MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntraveineuseIntra-artérielleIntraséreuseIntravésicale
  • Code CIS : 63017696
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : AUTRE ANTIBIOTIQUE CYTOTOXIQUE, code ATC : L01DC03 (L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs).Ce médicament empêche la multiplication de certaines cellules.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre pour solution injectable pour perfusion ou
    • Date de commercialisation : 01/08/2019
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SUBSTIPHARM

    Les compositions de MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre MITOMYCINE C 582 20 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre brun de 50 ml

    • Code CIP7 : 3018651
    • Code CIP3 : 3400930186510
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 15/04/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 24/09/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Mitomycine C......................................................................................................................... 20 mg

    Pour un flacon de poudre.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution injectable / perfusion ou utilisation intravésicale.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Administration par voie systémique pour le traitement des adénocarcinomes de l'estomac, du pancréas, du côlon, du rectum, du sein et leurs métastases.

    Administration par voie intravésicale pour la prévention des récidives dans le cancer superficiel de la vessie après une résection transurétrale.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Voies d'administration

    · Voie intraveineuse directe dans la tubulure de la perfusion ou en perfusion continue.
    Toute extravasation ou injection accidentelle sous-cutanée peut être génératrice d'accident nécrotique.

    · Voie intra-artérielle (artère hépatique).

    · Voie locale (intraséreuse).

    · Voie intravésicale

    Mode d'administration

    Un changement de coloration de la solution du violet au rose peut indiquer une dénaturation de la molécule. Cette dénaturation peut être observée pour un pH inférieur à 6 ou en présence d'oxydants et de réducteurs. Pour cette dernière raison, la perfusion en poche plastique est déconseillée, ainsi que l'association à d'autres médicaments dans le flacon de perfusion.

    Volumes de reconstitution

    Par voie veineuse:

    § 50 mL de solvant pour 1 flacon de 20 mg.

    § Concentration: 0,4 mg/mL.

    § Solvants: eau pour préparations injectables ou solution de NaCl à 0,9 %.

    Par voie intravésicale:

    § 20-40 mL de solvant pour 1-2 flacon de 20 mg.

    § Concentration: 1 mg/mL.

    § Solvants: eau pour préparations injectables ou solution de NaCl à 0,9 %.

    Posologie

    Administration par voie injectable

    Les posologies varient en fonction des indications et des protocoles d'utilisation.

    Par voie endo-vasculaire, la dose totale par cure est en moyenne de 10 à 15 mg/m2.

    Les cures sont espacées de 4 à 8 semaines avec une dose totale de 80 mg/m2.

    Ces doses moyennes peuvent être augmentées en fonction de la tolérance et de l'évolution.

    Le rythme d'administration varie suivant la nature des affections traitées.

    En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.

    Administration intravésicale

    En traitement intravésical, instillation de 20 à 40 mg de mitomycine dans 20 à 40 ml d’eau pour solution injectable ou d'une solution de chlorure de sodium (0,9 %), une fois par semaine, dans la vessie.

    En cas d'administration intravésicale, le pH de l'urine doit être supérieur à pH 6.

    Une autre recommandation posologique dans la prévention des cancers superficiels récidivants de la vessie est de 4 à 10 mg (0,06 à 0,15mg/kg de poids corporel) instillés dans la vessie au moyen d’une sonde urétrale 1 ou 3 fois par semaine.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l'efficacité de la mitomycine chez les enfants âgés de 0 à 17 ans n’ont pas été établies.

    Mode de manipulation

    La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.

    Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué :

    · chez la femme enceinte ou qui allaite (voir rubrique 4.6),

    · en association avec:

    o le vaccin contre la fièvre jaune,

    o la phénytoïne à visée prophylactique (voir rubrique 4.5).

    · en cas d’administration intravésicale :

    o chez les patients ayant une perforation de la paroi vésicale.

    o Une cystite est une contre-indication

    Ce médicament est GENERALEMENT déconseillé en cas d'atteinte de la fonction rénale : créatininémie double de la normale (voir rubrique 4.8) et en association avec les vaccins vivants atténués.

    Ce médicament est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    · Voie endovasculaire ou voie intravésicale uniquement (voir rubrique 4.2).

    · Manipuler avec précautions en évitant le contact avec la peau (voir rubrique 6.6).

    Un sondage traumatique de l'urètre, même mineur, expose au passage de la mitomycine C dans les tissus périurétraux et au risque de nécrose en particulier des corps érectiles.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Précautions d'emploi

    Voie systémique

    Surveillance régulière de la numération-formule sanguine pendant et après le traitement et de la fonction rénale.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.

    Associations contre-indiquées

    + Phénytoïne (introduite en prophylaxie de l'effet convulsivant de certains anticancéreux). Décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide.

    Risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.

    + Vaccin contre la fièvre jaune

    Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

    Associations déconseillées

    + Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune)

    Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.

    Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

    Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Phénytoïne (en cas de traitement antérieur à la chimiothérapie).

    Décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide.

    Risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'anticancéreux.

    Associations à prendre en compte

    + Ciclosporine (décrit pour doxorubicine, étoposide).

    Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.

    + Tacrolimus (par extrapolation à partir de la ciclosporine).

    Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La mitomycine C a des effets mutagènes et peut entraîner des malformations. Son utilisation au cours de la grossesse est contre-indiqué.

    Allaitement

    En l'absence de données et compte-tenu de la nature de la molécule, l'allaitement est contre-indiqué.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont mentionnés ci-dessous selon la classification MedDRA par classe de système-organe.

    La terminologie suivante est utilisée pour classer les effets indésirables en fonction de leur fréquence :

    · Très fréquent (≥ 1/10),

    · Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

    · Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

    · Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

    · Très rare (< 1/10 000)

    · Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Par voie systémique

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Atteinte des 3 lignées possible mais le plus souvent atteinte de la lignée plaquettaire. Cette toxicité est dose-dépendante et cumulative. Elle peut apparaître soit très tôt au cours du traitement soit plus tardivement (jusqu'à 8 semaines après la dernière injection). La récupération se fait généralement en 6 à 8 semaines.

    Très fréquent : Myélosuppression, leucopénie, thrombopénie

    Affections gastro-intestinales

    Fréquents : nausées, vomissements, anorexie, diarrhée, stomatite

    Ces effets généralement modérés.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence indéterminée : alopécie, desquamation, prurit, rash, nécrose locale en cas d'extravasation survenant en règle générale quelques jours après la perfusion.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : pneumopathie interstitielle diffuse à évoquer systématiquement devant une dyspnée, une toux sèche, une hypoxie, et pouvant évoluer vers la fibrose.

    Très rare : Exceptionnel cas d'hypertension artérielle pulmonaire.

    Affections cardiaques

    Rare : quelques rares cas d'insuffisance cardiaque ont été signalés, en règle générale chez des patients recevant ou ayant reçu de la doxorubicine.

    Affections hépatobiliaires

    Fréquence indéterminée : Elévation des enzymes hépatiques généralement modérée,

    Très rare : Cas exceptionnels de maladie véno-occlusive hépatique ont été rapportés après administration de fortes doses de mitomycine C, en règle générale suivies d'une greffe de moelle autologue.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée : insuffisance rénale modérée ou dans le cadre d'un syndrome hémolytique et urémique (insuffisance rénale, anémie hémolytique, thrombocytopénie, micro-angiopathie...).

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquence indéterminée : azoospermie, aménorrhée

    Par voie intravésicale

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : Prurit, éruption cutanée allergique, dermatite de contact, exanthème, érythème palmoplantaire,

    Rare : Exanthème généralisé

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent : Cystite (potentiellement hémorragique), dysurie, nocturie, pollakiurie, hématurie, irritation localisée de la paroi de la vessie

    Très rare : Cystite nécrosante, cystite allergique (éosinophile) sténose des voies urinaires efférentes, réduction de la capacité de la vessie, calcification de la paroi de la vessie et fibrose de la paroi de la vessie.

    Très rare : nécrose du gland et des corps érectiles, en règle générale après sondage traumatique de l'urètre, pouvant entraîner des séquelles uro-génitales (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets secondaires soient exagérés.

    Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction rénale et la numération-formule sanguine.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique: AUTRE ANTIBIOTIQUE CYTOTOXIQUE,

    (L: Antinéoplasiques et immunomodulateurs),

    Code ATC: L01DC03.

    Antinéoplasique cytostatique de la famille des antibiotiques, extrait de Streptomyces caespitosus.

    Il a un effet alkylant: formulation d'adduits avec l'A.D.N. action particulièrement marquée en phases G1 et S.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La décroissance de la concentration sanguine est relativement rapide (demi-vie d'élimination d'une heure environ). Le foie catabolise la mitomycine C.

    Sa forme active provient d'une réduction enzymatique, 20 % maximum de la dose est retrouvée dans les urines.

    Durant le traitement intravésical, le taux d'absorption de la mitomycine est très limité (1 à 5% de la dose). Néanmoins, un effet systémique ne peut pas être totalement exclu.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Mannitol, acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium pour l’ajustement du pH.

    6.2. Incompatibilités  

    Afin d'éviter toute décomposition de la mitomycine, ne pas associer dans le flacon de perfusion avec une solution de glucose à 20 %, une solution de glucose contenant des chlorures de potassium et de calcium, FAD, vitamines B1, B6, B12, C et K1, glutathian, Adriamycine, Ampicilline, Cystéine, Cystine, L-Asparaginase, chromomycine A3, cyclophosphamide, céphalotine, glucoronolactone, sulfate de gentamycine, céphaloridine, chlorhydrate de tétracycline, deslanoside et phytonadione.

    Eviter le mélange avec des substances médicamenteuses susceptibles d'élever (pH > 10) ou d'abaisser (pH < 5,6) le pH de la solution résultante en raison du risque de précipitation et avec des substances caractérisées par la présence d'un ou plusieurs groupements thiols.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Après reconstitution, la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée à température ambiante et pendant l’exposition de :

    · 1 heure avec de l’eau pour préparation injectable,

    · 2 heures avec une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).

    D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    Toutes les solutions reconstituées sont destinées à une utilisation immédiate.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 ºC.

    Conserver le flacon dans l'emballage d’origine, à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon de 50 mL en verre ambré de type I fermé par un bouchon en caoutchouc bromobutyl.

    Boîte de 1 ou 5 flacons.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Le produit est à manipuler avec précaution du fait du risque de lésions toxiques locales et de réactions allergiques.

    La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2).

    Solution reconstituée :

    N’utiliser que des solutions limpides.

    Le contenu des flacons est à usage unique.

    Les solutions non utilisées doivent être jetées.

    Volumes de reconstitution

    Par voie veineuse :

    · 50 mL de solvant pour 1 flacon de 20 mg.

    · Concentration : 0,4 mg/mL.

    · Solvants : eau pour préparations injectables ou solution de NaCl à 0,9 %.

    Par voie intravésicale :

    · 20-40 mL de solvant pour 1-2 flacons de 20 mg.

    · Concentration: 1 mg/mL.

    · Solvants: eau pour préparations injectables ou solution de NaCl à 0,9 %.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    substipharm

    24 rue erlanger

    75016 paris

    FRANCE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 865 1 0 : Poudre en flacon (verre). Boîte de 1.

    · 34009 550 677 7 1 : Poudre en flacon (verre). Boîte de 5.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Médicament soumis à prescription initiale hospitalière : 6 mois.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 24/09/2020

    Dénomination du médicament

    Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale

    Mitomycine C

    Encadré

    Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament.

    · Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu'un d'autre, même en cas de symptômes identiques, cela pourrait lui être nocif.

    · Si l'un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale ?

    3. Comment utiliser Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRE ANTIBIOTIQUE CYTOTOXIQUE, code ATC : L01DC03 (L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs).

    Ce médicament empêche la multiplication de certaines cellules.

    N'utilisez jamais Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale

    · si vous êtes allergique à la mitomycine ou à l’un des autres composants de MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale (mentionnés dans la rubrique 6) ;

    · en cas de grossesse et d'allaitement ;

    · en association avec le vaccin contre la fièvre jaune ;

    · en association avec la phénytoïne dans certaines conditions d'utilisation.

    · en cas d'administration intravésicale (dans la vessie) si vous présentez une perforation de la paroi de la vessie.

    Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis contraire de votre médecin, en cas de mauvais fonctionnement des reins et en association avec les vaccins vivants atténués sauf la fièvre jaune (rougeole, rubéole, oreillons, poliomyélite, tuberculose, varicelle).

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Faites attention avec Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale :

    Eviter tout contact du produit avec la peau pour éviter l'apparition d'une éruption cutanée allergique. Le port de gants est donc recommandé pour les personnes qui manipulent le produit.

    Ce traitement nécessite une surveillance médicale régulière.

    Celle-ci comporte habituellement un examen médical et des analyses de sang (numération formule sanguine, plaquettes, créatininémie). Cette surveillance est particulièrement importante en cas d'insuffisance rénale.

    Si vous souffrez d’une inflammation de la vessie (en cas d’administration intravésicale).

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Autres médicaments et Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale

    AFIN D'EVITER D'EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN notamment vaccins vivants atténués, et phénytoïne dans certaines conditions d'utilisation.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Ce médicament est contre-indiqué en cas de grossesse ou de désir de grossesse.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    L'allaitement est contre-indiqué en cours de traitement.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    La dose recommandée et le rythme d'administration varient en fonction de l'affection à traiter.

    Vous devez donc, dans tous les cas, vous conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin et ne pas modifier la posologie sans avis médical.

    Mode d'administration

    Ce médicament s'administre par voie générale (intraveineuse, intra-artérielle) ou par voie locale (intraséreuse), ou par introduction à l'intérieur de la vessie (instillation intravésicale) après avoir été mis en solution. La reconstitution et l'administration du produit doivent être effectuées par un personnel habilité.

    Voie générale:

    Voie intraveineuse directe dans la tubulure de la perfusion ou en perfusion continue.

    La perfusion en poche plastique est déconseillée avec ce médicament, ainsi que le mélange avec d'autres médicaments, dans le flacon de perfusion.

    Voie intra-artérielle.

    Voie intraséreuse.

    Voie intravésicale.

    Modalités de reconstitution

    Solvants autorisés :

    voie veineuse: eau pour préparations injectables, solution de NaCl à 0,9 %.

    voie intravésicale: eau pour préparations injectables, solution de NaCl à 0,9 %.

    Volumes de reconstitution:

    voie veineuse: utiliser 50 mL de solvant pour 20 mg de produit (concentration finale: 0,4 mg/mL),

    voie intravésicale: utiliser 20 à 40 mL de solvant pour 20 à 40 mg de produit (concentration finale: 1 mg/mL),

    A l'attention du personnel soignant:

    Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.

    En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut:

    · mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,

    · porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes, mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains, préparer la solution sur un champ de travail,

    · arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,

    · éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,

    · détruire les déchets toxiques,

    · manipuler les excreta et vomissures avec précaution.

    Les femmes enceintes ou susceptibles de l'être, doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.

    Si vous avez utilisé plus de Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale que vous n’auriez dû

    Sans objet.

    Si vous oubliez d’utiliser Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.

    Traitement par voie injectable / perfusion

    Très fréquent (peut toucher plus d'1 personne sur 10)

    · Troubles sanguins, nécessitant un contrôle régulier

    Fréquent (peut toucher jusqu'à 1 personne sur 10)

    · Troubles gastro-intestinaux : nausées, vomissements, perte d'appétit, diarrhée, inflammation de la muqueuse buccale,

    · Troubles respiratoires : prévenez votre médecin en cas d'apparition de difficultés respiratoires ou d'une toux sèche,

    Rare (peut toucher jusqu'à 1 personne sur 1 000)

    · Troubles cardiaques : rare cas d'insuffisance cardiaque,

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Troubles cutanés : chute des cheveux, démangeaisons, destruction des tissus en cas de passage du médicament en dehors de la veine.

    · Avertissez immédiatement le personnel soignant en cas de sensation anormale sur le trajet de la veine perfusée.

    · Troubles hépatiques : le plus souvent, seulement biologiques,

    · Troubles du fonctionnement des reins : rares insuffisances rénales,

    · Possibilité de disparition des règles ou de diminution importante du nombre des spermatozoïdes dans le sperme.

    Traitement par instillation dans la vessie

    Fréquent (peut toucher jusqu'à 1 personne sur 10)

    · Troubles cutanés : Démangeaisons, Éruptions cutanées (exanthème, éruption cutanée allergique, dermatite de contact), Engourdissement, gonflement et rougeur douloureuse au niveau des paumes des mains et de la plante des pieds (érythème palmoplantaire).

    · Troubles du fonctionnement des reins : Inflammation de la vessie (cystite) - pouvant être accompagnée de sang dans la vessie/ l'urine, Miction douloureuse, miction de fréquence excessive parfois pendant la nuit (dysurie, pollakiurie, nocturie), Présence de sang dans l'urine (hématurie), Irritation localisée de la paroi de la vessie.

    Rare (peut toucher jusqu'à 1 personne sur 1 000)

    · Troubles cutanés : Éruption cutanée généralisée

    · Troubles du fonctionnement des reins : Rares cas d’inflammation sévère de la vessie dans laquelle des portions de la paroi vésicale peuvent présenter une mort tissulaire (cystite allergique, cystite nécrosante), de sténose des voies urinaires efférentes, de réduction de la capacité de la vessie, de durcissement de la paroi de la vessie (calcification de la paroi vésicale, fibrose de la paroi vésicale)

    Très rare (peut toucher jusqu'à 1 personne sur 10 000) :

    · Nécrose des corps érectiles et du gland, après traumatisme de l'urètre, pouvant entraîner des séquelles.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Conserver le flacon dans l'emballage d’origine, à l'abri de la lumière.

    Après reconstitution, la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée à température ambiante et pendant l’exposition de :

    · 1 heure avec de l’eau pour préparation injectable,

    · 2 heures avec une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).

    D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable / perfusion ou voie intravésicale  

    · La substance active est:

    Mitomycine C........................................................................................................................ 20 mg

    Pour un flacon.

    · Les autres excipients sont :

    Mannitol, Acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium pour l’ajustement du pH.

    Qu’est-ce que Mitomycine Substipharm 20 mg, poudre pour solution injectable/ perfusion ou voie intravésicale et contenu de l’emballage extérieur  

    Mitomycine Substipharm 20 mg est disponible en boîtes de 1 flacon de verre ambré et en boîtes de 5 flacons de verre ambré contenant la poudre pour solution injectable.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    substipharm

    24 rue erlanger

    75016 paris

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    substipharm

    24 rue erlanger

    75016 paris

    FRANCE

    Fabricant  

    CREAPHARM CLINICAL SUPPLIES

    ZA Air-Space

    Avenue de Magudas CS 2007

    33187 Le Haillan Cedex

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18793
    • Date avis : 16/12/2020
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par MITOMYCINE SUBSTIPHARM (mitomycine C) est important dans la nouvelle indication de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-18127
    • Date avis : 06/11/2019
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par la spécialité MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg est important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-18793
    • Date avis : 16/12/2020
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : Ces spécialités sont un générique qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres spécialités à base de mitomycine C déjà inscrites dans cette indication.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-18127
    • Date avis : 06/11/2019
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : La spécialité MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au princeps AMETYCINE.
    • Lien externe