MONOPROST 50 microgrammes/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Ophtalmique
  • Code CIS : 67303969
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIGLAUCOMATEUX ET MYOTIQUES ; Analogues de prostaglandines - Code ATC : S01EE01.MONOPROST appartient à une famille de médicaments appelés prostaglandines. Il diminue la pression dans votre œil en augmentant le drainage du liquide intraoculaire vers le sang.MONOPROST est indiqué chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou d'hypertension intraoculaire. Ces deux pathologies sont liées à une pression élevée à l'intérieur de l'œil (de vos yeux) risquant ainsi d'endommager votre vue.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : collyre en solution
    • Date de commercialisation : 14/02/2013
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : THEA

    Les compositions de MONOPROST 50 microgrammes/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Collyre LATANOPROST 33474 50 microgrammes SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    30 récipient(s) unidose(s) polyéthylène basse densité (PEBD) suremballée(s)/surpochée(s) de 0,2 ml

    • Code CIP7 : 2673826
    • Code CIP3 : 3400926738266
    • Prix : 8,78 €
    • Date de commercialisation : 02/01/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 15/06/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    1 ml de collyre en solution contient 50 microgrammes de latanoprost.

    Une goutte contient environ 1,5 microgrammes de latanoprost.

    Excipient à effet notoire : 1 ml de collyre en solution contient 50 mg d’hydroxystéarate de macrogolglycérol 40 (huile de ricin polyoxyl hydrogénée).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Collyre en solution en récipient unidose.

    La solution est légèrement jaune et opalescente.

    pH : 6,5 - 7,5.

    Osmolalité : 250 - 310 mosmol/kg.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou d'hypertonie intraoculaire.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Posologie recommandée chez les adultes (y compris le sujet âgé) :

    La posologie recommandée est d'une goutte dans l'œil (les yeux) atteint(s) une fois par jour. L'effet optimal est obtenu quand MONOPROST est administré le soir.

    La posologie de MONOPROST ne doit pas dépasser 1 instillation par jour, en effet, il a été montré qu'une fréquence d'administration supérieure diminue l'effet hypotenseur sur la pression intraoculaire.

    En cas d'oubli, le traitement doit être poursuivi normalement, par l'instillation suivante.

    Population pédiatrique :

    Aucune donnée n’est disponible avec la formule de MONOPROST.

    Mode d’administration

    Voie ophtalmique.

    Comme pour tout collyre, afin de réduire une possible absorption systémique, une pression du sac lacrymal (occlusion ponctuelle) au niveau du canthus interne, pendant une minute, est recommandée après chaque instillation.

    Les lentilles de contact doivent être retirées avant l'instillation du collyre et peuvent être remises 15 minutes après.

    En cas d'utilisation concomitante de plusieurs collyres, les instillations de chacun des collyres doivent être espacées d'au moins cinq minutes.

    Une unidose contient une quantité suffisante de collyre en solution pour traiter les deux yeux.

    Pour usage unique seulement.

    Ce médicament est une solution stérile qui ne contient pas de conservateur.

    La solution d'un récipient unidose doit être administrée immédiatement après son ouverture dans l’un ou les yeux atteints. La stérilité ne pouvant être maintenue après l’ouverture du récipient unidose, la solution non utilisée doit être jetée immédiatement après administration.

    Les patients doivent être informés:

    · d’éviter tout contact entre l’embout de l’unidose et l'œil ou les paupières,

    · d'utiliser le collyre en solution immédiatement après la première ouverture du récipient unidose et de jeter l’unidose après utilisation

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le latanoprost est susceptible de modifier progressivement la couleur des yeux, en augmentant la quantité de pigments bruns dans l'iris. Avant l'instauration du traitement, les patients doivent être informés du risque de modification permanente de la couleur de l'œil. Le traitement d'un seul œil peut avoir pour conséquence une hétérochromie définitive.

    Ce changement de couleur des yeux a surtout été observé chez des patients ayant l'iris de plusieurs couleurs, c'est-à-dire bleu-marron, gris-marron, jaune-marron ou vert-marron.

    Dans les essais cliniques avec le latanoprost, le début de ce changement de couleur des yeux survient en général dans les 8 premiers mois du traitement, rarement lors de la deuxième ou troisième année, et n'a pas été observé après la quatrième année de traitement. Le taux de progression de la pigmentation irienne diminue avec le temps et est stable au bout de cinq ans. Les effets de l'augmentation pigmentaire au-delà de 5 ans n'ont pas été évalués. Dans un essai clinique en ouvert étudiant la tolérance du latanoprost sur cinq ans, 33 % des patients ont développé une pigmentation de l'iris (voir rubrique 4.8). La modification de la couleur de l'iris est discrète dans la majorité des cas et souvent, n'est pas observée cliniquement. Chez les patients ayant l'iris de plusieurs couleurs, l'incidence a été de 7 à 85 %, l'incidence la plus élevée ayant été observée chez les patients ayant l'iris de couleur jaune-marron.

    Chez les patients ayant des yeux bleus de couleur uniforme, aucun changement de couleur n'a été observé et chez les patients ayant des yeux de couleur uniforme gris, verts ou marron, ces changements de couleur ont été rarement observés.

    La modification de la couleur de l'iris est due à une augmentation de la teneur en mélanine des mélanocytes du stroma de l'iris et non à une augmentation du nombre de mélanocytes.

    Généralement, la pigmentation brune entourant la pupille s'étend de façon concentrique vers la périphérie dans les yeux concernés, et l'iris peut devenir, totalement ou partiellement, brun plus foncé. Aucune augmentation ultérieure de la pigmentation brune de l'iris n'a été observée après l'arrêt du traitement. Cet effet n'a été associé à aucun symptôme ni modification pathologique dans les essais cliniques jusqu'à ce jour.

    Ni les nævi, ni les éphélides de l'iris n'ont été affectés par le traitement. Aucune accumulation de pigment dans le trabeculum ou en d'autres points de la chambre antérieure n'a été observée lors des essais cliniques.

    Sur la base de 5 années d'expérience clinique, l'augmentation de la pigmentation irienne n'a entraîné aucune séquelle clinique néfaste et le latanoprost peut être poursuivi en cas de pigmentation irienne. Cependant, les patients devront être suivis régulièrement et si le contexte clinique l'impose, le traitement par le latanoprost pourra être arrêté.

    L'expérience avec le latanoprost est limitée dans le glaucome chronique à angle fermé, dans le glaucome à angle ouvert des patients pseudophaques et dans le glaucome pigmentaire. Il n'y a pas d'expérience avec le latanoprost dans les glaucomes inflammatoires et néovasculaires, dans des conditions d'inflammation oculaire ou dans le glaucome congénital.

    Le latanoprost a peu ou pas d'effet sur la pupille mais il n'a pas été expérimenté dans les crises de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Il est donc recommandé d'utiliser le latanoprost avec précautions, dans ces conditions, tant que les connaissances ne sont pas plus approfondies.

    Il y a peu de données cliniques sur l'utilisation avec le latanoprost pendant la période péri-opératoire d'une chirurgie de la cataracte. Le latanoprost doit être utilisé avec précautions chez ces patients.

    Le latanoprost doit être utilisé avec précautions chez les patients ayant des antécédents de kératite herpétique, le latanoprost doit être évité en cas de kératite à herpès simplex active et chez les patients ayant des antécédents de kératite herpétique récurrente associée aux analogues des prostaglandines.

    Des cas d'œdèmes maculaires ont été rapportés (voir rubrique 4.8) principalement chez des patients aphaques, chez des patients pseudophaques présentant une rupture capsulaire postérieure ou porteurs d'un implant en chambre antérieure ou chez des patients ayant des facteurs de risque connus d'œdème maculaire cystoïde (tels que les rétinopathies diabétiques et les occlusions veineuses rétiniennes).

    Le latanoprost doit être utilisé avec précautions chez les patients aphaques, chez les patients pseudophaques présentant une rupture capsulaire postérieure ou porteurs d'implant en chambre antérieure ainsi que chez les patients ayant des facteurs de risque connus d'œdème maculaire cystoïde.

    Chez les patients présentant des facteurs de risques connus d'iritis/uvéites, le latanoprost devra être utilisé avec précautions.

    L'expérience avec le latanoprost chez les patients asthmatiques est limitée, toutefois des cas d'aggravation d'asthme et/ou de dyspnée ont été rapportés après commercialisation. Le latanoprost doit être utilisé avec précautions chez les patients asthmatiques jusqu'à ce que l'expérience soit suffisante (voir également rubrique 4.8).

    Une modification de la coloration de la peau périorbitaire a été observée, la majorité des cas reportés concernant des patients Japonais. A ce jour, l'expérience montre que cette coloration de la peau périorbitaire n'est pas définitive et même, que dans certains cas, elle est réversible alors que le traitement par le latanoprost est poursuivi.

    Le latanoprost peut progressivement modifier les cils et le duvet palpébral de l'œil traité et de ses contours. Ces changements incluent des cils ou un duvet plus longs, plus épais, plus foncés, en nombre plus important et une pousse mal orientée des cils. Les changements au niveau des cils sont réversibles à l'arrêt du traitement.

    MONOPROST contient de l’hydroxystéarate de macrogolglycérol (huile de ricin polyoxyl hydrogénée) et peut provoquer des réactions cutanées. Aucune donnée de sécurité à long terme n’est disponible actuellement pour cet excipient.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucun résultat conclusif d'interaction du latanoprost avec d'autres médicaments n'est disponible à ce jour.

    Des élévations paradoxales de la pression intraoculaire ont été rapportées suite à l'administration ophtalmique concomitante de deux analogues de prostaglandines. Par conséquent, l'utilisation de deux ou plus de deux prostaglandines, analogues de prostaglandine, ou dérivés de prostaglandine n'est pas recommandée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Fertilité

    Aucun effet du latanoprost sur la fertilité mâle ou femelle n’a été observé lors des études chez l’animal (voir rubrique 5.3).

    Grossesse

    Il n'y a pas de données de sécurité concernant l'utilisation de cette spécialité pendant la grossesse. Elle possède des effets pharmacologiques potentiellement dangereux sur le déroulement de la grossesse, le fœtus ou le nouveau-né. Par conséquent, MONOPROST ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.

    Allaitement

    Le latanoprost et ses métabolites peuvent passer dans le lait maternel et par conséquent, MONOPROST ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent ou bien, l'allaitement doit être interrompu.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude sur l’effet de ce médicament sur la capacité à conduire n’a été réalisée. Comme avec tout collyre, l'instillation du produit dans l'œil peut être suivie de troubles transitoires de la vue. Dans ce cas, les patients ne doivent pas conduire ni utiliser de machines jusqu'à ce que la vision redevienne normale.

    4.8. Effets indésirables  

    a. Résumé du profil de sécurité

    La majorité des effets indésirables se rapporte au système oculaire. Dans un essai clinique en ouvert étudiant la tolérance du latanoprost sur 5 ans, 33 % des patients ont développé une augmentation de la pigmentation irienne (voir rubrique 4.4). D'autres effets indésirables oculaires sont généralement passagers et surviennent à l'administration de la dose.

    b. Liste résumée des effets indésirables

    Les effets indésirables et leurs fréquences listées ci-dessous sont ceux décrits pour le produit de référence. Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence d'apparition, comme suit: très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et très rares (< 1/10 000). Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Système classe Organe

    Très fréquents (≥ 1/10)

    Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10)

    Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100)

    Rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

    Très rares (< 1/1 0000)

    Infections et infestations

    Kératite herpétique *§

    Affections du système nerveux

    Céphalées*, étourdissement*

    Affections oculaires

    Hyperpigmentation de l’iris ; hyperhémie conjonctivale légère à modérée ; irritation oculaire (sensation de brûlure, sensation de grain de sable, démangeaison, picotement et sensation de corps étranger) ; modifications des cils de la paupière et du duvet palpébral (augmentation de la longueur, de l’épaisseur, de la pigmentation et du nombre de cils)

    Kératites ponctuées, le plus souvent asymptomatiques ; blépharite ; douleur oculaire, photophobie ; conjonctivite*

    Œdème palpébral ; sécheresse oculaire ; kératite* ; vision trouble ; œdème maculaire incluant un œdème maculaire cystoïde* ; uvéite*

    Iritis* ; œdème cornéen* ; érosions cornéennes ; œdème péri-orbitaire ; trichiasis* ; distichiasis ; kyste irien*§ ; réactions cutanées localisées sur les paupières ; coloration plus foncée des paupières

    Modifications périorbitaires et palpébrales se traduisant par un creusement du sillon palpébral

    Affections cardiaques

    Angine de poitrine ; palpitations*

    Angine de poitrine instable

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Asthme*; dyspnée*

    Aggravation de l'asthme

    Affections de la peau et du tissus sous-cutané

    Rash

    Prurit

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Myalgie* ; arthralgie*

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Douleurs thoraciques*

    *Effets indésirables identifiés après la commercialisation

    §Fréquence de l’effet indésirable estimée en utilisant “La règle de 3”

    c. Description des effets indésirables sélectionnés

    Aucune information n'a été fournie.

    d. Population pédiatrique

    Aucune donnée n’est disponible avec la formule de MONOPROST.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En dehors d'une irritation oculaire et d'une hyperhémie conjonctivale, aucun effet indésirable oculaire n'est connu pour être dû à un surdosage en MONOPROST.

    En cas d'ingestion accidentelle de MONOPROST, les informations suivantes peuvent être utiles: un récipient unidose contient 10 microgrammes de latanoprost. Plus de 90 % du principe actif est métabolisé lors du premier passage hépatique. L'injection intraveineuse de latanoprost chez les volontaires sains à la dose de 3 microgrammes/kg a produit des concentrations plasmatiques moyennes 200 fois plus élevées que lors d’un traitement clinique et n'a entraîné l'apparition d'aucun symptôme, mais une dose comprise entre 5,5 et 10 microgrammes/kg a provoqué des nausées, des douleurs abdominales, des vertiges, une fatigue, des bouffées de chaleur et des sueurs. Chez le singe, le latanoprost a été injecté par voie intraveineuse à des doses allant jusqu'à 500 microgrammes/kg, sans effet notable sur le système cardio-vasculaire.

    L'administration intraveineuse de latanoprost chez le singe a été associée à une bronchoconstriction transitoire. Aucune bronchoconstriction n'a toutefois été observée chez des patients présentant un asthme modéré après l'instillation de latanoprost, à une dose égale à sept fois la dose thérapeutique recommandée pour MONOPROST.

    En cas de surdosage de MONOPROST, le traitement devra être symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIGLAUCOMATEUX ET MYOTIQUES ; Analogues de prostaglandines - Code ATC : S01EE01.

    Mécanisme d’action

    Le principe actif, le latanoprost, analogue de la prostaglandine F2α, est un agoniste sélectif des récepteurs FP aux prostanoïdes qui abaisse la pression intraoculaire en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse.

    Des études conduites chez les animaux et chez l'homme indiquent que le latanoprost agit principalement en augmentant l'écoulement par la voie uvéosclérale, même s'il a été rapporté chez l'homme une augmentation de la facilité d'écoulement par les voies usuelles (diminution de la résistance).

    Effets pharmacodynamiques

    Chez l'homme, la diminution de la pression intraoculaire débute environ trois à quatre heures après l'administration du latanoprost, et l'effet maximum est observé au bout de huit à douze heures. La réduction de la pression est maintenue pendant au moins 24 heures.

    Des études pivots ont montré l'efficacité du latanoprost en monothérapie. De plus, des études cliniques évaluant l'utilisation du latanoprost en association ont été conduites. Elles comprennent des études montrant que le latanoprost est efficace en association avec les bêta-bloquants (timolol). Des études à court terme (1 ou 2 semaines) suggèrent un effet additif du latanoprost administré en association avec des collyres sympathomimétiques (dipivéphrine), des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique par voie orale (acétazolamide), et un effet au moins partiellement additif avec des collyres parasympathomimétiques (pilocarpine).

    Des essais cliniques ont montré que le latanoprost n'a pas d'effet significatif sur la production d'humeur aqueuse. En outre, aucune action sur la barrière hémato-aqueuse n'a été observée.

    Chez le singe, l'effet du latanoprost sur la circulation sanguine intraoculaire est nul ou négligeable après administration à la dose thérapeutique. Néanmoins, une hyperhémie conjonctivale ou épisclérale légère à modérée peut être observée lors d'un traitement local.

    Après un traitement chronique par le latanoprost chez le singe ayant auparavant subi une extraction du cristallin extracapsulaire, aucune lésion des vaisseaux sanguins rétiniens n'a été mise en évidence par l'angiographie à la fluorescéine.

    Un traitement à court terme par le latanoprost n'a pas induit de fuite de la fluorescéine dans le segment postérieur des yeux humains pseudophaques.

    Administré aux doses thérapeutiques, le latanoprost n'a été associé à aucun effet pharmacologique significatif sur l'appareil cardio-vasculaire ou respiratoire.

    Efficacité et sécurité clinique

    MONOPROST a été évalué lors d’une étude de trois mois, randomisée, investigateur en insu comparant MONOPROST sans conservateur avec le produit de référence latanoprost 0,005% avec conservateur chez 404 patients présentant une hypertension oculaire ou un glaucome. Le critère primaire d'efficacité était la variation de la pression intraoculaire entre la valeur de base et celle du jour 84. Au jour 84, la diminution de la pression intraoculaire induite par MONOPROST était de - 8,6 mm Hg soit -36%. Cette diminution était semblable à celle observée avec le produit de référence à base de latanoprost 0,005% avec conservateur.

