MISOLFA 2 mg/0
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 17/07/2017
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : LABORATOIRE CCD
Les compositions de MISOLFA 2 mg/0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | ÉTHINYLESTRADIOL | 1807 | 0,03 mg | SA |
Comprimé | DIÉNOGEST | 49665 | 2 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3010509
- Code CIP3 : 3400930105092
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 31/10/2021
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
3 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3015852
- Code CIP3 : 3400930158524
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 27/09/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 25/11/2021
MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un comprimé pelliculé contient 0,03 mg d’éthinylestradiol et 2,0 mg de diénogest.
Excipient à effet notoire: 57,170 mg de lactose monohydraté
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé blanc, rond.
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement de l’acné modérée après échec de traitements topiques ou d’un traitement antibiotique oral adaptés chez les femmes optant pour un contraceptif oral.
La décision de prescrire MISOLFA doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque thromboembolique veineux (TEV), ainsi que du risque TEV associé à MISOLFA en comparaison aux autres contraceptifs hormonaux combinés (CHC) (voir rubriques 4.3 et 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie et mode d’administration
Un comprimé pelliculé de MISOLFA par jour pendant 21 jours consécutifs.
Le comprimé doit être pris chaque jour environ à la même heure. Il doit être avalé entier, avec un peu de liquide si nécessaire.
Extraire le premier comprimé de l’alvéole individuelle de la plaquette qui porte le nom du jour de la semaine auquel débute la prise de comprimés (p. ex. « Lun » pour lundi).
Continuer à prendre les comprimés en suivant la direction des flèches, jusqu’à ce que la plaquette soit vide.
Durant l’intervalle de 7 jours sans prise de comprimés après les 21 jours de prise de comprimés, une hémorragie de privation apparaît habituellement 2 à 4 jours après la prise du dernier comprimé.
Après cette interruption de 7 jours, poursuivre la prise de comprimés avec la plaquette suivante, que l’hémorragie soit déjà terminée ou soit toujours en cours.
La protection contraceptive est maintenue durant la période de 7 jours sans comprimés.
Comment commencer à prendre MISOLFA?
· Si aucune contraception hormonale n’a été utilisée au cours du mois précédent :
La prise des comprimés débute le jour 1 du cycle de la femme (c.-à-d. le premier jour de ses menstruations). S’il est pris correctement, MISOLFA assure une protection contraceptive à partir du premier jour de la prise des comprimés.
Si la prise des comprimés débute entre le jour 2 et le jour 5, il faut utiliser une méthode contraceptive non hormonale supplémentaire (méthode de barrière) pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés.
· Passage d’un autre contraceptif hormonal combiné (contraceptif oral combiné, anneau vaginal, dispositif transdermique) à MISOLFA :
Selon le type de contraceptif oral combiné utilisé précédemment, la femme doit commencer à prendre MISOLFA soit le jour suivant la période habituelle sans comprimé (qui suit la prise du dernier comprimé actif), soit le jour suivant la prise du dernier comprimé inactif du contraceptif oral combiné précédent. En cas d’utilisation précédente d’un anneau vaginal ou d’un dispositif transdermique, la patiente commencera à prendre MISOLFA le jour suivant la période habituelle sans anneau vaginal ou dispositif transdermique.
· Passage d’un contraceptif à progestatif seul (pilule progestative (POP), implant, préparation injectable) ou d’un dispositif intra-utérin à MISOLFA :
Les femmes qui utilisaient précédemment une pilule progestative (POP) peuvent passer à MISOLFA n’importe quel jour de la semaine, selon leur choix. Les femmes qui utilisaient un implant ou un dispositif intra-utérin (DIU) doivent commencer à prendre MISOLFA le jour même du retrait de l’implant ou du DIU. Les femmes qui recevaient une préparation injectable doivent commencer à prendre MISOLFA le jour où l’injection suivante était programmée. Dans tous ces cas, l’utilisation complémentaire d’une méthode contraceptive non hormonale (méthode de barrière) est requise durant les 7 premiers jours de la prise de MISOLFA.
· Après un avortement au cours du premier trimestre
La femme peut commencer à prendre MISOLFA immédiatement. Aucune précaution contraceptive supplémentaire n’est nécessaire dans ce cas.
· Après une naissance ou une fausse-couche durant le deuxième trimestre (voir rubrique 4.6 pour l’utilisation durant l’allaitement)
Le risque d’événements thromboemboliques étant accru durant la période qui suit immédiatement l’accouchement, la prise d’un contraceptif oral se fera au plus tôt 21 à 28 jours après la naissance chez les femmes qui n’allaitent pas ou qui ont subi une fausse-couche au deuxième trimestre. Il convient d’utiliser une méthode contraceptive non hormonale supplémentaire (méthode de barrière) pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés. Toutefois, s’il y a déjà eu rapport sexuel, l’existence d’une grossesse doit être exclue avant que la patiente ne commence à prendre MISOLFA, ou bien la patiente doit attendre ses premières menstruations.
Durée de l’administration
MISOLFA peut être pris tant que l’utilisation d’une méthode de contraception hormonale est souhaitable, et pour autant qu’il n’existe aucune contre-indication en termes de santé (voir rubrique 4.4 concernant les examens réguliers à effectuer).
Une amélioration visible de l’acné nécessite habituellement au moins trois mois de traitement, des cas d’amélioration supplémentaire ayant été rapportés après six mois de traitement. Une évaluation doit être effectuée 3 à 6 mois après la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers, afin d’examiner la nécessité de poursuivre le traitement.
Conduite en cas d’oubli de comprimés
L’efficacité contraceptive peut être réduite lorsque MISOLFA n’est pas pris de façon régulière.
Si la patiente a oublié de prendre un comprimé mais que moins de 12 heures se sont écoulées depuis le moment de prise habituel, la protection contraceptive ne sera pas réduite. La femme doit recommencer à prendre tous les comprimés suivants au moment habituel.
Si plus de 12 heures se sont écoulées depuis le moment de prise habituel, la protection contraceptive n’est plus entièrement garantie. Plus le moment d’oubli d’un comprimé est proche de la période sans comprimés, plus le risque de tomber enceinte est élevé.
Lorsque l’hémorragie de privation habituelle ne survient pas après l’oubli d’un comprimé, il faut exclure toute grossesse avant d’entamer une nouvelle plaquette.
Les deux règles de base suivantes s’appliquent en cas d’oubli de comprimés:
1. La prise des comprimés ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours.
2. Les comprimés doivent être pris régulièrement pendant au moins 7 jours pour obtenir une inhibition efficace de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
Dès lors, la marche à suivre en cas d’oubli de comprimés est la suivante:
Prendre le dernier comprimé oublié le plus rapidement possible, même si cela signifie que la patiente doit prendre 2 comprimés le même jour. Poursuivre ensuite la prise des comprimés à l’heure habituelle. Utiliser une méthode de contraception supplémentaire non hormonale au cours des 7 jours suivants.
Si vous avez oublié un seul comprimé durant la semaine 2, il n’est pas nécessaire de prendre de précaution contraceptive supplémentaire.
Si vous avez oublié plus d’un comprimé, vous devez utiliser une méthode contraceptive non hormonale supplémentaire jusqu’à l’apparition de votre hémorragie de privation suivante.
1. S’il reste moins de 7 jours entre le comprimé oublié et le dernier comprimé de votre plaquette en cours, entamez la plaquette suivante le lendemain du jour où vous avez pris le dernier comprimé de votre plaquette en cours (donc, pas de période sans comprimés). Vous n’aurez probablement pas votre hémorragie de privation habituelle avant d’avoir pris tous les comprimés de cette seconde plaquette. Toutefois, il est fréquent que des hémorragies intermenstruelles et du spotting surviennent.
2. Vous pouvez aussi procéder différemment: vous pouvez arrêter de prendre les comprimés dans votre plaquette en cours et avancer la période sans comprimés. Après une période sans comprimés de maximum 7 jours, incluant les jours d’oubli de comprimé(s), entamez la plaquette suivante.
Que faire en cas de vomissements ou de diarrhée?
En cas de vomissements ou de diarrhée sévère survenant dans les 4 heures suivant la prise de MISOLFA, il est possible que les substances actives ne soient pas totalement absorbées et des précautions contraceptives supplémentaires doivent être prises. Il y a lieu de suivre les recommandations ci-dessus décrivant la procédure à suivre en cas d’oubli de comprimés (voir également rubrique 4.2). Le comprimé supplémentaire doit être pris dans une plaquette différente si le schéma habituel de prise des comprimés doit être maintenu. En cas de symptômes gastro-intestinaux persistants ou récurrents, il faut utiliser des méthodes contraceptives non hormonales supplémentaires et consulter un médecin.
Retarder l’hémorragie de privation
Pour retarder l’hémorragie de privation, l’utilisatrice doit continuer à prendre des comprimés en entamant immédiatement la plaquette suivante de MISOLFA, sans respecter de période sans comprimés. L’hémorragie de privation peut être retardée aussi longtemps que l’utilisatrice le souhaite, mais pas au-delà de la fin de la seconde plaquette. Des hémorragies intermenstruelles et du spotting sont fréquents durant cette période. Après la période habituelle de 7 jours sans comprimés qui suit, la patiente peut continuer à prendre MISOLFA comme d’habitude.
· présence ou antécédents de pancréatite, si elle est associée à une hypertriglycéridémie sévère
· présence ou antécédents de pathologie hépatique, tant que la fonction hépatique ne s’est pas normalisée (incluant le syndrome de Dubin-Johnson et le syndrome de Rotor)
· présence ou antécédents de tumeurs hépatiques
· présence avérée ou suspicion de tumeur maligne hormono-dépendante (p. ex. tumeur du sein ou de l’endomètre)
· saignement vaginal inexpliqué
· aménorrhée inexpliquée
· hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
o Thromboembolie veineuse – présence de TEV (en cas de traitement par anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).
o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thromboembolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
o Chirurgie majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4)
o Risque élevé de thromboembolie veineuse dû à la présence de facteurs de risque multiples (voir rubrique 4.4)
· Présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA)
o Thromboembolie artérielle – présence ou antécédents de thromboembolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine)
o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT])
o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thromboembolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie et une présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique)
o Antécédents de migraine avec symptômes neurologiques focaux
o Risque élevé de thromboembolie artérielle dû à la présence de facteurs de risque multiples (voir rubrique 4.4) ou à la présence d’un facteur de risque sévère tel que:
o diabète sucré s’accompagnant de symptômes vasculaires
§ hypertension sévère
§ dyslipoprotéinémie sévère
L’utilisation concomitante de MISOLFA et d’autres médicaments contenant de l’ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir et du dasabuvir ou des médicaments contenant du glecaprevir/pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· l’utilisatrice est enceinte ou pense être enceinte,
· premiers signes de phlébite ou signes d’une thrombose potentielle (dont thrombose rétinienne), d’une embolie ou d’un infarctus du myocarde (voir rubriques «Symptômes de TEV» et «Symptômes de TEA»),
· élévation constante de la tension artérielle au-delà de 140/90 mmHg. Dès que les valeurs de la tension artérielle sont revenues à la normale sous traitement antihypertenseur, la possibilité de reprendre un contraceptif oral combiné peut être envisagée.
· première apparition d’une migraine ou détérioration d’une migraine existante,
· douleur épigastrique sévère, hépatomégalie ou signes d’une hémorragie intra-abdominale (présence éventuelle d’une tumeur hépatique, voir rubrique 4.4),
· apparition d’un ictère, d’une hépatite, d’un prurit généralisé, d’une cholestase, ainsi que de paramètres hépatiques anormaux. Le métabolisme des hormones stéroïdiennes est diminué chez les personnes qui présentent une altération de la fonction hépatique.
· insuffisance aiguë dans la prise en charge du diabète sucré,
· nouvelle apparition ou réapparition d’une porphyrie.
Affections/Facteurs de risque nécessitant une surveillance médicale particulière:
· affections cardiaques et rénales, car la substance active éthinylestradiol est susceptible d’induire une rétention hydrique,
· troubles du métabolisme des lipides. Chez les utilisatrices qui présentent des troubles du métabolisme des lipides, l’éthinylestradiol (le composant œstrogènique de MISOLFA) peut induire une forte augmentation des triglycérides plasmatiques et, ultérieurement, une pancréatite ainsi que d’autres complications (voir également rubrique 4.3).
· antécédents d’affection hépatique,
· pathologies de la vésicule biliaire,
· dépression. Il convient d’établir si la dépression est liée à l’utilisation de MISOLFA. Si nécessaire, d’autres méthodes de contraception non hormonales doivent être utilisées.
· diminution de la tolérance au glucose/diabète sucré. Comme les contraceptifs oraux combinés peuvent influencer la résistance à l’insuline et la tolérance au glucose, la dose requise d’insuline ou d’autres antidiabétiques sera éventuellement modifiée.
· épilepsie. Si la fréquence des crises épileptiques augmente sous MISOLFA, l’utilisation d’autres méthodes contraceptives doit être envisagée.
· chorée de Sydenham,
· utérus myomateux,
· otosclérose.
Effets indésirables graves des contraceptifs oraux combinés
La prise de contraceptifs oraux combinés est associée à un risque accru de plusieurs affections graves dont l’infarctus du myocarde, la thromboembolie, l’accident vasculaire cérébral et la tumeur hépatique. Le risque de morbidité et de mortalité est encore augmenté en présence d’autres facteurs de risque, comme une hypertension, une hyperlipidémie, un excès pondéral et un diabète.
En présence de l’une des affections ou de l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, il convient de discuter avec la patiente de la pertinence de l’utilisation de MISOLFA.
En cas d’aggravation ou de première apparition de l’une de ces affections ou de l’un de ces facteurs de risque, la patiente doit être invitée à contacter son médecin afin de vérifier s’il y a lieu d’interrompre l’utilisation de MISOLFA.
Troubles circulatoires
Risque de thromboembolie veineuse (TEV)
L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné (CHC) augmente le risque de thromboembolie veineuse (TEV) par rapport à la non-utilisation. Les produits qui contiennent du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque le plus faible de TEV. Les autres produits comme Misolfa peuvent avoir un risque plus élevé de 1.6 fois. La décision d’utiliser tout autre produit que ceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprenne le risque de TEV associé aux CHC, l’impact de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal au cours de la première année d’utilisation. Certaines données probantes indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).
Selon les résultats des études épidémiologiques menées auprès de femmes utilisant des contraceptifs oraux combinés faiblement dosés (< 50 microgrammes d’éthinylestradiol), environ 6 à 12 femmes sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an.
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent une faible dose de CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une période d’un an.
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du diénogest et de l’éthinylestradiol entre 8 et 112 développeront une TEV sur une période d’un an.
Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an
1 Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2.3 à 3.6.
2 Les données d’une méta-analyse permettent d’estimer que le risque de TEV chez les utilisatrices de Misolfa est légèrement supérieur à celui des utilisatrices de CHC contenant du lévonorgestrel (Hazard Ratio de 1,57 avec un risque allant de 1,07 et 2,30).
On a rapporté des cas extrêmement rares de thrombose dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. au niveau des veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes chez les utilisatrices de CHC.
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier en présence de facteurs de risque multiples (voir le tableau ci-dessous).
MISOLFA est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque qui les exposent à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, l’augmentation du risque peut être supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau: Facteurs de risque de TEV
Facteur de risque
Remarque
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)
Le risque augmente considérablement avec l’IMC.
Cette donnée est particulièrement importante à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont également présents.
Immobilisation prolongée (y compris trajets aériens > 4 heures), chirurgie majeure, toute intervention chirurgicale au niveau des jambes ou du bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur)
Remarque: l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.
Dans ces situations, il est conseillé d’interrompre la prise du dispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de la reprendre au plus tôt deux semaines après remobilisation complète. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.
Si la prise de MISOLFA n’a pas été interrompue à l’avance, la mise en place d’un traitement antithrombotique doit être envisagée.
Existence d’antécédents familiaux positifs (c.-à-d. thromboembolie veineuse dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p. ex. avant 50 ans)
Si l’on suspecte une prédisposition héréditaire, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant de prendre toute décision concernant l’utilisation d’un CHC.
Autres affections médicales associées à la TEV
Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose
Âge
En particulier au-delà de 35 ans
Il n’existe aucun consensus concernant le rôle éventuel des varices et d’une thrombophlébite superficielle dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.
Il convient d’envisager le risque accru de thromboembolie durant la grossesse, et en particulier au cours des 6 semaines suivant le post-partum (pour des informations relatives à « Fertilité, grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent recevoir pour consigne de consulter un médecin d’urgence si elles développent les symptômes suivants et d’indiquer au professionnel de la santé qu’elles utilisent un CHC.
Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) comprennent :
· gonflement unilatéral de la jambe et/ou du pied ou le long d’une veine de la jambe ;
· douleur ou sensibilité dans une jambe, qui peut n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;
· sensation de chaleur accrue dans la jambe affectée ; rougeur ou modification de la coloration cutanée de la jambe.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) comprennent:
· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;
· toux soudaine, éventuellement associée à une hémoptysie ;
· vive douleur au niveau du thorax :
· sensations vertigineuses ou étourdissements sévères
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections des voies respiratoires, p. ex.).
Les autres signes d’une occlusion vasculaire comprennent: douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.
Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.
Risque de thromboembolie artérielle (TEA)
Des études épidémiologiques ont montré que l’utilisation de CHC est associée à une augmentation du risque de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral). Les événements thromboemboliques artériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Chez les utilisatrices de CHC, le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). MISOLFA est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA, qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, l’augmentation du risque peut être supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement. Dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau: Facteurs de risque de TEA
Facteur de risque
Remarque
Âge
En particulier au-delà de 35 ans
Tabagisme
Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une autre méthode de contraception.
Hypertension
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)
Le risque augmente considérablement avec l’IMC. Cette donnée est particulièrement importante à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.
Antécédents familiaux positifs (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p. ex. avant 50 ans)
Si l’on suspecte une prédisposition héréditaire, la patiente devra être adressée à un spécialiste pour avis avant de prendre toute décision concernant l’utilisation d’un CHC.
Migraine
Une augmentation de la fréquence ou de la sévérité des migraines (qui peut être un signe avant-coureur d’accident cérébrovasculaire) durant la prise de CHC peut justifier son arrêt immédiat.
Autres affections médicales associées à des événements vasculaires indésirables
Diabète sucré, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé.
Symptômes de TEA
Les femmes doivent recevoir pour consigne de consulter un médecin d’urgence si elles développent les symptômes suivants et d’indiquer au professionnel de la santé qu’elles utilisent un CHC.
Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire comprennent:
· engourdissement soudain ou faiblesse soudaine au niveau du visage, des bras ou des jambes, en particulier d’un côté du corps ;
· difficulté soudaine à marcher, étourdissements, perte d’équilibre ou de coordination ;
· confusion soudaine, difficulté d’élocution ou de compréhension ;
· perte soudaine de la vision, au niveau d’un œil ou des deux yeux ;
· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;
· perte de connaissance ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).
Les symptômes d’un infarctus du myocarde (IM) comprennent:
· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou de volume dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;
· sensation de gêne irradiant dans le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;
· sensation de pesanteur, d’indigestion ou de suffocation ;
· transpiration, nausées, vomissements ou étourdissements ;
· faiblesse extrême, anxiété ou essoufflement :
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Tumeurs
Sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que les femmes utilisant actuellement des contraceptifs oraux combinés présentent un risque relatif légèrement accru (RR = 1,24) de cancer du sein. Cette augmentation du risque diminue progressivement pour atteindre à nouveau le risque de base lié à l’âge dans les 10 ans après l’arrêt de l’utilisation du contraceptif oral combiné. Le cancer du sein étant rare chez les femmes âgées de moins de 40 ans, le nombre de diagnostics supplémentaires de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés ou chez celles qui en ont pris dans le passé, est faible comparé au risque global de développer un cancer du sein.
Col de l’utérus
Un petit nombre d’études épidémiologiques indiquent que l’utilisation à long terme de contraceptifs hormonaux par des femmes infectées par le virus du papillome humain (VPH) constitue un facteur de risque pour le développement du cancer de l’utérus. Toutefois, on ignore à ce jour dans quelle mesure d’autres facteurs (p. ex. différences au niveau du nombre de partenaires sexuels ou de l’utilisation de méthodes contraceptives de barrière) influencent le développement éventuel de ce cancer (voir également rubrique 4.4).
Foie
Dans de très rares cas, des adénomes hépatiques bénins ont été signalés chez des utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Dans quelques cas isolés, ces tumeurs ont présenté une rupture et induit des hémorragies intra-abdominales, qui ont menacé la vie des patientes. Chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, la présence d’une tumeur du foie doit être envisagée dans le diagnostic différentiel en cas de douleur épigastrique sévère, d’hépatomégalie ou de signes d’hémorragie intra-abdominale.
Les études ont mis en évidence un risque accru de développer un carcinome hépatocellulaire en cas d’utilisation prolongée de contraceptifs oraux combinés. Ce type de tumeur est cependant extrêmement rare.
Autres affections
Hypertension
Des cas d’augmentation de la tension artérielle ont été rapportés chez des utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, en particulier chez les femmes plus âgées et lors d’une utilisation prolongée. Les études ont montré que l’incidence de l’hypertension augmente avec la teneur en progestatif. Les femmes présentant des antécédents de maladies dues à l’hypertension ou certaines maladies rénales doivent recevoir pour consigne d’utiliser une autre méthode contraceptive (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Chloasma
Un chloasma peut survenir, surtout chez les femmes ayant des antécédents de chloasma durant la grossesse. Les femmes ayant une tendance au chloasma doivent donc éviter toute exposition au soleil et aux rayons ultraviolets durant la prise de contraceptifs oraux combinés.
Angio-œdème héréditaire
Les oestrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes de l’angio-oedème héreditaire ou acquis. Saignements irréguliers
Des hémorragies intermenstruelles et du spotting ont été observés chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, en particulier au cours des premiers mois de la prise des comprimés. Par conséquent, l’évaluation de ces hémorragies intermenstruelles ne sera utile que lorsque le contraceptif a été pris pendant environ trois mois. Le type et la dose du progestatif peuvent jouer un rôle déterminant. Si des saignements irréguliers persistent ou apparaissent après des cycles précédemment réguliers, il faut envisager des causes non hormonales ; et, en présence de tout saignement vaginal inhabituel, on prendra les mesures diagnostiques appropriées afin d’exclure toute tumeur et grossesse. Lorsque ces deux éventualités ont été exclues, l’utilisatrice peut continuer à prendre MISOLFA ou passer à un autre contraceptif hormonal. Les hémorragies intermenstruelles peuvent être le signe d’une réduction de l’efficacité contraceptive (voir rubriques 4.2 et 4.5).
Certaines utilisatrices peuvent ne pas présenter d’hémorragies de privation durant la période sans comprimés. Si MISOLFA a été pris avant la première hémorragie de privation manquée contrairement aux instructions figurant à la rubrique 4.2, ou si aucune hémorragie de privation ne survient au cours des deux cycles suivants, il faut exclure toute grossesse avant que l’utilisatrice ne continue à prendre MISOLFA.
Après l’arrêt de contraceptifs hormonaux, il faut parfois attendre une période relativement longue avant que le cycle ne redevienne normal.
Efficacité réduite
L’efficacité contraceptive de MISOLFA peut être réduite
· en cas d’oubli de comprimés (voir rubrique 4.2),
· en cas de vomissements ou de diarrhée (voir rubrique 4.2),
· en cas de prise concomitante d’autres médicaments (voir rubrique 4.5).
Lorsque des contraceptifs oraux combinés sont pris en association avec le millepertuis, il est recommandé d’utiliser une méthode de contraception non hormonale complémentaire (voir rubrique 4.5).
L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Examen médical/consultation médicale
Avant d’instaurer ou de réinstaurer un traitement par MISOLFA, il convient de réaliser une anamnèse médicale complète (dont une anamnèse familiale) et d’exclure toute grossesse. La tension artérielle doit être mesurée et un examen clinique doit être réalisé, en se concentrant sur les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est également important de donner à la patiente des informations sur la thrombose veineuse et artérielle, notamment sur le risque associé à la prise de MISOLFA en comparaison avec d’autres CHC, les symptômes de TEV et de TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.
La femme doit également être invitée à lire attentivement la notice et à suivre les conseils prodigués. La fréquence et la nature des examens doivent être déterminées sur la base des directives établies adaptées de manière individuelle à chaque femme.
Il faut avertir les femmes que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre les infections à VIH ni contre les autres maladies sexuellement transmissibles.
Ce médicament est contre-indiqué chez les patientes présentant une intolérance au galactose, une galactosémie, un déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose-galactose (maladies héréditaires rares).
Augmentation des ALAT
Au cours des études cliniques chez des patientes traitées pour une infection par le virus de l’hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant de l’ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, une élévation des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) a été observée de manière significativement plus fréquente chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol, tels que les contraceptifs hormonaux combinés (CHC). De plus, toujours chez les patients traités par le glecaprevir/pibrentasvir, des élévations des ALAT ont été observées chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, tels que les CHC (voir rubriques 4.3 et 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Remarque: les informations de prescription des produits concomitants doivent être consultées pour connaître les interactions éventuelles.
· Influence d’autres médicaments sur MISOLFA
Des interactions peuvent se produire avec des médicaments qui induisent les enzymes microsomales. Cela peut entraîner une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et provoquer une hémorragie de privation et/ou l’échec du contraceptif.
Prise en charge
L’induction enzymatique peut déjà s’observer après quelques jours de traitement. Elle est généralement à son maximum au bout de quelques semaines. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut se poursuivre pendant environ 4 semaines.
Traitement de courte durée
Les femmes sous traitement par inducteurs enzymatiques doivent temporairement utiliser une méthode barrière ou une autre méthode contraceptive en plus du COC. La méthode barrière doit s’utiliser pendant toute la durée du traitement concomitant ainsi que pendant les 28 jours qui suivent l'arrêt de celui-ci.
Si le traitement se poursuit après que la patiente arrive à la fin de sa plaquette de COC, elle devra commencer la plaquette suivante directement après la précédente sans respecter la semaine habituelle sans comprimés.
Traitement de longue durée
Pour les femmes sous traitement chronique par des substances actives ayant un effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode contraceptive fiable, non hormonale, est recommandée.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.
Substances augmentant la clairance des COC (diminution de l’efficacité des COC par induction enzymatique), par exemple :
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine et médicaments contre le VIH ritonavir, névirapine et éfavirenz et éventuellement aussi felbamate, griséofulvine, oxcarbazépine, topiramate et produits contenant du millepertuis (Hypericum Perforatum).
Substances dont les effets sur la clairance des COC sont variables:
Lors de leur administration concomitante avec un COC, beaucoup d’associations d’inhibiteurs de la protéase du VIH et d’inhibiteurs de la transcriptase inverse non nucléosidiques, y compris les associations avec inhibiteurs du VHC, peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d’œstrogènes ou de progestogènes. L’effet final de ces modifications peut parfois revêtir une importance clinique.
En conséquence, les informations de prescription des médicaments contre le VIH ou le VHC pris simultanément doivent être consultées pour connaître les interactions éventuelles et les recommandations. En cas de doute, une méthode de contraception barrière supplémentaire doit être utilisée par les femmes sous traitement par inhibiteurs de protéases ou inhibiteurs de transcriptase inverse non nucléosidiques.
Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques):
La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques n’est pas connue.
L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques des œstrogènes ou des progestogènes ou des deux.
Il a été montré que des doses d’étoricoxib allant de 60 à 120 mg/jour peuvent augmenter les concentrations plasmatiques d’éthinylestradiol d’un facteur 1,4 à 1,6, respectivement, lorsqu’elles sont administrées en même temps qu’un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol.
· Effets de MISOLFA sur d’autres médicaments
Les contraceptifs oraux combinés peuvent affecter le métabolisme de certaines autres substances actives. Ainsi, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent augmenter (p. ex. ciclosporine) ou diminuer (p. ex. lamotrigine).
Des données cliniques suggèrent que l’éthinylestradiol inhibe la clairance des substrats du cytochrome CYP1A2, conduisant à une augmentation légère (p. ex. théophylline) ou modérée (p. ex. tizanidine) de leurs concentrations plasmatiques.
Interactions pharmacodynamiques
L’utilisation concomitante de médicaments contenant de l’ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, ou du glecaprevir/pibrentasvir peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4). C’est pourquoi les utilisatrices de MISOLFA doivent adopter un autre mode de contraception (par ex. un contraceptif contenant uniquement un progestatif ou une méthode non hormonale) avant de commencer ce traitement combiné. MISOLFA peut être repris 2 semaines après l’arrêt de ce traitement combiné.
Analyses de laboratoire
L’utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats de certains tests de laboratoire, y compris les paramètres biochimiques de la fonction hépatique, thyroïdienne, surrénale ou rénale ; les concentrations plasmatiques de protéines (de transport), comme la transcortine et les fractions de lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des glucides et les paramètres de coagulation et fibrinolyse. Les modifications restent généralement comprises dans les valeurs normales du laboratoire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
MISOLFA est contre-indiqué pendant la grossesse.
La présence d’une grossesse doit être exclue avant que la femme ne commence à prendre ce médicament. Si une grossesse survient pendant la prise de MISOLFA, le médicament doit être arrêté immédiatement.
Le risque accru de TEV durant la période du post-partum doit être pris en compte lors de la réinstauration du traitement par MISOLFA (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Selon de nombreuses études épidémiologiques, les enfants de femmes ayant pris des contraceptifs oraux combinés avant la grossesse ne sont pas davantage exposés à un risque de malformations ; la plupart des études épidémiologiques menées à ce jour n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes en cas de prise accidentelle de contraceptif oraux combinés dans les premiers stades de la grossesse. De telles études n’ont pas été menées avec MISOLFA.
Les données disponibles concernant l’utilisation de MISOLFA durant la grossesse sont trop limitées pour pouvoir formuler des conclusions concernant les effets négatifs de MISOLFA sur la grossesse, la santé du fœtus ou celle du nouveau-né. Il n’existe à ce jour aucune donnée pertinente de nature épidémiologique.
Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence des effets délétères pendant la grossesse et l’allaitement (voir rubrique 5.3). Sur la base des résultats obtenus dans les études effectuées chez l’animal, on ne peut exclure l’existence d’un effet hormonal indésirable des substances actives. Toutefois, l’expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés durant la grossesse n’a pas mis en évidence d’effets indésirables chez l’homme.
Allaitement
MISOLFA ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement car la production de lait peut être réduite et de petites quantités de substances actives peuvent être excrétées dans le lait maternel. Si possible, des méthodes de contraception non hormonales doivent être utilisées jusqu’à ce que la mère allaitante ait complètement sevré son enfant.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
Voir rubrique 4.4 pour les effets indésirables graves rapportés chez les utilisatrices.
Les fréquences des effets indésirables observés dans les études cliniques avec l’association 2 mg de dienogest/0,03 mg d’éthinylestradiol pour la contraception orale et pour le traitement de l’acné modérément sévère (N = 4 942) sont résumées au tableau ci-dessous.
Les taux de fréquence des effets indésirables sont classés selon les catégories suivantes:
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000, <1 /1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Classe de systèmes d’organes
(MedDRA v. 12.0)
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
vaginite/vulvo-vaginite
candidose vaginale ou infections fongiques vulvo-vaginales
salpingo-oophorite, infections des voies urinaires, cystite, mastite, cervicite, infections fongiques, candidose, herpès labial, grippe, bronchite, sinusite, infection des voies respiratoires supérieures, infections virales
Exacerbation des symptômes de l’angio-œdème héréditaire ou acquis
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
fibromes utérins, lipome du sein
Affections hématologiques et du système lymphatique
anémie
Affections du système immunitaire
réactions allergiques
Affections endocriniennes
virilisme
Troubles du métabolisme et de la nutrition
augmentation de l’appétit
anorexie
Affections psychiatriques
humeur dépressive
dépression, troubles mentaux, insomnies, troubles du sommeil, agressivité
modifications de l’humeur, diminution de la libido, augmentation de la libido
Affections du système nerveux
céphalées
étourdissements, migraine
AVC ischémique, troubles cérébro-vasculaires, dystonie
Affections oculaires
sécheresse oculaire, irritation oculaire, oscillopsie, détérioration de la vue
intolérance aux lentilles de contact
Affections de l’oreille et du labyrinthe
surdité soudaine, acouphènes, vertige, diminution de l’acuité auditive
Affections cardiaques
affections cardiovasculaires, tachycardie1
Affections vasculaires
hypertension, hypotension
thromboembolie veineuse (TEV),
thromboembolie artérielle (TEA), thrombophlébite, embolie pulmonaire, hypertension diastolique, trouble orthostatique, bouffées de chaleur, varices, gêne ou douleur au niveau de veines
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
asthme, hyperventilation
Affections gastro-intestinales
douleur abdominale2, nausées, vomissements, diarrhée
gastrite, entérite, dyspepsie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
acné, alopécie, éruption cutanée3, prurit4
dermatite allergique, dermatite atopique/ neurodermatite, eczéma, psoriasis, hyperhidrose, chloasma, anomalies pigmentaires/hyperpigmentation, séborrhée, pellicules, hyperpilosité, modifications cutanées, réactions cutanées, peau d’orange, angiome stellaire
urticaire, érythème noueux, érythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
dorsalgies, affections musculo-squelettiques, myalgie, douleur dans les extrémités
Affections des organes de reproduction et du sein
douleur thoracique5
hémorragies de privation irrégulières6, hémorragies intermenstruelles7, hypertrophie mammaire8, œdème mammaire, dysménorrhée, sécrétions vaginales, kystes ovariens, douleur pelvienne
dysplasie cervicale, kystes des annexes de l’utérus, douleur au niveau des annexes de l’utérus, kystes mammaires, mastopathie fibrokystique, dyspareunie, galactorrhée, troubles menstruels
sécrétion mammaire
Troubles généraux
Fatigue9
douleur thoracique, œdème périphérique, maladies pseudo-grippales, inflammation, pyrexie, irritabilité
rétention hydrique
Investigations
variations du poids10
élévation des triglycérides sanguins, hypercholestérolémie
Affections congénitales, familiales et génétiques
manifestation d’un sein accessoire asymptomatique
1 y compris accélération de la fréquence cardiaque
2 y compris douleur dans le haut et le bas de l’abdomen, gêne/ballonnement
3 y compris éruption cutanée maculaire
4 y compris prurit généralisé
5 y compris gêne thoracique et sensibilité thoracique
6 y compris ménorragie, hypoménorrhée, oligoménorrhée et aménorrhée
7 consistant en hémorragie vaginale et métrorragie
8 y compris œdème mammaire/œdème
9 y compris asthénie et malaise général
10 y compris prise de poids, perte de poids ou fluctuation de poids
Pour décrire un effet indésirable particulier, les termes MedDRA les plus appropriés (version 12.0) ont été utilisés. Les synonymes ou affections associées ne sont pas mentionnés, mais doivent également être envisagés.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Un risque accru d’événements thrombotiques et thromboemboliques artériels et veineux, dont des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux, des accidents ischémiques transitoires, des thromboses veineuses et des embolies pulmonaires, a été observé chez les femmes utilisant des CHC ; ce risque est décrit plus en détail à la rubrique 4.4.
Les effets indésirables graves suivants, rapportés chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux combinés, sont également décrits à la rubrique 4.4:
· hypertension
· hypertriglycéridémie
· modifications de la tolérance au glucose ou effet sur la résistance à l’insuline périphérique
· tumeurs hépatiques (bénignes et malignes)
· dysfonction hépatique
· chloasma
· chez les femmes qui présentent un angio-œdème héréditaire, des œstrogènes administrés par voie exogène peuvent induire ou exacerber les symptômes de l’angio-œdème
· survenue ou aggravation de maladies, dont le lien avec l’utilisation de contraceptifs oraux combinés n’est pas établi à ce jour: ictère et/ou prurit en rapport avec une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gestationis, perte d’audition liée à une otosclérose, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, cancer du col de l’utérus.
La fréquence du diagnostic de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés est légèrement accrue. L’incidence du cancer du sein étant faible chez les femmes âgées de moins de 40 ans, le nombre de cancers supplémentaires diagnostiqués est relativement faible comparé au risque global. On ignore s’il existe une relation de causalité avec l’utilisation de contraceptifs oraux combinés. Pour de plus amples informations, voir rubriques 4.3 et 4.4.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr..
Les symptômes d’un surdosage de contraceptifs oraux combinés chez les adultes et les enfants comprennent les manifestations suivantes: nausées, vomissements, sensibilité mammaire, stupeur, douleur abdominale, somnolence/fatigue; chez les femmes et les jeunes filles, des saignements vaginaux peuvent survenir. Il n’existe aucun antidote spécifique. Le traitement est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
MISOLFA est un contraceptif oral combiné doté d’un effet anti-androgène, contenant de l’éthinylestradiol (œstrogène) et du diénogest (progestatif).
L’effet contraceptif de MISOLFA repose sur l’interaction de divers facteurs, dont les plus importants sont l’inhibition de l’ovulation et les modifications des sécrétions vaginales. L’index de Pearl non-ajusté est 0,454 (intervalle de confiance à 95%: 0,701) et l’index de Pearl ajusté est 0,182 (intervalle de confiance à 95%: 0,358).
L’effet anti-androgène de l’association composée d’éthinylestradiol et de diénogest repose en partie sur la diminution de la concentration d’androgènes dans le sérum. Une étude multicentrique menée avec MISOLFA a démontré une amélioration notable des symptômes d’acné légère à modérément sévère et un effet favorable sur la séborrhée.
ETHINYLESTRADIOL
L’éthinylestradiol est un œstrogène synthétique puissant, actif par voie orale. Comme l’œstradiol naturel, l’éthinylestradiol exerce une action proliférative sur l’épithélium des organes génitaux féminins. Il stimule la production de mucus cervical, en réduit la viscosité et en augmente la fibrosité. L’éthinylestradiol favorise la croissance des canaux lactifères et inhibe la lactation. Il stimule également la rétention de liquide extracellulaire. L’éthinylestradiol influence les paramètres lipidiques et le métabolisme glucidique, l’hémostase, le système rénine-angiotensine-aldostérone et les protéines de liaison sériques.
DIÉNOGEST
Le diénogest est un dérivé de la 19-nortestostérone qui possède une affinité in vitro 10 à 30 fois plus faible pour les récepteurs de la progestérone que les autres progestatifs synthétiques. Les données in vivo recueillies chez l’animal ont montré un puissant effet gestagène ainsi qu’un effet anti-androgène. Le diénogest ne possède pas d’effet androgène, minéralocorticoïde ou glucocorticoïde significatif in vivo.
La dose nécessaire pour inhiber l’ovulation avec le diénogest en monothérapie s’est avérée être de 1 mg/jour.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après ingestion, l’éthinylestradiol est rapidement et totalement absorbé. Des concentrations sériques maximales d’environ 67 pg/ml sont atteintes environ 1,5 à 4 heures après l’administration de MISOLFA comprimé pelliculé. Au cours de l’absorption et de l’effet de premier passage hépatique, l’éthinylestradiol est largement métabolisé, ce qui donne lieu à une biodisponibilité orale moyenne de 44 % environ.
Distribution
L’éthinylestradiol se lie fortement, mais de manière non spécifique, à l’albumine sérique (environ 98 %) et induit une augmentation des taux sériques de la globuline fixant les hormones sexuelles (SHBG). Le volume de distribution absolu de l’éthinylestradiol est de 2,8 à 8,6 l/kg.
Biotransformation
L’éthinylestradiol est métabolisé par conjugaison présystémique dans la muqueuse de l’intestin grêle et dans le foie. L’éthinylestradiol est principalement métabolisé par hydroxylation aromatique; ce processus s’accompagne de la formation de différents métabolites hydroxylés et méthylés, qui se retrouvent dans le sérum sous la forme de métabolites libres et de dérivés glucuronoconjugués et sulfoconjugués. L’éthinylestradiol fait l’objet d’une circulation entérohépatique.
Élimination
Les concentrations sériques d’éthinylestradiol diminuent en deux phases, caractérisées par des demi-vies respectives de l’ordre d’environ 1 heure et de 10-20 heures.
L’éthinylestradiol n’est pas excrété sous forme inchangée. Ses métabolites sont éliminés dans les urines et dans la bile selon un rapport 4:6.
DIENOGEST
Absorption
Le diénogest est rapidement et quasi complètement absorbé après administration orale. Environ 2,5 heures après l’ingestion d’un comprimé pelliculé unique de MISOLFA, des concentrations sériques maximales de 51 ng/ml sont atteintes. En association avec l’éthinylestradiol, sa biodisponibilité absolue s’est avérée être d’environ 96 %.
Distribution
Le diénogest se lie à l’albumine sérique mais ne se lie ni à la SHBG, ni à la transcortine (CBG). Environ 10 % de la concentration sérique totale de substance active se retrouvent sous la forme de stéroïde non lié, et 90 % sont liés de manière non spécifique à l’albumine. Le volume apparent de distribution du diénogest varie entre 37 et 45 litres.
Biotransformation
Le diénogest est principalement métabolisé par hydroxylation et par conjugaison, pour produire des métabolites largement inactifs d’un point de vue endocrinien. Ces métabolites sont très rapidement éliminés du plasma. Ainsi, excepté le diénogest sous forme inchangée, aucune quantité significative de ses métabolites ne peut être détectée dans le plasma humain. Après une dose unique, la clairance totale (Cl/F) est de 3,6 l/h.
Élimination
Les concentrations sériques de diénogest chutent, avec une demi-vie d’environ 9 heures. Seules des quantités négligeables de diénogest sont excrétées par voie rénale sous forme inchangée. Après administration d’une dose de 0,1 mg par kg de poids corporel, le rapport excrétion rénale/fécale est de 3:2. Environ 86 % de la dose administrée est éliminée dans les 6 jours, la principale fraction (42 %) étant excrétée dans les 24 heures, principalement dans les urines.
Etat d’équilibre
La pharmacocinétique du diénogest n’est pas influencée par les taux de SHBG. En cas d’utilisation quotidienne, la concentration sérique de diénogest augmente d’un facteur 1,5 environ et l’état d’équilibre est atteint après 4 jours de traitement.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le profil de toxicité de l’éthinylestradiol est bien connu.
Les résultats des études effectuées sur l’animal avec les œstrogènes ont une valeur prédictive limitée pour l’utilisation chez l’homme, en raison des différences importantes existant entre les espèces.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet embryolétal à une posologie relativement faible; par ailleurs, des malformations du tractus urogénital et une féminisation des fœtus mâles ont été observées.
Les études de toxicologiques des fonctions de reproduction menées avec le diénogest ont mis en évidence des effets gestagènes typiques, tels qu’une augmentation des anomalies pré- et post-implantation, un allongement de la période de gestation et une augmentation de la mortalité néonatale de la progéniture. Lors de l’administration de doses élevées de diénogest dans les dernières phases de gestation et durant la lactation, une altération de la fertilité a été observée dans la progéniture.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, génotoxicité et cancérogénèse n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme, hormis les informations qui sont déjà mentionnées dans d’autres rubriques du RCP et qui s’appliquent généralement à l’administration de contraceptifs oraux combinés.
Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone (30), glycolate d’amidon sodique (type A), stéarate de magnésium
Pelliculage:
Hypromellose, hydroxypropylcellulose, talc, huile de coton hydrogénée, dioxyde de titane (E 171)
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes (PVC/PVDC aluminium) de 21 comprimés pelliculés, 3 x 21 comprimés pelliculés ou 6 x 21 comprimés pelliculés dans une boîte pliante.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
48 RUE DES PETITES ECURIES
75010 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 050 9 2 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminuim).
· 34009 301 585 2 4 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminuim). Boîte de 3.
· 34009 550 370 6 4 : 21 comprimés sous plaquette ((PVC/PVDC/Aluminuim). Boîte de 6.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 25/11/2021
MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
diénogest et éthinylestradiol
Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC):
· Ils constituent l’une des méthodes contraceptives réversibles les plus fiables s’ils sont utilisés correctement.
· Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.
· Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Chez les femmes qui souffrent d’acné en raison d’un effet marqué des hormones masculines (appelées « androgènes »), MISOLFA apporte une amélioration de ce problème.
MISOLFA est un médicament
· visant à empêcher la survenue d’une grossesse (« pilule » contraceptive).
· destiné au traitement des femmes atteintes d’acné modérée acceptant de recevoir une pilule contraceptive après échec de traitements locaux ou d’un traitement antibiotique par voie orale adaptés.
Avant de commencer à utiliser MISOLFA, vous devez lire les informations sur les caillots sanguins (thrombose) dans la rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).
Vous ne devez pas prendre MISOLFA si vous êtes dans l’une des situations répertoriées ci-dessous. Si vous êtes concernée par l’une des situations mentionnées ci-dessous, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres formes de contraception qui pourraient être plus appropriées.
Votre acné s’améliorera habituellement en trois à six mois de traitement, et pourrait continuer à s’améliorer même après six mois. Vous devrez discuter de la nécessité de poursuivre votre traitement avec votre médecin trois à six mois après le début du traitement et à intervalles réguliers par la suite.
Ne prenez jamais MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
· si vous êtes allergique à l’éthinylestradiol, au diénogest ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6;
· si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot sanguin dans un vaisseau sanguin au niveau des jambes (thrombose veineuse profonde, TVP), des poumons (embolie pulmonaire, EP) ou d’autres organes ;
· si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, déficit en protéine C, déficit en protéine S, déficit en antithrombine III, mutation du facteur V de Leiden ou anticorps antiphospholipides ;
· si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (maladie qui provoque des douleurs intenses dans la poitrine et qui peut être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT, symptômes temporaires d’AVC) ;
· si vous devez subir une opération ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins (thrombose) ») ;
· si vous avez souffert d’une crise cardiaque ou d’un AVC ;
· si vous avez l’une des maladies suivantes, susceptibles d’augmenter le risque de caillot dans les artères:
o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins
o tension artérielle très élevée
o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides)
· maladie appelée hyperhomocystéinémie
· si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura » ;
· en cas d’inflammation passée ou existante du pancréas (pancréatite), y compris troubles sévères du métabolisme lipidique ;
· en cas de dysfonction du foie passée ou existante (également en cas de syndromes de Dubin-Johnson et de Rotor) et si votre fonction hépatique n’est toujours pas revenue à la normale ;
· en cas de tumeurs au foie passées ou existantes (bénignes ou malignes) ;
· en cas de cancer suspecté, passé ou existant (p. ex. cancer du sein ou de l’endomètre) lié aux hormones sexuelles ;
· en cas de saignements vaginaux inexpliqués ;
· en cas d’absence inexpliquée des hémorragies de privation (règles) ;
· si vous souffrez d’une hépatite C et si vous prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir et du dasabuvir ou du glecaprevir/pibrentasvir (voir aussi la rubrique « Autres médicaments et MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé »).
Arrêtez de prendre la pilule immédiatement si l’une des maladies ou situations susmentionnées survient et consultez votre médecin. En attendant, utilisez des méthodes de contraception non hormonales.
Avertissements et précautions
Vous devez cesser immédiatement de prendre MISOLFA
· si vous pensez ou savez que vous êtes enceinte ;
· si votre tension artérielle atteint constamment des niveaux supérieurs à 140/90 mmHg ;
· si une migraine apparaît pour la première fois ou s’aggrave ;
· en cas d’apparition de maux de tête inhabituellement fréquents, persistants ou intenses ;
· en cas de douleurs sévères dans le haut de l’abdomen (voir aussi « Pilule et cancer ») ;
· si vous souffrez de jaunisse (coloration jaune de la sclère, urine marron, selles très claires) ou si votre peau vous démange sur tout le corps ;
· si vous avez du diabète ou si votre glycémie augmente soudainement ;
· si vous souffrez d’un trouble métabolique spécifique (porphyrie).
Informez votre médecin si l’une des maladies ou situations suivantes vous concerne.
Si le problème se développe ou s’aggrave alors que vous prenez MISOLFA, vous devez également en informer votre médecin.
· si vous souffrez de maladies cardiaques ou rénales ;
· si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque accru de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pourrez commencer à prendre MISOLFA ;
· si vous devez subir une opération ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir rubrique 2 « Caillots sanguins (thrombose) ») ;
· si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;
· si vous avez des varices ;
· si vous souffrez de troubles circulatoires dans les mains/les pieds ;
· si vous avez des troubles du métabolisme lipidique ;
· si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de cette maladie. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de développement de pancréatite (inflammation du pancréas) ;
· si vous avez une drépanocytose (maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;
· si vous avez souffert d’une maladie du foie dans le passé ;
· si vous avez une maladie de la vésicule biliaire connue ;
· si vous souffrez de dépression ; certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont MISOLFA ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.
· si vous souffrez de diabète ou si votre capacité à métaboliser le glucose est altérée (tolérance au glucose réduite). Le dosage des médicaments requis pourrait être modifié ;
· si vous souffrez d’épilepsie. Passez à une autre méthode contraceptive si le nombre de crises d’épilepsie augmente ;
· si vous souffrez d’une forme spécifique de chorée (chorée de Sydenham) ;
· si vous souffrez de la maladie de Crohn ou d’une rectocolite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) ;
· si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU - trouble de la coagulation sanguine entraînant une défaillance des reins) ;
· si vous souffrez d’une tumeur bénigne dans la couche musculaire de l’utérus (myome utérin) ;
· si vous souffrez d’une certaine forme de perte de l’audition (otosclérose) ;
· si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED - maladie affectant votre système de défenses naturelles).
Caillots sanguins (thrombose)
L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que MISOLFA augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin par rapport à la non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux et causer de graves problèmes.
Des caillots sanguins peuvent se former:
· dans les veines (on parle de « thrombose veineuse », de « thrombo-embolie veineuse » ou de TEV) ;
· dans les artères (on parle de « thrombose artérielle », de « thrombo-embolie artérielle » ou de TEA).
Le rétablissement suite à des caillots sanguins n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent avoir des séquelles durables et graves ou, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.
Il est important de se rappeler que le risque global d’avoir un caillot sanguin dû à MISOLFA est faible.
COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN
Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.
Présentez-vous l’un de ces signes?
De quoi peut-il s’agir éventuellement ?
· gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier lorsqu’il s’accompagne de:
o douleur ou sensibilité au toucher dans la jambe qui peut n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche
o chaleur accrue dans la jambe affectée
o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue
Thrombose veineuse profonde
· essoufflement inexpliqué soudain ou respiration rapide ;
· toux soudaine sans cause apparente, qui peut s’accompagner de crachats de sang ;
· douleur aiguë à la poitrine, qui peut s’intensifier en cas de respiration profonde ;
· sensations de vertige et étourdissements sévères ;
· rythme cardiaque rapide ou irrégulier ;
· douleur intense à l’estomac.
Si vous avez un doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, p. ex. la toux ou l’essoufflement, peuvent être considérés à tort comme les signes d’une maladie moins grave, telle qu’une infection respiratoire (p. ex. un simple rhume).
Embolie pulmonaire
Symptômes survenant le plus fréquemment au niveau d’un œil:
· perte immédiate de la vision ou
· vision trouble sans douleur, pouvant progresser vers une perte de vision
Thrombose veineuse rétinienne
(caillot sanguin dans l’œil)
· douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;
· sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, dans le bras ou sous le sternum ;
· sensation de lourdeur, d’indigestion ou de suffocation ;
· gêne dans le haut du corps irradiant dans le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;
· sueurs, nausées, vomissements ou étourdissements ;
· extrême faiblesse, anxiété ou essoufflement ;
· rythme cardiaque rapide ou irrégulier.
Crise cardiaque
· faiblesse soudaine ou engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;
· confusion soudaine, difficultés pour parler ou comprendre ;
· trouble soudain pour voir d’un œil ou des deux yeux ;
· difficultés soudaines pour marcher, étourdissements, perte d’équilibre ou problème de coordination ;
· maux de tête soudains, sévères ou prolongés sans aucune cause connue ;
· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence, car vous pouvez risquer un autre AVC.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
· gonflement et coloration bleutée d’une extrémité ;
· douleur intense à l’estomac (abdomen aigu).
Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins
Caillots sanguins dans une veine
Que peut-il se passer lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine ?
· L’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés a été associée à une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus fréquemment, ils surviennent au cours de la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.
· Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).
· Si le caillot sanguin migre de la jambe pour se loger dans le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.
· Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).
À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?
Le risque de formation d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut aussi être plus élevé si vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.
Après la première année, le risque diminue mais il reste toujours légèrement plus élevé que si vous ne preniez pas de contraceptif hormonal combiné.
Lorsque vous arrêtez de prendre MISOLFA, le risque de formation de caillot sanguin revient à la normale au bout de quelques semaines.
Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?
Le risque dépend de votre risque naturel de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.
Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à MISOLFA est faible.
Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot de sang sur une période d’un an.
Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot de sang sur une période d’un an.
Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du diénogest et de l’éthinylestradiol comme Misolfa, environ 8 à 11 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
Le risque de formation d’un caillot sanguin variera en fonction de vos antécédents médicaux personnels (voir les rubriques « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).
Risque de développer un caillot sanguin sur une période d’un an
Femmes qui n’utilisent pas de pilule hormonale combinée/de patch/d’anneau et qui ne sont pas enceintes
Environ 2 femmes sur 10 000
Femmes utilisant une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate
Environ 5 à 7 femmes sur 10 000
Femmes utilisant MISOLFA
Environ 8 à 11 femmes sur 10 000
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine
Le risque de formation d’un caillot sanguin associé à MISOLFA est faible, mais certaines situations augmentent ce risque. Le risque est plus élevé:
· si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle ou IMC supérieur à 30 kg/m2) ;
· si un membre de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Dans ce cas, vous pourriez souffrir d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;
· si vous devez subir une intervention chirurgicale ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si vous avez une jambe dans le plâtre. Il peut être nécessaire d’interrompre l’utilisation de MISOLFA plusieurs semaines avant une intervention chirurgicale ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter MISOLFA, demandez à votre médecin quand vous pourrez recommencer à le prendre ;
· avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;
· si vous avez accouché moins de quelques semaines auparavant.
Plus vous cumulez ces situations, plus le risque de développer un caillot sanguin augmente.
Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez certains des autres facteurs énumérés.
Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin peut décider que vous devez cesser de prendre MISOLFA.
Si l’une des situations susmentionnées évolue alors que vous utilisez MISOLFA, par exemple si un membre de votre famille proche est victime d’une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE
Que peut-il se passer lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une artère ?
Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot sanguin dans une artère peut entraîner de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un AVC.
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère
Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de MISOLFA est très faible mais peut augmenter:
· avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;
· si vous fumez. Lorsque vous utilisez un contraceptif hormonal combiné comme MISOLFA, il vous est recommandé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et que vous avez plus de 35 ans, votre médecin peut vous conseiller d’utiliser un autre type de contraceptif ;
· si vous êtes en surpoids ;
· si vous avez une tension artérielle élevée qui n’est pas contrôlée par un traitement ;
· si un membre de votre famille proche a eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral à un âge relativement jeune (moins de 50 ans). Dans ce cas, vous pourriez aussi présenter un risque plus élevé d’avoir une crise cardiaque ou un AVC ;
· si vous ou un membre de votre famille proche avez un taux élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;
· si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;
· si vous avez des problèmes cardiaques (troubles vasculaires, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;
· si vous êtes diabétique.
Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’elles est particulièrement sévère, le risque de développer un caillot sanguin peut être encore plus élevé.
Si l’une des situations ci-dessus évolue alors que vous prenez MISOLFA, par exemple si vous vous mettez à fumer, si un membre de votre famille proche est victime d’une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
Pilule et cancer
Le cancer du sein a été observé légèrement plus souvent chez les utilisatrices de pilule que chez les non-utilisatrices du même âge. Cependant, il n’y a plus de différence dix ans après l’arrêt de la pilule. On ignore si la pilule est à l’origine de cette différence. Par exemple, des tumeurs ont pu être détectées à un stade plus précoce chez ces femmes parce qu’elles étaient examinées par leur médecin plus minutieusement et plus souvent.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie et encore plus rarement, quelques cas de tumeurs malignes du foie ont été signalés chez des utilisatrices de pilule contraceptive. Ces tumeurs peuvent conduire à des hémorragies internes. Veuillez contacter immédiatement votre médecin si vous ressentez des douleurs intenses dans la partie supérieure de l’abdomen.
Les cas de cancer du col de l’utérus sont plus fréquents chez les femmes prenant la pilule depuis longtemps. Le facteur de risque le plus important de ce cancer est une infection existante liée à un virus spécifique (PVH). De même, le risque accru peut aussi être associé au comportement sexuel (p. ex. changement fréquent de partenaire) et à d’autres facteurs.
Dans de très rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes mais néanmoins dangereuses peuvent se développer. Elles sont susceptibles de se rompre et de provoquer une hémorragie interne menaçant le pronostic vital. Des études ont montré que l’utilisation à long terme de la pilule augmente le risque de cancer du foie. Cependant, ce cancer est extrêmement rare.
Autres maladies
Hypertension artérielle
Une augmentation de la tension artérielle a été signalée chez les femmes prenant la pilule. L’hypertension survient plus fréquemment chez les utilisatrices plus âgées et en cas d’utilisation prolongée. La fréquence de l’hypertension augmente avec le composant progestatif. Utilisez une autre méthode de contraception si vous avez souffrez déjà de maladies rénales ou d’autres maladies liées à une hypertension artérielle.
Taches pigmentaires
De temps à autre, des taches pigmentaires brun doré (chloasma) peuvent apparaître sur la peau, en particulier chez les femmes qui en ont déjà eu pendant une grossesse. Les femmes prenant la pilule et présentant cette prédisposition devraient donc éviter toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets (p. ex. solarium).
Angio-œdème héréditaire
Si vous présentez des symptômes d’angio-œdème (gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou difficulté pour avaler ou urticaire, s’accompagnant de difficultés respiratoires) contactez immédiatement votre médecin. Les médicaments contenant des œstrogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d’agio- œdème héréditaire ou acquis.
Saignements irréguliers
Comme avec toutes les pilules, les règles peuvent être irrégulières (spotting ou saignements intercurrents), notamment pendant les premiers mois. Contactez votre médecin si ces saignements irréguliers se poursuivent après 3 mois ou s’ils réapparaissent après un cycle qui a été régulier.
Il est possible que certaines utilisatrices n’aient pas de règles (hémorragie de privation) dans l’intervalle sans pilule. Si la pilule a été prise correctement, une grossesse est improbable. Si vous n’avez pas pris la pilule correctement avant la première absence de règles (hémorragie de privation) ou si vous n’avez pas vos règles deux fois de suite, il convient de vérifier que vous n’êtes pas enceinte avant de continuer à prendre la pilule.
Après l’arrêt de la pilule, il peut se passer un certain temps avant qu’un cycle normal réapparaisse.
Qu’est-ce qui peut réduire l’efficacité ?
L’efficacité de la pilule peut être réduite en cas d’oubli d’un comprimé, ainsi qu’en cas de vomissements, de maladies intestinales avec diarrhée sévère ou de prise concomitante d’autres médicaments.
Consultation et examen médicaux
Avant d’utiliser MISOLFA, votre médecin vous posera quelques questions sur vos antécédents médicaux et sur ceux de vos parents proches. Un examen physique et gynécologique approfondi, y compris une palpation des seins et un frottis cervico-vaginal, sera effectué. Une grossesse doit être exclue. Si vous prenez la pilule, ces examens doivent être réalisés à intervalles réguliers. Veuillez informer votre médecin si vous fumez ou si vous prenez d’autres médicaments.
Remarque: MISOLFA ne protège pas contre l’infection par le VIH (SIDA) ou toute autre maladie sexuellement transmissible.
Autres médicaments et MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Signalez toujours à votre médecin les médicaments ou les produits à base de plantes que vous utilisez déjà. Indiquez aussi à tout autre médecin ou dentiste qui vous prescrit un autre médicament (ou au pharmacien) que vous prenez MISOLFA. Ils pourront vous dire si vous devez utiliser des moyens de contraception supplémentaires (p. ex. préservatifs) et, si c’est le cas, pendant combien de temps ou bien si vous devez modifier l’utilisation d’un autre médicament dont vous avez besoin.
Certains médicaments
· peuvent avoir une influence sur les taux sanguins de MISOLFA,
· peuvent réduire son efficacité contraceptive,
· peuvent entraîner un saignement inattendu.
Cela inclut les médicaments utilisés pour traiter les affections suivantes:
· épilepsie (p. ex. primidone, phénytoïne, barbituriques, carbamazépine, oxcarbazépine),
· tuberculose (p. ex. rifampicine),
· infections par le VIH et le virus de l’hépatite C (inhibiteurs de la protéase et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, tels que ritonavir, névirapine, éfavirenz),
· infections fongiques (griséofulvine),
· arthrite, arthrose (étoricoxib),
· hypertension dans les vaisseaux sanguins des poumons (bosentan),
· les remèdes à base de millepertuis.
MISOLFA peut influencer l’efficacité d’autres médicaments, p. ex.:
· les médicaments contenant de la ciclosporine,
· le médicaments antiépileptique lamotrigine (cela pourrait augmenter la fréquence des crises d’épilepsie),
· la théophylline (utilisée pour traiter les problèmes respiratoires),
· la tizanidine (utilisée pour traiter les douleurs musculaires et/ou les crampes musculaires).
N’utilisez pas MISOLFA si vous souffrez d’une hépatite C et si vous prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir et du dasabuvir ou du glecaprevir/pibrentasvir, car cela peut entraîner une augmentation des valeurs des tests sanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT).
Votre médecin vous prescrira un autre type de contraceptif avant de commencer le traitement avec ces médicaments. MISOLFA peut être repris environ 2 semaines après l’arrêt de ce traitement. Voir rubrique « Ne prenez jamais MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé».
Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Analyses de laboratoire
Informez votre médecin ou le personnel du laboratoire que vous prenez la pilule, car les contraceptifs oraux peuvent affecter les résultats des analyses.
Ne prenez pas MISOLFA pendant la grossesse. Arrêtez de prendre MISOLFA immédiatement si vous tombez enceinte pendant l’utilisation.
Allaitement
Ne prenez pas MISOLFA avant d’avoir arrêté l’allaitement. La prise de la pilule peut réduire la production de lait et altérer la qualité du lait. De très faibles quantités de la substance médicalement active passent dans le lait maternel.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien> avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
MISOLFA n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé contient du lactose
Si vous savez que vous souffrez d’une intolérance au glucose, ne prenez MISOLFA qu’après avoir consulté votre médecin.
Comment et quand prendre MISOLFA ?
Avalez le comprimé entier, si nécessaire avec un peu de liquide.
Prenez 1 pilule pendant 21 jours consécutifs à peu près à la même heure chaque jour en suivant le sens indiqué sur la plaquette.
Le premier comprimé à prendre est celui qui correspond au jour de la semaine où vous démarrez la pilule, tel qu’il est inscrit sur la plaquette (p. ex. « lu » pour lundi).
Les autres comprimés sont ensuite pris chaque jour dans le sens des flèches jusqu’à ce que la plaquette soit entièrement utilisée.
Puis vous ne prenez aucune pilule pendant 7 jours. Pendant cette pause de 7 jours, les règles (saignement de privation) commencent habituellement 2 à 4 jours après la prise du dernier comprimé.
La prise recommence en prenant les pilules de la plaquette suivante au 8e jour, que les règles soient déjà terminées ou non. Cela signifie, d’une part, que vous commencez chaque nouvelle plaquette le même jour de la semaine et, d’autre part, que vous avez toujours vos règles autour des mêmes jours chaque mois.
Vous serez protégée contre une grossesse pendant les intervalles de 7 jours sans pilule.
Quand commencer à prendre MISOLFA ?
Si vous n’avez pas pris de pilule contraceptive le mois précédent :
Commencez à prendre MISOLFA le premier jour de votre cycle, c’est-à-dire le premier jour de vos règles.
Si vous l’utilisez correctement, MISOLFA fournit une contraception efficace dès le premier jour de prise. Si vous commencez à prendre la pilule entre le 2e jour et le 5e jour de votre cycle, une méthode contraceptive barrière doit être utilisée pendant les 7 premiers jours d’utilisation.
Si vous passez d’une autre pilule (avec deux substances hormonales), d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique à MISOLFA:
Si vous avez pris jusqu’à présent une pilule pour laquelle la dernière pilule active est suivie chaque mois d’un intervalle sans pilule, commencez à prendre MISOLFA le lendemain de l’intervalle sans pilule.
Si vous avez pris jusqu’à présent une pilule dont la plaquette contient des comprimés sans substance active en plus des comprimés actifs, commencez à prendre MISOLFA le lendemain de la prise du dernier comprimé sans substance active.
Si vous avez utilisé jusqu’à présent un anneau vaginal ou un patch, commencez à prendre MISOLFA le lendemain de l’intervalle habituel sans anneau ou sans patch.
Si vous passez d’une pilule contenant une seule hormone (hormone lutéinisante) (appelée pilule progestative) à MISOLFA:
Vous pouvez arrêter de prendre la pilule progestative n’importe quel jour de la semaine. Commencez à prendre MISOLFA le lendemain. Pendant les 7 premiers jours, une méthode de contraception non hormonale supplémentaire (p. ex. préservatif) doit être utilisée.
Si vous passez d’une préparation injectable (injection trimestrielle), d’un implant ou d’un dispositif intra-utérin (stérilet) à MISOLFA:
Commencez à prendre la pilule au moment où vous auriez dû recevoir l’injection suivante ou le jour où l’implant ou le stérilet est retiré. Vous devez utiliser une méthode de contraception non hormonale supplémentaire (p. ex. préservatif) pendant les 7 premiers jours.
Si vous venez d’avoir un enfant et que vous n’allaitez pas:
Ne commencez pas à prendre la pilule moins de 21 à 28 jours après la naissance. Pendant les 7 premiers jours, une méthode contraceptive barrière supplémentaire (p. ex. préservatif) doit être utilisée.
Si vous avez déjà eu des rapports sexuels avant de prendre cette pilule, vous devez vous assurer que vous n’êtes pas enceinte ou attendre vos prochaines règles.
Si vous avez fait une fausse couche ou avez avorté:
Veuillez demander l’avis de votre médecin.
Si vous avez pris plus de MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Les signes éventuels d’un surdosage sont: nausées, vomissements (généralement après 12 à 24 heures, pouvant persister plusieurs jours), sensibilité des seins, stupeur, douleurs abdominales, somnolence/fatigue ; des saignements vaginaux peuvent se produire chez les femmes et les adolescentes.
Si vous avez pris trop de comprimés, vous devez consulter votre médecin pour traiter les symptômes.
Si vous oubliez de prendre MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
· Si vous avez moins de 12 heures de retard pour la prise d’un seul comprimé, l’efficacité contraceptive de MISOLFA est toujours garantie. Prenez le comprimé oublié dès que possible, puis continuez à prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle.
· Si vous avez plus de 12 heures de retard pour la prise, l’efficacité contraceptive n’est plus entièrement garantie. Si vous n’avez pas vos règles pendant le premier intervalle sans pilule normal qui suit la prise de la plaquette en cours, il se peut que vous soyez enceinte. Contactez votre médecin avant d’entamer une nouvelle plaquette.
De manière générale, deux points doivent être considérés:
1. La prise de la pilule ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours.
2. Afin d’établir une contraception suffisante, il est nécessaire de prendre la pilule pendant plus de 7 jours sans interruption.
Par conséquent, la procédure en cas d’oubli de comprimés est la suivante:
Vous avez oublié de prendre 1 comprimé pendant la 1re semaine:
Prenez le comprimé oublié aussi vite que possible, même si cela implique de prendre deux comprimés au même moment. Ensuite, continuez à prendre les comprimés comme d’habitude. Cependant, une méthode contraceptive barrière supplémentaire (p. ex. préservatif) doit être utilisée pendant les 7 jours suivants. Si vous avez eu des rapports sexuels la semaine précédant l’oubli, il existe un risque de grossesse. Plus ce rapport a lieu à un moment proche de l’intervalle sans pilule, plus le risque de grossesse est élevé.
Vous avez oublié de prendre 1 comprimé pendant la 2e semaine:
Prenez le comprimé oublié aussi vite que possible, même si cela implique de prendre deux comprimés au même moment. Ensuite, continuez à prendre les comprimés à l’heure habituelle. Si vous avez pris MISOLFA régulièrement pendant les 7 jours précédant l’oubli, l’efficacité contraceptive de la pilule est garantie et vous n’avez pas besoin d’utiliser des moyens contraceptifs supplémentaires. Si ce n’est pas le cas ou si vous avez oublié de prendre plusieurs comprimés, l’utilisation d’une méthode contraceptive barrière supplémentaire (p. ex. préservatif) sur une période de 7 jours est recommandée.
Vous avez oublié de prendre 1 comprimé pendant la 3e semaine:
En raison de l’approche de l’intervalle de 7 jours sans pilule, l’efficacité contraceptive n’est plus entièrement garantie. L’efficacité contraceptive peut cependant être maintenue par un ajustement du calendrier de prise de pilule. Si vous suivez l’une des procédures expliquées ci-dessous, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires, mais seulement si la pilule a été correctement prise pendant les 7 jours précédant le premier comprimé oublié. Si cela n’a pas été le cas, vous devez suivre la démarche décrite au point 1 ci-dessous. De plus, une méthode contraceptive barrière supplémentaire (p. ex. préservatif) doit être utilisée pendant les 7 jours suivants.
Vous pouvez choisir l’une des deux options suivantes:
1. Prenez le comprimé oublié aussi vite que possible, même si cela implique de prendre deux comprimés au même moment. Ensuite, prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle. Sautez l’intervalle sans pilule et commencez à prendre immédiatement les pilules de la plaquette suivante. Vous n’aurez très probablement pas de règles avant la fin de cette deuxième plaquette.
Cependant, des pertes (spotting) et des saignements intercurrents peuvent survenir pendant la prise des pilules de la deuxième plaquette.
ou
2. Vous pouvez arrêter immédiatement de prendre les pilules de la plaquette en cours et commencer directement un intervalle sans pilule de 7 jours maximum (en comptant le jour où vous avez oublié le comprimé !) avant d’entamer la plaquette suivante. Si vous voulez commencer la nouvelle plaquette le même jour que d’habitude, vous pouvez raccourcir l’intervalle sans pilule en conséquence.
Si vous avez oublié de prendre plus de 1 comprimé de la plaquette en cours:
Si vous avez oublié de prendre plusieurs comprimés de MISOLFA de la plaquette en cours, l’efficacité contraceptive n’est plus garantie.
Plus le nombre de comprimés oubliés est important et plus les oublis sont proches de l’intervalle sans pilule, plus le risque de grossesse est élevé. Vous devez donc utiliser en complément une méthode barrière (p. ex. préservatif) jusqu’à l’apparition de vos prochaines règles. Si vous n’avez pas de règles pendant le premier intervalle sans pilule normal qui suit la fin de la plaquette en cours, il se peut que vous soyez enceinte. Dans ce cas, vous devez consulter votre médecin avant d’entamer la plaquette suivante.
Que faire
· si vous vomissez ou souffrez de diarrhée ?
Si vous souffrez de vomissements ou de diarrhée dans les 4 heures suivant la prise d’un comprimé, il est possible que les substances actives n’aient pas été entièrement absorbées. Dans ce cas, suivez les instructions qui s’appliquent si vous oubliez de prendre un comprimé et que vous vous en rendez compte dans les 12 heures. Si vous ne souhaitez pas changer votre calendrier de prise de pilule, vous devez prendre le comprimé correspondant dans une autre plaquette. Si les symptômes gastro-intestinaux persistent ou réapparaissent sur une période de plusieurs jours, vous ou votre partenaire devez utiliser une méthode contraceptive barrière supplémentaire (p. ex. préservatif) et consulter votre médecin.
· si vous souhaitez retarder l’hémorragie de privation (règles) ?
Afin de retarder le moment de l’hémorragie de privation, vous devez directement entamer la plaquette suivante de MISOLFA sans respecter l’intervalle sans pilule. Les règles peuvent être retardées autant que vous le souhaitez, mais au maximum jusqu’à la fin de la deuxième plaquette. Des saignements intercurrents ou des pertes (spotting) peuvent se produire pendant cette période. Après l’intervalle habituel de 7 jours sans pilule qui suit, vous pouvez continuer à prendre la pilule comme d’habitude.
Si vous arrêtez de prendre MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
Vous pouvez arrêter de prendre MISOLFA à tout moment après la fin d’une plaquette. Si vous ne voulez pas tomber enceinte, interrogez votre médecin sur les autres méthodes contraceptives fiables.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous constatez un changement de votre état de santé qui, selon vous, pourrait être lié à MISOLFA, parlez-en à votre médecin.
Il existe un risque accru de caillots sanguins dans les veines (thrombo-embolie veineuse ou TEV) ou de caillots sanguins dans les artères (thrombo-embolie artérielle ou TEA) chez toutes les utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés. Pour des informations détaillées sur les différents risques associés aux contraceptifs hormonaux combinés, veuillez consulter la rubrique 2 « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MISOLFA ? ».
Des réactions graves associées à l’utilisation de la pilule sont décrites dans la rubrique 2 « Avertissements et précautions ». Vous y trouverez des informations plus détaillées. Si nécessaire, consultez votre médecin immédiatement.
Les effets indésirables suivants ont été observés dans des études cliniques avec l’éthinylestradiol à 0,03 mg et le diénogest à 2 mg.
Effets indésirables fréquents (touchent 1 à 10 utilisatrices sur 100):
· maux de tête
· douleurs aux seins, dont gêne et sensibilité au niveau des seins
Effets indésirables peu fréquents (touchent 1 à 10 utilisatrices sur 1 000):
· inflammation des organes génitaux (vaginite/vulvo-vaginite), infections fongiques vaginales (candidose, infections vulvo-vaginales)
· augmentation de l’appétit
· humeur dépressive
· vertiges
· migraine
· hausse ou baisse de la tension artérielle, dans de rares cas, hausse de la tension artérielle diastolique (valeur de tension la plus basse)
· douleurs abdominales (y compris douleurs dans le haut et le bas de l’abdomen, gêne/ ballonnement)
· nausées, vomissements ou diarrhées
· acné
· chute de cheveux (alopécie)
· éruption cutanée (y compris sous forme de boutons)
· démangeaisons (dans certains cas sur tout le corps)
· hémorragies de privation irrégulières, y compris règles abondantes (ménorragie), règles faibles (hypoménorrhée), règles rares (oligoménorrhée) et absence de règles (aménorrhée)
· saignements intermenstruels (hémorragie vaginale et métrorragie)
· règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pelviennes
· augmentation du volume des seins, y compris gonflement des seins, œdème mammaire
· écoulement vaginal
· kystes ovariens
· épuisement, y compris faiblesse, fatigue et malaise général
· modifications du poids (augmentation, diminution ou fluctuation)
Effets indésirables rares (touchent 1 à 10 utilisatrices sur 10 000):
· inflammation des trompes de Fallope ou des ovaires
· inflammation du col de l’utérus (cervicite)
· inflammation des voies urinaires, inflammation de la vessie (cystite)
· inflammation des seins (mastite)
· infections fongiques (p. ex. Candida), infections virales, herpès labial
· grippe, bronchite, infections des voies respiratoires supérieures, infection des sinus (sinusite)
· asthme
· augmentation de la fréquence respiratoire (hyperventilation)
· tumeur bénigne dans l’utérus (myome)
· tumeur bénigne dans les tissus adipeux des seins (lipome mammaire)
· anémie
· réactions allergiques (hypersensibilité)
· masculinisation (virilisme)
· perte d’appétit (anorexie)
· dépression, sautes d’humeur, irritabilité, agressivité
· insomnie, troubles du sommeil
· troubles circulatoires dans le cerveau ou le cœur, AVC
· dystonie (trouble musculaire, entraînant p. ex. une posture anormale)
· yeux secs ou irrités
· troubles visuels
· surdité soudaine, altération de l’audition
· acouphènes
· troubles vestibulaires
· rythme cardiaque accéléré
· inflammation des veines (thrombophlébite)
· varices, troubles veineux ou douleurs dans les veines
· étourdissements ou évanouissement au passage de la position assise ou allongée à la station debout (hypotension orthostatique)
· bouffées de chaleur
· inflammation de la muqueuse gastrique (gastrite), inflammation des intestins (entérite)
· maux d’estomac (dyspepsie)
· réactions/troubles cutanés, y compris réactions allergiques, neurodermatite/dermatite atopique, eczéma, psoriasis
· transpiration importante
· taches pigmentaires brun doré, en particulier sur le visage (chloasma ou masque de grossesse), troubles de la pigmentation/pigmentation accrue
· peau grasse (séborrhée)
· pellicules
· pilosité excessive (hirsutisme)
· peau d’orange (cellulite)
· angiome stellaire (point rouge central et ramifications rouges qui se diffusent vers l’extérieur comme une toile d’araignée)
· maux de dos, douleurs dans la poitrine
· gêne dans les os et les muscles, douleurs musculaires (myalgies), douleurs dans les bras et les jambes
· dysplasie cervicale (croissance anormale de cellules à la surface du col de l’utérus)
· douleurs ou kystes dans les trompes de Fallope et les ovaires
· kystes dans les seins, tumeurs bénignes dans les seins (mastopathie fibrokystique), gonflement de glandes mammaires supplémentaires congénitales hors des seins (seins surnuméraires)
· douleurs pendant les rapports sexuels
· sécrétion des glandes mammaires, écoulements mammaires
· troubles menstruels
· œdème périphérique (accumulation de liquide dans le corps)
· maladies pseudo-grippales, inflammations, pyrexie (fièvre)
· taux élevés de triglycérides ou de cholestérol dans le sang (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie)
· dangereux caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple:
o dans une jambe ou un pied (c.-à-d. TVP)
o dans un poumon (c.-à-d. EP)
o crise cardiaque
o accident vasculaire cérébral (AVC)
o mini-AVC ou symptômes d’AVC temporaires, appelés accident ischémique transitoire (AIT)
o caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous avez une autre maladie qui augmente ce risque (voir la rubrique 2 pour plus d’informations sur les situations qui augmentent le risque de caillots sanguins et sur les symptômes d’un caillot sanguin).
Autres effets indésirables, qui ont été observés chez des utilisatrices de pilule, dont la fréquence exacte est indéterminée:
· augmentation ou diminution du désir sexuel (libido), intolérance aux lentilles de contact, urticaire, érythème noueux ou polymorphe.
Si vous souffrez d’angio-œdème héréditaire, les médicaments contenant des œstrogènes peuvent déclencher ou exacerber les symptômes d’angio-œdème (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).
Si un effet indésirable devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Effets indésirables importantes :
Contacter immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes d’angio-œdème (gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou difficulté pour avaler ou urticaire s’accompagnant de difficultés respiratoires) voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
À conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé
· Les substances actives sont : l’éthinylestradiol à 0,03 mg et le diénogest à 2 mg.
· Les autres composants sont:
Noyau du comprimé : lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone 30, glycolate d’amidon sodique (type A), stéarate de magnésium
Pelliculage du comprimé : hypromellose, hydroxypropylcellulose, talc, huile de coton hydrogénée, dioxyde de titane (E 171).
Qu’est-ce que MISOLFA 2 mg/0,03 mg comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
MISOLFA est un comprimé pelliculé rond, de couleur blanche.
MISOLFA est disponible en conditionnements contenant 21, 3 x 21 et 6 x 21 comprimés pelliculés.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
48 RUE DES PETITES ECURIES
75010 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
48 RUE DES PETITES ECURIES
75010 PARIS
NORDKANALSTRASSE, 28
20097 HAMBURG
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Sans objet.