MIGPRIV

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 61751232
  • Description : Classe pharmacothérapeutique :ANTALGIQUE PERIPHERIQUE - code ATC : N02BA01STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE - code ATC : A03FA01Ce médicament contient :MIGPRIV est utilisé pour traiter la migraine et les troubles digestifs qu’elle peut provoquer tels que des nausées et des vomissements.MIGPRIV ne doit pas être pris pour prévenir les crises.Ce dosage est réservé aux adultes.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre pour solution buvable
    • Date de commercialisation : 08/12/1993
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : COOPER

    Les compositions de MIGPRIV

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre ACIDE ACÉTYLSALICYLIQUE 5 900 mg FT
    Poudre CHLORHYDRATE DE MÉTOCLOPRAMIDE 726 10,5 mg SA
    Poudre DL-LYSINE (ACÉTYLSALICYLATE DE) 3107 1620 mg SA
    Poudre MÉTOCLOPRAMIDE 10655 10 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    6 sachet(s) papier polyéthylène aluminium de 1860 mg

    • Code CIP7 : 3368976
    • Code CIP3 : 3400933689766
    • Prix : 6,32 €
    • Date de commercialisation : 19/03/1994
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 30%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/03/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Acétylsalicylate de lysine.................................................................................................... 1620 mg

    Quantité correspondant à acide acétylsalicylique.................................................................... 900 mg

    Chlorhydrate de métoclopramide monohydraté..................................................................... 10,5 mg

    Quantité correspondant à métoclopramide............................................................................... 10 mg

    Pour un sachet.

    Excipient à effet notoire : aspartam

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution buvable en sachet.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    RESERVE A L’ADULTE.

    Ce médicament est indiqué chez l’adulte dans le traitement symptomatique de la crise de migraine et des troubles digestifs associés (nausées, vomissements).

    MIGPRIV ne doit pas être utilisé en prophylaxie.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    RESERVE A L’ADULTE.

    Posologie

    Prendre un sachet dès l'apparition des signes précurseurs de la crise.

    Renouveler une fois, si nécessaire à condition de respecter un intervalle d’au moins 6 heures entre les deux prises.

    En raison de la teneur en principes actifs de l'association, ne pas dépasser 3 sachets par 24 heures.

    Sujets âgés

    Ne pas dépasser 2 sachets par 24 heures. Les prises doivent être espacées d’au moins 6 heures.

    En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie (voir rubrique 5.2.).

    Mode d’administration

    Voie orale

    Verser le contenu du sachet dans un verre d'eau ; une dissolution totale est obtenue rapidement.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :

    · Hypersensibilité à l’acide acétylsalicylique, au métoclopramide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam.

    LIEES A L’ASPIRINE

    · Grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6)

    · Ulcère gastroduodénal en évolution.

    · Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.

    · Risques hémorragiques.

    · Antécédents d’asthme provoqué par l’administration de salicylés ou de substances d’activité proche, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

    · Insuffisance hépatique sévère.

    · Insuffisance rénale sévère.

    · Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.

    · Association avec le méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg/semaine (voir rubrique 4.5).

    · Association avec les anticoagulants oraux (voir rubrique 4.5).

    LIEES AU METOCLOPRAMIDE

    · Enfant de moins de 18 ans.

    · Situation où la stimulation gastro-intestinale présente un danger (hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive).

    · Antécédents de dyskinésies tardives aux neuroleptiques ou au métoclopramide.

    · Phéochromocytome connu ou suspecté, des accidents hypertensifs graves ayant été observés.

    · Epilepsie (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises).

    · Maladie de Parkinson.

    · En association avec la lévodopa et les médicaments dopaminergiques (voir rubrique 4.5).

    · Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH-cytochrome b5-réductase.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée en cas d’allaitement.

    LIEES A L’ASPIRINE

    En cas d'association à d'autres médicaments, pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence d'acide acétylsalicylique dans la composition des autres médicaments.

    En cas d'administration à long terme de médicaments antalgiques à fortes doses, la survenue de céphalées ne doit pas être traitée avec des doses plus élevées. L'utilisation régulière d'antalgiques, en particulier l'association d'antalgiques, peut conduire à des lésions rénales persistantes avec un risque d'insuffisance rénale.

    Dans certains cas de forme grave de déficit en G6PD, des doses élevées d'acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses. L'administration d'acide acétylsalicylique en cas de déficit en G6PD doit se faire sous contrôle médical strict.

    Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il y ait nécessairement de symptômes préalables ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (voir rubrique 4.5). En cas d'hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.

    Compte-tenu de l'effet anti-agrégant plaquettaire de l'acide acétylsalicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire).

    L'acide acétylsalicylique modifie l'uricémie (à dose antalgique l'acide acétylsalicylique augmente l'uricémie par inhibition de l'excrétion de l'acide urique, aux doses utilisées en rhumatologie, l'acide acétylsalicylique a un effet uricosurique).

    La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :

    · Antécédents d'ulcère gastroduodénal, d'hémorragies digestives ou de gastrite.

    · Insuffisance rénale ou hépatique.

    · Asthme : la survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’acide acétylsalicylique. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.

    · Métrorragies ou ménorragies (risque d’augmentation de l’importance et de la durée des règles).

    L’administration de salicylés est déconseillée pendant 6 semaines après vaccination contre la varicelle. En effet, des cas de syndrome de Reye sont survenus suite à l’utilisation de salicylés au cours d’une infection par le virus de la varicelle.