    Oeil le plus sévèrement atteint

    (population mITT)

    Monoprost

    Produit de référence

    Valeur de référence (D0)

    n

    Moyenne ± Ecart type

    189

    24.1 ± 1.8

    164

    24.0 ± 1.7

    D84

    n

    Moyenne ± Ecart type

    185

    15.4 ± 2.3

    162

    15.0 ± 2.0

    Variation moyenne (D0 – D84)

    n

    Moyenne ± Ecart type

    [95% IC]

    185

    -8.6 ± 2.6

    [-9.0 ; -8.3]

    162

    -9.0 ± 2.4

    [-9.4 ; -8.7]

    Analyse statistique

    E (SE)

    [95%IC]

    0.417 ± 0.215

    [-0.006; 0.840]

    Cette étude de trois mois a mis en évidence les effets indésirables suivants observés respectivement avec MONOPROST ou avec le produit de référence à base de latanoprost : irritation / brûlure / picotements hors instillation (à J84, 6,8% pour MONOPROST et 12,9% pour le produit de référence à base de latanoprost) et hyperhémie conjonctivale (à J84, 21,4% pour MONOPROST et 29,1% pour le produit de référence à base de latanoprost). Concernant les effets indésirables systémiques, aucune différence significative n’a été observée entre les deux groupes de traitement.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le latanoprost (PM 432,58) est une prodrogue de type ester isopropylique, inactive en elle-même, qui devient biologiquement active après hydrolyse en acide de latanoprost.

    Absorption

    La prodrogue est bien absorbée par la cornée et la totalité de la substance pénétrant dans l'humeur aqueuse est hydrolysée au cours du passage à travers la cornée.

    Distribution

    Les études conduites chez l'homme ont montré que le pic de concentration dans l'humeur aqueuse est atteint environ deux heures après administration locale. Après application locale chez le singe, le latanoprost est principalement distribué dans le segment antérieur, la conjonctive et les paupières. Seule une quantité infime atteint le segment postérieur.

    Les concentrations plasmatiques du latanoprost ont été mesurées au cours d’un essai pilote croisé, randomisé, de 3 mois mené sur 30 patients présentant une hypertension oculaire ou un glaucome. Trente minutes après l'instillation presque tous les patients présentaient des concentrations plasmatiques en dessous de la limite de quantification (40 pg/ml).

    Biotransformation et élimination

    L'acide de latanoprost n'est pratiquement pas métabolisé dans l'œil. Le métabolisme est principalement hépatique. Sa demi-vie plasmatique chez l'homme est de 17 minutes. Les études animales ont montré une activité faible, voire nulle, des métabolites de l'acide de latanoprost, le 1,2-dinor et le 1,2,3,4-tétranor, qui sont principalement éliminés dans l'urine.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    La toxicité oculaire et systémique du latanoprost a été étudiée chez plusieurs espèces animales. Le latanoprost est généralement bien toléré, avec une marge de sécurité d'au moins 1000 entre la dose thérapeutique administrée et la toxicité systémique. De fortes doses de latanoprost, équivalentes à environ 100 fois la dose thérapeutique/kg de poids corporel, administrées par voie intraveineuse à des singes non anesthésiés, ont provoqué une augmentation de la fréquence respiratoire des animaux, probablement en raison d’une bronchoconstriction de courte durée. Le latanoprost ne présente pas de potentiel sensibilisant dans les études chez l’animal.

    Aucun effet toxique n'a été détecté dans l'œil à des doses allant jusqu'à 100 microgrammes/œil/jour chez le lapin ou le singe (la dose thérapeutique est environ 1,5 microgrammes/œil/jour). Toutefois, une augmentation de la pigmentation de l’iris a été observée chez le singe.

    Le mécanisme conduisant à une augmentation de la pigmentation semble être lié à une stimulation de la production de mélanine dans les mélanocytes de l'iris, sans prolifération des mélanocytes. La modification de la couleur de l'iris peut être permanente.

    Dans des études de toxicité oculaire chronique, le latanoprost administré à la dose de 6 microgrammes/œil/jour a été associé à une augmentation de la fente palpébrale. Cet effet est réversible chez l’animal et est observé à des doses supérieures aux doses thérapeutiques. Cet effet n'a pas été observé chez l'homme.

    Les tests de mutation réverse sur des bactéries, les tests de mutation génique sur des cellules de lymphome de souris, ainsi que le test du micronoyau chez la souris, se sont révélés négatifs avec le latanoprost. Des aberrations chromosomiques ont été observées in vitro sur des lymphocytes humains. Des effets similaires ont été notés avec une prostaglandine naturelle, la prostaglandine F2α, ce qui indique un effet de classe.

    Des tests de synthèse non programmée de l'ADN in vitro et in vivo chez le rat, ont montré des résultats négatifs. Le latanoprost ne présente donc pas de potentiel génotoxique. Par ailleurs, les études de cancérogénèse chez la souris et le rat ont montré des résultats négatifs.

    Les études de carcinogénèse chez la souris et le rat ont également été négatives.

    Aucun effet du latanoprost sur la fertilité mâle ou femelle n'a été observé lors des études chez l'animal. Dans une étude d'embryotoxicité chez le rat, aucun effet embryotoxique n'a été montré après administration intraveineuse de latanoprost (aux doses de 5, 50 et 250 microgrammes/kg/jour). Toutefois, le latanoprost a induit des embryon-létaux chez le lapin à des doses égales ou supérieures à 5 microgrammes/kg/jour.

    La dose de 5 microgrammes/kg/jour (environ 100 fois la dose thérapeutique) a entraîné une toxicité embryo-fœtale significative, caractérisée par une incidence accrue des résorptions tardives, des avortements, ainsi que par une diminution du poids fœtal.

    Aucun potentiel tératogène du latanoprost n'a été détecté.

    Toxicité oculaire

    L’administration oculaire de MONOPROST collyre chez l’animal 2 fois par jour pendant 28 jours n’a pas montré de toxicité locale ou systémique

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydroxystéarate de macrogolglycérol 40, sorbitol, carbomère 974P, macrogol 4000, édétate disodique, hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans dans le conditionnement extérieur.

    Après la première ouverture du sachet : utiliser les récipients unidoses dans les 10 jours

    Après ouverture d’un récipient unidose : utiliser immédiatement et le jeter après utilisation.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Pour la conservation après la première ouverture de ce médicament, voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    5 ou 10 récipients unidoses (PEBD) contenant 0,2 ml de collyre en solution sont conditionnés en sachets (copolymère/aluminium/polyéthylène/papier ou PE/aluminium/polyéthylène/PET).

    Une boîte contient 5 (1x5), 10 (2x5), 10 (1x10), 30 (6x5), 30 (3x10), 90 (18x5) ou 90 (9x10) récipients unidoses.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES THEA

    12 RUE LOUIS BLÉRIOT

    63017 CLERMONT-FERRAND CEDEX 2

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 267 379 5 5 : 0.2 ml de solution en récipient unidose (PEBD). Boîte de 5.

    · 34009 267 380 3 7 : 0.2 ml de solution en récipient unidose (PEBD). Boîte de 10.

    · 34009 267 382 6 6 : 0.2 ml de solution en récipient unidose (PEBD). Boîte de 30.

    · 34009 583 657 1 3 : 0.2 ml de solution en récipient unidose (PEBD). Boîte de 90.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 15/06/2020

    Dénomination du médicament

    MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose

    Latanoprost

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose ?

    3. Comment utiliser MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIGLAUCOMATEUX ET MYOTIQUES ; Analogues de prostaglandines - Code ATC : S01EE01.

    MONOPROST appartient à une famille de médicaments appelés prostaglandines. Il diminue la pression dans votre œil en augmentant le drainage du liquide intraoculaire vers le sang.

    MONOPROST est indiqué chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou d'hypertension intraoculaire. Ces deux pathologies sont liées à une pression élevée à l'intérieur de l'œil (de vos yeux) risquant ainsi d'endommager votre vue.

    N’utilisez jamais MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose :

    · si vous êtes allergique à la substance active (latanoprost) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose.

    · si vous devez être opéré de l'œil ou l'avez déjà été (y compris s'il s'agit d'une opération de la cataracte),

    · si vous avez d'autres problèmes oculaires (douleur au niveau de l'œil, irritation ou inflammation, vision trouble),

    · si vous souffrez d'une sécheresse oculaire,

    · si vous présentez un asthme sévère ou mal contrôlé,

    · si vous portez des lentilles de contact. Vous pouvez utiliser MONOPROST, à condition de suivre les instructions concernant les porteurs de lentilles de contact mentionnées en rubrique 3.

    · si vous avez souffert ou souffrez actuellement d'une infection virale de l'œil due au virus herpès simplex (HSV).

    Enfants

    MONOPROST n’a pas été étudié chez les enfants (moins de 18 ans).

    Autres médicaments et MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en recipient unidose

    MONOPROST peut interagir avec d’autres médicaments. Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.

    MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en recipient unidose avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    N’utilisez pas MONOPROST si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Lorsque vous utilisez MONOPROST vous pouvez avoir une vision trouble pendant un court instant. Si cela vous arrive, vous ne devez pas conduire, utiliser des outils ou des machines jusqu’à ce que votre vision redevienne normale.

    MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose contient de l’hydroxystéarate de macrogolglycérol (dérivé de l’huile de ricin) qui peut provoquer des réactions cutanées.

    Posologie

    · Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    · La posologie indiquée chez l'adulte (y compris chez le sujet âgé) est d'une goutte dans l'œil (les yeux) à traiter, une fois par jour et de préférence le soir.

    · N'utilisez pas MONOPROST plus d'une fois par jour, votre traitement pourrait être moins efficace si vous l'utilisez plus souvent.

    · Veillez à toujours utiliser MONOPROST, comme décrit dans cette notice, en suivant exactement les indications de votre médecin, jusqu’à ce qu’il vous dise d’arrêter. Vérifiez auprès de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère en cas de doute.

    Porteurs de lentilles de contact

    Si vous portez des lentilles de contact, retirez-les avant d'utiliser MONOPROST. Après l’administration de MONOPROST vous devez attendre 15 minutes avant de les remettre.

    Mode et voie d’administration

    Le collyre est conditionné en récipients unidoses. La solution de MONOPROST contenue dans un récipient unidose doit être utilisée immédiatement après ouverture pour l’administration dans l’œil ou les yeux affectés. Comme la stérilité ne peut être maintenue après l’ouverture du récipient unidose, une nouvelle unidose doit être ouverte avant chaque utilisation et doit être jetée immédiatement après l'administration.

    Veuillez suivre les instructions suivantes lors de l’utilisation de ce collyre :

    1. Lavez-vous les mains, asseyez-vous ou installez-vous confortablement.

    2. Avec vos doigts abaissez doucement la paupière inférieure de l'œil à traiter.

    3. Approchez l'embout du récipient unidose de l'œil à traiter, sans toucher l'œil.

    4. Pressez légèrement le récipient unidose afin de ne déposer qu'une seule goutte dans l'œil, puis relâchez la paupière inférieure.

    5. Appuyez légèrement avec votre doigt sur le coin interne de l'œil à traiter (proche du nez) pendant une minute tout en gardant l’œil fermé.

    6. Répétez cette procédure dans l'autre œil si cela vous a été prescrit par votre médecin.

    7. Jetez le récipient unidose immédiatement après l’administration. Ne pas le garder pour une utilisation ultérieure.

    Si vous devez utiliser MONOPROST avec un autre collyre

    Attendez au moins cinq minutes entre l'administration de MONOPROST et celle d'un autre collyre.

    Si vous avez utilisé plus de MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose que vous n’auriez dû

    Si vous avez mis trop de gouttes dans votre œil, une sensation d'irritation peut apparaître et vos yeux peuvent larmoyer et devenir rouges. Ceci doit disparaître mais si vous êtes inquiet, demandez conseils à votre médecin.

    Contactez votre médecin aussi vite que possible si vous avez avalé accidentellement MONOPROST.

    Si vous oubliez d’utiliser MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose

    Attendez le moment de l'administration suivante, pour instiller votre collyre.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    En cas de doute, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous arrêtez d’utiliser MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose

    Vous devez avertir votre médecin si vous voulez arrêter d’utiliser MONOPROST.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Sont listés ci-dessous les effets indésirables connus avec l’utilisation de MONOPROST :

    Très fréquemment : pouvant affecter plus de 1 patient sur 10

    · Une modification de la couleur des yeux, par augmentation de la quantité de pigments bruns dans l'iris.

    o Si vous avez des yeux de plusieurs couleurs (bleu-marron, gris-marron, jaune-marron ou vert-marron) vous êtes plus exposés à cette modification que si vous avez les yeux d’une seule couleur (bleu, gris, vert ou brun).

    o Cette modification de la couleur des yeux peut prendre des années à se développer même si en général cela est visible dès les 8 premiers mois du traitement.

    o Cette modification de couleur peut être définitive et peut être plus visible si vous n'êtes traité avec MONOPROST que pour un seul œil.

    o Il n'y a apparemment pas de problème associé à ce changement de couleur de l'œil.

    o Le changement de la couleur de l'œil ne se poursuit pas après l'arrêt du traitement par MONOPROST.

    · Une rougeur au niveau de l'œil.

    · Une irritation oculaire (sensation de brûlure, grain de sable, démangeaison, picotement ou sensation de corps étranger).

    · Des modifications progressives des cils et du duvet autour de l'œil traité ont été majoritairement observées dans la population japonaise. Ces changements se traduisent par une couleur plus foncée, un allongement, un épaississement et une quantité plus importante de cils.

    Fréquemment : pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10

    · Une irritation ou une érosion de la surface oculaire, une inflammation de la paupière (blépharite), une douleur de l'œil, une sensibilité à la lumière (photophobie), une conjonctivite.

    Peu fréquemment : pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100

    · Un œdème de la paupière, une sécheresse oculaire, une inflammation ou irritation de la surface oculaire (kératite), une vision trouble, une inflammation de la partie colorée de l'œil (uvéite), un gonflement de la rétine (œdème maculaire).

    · Une éruption cutanée.

    · Douleurs thoraciques (angine de poitrine), des sensations désagréables de battements cardiaques (palpitations).

    · De l’asthme, une gêne respiratoire (dyspnée).

    · Des douleurs thoraciques.

    · Des maux de tête, des étourdissements.

    · Une douleur musculaire, une douleur articulaire.

    Rarement : pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000

    · Une inflammation de l'iris (iritis), un gonflement et des ulcérations de la surface oculaire, un gonflement du pourtour de l'œil (œdème périorbitaire), des cils mal orientés ou une rangée supplémentaire de cils, un kyste dans la partie colorée de l’œil (kyste irien).

    · Une réaction cutanée localisée aux paupières, une coloration plus foncée des paupières.

    · Une aggravation de l'asthme.

    · Des démangeaisons sévères de la peau.

    · Le développement d’une infection virale de l’œil due au virus de l’herpès simplex (HSV).

    Très rarement : pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000

    · Une aggravation d'une angine de poitrine chez les patients ayant également une maladie cardiaque.

    · Des yeux d’apparence creuse (creusement du sillon oculaire).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, le sachet et l’unidose. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température inférieure à 25°C.

    Après la première ouverture du sachet : utiliser les récipients unidoses dans les 10 jours.

    Après ouverture d’un récipient unidose : utiliser immédiatement et le jeter après utilisation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en recipient unidose  

    · La substance active est :

    1 ml de collyre en solution contient 50 microgrammes de latanoprost.

    Une goutte contient environ 1,5 microgrammes de latanoprost.

    · Les autres composants excipients sont :

    Hydroxystéarate de macrogolglycerol 40 (voir rubrique 2), sorbitol, carbomère 974P, macrogol 4000, édétate disodique, hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que MONOPROST 50 microgrammes/ml, collyre en solution en récipient unidose et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de collyre en solution en récipient unidose. C’est une solution légèrement jaune et opalescente sans conservateur conditionnée en récipient unidose par sachet de 5 ou 10. Chaque récipient unidose contient 0,2 ml de collyre.

    Une boîte contient 5 (1x5), 10 (2x5), 10 (1x10), 30 (6x5), 30 (3x10), 90 (18x5) ou 90 (9x10) récipients unidoses.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES THEA

    12 RUE LOUIS BLERIOT

    63017 CLERMONT-FERRAND CEDEX 2

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    THEA PHARMA

    12 RUE LOUIS BLERIOT

    ZI DU BREZET

    63100 CLERMONT FERRAND

    FRANCE

    Fabricant  

    EXCELVISION

    27, RUE DE LA LOMBARDIERE

    ZI LA LOMBARDIERE

    07100 ANNONAY

    FRANCE

    ou

    LABORATOIRES THEA

    12 RUE LOUIS BLERIOT

    63017 CLERMONT-FERRAND CEDEX 2

    FRANCE

    Ou

    LABORATOIRE UNITHER

    ZI DE LA GUERIE

    50211 COUTANCES CEDEX

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17190
    • Date avis : 06/02/2019
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par MONOPROST 50 µg/ml, collyre en solution en récipient unidose et en flacon multidose reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-12748
    • Date avis : 29/05/2013
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : MONOPROST 50 µg/mL, collyre en solution en récipient unidose, n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à XALATAN 0,005 %, collyre en solution.
    • Lien externe