MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanéeIntraveineusePériduraleIntrathécaleIntraventriculaire cérébrale
  • Code CIS : 68540070
  • Description : Ce médicament est préconisé pour le traitement des douleurs intenses lorsque les antalgiques de niveau plus faible sont insuffisants.
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 26/11/1997
    • Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : AGUETTANT

    Les compositions de MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution CHLORHYDRATE DE MORPHINE 585 20 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    10 ampoule(s) en verre de 1 ml

    • Code CIP7 : 3690637
    • Code CIP3 : 3400936906372
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 06/12/2016
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    10 ampoule(s) en verre de 10 ml

    • Code CIP7 : 3690689
    • Code CIP3 : 3400936906891
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 02/01/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 19/02/2016

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de morphine ............................................................................................................... 20,00 mg

    Pour 1 ml de solution injectable.

    Une ampoule de 1 ml contient 20 mg de chlorhydrate de morphine.

    Une ampoule de 10 ml contient 200 mg de chlorhydrate de morphine.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance, et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

    La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

    Les voies péridurale, intrathécale et intraventriculaire, nécessitent que:

    · la morphine utilisée soit SANS CONSERVATEUR,

    · la solution soit FILTREE AVANT L'INJECTION à travers un filtre de 0,22 μm (pour prévenir une éventuelle contamination particulaire suite à l'ouverture de l'ampoule).

    Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif:

    Voie orale

    Sous-cutanée

    Intra-veineuse

    Péridurale

    Intrathécale

    1 mg

    1/2 à 1/3 mg

    1/2 à 1/3 mg

    1/10 à 1/20 mg

    1/50 à 1/200 mg

    L'administration simultanée de morphine par deux voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.

    Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoires):

    · Voies intra-veineuse et sous-cutanée:
    Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée («par titration»), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 min environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
    Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel soit à des injections sous-cutanées de 5 à 10 mg toutes les 4 à 6 heures, soit à une analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible («période réfractaire») d'environ 10 minutes.
    La morphine en perfusion intra-veineuse (1 à 5 mg/h) est habituellement réservée à des patients en ventilation contrôlée en service de réanimation.
    Chez l'enfant; la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée («par titration»). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
    Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une perfusion intra-veineuse continue de 0,01 à 0,02 mg/kg/h sous surveillance en salle de réveil ou en soins intensifs.
    L'analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse peut être réalisable à partir de 6 ans, les bolus sont de 0,015 à 0,02 mg/kg, suivis d'une période sans injection possible («période réfractaire») de 10 à 15 minutes. Il peut y être associé une dose continue de 0,005 à 0,02 mg/kg/h.
    En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.

    · Voie péridurale:
    Chez l'adulte; 2 à 6 mg toutes les 12 à 24 heures.
    Chez l'enfant; 0,03 à 0,05 mg/kg, à renouveler si besoin en fonction de la surveillance clinique après 12 à 24 heures.

    · Voie intrathécale:
    Chez l'adulte; 0,1 à 0,2 mg toutes les 12 à 24 heures.

    Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse):

    Doses initiales en fonction de la voie d'administration

    Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.

    · Voie sous-cutanée:
    Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,5 mg/kg/j (classiquement 30 mg/j chez l'adulte), en perfusion continue de préférence (plutôt qu'en injections itératives toutes les quatre à six heures).
    Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera la moitié de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Voir adaptation posologique).

    · Voie intraveineuse:
    Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,3 mg/kg/j (classiquement 20 mg/j chez l'adulte), en perfusion continue de préférence.
    Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera le tiers de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Voir adaptation posologique).
    Chez les patients présentant des douleurs d'intensité variable dans la journée, il est possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient; une perfusion continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus auto-administrables, équivalent à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d'une période sans injection possible («période réfractaire») de 10 minutes minimum.

    · Voie péridurale, intrathécale et intraventriculaire:
    Au cours des douleurs chroniques, il sera fait appel à ces voies lorsque les autres modes d'administration sont responsables d'effets indésirables inacceptables

    A titre indicatif:

    · la posologie quotidienne initiale par voie péridurale, répartie en une ou deux injections, est d'environ 1/10éme de la posologie parentérale,

    · la posologie quotidienne initiale par voie intrathécale, répartie en une ou deux injections, est 1/100éme de la posologie parentérale,

    · la voie intraventriculaire est exceptionnellement utilisée, par certains spécialistes (la posologie de départ est de l'ordre de 0,1 à 0,2 mg/24h).

    Adaptation posologique

    Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable).

    Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

    Augmentation de la posologie

    Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

    Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · insuffisance respiratoire décompensée (en l'absence de ventilation artificielle),

    · insuffisance hépatocellulaire sévère (avec encéphalopathie),

    · en aigu : traumatisme crânien et hypertension intracrânienne en l'absence de ventilation contrôlée,

    · épilepsie non contrôlée,

    · associations avec la buprénorphine, la nalbuphine, la pentazocine et la naltrexone (voir rubrique 4.5),

    · allaitement, en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours.

    Contre-indications liées aux voies péridurale, intrathécale et intraventiculaire :

    · trouble de l'hémostase au moment de la réalisation de l'acte,

    · infections locales cutanées, régionales ou générales, en évolution,

    · hypertension intracrânienne évolutive.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    En raison de sa concentration, la présentation en ampoule de 10 ml est destinée à des patients en cours de traitement morphinique et particulièrement adaptée aux techniques d'administration continue chez l'adulte.

    Dans le contexte du traitement de la douleur, l'augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus d'accoutumance.

    Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

    La morphine est un stupéfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, à une utilisation détournée (mésusage): dépendance physique et psychique peuvent alors s'observer, ainsi qu'une tolérance (accoutumance) se développant à la suite d'administrations répétées.

    Des antécédents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de morphine si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.

    En fonction de la durée du traitement, de la dose administrée et de l'évolution de la douleur, l'arrêt de la morphine pourra être réalisé de manière progressive pour éviter un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants: anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausée, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies.

    L'utilisation de morphine injectable doit s'accompagner d'une surveillance de l'intensité de la douleur, de la vigilance et de la fonction respiratoire, de manière d'autant plus rapprochée qu'il s'agit d'une douleur aiguë, que l'instauration du traitement est récente et que la voie est centrale. La somnolence constitue un signe d'appel de décompensation respiratoire.

    En cas de dilution, une solution isotonique doit être utilisée.

    Précautions d'emploi

    La morphine doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants:

    Hypovolémie :

    En cas d'hypovolémie, la morphine peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration de morphine.

    Insuffisance rénale :

    L'élimination rénale de la morphine, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique.

    Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément :

    Il convient alors d'adapter les doses de morphine aux résultats du traitement appliqué.

    Chez l'insuffisant respiratoire :

    La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.

    Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.

    Chez l'insuffisant hépatique :

    L'administration de morphine doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.

    Chez les personnes âgées et très âgées :

    Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets indésirables centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie initiale de moitié.

    Une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.

    Les co-prescriptions de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmentent la survenue d'effets indésirables.

    Constipation :

    Il est impératif de s'assurer de l'absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de la morphine. Un traitement préventif doit être systématiquement prescrit.

    Chez le nourrisson, surtout avant trois mois :

    Les effets de la morphine sont plus intenses et prolongés par défaut de maturation de son métabolisme. Les doses initiales doivent être réduites. La surveillance se fera en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aiguës. L'instauration d'un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitalière.

    Hypertension intracrânienne :

    En cas d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra être prudente.

    Troubles mictionnels:

    Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine principalement avec les voies intrathécale et péridurale.

    Sportifs :

    L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Associations contre-indiquées

    + Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)

    Diminution de l'effet antalgique ou antitussif, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

    + Naltrexone

    Risque de diminution de l'effet antalgique.

    Associations déconseillées

    + Consommation d'alcool

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Rifampicine

    Diminution des concentrations et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Associations à prendre en compte

    + Autres analgésiques morphiniques agonistes

    Alfentanil, codéine, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, oxycodone, pethidine, phénopéridine, remifentanil, sufentanil, tramadol

    + Antitussifs morphine-like

    Dextrométorphane, noscapine, pholcodine

    + Antitussifs morphiniques vrais

    Codéine, éthylmorphine

    + Barbituriques

    + Benzodiazépines et apparentés

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    4.6. Grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effet tératogène de la morphine.

    En clinique, aucun effet malformatif particulier de la morphine n'est apparu à ce jour. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.

    Des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l'accouchement, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, en fin de grossesse, la prise chronique de morphine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Dans ces conditions d'utilisation, une surveillance néonatale sera envisagée.

    En conséquence, sous réserve de ces précautions, la morphine peut être prescrite si besoin au cours de la grossesse.

    Allaitement

    · une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,

    · en cas d'administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l'allaitement,

    · en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours, l'allaitement est contre-indiqué.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.

    4.8. Effets indésirables  

    Parmi les effets indésirables les plus fréquents lors de l'initiation du traitement, la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements sont rapportés. Ils peuvent être transitoires mais leur persistance doit faire rechercher une cause associée ou un surdosage. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et nécessitent d'être traités.

    On peut également noter :

    · sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations;

    · dépression respiratoire avec au maximum apnée ;

    · augmentation de la pression intracrânienne, qu'il convient de traiter dans un premier temps ;

    · dysurie et rétention urinaire en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale ;

    · sècheresse de la bouche ;

    · syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés ;

    · syndrome de sevrage à l'arrêt brutal de ce médicament: bâillements, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, anorexie, crampes abdominales, diarrhées, myalgies, arthralgies ;

    · chez les sujets âgés ou insuffisants rénaux, risque exceptionnel d'apparition de myoclonies en cas de surdosage ou d'augmentation trop rapide des doses ;

    · réactions anaphylactoïdes (attribuées à une libération d’histamine) ou plus rarement anaphylactiques, pouvant se manifester par des bouffées vasomotrices, un prurit, une éruption cutanée pouvant être urticarienne et/ou une hypotension artérielle. Des cas de collapsus cardio-vasculaire avec état de choc ont également été rapportés ;

    · des cas de dermatites de contact ont été rapportés.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    La somnolence constitue un signe d'appel précoce de l'apparition d'une décompensation respiratoire.

    Myosis extrême, hypotension, hypothermie, coma sont également observés.

    Conduite d'urgence

    · Arrêt de la morphine en cours.

    · Stimulation-ventilation assistée, avant réanimation cardio-respiratoire en service spécialisé.

    · Traitement spécifique par la naloxone: mise en place d'une voie d'abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des symptômes.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANALGESIQUE OPIOIDE

    Code ATC: N02AA01

    (N: système nerveux central)

    Action sur le système nerveux central

    La morphine est dotée d'une action analgésique dose-dépendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sédation ou excitation.

    Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, dès les doses thérapeutiques, une action dépressive. Les effets dépresseurs respiratoires de la morphine s'atténuent en cas d'administration chronique. L'action de la morphine sur le centre du vomissement, (via la zone chémo-réceptrice, stimulable notamment par la douleur, et le centre cochléo-vestibulaire), et sur la vidange gastrique (cf. infra) lui confère des propriétés émétisantes variables.

    La morphine provoque enfin un myosis d'origine centrale.

    Action sur le muscle lisse

    La morphine diminue le tonus et le péristaltisme des fibres longitudinales et augmente le tonus des fibres circulaires, ce qui provoque un spasme des sphincters (pylore, valvule iléo-cæcale, sphincter anal, sphincter d'Oddi, sphincter vésical).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Résorption

    La résorption sanguine par voie péridurale (plexus veineux important) est plus rapide que par la voie intrathécale (petits capillaires médullaires), d'où une action analgésique plus longue par voie intrathécale. Par voie péridurale et intrathécale, la diffusion supraspinale est retardée.

    La biodisponibilité des formes orales par rapport à celles administrées par voie sous-cutanée est de 50 %.

    La biodisponibilité des formes orales par rapport à celles administrées par voie intraveineuse est de 30 %.

    Distribution

    Après résorption, la morphine est liée aux protéines plasmatiques dans la proportion de 30 %.

    La morphine traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta.

    Métabolisme

    La morphine est métabolisée de façon importante en dérivés glucuronoconjugués qui subissent un cycle entéro-hépatique. Le 6-glucuronide et la normorphine sont deux métabolites actifs de la substance-mère.

    Elimination

    La demi-vie plasmatique de la morphine est variable (2 à 6 heures).

    L'élimination des dérivés glucuronoconjugués se fait essentiellement par voie urinaire, à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.

    L'élimination fécale est faible (< 10 %).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Non renseignée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Une incompatibilité physicochimique a été documentée entre les solutions de morphine et le 5 fluorouracile (apparition de précipités).

    Les solutions de morphine ne doivent pas être mélangées avec des solutions alcalines ou des solutions iodées, l’aminophylline, l’héparine, le sel de chlorothiazide, les sels de méticilline, les sels de nitrofurantoïne

    Il est déconseillé de mélanger les solutions de morphine avec d’autres solutions ou médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Après ouverture/reconstitution/dilution: le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    1 ml en ampoule bouteille (verre de type I); boîte de 7, 10, 50 ou 100 ampoules.

    10 ml en ampoule bouteille (verre de type I); boîte de 1, 7, 10, 14, 28, 50 ou 100 ampoules.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Mode d'emploi pour l'ouverture des ampoules:

    L'ampoule est prélimée en un point de l'étranglement. La tache colorée permet l'orientation de celle-ci. Saisir l'ampoule, le point coloré dirigé vers soi. L'ampoule s'ouvre facilement en plaçant le pouce sur le point coloré et en exerçant une flexion du haut vers le bas.

    Utiliser immédiatement après rupture de l'enveloppe de verre.

    Ne pas conserver une ampoule déjà entamée.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    Laboratoire AGUETTANT

    1, rue Alexander Fleming

    69007 Lyon Cedex

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 369 062-0: 1 ml en ampoule (verre); boîte de 7.

    · 369 063-7: 1 ml en ampoule (verre); boîte de 10.

    · 566 951-2: 1 ml en ampoule (verre); boîte de 50.

    · 566 361-0: 1 ml en ampoule (verre); boîte de 100.

    · 369 066-6: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 1.

    · 369 067-2: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 7.

    · 369 068-9: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 10.

    · 369 069-5: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 14.

    · 369 070-3: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 28.

    · 566 362-7: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 50.

    · 566 363-3: 10 ml en ampoule (verre); boîte de 100.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant: prescription limitée à 7 jours, ou 28 jours en cas d'administration à l'aide de systèmes actifs pour perfusion.

    Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 19/02/2016

    Dénomination du médicament

    MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Sommaire notice

    Dans cette notice :

    1. QU'EST-CE QUE MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

    2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D'UTILISER MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable ?

    3. COMMENT UTILISER MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable ?

    4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

    5. COMMENT CONSERVER MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable ?

    6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

    Classe pharmacothérapeutique

    Classe pharmacothérapeutique : ANALGESIQUE OPIOÏDE, code ATC : N02AA01.

    Indications thérapeutiques

    Ce médicament est préconisé pour le traitement des douleurs intenses lorsque les antalgiques de niveau plus faible sont insuffisants.

    Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament

    Sans objet.

    Contre-indications

    N’utilisez jamais MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la morphine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · insuffisance respiratoire sévère,

    · maladie grave du foie,

    · épilepsie non contrôlée,

    · lésion du crâne récente,

    · ainsi qu’en association avec la buprénorphine, la nalbuphine, la pentazocine et la naltrexone (substances ayant des propriétés comparables à celles de la morphine),

    · au cours de l’allaitement en cas d’instauration ou de poursuite après la naissance d’un traitement au long cours.

    Contre-indications liées aux voies péridurale, intrathécale et intraventiculaire

    · trouble de la coagulation au moment de la réalisation de l’acte,

    · infections locales cutanées, régionales ou générales, en évolution,

    · hypertension intracrânienne évolutive.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien

    Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales

    Mises en garde et précautions d’emploi

    Mises en garde

    En raison de sa concentration, cette présentation en ampoule de 10 ml est destinée à des patients en cours de traitement morphinique et particulièrement adoptée aux techniques d’administration continue chez l’adulte.

    Votre médecin accompagnera ce traitement d’une surveillance adaptée à son utilisation.

    En cas de traitement prolongé par la morphine, il est impératif de ne pas arrêter brutalement le traitement, car cela expose à la survenue d’un syndrome de sevrage.

    L’augmentation progressive des doses, lorsqu’elle est nécessaire et même si elles sont élevées, n’expose pas au risque d’apparition d’une accoutumance.

    Ce médicament, lorsqu’il est mal utilisé, peut entraîner une dépendance physique et psychique.

    Une toxicomanie, antérieure ou actuelle, n’empêche pas la prescription de morphine si celle-ci est nécessaire.

    Précautions d’emploi

    Ce médicament doit être utilisé AVEC PRECAUTIONS :

    · chez les personnes âgées,

    · chez le nourrisson,

    · chez l’insuffisant respiratoire,

    · chez l’insuffisant rénal,

    · chez l’insuffisant hépatique,

    · en cas de volume sanguin insuffisant (hypovolémie),

    · en cas de difficulté à uriner,

    · en cas de pression élevée dans le crâne,

    · en cas de constipation (signalez toute constipation à votre médecin pour qu’il vous donne un traitement adapté).

    La prise d’alcool est fortement déconseillée.

    EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Interactions avec d'autres médicaments

    Autres médicaments et MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable

    AFIN D’EVITER D’EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN, en particulier s’il s’agit de naltrexone ou de morphinique agoniste-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine).

    Interactions avec les aliments et les boissons

    MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    La prise d'alcool est fortement déconseillée.

    En cas de doute ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives

    Sans objet.

    Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement

    Grossesse

    L'utilisation de la morphine, si elle est nécessaire et après avis de votre médecin, est possible pendant la grossesse.

    En raison du passage de ce médicament dans la circulation sanguine du fœtus, son utilisation en cours de grossesse impose une surveillance particulière de l'enfant.

    Allaitement

    · une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,

    · en cas d'administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l'allaitement,

    · en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours, l'allaitement est contre-indiqué.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Sportifs

    Sportifs

    Attention ce médicament contient de la morphine qui est inscrite sur la liste des substances dopantes.

    Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques liés à la possible baisse de vigilance induite par ce médicament, notamment en début de traitement et en cas d'association avec d'autres médicaments.

    Liste des excipients à effet notoire

    Sans objet.

    Instructions pour un bon usage

    Sans objet.

    Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement

    Posologie

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Mode d'administration

    Voie injectable.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Fréquence d'administration

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE

    Durée de traitement

    N'arrêtez pas la prise de ce médicament sans l'avis de votre médecin.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Incompatibilités :

    Une incompatibilité physicochimique a été documentée entre les solutions de morphine et le 5 fluorouracile (apparition de précipités).

    Les solutions de morphine ne doivent pas être mélangées avec des solutions alcalines ou des solutions iodées, l’aminophylline, l’héparine, le sel de chlorothiazide, les sels de méticilline, les sels de nitrofurantoïne.

    Symptômes et instructions en cas de surdosage

    Si vous avez utilisé plus de MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable que vous n’auriez dû :

    En cas de surdosage ou d’intoxication accidentelle, prévenir d’urgence un médecin.

    Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses

    Si vous oubliez d'utiliser MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable:

    Demander l'avis de votre médecin.

    Risque de syndrome de sevrage

    Si vous arrêtez d'utiliser MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable:

    L'arrêt brutal d'un traitement prolongé peut entraîner un syndrome de sevrage (voir "Effets indésirables").

    Ne pas arrêter brutalement votre traitement.

    Description des effets indésirables

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables les plus fréquents sont :

    · une somnolence, une confusion, des nausées et vomissements, qui sont transitoires,

    · et une constipation qui doit être prévenue par un traitement adapté.

    Ont également été rapportés :

    · sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations (perception anormale d'un objet qui n'existe pas dans la réalité),

    · augmentation de la pression intracrânienne se traduisant par des maux de tête voire des vomissements,

    · rétention urinaire en cas de troubles de la prostate ou de sténose urétrale,

    · sècheresse de la bouche,

    · spasmes,

    · dépression respiratoire,

    · dépendance physique,

    · parfois, réactions cutanées de type urticaire, rougeur, démangeaisons,

    · en cas d'arrêt brutal de ce médicament, un syndrome de sevrage peut apparaître : bâillements, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, dilatation des pupilles, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, écoulement nasal, nausées, vomissements, anorexie, douleurs abdominales, diarrhée, douleurs musculaires ou articulaires,

    · réactions cutanées sévères.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

    Date de péremption

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP {MM/AAAA}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Conditions de conservation

    Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

    Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration

    Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.

    Liste complète des substances actives et des excipients

    Que contient MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable ?

    La substance active est:

    Chlorhydrate de morphine ............................................................................................................... 20,00 mg

    Pour 1 ml de solution injectable.

    Une ampoule de 1 ml contient 20 mg de chlorhydrate de morphine.

    Une ampoule de 10 ml contient 200 mg de chlorhydrate de morphine.

    Les autres composants sont:

    Chlorure de sodium, eau pour préparations injectables

    Forme pharmaceutique et contenu

    Qu'est-ce que MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable et contenu de l'emballage extérieur ?

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable en ampoules.

    Boîte de 7, 10, 50 ou 100 ampoules de 1 ml.

    Boîte de 1, 7, 10, 14, 28, 50 ou 100 ampoules de 10 ml.

    Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable de la libération des lots, si différent

    Titulaire

    Laboratoire AGUETTANT

    1, rue Alexander Fleming

    69007 Lyon Cedex

    Exploitant

    Laboratoire AGUETTANT

    Parc Scientifique Tony Garnier

    Rue Alexander Fleming

    69353 LYON Cedex 07

    Fabricant

    Laboratoire AGUETTANT

    1, rue Alexander Fleming

    69007 Lyon

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

    Sans objet.

    Date d’approbation de la notice

    La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.

    AMM sous circonstances exceptionnelles

    Sans objet.

    Informations Internet

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Afssaps (France).

    Informations réservées aux professionnels de santé

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Ansm (France).

    Autres

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13534
    • Date avis : 19/03/2014
    • Raison : Réévaluation SMR
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités à base d’opioïdes forts concernées par la présente réévaluation est important dans la prise en charge des douleurs rebelles sévères rencontrées dans l’arthrose du genou ou de la hanche et dans la lombalgie chronique, comme traitement de dernier recours, à un stade où les solutions chirurgicales sont envisagées et chez des patients non candidats (refus ou contre-indication) à une chirurgie de remplacement prothétique (coxarthrose ou gonarthrose), pour une durée la plus courte possible du fait du risque d’effet indésirable grave et de l’absence de données à long terme. La place de cette classe thérapeutique doit être la plus réduite possible, après échec des autres mesures médicamenteuses et du traitement physique.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-10336
    • Date avis : 25/05/2011
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ces spécialités reste important dans les indications de l'AMM.
    • Lien externe