    Il a été prouvé que les médicaments qui inhibent l’activité de la cyclo-oxygénase impliquée dans la synthèse des prostaglandines peuvent altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation. Ceci est réversible à l’arrêt du traitement.

    La prise d’alcool peut augmenter le risque de lésions gastro-intestinales. La prudence est donc recommandée en cas d’administration concomitante.

    LIEES AU METOCLOPRAMIDE

    Le métoclopramide est un antagoniste de la dopamine. Il peut entraîner des effets indésirables neurologiques à type de syndrome extra-pyramidal en particulier chez le jeune adulte et/ou lorsque la posologie maximale est dépassée. Il est donc recommandé de respecter la posologie et l’intervalle entre les prises (voir rubriques 4.2 et 4.8).

    Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extra-pyramidaux, il convient d’arrêter le traitement. Ces effets sont, en général, complètement réversibles à l’arrêt du traitement mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines et /ou antiparkinsoniens anticholinergiques).

    Un intervalle d’au moins six heures doit être respecté entre chaque prise (voir rubrique 4.2), même en cas de vomissements ou de rejet de la dose, afin d’éviter un surdosage.

    Le traitement prolongé par métoclopramide peut entraîner des dyskinésies tardives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. Le risque de dyskinésie tardive augmente avec la durée d’exposition et la dose cumulative administrée. En cas d’apparition de signes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté (voir rubrique 4.8).

    Un syndrome malin des neuroleptiques ayant été exceptionnellement décrit, la survenue d’une hyperthermie inexpliquée ou associée à d’autres symptômes du syndrome malin (pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire), d’une élévation des CPK ou de troubles végétatifs doit faire arrêter immédiatement le traitement.

    Des cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement et des mesures appropriées doivent être prises (tel que le traitement par le bleu de méthylène).

    Des effets indésirables cardiovasculaires graves incluant des cas de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d’arrêt cardiaque et d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés lors de l’administration de métoclopramide par voie injectable, en particulier par voie intraveineuse (voir rubrique 4.8).

    En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie (voir rubrique 5.2).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIEES A L’ASPIRINE

    Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire

    Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions du fait de leur propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’abciximab, l’acide acétylsalicylique, le cilostazol, le clopidogrel, l’époprosténol, l’eptifibatide, l’iloprost et l’iloprost trométamol, le prasugrel,le ticagrelor le tirofiban et la ticlopidine.

    L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à tout autre médicament augmentant les risques de saignement par effet additif (héparine et molécules apparentées, anticoagulants oraux et autres thrombolytiques…). Ces associations doivent être prises en compte en maintenant une surveillance clinique régulière.

    Associations contre-indiquées

    + Anticoagulants oraux

    Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) et en cas d’antécédents d’ulcère gastro-duodénal.

    Majoration du risque hémorragique.

    + Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg / semaine

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour), majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Associations déconseillées

    + Anticoagulants oraux

    Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques d’acide acétylsalicylique (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) en l’absence d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal ou pour des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) en cas d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal.

    Majoration du risque hémorragique. Nécessité d’un contrôle, en particulier du temps de saignement.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Clopidogrel (en dehors des indications validées par cette association dans les syndromes coronariens aigus)

    Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

    + Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) : majoration du risque hémorragique.

    + Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé)

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

    Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l’acide acétylsalicylique.

    Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.

    + Pémétrexed

    Chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min).

    Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).

    + Ticlopidine

    Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    + Probénécide

    Diminution de l’effet uricosurique par compétition de l'élimination de l'acide urique au niveau des tubules rénaux.

    + Anagrélide

    Majoration des évènements hémorragiques.

    Associations faisant l’objet de précautions d'emploi

    + Inhibiteurs de l’enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    + Clopidogrel (dans les indications validées pour cette association dans les syndromes coronariens aigus)

    Majoration du risque hémorragique par addition des activités anti-agrégantes plaquettaires.

    Surveillance clinique.

    + Diurétiques

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    + Méthotrexate utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine avec des doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique

    Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique).

    Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association.

    Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Pémétrexed

    Chez les patients ayant une fonction rénale normale.

    Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    + Acétazolamide

    Augmentation du risque d’acidose métabolique. La prudence est recommandée en cas d’administration concomitante

    Associations à prendre en compte

    + Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées : doses préventives

    L’utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l’hémostase majore le risque de saignement.

    Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l’association des héparines à doses préventives (de bas poids moléculaire et apparentés ou des héparines non fractionnées) à l’acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.

    + Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

    Majoration du risque hémorragique.

    + Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

    Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d’acide acétylsalicylique.

    Majoration du risque hémorragique.

    + Thrombolytiques

    Augmentation du risque hémorragique.

    + Déférasirox

    Avec l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Metamizole

    Le métamizole peut réduire l’effet de l’acide acétylsalicylique sur l’agrégation plaquettaire lorsqu’il est pris de façon concomitante. Par conséquent, cette association doit être utilisée avec prudence chez les patients prenant de l'aspirine à faible dose pour la cardioprotection.

    LIEES AU METOCLOPRAMIDE

    Associations contre-indiquées

    Antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques ou la lévodopa et le métoclopramide (voir rubrique 4.3) Associations déconseillées

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Associations à prendre en compte

    + Autres médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance.

    Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs, (amitriptylline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    + Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque

    Effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    + Prilocaïne

    Risque d’addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.

    + Orlistat

    Risque d’échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

    + Mivacurium et suxaméthonium

    L’injection de métoclopramide peut prolonger la durée du blocage neuromusculaire, par inhibition de la cholinestérase plasmatique. Il est préconisé de réduire la vitesse de perfusion du curare et d’exercer une surveillance clinique, notamment en obstétrique, où l’activité de l’enzyme est réduite.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Faibles doses, inférieures ou égales à 100 mg par jour :

    Les études cliniques montrent que des doses allant jusqu'à 100 mg/jour semblent être sûres dans le cas d’utilisations obstétricales extrêmement limitées nécessitant une surveillance spécialisée.

    Doses comprises entre 100 et 500 mg par jour :

    L’expérience clinique concernant l’administration de doses comprises entre 100 mg et 500 mg par jour est insuffisante. En conséquence, les recommandations ci-dessous pour les doses supérieures à 500 mg par jour s’appliquent à ces doses.

    Doses supérieures ou égales à 500 mg par jour :

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du foetus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

    A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    · in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    · à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    · un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament.

    · une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence pour les doses supérieures à 100 mg/j :

    · Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être utilisé chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    · A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    L'acide acétylsalicylique et le métoclopramide passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine, en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est appelée sur les risques de somnolence, d’étourdissements, de dyskinésie et de dystonie qui peuvent affecter la vision et également interférer avec la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool et également par la prise de médicaments dépresseurs du SNC.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets secondaires suivants ont été observés avec l'association aspirine et métoclopramide : acouphènes, asthénie, étourdissements, vertiges, raideurs musculaires, myalgies, somnolence, palpitations, diarrhées, ulcères digestifs, gastralgies, augmentation de la durée des règles.

    Compte tenu de la présence des deux principes actifs, les effets secondaires liés à chacun d'eux peuvent, en principe, être observés.

    EFFETS INDESIRABLES POUVANT SURVENIR AVEC L’ASPIRINE

    Affections du système nerveux

    · Céphalées, vertiges.

    · Sensation de baisse de l’acuité auditive.

    · Bourdonnements d’oreille, qui sont habituellement la marque d’un surdosage.

    Affections hématologiques

    · Syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura…) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.

    · Hémorragies intracrâniennes pouvant être fatales, en particulier chez les sujets âgés.

    · Thrombopénie, pancytopénie, bicytopénie, anémie aplasique, insuffisance médullaire, agranulocytose, neutropénie, leucopénie.

    · Anémie hémolytique chez les patients ayant un déficit en G6PD (voir rubrique 4.4)

    Affections gastro-intestinales

    · Douleurs abdominales.

    · Hémorragies digestives patentes (hématémèse, mélaena…) ou occultes, responsables d’une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d’autant plus fréquentes que la posologie est plus élevée.

    · Œsophagites, colites, ulcères ou perforations gastro-intestinales.

    · Pancréatite aiguë dans un contexte de réaction d’hypersensibilité à l’acide acétylsalicylique

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    · Œdème pulmonaire non cardiogénique

    Affections du système immunitaire

    · Réactions anaphylactiques.

    · Asthme.

    · Œdème de Quincke.

    Affections hépatobiliaires

    · Atteinte du foie, principalement hépatocellulaire.

    · Augmentation des enzymes hépatiques.

    · Hépatite chronique.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    · Urticaire.

    · Réactions cutanées.

    · Erythème pigmenté fixe.

    Affections du rein et des voies urinaires

    · insuffisance rénale

    Affections vasculaires

    · Vascularites dont le purpura rhumatoïde de Henoch-Schönlein.

    · Hémorragies pouvant être fatales.

    Affections cardiaques

    · Syndrome de Kounis dans un contexte de réaction d’hypersensibilité à l’acide acétylsalicylique.

    Affections des organes reproducteurs et du sein

    · Hématospermie.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    · Des œdèmes ont été rapportés pour des doses élevées (doses anti-inflammatoires) d’acide acétylsalicylique.

    EFFETS INDESIRABLES POUVANT SURVENIR AVEC LE METOCLOPRAMIDE

    Affections du système nerveux

    · Symptômes extrapyramidaux précoces : risque de survenue majoré chez l’enfant, l’adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique : il s’agit de dystonies et de dyskinésies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres et troubles de la vision peu fréquents, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée voire un opisthonos (voir rubrique 4.4).

    · Syndrome parkinsonien, tremblements, akathisie.

    · Dyskinésies tardives : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé ; il s’agit le plus souvent de dyskinésies bucco-faciales. Les extrémités et le tronc semblent être intéressés dans une moindre mesure. Les mouvements peuvent être de type choréo-athétosique (voir rubrique 4.4).

    · Somnolence, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.

    · Convulsions en particulier chez les patients épileptiques (voir rubrique 4.4) ou présentant d’autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage.

    · Exceptionnellement, un syndrome malin des neuroleptiques.

    Affections psychiatriques

    · Hallucinations, confusion.

    · Cas isolés de dépression.

    · Idées suicidaires.

    Affections gastro-intestinales

    · Diarrhée, gaz intestinaux.

    Affections hématologique et du système lymphatique

    · De très rares cas de méthémoglobinémies pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome b5 réductase ont été rapportés (voir rubrique 4.4).

    · De très rares cas de sulfhémoglobinémies ont été rapportés, essentiellement lors de l’administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.

    Affections endocriniennes

    · Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).

    Affections du système immunitaire

    · Réactions allergiques incluant un choc anaphylactique.

    Troubles généraux

    · Lassitude.

    · Asthénie.

    Affections cardiaques et affections vasculaires

    · Des cas d’hypotension ont pu être observés.

    · Des cas de bradycardie, de bloc sino-auriculaire ont été rapportés, en particulier avec la forme injectable du métoclopramide seul.

    · Cas d’arrêts cardiaques en particulier avec la forme injectable du métoclopramide seul.

    · Cas d’allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme.

    · Cas de torsades de pointes.

    · Crise hypertensive chez les patients avec ou sans phéochromocytome (voir rubrique 4.3).

    · Augmentation transitoire de la pression artérielle – fréquence indéterminée.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Compte tenu de la posologie préconisée, un surdosage est improbable, même chez le sujet âgé.

    Cependant, en cas d'intoxication, les réactions toxiques sont principalement attribuables à l'aspirine.

    LIE A L'ACIDE ACETYLSALICYLIQUE

    Symptômes cliniques :

    · Intoxication modérée : bourdonnements d'oreille, sensation de baisse de l'acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d'un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.

    · Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.

    Conduite d'urgence :

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.

    · Décontamination digestive et administration de charbon activé.

    · Contrôle de l'équilibre acido-basique.

    · Diurèse alcaline permettant d'obtenir un pH urinaire entre 7,5 et 8, possibilité d'hémodialyse dans les intoxications graves.

    · Traitement symptomatique.

    Un œdème pulmonaire non cardiogénique peut survenir en cas de surdosage aigu et chronique avec l’acide acétylsalicylique (voir la rubrique 4.8). Cet effet indésirable peut être fatal en cas de surdosage.

    Symptômes : détresse respiratoire avec notamment dyspnée, tachycardie.

    Conduite d’urgence :

    · Hospitalisation en milieu hospitalier spécialisé.

    · Traitement approprié tel que ventilation en décubitus ventral avec pression expiratoire positive, hémodialyse et inhalation de monoxyde d’azote.

    LIE AU METOCLOPRAMIDE

    Symptômes cliniques :

    Aucune létalité n'a été observée avec absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide.

    Des symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de conscience, confusion, hallucinations, convulsions voire un arrêt cardio-respiratoire peuvent survenir.

    Conduite d'urgence :

    En cas de symptômes extra-pyramidaux liés au non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.

    Un traitement et une surveillance continue des fonctions cardiovasculaire et respiratoire doivent être mis en œuvre en fonction de l’état clinique.

    En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique :

    ANTALGIQUE PERIPHERIQUE, code ATC : N02BA01

    STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE, code ATC : A03FA01

    Les propriétés pharmacologiques de ce produit sont celles des deux principes actifs, en particulier antalgique et anti émétique.

    L'acide acétylsalicylique appartient au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens ayant des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son mécanisme d'action repose sur l'inhibition irréversible des enzymes cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines. L'acide acétylsalicylique inhibe également l'agrégation plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2.

    Le métoclopramide est un antiémétique et un modificateur du comportement digestif appartenant à la classe des neuroleptiques. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques (antagoniste de la dopamine).

    Pendant la crise migraineuse, le délai d'atteinte des sites d'absorption de l'aspirine est souvent allongé par réduction de la motilité gastro-intestinale. En restaurant la motilité, le métoclopramide favorise l'absorption de l'aspirine.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    ACETYLSALICYLATE DE LYSINE

    L'acétylsalicylate de lysine se dissociant instantanément et totalement dans l'eau, l'absorption se fait rapidement sous forme d'acide acétylsalicylique au niveau gastro-intestinal.

    Absorption

    L'acide acétylsalicylique est rapidement et presque complètement absorbé par voie orale. Les pics plasmatiques sont atteints en 30 à 40 minutes. La biodisponibilité de l'acide acétylsalicylique varie selon les doses : elle est d'environ 60 % pour les doses inférieures à 500 mg et 90 % pour les doses supérieures à 1 g en raison de la saturation de l'hydrolyse hépatique. L'acide acétylsalicylique subit une hydrolyse rapide donnant de l'acide salicylique (métabolite également actif).

    Distribution

    L'acide acétylsalicylique et l'acide salicylique diffusent rapidement dans tous les tissus. Ils traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le lait maternel. L'acide salicylique est en grande partie lié aux protéines du plasma (à 90 %). La demi-vie plasmatique est de 15 à 20 minutes pour l'acide acétylsalicylique, de 2 à 4 h pour l'acide salicylique.

    Biotransformation-Elimination

    L'acide acétylsalicylique est fortement métabolisé au niveau hépatique. Il est excrété principalement par voie urinaire sous forme d'acide salicylique et de conjugué glucuronide ainsi que sous forme d'acide salicylurique et d'acide gentésique.

    METOCLOPRAMIDE

    Absorption

    Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. Per os, le pic plasmatique est atteint en moyenne 40 minutes après l'administration. Les concentrations plasmatiques maximales pour des doses de 10 et 20 mg sont de 32 et 70 μg/l. La biodisponibilité de la voie orale est généralement de 80 % ; toutefois, il existe une variabilité inter-individuelle liée à un effet de premier passage hépatique de 20 %.

    Distribution

    Le métoclopramide est rapidement et largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques (30 %). Il passe à travers le placenta et dans le lait.

    Biotransformation

    Le métoclopramide est très peu métabolisé chez l'homme.

    Elimination

    Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée (50 % de la dose administrée). La demi-vie d'élimination plasmatique est de 5 à 6 heures. La clairance totale est de 0,4 à 0,7 l/min. L'insuffisance rénale ou hépatique augmente la demi-vie d'élimination plasmatique et diminue la clairance du métoclopramide.

    Insuffisance rénale

    La clairance du métoclopramide est diminuée jusqu’à 70 % chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, alors que la demi-vie d’élimination plasmatique est augmentée (environ 10 heures pour une clairance de la créatinine de 10-50 ml/minute et de 15 heures pour une clairance de la créatinine < 10 ml/minute).

    Insuffisance hépatique

    Une accumulation du métoclopramide a été observée chez les patients présentant une cirrhose hépatique, associée à une diminution de 50 % de la clairance plasmatique.

    Association

    L'acétylsalicylate de lysine et le métoclopramide administrés en solution orale sont rapidement absorbés.

    Chez le sujet non migraineux, les concentrations plasmatiques des salicylates totaux, d'acide acétylsalicylique et métoclopramide, ne sont pas différentes de celles observées après administration séparée des principes actifs.

    Chez les sujets migraineux, la crise de migraine entraîne une forte baisse (50 %) du pic plasmatique et de la biodisponibilité de l'aspirine administrée seule. L'association de métoclopramide et d'aspirine en solution entraîne un rétablissement des concentrations plasmatiques et de la biodisponibilité de l'aspirine.

    La demi-vie d'élimination des salicylates et du métoclopramide n'est pas modifiée chez le sujet migraineux recevant l'association des 2 produits, par rapport au sujet normal.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Potentiel mutagène et cancérogène.

    L'acide acétylsalicylique a fait l'objet de très nombreuses études précliniques effectuées in vitro et in vivo dont l'ensemble des résultats n'a révélé aucune raison de suspecter un effet mutagène.

    Les études à long terme effectuées chez le rat et la souris n'ont indiqué aucun effet cancérogène de l'acide acétylsalicylique.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Glycine, arôme citron*, aspartam.

    *Composition de l'arôme citron : huile essentielle de citron, maltodextrine.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet

    6.3. Durée de conservation  

    1 an

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température inférieure à 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1860 mg de poudre en sachet (Papier/PE/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANÇAISE

    PLACE LUCIEN AUVERT

    77020 MELUN CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 336 897 6 6 : 1860 mg en sachet (Papier/PE/Aluminium). Boîte de 6.

    · 34009 336 898 2 7 : 1860 mg en sachet (Papier/PE/Aluminium). Boîte de 10.

    · 34009 336 899 9 5 : 1860 mg en sachet (Papier/PE/Aluminium). Boîte de 12.

    · 34009 336 900 7 6 : 1860 mg en sachet (Papier/PE/Aluminium). Boîte de 20.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/03/2020

    Dénomination du médicament

    MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet

    Acide acétylsalicylique - métoclopramide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet ?

    3. Comment prendre MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique :

    ANTALGIQUE PERIPHERIQUE - code ATC : N02BA01

    STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE - code ATC : A03FA01

    Ce médicament contient :

    · De l’aspirine. L’aspirine appartient à la famille des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens. L’aspirine peut être utilisée pour calmer la douleur (antalgique), faire baisser la fièvre (antipyrétique) et/ou diminuer l’inflammation.

    · Du métoclopramide. Le métoclopramide appartient à la famille des antagonistes de la dopamine. Il agit sur une partie du cerveau pour prévenir les nausées ou les vomissements.

    MIGPRIV est utilisé pour traiter la migraine et les troubles digestifs qu’elle peut provoquer tels que des nausées et des vomissements.

    MIGPRIV ne doit pas être pris pour prévenir les crises.

    Ce dosage est réservé aux adultes.

    Ne prenez jamais MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet :

    · Si vous êtes allergique à l’aspirine et/ou au métoclopramide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes allergique à un médicament de la même famille que l’aspirine (les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

    · Si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée)

    · Si vous avez déjà eu de l’asthme provoqué par la prise d’aspirine ou d’un médicament de la même famille.

    · Si vous souffrez actuellement d’un ulcère de l’estomac ou du duodénum.

    · Si vous avez une maladie grave du foie, des reins ou du cœur.

    · Durant le troisième trimestre de la grossesse (à partir du début du 6ème mois de grossesse).

    · Chez l’enfant de moins de 18 ans.

    · Si vous avez déjà présenté des mouvements musculaires anormaux après la prise de ce médicament, d’un médicament contre les nausées et les vomissements ou d’un médicament traitant des troubles psychiques.

    · Si vous avez ou pouvez avoir une tumeur rare de la glande surrénale, située près du rein (phéochromocytome).

    · Si vous avez des saignements de l’estomac ou de l’intestin, une perforation digestive ou si votre transit intestinal est perturbé par un problème appelé obstruction mécanique ou si votre médecin a identifié chez vous des risques de saignement.

    · Si vous avez eu dans le passé une maladie du sang (anomalie de l’hémoglobine) causée :

    o par la prise de ce médicament,

    o ou par une maladie héréditaire des globules rouges due à l’absence d’une enzyme.

    · Si vous êtes épileptique.

    · Si vous êtes atteint de la maladie de Parkinson.

    · En cas de phénylcétonurie (maladie héréditaire dépistée à la naissance), car ce médicament contient de l’aspartam.

    · Si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec MIGPRIV n’est pas contre-indiquée (voir le paragraphe « Autres médicaments et MIGPRIV’’).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien ou avant de prendre MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet.

    Ce médicament est réservé à l’adulte.

    Avant d’utiliser MIGPRIV

    Vous devez consulter votre médecin avant de prendre ce médicament en cas de :

    · maladies rhumatismales,

    · maladie héréditaire rare affectant le nombre de vos globules rouges et qui provoque une fatigue, des pâleurs ou des difficultés à respirer (maladie que l’on appelle déficit en glucose6phosphatedéshydrogénase), car des doses élevées d’aspirine ont pu provoquer une destruction des globules rouges,

    · antécédents d’ulcère de l’estomac ou du duodénum ou une inflammation de l’estomac (gastrite),

    · antécédents de saignements digestifs (vomissements de sang ou présence de sang dans les selles),

    · maladie des reins ou du foie,

    · règles abondantes,

    · problème neurologique (cerveau),

    · antécédents de battements de cœur anormaux (allongement de l’intervalle QT) ou tout autre problème cardiaque,

    · anomalies dans votre sang du taux de sels minéraux, tels que le potassium, le sodium et le magnésium,

    · si vous prenez d’autres médicaments connus pour agir sur votre rythme cardiaque,

    · si vous suivez déjà un autre traitement antiinflammatoire ou anticoagulant (référezvous au paragraphe “Autres médicaments et MIGPRIV” pour avoir plus de détails).

    Vous devez arrêter le traitement et consultez immédiatement votre médecin ou un service médical d’urgence si vous avez :

    · des mouvements anormaux de la tête et du cou. Ces effets surviennent particulièrement chez le jeune adulte et/ou en cas de surdosage. Il est donc impératif de respecter la dose prescrite par votre médecin. Ces réactions surviennent généralement en début du traitement 1 à 3 heures après la prise et même après une seule administration. Ils disparaissent généralement à l’arrêt du médicament mais peuvent nécessiter parfois un traitement adapté.

    Il est donc impératif de respecter la posologie et la durée du traitement recommandée (voir rubrique 3).

    · des mouvements anormaux prédominant au niveau de la langue et du visage, parfois irréversibles, peuvent apparaître pendant ou après un traitement prolongé par métoclopramide, en particulier chez le sujet âgé. Le risque d’apparition de ces effets augmente avec la durée d’exposition et la dose cumulative administrée.

    · une association de symptômes (appelé « syndrome malin des neuroleptiques ») caractérisé par une fièvre inexpliquée seule ou associée à une pâleur, des sueurs et une salivation abondantes, une irrégularité du rythme du cœur, des troubles de la circulation, de la respiration ou de la température (troubles des fonctions végétatives), des troubles de la conscience, une rigidité musculaire.

    · une coloration bleue au niveau de la peau et des muqueuses (à l’intérieur de la bouche, du nez, des oreilles ou des parties génitales) causée par une maladie héréditaire des globules rouges.

    · des saignements ou des douleurs dans le ventre, un rejet de sang par la bouche, une présence de sang dans les selles, une coloration des selles en noir.

    · une crise d’asthme. Cela peut être le signe d’une allergie à l’aspirine ou à un antiinflammatoire non stéroïdien.

    En cas d’administration prolongée de fortes doses d’antalgiques, vous ne devez pas augmenter les doses de MIGPRIV en cas de maux de tête.

    L’utilisation régulière de médicaments soulageant la douleur peut conduire à des complications rénales.

    Il a été prouvé que ce médicament peut diminuer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation. Cet effet est réversible à l’arrêt du traitement.

    Si vous devez subir une opération

    L’aspirine augmente les risques de saignements même à de très faibles doses, et ce même lorsque la prise de ce médicament date de plusieurs jours.

    Prévenez votre médecin traitant, votre chirurgien, l’anesthésiste ou votre dentiste de l’utilisation de ce médicament, si vous devez subir une opération ou une intervention, même mineure.

    Analyses de sang

    Prévenez votre médecin si vous devez faire une prise de sang car l’aspirine peut modifier le taux d’acide urique dans le sang.

    Autres médicaments et MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Ce médicament contient de l’aspirine.

    Vous ne devez pas prendre en même temps un autre médicament contenant de l’aspirine ou un autre médicament de la même famille (également appelée les antiinflammatoires non stéroïdiens comme par exemple libuprofène). Lassociation de ces médicaments à MIGPRIV pourrait entraîner un surdosage et augmenter ainsi le risque deffets indésirables.

    Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer que ces médicaments ne contiennent pas d’aspirine ou d’antiinflammatoires non stéroïdiens.

    Ne prenez jamais MIGPRIV :

    · Si vous prenez des doses supérieures à 20 mg/semaine de méthotrexate (médicament utilisé pour traiter les maladies des articulations et certains cancers).

    · Si vous prenez un anticoagulant par voie orale (médicament utilisé pour fluidifier le sang) et que vous avez un antécédent d’ulcère de l’estomac ou du duodénum.

    · Si vous prenez de la lévodopa et/ou des agonistes dopaminergiques (médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson).

    Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre MIGPRIV en même temps que :

    · un anticoagulant oral, une héparine, de la ticlopidine ou du clopidogrel, (médicaments utilisés pour fluidifier le sang),

    · un médicament à base d’anagrélide (médicament utilisé pour diminuer le nombre de plaquettes dans le sang),

    · un antiinflammatoire non stéroïdien ou un corticoïde (médicaments utilisés pour traiter une maladie rhumatismale, des douleurs ou une inflammation),

    · un diurétique (substance qui augmente la production d’urine),

    · du pémétrexed (médicament utilisé pour traiter certains cancers) alors que vous avez une maladie des reins,

    · un médicament contenant de l’acétazolamide (médicament utilisé dans l’hypotonie oculaire, le mal des montagnes, les œdèmes post-traumatiques et post-opératoires),

    · la fluoxétine et la paroxétine (médicaments utilisés pour traiter la dépression),

    · du déférasirox (médicament utilisé dans la prise en charge de surcharges en fer),

    · un médicament utilisé pour traiter la goutte car MIGPRIV peut diminuer l’efficacité de ce médicament,

    · un médicament contenant de l’alcool car il peut augmenter le risque de somnolence,

    · le vaccin contre la varicelle : il est recommandé d’attendre 6 semaines après la vaccination avant de prendre ce médicament,

    · un médicament sédatif (médicament qui aide à dormir),

    · des bêta-bloquants (médicaments prescrits dans l’insuffisance cardiaque),

    · de la prilocaïne (médicament utilisé pour une anesthésie local de la peau),

    · de l’orlistat (médicament pour le traitement de l’obésité),

    · le mivacurium et le suxaméthonium (médicaments utilisés en anesthésie pour le relâchement musculaire).

    Le métamizole (substance qui diminue la douleur et la fièvre) peut réduire l'effet de l'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire (adhérence des cellules sanguines entre elles et formation d'un caillot sanguin), lorsqu'il est pris en même temps. Par conséquent, cette association doit être utilisée avec prudence chez les patients prenant de l'aspirine à faible dose pour la cardioprotection.

    MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Ce médicament peut entraîner une somnolence qui est augmentée par la prise d’alcool. Par conséquent, vous devez éviter de boire des boissons contenant de l’alcool pendant votre traitement.

    La consommation d’alcool doit être évitée pendant le traitement en raison d’un risque augmenté de lésions au niveau gastro-intestinal.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    Ce médicament contient de l'aspirine (acide acétylsalicylique).

    · Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    · A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (à partir de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    L’aspirine et le métoclopramide passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l’allaitement. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Fertilité

    L’aspirine, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament peut provoquer une somnolence et diminuer votre vigilance. Cet effet augmente si vous consommez des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l’alcool.

    Ce médicament peut également provoquer des sensations vertigineuses et des mouvements anormaux (mouvements saccadés anormaux et contractures généralisées causant une déformation du corps).

    Si vous ressentez l’un de ces effets, il est déconseillé de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

    MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet contient de l’aspartam.

    Ce médicament contient de l’aspartam (voir le paragraphe ‘‘Ne prenez jamais MIGPRIV’’).

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Cette présentation est RESERVEE A L’ADULTE.

    MIGPRIV ne doit pas être pris pour prévenir les crises.

    La dose habituelle est de 1 sachet par prise, dès l’apparition des signes annonçant la crise.

    Renouvelez 1 fois si nécessaire, avec un intervalle minimum de 6 heures entre 2 prises. Vous ne devez pas dépasser 3 sachets par jour.

    Si vous avez moins de 18 ans

    En raison de la présence de métoclopramide, MIGPRIV ne doit pas être utilisé.

    Si vous êtes âgé de plus de 65 ans

    Vous ne devez pas dépasser 2 sachets par jour. Les prises doivent être espacées d’au moins 6 heures.

    Si vous avez une maladie des reins ou du foie

    Consultez votre médecin si vous avez des problèmes rénaux ou hépatiques. Votre médecin réduira la dose que vous devez prendre.

    Mode et voie d’administration

    Ce médicament est utilisé par voie orale. Versez le contenu du sachet dans un verre puis ajoutez une petite quantité d’eau et agitez quelques secondes avant la prise.

    Durée du traitement

    Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devrez prendre ce médicament.

    Si vous avez pris plus de MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin (en particulier s’il s’agit d’un enfant qui a pris accidentellement ce médicament).

    Un surdosage peut être mortel, particulièrement chez l’enfant. Les principaux symptômes d’intoxication sont :

    · des bourdonnements d’oreille, une sensation de baisse de l’audition, des maux de tête, des vertiges, des nausées, voire dans les cas plus graves, de la fièvre, une hypoglycémie importante (baisse du taux de sucres dans le sang), une chute rapide de la tension artérielle, une respiration accélérée et une perte de la conscience (coma),

    · des symptômes extrapyramidaux (troubles se manifestant par une altération du tonus musculaire et des mouvements involontaires et automatiques), une somnolence, des troubles de conscience, une confusion, des hallucinations et des convulsions, des problèmes cardiaques voire un arrêt cardiaque et respiratoire,

    · une détresse respiratoire avec notamment difficulté à respirer et augmentation du rythme cardiaque.

    Si ces signes surviennent, vous devez arrêter immédiatement le traitement et vous rendre en urgence dans un hôpital pour que vous y soyez traité.

    Si vous oubliez de prendre MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables suivants peuvent survenir :

    · Saignements digestifs visibles ou non (selles noires, sang dans les selles ou rejeté par la bouche). Les fortes doses augmentent les risques de saignements.

    · Perforation de l’estomac ou de l’intestin.

    · Réaction allergique : boutons et/ou rougeurs sur la peau, urticaire, brusque gonflement du visage ou du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer (œdème de Quincke), malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique).

    · Eruption cutanée en plaques rouges arrondies avec démangeaison et sensation de brûlure, laissant des tâches colorées et pouvant apparaître aux mêmes endroits en cas de reprise du médicament.

    · Bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’audition, maux de tête et vertiges. Il peut alors s’agir d’un surdosage.

    · Saignements (hémorragies) pouvant engager le pronostic vital.

    · Saignements au niveau du cerveau (hémorragies cérébrales) pouvant engager le pronostic vital, en particulier chez les sujets âgés. .

    · Mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes de la face, contraction des mâchoires, troubles visuels et déviation involontaire du globe oculaire peu fréquents, difficultés pour avaler, pour parler, torticolis), contracture généralisée du corps, y compris après administration d’une dose unique.

    · Anomalies du sang causées par une maladie héréditaire des globules rouges visible par l’apparition d’une coloration bleue au niveau de la peau et des muqueuses (à l’intérieur de la bouche, du nez, des oreilles ou des parties génitales).

    · Diminution du nombre de plaquettes dans le sang (thrombopénie).

    · Taux anormalement bas de certaines cellules du sang (pancytopénie, bicytopénie, anémie aplasique).

    · Appauvrissement de la production des cellules sanguines (insuffisance médullaire).

    · Taux anormalement bas de certains globules blancs pouvant entrainer des infections graves (leucopénie, neutropénie, agranulocytose).

    · Destruction des globules rouges dans le sang (anémie hémolytique) chez les patients ayant un déficit en l’enzyme glucose6phosphatedéshydrogénase.

    · Association de symptômes (appelé «syndrome malin des neuroleptiques») caractérisés par une fièvre inexpliquée seule ou associée à une pâleur, des sueurs et une salivation abondantes, une irrégularité du rythme du cœur, des troubles de la circulation, de la respiration ou de la température (troubles des fonctions végétatives), des troubles de la conscience, une rigidité musculaire.

    · Œdème du poumon non lié à une insuffisance cardiaque, se traduisant notamment par une difficulté à respirer et une augmentation du rythme cardiaque.

    · Inflammation aiguë du pancréas au cours d’une réaction allergique liée à l’acide acétylsalicylique.

    · Œdème (gonflements dus à une accumulation de liquide dans les tissus) si vous utilisez des doses élevées de MIGPRIV.

    Dans tous ces cas, arrêtez immédiatement le traitement et consultez rapidement un médecin.

    Autres effets indésirables possibles :

    Consultez votre médecin si l’un des effets indésirables survient :

    · Douleurs abdominales.

    · Ulcère de l’estomac, ulcère de l’intestin, inflammation de l’œsophage, inflammation du colon.

    · Saignements (nez, gencives), petites taches rouges sur la peau (purpura).

    · Mouvements anormaux pendant ou après le traitement, en particulier chez les personnes âgées de plus de 65 ans plus souvent au niveau de la bouche et du visage. Les extrémités et le tronc semblent être intéressés dans une moindre mesure (voir le paragraphe « Avertissements et précautions »).

    · Convulsions.

    · Somnolence, lassitude, cas isolés de confusion et hallucinations, vertiges, rarement maux de tête.

    · Tremblements de repos, tremblements, besoin de bouger sans arrêt ou difficulté à rester assis.

    · Dépression, insomnies.

    · Diarrhées, gaz intestinaux.

    · Allongement de la durée des règles, arrêt des règles, écoulement de lait en dehors des périodes normales d’allaitement chez la femme, gonflement des seins chez l’homme.

    · Fatigue.

    · Palpitations.

    · Baisse de la tension artérielle.

    · Rythme cardiaque trop bas par rapport à la normale, anomalie de la conduction au niveau du cœur, arrêt cardiaque (avec les formes injectables de métoclopramide).

    · Augmentation des enzymes du foie, atteinte du foie (principalement des cellules du foie), maladie du foie chronique (hépatite chronique).

    · Ces troubles sont détectés lors d’une analyse de sang.

    · Maladie des reins (insuffisance rénale).

    · Pensées suicidaires.

    · Tension artérielle très élevée (fréquence non connue).

    · Inflammation des vaisseaux sanguins pouvant être associée à des atteintes des articulations, du rein, de la peau et du tube digestif.

    · Douleur localisée dans la poitrine qui peut irradier vers l’épaule gauche et la mâchoire d’origine allergique (syndrome de Kounis).

    · Présence de sang dans le sperme (hématospermie).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet  

    · Les substances actives sont :

    Acétylsalicylate de lysine.................................................................................................... 1620 mg

    Quantité correspondant à acide acétylsalicylique.................................................................... 900 mg

    Chlorhydrate de métoclopramide monohydraté..................................................................... 10,5 mg

    Quantité correspondant à métoclopramide............................................................................... 10 mg

    Pour un sachet.

    · Les autres composants sont : la glycine, l’arôme citron* et l’aspartam.

    *Composition de l’arôme citron : huile essentielle de citron, maltodextrine

    Qu’est-ce que MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous la forme d’une poudre pour solution buvable en sachet.

    Chaque boîte contient 6, 10, 12 ou 20 sachets.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANÇAISE

    PLACE LUCIEN AUVERT

    77020 MELUN CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANÇAISE

    PLACE LUCIEN AUVERT

    77020 MELUN CEDEX

    Fabricant  

    SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

    196 AVENUE DU MARECHAL JUIN

    45200 AMILLY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14065
    • Date avis : 02/03/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Modéré
    • Description : Le service médical rendu par MIGPRIV est modéré dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe