MONOCRIXO L.P. 150 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule à libération prolongée
- Date de commercialisation : 26/08/2003
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : THERABEL LUCIEN PHARMA
Les compositions de MONOCRIXO L.P. 150 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | CHLORHYDRATE DE TRAMADOL | 86571 | 150 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 15 gélule(s)
- Code CIP7 : 3624764
- Code CIP3 : 3400936247642
- Prix : 4,48 €
- Date de commercialisation : 02/11/2004
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 31/08/2020
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de tramadol...................................................................................................... 150 mg
Stéarate de saccharose....................................................................................................... 10,5 mg
Pour une gélule à libération prolongée
Chaque gélule contient 150 mg de chlorhydrate de tramadol.
Excipient à effet notoire : Une gélule contient 10,5 mg de stéarate de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule à libération prolongée.
Gélule turquoise et blanche.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des douleurs modérées à sévères (voir exemples en rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Les gélules de MONOCRIXO doivent être administrées toutes les 24 heures.
La posologie de tramadol devra être adaptée à l'intensité de la douleur et à la réponse individuelle de chaque patient. La posologie adaptée est celle qui soulage la douleur pendant 24 heures sans avoir d'effet indésirable ou avec des effets indésirables d'un niveau acceptable. La dose antalgique efficace la plus faible doit toujours être utilisée.
Pour les patients traités auparavant par tramadol à libération immédiate, leur dose totale quotidienne doit être calculée, et le traitement doit être initié avec la dose de MONOCRIXO la plus proche. La posologie doit être augmentée lentement afin de diminuer au maximum l'apparition d'effets indésirables transitoires.
MONOCRIXO ne doit en aucun cas être administré pendant une durée supérieure à celle absolument nécessaire (voir également la rubrique 4.4). Si compte tenu de la nature et de la sévérité de la maladie, un traitement répété ou au long cours par le tramadol est nécessaire, il convient alors de procéder à une surveillance soigneuse et régulière (en intercalant si possible des pauses thérapeutiques) en vue de vérifier si, la poursuite du traitement est vraiment nécessaire.
La dose quotidienne totale de tramadol ne doit pas dépasser 400 mg, sauf circonstances cliniques particulières.
Posologie pour les groupes de patients particuliers
Adultes et enfants de plus de 12 ans: la posologie initiale habituelle est d’une gélule de 100 ou 200 mg par jour. Si cette posologie n'est pas efficace, elle doit être augmentée jusqu'à ce qu'un soulagement de la douleur soit obtenu.
Personnes âgées : un ajustement de dose n’est généralement pas nécessaire chez les patients jusqu’à 75 ans ayant une fonction rénale et hépatique normale. Chez les patients âgés de plus de 75 ans l’élimination peut être retardée. Par conséquent, si nécessaire, l’intervalle entre les doses peut être prolongé en fonction des besoins du patient.
Patients avec une insuffisance rénale/dialyse : chez les patients avec une insuffisance rénale, l'élimination du tramadol peut être retardée. Chez ces patients, l’intervalle entre les doses doit être soigneusement évalué en fonction des besoins du patient. Le tramadol n'est pas recommandé pour des patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.4).
Patients avec une insuffisance hépatique : chez les patients avec une insuffisance hépatique, l'élimination du tramadol peut être retardée. Chez ces patients, l’intervalle entre les doses doit être soigneusement évalué en fonction des besoins du patient. Le tramadol est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir également 4.3). Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée, le tramadol n'est pas recommandé (voir rubrique 4.4).
Enfants en dessous de 12 ans : non recommandé.
Mode d’administration
Les gélules doivent être avalées en entier, sans les mâcher.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Intoxication aiguë par l'alcool, les médicaments hypnotiques, les analgésiques centraux, les opioïdes ou les psychotropes.
· Patients traités simultanément ou qui ont été traités dans les 14 jours précédents par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (voir rubrique 4.5).
· Insuffisance hépatique sévère.
· Epilepsie non contrôlée par un traitement (voir rubrique 4.4).
· Allaitement, si un traitement au long cours est nécessaire (voir également la rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
· En cas d'insuffisance respiratoire, le tramadol n'est pas recommandé.
· Le tramadol n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère et chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée.
· Le tramadol n'est pas adapté au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes d'un sevrage de la morphine.
· Des convulsions ont été rapportées chez des patients traités par tramadol et susceptibles de présenter des convulsions ou recevant d'autres traitements qui abaissent le seuil épileptogène, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les antidépresseurs tricycliques, les antipsychotiques, les analgésiques centraux ou les anesthésiques locaux. Les patients épileptiques contrôlés par un traitement ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par le tramadol qu'en cas de nécessité absolue. Des cas de convulsions ont été rapportés chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque de convulsions est accru si les doses de tramadol dépassent la dose recommandée (400 mg).
· L'utilisation concomitante des agonistes-antagonistes opioïdes (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
· Risque lié à l’utilisation concomitante des sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés :
L’utilisation concomitante de MONOCRIXO et des sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés peut entrainer une sédation, une dépression respiratoire, un coma voire la mort. Compte tenu de ces risques, la prescription concomitante avec ces sédatifs est réservée aux patients pour qui aucune autre alternative thérapeutique ne peut être envisagée. En cas de prescription de MONOCRIXO en association avec des sédatifs, la plus faible dose efficace doit être utilisée, et la durée de traitement doit être la plus courte possible.
Les patients doivent être suivis attentivement pour déceler tout signe ou symptôme de dépression respiratoire ou de sédation. Dans ce contexte, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs aidants de ces symptômes (voir rubrique 4.5).
· Métabolisme par le CYP2D6
Le tramadol est métabolisé par l’intermédiaire d’une enzyme hépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d’absence totale de cette enzyme chez le patient, l’effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Il est estimé que jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, il existe un risque, même à dose recommandée, de manifestation d’effets indésirables liés à la toxicité des opiacés.
Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusion mentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupilles contractées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perte d’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter les symptômes d’une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager le pronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas.
Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous:
o Population % de prévalence
o Africain/Éthiopien 29 %
o Afro-américain de 3,4 % à 6,5 %
o Asiatique de 1,2 % à 2 %
o Caucasien de 3,6 % à 6,5 %
o Grec 6,0 %
o Hongrois 1,9 %
o Européen du Nord de 1 % à 2 %
· Utilisation postopératoire chez les enfants
La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants en postopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre du traitement de l’apnée obstructive du sommeil, ayant mené à des événements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital. L’administration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleurs postopératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doit s’accompagner d’une étroite surveillance des symptômes en lien avec la toxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.
· Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
· L’utilisation du tramadol n’est pas recommandée chez les enfants présentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficit neuromusculaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères, d’infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatismes ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sont susceptibles d’aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.
Précautions d'emploi
· Le tramadol devra être utilisé avec prudence chez les patients prédisposés aux crises d'épilepsie, ou présentant des troubles biliaires, chez les patients dépendants aux opioïdes et chez les patients présentant un traumatisme crânien, une altération de l'état de conscience sans cause évidente, des troubles respiratoires d'origine centrale ou des troubles de la fonction respiratoire, ou une élévation de pression intra-crânienne.
· Aux doses thérapeutiques, le tramadol peut entraîner des symptômes de sevrage. Une tolérance, ainsi qu’une dépendance psychique et physique peuvent survenir, particulièrement après une utilisation au long cours. Chez les patients présentant une tendance à la toxicomanie ou à la dépendance, le traitement devra être de courte durée et sous stricte surveillance médicale.
· En cas d’arrêt de traitement par tramadol, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d’éviter les symptômes de sevrage.
· Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notés lors d'un sevrage des opiacés, peuvent survenir tels que agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
· Aux doses recommandées le tramadol est peu susceptible d'induire une dépression respiratoire cliniquement pertinente. La prudence devra cependant être de rigueur en cas d'administration de tramadol aux patients présentant une dépression respiratoire ou une sécrétion bronchique excessive et chez les patients recevant également des dépresseurs du système nerveux central.
Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
+ IMAO sélectifs A
Par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs. Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
+ IMAO sélectifs B
Manifestations d'excitation centrale évoquant un syndrome sérotoninergique: diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
En cas de traitement récent avec des IMAO, un délai de 2 semaines doit être respecté avant la mise en route d'un traitement par tramadol (voir rubrique 4.3).
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'effet sur la vigilance peut rendre la conduite de véhicules et l'utilisation de machines dangereuses. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Carbamazépine et autres inducteurs enzymatiques
Risque de diminution de l'effet antalgique et de sa durée dû à la diminution des concentrations plasmatiques du tramadol.
+ Agonistes-antagonistes opioïdes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Associations à prendre en compte
+ L’association des médicaments à base de tramadol et de sérotonine, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa), les inhibiteurs de la MAO (voir section 4.3), les anti-dépresseurs tricycliques et la mirtazapine peuvent causer une toxicité sérotoninergique.
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par un des signes suivants :
· Contractions musculaires spontanées
· Secousses oculaires spontanées ou induites avec agitation, hypersudation
· Tremblements et hyperréflexie
· Hypertonie et température >38°C et secousses oculaires ou spontanées ou induites
L’arrêt des médicaments sérotoninergiques conduit habituellement à une rapide amélioration.
Le traitement dépend de la nature et de la sévérité des symptômes.
