MODECATE 125 mg/5 ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 60985314
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE PHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERAZINIQUE, code ATC : N05AB02. (N: Système Nerveux)Ce médicament est indiqué dans le traitement de certains troubles du comportement.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 07/02/1992
    • Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE

    Les compositions de MODECATE 125 mg/5 ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution DÉCANOATE DE FLUPHÉNAZINE 3302 125 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre

    • Code CIP7 : 3121454
    • Code CIP3 : 3400931214540
    • Prix : 7,62 €
    • Date de commercialisation : 31/05/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 08/10/2018

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Décanoate de fluphénazine................................................................................................... 125 mg

    Pour un flacon.

    Excipient(s) à effet notoire : huile de sésame.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable I.M. en flacon.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques

    Traitement au long cours des états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    4.2. Posologie et mode d'administration

    Réservé à l'adulte.

    Voie injectable intramusculaire profonde (muscle fessier)

    Ne pas utiliser par voie intraveineuse.

    On considère généralement qu'un malade stabilisé avec la fluphénazine orale doit recevoir toutes les 3 semaines une injection de MODECATE à une dose pouvant varier entre la moitié et la totalité de la dose quotidienne qu'il recevait par voie orale.

    Si un malade est stabilisé avec l'oenanthate de fluphénazine, il pourra être traité avec MODECATE à dose égale, seul l'intervalle entre les injections étant augmenté d'une semaine en moyenne.

    La dose minimale efficace sera toujours recherchée.

    Les posologies seront adaptées à chaque cas particulier, deux paramètres entrant en ligne de compte : la dose injectée et l'espacement entre deux injections successives. Ces deux paramètres s'influencent l'un l'autre et varient chacun en fonction de la nature de la psychose, de sa gravité et de son stade évolutif.

    La posologie est variable, allant de 25 à 150 mg maximum ; l'intervalle entre les injections est en moyenne de 3 à 4 semaines.

    Les doses seront réduites chez les personnes âgées.

    Comme pour toutes les solutions injectables à excipient huileux, il est recommandé d'utiliser des seringues en verre.

    4.3. Contre-indications

    Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

    · risque de glaucome par fermeture de l'angle,

    · risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,

    · antécédent d'agranulocytose,

    · en association avec les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide), la dompéridone, l'hydroxyzine, la pipéraquine, le citalopram et l'escitalopram.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitement sera interrompue.

    Syndrome malin des neuroleptiques : en cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).

    Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosynchrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    Allongement de l'intervalle QT : les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8). Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

    · bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

    · hypokaliémie,

    · allongement congénital de l'intervalle QT,

    · traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

    Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

    Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.

    A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

    Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

    Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

    La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

    Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par MODECATE et des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voir rubrique 4.8).

    En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

    La survenue d'un iléus paralytique, pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge en urgence.

    La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, la lévodopa, le lithium, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe, la méthadone, d'autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe (voir rubrique 4.5).

    Ce médicament contient de l'huile de sésame et peut induire des réactions allergiques sévères.

    Précautions d'emploi

    Il est recommandé de débuter le traitement par MODECATE en milieu hospitalier avec des doses faibles et de ne poursuivre le traitement ambulatoire que sous surveillance médicale stricte.

    La surveillance du traitement par fluphénazine doit être renforcée :

    · chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement ;

    · chez le sujet âgé présentant :

    o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,

    o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),

    o une éventuelle hypertrophie prostatique ;

    · chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison de effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;

    · en cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.

    Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des phénothiazines (voir rubrique 4.8).

    Les patients traités par antipsychotiques, incluant MODECATE, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments abaissant le seuil épileptogène

    L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

    Médicaments atropiniques

    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

    Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

    Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.

    L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.

    Cependant, le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine et la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.

    Médicament à l’origine d’une hypotension orthostatique

    Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

    + Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide)

    Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    + Dompéridone, hydroxyzine, pipéraquine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    + Citalopram, escitalopram

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

    + Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicament tels que arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, vincamine IV, spiramycine IV, toremifène, vandétanib

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    + Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, pipamperone, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l‘association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, rotigotine, ropinirole, selegiline, tolcapone)

    Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Lévodopa

    Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    + Méthadone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Sodium (oxybate de)

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    + Hydroxychloroquine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations faisant l’objet de précautions d'emploi

    + Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvedilol, métoprolol, nébivolol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.

    Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    + Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Lithium

    Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    + Anagrélide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Ondansétron

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    Associations à prendre en compte

    + Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

    Risque accru de convulsions.

    + Autres médicaments atropiniques

    Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    + Médicaments abaissant la pression artérielle

    Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

    + Dapoxétine

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.

    + Orlistat

    Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de la fluphénazine.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont MODECATE) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation.

    En conséquence, l'utilisation de la fluphénazine est possible quel que soit le terme de la grossesse et les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

    Allaitement

    En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.

    4.8. Effets indésirables  

    Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à la dose (voir rubrique 5.1).

    Dès les faibles doses

    Troubles neuropsychiques

    · sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;

    · indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique ;

    · dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...) ;

    · syndrome extrapyramidal :

    o akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,

    o hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,

    o akathisie ;

    · dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.

    Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    Troubles endocriniens et métaboliques

    · hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité ;

    · dysrégulation thermique ;

    · prise de poids ;

    · hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose (voir rubrique 4.4).

    A doses plus élevées

    Troubles neurovégétatifs

    · hypotension orthostatique ;

    · effets anticholinergiques à type de sécheresse de bouche, constipation voire iléus paralytique (voir rubrique 4.4), troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire.

    Rarement et dose-dépendant

    Trouble cardiaque

    · allongement de l'intervalle QT.

    Plus rarement et non dose-dépendants

    Troubles cutanés

    · réactions cutanées allergiques ;

    · photosensibilisation.

    Troubles hématologiques

    · agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés ;

    · leucopénie.

    Troubles ophtalmologiques

    · dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'œil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.

    Autres troubles observés

    · positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique ;

    · possibilité d'ictère cholestatique ;

    · syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide (voir rubrique 4.4).

    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques - fréquence inconnue (voir rubrique 4.4).

    Grossesse, puerpérium et conditions périnatales : syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6) – fréquence indéterminée.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.

    Traitement symptomatique, réanimation sous étroite surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient, en tenant compte de la longue demi-vie (voir rubrique 4.4).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE PHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERAZINIQUE, code ATC : N05AB02.

    (N: Système Nerveux)

    Les neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés :

    · l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,

    · les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

    Dans le cas de la fluphénazine, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes : l'activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.

    La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation), adrénolytiques et anticholinergiques très modérées.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Après injection intra-musculaire, le décanoate de fluphénazine, molécule très lipophile, est stockée dans les cellules graisseuses (compartiment réservoir).

    Sa diffusion vers le compartiment central (plasma), compte tenu de sa lipophilie, est lente.

    Son hydrolyse par les estérases plasmatiques provoque ainsi une libération progressive de la fluphénazine permettant une action prolongée.

    La concentration maximale de la fluphénazine bioformée est atteinte environ 48 heures après l'injection intra-musculaire.

    Il existe une variabilité inter-individuelle importante dans les valeurs des concentrations plasmatiques.

    La fluphénazine est fortement liée aux protéines plasmatiques.

    Son métabolisme est hépatique avec formation d'un métabolite actif.

    La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 7 à 10 jours.

    L'élimination se fait à parts égales dans les urines et les fécès.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Alcool benzylique, huile de sésame.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    18 mois.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Conserver le flacon dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière. Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1 flacon (verre).

    10 flacons (verre).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 312 145 4 0 : 1 flacon (verre).

    · 34009 553 622 5 8 : 10 flacons (verre).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 08/10/2018

    Dénomination du médicament

    MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon

    Décanoate de fluphénazine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon ?

    3. Comment utiliser MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE PHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERAZINIQUE, code ATC : N05AB02.

    (N: Système Nerveux)

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de certains troubles du comportement.

    N’utilisez jamais MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon :

    · Si vous êtes allergique à la fluphénazine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous avez des difficultés à uriner.

    · Si vous avez ou si vous risquez d’avoir un glaucome (une maladie touchant l’œil où la pression du liquide à l’intérieur de l’œil est augmentée et pouvant retentir sur la vue).

    · Si vous avez déjà eu dans le passé une chute importante du nombre de certains globules blancs dans le sang (agranulocytose).

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    o de la cabergoline, du quinagolide (médicaments utilisés pour traiter un écoulement anormal de lait), ainsi que

    o des médicaments pouvant entraîner des troubles graves du rythme cardiaque : citalopram, escitalopram, dompéridone, hydroxyzine, pipéraquine (voir « Autres médicaments et MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon »).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon.

    En cas d'apparition de fièvre accompagnée ou non de signes d'infection (angine...), de pâleur ou de forte transpiration, il est impératif d'alerter immédiatement un médecin ou un service d'urgence.

    Afin de dépister un éventuel trouble cardiaque, votre médecin pourra être amené à vous faire pratiquer un électrocardiogramme. En effet, certains médicaments de la classe des antipsychotiques peuvent, dans de très rares cas, provoquer des troubles du rythme cardiaque (voir rubrique « 4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ? »).

    En cas de constipation persistante, de ballonnement important et de douleurs abdominales, consultez rapidement un médecin. Ce médicament peut en effet, dans de très rares cas, provoquer une occlusion intestinale.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients âgés atteints de démence.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence si vous ou quelqu'un de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins, car la prise d'antipsychotiques a été associée à la formation de caillots sanguins.

    La prise de ce médicament avec certains médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson, certains médicaments donnant des torsades de pointe (troubles graves du rythme cardiaque), des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool est déconseillée (voir rubrique « Autres médicaments et MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon »).

    Ce médicament contient de l'huile de sésame et peut induire des réactions allergiques sévères.

    Prévenez votre médecin en cas de :

    · maladie cardiaque,

    · maladie du foie ou des reins,

    · antécédents de convulsions (ancienne ou récente), épilepsie,

    · augmentation de la taille de la prostate, constipation,

    · constipation.

    Si vous êtes diabétique ou que vous présentez des facteurs de risque de diabète, vous devrez surveiller très attentivement votre glycémie (taux de sucre dans le sang) pendant le traitement.

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon

    Vous ne devez jamais prendre MODECATE en même temps que les médicaments suivants :

    · un médicament contenant de la cabergoline, du quinagolide (médicaments utilisés pour traiter un écoulement anormal de lait),

    · des médicaments pouvant entraîner des troubles graves du rythme cardiaque tels que :

    o le citalopram, l’escitalopram (médicaments pour traiter la dépression, les troubles anxieux ou la prévention des attaques de panique),

    o l’hydroxyzine (un médicament utilisé pour traiter les manifestations mineures d'anxiété, en prémédication avant anesthésie générale, dans l'urticaire, ainsi que dans le traitement de certaines insomnies),

    o la dompéridone (médicament indiqué dans le soulagement des nausées et vomissements, sensations de ballonnements, gênes ou régurgitations gastriques),

    o la pipéraquine (médicament indiqué dans le traitement des accès de paludisme non compliqués).

    Vous devez éviter de prendre MODECATE en même temps que :

    · un médicament pour traiter la maladie de Parkinson,

    · un médicament qui contient de l’alcool,

    · un médicament qui peut entraîner des troubles graves du rythme cardiaque :

    o des anti-arythmiques (médicaments pour contrôler un rythme cardiaque irrégulier ou rapide tels que l’amiodarone, la dronédarone, le disopyramide, le dofétilide, l’hydroquinidine, l’ibutilide, la quinidine, le sotalol),

    o la mizolastine (médicament pour traiter une allergie),

    o des anticancéreux (médicaments pour traiter des cancers tels que le torémifène, l’arsénieux, le vandétanib),

    o le dolasétron administré dans une veine (médicament utilisé chez l’adulte pour traiter ou prévenir des nausées et vomissements induits par certains traitements ou chirurgies),

    o la vincamine administrée dans une veine (médicament pour traiter certains troubles neurologiques mineurs liés au vieillissement),

    o le diphémanil (médicament pour traiter des troubles de la sécrétion gastrique, une transpiration excessive),

    o le prucalopride (médicament pour traiter la constipation),

    o la méquitazine (médicament utilisé dans le traitement de la rhinite allergique ou de l’urticaire)

    o des antibiotiques (médicaments pour traiter des infections tels que l’érythromycine et la spiramycine administrée dans une veine, la moxifloxacine),

    o des neuroleptiques (médicaments pour traiter certains troubles psychiatriques tels que l’amisulpride, la chlorpromazine, la cyamemazine, le dropéridol, la pipotiazine, l’halopéridol, la lévomépromazine, le pimozide, la pipampérone, le sulpiride, le sultopride, le tiapride, le flupenthixol, le zuclopenthixol),

    o des antiparasitaires (médicaments pour traiter les maladies dues aux parasites tels que la chloroquine, l’halofantrine, la luméfantrine, la pentamidine),

    o la méthadone (médicament pour traiter une dépendance),

    o l’oxybate de sodium (médicament utilisé dans le traitement de la narcolepsie chez les adultes présentant une cataplexie).

    MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin.

    Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont pris MODECATE durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) : tremblements, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problèmes de respiration, et difficultés à s’alimenter.

    Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de poursuivre le traitement.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    L'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement par ce médicament.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

    MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon contient de l’huile de sésame.

    Posologie

    Réservé à l'adulte

    La posologie est variable et doit être adaptée à chaque cas.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Mode et voie d'administration

    Voie injectable intramusculaire profonde (muscle fessier)

    Ne pas utiliser par voie intraveineuse.

    Il est recommandé d'utiliser des seringues en verre en raison du solvant huileux.

    Si vous avez utilisé plus de MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon que vous n’auriez dû

    En cas de prise d'une dose excessive de médicament, prévenir immédiatement un médecin ou un service d'urgence en raison du risque de survenue de troubles cardiaques graves.

    Si vous oubliez d’utiliser MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets suivants peuvent survenir :

    · des sensations de vertiges lorsque vous passez brusquement de la position couchée ou assise à la position debout,

    · une sécheresse de la bouche, des difficultés pour uriner, une constipation voire un arrêt du transit (occlusion intestinale),

    · des troubles de la vue dont des troubles touchant la capacité de vos yeux à s’adapter pour voir de près ou de loin (troubles de l’accommodation),

    · une somnolence, une anxiété, des troubles de l’humeur,

    · des tremblements, une rigidité et/ou des mouvements anormaux,

    · une impuissance, une frigidité,

    · une prise de poids,

    · une absence de règles, une augmentation du volume des seins, un écoulement anormal de lait,

    · une modification du taux de sucre dans le sang,

    · une modification de la température du corps,

    · des caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes) peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer. Si vous ressentez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.

    Les effets suivants surviennent plus rarement :

    · des troubles du rythme du cœur,

    · une anomalie de certains tests de laboratoire (positivité de certains anticorps antinucléaires),

    · une allergie de la peau, une réaction exagérée de la peau lorsque vous vous exposez au soleil ou aux rayonnements Ultra-Violet,

    · une maladie du foie avec jaunissement de la peau et des yeux.

    Les effets suivants surviennent exceptionnellement :

    · une diminution importante du nombre de certains globules blancs dans le sang, pouvant entrainer des infections graves (agranulocytose).

    · une fièvre, une forte transpiration, une pâleur, une rigidité des muscles du corps et des troubles de la conscience. Si ces signes apparaissent, vous devez prévenir immédiatement votre médecin ou les urgences médicales.

    · des dépôts brunâtres dans l’œil qui n’affectent pas en général la vision.

    Fréquence indéterminée

    Syndrome de sevrage chez les nouveau-nés dont les mères ont pris MODECATE durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) – (voir « Grossesse et allaitement »).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Conserver le flacon dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière. Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon  

    · La substance active est :

    Décanoate de fluphénazine............................................................................................. 125 mg

    Pour un flacon.

    · Les autres composants sont :

    Alcool benzylique, huile de sésame.

    Qu’est-ce que MODECATE 125 mg/5 ml, solution injectable I.M. en flacon et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable I.M. en flacon. Boîte de 1 et de 10.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    BRISTOL MYERS SQUIBB SRL

    LOC. FONTANA DEL CERASO

    03012 ANAGNI (FR)

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15347
    • Date avis : 05/10/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par MODECATE reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe