MIKICORT 3 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule gastro-résistant(e)
- Date de commercialisation : 31/05/2001
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : LABORATOIRES MAYOLY SPINDLER
Les compositions de MIKICORT 3 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | BUDÉSONIDE | 24381 | 3 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 50 gélule(s)
- Code CIP7 : 3569261
- Code CIP3 : 3400935692610
- Prix : 47,36 €
- Date de commercialisation : 02/09/2013
- Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Maladie de Crohn, chez des patients atteints d'une maladie de Crohn active d¿intensité légère à modérée, dans certaines parties précises des intestins.<br>- Diarrhées dues à une colite collagène<br>- Certains types d'hépatites. ; JOURNAL OFFICIEL ; 27/06/18
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 90 gélule(s)
- Code CIP7 : 3569278
- Code CIP3 : 3400935692788
- Prix : 84,91 €
- Date de commercialisation : 01/10/2014
- Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Maladie de Crohn, chez des patients atteints d'une maladie de Crohn active d¿intensité légère à modérée, dans certaines parties précises des intestins.<br>- Diarrhées dues à une colite collagène<br>- Certains types d'hépatites. ; JOURNAL OFFICIEL ; 27/06/18
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 16/01/2020
MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Par gélule
Excipients à effet notoire : chaque gélule contient 240 mg de saccharose et 12 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule rose contenant des granulés blancs gastro-résistants
4.1. Indications thérapeutiques
Induction d'une rémission chez des patients atteints d'une maladie de Crohn active d’intensité légère à modérée, affectant l'iléon et/ou le côlon ascendant.
· Colite microscopique
· Hépatite auto-immune
4.2. Posologie et mode d'administration
Maladie de Crohn
Induction d’une rémission
La dose journalière recommandée est de 3 gélules une fois par jour le matin ou d'une gélule (contenant 3 mg de budésonide) trois fois par jour (matin, midi et soir correspondant à une dose journalière totale de 9 mg de budésonide) si cela est plus simple pour le patient.
Durée de traitement
La durée du traitement de la maladie de Crohn active ne doit pas dépasser 8 semaines.
Colite microscopique
La dose journalière recommandée est de 3 gélules une fois par jour le matin (correspondant à une dose journalière totale de 9 mg de budésonide)
Maintien de la rémission
Le traitement d’entretien doit être instauré uniquement chez les patients dont les symptômes de colite microscopique récidivent fréquemment après la réussite du traitement d’induction. Une posologie de deux gélules une fois par jour le matin (6 mg de budésonide) ou de deux gélules une fois par jour le matin en alternance avec une gélule par jour le matin (soit une dose quotidienne moyenne de 4,5 mg de budésonide) peut être utilisée, en fonction des besoins spécifiques du patient. La plus faible dose efficace doit être utilisée.
Durée de traitement
La durée du traitement de la colite microscopique active ne doit pas dépasser 8 semaines.
Au cours du traitement d’entretien, les effets du traitement doivent être régulièrement évalués afin de déterminer s’il est nécessaire de poursuivre le traitement, et ce au plus tard 12 mois après l’instauration du traitement d’entretien. Le traitement d’entretien ne doit être prolongé au-delà de 12 mois que si les bénéfices pour le patient sont jugés l’emporter sur les risques.
Hépatite auto-immune
Induction d'une rémission
Pour induire une rémission (c.-à-d. une normalisation des paramètres biologiques augmentés), la posologie recommandée est d'une gélule (contenant 3 mg de budésonide) trois fois par jour (matin, midi et soir ; correspondant à une dose journalière totale de 9 mg de budésonide).
Entretien de la rémission
Une fois la rémission obtenue, la posologie recommandée est d'une gélule (contenant 3 mg de budésonide) deux fois par jour (une gélule le matin et une le soir ; correspondant à une dose journalière totale de 6 mg de budésonide).
Si les transaminases ALT et/ou AST augmentent durant le traitement d'entretien, la dose est à augmenter à 3 gélules par jour (correspondant à une dose journalière totale de 9 mg de budésonide) comme décrit pour l'induction d'une rémission.
Chez les patients tolérant l'azathioprine, le traitement d'induction et d'entretien de la rémission par le budésonide devrait être associé à l'azathioprine.
Durée de traitement
Pour induire une rémission, une dose journalière totale de 9 mg doit être administrée jusqu'à l'obtention de la rémission. Ensuite, pour l'entretien de la rémission, une dose journalière totale de 6 mg budésonide est à administrer. Le traitement d'entretien d'une rémission en cas d'hépatite auto-immune doit se poursuivre pendant au moins 24 mois. Ne l'arrêter que lorsque la rémission biochimique est maintenue en permanence et lorsque la biopsie du foie ne présente aucun signe d'inflammation.
Fin du traitement
Le traitement par MIKICORT 3mg ne doit pas être interrompu brusquement, mais progressivement (doses dégressives). Une réduction progressive de la dose sur 2 semaines est recommandée.
Population pédiatrique
Enfants de moins de 12 ans
MIKICORT 3 mg ne doit pas être administré à l’enfant de moins de 12 ans en raison d’une expérience insuffisante et d’un risque possible d’insuffisance surrénale dans ce groupe d’âge.
Patients adolescents âgés de 12 à 18 ans
La sécurité et l’efficacité du MIKICORT 3 mg chez l’adolescent de 12 à 18 ans n’ont jusqu’ici pas été établies. Les données actuellement disponibles concernant des patients adolescents (12 à 18 ans) atteints de maladie de Crohn ou d’hépatite auto-immune sont décrites dans les rubriques 4.8 et 5.1, mais aucune recommandation de posologie ne peut être faite.
Mode d’administration
Les gélules contenant les granules gastro-résistants doivent être prises une demie heure avant les repas, avalées entières avec une grande quantité de liquide (par ex. un verre d'eau), sans les croquer.
MIKICORT 3 mg ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d’une des pathologies suivantes:
· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Cirrhose hépatique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La prudence est de rigueur chez les patients atteints de tuberculose, d'hypertension, de diabète sucré, d'ostéoporose, d'ulcère gastro-duodénal, de glaucome, de cataracte, qui présentent des antécédents familiaux de diabète et de glaucome, ou toute autre pathologie dans le cadre de laquelle les glucocorticoïdes pourront produire des effets indésirables.
Ce médicament n’est pas indiqué chez les patients souffrant d’une maladie de Crohn affectant la partie haute du tractus gastro-intestinal.
En raison du mode d’action local préférentiel du médicament, on ne peut attendre d’effets bénéfiques chez les patients présentant des symptômes extra-intestinaux (p. ex. touchant les yeux, la peau, les articulations).
Des effets systémiques des glucocorticoïdes peuvent apparaître, particulièrement quand la prescription est à forte dose et sur des durées prolongées. Ces effets peuvent être un syndrome de Cushing, une insuffisance surrénalienne, un retard de croissance, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte, un glaucome et divers troubles psychiatriques et comportementaux (voir rubrique 4.8).
Infection
La suppression de la réponse inflammatoire et de la fonction immune augmente la sensibilité aux infections et leur sévérité. Le risque d'aggravation des infections bactériennes, fongiques, amibiennes et virales pouvant survenir au cours d'un traitement par les glucocorticoïdes doit être étroitement surveillé. La présentation clinique peut être souvent atypique, et des infections graves comme la septicémie et la tuberculose peuvent être masquées et atteindre un stade avancé avant d'être reconnues.
Varicelle
La varicelle est particulièrement préoccupante car cette maladie normalement mineure peut être fatale chez les patients immunodéprimés. Il convient de conseiller aux patients sans antécédents nettement établis de varicelle d'éviter tout contact personnel étroit avec la varicelle ou le zona; en cas d'exposition, ils doivent consulter d'urgence un médecin. Si le patient est un enfant, les parents doivent recevoir les consignes ci-dessus.
L'immunisation passive avec des immunoglobulines zona-varicelle est nécessaire pour les patients exposés et non immunisés qui reçoivent des glucocorticoïdes systémiques ou qui les ont pris pendant les trois mois antérieurs; elle doit être administrée dans les 10 jours suivant l'exposition à la varicelle. Si le diagnostic de varicelle est confirmé, cette affection nécessite une prise en charge par un spécialiste et un traitement urgent. Les glucocorticoïdes ne devront pas être interrompus, et la dose pourra nécessiter d’être augmentée.
Rougeole
Les patients dont l'immunité est compromise et qui ont été en contact avec la rougeole doivent dans la mesure du possible recevoir des immunoglobulines normales dès que possible après l'exposition.
Vaccins
Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes utilisant des glucocorticoïdes de manière chronique. La formation d’anticorps en réponse à d'autres vaccins peut être diminuée.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
D’après l’expérience acquise auprès de patients à un stade avancé de cirrhose biliaire primitive (CBP) avec une cirrhose hépatique, il faut s’attendre à un accroissement de la biodisponibilité systémique du budésonide chez tous les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Toutefois, chez les patients atteints d’une affection hépatique sans cirrhose hépatique, le budésonide pris à des doses quotidiennes de 9 mg s’est avéré sans danger et bien toléré. Aucun élément n’indique qu’une recommandation posologique spécifique est nécessaire pour les patients atteints d’affections hépatiques non cirrhotiques ou atteints uniquement d’un léger trouble de la fonction hépatique.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Autres
Les corticostéroïdes peuvent entraîner l’inhibition de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et réduire la réponse au stress. Lorsque des patients sont soumis à une intervention chirurgicale ou à d'autres formes de stress, il est recommandé d’administrer un traitement systémique supplémentaire par glucocorticoïdes.
Un traitement concomitant par kétoconazole ou d'autres inhibiteurs du CYP3A4 doit être évité (voir rubrique 4.5).
MIKICORT 3 mg contient du lactose et du saccharose. Les patients présentant un des rares troubles héréditaires que sont l'intolérance au galactose ou au fructose, la malabsorption du glucose-galactose, le déficit en sucrase-isomaltase ou déficit total en lactase ne doivent pas prendre ce médicament.
Chez les patients atteints d'hépatite auto-immune, les taux sériques de transaminases (ALAT, ASAT) doivent être dosés à intervalles réguliers pour adapter la dose de budésonide en conséquence. Durant les premiers mois de traitement, les taux de transaminases sont à évaluer toutes les deux semaines, ensuite au moins tous les 3 mois.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
Glycosides cardiaques
L'action du glycoside peut être renforcée par une carence en potassium.
Salidiurétiques
L'excrétion du potassium peut être augmentée.
Interactions pharmacocinétiques
Cytochrome P450
· Inhibiteurs du CYP3A4
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
En cas d'administration concomitante, le kétoconazole à 200 mg une fois par jour per os augmente d'environ six fois les concentrations plasmatiques de budésonide (3 mg en dose unique). Lorsque le kétoconazole était administré 12 heures après le budésonide, les concentrations augmentaient d'environ 3 fois. Comme les données permettant des recommandations posologiques entre ces 2 médicaments sont limitées, l'association est à éviter.
D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le ritonavir, l'itraconazole, la clarithromycine et le jus de pamplemousse risquent également d'augmenter de manière significative les concentrations plasmatiques de budésonide. La prise concomitante de budésonide doit par conséquent être évitée.
· Inducteurs du CYP3A4
Les molécules ou médicaments comme la carbamazépine et rifampicine, qui induisent le CYP3A4, peuvent diminuer l'exposition systémique, mais aussi locale du budésonide dans la muqueuse intestinale. Il peut être nécessaire d'ajuster la dose de budésonide.
· Substrats du CYP3A4
Les molécules ou médicaments qui sont métabolisés par le CYP3A4 peuvent concurrencer le budésonide. Ceci peut entraîner une augmentation du taux plasmatique de budésonide si la substance concurrente présente une plus forte affinité à l'égard du CYP3A4, ou - si le budésonide se lie plus fortement au CYP3A4 - la substance concurrente peut également augmenter dans le plasma et un ajustement ou une réduction de la dose de ce médicament peut être requis.
Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués des glucocorticoïdes ont été observés chez les femmes recevant également des œstrogènes ou des contraceptifs oraux, mais cet effet n'a pas été observé avec les associations de contraceptifs oraux à faible dose.
Aux doses recommandées, la cimétidine, en association avec le budésonide, présente un effet léger, mais non significatif, sur la pharmacocinétique du budésonide. L'oméprazole est sans effet sur la pharmacocinétique du budésonide.
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Théoriquement, on ne saurait écarter le risque d'interactions possibles avec les résines synthétiques liant les stéroïdes comme la cholestyramine, et avec les antacides. En cas d'administration simultanée avec MIKICORT 3 mg, ces interactions pourraient entrainer une diminution de l'effet du budésonide. C'est pourquoi ces préparations ne doivent pas être prises simultanément, mais à au moins deux heures de distance.
La fonction surrénale pouvant être supprimée par le traitement au budésonide, un test de stimulation de l’ACTH pour le diagnostic d’une insuffisance surrénale peut présenter des résultats erronés (valeurs basses).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'administration de ce médicament pendant la grossesse est à éviter, sauf s’il existe des raisons contraignantes d’administrer un traitement par MIKICORT 3 mg . Peu de données sont disponibles en ce qui concerne l’issue des grossesses après une administration orale de budésonide chez l’être humain. Même si les données concernant l’utilisation du budésonide inhalé dans un grand nombre de grossesses exposées n’ont pas mis en évidence d’effets indésirables, la concentration plasmatique maximale de budésonide pourra cependant être plus élevée lors du traitement par MIKICORT 3 mg par rapport au budésonide inhalé. Chez l’animal gravide, le budésonide, comme d’autres glucocorticoïdes, s’est avéré être à l’origine d’anomalies du développement fœtal (voir rubrique 5.3). Toutefois, la pertinence de ces résultats n’a pas été confirmée chez l’être humain.
Le budésonide est excrété dans le lait maternel (les données relatives à l’excrétion après une administration par inhalation sont disponibles).
Cependant, on prévoit uniquement des effets mineurs sur l’enfant allaité après la prise de MIKICORT 3mg aux doses thérapeutiques indiquées. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement, soit d’interrompre/de ne pas prendre le traitement par budésonide en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n’existe pas de données sur l’effet du budésonide sur la fertilité humaine. Dans les études animales, la fertilité n’était pas affectée après le traitement par budésonide (voir rubrique 5.3)
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les conventions de fréquence suivantes sont utilisées dans l’évaluation des effets indésirables:
très fréquent : (≥ 1/10)
fréquent : (≥ 1/100 à < 1/10)
peu fréquent : (≥ 1/1,000 à < 1/100)
rare : (≥ 1/10,000 à < 1/1,000)
très rare : (< 1/10,000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes
Fréquence selon la convention MedDRA
Effet indésirable
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Syndrome de Cushing : p. ex. visage arrondi, obésité du tronc, diminution de la tolérance au glucose, diabète sucré, hypertension, rétention sodique avec formation d’œdème, augmentation de l’excrétion du potassium, inactivité ou atrophie du cortex surrénal, stries rouges, acné stéroïdienne, perturbation de la sécrétion des hormones sexuelles (p. ex. aménorrhée, hyperpilosité, impuissance)
Très rare
Retard de croissance chez l’enfant
Affections oculaires
Rare
Glaucome, cataracte, vision floue (voir rubrique 4.4)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Dyspepsie, douleurs abdominales
Peu fréquent
Ulcère duodénal ou gastrique
Rare
Pancréatite
Très rare
Constipation
Affections du système immunitaire
Fréquent
Augmentation du risque d’infection
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleurs musculaires et articulaires, faiblesse et contractions musculaires, ostéoporose
Rare
Ostéonécrose
Affections du système nerveux
Fréquent
Céphalées
Très rare
Hypertension intracrânienne idiopathique y compris œdème papillaire chez l’adolescent
Affections psychiatriques
Fréquent
Dépression, irritabilité, euphorie
Peu fréquent
Hyperactivité psychomotrice, anxiété
Rare
Agressivité
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Exanthème allergique, pétéchies, retard de cicatrisation, dermatite de contact
Rare
Ecchymoses
Affections vasculaires
Très rare
Augmentation du risque de thrombose, vascularite (syndrome de sevrage après un traitement prolongé)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très rare
Fatigue, malaise
La plupart des effets indésirables mentionnés dans ce RCP peuvent aussi être attendus avec les traitements par d’autres glucocorticoïdes.
Occasionnellement, des événements indésirables typiquement associés aux glucocorticoïdes systémiques peuvent se manifester. Ces événements dépendent de la posologie, de la durée du traitement, de l’existence ou non d’un traitement antérieur ou concomitant par d'autres glucocorticoïdes et de la sensibilité individuelle.
Des études cliniques ont démontré que la fréquence des événements indésirables liés aux glucocorticoïdes est plus faible avec MIKICORT 3 mg oral qu’avec un traitement oral par des doses équivalentes de prednisolone.
Une exacerbation ou une réapparition des manifestations extra-intestinales (notamment au niveau de la peau et des articulations) peut survenir lorsque le patient passe d’un glucocorticoïde à action systémique au budésonide à action locale.
Effets indésirables observés au cours des essais cliniques dans la population pédiatrique
Maladie de Crohn
Au cours d'essais cliniques réalisés avec MIKICORT 3mg chez 82 patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn, les effets indésirables les plus fréquents ont été l'insuffisance surrénale et les céphalées. Des effets secondaires typiques des glucocorticoïdes ont été rapportés, ainsi que d’autres réactions rares telles que sensations vertigineuses, nausées, vomissements et hyperacousie (voir aussi rubrique 5.1).
Hépatite auto-immune
Des données de sécurité issues du sous-ensemble d’un total de 42 patients pédiatriques d'un essai clinique traitant de l'hépatite auto-immune ont révélé que les effets indésirables rapportés n'étaient ni différents ni plus fréquents que dans la population adulte de cet essai (voir aussi rubrique 5.1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
À ce jour, aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec le budésonide.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : CORTICOIDE A USAGE LOCAL, Code ATC : A07EA06.
Le mécanisme d'action exact du budésonide dans le traitement de la maladie de Crohn n'est pas entièrement élucidé. Les données des études pharmacologiques et des essais cliniques contrôlés suggèrent fortement que le mode d'action des gélules de MIKICORT 3 mg repose principalement sur un effet local au niveau de l'intestin.
Le budésonide est un glucocorticoïde doté d'un effet anti-inflammatoire local puissant. A des doses cliniquement équivalentes de glucocorticoïdes systémiques, le budésonide entraîne significativement une inhibition moindre de l'axe hypothalamo-hypophysaire et a moins d'influence sur les marqueurs inflammatoires.
MIKICORT 3 mg, exerce sur les taux plasmatiques de cortisol une influence dose-dépendante qui, à la dose recommandée de 9 mg de budésonide par jour, est significativement inférieure à celle des doses efficaces cliniquement équivalentes des glucocorticoïdes systémiques.
Efficacité et sécurité cliniques
Maladie de Crohn
Essai clinique chez des patients adultes atteints de maladie de Crohn
Dans une étude en double aveugle randomisée double-placebo chez des patients avec une maladie de Crohn légère à modérée (200 < CDAI < 400) affectant l’iléon terminal et/ou le colon ascendant l’efficacité de 9 mg de budésonide en dose journalière unique (9 mg OD) a été comparée à celle d’un traitement de 3 doses de 3 mg de budésonide pris 3 fois par jours (3mg 3x /j).
Le critère primaire d’efficacité était la proportion des patients en rémission (CDAI<150) à la semaine 8.
L’étude incluait 471 patients au total (analyse de l’ensemble de la population), dont 439 dans l’ensemble repris pour l’analyse per protocole (PP). Il n’y a pas de différence significative par rapport à l’état initial dans les 2 groupes de traitement. Au final, 71.3% des patients étaient en rémission dans le groupe 9 mg 1x/j et 75.1% dans le groupe 3mg 3x /j (PP) (p: 0.01975) montrant la non-infériorité du groupe 9 mg de budésonide 1x/j par rapport au groupe 3 mg de budésonide 3x /j.
Aucun effet indésirable sévère n’a été rapporté.
Essais cliniques chez des patients pédiatriques atteints de maladie de Crohn
Deux essais randomisés contrôlés de MIKICORT 3 mg, incluait des patients de la tranche d'âge de 8 à 19 ans atteints de maladie de Crohn d'activité légère à moyenne (PCDAI [indice de Best] 12,5 à 40) avec inflammation iléique, iléocolique ou colique isolée.
Dans un essai, 33 patients au total ont été traités par 9 mg de budésonide (3 mg 3x/j) par jour pendant 8 semaines, puis par 6 mg de budésonide par jour la 9ème semaine et par 3 mg de budésonide par jour la 10ème semaine ou par de la prednisone (40 mg/j pendant deux semaines, puis en diminuant progressivement à raison de 5 mg/semaine). La rémission (PCDAI ≤10) a été atteinte chez 9/19 (47,3 %) des patients du groupe budésonide (tant à la 4ème semaine qu'à la 12ème semaine) et chez 8/14 (57,1% en semaine 4) et 7/14 (50% en semaine 12) des patients du groupe prednisone.
Un second essai incluant 70 enfants atteints de MC a comparé deux schémas posologiques de budésonide : les patients du groupe 1 étaient traités pendant 7 semaines par 9 mg/jour de budésonide (3 mg 3x/j) puis par 6 mg/jour de budésonide (3 mg 2x/j) pendant 3 semaines supplémentaires. Dans le groupe 2, les patients étaient traités pendant 4 semaines par 12 mg/jour de budésonide (3 mg 3x/j et 3 mg 1/j), puis pendant 3 semaines par 9 mg/jour de budésonide (3 mg 3x/j) et encore 3 semaines par 6 mg/jour au budésonide (3 mg 2x/j). Le critère principal de jugement d'efficacité était la baisse du PCDAI à la semaine 7. Les deux groupes de traitement ont présenté une diminution notable du PCDAI, plus prononcée dans le groupe 2, mais sans que la différence soit significative (n.s.). Critères de jugement secondaires : l'amélioration (définie comme baisse du PCDAI de ≥10 points) a été constatée chez 51,4 % des patients du groupe 1 et 74,3 % de ceux du groupe 2 (n.s) ; une rémission (PCDAI ≤ 12,5) a été observée chez 42,9 % des patients du premier groupe contre 65,7 % dans le second groupe (n.s.).
Colite microscopique
Études cliniques sur l’induction de la rémission dans le cadre de la colite collagène
L’efficacité et la sécurité du budésonide pour l’induction d’une rémission dans le cadre de la colite collagène ont été évaluées au cours de deux études multicentriques, prospectives, en double aveugle, randomisées, contrôlées contre placebo, chez des patients atteints de colite collagène active.
Dans une étude, après randomisation, 30 patients ont reçu un traitement par 9 mg de budésonide par jour, 25 patients ont reçu un traitement par 3 g mésalazine par jour et 37 ont reçu un placebo. La variable d’efficacité primaire était le taux de patients en rémission clinique, définie par ≤ 3 selles par jour. Le critère d’évaluation primaire a été rempli chez 80 % des patients traités par le budésonide, 44 % des patients traités par la mésalazine et 59,5 % des patients du groupe placebo (budésonide versus placebo = 0,072). Selon une autre définition de la rémission clinique prenant également en compte la consistance des selles, à savoir une moyenne de < 3 selles par jour et une moyenne de < 1 selle liquide par jour dans les 7 jours précédant la dernière administration du médicament de l’étude, 80 % des patients du groupe budésonide, 32,0 % des patients du groupe mésalazine et 37,8 % des patients du groupe placebo ont obtenu une rémission (budésonide versus placebo : p < 0,0006). Le budésonide a été sûr et bien toléré. Aucun des événements indésirables survenus dans le groupe budésonide n’a été considéré comme étant lié au médicament.
Dans une autre étude, après randomisation, 14 patients ont reçu un traitement par 9 mg de budésonide par jour et 14 ont reçu un placebo. La variable d’efficacité primaire était l’obtention d’une réponse clinique, définie par une réduction à ≤ 50 % de l’activité de la maladie par rapport au début d’étude, l’activité clinique de la maladie étant définie sur la base du nombre de selles au cours des 7 derniers jours. Une réponse clinique a été obtenue chez 57,1 % des patients du groupe budésonide et 21,4 % des patients du groupe placebo (p = 0,05). Le budésonide a été sûr et bien toléré. Aucune réaction indésirable grave au médicament n’est survenue dans le groupe budésonide.
Étude clinique sur le maintien de la rémission dans le cadre de la colite collagène
L’efficacité et la sécurité cliniques du budésonide pour le maintien de la rémission dans le cadre de la colite collagène ont été évaluées au cours d’une étude multicentrique, prospective, en double aveugle, randomisée, contrôlée contre placebo, chez des patients présentant une colite collagène dormante.
Le critère d’évaluation primaire était la proportion de patients en rémission clinique sur 52 semaines. La rémission était définie par une moyenne de < 3 selles/jour, dont une moyenne de < 1 selle liquide/jour au cours de la semaine précédant la visite finale et l’absence de récidive sur la période de 1 an. La récidive était définie par une moyenne de ≥ 3 selles/jour, dont une moyenne de ≥ 1 selle liquide/jour durant la semaine précédente.
Au total, 92 patients ont été randomisés dans le cadre de la phase en double aveugle (44 sous budésonide, 48 sous placebo) et ont reçu au moins une dose du traitement de l’étude (ensemble d’analyse intégral, FAS). La posologie était de 6 mg de budésonide/jour, en alternance avec 3 mg de budésonide/jour (soit une dose quotidienne moyenne de 4,5 mg de budésonide). Lors de l’analyse finale, le nombre de patients ayant rempli le critère d’évaluation primaire a été significativement plus élevé dans le groupe budésonide (61,4 %) que dans le groupe placebo (16,7 %), démontrant la supériorité du budésonide par rapport au placebo (p < 0,001).
Étude clinique sur l’induction de la rémission dans le cadre de la colite lymphocytaire
L’efficacité et la sécurité cliniques du budésonide pour l’induction de la rémission dans le cadre de la colite lymphocytaire ont été évaluées au cours d’une étude multicentrique, prospective, en double aveugle, avec double comparateur, randomisée, contrôlée contre placebo, chez des patients atteints de colite lymphocytaire active.
Le critère d’évaluation primaire était le taux de rémission clinique, définie par un maximum de 21 selles, dont pas plus de 6 selles liquides au cours des 7 jours précédant la dernière visite.
Au total, 57 patients ont été randomisés (19 patients dans chacun des groupes, le groupe budésonide, le groupe mésalazine et le groupe placebo) et ont reçu au moins une dose du traitement de l’étude (budésonide : 9 mg 1×/j ; mésalazine : 3 g 1×/j). La durée du traitement a été de 8 semaines.
Lors de l’analyse confirmatoire, le nombre de patients ayant rempli le critère d’évaluation primaire a été significativement plus élevé dans le groupe budésonide (78,9%) que dans le groupe placebo (42,1 %), montrant la supériorité du budésonide par rapport au placebo (p = 0,010). Une rémission a été obtenue chez 63,2 % des patients du groupe mésalazine (p = 0,097).
Hépatite auto-immune
Essai clinique chez des patients adultes atteints d'hépatite auto-immune
Au cours d'un essai prospectif, multicentrique, randomisé, en double aveugle, 207 patients atteints d'hépatite auto-immune sans cirrhose ont été traités par une posologie initiale de 9 mg/j de budésonide (n=102) pour une durée allant jusqu'à 6 mois ou par 40 mg/j de prednisone (diminués progressivement à 10 mg/j, n=105). Après rémission biochimique, la dose de budésonide a été diminuée à 6 mg/j. Les patients recevaient aussi 1 à 2 mg/kg/j d'azathioprine pendant tout l'essai. Le critère principal de jugement composé était la rémission biochimique complète (c.-à-d. des taux normaux d'aspartate transférase et d'alanine transférase) sans survenue à 6 mois d'effets secondaires prédéfinis, propres aux stéroïdes. Ce critère de jugement a été atteint chez 47 % des patients du groupe budésonide et chez 18 % de ceux du groupe prednisone (p<0,001).
Concernant les variables secondaires d'efficacité à 6 mois, une rémission biochimique complète était obtenue chez 60 % des patients du groupe budésonide et 39 % du groupe prednisone (p=0,001). Les patients n'ayant pas présenté d'effets secondaires propres aux stéroïdes étaient en proportion de 72 % dans le groupe budésonide et de 47% dans le groupe prednisone (p<0,001). La baisse moyenne des taux d'IgG et de ƴ-globulines était la même dans les deux groupes.
Un traitement ouvert de suivi pendant 6 mois supplémentaires était proposé aux patients après la phase contrôlée en double aveugle. Un total de 176 patients a participé à cette phase ouverte et reçu 6 mg/j de budésonide en association avec 1 à 2 mg/kg/j d'azathioprine. Les proportions de patients à rémission biochimique et de patients à réponse complète (statistiquement non significative) étaient toujours plus élevées dans le groupe budésonide original (taux de réponse complète 60 % et de rémission biochimique 68,2 % à la fin de la phase ouverte) que dans le groupe prednisone original (taux de réponse complète 49 % et de rémission biochimique 50,6 % à la fin de la phase ouverte).
Essai clinique chez des patients pédiatriques atteints d’hépatite auto-immune
La sécurité et l'efficacité du budésonide chez 46 patients pédiatriques (11 garçons et 35 filles) âgés de 9 à 18 ans ont été étudiées dans un sous-ensemble de l'essai clinique mentionné ci-dessus. Parmi eux, 19 ont été traités par du budésonide et 27 étaient en contrôle actif (prednisone) pour induction d'une rémission par une dose journalière de 9 mg de budésonide. Après les 6 mois de l'essai, 42 patients pédiatriques ont continué par un traitement d’entretien de 6 mois par budésonide.
Le taux de réponse complète (définie comme réponse biochimique, c.-à-d. normalisation des transaminases hépatiques AST et ALT et absence d'effets secondaires propres aux stéroïdes) chez les patients de ≤ 18 ans était considérablement plus bas que celui des adultes, sans qu'il y ait de différence entre les deux groupes de traitement. Après le traitement d’entretien au budésonide pendant encore 6 mois, la proportion de patients pédiatriques de réponse complète était toujours légèrement inférieure en comparaison avec les patients adultes, mais la différence entre les deux groupes d'âge était sensiblement plus faible. Il n'y avait pas de différence significative concernant la proportion de répondeurs complets entre ceux traités à l'origine par la prednisone et ceux traités continuellement par le budésonide.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
MIKICORT 3 mg, gélules, contenant des microgranules résistants aux sucs gastriques, présente un temps de latence de 2-3 heures en vertu de l'enrobage spécifique des microgranules. Chez les volontaires sains, de même que chez les patients atteints de la maladie de Crohn, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de budésonide de 1-2 ng/ml sont observés environ 5 heures après l'administration orale de MIKICORT 3 mg, gélules, en dose unique de 3 mg, prise avant les repas. La libération maximale survient dans l'iléon terminal et le caecum, qui constituent le principal site inflammatoire de la maladie de Crohn.
Chez les patients porteurs d'une iléostomie, la libération du budénoside par MIKICORT 3 mg est comparable à celle des sujets sains ou des patients atteints de la maladie de Crohn. Il a été montré qu'environ 30-40% du budésonide libéré est encore retrouvé dans la poche d'iléostomie, indiquant qu'une quantité substantielle de budésonide provenant de MIKICORT 3 mg est normalement transférée dans le côlon.
L'ingestion concomitante d'aliments peut retarder la libération des microgranules par l'estomac de 2-3 heures, allongeant la phase de latence à environ 4-6 heures sans modification des taux d'absorption.
Distribution
Le budésonide a un volume de distribution élevé (environ 3 l/kg). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85-90%.
Biotransformation
Le budésonide est fortement métabolisé dans le foie (environ 90%) sous forme de métabolites dont l'activité glucocorticostéroïdienne est faible. L'activité glucocorticostéroïde des principaux métabolites, 6 β-hydroxybudésonide et 16 α-hydroxyprednisolone, représente moins de 1% de celle du budésonide.
Élimination
La demi-vie d'élimination moyenne est de 3 à 4 heures. La biodisponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez les patients à jeun souffrant de la maladie de Crohn est d'environ 9-13%. La clairance est d'environ 10-15 l/min pour le budésonide (déterminée par chromatographie liquide à haute performance).
Populations spécifiques de patients
Affections hépatiques :
Une proportion notable du budésonide est métabolisée dans le foie. L'exposition systémique au budésonide peut augmenter chez les patients atteints d'insuffisance hépatique en raison de la diminution du métabolisme du budésonide par le CYP3A4. Cela dépend du type et de la sévérité de l'affection hépatique.
Patient pédiatrique :
La pharmacocinétique du budésonide a été évaluée chez 12 patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn (âge de 5 à 15 ans). Suite à l'administration répétée de budésonide (3 x 3 mg de budésonide pendant une semaine), l'ASC moyenne du budésonide pendant l'intervalle posologique était d'environ 7 ngh/ml, la Cmax d'environ 2 ng/ml. La répartition du budésonide oral (3 mg, dose unique) chez les patients pédiatriques était similaire à celle chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le budésonide n’a pas d’effet mutagène dans un certain nombre d'essais in vitro et in vivo.
Une légère élévation du nombre de foyers hépatiques basophiles s'observait lors d'études chroniques chez le rat avec le budésonide. Des études de carcinogénicité ont révélé une plus grande incidence de néoplasmes hépatocellulaires primaires, d'astrocytomes (chez les rats mâles) et de tumeurs mammaires (rats femelles). Ces tumeurs sont probablement dues à l'action des récepteurs stéroïdiens spécifiques, à l'augmentation de la charge métabolique sur le foie et aux effets anaboliques. Ces effets sont également connus par des études menées sur d'autres glucocorticoïdes chez le rat, et représentent donc un effet de classe. Aucun effet comparable n'a jamais été observé chez l'homme avec le budésonide, ni lors d'essais cliniques ni émanant de rapports spontanés.
En général, basés sur les études conventionnelles des données pharmacologiques de sécurité, toxicité en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, les données précliniques ne révèlent aucun risque spécial pour l'homme.
Chez l'animal, il a été démontré que le budésonide, comme d'autres glucocorticoïdes, provoquait des malformations fœtales. Mais l'applicabilité de ces résultats à l'homme n'a pas été établie (voir également rubrique 4.6).
La substance active budésonide présente un risque environnemental pour le milieu aquatique, en particulier pour les poissons.
Lactose monohydraté
Microgranules neutres (saccharose et amidon de maïs)
Enrobage
Copolymère d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1:1)
(Eudragit L 100)
Copolymère d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1:2)
(Eudragit S 100)
Copolymère d'ammonio méthacrylate (type A) (Eudragit RL)
copolymère d'ammonio méthacrylate (type B) (Eudragit RS)
Povidone K25
Eau purifiée*
Talc
Citrate de triéthyle
*Excipient intermédiaire.
Enveloppe de la gélule
Oxyde de fer noir (E 172)
Erythrosine (E 127)
Gélatine
Oxyde de fer rouge (E 172)
Laurilsulfate de sodium
Dioxyde de titane (E 171)
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 50, 90, 100, 120 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Ce médicament peut poser des risques environnementaux (voir rubrique 5.3).
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
6 AVENUE DE L’EUROPE
78400 CHATOU
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 356 925 5 9 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 356 926 1 0 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 356 927 8 8 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 356 928 4 9 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 356 929 0 0 : 120 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 16/01/2020
MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante
Budésonide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante ?
3. Comment prendre MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique: CORTICOIDE A EFFET LOCAL, Code ATC : A07EA06.
Le MIKICORT 3 mg en gélule gastro-résistante, contient le principe actif budésonide, un stéroïde d'action locale utilisé pour traiter des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et du foie.
Le MIKICORT 3mg est utilisé dans le traitement :
· maladie de Crohn : poussées aiguës d'intensité légère à modérée d'une inflammation chronique affectant la partie inférieure de l'intestin grêle (iléum) et/ou la partie supérieure du gros intestin (côlon ascendant).
· colite microscopique : une maladie comprenant des sous-types, la colite collagène et la colite lymphocytaire, caractérisée par une inflammation chronique du gros intestin et s’accompagnant habituellement d’une diarrhée liquide chronique.
· de l'hépatite auto-immune : une maladie comportant une inflammation chronique du foie.
Ne prenez jamais MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante :
· si vous êtes allergique au budésonide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous souffrez d'une grave affection hépatique (cirrhose du foie)
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre MIKICORT 3 mg si vous souffrez de :
· tuberculose
· hypertension artérielle
· diabète, ou si du diabète a été diagnostiqué dans votre famille
· os fragiles (ostéoporose)
· ulcères d'estomac ou dans la première partie de l'intestin grêle (ulcères peptiques)
· pression élevée dans l'œil (glaucome) ou problèmes oculaires tels que l'opacité du cristallin (cataracte) ou si un glaucome a été diagnostiqué dans votre famille
· problèmes hépatiques graves
MIKICORT 3 mg n’est pas indiqué chez les patients atteints d’une maladie de Crohn affectant la partie haute du tractus gastro-intestinal.
Cette maladie peut parfois provoquer des symptômes extra-intestinaux (p. ex. touchant les yeux, la peau, les articulations) qui ne sont pas susceptibles de répondre à ce médicament.
Des effets typiques de médicaments cortisoniques peuvent se produire et affecter toutes les parties du corps, notamment si vous prenez du MIKICORT 3 mg à hautes doses et pendant de longues périodes (voir section 4, « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
Autres précautions à prendre durant le traitement au MIKICORT 3 mg
· Veuillez prévenir votre médecin si vous avez une infection. Les symptômes de certaines infections peuvent être atypiques ou moins prononcés.
· Evitez tout contact avec des personnes atteintes de varicelle ou de zona si vous n'en avez jamais souffert. Ces maladies pourraient gravement vous affecter. Si jamais vous entrez en contact avec la varicelle ou le zona, consultez immédiatement votre médecin.
· Informez votre médecin si vous n'avez pas eu la rougeole.
· Si vous devez vous faire vacciner, parlez-en d'abord à votre médecin.
· Si vous devez subir une opération, informez le médecin que vous prenez du MIKICORT 3 mg.
· Si vous avez été traité(e) avec un corticoïde plus puissant avant de commencer le traitement par MIKICORT 3 mg, vos symptômes pourraient réapparaître lors du changement de médicament. Dans ce cas, prenez contact avec votre médecin.
· Contactez votre médecin en cas de vision floue ou d’autres troubles visuels.
· Si vous avez une hépatite auto-immune, votre médecin fera réaliser régulièrement des bilans hépatiques et ajustera périodiquement la posologie de ce médicament.
Autres médicaments et MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, et notamment :
· glycosides cardiaques tels que la digoxine (médicaments pour traiter certaines affections du cœur)
· diurétiques (servant à éliminer l'excès de liquide du corps)
· kétoconazole ou itraconazole (pour traiter les mycoses)
· antibiotiques pour traiter des infections (tels que la clarithromycine)
· carbamazépine (utilisée dans le traitement de l'épilepsie)
· rifampicine (traitement de la tuberculose)
· œstrogènes ou contraceptifs oraux
· cimétidine (utilisée pour freiner la production d'acide dans l'estomac)
· Certains médicaments peuvent augmenter les effets de MIKICORT 3 mg et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments (y compris certains médicaments pour traiter l’infection à VIH: ritonavir, cobicistat).
Si en plus du MIKICORT 3 mg, vous prenez de la cholestyramine (contre le cholestérol et aussi pour traiter la diarrhée) ou des antiacides (contre des troubles digestifs), il convient de les absorber à 2 heures d'intervalle au moins de MIKICORT 3 mg.
MIKICORT 3 mg pourrait affecter les résultats des tests effectués par votre médecin ou à l’hôpital. Informez votre médecin que vous prenez MIKICORT 3 mg avant la réalisation de ces tests.
MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante avec des aliments et boissons
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne pouvez prendre du MIKICORT 3 mg pendant une grossesse que si votre médecin vous le prescrit expressément.
Le budésonide est susceptible de passer en petite quantité dans le lait ; si vous allaitez, vous ne pouvez prendre MIKICORT 3 mg que si votre médecin vous le prescrit expressément.
L’administration du médicament, MIKICORT 3 mg peut donner lieu à des résultats positifs lors des tests antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
La prise de MIKICORT 3 mg ne devrait pas affecter votre capacité à conduire ou à utiliser des machines.
MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante contient du saccharose et du lactose.
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Maladie de Crohn
La dose recommandée est de 3 gélules une fois par jour le matin ou une gélule 3 fois par jour (matin, midi et soir), sauf prescription différente de votre médecin
Durée du traitement
Votre traitement devrait durer environ 8 semaines.
Colite microscopique (colite collagène et colite lymphocytaire)
Traitement de l’inflammation aiguë
La dose recommandée est de trois gélules une fois par jour le matin, sauf prescription différente de votre médecin.
Traitement d’entretien
Le traitement d’entretien doit être débuté uniquement en cas de réapparition des symptômes après l’arrêt du traitement initial. Selon l’évolution de votre maladie, votre médecin décidera du nombre de gélules que vous devez prendre chaque jour. La dose est habituellement de deux gélules une fois par jour à prendre le matin (dose totale de 6 mg de budésonide par jour). Il est également possible de prendre deux gélules le matin du premier jour, puis une gélule le matin du deuxième jour (soit une dose moyenne de 4,5 mg de budésonide par jour). Le traitement doit ensuite être poursuivi en alternant la dose quotidienne de deux gélules et la dose quotidienne d’une gélule.
Durée du traitement
Le traitement de l’inflammation aiguë devrait durer environ 8 semaines. La durée du traitement d’entretien sera déterminée par votre médecin. Le traitement d’entretien dure généralement 12 mois au maximum. Si nécessaire, votre médecin pourra prolonger la durée de traitement.
Hépatite auto-immune
Traitement de l'inflammation aiguë
La dose recommandée est d‘une gélule 3 fois par jour (matin, midi et soir), sauf prescription différente de votre médecin. Votre médecin décidera en fonction des examens de laboratoire combien de temps vous devrez prendre trois gélules par jour.
Traitement d'entretien
La dose recommandée est d’une gélule 2 fois par jour (matin et soir), sauf prescription différente de votre médecin. Votre médecin décidera en fonction des examens de laboratoire combien de temps vous devrez prendre deux gélules par jour.
Notez que dans la plupart des cas, votre médecin prescrira du MIKICORT 3mg et de l'azathioprine, un médicament qui agit en diminuant la réponse immunitaire de l'organisme.
Durée du traitement
Selon les résultats d’examen de votre sang et de votre tissu hépatique, votre médecin décidera de la durée de votre traitement et du nombre de gélules par jour que vous devrez prendre.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Le MIKICORT 3mg, ne doit PAS être utilisé chez l’enfant de moins de 12 ans.
L'expérience est limitée concernant l'usage de ce médicament chez l’enfant de plus de 12 ans.
Mode d'administration
Le MIKICORT 3mg est uniquement pour usage oral.
Les gélules sont à avaler entières, avec un verre d'eau environ une demi-heure avant les repas. Ne pas mâcher la gélule.
Si vous avez pris plus de MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris trop de MIKICORT 3mg, prenez la prochaine dose selon la prescription. Ne prenez pas une dose plus faible. En cas d'incertitude, consultez un médecin qui décidera de la marche à suivre, et emportez si possible l'emballage et cette notice.
Si vous oubliez de prendre MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante :
Si vous oubliez de prendre une dose, poursuivez tout simplement le traitement à la posologie prescrite. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante :
Si vous souhaitez interrompre votre traitement ou le terminer précocement, parlez-en à votre médecin. Il est important de ne pas arrêter brutalement votre traitement, ce qui pourrait vous rendre malade. Même si vous vous sentez mieux, continuez à prendre votre médicament jusqu'à ce que votre médecin vous dise d'arrêter.
Votre médecin voudra sans doute diminuer graduellement votre dose sur une période de deux semaines.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Si vous ressentez l'un des symptômes suivants après avoir pris le médicament, consultez immédiatement votre médecin :
· infection,
· maux de tête,
· modifications du comportement , par exemple dépression, irritabilité, euphorie, agitation, anxiété ou agressivité.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés :
Effets indésirables fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10
· syndrome de Cushing : p. ex. visage rond, prise de poids, diminution de la tolérance au glucose, hyperglycémie, hypertension artérielle, rétention des liquides dans les tissus (p. ex., gonflement des jambes), excrétion accrue du potassium (hypokaliémie), menstruations irrégulières chez la femme, poussée de poils indésirables chez la femme, impuissance, résultats de laboratoire anormaux (réduction de la fonction surrénalienne), stries rouges sur la peau (vergetures), acné.
· indigestion, estomac irritable (dyspepsie), maux de ventre
· risque accru d’infection
· douleurs musculaires et articulaires, faiblesse musculaire, contractions musculaires
· os fragiles (ostéoporose)
· maux de tête
· modifications de l’humeur, telles que dépression, irritabilité ou euphorie
· éruption cutanée due à des réactions d’hypersensibilité, points rouges provenant d’hémorragies cutanées, retard de cicatrisation, réactions cutanées locales telles que dermatite de contact
Peu fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100
· ulcères de l’estomac ou de l’intestin grêle
· agitation avec activité physique accrue, anxiété
Rares : peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1000
· vision floue
· inflammation du pancréas
· perte osseuse en raison d’une mauvaise circulation sanguine (ostéonécrose)
· agressivité
· contusions
Très rares : peuvent affectuer jusqu’à 1 personne sur 10.000
· retard de croissance chez l’enfant
· constipation
· augmentation de la pression cérébrale, éventuellement associée à une augmentation de la pression intraoculaire (œdème papillaire) chez l’adolescent
· risque accru de caillots sanguins, inflammation des vaisseaux sanguins (associée à l’arrêt de l’utilisation de la cortisone après un traitement de longue durée)
· fatigue, sensation générale de maladie
Ces effets indésirables sont typiques des médicaments stéroïdes et la plupart d’entre eux peuvent aussi être attendus lors de traitements avec d’autres stéroïdes. Leur survenue dépend de la dose, de la durée du traitement, de la présence d’un traitement antérieur ou en cours par d’autres préparations à base de cortisone, ainsi que de votre sensibilité individuelle.
Si vous avez été traité(e) par une préparation plus forte à base de cortisone, avant de commencer le traitement avec MIKICORT 3 mg, il se peut que vos symptômes réapparaissent lors du changement de médicament.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante
· La substance active est :
budénoside.
Chaque gélule gastro-résistante contient 3 mg de budésonide.
· Les autres composants sont :
Contenu des gélules :
Copolymère d'ammonio méthacrylate (type A) (Eudragit RL), copolymère d'ammonio méthacrylate (type B) (Eudragit RS), lactose monohydraté, amidon de maïs, copolymère d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1:1) (Eudragit L 100), copolymère d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1:2) (Eudragit S 100), povidone K25, eau purifiée, saccharose, talc, citrate de triéthyle.
Enveloppe de la gélule :
Dioxyde de titane (E 171), gélatine, érythrosine (E 127), oxyde de fer rouge (E 172), oxyde de fer noir (E 172), laurilsulfate de sodium.
Qu’est-ce que MIKICORT 3 mg, et contenu de l’emballage extérieur
Aspect de MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante et contenu de l'emballage extérieur
MIKICORT 3 mg se présente sous forme de gélules gastro-résistantes roses.
MIKICORT 3 mg est disponible en boîte de 10, 50, 90, 100 ou 120 gélules sous plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
6 AVENUE DE L’EUROPE
78400 CHATOU
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
LABORATOIRES MAYOLY-SPINDLER
6 AVENUE DE L’EUROPE
78400 CHATOU
LEINENWEBRSTRASSE 5
79108 FREIBURG
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15802
- Date avis : 19/04/2017
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par MIKICORT 3 mg reste important dans : <br>o le traitement d’attaque de la maladie de Crohn d’intensité légère à modérée, affectant l’iléon et/ou le côlon ascendant .<br>o le traitement symptomatique de la diarrhée chronique liée à la colite collagène et .<br>o le traitement de l’hépatite auto-immune sans cirrhose.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-14847
- Date avis : 08/06/2016
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : MIKICORT n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge thérapeutique de l’hépatite auto-immune.
- Lien externe
- Code HAS : CT-13613
- Date avis : 07/05/2014
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) par rapport à la présentation déjà inscrite.
- Lien externe
- Code HAS : CT-13504
- Date avis : 19/03/2014
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) par rapport à la présentation déjà inscrite.
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- Code HAS : CT-2931
- Date avis : 06/09/2006
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : IV
- Description : Cette spécialité apporte une Amélioration du Service Médical Rendu de niveau IV dans la stratégie de prise en charge des patients ayant une diarrhée chronique liée à la colite collagène.
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