement inférieure ou égale à la moitié de celle obtenue chez les transplantés rénaux traités à la posologie recommandée de 2 g/jour, et environ 0,3 fois celle obtenue chez les transplantés cardiaques traités à la dose recommandée de 3 g/jour (voir rubrique 4.6).
Le système hématopoïétique et les organes lymphoïdes étaient les principaux organes atteints dans les études de toxicologie menées avec le mycophénolate mofétil chez le rat, la souris, le chien et le singe. Ces effets se sont produits à des niveaux d'exposition systémique équivalents ou inférieurs à ceux observés chez les transplantés rénaux à la posologie recommandée de 2 g/jour. Des effets gastro-intestinaux ont été observés chez le chien à des niveaux d'exposition systémique égaux ou inférieurs à l'exposition clinique aux posologies recommandées. Des effets rénaux et gastrointestinaux correspondant à une déshydratation ont également été observés chez le singe à la dose la plus forte (niveaux d'exposition systémique équivalents ou supérieurs à l'exposition clinique). Le profil de toxicité non clinique du mycophénolate mofétil correspond aux effets indésirables observés au cours des essais cliniques. Les données de tolérance chez l'homme se trouvent ainsi confirmées (voir rubrique 4.8).
Cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, povidone (K-30), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, croscarmellose sodique.
Pelliculage :
Opadry II 85F94410 rose : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3 350, talc (E553b), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172).
Plaquettes : 2 ans.
Flacons : 2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité.
Flacons
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. A utiliser dans les 90 jours suivants l'ouverture du flacon. Une fois ouvert, conserver le flacon fermé hermétiquement.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (PEHD) rond, opaque, avec un bouchon sécurité enfant (PP), contenant une cartouche de charbon activé et de granules de gel de silice (dessicant).
20, 50, 60, 120, 150, 180, 300, 450 ou 500 comprimés pelliculés.
Flacon (PEHD) rond, opaque, avec un bouchon strié (PP), contenant une cartouche de charbon activé et de granules de gel de silice (dessicant).
20, 50, 60, 120, 150, 180, 300, 450 ou 500 comprimés pelliculés.
Flacon (PEHD) oblong, opaque, avec un bouchon strié (PP), contenant une cartouche de charbon activé et de granules de gel de silice (dessicant).
20, 50, 60, 120, 150, 180, 300, 450 ou 500 comprimés pelliculés.
Plaquettes de couleur ambre (Aclar-PVC/Aluminium).
20, 50, 60, 120, 150, 180, 300, 450 ou 500 comprimés pelliculés.
Plaquette perforée comprenant un film transparent ambré Aclar-PVC et d’un film en aluminium au dos contenant 20x1, 50x1, 60x1, 120x1, 150x1, 180x1, 300x1, 450x1, 500x1 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 ALLEE DES PARCS
69 800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 497 939 2 1 : 50 comprimés sous plaquettes unitaires de couleur ambre (Aclar-PVC/Aluminium).
· 34009 497 940 0 3 : 150 comprimés sous plaquettes unitaires de couleur ambre (Aclar-PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Prescription initiale hospitalière annuelle. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement : pour les femmes susceptibles de procréer, la prescription hospitalière annuelle nécessite le recueil d'un accord de soins ; la délivrance ne peut se faire qu'après avoir vérifié que cet accord de soins a été recueilli.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 28/09/2021
Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé
Mycophénolate mofétil
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : IMMUNOSUPPRESSEURS SELECTIFS- code ATC : L04AA06.
Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé contient du mycophénolate mofétil. Il appartient à un groupe de médicaments appelés immunosuppresseurs.
Ces médicaments sont utilisés pour prévenir le rejet par votre organisme d'un organe transplanté : rein, cœur ou foie.
Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé doit être utilisé en association avec d'autres médicaments comme la ciclosporine et les corticoïdes.
Le mycophénolate provoque des malformations du fœtus et des fausses couches. Si vous êtes une femme pouvant tomber enceinte, vous devez fournir un test de grossesse négatif avant de débuter le traitement et devez suivre les consignes relatives à la contraception que vous a donné votre médecin.
Votre médecin va vous présenter, en particulier, les risques d'effets du mycophénolate sur les bébés à naitre et vous donner une information écrite. Lisez attentivement ces informations et suivez les instructions.
Si vous ne comprenez pas complètement ces instructions, demandez à votre médecin de vous les expliquer à nouveau avant de prendre le mycophénolate. Reportez-vous également aux informations supplémentaires dans les rubriques « Avertissements et précautions » et « Grossesse, allaitement et fertilité ».
Ne prenez jamais Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au mycophénolate mofétil, à l'acide mycophénolique ou à l'un des autres composants de ce médicament (voir rubrique 6),
· si vous êtes une femme pouvant être enceinte et que vous n'avez pas fourni de test de grossesse négatif avant votre première prescription, car le mycophénolate entraîne des malformations pour le fœtus ainsi que des fausses couches ;
· si vous êtes enceinte ou désirez être enceinte ou pensez pouvoir être enceinte ;
· si vous n'utilisez pas de contraception efficace (voir« Grossesse, contraception et allaitement»)
· si vous allaitez.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé :
· si vous avez ou avez eu des problèmes digestifs comme par exemple un ulcère de l'estomac ;
· si vous désirez être enceinte ou si vous devenez enceinte pendant votre traitement par Mycophénolate mofétil Mylan ;
· si vous avez un trouble enzymatique héréditaire rare tel qu'un déficit en hypoxanthine-guanine-phosphoribosyl-transférase (HGPRT) comme dans le syndrome de Lesch-Nyhan et le syndrome de Kelley-Seegmiller.
Pendant le traitement au mycophénolate mofétil, consultez votre médecin ou votre pharmacien :
· si vous constatez des signes d'infection (tels que fièvre, mal de gorge) ;
· si vous avez des ecchymoses inexpliquées et/ou des saignements.
Les effets du soleil :
Mycophénolate mofétil Mylan réduit vos défenses immunitaires.
De ce fait, il existe un risque élevé de cancer de la peau. Vous devez donc limiter vos expositions au soleil et aux rayonnements UV en :
· portant des vêtements qui vous protègent la tête, le cou, les bras, et les jambes ;
· utilisant une crème solaire à indice de protection élevé.
Autres médicaments et Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé
Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment ou pourriez prendre un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance, et des médicaments à base de plantes, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien, car le mycophénolate mofétil peut modifier la façon dont certains autres médicaments agissent ; de même, certains autres médicaments, peuvent modifier la façon dont le mycophénolate mofétil agit.
En particulier, veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez l'un des médicaments ci-dessous avant de commencer avec le Mycophénolate mofétil Mylan :
· azathioprine, sirolimus, tacrolimus ou un autre agent immunosuppresseur (qui sont parfois données aux patients ayant bénéficié d'une greffe d'organe),
· cholestyramine (utilisée pour traiter les patients ayant un taux élevé de cholestérol dans le sang),
· rifampicine (antibiotique utilisé dans le traitement et la prévention de certaines infections tel que la tuberculose),
· anti-acides ou inhibiteurs de la pompe à protons (utilisés dans les problèmes d'acidité dans l'estomac tels que les troubles de la digestion) comme les anti-acides à base de magnésium, lansoprazole, ou pantoprazole,
· chélateurs de phosphate (utilisés chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique pour diminuer l'absorption du phosphate dans le sang) comme le sevelamer,
· antibiotiques – utilisés pour traiter les infections bactériennes,
· isavuconazole – utilisé pour traiter les infections fongiques,
· telmisartan – utilisé pour traiter l’hypertension artérielle.
Vaccinations
Si vous devez vous faire vacciner (vaccin vivant) pendant que vous prenez Mycophénolate mofétil Mylan, parlez-en à votre médecin ou pharmacien. Votre médecin devra vous indiquer quels vaccins vous pourrez faire.
Précautions additionnelles
Vous ne devez pas faire de don du sang pendant le traitement par mycophénolate mofétil et pendant au moins 6 semaines après avoir arrêté le traitement. Les hommes ne doivent pas faire de don de sperme pendant le traitement par mycophénolate mofétil et pendant au moins 90 jours après avoir arrêté le traitement.
Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
La prise d'aliments et de boissons n'a pas d'influence sur votre traitement par Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé.
Grossesse, allaitement et fertilité
Contraception des femmes sous Mycophénolate mofétil Mylan
Si vous êtes une femme qui peut être enceinte, vous devez utiliser une méthode de contraception efficace avec mycophénolate mofétil :
· Avant de commencer votre traitement par mycophénolate mofétil.
· Pendant la totalité de votre traitement par mycophénolate mofétil.
· Durant les 6 semaines qui suivent l'arrêt de votre traitement par mycophénolate mofétil.
Discutez avec votre médecin de la méthode de contraception la plus adaptée. Il est préférable d’utiliser deux méthodes de contraception car cela réduira le risque de grossesse accidentelle. Cela dépendra de votre cas. Contactez votre médecin dès que possible, si vous pensez que votre contraception pourrait ne pas avoir été efficace ou si vous avez oublié de prendre votre pilule contraceptive.
Vous êtes une femme qui ne peut pas devenir enceinte si vous êtes dans l'un des cas suivants :
Vous êtes ménopausée, ce qui signifie que vous avez au moins 50 ans et que vos dernières règles remontent à plus de 12 mois (si vos règles se sont arrêtées parce que vous receviez un traitement contre un cancer, il est encore possible que vous deveniez enceinte).
Vos trompes de Fallope et vos deux ovaires ont été chirurgicalement enlevés (salpingo-ovariectomie bilatérale).
Votre utérus a été chirurgicalement enlevé (hystérectomie).
Vos ovaires ont cessé prématurément de fonctionner, ce qui a été confirmé par un gynécologue.
On vous a diagnostiqué l'une des rares anomalies suivantes observées à la naissance chez certaines personnes et qui rendent une grossesse impossible : génotype XY, syndrome de Turner ou agénésie utérine.
Vous êtes une jeune fille qui n'a pas encore ses règles et qui ne peut donc pas devenir enceinte.
Contraception des hommes sous Mycophénolate mofétil Mylan
Les preuves disponibles n’indiquent pas d’augmentation du risque de malformations ou de fausse couche si le père a pris du mycophénolate. Cependant, l’existence d’un risque ne peut pas être totalement exclue. Par mesure de précaution, il est conseillé que vous ou votre partenaire féminine utilisiez une méthode de contraception efficace pendant le traitement et durant les 90 jours qui suivent l’arrêt de votre traitement par Mycophénolate Mofétil Mylan.
Si vous désirez avoir un enfant, discutez avec votre médecin des risques potentiels.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou allaitante, ou si vous pensez pouvoir être enceinte ou désirez avoir un bébé, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Votre médecin vous parlera des risques en cas de grossesse ainsi que des alternatives possibles pour prévenir le rejet de votre organe transplanté si :
· Vous désirez être enceinte.
· Vous avez manqué une période du traitement ou que vous pensez avoir manqué une prise du traitement, ou si vous avez des saignements menstruels inhabituels, ou suspectez d'être enceinte.
· Vous avez eu une relation sexuelle sans avoir utilisé une méthode de contraception efficace.
Si vous tombez enceinte pendant le traitement avec mycophénolate, vous devez informer votre médecin immédiatement. Cependant, continuez à prendre mycophénolate mofétil jusqu'à ce que vous le/la consultiez.
Grossesse
Le mycophénolate provoque une proportion très importante d'avortements spontanés (50%) et de malformations sévères à la naissance (23-27%) chez le bébé à naître. Les malformations à la naissance qui ont été rapportées incluent anomalies des oreilles, des yeux, de la face (lèvre/palais fendu), du développement des doigts, du cœur, de l'œsophage (tube qui connecte la gorge avec l'estomac), des reins et du système nerveux (par exemple spina-bifida (les os de la colonne vertébrale ne sont pas normalement développés)). Votre bébé peut être touché par une ou plusieurs de ces malformations.
Si vous êtes une femme pouvant tomber enceinte, vous devez fournir un test de grossesse négatif avant de débuter le traitement et devez suivre les conseils en matière de contraception qui vous ont été donnés par votre médecin. Votre médecin peut vous demander plus d'un test afin de s'assurer que vous n'êtes pas enceinte avant de débuter le traitement.
Allaitement
Ne prenez pas Mycophénolate mofétil Mylan si vous allaitez car des faibles quantités de mycophénolate mofétil passent dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il n'a pas été montré que Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé pouvait altérer votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des outils ou des machines, pourtant ce médicament peut provoquer des sensations de vertiges, somnolence ou affecter vos muscles.
Si cela se produit, veuillez consulter votre médecin ou pharmacien avant de conduire ou utiliser une machine.
Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé contient du sodium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
La quantité que vous prenez dépend du type de greffe que vous avez eu. Les posologies recommandées sont indiquées ci-dessous. Le traitement se poursuivra aussi longtemps que vous en aurez besoin pour empêcher le rejet d’organe transplanté.
Transplantation rénale
Adultes
· La première dose est administrée dans les 3 jours suivant la greffe.
· La posologie recommandée est de 4 comprimés par jour (2 g de substance active), pris en deux fois.
· Prendre 2 comprimés le matin et ensuite 2 comprimés le soir.
Utilisation chez les enfants (âgés de 2 à 18 ans)
· La dose administrée dépendra de la taille de l'enfant.
Votre médecin décidera de la dose la plus appropriée en se basant sur la taille et le poids de l’enfant (surface corporelle – mesurée en m²).
La posologie recommandée est de 600 mg/m2 par jour, prises en deux fois.
Utilisation chez les enfants de moins de 2 ans
Il n’y a pas d’information sur l’utilisation du Mycophénolate mofétil chez les enfants qui ont reçu un greffon rénal. Toutefois, son utilisation n’est pas recommandée.
Transplantation cardiaque
Adultes :
· La première dose est administrée dans les 5 jours suivant la greffe.
· La posologie recommandée est de 6 comprimés par jour (3 g de substance active), pris en deux fois.
· Prendre 3 comprimés le matin et 3 comprimés le soir.
Utilisation chez les enfants :
Il n'existe aucune donnée permettant de recommander l'utilisation de Mycophénolate mofétil Mylan chez l'enfant qui a reçu un greffon cardiaque.
Transplantation hépatique
Adultes :
· La première dose orale est administrée au moins 4 jours après la greffe et lorsque vous serez capable d'avaler les médicaments.
· La posologie quotidienne recommandée est de 6 comprimés par jour (3 g de mycophénolate mofétil), pris en deux fois. Prendre 3 comprimés le matin et 3 comprimés le soir.
Utilisation chez les enfants : Il n'existe aucune donnée permettant de recommander l'utilisation de Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé chez l'enfant qui a reçu un greffon hépatique.
Mode d'administration
Avalez les comprimés entiers avec un verre d'eau.
Ne les cassez pas, ne les écrasez pas.
Vous pouvez prendre ce médicament pendant ou en dehors des repas.
Si vous avez pris plus de Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris plus de comprimés que vous n'auriez dû, ou si quelqu'un a avalé accidentellement votre médicament, consultez immédiatement votre médecin ou allez directement à l'hôpital.
Le mécanisme de défense de votre organisme peut être réduit augmentant le risque d'infections.
Prenez la boîte de médicaments avec vous.
Si vous oubliez de prendre Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé :
Si vous oubliez de prendre votre médicament, prenez-le dès que vous vous en rappelez et par la suite, continuez à le prendre aux heures habituelles.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé :
L'arrêt de votre traitement peut augmenter le risque de rejet de l'organe greffé. Par conséquent, n'interrompez pas votre médicament à moins que votre médecin ne vous l'ait demandé.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Informez immédiatement votre médecin si vous remarquez l'un des effets indésirables graves suivants, vous pourriez avoir besoin d'un traitement médical urgent :
Très fréquents : peuvent concerner plus d'1 personne sur 10
· Diminution du nombre des globules blancs, ce qui peut entraîner de fréquentes infections causant, fièvre, mal de gorge, ulcères de la bouche. Votre médecin effectuera des tests sanguins réguliers pour vérifier tout changement dans le nombre de vos cellules sanguines.
· Infections bactériennes sévères du sang (septicémie) avec fièvre élevée, frissons, maux de tête, confusion, et respiration rapide.
· Développement de certains champignons dans l'intestin, qui peut provoquer de la fatigue et une sensation générale de malaise, accompagnée de difficulté à penser ou à se concentrer
· Infection d'un virus appelé « CMV » (cytomégalovirus), qui peut provoquer de graves problèmes de poumons, foie, intestin. Pour les manifestations de tels problèmes, veuillez lire attentivement cette rubrique.
Fréquents : peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 10
· Diminution du nombre des autres cellules sanguines, ce qui peut entraîner de fréquentes infections causant, soit ecchymoses inexpliquées ou saignements soit le teint pâle et sensation de fatigue (diminution du nombre de globules rouges). Ce qui peut être dû à la diminution de toutes les cellules sanguines (pancytopénie) ou une réduction de la capacité de la moelle osseuse à les produire.
· Inflammation du foie, jaunissement de la peau et du blanc de l'œil.
· Infection pulmonaire grave, avec parfois accumulation de liquide (pneumonie), causant fièvre et sensation générale de malaise, frissons et toux avec mucus, qui peut être de la mousse ou contenir du sang.
· Faiblesse musculaire, qui peut affecter le mouvement, la force, l'exercice physique, la parole ou le visage.
· Cancer de la peau
· Convulsion (crise d'épilepsie)
· Infection du tissu de l'abdomen, causant douleur et sensibilité
· Obstruction de l'intestin causant des constipations persistantes, absence de gaz, douleur et inconfort de l'ulcère, ou saignement dans l'estomac et l'intestin, causant de sévères douleurs souvent après les repas, sensation de ballonnement, d'être malade, avec du sang dans la vomissure et les selles.
Peu fréquents : peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 100
· Cancer des ganglions, ou prolifération non-cancéreuse des tissus lymphatiques.
Fréquence indéterminée : (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Respiration sifflante ou difficulté à respirer, difficulté à avaler, gonflement du visage, des lèvres, de la langue et d'autres parties du corps, éruption cutanée, urticaire ou démangeaison cutané, qui peuvent être les signes d'une sévère réaction allergique (tels que choc anaphylactique, angiœdèmes).
· Troubles visuels, perte de coordination, maladresse, perte de mémoire, difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres, et une faiblesse musculaire, symptômes d'une infection sévère des cellules du cerveau (leucoencéphalopathie multifocale progressive).
· Inflammation ou infection du cœur et des valves cardiaques (endocardite), inflammation ou infection de la membrane qui couvre le cerveau et la moelle épinière (méningite). Ceci peut provoquer fièvre, frissons, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, essoufflement, toux, sensibilité à la lumière, et dans d'autres cas plus graves, éruption de boutons sur la peau.
· Cicatrisation anormale et épaississement du tissu pulmonaire (fibrose pulmonaire) à l'origine d'essoufflement, toux, et une dilatation anormale des voies respiratoires du poumon (bronchectasie). En cas de toux ou d'essoufflement persistant(e), parlez-en à votre médecin.
· Autres infections sévères pouvant causer des difficultés respiratoires ou toux (tuberculose), faiblesse et fatigue, fièvre, frissons, sueurs nocturnes, perte d'appétit et perte de poids.
· Infection du côlon, causant fièvre, perte d'appétit, perte de poids, déshydratation, douleurs abdominales et ballonnement, être ou se sentir malade, diarrhées (parfois accompagnées de sang) ou aggravation de la maladie inflammatoire de l'intestin.
· Inflammation du pancréas (graves douleurs abdominales, pouvant atteindre le dos).
Autres effets indésirables possibles :
Très fréquents - peuvent concerner plus d'1 personne sur 10 :
· Diarrhée, vomissements, sensation de malaise (nausées), douleurs à l'estomac
· Infections bactriennes, fongiques et virales des voies digestives et urinaires, herpès labial et zona.
Fréquents - peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 10 :
· Variation des résultats de tests sanguins, tels qu'augmentation des enzymes hépatiques, de tests de la fonction rénale tels que la créatinine, les niveaux de potassium, les lipides sanguins, le cholestérol, les phosphates, le magnésium, le calcium l'acide urique et autres acides.
· Votre médecin effectuera des tests sanguins réguliers pour vérifier tout changement de ces substances dans le sang.
· Variation de la numération formule sanguine (augmentation ou diminution du nombre de cellules sanguines).
· Problèmes rénaux tels qu'augmentation du taux d'urée.
· Troubles du système digestif, tels que constipation, troubles de la digestion, ballonnements, éructations, inflammation ou infection de la bouche, de l'œsophage, de l'estomac, ou de l'intestin.
· Contractures, tremblements et douleurs articulaires.
· Confusion, agitation, dépression, anxiété, changements dans votre humeur ou dans vos pensées, somnolence, insomnie, vertiges, et maux de tête, picotements ou engourdissements, modification de la perception du goût, perte d'appétit, perte de poids.
· Inflammation et infections des sinus, symptômes grippaux, mal de gorge, inflammation des sinus, écoulement et démangeaison nasale.
· Tumeur non-cancéreuse de la peau, infections fongiques de la peau et du vagin, acné, augmentation de la croissance des cellules de la peau, chute des cheveux et rash.
· Variation de la pression artérielle, accélération du rythme cardiaque, dilatation des vaisseaux sanguins.
· Epanchement pleural (présence de liquide au niveau de la membrane entourant le poumon), goutte.
· Rétention de liquide dans le corps, fièvre, malaise, léthargie, fragilité, et gonflement des gencives.
Effets indésirables chez l'enfant :
Les enfants peuvent être plus susceptibles que les adultes d'avoir des effets secondaires tels que la diarrhée, les infections, les infections bactériennes graves du sang (septicémie), moins de globules blancs et de moins de globules rouges dans le sang.
Chez les patients âgés :
Les patients âgés traités par le Mycophénolate mofétil Mylan dans le cadre d'un traitement combiné immunosuppresseur peuvent présenter un risque accru de contracter certaines infections, un risque d'accumulation de liquide dans les poumons et de saignements dans les intestins.
Toutefois, n'arrêtez pas de prendre votre médicament avant d'en avoir discuté au préalable avec votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption (EXP) figurant sur la boîte, la plaquette thermoformée ou le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Plaquettes :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité.
Flacon :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. A utiliser dans les 90 jours suivants l'ouverture du flacon. Une fois ouvert, conserver le flacon fermé hermétiquement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MYCOPHENOLATE MOFETIL MYLAN 500 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Mycophénolate mofétil .......................................................................................................... 500 mg
Pour un comprimé pelliculé.
· Les autres composants sont :
Noyau : cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, povidone (K-30), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, croscarmellose sodique.
Pelliculage : Opadry II 85F94410 rose : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3 350, talc (E553b), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172).
Mycophénolate mofétil Mylan 500 mg, comprimé pelliculé est disponible en boîtes de plaquettes thermoformées ou flacon de 20, 50, 60, 120, 150, 180, 300, 450 ou 500 comprimés pelliculés et en plaquettes perforées de 20x1, 50x1, 60x1, 120x1, 150x1, 180x1, 300x1, 450x1, 500x1 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
MYLAN UTCA 1., KOMAROM, 2900,
HONGRIE
ou
DELPHARM LILLE SAS
PARC D’ACTIVITES ROUBAIX EST,
22 RUE DE TOUFFLERS – CS 50070,
59452 LYS-LEZ LANNOY
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).