MILNACIPRAN ARROW 25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 27/05/2011
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ARROW GENERIQUES
Les compositions de MILNACIPRAN ARROW 25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | MILNACIPRAN | 46403 | 21,77 mg | FT |
Gélule | CHLORHYDRATE DE MILNACIPRAN | 75210 | 25 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 56 gélule(s)
- Code CIP7 : 4171460
- Code CIP3 : 3400941714603
- Prix : 5,08 €
- Date de commercialisation : 10/11/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 56 gélule(s)
- Code CIP7 : 4179674
- Code CIP3 : 3400941796746
- Prix : 5,10 €
- Date de commercialisation : 26/07/2021
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65 %
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 14/12/2021
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de milnacipran............................................................................................... 25,00 mg
Quantité correspondant à milnacipran base......................................................................... 21,77 mg
Pour une gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule rose.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés) de l'adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie et mode d’administration
La dose recommandée est de 100 mg par jour, répartie en deux prises de 50 mg, 1 gélule le matin et 1 gélule le soir à prendre de préférence au cours des repas.
Dans ce cas, utiliser des gélules à 50 mg.
Chez le sujet âgé : une adaptation posologique n'est pas nécessaire tant que la fonction rénale est normale (voir rubrique 5.2).
Chez l'insuffisant rénal : une adaptation posologique est nécessaire. Il est recommandé de réduire la posologie à 50 ou 25 mg en fonction du degré d'altération de la fonction rénale (voir rubrique 5.2). Dans ce cas, utiliser des gélules à 25 mg.
L'adaptation posologique suivante est recommandée :
Clairance créatinine (Clcr) (ml/mn)
Posologie / 24 h
Clcr ≥ 60
50 mg x 2
60 > Clcr ≥ 30
25 mg x 2
30 > Clcr ≥ 10
25 mg
Durée de traitement
Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
Comme lors de tout traitement antidépresseur, l'efficacité du milnacipran apparaît seulement après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.
Le traitement d'un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l'ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l'épisode dépressif.
Le traitement par le milnacipran doit être interrompu progressivement.
Traitements psychotropes associés
L'adjonction d'un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l'aggravation de manifestations d'angoisse.
Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l'inhibition.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· association avec les IMAO irréversibles (voir rubrique 4.5) ;
· allaitement ;
· hypertension non contrôlée, maladie coronarienne sévère ou instable, car les augmentations de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque peuvent aggraver ces pathologies sous-jacentes.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
L’utilisation du milnacipran est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires.
De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas d’utilisation concomitante avec d’autres substances susceptibles d’affecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide, tranylcypromine), les IMAO-A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la buprénorphine, la péthidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques 4.3 et 4.5)).
Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d’ordre :
· digestifs (diarrhée),
· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie),
· moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperréflexie et ataxie),
· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma).
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
L’utilisation concomitante du milnacipran avec les alphas et bêta sympathomimétiques (voies IM et IV) et les IMAO-A sélectifs réversibles (tels que le linézolide, le moclobémide et le bleu de méthylène) n’est pas recommandée.
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Précautions d'emploi
Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier un traitement transitoire symptomatique.
En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.
En cas d’ictère ou d’autres signes de troubles hépatiques, le traitement par milnacipran doit être arrêté. Le traitement ne doit pas être repris à moins qu’une autre cause ait pu être établie.
Bien qu'aucune interaction n'ait été mise en évidence avec l'alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.
Chez le volontaire sain, lors de l'association à la lévomépromazine l'exposition systémique au milnacipran est augmentée de 20 %. Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal une augmentation plus importante est à craindre si les deux médicaments sont associés.
Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :
· chez les insuffisants rénaux : la posologie devra éventuellement être réduite en raison d'un allongement de la durée d'élimination (voir rubrique 4.2) ;
· chez les patients présentant un obstacle à l'évacuation vésicale, notamment chez les patients avec hypertrophie prostatique ou présentant d'autres troubles génito-urinaires : en raison de la composante noradrénergique du mode d'action du milnacipran, une surveillance de l'apparition de troubles mictionnels est nécessaire ;
· chez les patients hypertendus ou atteints de cardiopathies : il est recommandé de surveiller la tension artérielle et la fréquence cardiaque en début de traitement, après une augmentation de la dose et régulièrement pendant le traitement par le milnacipran chez tous les patients, et plus étroitement chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu. En cas d’élévation prolongée de la pression artérielle ou de fréquence cardiaque élevée, l'arrêt du traitement par le milnacipran doit être envisagé si cliniquement justifié ;
· chez les patients ayant une pression intraoculaire élevée ou présentant un glaucome à angle fermé ;
· chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d'épilepsie : le milnacipran doit être utilisé avec précaution et doit être interrompu chez tout patient présentant une convulsion.
Des cas d'hyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétion inapproprié d'hormone antidiurétique, ont été observés chez des patients recevant des médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les sujets âgés, les patients prenant des diurétiques ou tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie, chez les patients cirrhotiques ou dénutris.
Des cas d'hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de la prise de médicaments inhibant la recapture de la sérotonine.
Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8).
Une attention particulière est recommandée chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et l'aspirine ou par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement. Une attention est également requise chez les patients ayant présenté précédemment des troubles de l'hémostase.
La sécurité et l'efficacité du milnacipran dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs chez l’adulte à une posologie supérieure à 100 mg par jour n’ont pas été établies. Le traitement devra être arrêté chez les patients ne présentant pas une amélioration clinique à la posologie de 100 mg/jour.
Arrêt du traitement
Le risque de symptômes de sevrage observé avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut dépendre de plusieurs facteurs dont la durée et la posologie du traitement ainsi que du taux de réduction posologique. D’une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l’interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent en 2 semaines, mais peuvent être prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus).
Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie du milnacipran lors de l’interruption du traitement et non brusquement après une utilisation prolongée (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Liées aux excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interactions ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas d’utilisation concomitante avec d’autres substances susceptibles d’affecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide, tranylcypromine), les IMAO-A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la buprénorphine, la péthidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques 4.3 et 4.5)).
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d’ordre :
· digestifs (diarrhée),
· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie),
· moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperréflexie et ataxie),
· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma).
Associations contre-indiquées
+ IMAO irréversible (iproniazide, tranylcypromide)
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique
Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par le milnacipran, et d'au moins une semaine entre l'arrêt du milnacipran et le début du traitement par l'IMAO.
+ Sympathomimétiques alpha et bêta (voies IM et IV)
Dans le cas d'une action systémique par voie parentérale.
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).
+ IMAO sélectif A (linézolide, moclobémide, bleu de méthylène)
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique (cf. supra).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Limiter l'apport, par exemple moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l'adulte.
+ Anticoagulants oraux
Les médicaments qui ont un effet sur la fonction plaquettaire, c’est-à-dire les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine ou d’autres médicaments qui peuvent augmenter le risque de saignement.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données concernant l'utilisation du milnacipran chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Un risque a été rapporté pour le nouveau-né en cas d'exposition aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse et peut correspondre, soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de la sérotonine : tachypnée, difficulté à s'alimenter, tremblements, hypertonie ou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou plus rarement pleurs persistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont généralement de courte durée et non sévères.
Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).
En conséquence, l’utilisation du milnacipran n’est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.
En raison d'un faible passage du milnacipran dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué.
Fertilité
Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalité embryonnaire sans marge de sécurité (voir section 5.3).
Aucune donnée concernant l’effet du milnacipran sur la fertilité n’est disponible chez l’homme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien qu'il n'ait pas été observé chez le volontaire sain d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite des véhicules à moteur.
Les effets indésirables observés durant le traitement par le milnacipran sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s'estompent par la suite, parallèlement à l'amélioration de l'épisode dépressif.
Le tableau ci-dessous présente les événements indésirables pour lesquels une relation causale n’a pas été « exclue », qui ont été observés dans 13 études cliniques, dont 5 études contrôlées versus placebo (incluant au total 3 059 patients - 2 557 sous milnacipran et 502 sous placebo) menées chez des patients présentant une dépression.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients déprimés traités par milnacipran dans les études cliniques ont été des nausées et des céphalées.
Tableau des effets indésirables
Estimation de la fréquence :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Aucun effet indésirable n’est de fréquence « très rare », la colonne « très rare » n’est donc pas présente dans le tableau.
Très fréquent
(≥ 10 %)
Fréquent
(≥ 1 % à 10 %)
Peu fréquent
(≥ 0,1 % à 1 %)
Rare
(< 0,1 %)
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Ecchymoses(1) (3)
Saignements cutanéo
muqueux(1) (3)
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Choc anaphylactique
Affections endocriniennes
Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperlipidémie
Hyponatrémie(1) (3)
Perte de poids
Affections psychiatriques
Agitation
Anxiété
Dépression
Troubles du comportement alimentaire
Troubles du sommeil
Attaque de panique
Confusion
Délire
Hallucinations
Manie
Diminution de la libido
Déréalisation
Pensées anormales
Trouble psychotique
Agressivité
Comportement suicidaire
Cauchemars
Idées suicidaires
Affections du système nerveux
Céphalées
Migraine
Tremblement
Etourdissements
Dysesthésie
Somnolence
Troubles de la mémoire
Akathisie
Troubles de l’équilibre
Accident vasculaire cérébral
Dyskinésie
Parkinsonisme
Convulsions
Syndrome sérotoninergique(1) (*)
Convulsion(1) (2)
Dysgueusie
Syncope
Affections oculaires
Sécheresse oculaire
Douleur oculaire
Mydriase
Troubles de l’accommodation
Vision floue
Perte d’acuité visuelle
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Vertiges
Affections cardiaques
Tachycardie
Palpitations
Arythmies
Bloc de branche
Angor
Cardiomyopathie de Takotsubo
Extrasystoles
Infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Bouffées vasomotrices
Syndrome de Raynaud
Hypertension
Hypotension
Hypotension orthostatique
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux
Dyspnée
Sécheresse nasale
Affection pharyngée
Affections gastro-intestinales
Nausées
Constipation
Diarrhée
Colite
Gastrite
Douleur abdominale
Dyspepsie
Troubles de la motilité gastro-intestinale
Vomissements
Gêne abdominale
Bouche sèche
Météorisme
Ulcère gastro-duodénal
Hémorroïdes
Stomatite
Affections hépatobiliaires
Augmentation des enzymes hépatiques
Hépatite
Atteinte hépatocellulaire
Hépatites cytolytiques(1)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Prurit
Rash
Hyperhidrose
Urticaire
Dermatite
Dermatose
Réaction de photosensibilité
Syndrome de Stevens-Johnson
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs musculo-squelettiques
Raideur musculaire
Myalgies
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie
Pollakiurie
Chromaturie
Incontinence urinaire
Rétention urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Troubles de l’éjaculation
Aménorrhée
Ménorragie
Hémorragie du post-partum (4)
Dysfonction Erectile
Troubles menstruels
Douleur testiculaire
Métrorragie
Affection prostatique
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fatigue
Pyrexie
Douleur thoracique
Frissons
Sensation d’état anormal
Malaise
(1) fréquence estimée à partir des effets indésirables rapportés lors de la surveillance post-commercialisation ; non observé dans le groupe placebo des essais cliniques contrôlés.
(2) en particulier chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie.
(3) voir rubrique 4.4.
(4) cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS et IRSNA (voir rubriques 4.4,4.6).
(*) un syndrome sérotoninergique, en particulier lorsque le milnacipran est associé à d’autres médicaments (voir rubrique 4.5), se caractérise par au moins trois symptômes incluant des modifications de l’état psychiatrique et du comportement (excitation, confusion, anxiété, agitation, délire et nervosité), une dysfonction motrice (tremblement, raideur, myoclonies, hyperréflexie et ataxie), une hypotension ou hypertension et des symptômes autonomes tels qu’hypersudation, fièvre, frissons et diarrhée peuvent survenir.
Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par milnacipran ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).
Syndrome de sevrage
Quelques cas de potentiels symptômes de sevrage ont été rapportés après l’interruption du traitement par milnacipran.
Généralement, pour les ISRS et les IRSN les symptômes sont de nature légère à modérée et spontanément résolutifs, cependant chez certains patients, ils peuvent être d’intensité sévère et/ou se prolonger. Il est donc recommandé, lorsqu’un traitement par milnacipran n’est plus nécessaire, de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Effets indésirables rapportés après la commercialisation dans l’indication dépression (fréquence indéterminée)
Certains effets indésirables rapportés après la commercialisation chez les patients dépressifs sont liés à la nature même de la maladie dépressive :
· levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;
· inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ;
· réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ;
· manifestations paroxystiques d’angoisse (pour les antidépresseurs psychostimulants).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Quelques cas de surdosage ont été observés sous milnacipran.
Aux doses élevées, l'effet émétisant peut limiter considérablement le risque de surdosage.
A la dose de 200 mg ont été observées très fréquemment (> 10 %) : nausées, hypersudation et constipation.
Aux doses de 800 mg à 1 g et en monothérapie, les principaux symptômes observés sont : vomissements, troubles respiratoires (apnées) et tachycardie.
A dose massive (1,9 g à 2,8 g), en association avec d'autres médicaments (notamment des benzodiazépines) s'y ajoutent les signes suivants : somnolence, hypercapnie et troubles de la conscience.
Traitement en cas de surdosage
Il n'existe pas d'antidote spécifique du milnacipran.
Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique et administration de charbon activé dès que possible après ingestion orale.
La surveillance médicale devra être maintenue pendant au moins 24 heures.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur, autres antidépresseurs, code ATC : N06AX17.
Le milnacipran est un inhibiteur double de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline (NA).
Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, le milnacipran n'a pas d'affinité pour les récepteurs α1-adrénergiques ou histaminergiques H1.
Des études expérimentales suggèrent l'absence d'affinité du milnacipran pour les récepteurs cholinergiques (muscariniques).
Par ailleurs, le milnacipran n'a également pas d'affinité pour les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, benzodiazépiniques et opioïdes.
Chez l'homme :
· à la dose thérapeutique, les concentrations plasmatiques observées sont constamment situées à un niveau correspondant à une inhibition de 50 à 90 % de la noradrénaline et de la sérotonine ;
· les effets pharmacologiques observés sur les systèmes digestifs et urogénitaux semblent liés à l'inhibition de la recapture de la noradrénaline susceptible d'exercer un antagonisme d'effet vis-à-vis de l'acétylcholine (effet anticholinergique indirect) ;
· le milnacipran n'induit aucune modification cliniquement significative de la repolarisation ou de la conduction cardiaque ;
· il ne modifie pas les tests cognitifs et a peu d'effet sédatif ;
· les troubles du sommeil sont améliorés chez les patients déprimés traités par le milnacipran. Les temps de latence de l'endormissement sont diminués ainsi que le nombre de réveils nocturnes et les temps de latence d'apparition du sommeil paradoxal sont augmentés. La durée totale du sommeil est augmentée.
L'efficacité du milnacipran a été comparée à celle des IRS et des tricycliques et s'est avérée être inférieure à celle de la clomipramine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le milnacipran est bien absorbé après administration orale. La biodisponibilité est de l'ordre de 85 %. Elle n'est pas modifiée par l'alimentation.
Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint environ 2 heures (Tmax) après administration. Il est de l'ordre de 120 ng/ml après prise unique de 50 mg. Les concentrations augmentent proportionnellement à la dose jusqu'à 200 mg par prise.
Après prises répétées, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours avec une augmentation des concentrations de l'ordre de 70 % à 100 % par rapport à la prise unique (Cmax = 216 ng/ml). La variabilité interindividuelle est faible.
Distribution
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13 %) et non saturable.
Le volume de distribution du milnacipran est d'environ 5 l/kg avec une clairance totale de l'ordre de 40 l/h.
Les clairances rénales et non rénales sont équivalentes.
Biotransformation
Le métabolisme du milnacipran se limite essentiellement à une glucuroconjugaison.
De très petites quantités de métabolites actifs, sans effet clinique, ont été retrouvées.
Élimination
La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 8 heures.
L'élimination se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée) avec une sécrétion tubulaire du produit inchangé.
Après prises répétées, le milnacipran est totalement éliminé deux à trois jours après l'arrêt du traitement.
Populations à risque
Insuffisants hépatiques
L'insuffisance hépatique n'entraîne pas de modification significative des paramètres pharmacocinétiques du milnacipran.
Insuffisants rénaux
En cas d'insuffisance rénale, l'élimination du milnacipran est ralentie, proportionnellement au degré d'altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).
Patients âgés de plus de 65 ans
Les paramètres pharmacocinétiques du milnacipran ne sont pas modifiés significativement chez le sujet âgé. Il convient cependant de tenir compte de l'altération physiologique de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les principaux organes cibles sont le foie probablement dû à un mécanisme adaptatif et le système nerveux.
Le milnacipran n'est ni mutagène, ni carcinogène.
Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalité embryonnaire sans marge de sécurité.
Les données expérimentales n'ont révélé aucun effet tératogène potentiel du milnacipran.
L’administration de milnacipran à des rates, au cours du dernier tiers de la période de gestation et pendant la lactation, a entraîné des signes de toxicité chez ces dernières, ainsi que des effets sur la viabilité, la croissance et le développement des jeunes rats. Les paramètres reproducteurs des jeunes rats (altération de la fertilité chez les femelles) sont affectés à des doses entraînant une prise de poids plus faible. Aucune marge de sécurité concernant l’exposition de la femme enceinte au médicament n’a été établie à l’issue des études concernant le développement pré et postnatal.
On observe l’excrétion de milnacipran et/ou de métabolites dans le lait maternel après administration du médicament à des rates allaitantes.
Composition de l'enveloppe de la gélule
Tête et corps (couleur rose) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 14, 28, 56, 84 ou 112 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 417 144 8 1 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 417 145 4 2 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 417 146 0 3 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 417 147 7 1 : 84 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 417 148 3 2 : 112 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 417 965 1 7 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 417 966 8 5 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 417 967 4 6 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 417 968 0 7 : 84 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 417 969 7 5 : 112 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 14/12/2021
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule
Chlorhydrate de milnacipran
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule ?
3. Comment prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur, autres antidépresseurs - code ATC : N06AX17.
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule appartient à une classe de médicaments appelés antidépresseurs.
Il est préconisé dans le traitement des états dépressifs de l’adulte. Son action ne se manifeste qu’après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.
Ne prenez jamais MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule :
· si vous êtes allergique au milnacipran ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· en association avec d’autres médicaments : les IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase) irréversibles (iproniazide) (voir rubrique « Autres médicaments et MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule ») ;
· si vous allaitez ;
· si vous présentez une hypertension non contrôlée, une maladie coronarienne sévère ou instable.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d'un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n'agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
· si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé ;
· si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression, contactez votre médecin ou allez directement à l'hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
Les médicaments comme MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule, en particulier en cas :
· de traitements qui pris en même temps que MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule, pourraient augmenter le risque de développer un syndrome sérotoninergique, susceptible d’engager le pronostic vital (voir rubrique « Autres médicaments et MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule ») ;
· d’insuffisance rénale : votre médecin pourrait alors être amené à modifier votre dose journalière ;
· d’augmentation du volume de la prostate (adénome de la prostate) ou de difficultés à uriner ;
· d’une pression artérielle élevée (hypertension artérielle) ou de maladie du cœur ;
· de troubles de la vue en rapport avec une augmentation de la pression des liquides contenus dans l’œil (glaucome à angle fermé) ;
· d’épilepsie ou antécédents d’épilepsie ;
· tendance à avoir une trop faible quantité de sodium dans le sang (hyponatrémie), par exemple si vous êtes âgé, si vous souffrez d’une maladie du foie (cirrhose), si vous souffrez de malnutrition ou si vous prenez d’autres médicaments pouvant faire baisser la quantité de sodium dans le sang (des diurétiques) ;
· en cas d’antécédents de troubles hémorragiques (tendance à développer des ecchymoses ou à saigner facilement), ou si vous prenez d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement ;
· de prise de médicaments ayant des effets cardiovasculaires (injections de sympathomimétiques alpha et bêta) ;
· de traitement par la lévomépromazine (utilisée pour traiter la schizophrénie) ;
· si vous êtes enceinte (voir « Grossesse » ci-dessous).
Pendant le traitement, prévenez votre médecin ou votre pharmacien en cas :
· d’insomnie ou de nervosité en début de traitement,
· de survenue de jaunisse (jaunissement de votre peau et du blanc de vos yeux).
EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Enfants et adolescents
Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d'effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) lorsqu'ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c'est dans l'intérêt du patient.
Si votre médecin a prescrit MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l'un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s'aggrave lors de la prise de MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule par un patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental de MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule n'a pas encore été établie dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments et MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule avec d’autres médicaments.
Ne commencez ou n’arrêtez aucun médicament, y compris ceux disponibles sans ordonnance ainsi que les remèdes naturels et à base de plantes, avant d’en avoir vérifié la compatibilité auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
Vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que :
· les IMAO irréversibles tels que l’iproniazide (utilisé dans la dépression) ne doivent pas être pris avec MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule. Après l’arrêt d’un IMAO, respectez un intervalle de temps d’au moins 14 jours avant de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule. Par ailleurs, vous devez attendre au moins 7 jours après l’arrêt de MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule avant de pouvoir prendre un IMAO ;
· syndrome sérotoninergique.
Quand MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule est pris en association avec d’autres médicaments, cela peut entraîner un « syndrome sérotoninergique ». Pour les informations relatives aux symptômes de ce syndrome pouvant engager le pronostic vital, voir la rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? ».
Ce syndrome peut survenir au cours d’un traitement par MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule, lorsqu’il est associé à certains autres médicaments, tels que :
· les médicaments utilisés pour traiter la dépression :
o les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) (tels que la duloxetine, la venlafaxine …),
o les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (tels que le citalopram, l’escitalopram, la fluoxetine, la fluvoxamine, la paroxetine, la sertraline …),
o les antidépresseurs tricycliques (tels que l’amitriptyline, l’imipramine, la doxepine, la trimipramine…),
o les IMAO irréversibles tels que l’iproniazide, la tranylcypromine,
o les médicaments contenant du moclobémide, un IMAO-A sélectif,
· les médicaments contenant du linézolide, un antibiotique (utilisé pour traiter les infections) ;
· les médicaments contenant de la buprénorphine, du tramadol ou de la péthidine (utilisés pour soulager les douleurs) ;
· les produits contenant du millepertuis (également appelé Hypericum perforatum, un médicament à base de plantes utilisé dans le traitement de la dépression légère) ;
· les médicaments contenant du bleu de méthylène ;
· d’autres antidépresseurs.
Certains autres médicaments peuvent interagir avec MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule.
Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin, en même temps que :
· certains médicaments agissant sur le système cardio-vasculaire (alpha et bêta sympathomimétiques par voie injectable).
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
L’absorption de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool est déconseillée.
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule doit être pris avec un verre d'eau, de préférence au cours d'un repas.
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
Il est préférable de ne pas prendre ce médicament pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Si vous prenez MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule jusqu'à votre accouchement, il se peut que votre bébé présente immédiatement ou peu de temps après, des symptômes réversibles liés à l'arrêt brutal de l'exposition au milnacipran (syndrome de sevrage) ou à l’imprégnation au milnacipran. Dans ce cas, une surveillance clinique devrait être assurée.
Si vous prenez MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule pour qu’il/elle puisse vous conseiller.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Allaitement
En raison d'un faible passage du médicament dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqué.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Fertilité
La fertilité est affectée par le milnacipran chez l’animal.
Il n’existe aucune donnée disponible concernant l’impact du milnacipran sur la fertilité humaine.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Faites attention si vous conduisez des véhicules ou si vous utilisez des machines. Des risques éventuels de vertiges peuvent apparaître en début de traitement.
MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule contient du sodium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose habituelle est de 1 gélule le matin et 1 gélule le soir, de préférence au cours d'un repas.
Si vous avez l'impression que l'effet de MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode d’administration
Voie orale.
Avalez la gélule avec un verre d'eau au cours d'un repas.
Durée du traitement
N'arrêtez pas votre traitement sans avis médical, même si vous ressentez une amélioration.
Si nécessaire, ce traitement doit être interrompu progressivement conformément aux instructions de votre médecin (voir rubriques « Si vous arrêtez de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule » et « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
Si vous avez pris plus de MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Demander une assistance médicale immédiate.
Si vous oubliez de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule
N'arrêtez pas votre traitement sauf si cela vous est demandé par votre médecin. Des symptômes de sevrage peuvent se produire lorsque le traitement est arrêté, il est conseillé de réduire la dose progressivement. La plupart des symptômes de sevrage sont modérés et disparaissent spontanément.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les effets indésirables observés durant le traitement par milnacipran sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines de traitement.
Vous devez consulter votre médecin immédiatement si vous présentez les symptômes suivants :
· si vous développez une éruption cutanée ou une réaction allergique telle que démangeaisons, gonflement des lèvres et/ou de la langue ou une respiration sifflante et/ou un essoufflement, arrêtez tout de suite de prendre les gélules et contactez immédiatement votre médecin ;
· si vous présentez une faiblesse ou un engourdissement subit(e) du visage, des bras ou des jambes, en particulier d’un seul côté, ou des épisodes de troubles de la parole (symptômes d’accident vasculaire cérébral) ;
· si vous présentez des problèmes cardiaques tels qu’une douleur dans la poitrine (sensation de contraction, d’oppression, de serrement) ;
· si vous présentez un ensemble de symptômes liés à un excès de sérotonine dans le cerveau (syndrome sérotoninergique), dû à un effet important de MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule, se manifestant par une forte fièvre, des nausées, une transpiration excessive, une anxiété, des bouffées de chaleur, des contractions ou des tremblements musculaires, des palpitations et une agitation. Ce syndrome est observé en particulier chez les patients qui reçoivent simultanément d’autres médicaments.
Les effets indésirables suivants sont très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10) :
· nausées, maux de tête.
Les effets indésirables suivants sont fréquents (affectant moins de 1 patient sur 100) :
· agitation, anxiété, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, comportement suicidaire,
· migraine, tremblements, étourdissements, modifications de la sensibilité, somnolence,
· perception des battements de cœur (palpitations), battements de cœur rapides (tachycardie), augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur,
· douleur abdominale, diarrhée, constipation, bouche sèche, indigestion, vomissements,
· démangeaisons, éruption cutanée, transpiration excessive,
· douleurs musculaires,
· incapacité à uriner, mictions anormalement fréquentes (pollakiurie),
· troubles de l’érection, de l’éjaculation, douleur testiculaire,
· fatigue.
Les effets indésirables suivants sont peu fréquents (affectant de 1 à 10 patients sur 1 000) :
· augmentation du taux de lipides dans le sang, perte de poids ;
· sentiments de panique, confusion, délire, visions ou sons étranges (hallucinations), comportement ou pensées hyperactifs (manie), baisse de la libido, rêves anormaux, idées suicidaires ;
· troubles de la mémoire, sensation d’agitation (akathisie), troubles de l’équilibre, modifications du goût, syncope ;
· vision floue, sécheresse oculaire, douleur oculaire, baisse de l’acuité visuelle, dilatation des pupilles (mydriase) ;
· sensation d’étourdissements ou de tournoiement (vertiges), sifflements ou bourdonnements dans les oreilles ;
· problèmes cardiaques, tels que tension artérielle basse, anomalies de la conduction ;
· tension artérielle basse, mauvaise circulation sanguine rendant les orteils et les doigts engourdis et pâles (syndrome de Raynaud), hypotension orthostatique ;
· difficultés pour respirer, toux, nez sec, affections pharyngées ;
· affections gastro-intestinales telles que gastrite, stomatite, gêne abdominale, ulcère, hémorroïdes ;
· anomalies du bilan hépatique ;
· maladie de peau (dermatose), allergie cutanée (urticaire), inflammation de la peau (dermatite) ;
· douleur ou raideur musculaire ;
· affections urinaires telles que troubles de la miction, rétention urinaire, incontinence, possibilité de coloration rouge de l’urine ;
· certaines patientes peuvent présenter des règles abondantes irrégulières ou une absence de règles ;
· troubles de la prostate ;
· sensation d’état anormal, fièvre, douleur.
Les effets indésirables suivants sont rares (affectant moins de 1 patient sur 1 000) :
· sécrétion inappropriée d’une hormone qui contrôle le volume d’urine (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique),
· trouble psychotique,
· mouvements involontaires (dyskinésies), parkinsonisme (terme médical pouvant inclure de nombreux symptômes, par exemple augmentation de la sécrétion de salive, raideur musculo‑squelettique, mouvements du corps réduits ou anormaux, absence d’expression du visage, contractions musculaires, tremblement),
· angine de poitrine (angor),
· hépatite, atteinte hépatocellulaire,
· sensibilité au soleil (réaction de photosensibilité).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés, mais leur fréquence précise ne peut pas être établie et est donc classifiée comme « indéterminée » :
· diminution du taux de sodium dans le sang (hyponatrémie),
· saignements de la peau et des muqueuses,
· convulsions, en particulier chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie,
· agressivité,
· hépatite cytolytique,
· syndrome de Stevens-Johnson (une maladie grave généralisée avec éruption touchant la peau et les muqueuses),
· cardiomyopathie de Takotsubo (cardiomyopathie de stress),
· saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir « Grossesse » dans la rubrique 2 pour plus d’informations.
Certains symptômes peuvent également faire partie de votre dépression.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule
· La substance active est :
Chlorhydrate de milnacipran......................................................................................... 25,00 mg
Quantité correspondant à milnacipran base................................................................... 21,77 mg
Pour une gélule.
· Les autres composants sont : hydrogénophosphate de calcium anhydre, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc.
Composition de l'enveloppe de la gélule
Tête et corps (couleur rose) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine.
Qu’est-ce que MILNACIPRAN ARROW 25 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur ?
Ce médicament se présente sous forme de gélule en boîte de 14, 28, 56, 84 et 112 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
ARROW GENERIQUES
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
OU
LABORATOIRES BTT
ZI de KRAFFT
67150 ERSTEIN
OU
GRINDEKS
53 Krustpils Str., Riga, LV - 1057
Lettonie
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).