+ Autres dérivés morphiniques (comprenant les médicaments antitussifs et les traitements de substitution) et barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatal en cas de surdosage.
+ Autres dépresseurs du système nerveux central, tels qu'autres dérivés morphiniques (y compris antitussifs et traitements de substitution), barbituriques, benzodiazépines, autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques sédatifs, neuroleptiques, antihypertenseurs centraux, thalidomide et baclofène
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés :
L’utilisation concomitante des opioïdes avec des sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma voire de mort en raison de son effet dépresseur additif sur le système nerveux central.
En fonction des besoins cliniques, une évaluation du taux de prothrombine doit être réalisée périodiquement en cas de co-administration de tramadol avec des dérivés de la warfarine, des allongements de l'INR ayant été rapportés.
+ Autres médicaments inhibiteurs des CYP3A4, tels que le ketoconazole et l'érythromycine
Inhibition du métabolisme du tramadol (N-déméthylathion) et probablement également du métabolisme du métabolite O-déméthylé actif. L'importance clinique d'une telle interaction n'a pas été étudiée.
+ Le tramadol peut entraîner des convulsions et augmenter le risque d’entraîner des convulsions de divers traitements tels que les inhibiteurs sélectifs de la sérotonine (IRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa), les anti-dépresseurs tricycliques, les anti-psychotiques et les médicaments diminuant le seuil épileptogène (comme le bupropion, la mirtazapine et le tétrahydrocannabinol).
Dans un nombre limité d'études, l'utilisation pré ou post-opératoire de l'antagoniste antihémétique 5-HT3, l'ondansétron, a augmenté le besoin en tramadol chez les patients souffrant de douleur post-opératoire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il est préférable de ne pas utiliser MONOCRIXO pendant le premier trimestre de la grossesse. A partir du deuxième trimestre, une utilisation prudente est ponctuellement possible.
Chez l'homme, il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer l'effet tératogène du tramadol au cours du premier trimestre de la grossesse. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, mais une fœtotoxicité due à une toxicité maternelle (voir rubrique 5.3).
Comme les autres analgésiques opiacés
Durant le premier trimestre, l'utilisation chronique du tramadol peut induire, quelle que soit la dose, un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. A la fin de la grossesse, des doses élevées, même pour un traitement de courte durée, peuvent entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Allaitement
Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu’à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3% de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d’interrompre l’allaitement lors d’un traitement par tramadol. L’interruption de l’allaitement n’est généralement pas nécessaire à la suite d’une prise unique de tramadol.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le tramadol peut entraîner une somnolence pouvant être potentialisée par l’alcool et les autres dépresseurs du système nerveux central. Si le patient présente cet effet, il ne doit pas conduire ou utiliser des machines.
Les effets indésirables liés au traitement les plus fréquemment rapportés sont les nausées et les vertiges, qui surviennent chez plus de 10 % des patients.
Les effets sont classés comme suit :
· très fréquent (≥ 1/10) ;
· fréquent (entre 1/100 et 1/10) ;
· peu fréquent (entre 1/1 000 et 1/100) ;
· rare (entre 1/10 000 et 1/1 000) y compris les cas isolés.
Troubles cardiovasculaires
Peu fréquent (≥ 1/1000, <1/100): effet sur la régulation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie, hypotension artérielle orthostatique ou collapsus cardiovasculaire). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): bradycardie, augmentation de la pression artérielle
Troubles du système nerveux
Très fréquent (≥ 1/10): vertiges
Fréquent (≥ 1/100 et <1/10): céphalées, somnolence
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): modifications de l'appétit, paresthésie, tremblements, dépression respiratoire, convulsions épileptiformes, contractions musculaires involontaires, anomalies de la coordination, syncope. Si les doses recommandées sont largement dépassées et si d'autres dépresseurs centraux sont administrés de façon concomitante (voir rubrique 4.5), une dépression respiratoire peut survenir.
Des convulsions épileptiformes sont survenues principalement après l'administration de doses élevées de tramadol ou après un traitement concomitant avec des médicaments qui peuvent abaisser le seuil convulsivant (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Troubles psychiatriques
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): hallucinations, confusion, troubles du sommeil, anxiété et cauchemars.
Des réactions psychiques indésirables peuvent survenir après l'administration de MONOCRIXO, qui varient individuellement en intensité et en nature (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement). Il s'agit de troubles de l'humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), de modifications de l'activité (habituellement une diminution, occasionnellement un accroissement) et de modifications des capacités cognitives et sensorielles (par exemple, la capacité décisionnelle, des troubles de la perception). Une dépendance peut apparaître.
Troubles visuels
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): flou visuel
Troubles du système respiratoire
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): dyspnée
Une aggravation de l'asthme a été rapportée, bien qu’une relation de causalité n'ait pas été établie.
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent (≥ 1/10): nausées
Fréquent (≥ 1/100 et <1/10): vomissements, constipation, sécheresse de bouche
Peu fréquent (≥ 1/100 et <1/10): haut-le-cœur, irritation gastro-intestinale (sensation de pesanteur gastrique, ballonnement), diarrhée
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent (≥ 1/100 et <1/10): sueurs
Peu fréquent (≥ 1/100 et <1/10): réactions cutanées (par exemple, prurit, éruption cutanée, urticaire)
Troubles musculo-squelettiques
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): faiblesse musculaire
Troubles du système hépatobiliaire
Dans quelques cas, une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée lors de l'utilisation thérapeutique du tramadol.
Troubles du système rénal et urinaire
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): troubles mictionnels (difficulté à uriner, dysurie et rétention urinaire)
Troubles généraux
Fréquents (≥ 1/100 et <1/10): fatigue
Rare (≥ 1/10000, <1/1000): réactions allergiques (par exemple, dyspnée, bronchospasme, respiration sifflante, oedème angioneurotique) et anaphylaxie, syndromes de sevrage, analogues à ceux survenant lors d’un sevrage aux opiacés, peuvent survenir tels que agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
D’autres symptômes rarement observés lors de l’arrêt du traitement avec tramadol sont: attaques de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies, acouphènes et des symptômes inhabituels.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée : hypoglycémie
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Comme pour les autres analgésiques opioïdes, les symptômes typiques du surdosage sont: myosis, vomissements, collapsus cardiovasculaires, sédation, coma, convulsions et dépression respiratoire.
Des mesures de soutien devront être prises: le traitement d'un surdosage impose le maintien d'une ventilation et de fonctions cardiovasculaires adéquates. En cas de dépression respiratoire, la naloxone peut être utilisée. Le diazépam peut être utilisé en cas de convulsions.
Le tramadol est peu éliminé par hémodialyse ou par hémofiltration.
En conséquence, l'hémodialyse et l'hémofiltration seules ne sont pas des traitements appropriés de l'intoxication aiguë par le tramadol.
L'évacuation du médicament non absorbé par lavage gastrique est utile, en particulier pour les formes à libération prolongée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Analgésique opioïde, code ATC: N02AX02.
Le tramadol est un antalgique d'action centrale. Le tramadol est un agoniste pur et non sélectif des récepteurs morphiniques µ, δ et κ avec une affinité supérieure pour les récepteurs µ. Les autres mécanismes qui contribuent aux effets antalgiques sont l'inhibition de la recapture neuronale de noradrénaline et l'augmentation de la libération de sérotonine.
Le tramadol a une activité antitussive. A l'inverse de la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d'effet dépresseur respiratoire. La motilité gastro-intestinale n'est pas non plus affectée. Les effets sur le système cardiovasculaire sont peu marqués. La puissance estimée du tramadol est de 6 à 10 fois inférieure à celle de la morphine.
L'efficacité antalgique de MONOCRIXO a été démontrée chez des patients souffrant d'arthrose.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration orale, le tramadol est presque totalement absorbé, et la biodisponibilité absolue est d'environ 70 %. Le tramadol est métabolisé en O-déméthyltramadol, qui possède un effet antalgique chez le rongeur. La demi-vie d'élimination du tramadol est d'environ 6 heures. La demi-vie d'élimination est prolongée jusqu'à 9 h avec les gélules de MONOCRIXO, compte tenu du temps d'absorption.
Après administration orale de MONOCRIXO 200 mg à jeun, la concentration plasmatique maximale (Cmax) est de 299,59 ng/ml-1 (240-300 ng/ml). Le Tmax médian est de 9,59 heures (9-12 heures).
La biodisponibilité de MONOCRIXO est totale et correspond, à dosage identique, à celle d'une forme orale de 50 mg à libération immédiate.
La pharmacocinétique de MONOCRIXO n'est pas modifiée par la prise de nourriture.
En outre, à l'état d'équilibre, une gélule MONOCRIXO 200 mg a un profil de biodisponibilité qui correspondrait à un produit absorbé immédiatement (gélules à 50 mg de tramadol à libération immédiate). La dispersion des patients participant à l'étude n'a pas été supérieure à celle du groupe de référence.
Distribution
Le tramadol possède une forte affinité tissulaire avec un volume apparent de distribution de 203 ± 40 litres après administration orale chez des volontaires sains. La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 20 %.
Biotransformation
Chez l'homme, le tramadol est principalement métabolisé par N- et O-déméthylation puis conjugaison des produits O-déméthylés par l'acide glucuronique. Seul le O-déméthyltramadol est actif sur le plan pharmacologique. Il existe de grandes différences quantitatives interindividuelles entre les autres métabolites. Actuellement, 11 métabolites ont été identifiés dans les urines. Chez l'animal, le O-déméthyltramadol est plus actif que la molécule mère d'un facteur 2 à 4. Sa demi-vie T1/2β (chez 6 volontaires sains) est de 7,9 h (5,4 à 9,6 h), soit approximativement celle du tramadol.
L’inhibition de l’un ou des deux cytochromes CYP3A4 et CYP2D6 participant à la biotransformation du tramadol peut modifier la concentration plasmatique du tramadol ou de ses métabolites actifs.
Elimination
Le tramadol et ses métabolites sont presque entièrement excrétés par voie rénale. L'excrétion urinaire représente 90 % de la dose totale radioactive administrée. En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, la demi-vie peut être légèrement allongée. Chez des patients atteints de cirrhose du foie, des demi-vies d'élimination de 13,3 ± 4,9 h (tramadol) et de 18,5 ± 9,4 h (O-déméthyltramadol) ont été observées, avec un cas extrême, de 22,3 heures et de 36 heures, respectivement. Chez des patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 5 ml/min), les valeurs étaient de 11 ± 3,2 h et 16,9 ± 3 h avec, dans un cas extrême, respectivement 19,5 h et 43,2 h.
Linéarité/non-linéarité
Le tramadol et son métabolite O-déméthylé possèdent un profil pharmacocinétique linéaire dans l'intervalle des doses thérapeutiques, confirmé par une étude de proportionnalité à dose unique des gélules de 100 mg, 150 mg et 200 mg.
La relation entre la concentration plasmatique et l'effet antalgique est dose-dépendante, mais peut varier considérablement dans des cas particuliers. Une concentration plasmatique de 100 à 300 ng/ml, est habituellement efficace.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques ne montrent aucun risque particulier pour l'homme en se basant sur les études habituelles de pharmacologie, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité ou les études de cancérogenèse.
Les études du tramadol chez le rat et le lapin n'ont pas révélé d'effet tératogène. Cependant, une embryotoxicité a été notée sous forme d'un retard d'ossification. La fertilité, les capacités de reproduction et le développement de la progéniture n'ont pas été affectés.
Cellulose microcristalline, stéarate de saccharose, hypromellose, talc, polysorbate 80, dispersion de polyacrylate à 30 pour cent (EUDRAGIT NE 30D), siméticone, stéarate de magnésium.
Enveloppe de la gélule : indigotine (E 132), dioxyde de titane (E171), gélatine.
Sans objet.
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 15, 20, 30, 50 et 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
THERABEL LUCIEN PHARMA
19 RUE ALPHONSE DE NEUVILLE
75017 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 362 475 8 1: 10 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 362 476 4 2: 15 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 362 477 0 3: 20 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 362 478 7 1: 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 362 479 3 2: 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Prescription limitée à 12 semaines
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 31/08/2020
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE)
Chlorhydrate de tramadol
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) ?
3. Comment prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Analgésique opioïde, code ATC : N02AX02.
Le tramadol - la substance active de MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée - est un antidouleur appartenant à la classe des opiacés qui agit sur le système nerveux central. Il soulage la douleur en agissant sur les cellules nerveuses spécifiques de la moelle épinière et du cerveau.
MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée est utilisé pour le traitement de la douleur modérée à sévère.
MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée ne peut être utilisé que chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans.
Ne prenez jamais MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au tramadol ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous prenez simultanément ou si vous avez pris dans les deux semaines précédentes des inhibiteurs de la MAO (médicaments utilisés dans le traitement de la dépression) (voir rubrique « Prise d'autres médicaments »);
· lors d'une intoxication aiguë par l'alcool, les hypnotiques (médicaments qui provoquent le sommeil), certains médicaments contre la douleur, les opioïdes, ou les médicaments psychotropes (médicaments qui agissent sur l'humeur et les émotions);
· en cas d'épilepsie non contrôlée par un traitement;
· si vous souffrez d'insuffisance hépatique sévère;
· en remplacement d'un traitement de sevrage.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE):
· si vous pensez que vous êtes dépendant à d'autres médicaments contre les douleurs (opioïdes);
· si vous souffrez d'une diminution de la conscience (si vous sentez que vous allez vous évanouir);
· si vous êtes en état de choc (des sueurs froides peuvent en être le signe);
· si vous souffrez d'une augmentation de la pression intracrânienne (éventuellement après un traumatisme crânien ou une maladie cérébrale);
· si vous avez des difficultés à respirer;
· si vous avez une tendance à l'épilepsie: le risque de crises pourrait augmenter;
· si vous souffrez d'une maladie hépatique ou rénale.
Dans de tels cas veuillez consulter votre médecin avant de prendre ce médicament.
Des crises d'épilepsie ont été rapportées chez les patients prenant du tramadol à la dose recommandée. Le risque peut être augmenté lorsque les doses de tramadol sont supérieures à la dose quotidienne recommandée (400 mg).
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) peut conduire à une dépendance physique et psychologique. Quand MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) est pris depuis longtemps, son effet peut diminuer, de sorte que des doses plus élevées doivent être prises (tolérance accrue).
Chez les patients ayant une tendance à abuser des médicaments ou à la dépendance, le traitement avec MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) ne doit être effectué que pendant des durées brèves et sous surveillance médicale stricte.
Le tramadol est transformé dans le foie par une enzyme. Des variations au niveau de cette enzyme sont présentes chez certains patients, ce qui peut avoir des conséquences différentes selon les personnes. Chez certains, la douleur pourra ne pas être suffisamment soulagée, tandis que d’autres seront plus susceptibles de présenter des effets indésirables graves. Si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, vous devez arrêter de prendre ce médicament et consulter immédiatement un médecin : respiration lente ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement des pupilles, nausées ou vomissements, constipation, perte d’appétit.
Veuillez également informer votre médecin si l'un de ces problèmes se produit pendant le traitement avec MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée ou s'ils sont apparus dans le passé.
L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
Enfants et adolescents
Utilisation chez les enfants présentant des problèmes respiratoires
Le tramadol n’est pas recommandé chez les enfants présentant des problèmes respiratoires car les symptômes de toxicité du tramadol peuvent être plus graves chez ces enfants.
Autres médicaments et MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE)
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) ne doit pas être pris en même temps que les inhibiteurs de la MAO (certains médicaments pour le traitement de la dépression).
L'effet analgésique de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) peut être réduit ainsi que la durée de ses effets, si vous prenez des médicaments contenant:
· de la carbamazépine (anti-épileptique),
· de la pentozacine, de la nalbuphine ou de la buprénorphine (antidouleur),
· de l'ondansétron (contre les nausées).
Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée et quelle dose vous pouvez prendre.
Le risque d'effets indésirables augmente:
· Lors de l'administration concomitante de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) avec d'autres médicaments qui ont un effet dépresseur sur le système nerveux. Vous pourrez vous sentir somnolent ou sur le point de vous évanouir. Si c'est le cas, prévenez votre médecin. Ces médicaments incluent les tranquillisants, les hypnotiques, les autres analgésiques comme la morphine et la codéine (également les médicaments contre la toux), et l'alcool.
· L’administration concomitante de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) avec des sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés à respirer (dépression respiratoire), de coma ou peut menacer le pronostic vital. De ce fait, l’administration concomitante ne devrait être envisagé que lorsqu’aucune autre alternative thérapeutique ne peut être envisagée.
Cependant, si votre médecin vous a prescrit MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) avec des sédatifs, la dose et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.
Informez votre médecin si vous prenez des sédatifs, et suivez attentivement les doses recommandées par votre médecin. Il serait utile d’informer vos parents ou amis des signes ou des symptômes mentionnés ci-dessus. Si vous ressentez un de ces symptômes, contactez votre médecin.
· Si vous prenez des médicaments qui peuvent entraîner des convulsions, par exemple des médicaments pour le traitement des maladies psychologiques (comme les antidépresseurs). Le risque de convulsions peut augmenter si vous prenez MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) simultanément. Votre médecin vous indiquera si MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) vous convient.
· Si vous prenez certains anti-dépresseurs, MONOCRIXO L.P. 150 mg peut interagir avec ces médicaments et vous pouvez ressentir certains symptômes comme des contractions musculaires rythmées et involontaires, incluant les muscles qui contrôlent le mouvement des yeux, une agitation, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation du tonus des muscles, une fièvre avec température supérieure à 38°C.
· Si vous prenez des anticoagulants coumariniques (médicaments anticoagulants), par exemple la warfarine, en même temps que MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE). L'effet de ces médicaments sur la coagulation du sang peut être affecté et des saignements peuvent se produire.
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) avec des aliments, boissons et de l’alcool.
Ne pas boire d'alcool pendant le traitement par MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) car son effet peut être intensifié.
La nourriture n'a pas d'influence sur l'effet de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE).
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Grossesse
Il existe très peu d'informations concernant la sécurité d'emploi du tramadol au cours de la grossesse. Par conséquent, vous ne devez pas utiliser MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) si vous êtes enceinte.
Un usage chronique pendant la grossesse peut entraîner des symptômes de sevrage chez le nouveau-né.
Allaitement
Le tramadol est excrété dans le lait maternel. Pour cette raison, vous ne devez pas prendre de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) plus d’une fois au cours de la période d’allaitement ou, si vous prenez du MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) plus d’une fois, vous devez interrompre l’allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) peut entraîner de la somnolence, des vertiges et une vision floue et, par conséquent peut nuire à vos réactions.
Si vous sentez que vos réactions sont altérées, ne pas conduire de voiture ou un autre véhicule, ne pas utiliser d'outils électriques ou de machines, et ne travailler qu'en se tenant fermement.
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) contient du saccharose.
Si votre médecin vous a informé(e) que vous avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Posologie
La posologie doit être adaptée à l'intensité de votre douleur et à votre sensibilité. En général, la dose la plus faible doit être prise.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Sauf prescription contraire, la dose habituelle est:
Adultes et adolescents à partir de 12 ans:
La dose initiale habituelle est de 100 mg ou 200 mg par jour. Prenez votre gélule à la même heure chaque jour. Par exemple, si vous prenez une gélule à 8 heures du matin, vous devez prendre votre prochaine gélule à 8 heures le lendemain matin.
Votre médecin peut, si nécessaire, vous prescrire une posologie plus appropriée à vos besoins.
Ne prenez pas plus de 400 mg de chlorhydrate de tramadol par jour, sauf instructions contraires de votre médecin.
Enfants
MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée ne convient pas aux enfants en-dessous de 12 ans.
Patients âgés
Chez les patients âgés (plus de 75 ans) l'excrétion de tramadol peut être retardée. Si cela vous concerne votre médecin peut recommander d’augmenter l’intervalle entre 2 prises..
Maladie grave du foie ou des reins (insuffisance) / patients sous dialyse
Les patients atteints de maladies graves du foie et des reins (insuffisance hépatique ou insuffisance rénale), ne doivent pas prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE). Si, dans votre cas, l'insuffisance est légère ou modérée, votre médecin peut recommander d’augmenter l’intervalle entre 2 prises.
Mode d'administration
Voie orale.
Les gélules doivent être avalées en entier, sans les mâcher.
Les gélules de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) peuvent être ouvertes avec soin et leur contenu transféré dans une cuillère. La cuillère de granulés doit être placée dans la bouche du patient. Ensuite, le patient doit boire un verre d'eau pour rincer la bouche, afin que tous les granulés soient avalés. Les granulés ne doivent pas être mâchés ni écrasés.
Durée du traitement
Vous ne devez pas prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) pendant une période plus longue que nécessaire. Si vous avez besoin d'être traité pour une durée plus longue, votre médecin vérifiera à de courts intervalles réguliers (le cas échéant avec des pauses dans le traitement) si vous devez continuer à prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) et à quelle dose.
Si vous avez l'impression que l'effet de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous avez pris plus de MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris accidentellement des doses trop élevées, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences de l'hôpital le plus proche.
Un certain nombre de symptômes peuvent apparaître. Ceux-ci peuvent inclure: des vomissements, des nausées, une chute de la tension artérielle, un rythme cardiaque rapide, un malaise, un évanouissement voire un coma, des crises d'épilepsie et des difficultés respiratoires.
Si vous oubliez de prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) :
En cas d'oubli, la douleur est susceptible de revenir. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Il suffit de continuer à prendre les gélules comme avant.
Veuillez demander conseil à votre médecin. Il pourra vous donner un autre calmant jusqu'à ce que vous preniez la prochaine gélule.
Si vous arrêtez de prendre MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) :
Vous ne devez pas arrêter brutalement de prendre ce médicament, sauf indication contraire de votre médecin. Si vous souhaitez arrêter de prendre ce médicament, parlez-en d’abord à votre médecin, surtout si vous en prenez depuis longtemps. Votre médecin vous indiquera quand et comment arrêter, ceci pourra s’effectuer en diminuant progressivement la dose afin de réduire les risques d’apparition d’effets indésirables évitables (symptômes de sevrage).
Si vous interrompez ou arrêtez le traitement avec MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) trop tôt, la douleur est susceptible de revenir. Si vous désirez arrêter le traitement en raison d'effets désagréables, veuillez en informer votre médecin.
Généralement, il n'y pas de conséquence à l'arrêt du traitement par MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE). Cependant, l'arrêt brutal du traitement, dans de rares cas, peut occasionner des indispositions telles que de l'agitation, de l'anxiété, de la nervosité ou des tremblements, de l'hyperactivité, des troubles du sommeil et des troubles digestifs. Très rarement, certaines personnes peuvent être sujettes à des crises de panique, des hallucinations, des perceptions inhabituelles telles que démangeaisons, fourmillements, engourdissement et des sons dans les oreilles (acouphènes). Si vous ressentez un de ces effets à l'arrêt du traitement par MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE), veuillez en informer votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
En général, la fréquence des effets indésirables est classée comme suit:
· très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10),
· fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10),
· peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100),
· rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000),
· très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000),
· fréquence non déterminée : la fréquence ne peut être déterminée à partir des données disponibles.
Les effets indésirables les plus fréquents au cours du traitement avec MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE) sont les nausées et les vertiges, qui se produisent chez plus de 10 % des patients.
Troubles cardiaques et vasculaires
Peu fréquent: les effets sur le cœur et la circulation du sang (palpitations, battements de cœur rapides, sensation de faiblesse ou collapsus). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier chez les patients en position debout et pendant un effort physique.
Rare: lents battements de cœur, augmentation de la pression artérielle.
Troubles du système nerveux
Très fréquent: vertiges.
Fréquent: maux de tête, somnolence.
Rare: modifications de l'appétit, sensations anormales (par ex. démangeaisons, picotements, engourdissement), tremblements, respiration lente, crises d'épilepsie, contractions musculaires, mouvements non coordonnés, perte de conscience transitoire (syncope). Si les doses recommandées sont dépassées, ou si d'autres médicaments qui diminuent la fonction cérébrale sont pris simultanément, la respiration peut ralentir.
Les crises d'épilepsie sont apparues principalement après la prise de doses élevées de tramadol ou lors de la prise simultanée de médicaments qui augmentent la vulnérabilité aux crises.
Troubles psychiatriques
Rare: hallucinations, confusion, troubles du sommeil, anxiété et cauchemars.
Des troubles psychologiques peuvent apparaître après un traitement avec MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée. Leur intensité et leur nature peuvent varier (en fonction de la personnalité du patient et de la durée du traitement). Ils peuvent apparaître comme un changement d'humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une humeur irritable), des modifications de l'activité (habituellement suppression de l'activité, occasionnellement un accroissement) et une diminution des capacités sensorielles et cognitives (changements au niveau des sens et de la perception, qui peuvent conduire à des erreurs de jugement). Une dépendance peut survenir.
Troubles visuels
Rare: vision floue.
Troubles respiratoires
Rare: essoufflement (dyspnée). Une aggravation de l'asthme a été rapportée, cependant la relation de causalité n'a pas été établie.
Troubles de l'estomac et des intestins
Très fréquent: nausée.
Fréquent: vomissements, constipation, bouche sèche.
Peu fréquent: envie de vomir (haut-le-cœur), troubles de l'estomac (par ex.: sensation de pesanteur gastrique, ballonnement), diarrhée.
Troubles cutanés
Fréquent: transpiration.
Peu fréquent: réactions cutanées (par ex. démangeaisons, rougeurs).
Troubles musculaires
Rare: faiblesse musculaire.
Troubles hépatobiliaires
Très rare: augmentation des enzymes hépatiques.
Troubles urinaires
Rare: émission difficile ou douloureuse de l'urine, moins d'urine que la normale.
Troubles généraux
Fréquent: fatigue.
Rare: des réactions allergiques (par ex. difficultés à respirer, respiration sifflante, gonflement de la peau) et choc anaphylactique (chute soudaine de la pression artérielle) sont apparues dans de très rares cas. Vous devez voir un médecin immédiatement si vous ressentez des symptômes tels que le gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou des difficultés à avaler ou de l'urticaire avec difficulté à respirer.
A la fin du traitement, des signes de sevrage peuvent apparaître (voir «si vous arrêtez de prendre MONOCRIXO 150 mg, gélule à libération prolongée»).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence non déterminée : Hypoglycémie (faible taux de sucre)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MONOCRIXO L.P. 150 mg, gélule à libération prolongée (UNE PRISE QUOTIDIENNE)
· La substance active est :
Chlorhydrate de tramadol..................................................................................................... 150 mg
Pour une gélule à libération prolongée
· Les autres composants sont :
Cellulose microcristalline, stéarate de saccharose, hypromellose, talc, polysorbate 80, dispersion de polyacrylate à 30 pour cent (EUDRAGIT NE 30D), siméticone, stéarate de magnésium.
Enveloppe de la gélule: indigotine (E 132), dioxyde de titane (E171), gélatine.
Ce médicament se présente sous forme de gélule à libération prolongée.
Boîte de 10, 15, 20, 30 ou 60 gélules sous plaquettes thermoformées.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
THERABEL LUCIEN PHARMA
19 RUE ALPHONSE DE NEUVILLE
75017 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76-78 AVENUE DU MIDI
63800 COURNON-D'AUVERGNE
FRANCE
SMB TECHNOLOGY S.A
39 RUE DU PARC INDUSTRIEL
6900 MARCHE EN FAMENNE
BELGIQUE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-13495
- Date avis : 02/04/2014
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités MONOCRIXO reste important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe