MIFFEE 200 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 29/03/2013
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : AMRING
Les compositions de MIFFEE 200 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | MIFÉPRISTONE | 11626 | 200 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 1 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2676782
- Code CIP3 : 3400926767822
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 31/12/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 5837748
- Code CIP3 : 3400958377488
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 31/12/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 16/07/2021
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 200 mg de mifépristone.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé blanc à blanc cassé, rond, de 11 mm de diamètre, portant la marque “MF” sur une face.
Dans l’interruption de grossesse, la prescription et l’administration de MIFFEE 200 mg comprimé et de prostaglandines doivent respecter la législation en vigueur.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Population pédiatrique
Aucune donnée n’est disponible pour les femmes de moins de 18 ans.
Mode d’administration
Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive, au plus tard au 63ème jour d’aménorrhée.
Le schéma thérapeutique est de 200 mg de mifépristone en une dose orale unique suivie, 36 à 48 heures plus tard, par l’administration d’une dose de 1 mg de géméprost, analogue de prostaglandine, par voie vaginale.
La dose de 200 mg ne doit pas être dépassée.
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants:
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Insuffisance surrénale chronique,
· Asthme sévère non contrôlé par le traitement,
· Porphyrie héréditaire,
· Grossesse non confirmée par échographie ou biologiquement,
· Grossesse au-delà de 63 jours d’aménorrhée,
· Suspicion de grossesse extra-utérine,
· Contre-indication à l’analogue de prostaglandine utilisé.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des effets indésirables cutanés sévères, y compris des cas de nécrolyse épidermique toxique et de pustulose exanthématique aiguë généralisée, ont été rapportés en association avec la mifépristone (voir rubrique 4.8). Chez les patients confrontés à des effets indésirables cutanés sévères, une reprise du traitement par la mifépristone est déconseillée.
En l’absence d’études spécifiques, MIFFEE est généralement déconseillé chez les patientes souffrant :
· d’insuffisance rénale,
· d’insuffisance hépatique,
· de malnutrition ;
Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive
L’interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive requiert la participation active de la femme qui doit être informée des contraintes de la méthode :
· nécessité de la prise associée d’une prostaglandine lors d'une seconde consultation,
· nécessité d'une consultation de suivi impérative (3ème consultation) dans un délai de 14 à 21 jours après la prise de MIFFEE afin de vérifier que l'expulsion a été complète,
· risque non négligeable d’échec (voir rubrique 5.1) de la méthode qui impliquerait une interruption de grossesse par une autre méthode.
Si la grossesse est survenue malgré la présence d'un dispositif intra-utérin en place, ce dispositif doit être retiré avant l'administration de MIFFEE.
Il est possible que l'expulsion ait lieu avant l'administration de prostaglandine (environ 3 % des cas). Cela ne dispense pas la patiente d'une visite de contrôle destinée à vérifier que l'expulsion a été complète et que la cavité utérine est vide.
Les risques liés à la méthode doivent être pris en compte et expliqués à la femme.
Echecs
Le risque non négligeable d'échecs de la méthode, de l'ordre de 7.6 % des cas, rend obligatoire la visite de contrôle destinée à vérifier si l'expulsion a été complète.
Dans les rares cas d’expulsion non complète, le recours à la chirurgie sera nécessaire.
L’efficacité de la méthode diminue avec la parité et par conséquent avec l’âge avancé de la patiente.
Métrorragies
La patiente doit être informée de la survenue de métrorragies prolongées (en moyenne 10 à 16 jours après la prise de MIFFEE) parfois abondantes. Les métrorragies surviennent dans la quasi-totalité des cas et ne sont nullement une preuve d'expulsion complète (voir rubrique 4.8).
On recommandera à la patiente de ne pas s'éloigner du centre médical prescripteur tant que l'expulsion complète n'aura pas été constatée. Il lui sera indiqué précisément qui contacter et où se rendre en cas de phénomène anormal, notamment en cas de métrorragies très abondantes.
Une consultation de contrôle doit avoir lieu impérativement dans un délai de 14 à 21 jours suivant la prise de MIFFEE pour vérifier par des moyens appropriés (examen clinique, échographie, dosage des bêta-hCG) que l'expulsion a été complète et que les métrorragies ont disparu. En cas de saignement (même minime) persistant au-delà de cette consultation, on en vérifiera la disparition au bout de quelques jours.
En cas de doute sur la persistance de la grossesse, une échographie peut s'avérer nécessaire pour juger de son évolutivité.
La persistance de métrorragies lors de cette consultation de contrôle peut signifier un avortement incomplet ou une grossesse extra-utérine passée inaperçue, et doit conduire à un traitement approprié.
Au cas où une grossesse évolutive serait diagnostiquée après la visite de contrôle, une interruption de la grossesse par une autre technique sera proposée à la patiente.
En raison de métrorragies sévères nécessitant un curetage hémostatique dans 5% des cas lors de l'interruption médicamenteuse de grossesse, la prudence s'impose chez les patientes souffrant de troubles hémostatiques associés à une hypocoagulabilité ou une anémie. La décision de recourir à une interruption de grossesse médicamenteuse ou chirurgicale sera prise en accord avec des spécialistes en fonction du type de trouble de l'hémostase et du degré de l'anémie.
Infection
De très rares cas de choc toxique fatal dû à une endométrite à Clostridium sordellii, sans fièvre ni autres symptômes évocateurs ont été rapportés après la prise de 200 mg de mifépristone suivie par l'administration vaginale hors indication de comprimés de misoprostol destinés à l'utilisation orale. Les cliniciens doivent être avertis du risque de survenue de cette complication fatale.
Dans tous les cas
L'emploi de MIFFEE impose la détermination du groupe sanguin et la prévention éventuelle de l'allo-immunisation et, d'une façon générale, la mise en œuvre des mesures prises habituellement lors d'une interruption de grossesse.
Au cours des essais cliniques, des grossesses se sont produites entre l'expulsion ovulaire et le retour des règles.
Pour éviter l'exposition d'une grossesse ultérieure à la mifépristone, il est recommandé d'éviter une conception au cours du cycle menstruel suivant. Une méthode contraceptive efficace doit donc être instaurée dès que possible après la prise de mifépristone.
En cas de suspicion d'insuffisance surrénale aiguë, l'administration de dexaméthasone est recommandée. 1 mg de dexaméthasone peut neutraliser l'action d'une dose de 400 mg de mifépristone.
En raison de l'activité anti-glucocorticoïde de la mifépristone, l'efficacité d'un traitement chronique par les corticostéroïdes y compris corticostéroïdes inhalés dans l'asthme, peut être diminuée pendant 3 à 4 jours après la prise de MIFFEE. Un ajustement thérapeutique est recommandé.
Il existe un risque de diminution de l'efficacité de l’interruption médicale de grossesse du fait des propriétés inhibitrices des prostaglandines des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) y compris l'aspirine (acide acétylsalicylique). Des preuves limitées suggèrent toutefois que l'administration concomitante d'AINS le jour de l'administration de la prostaglandine n'affecte pas les effets de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation du col ou la contractilité utérine et ne diminue pas l'efficacité de la méthode d’interruption médicamenteuse de grossesse.
Les précautions d'emploi relatives aux prostaglandines utilisées doivent être respectées :
Des accidents cardiovasculaires rares mais sérieux ont été rapportés après l’injection intramusculaire d'un analogue de prostaglandines. Pour cette raison, les femmes présentant des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires ou des affections cardiovasculaires établies doivent être traitées avec précaution.
Conditions d'administration des prostaglandines
Pendant la prise du médicament et pendant les trois heures qui suivent l’administration, la patiente doit être sous surveillance au centre prescripteur afin de déceler les effets potentiels aigus de l'administration de prostaglandines. Le centre de traitement doit être équipé d'installations médicales appropriées.
Lorsqu’elles quittent le centre de traitement, toutes les femmes doivent disposer de médicaments appropriés nécessaires, et recevoir une information complète sur les signes et symptômes éventuels qu'elles sont susceptibles de présenter. Aussi, elles doivent avoir un accès direct au centre de traitement que ce soit par téléphone ou par accès local.
Les précautions d’emploi relatives aux prostaglandines utilisées doivent être respectées.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
Sur la base du métabolisme de ce médicament par le CYP3A4, il est possible que le kétoconazole, l'itraconazole, l'érythromycine et le jus de pamplemousse inhibent son métabolisme (en augmentant les taux sériques de mifépristone). En outre, la rifampicine, la dexaméthasone, le millepertuis et certains anti-convulsivants (phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine) peuvent induire le métabolisme de la mifépristone (diminution des taux sériques de la mifépristone).
Sur la base des données d'inhibition in vitro, l'administration concomitante de mifépristone peut entraîner une augmentation des taux sériques des médicaments substrats de CYP3A4. Compte tenu de la lente élimination de la mifépristone de l'organisme, cette interaction peut être observée pendant une durée prolongée après son administration. Par conséquent, la prudence est de rigueur lorsque la mifépristone est administrée avec des médicaments qui sont des substrats de CYP3A4 et ont un intervalle thérapeutique étroit, comprenant certains agents utilisés au cours d'une anesthésie générale.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Chez l'animal (voir rubrique 5.3), le pouvoir abortif de la mifépristone ne permet pas d'évaluer convenablement un éventuel effet tératogène de la molécule.
Aux doses subabortives, des cas isolés de malformations observées chez le lapin mais non chez le rat ou la souris étaient trop rares pour être significatifs ou imputables à la mifépristone.
En clinique, les rares cas rapportés de malformations ne permettent pas d'établir la responsabilité de la mifépristone seule ou associée aux prostaglandines. Par conséquent, les données sont insuffisantes pour apprécier un éventuel effet malformatif de cette substance active (voir rubrique 4.8).
En conséquence :
· La patiente devra être informée du fait que, compte tenu du risque d'échec de la méthode médicamenteuse d'interruption de grossesse et des risques inconnus pour le fœtus, la visite de contrôle est obligatoire (voir rubrique 4.4)
· Si lors d'une visite de contrôle, on constate l'échec de la méthode (grossesse viable), une autre méthode d'interruption de grossesse doit être proposée à la patiente si elle souhaite toujours l'interrompre.
Si la patiente envisage de poursuivre sa grossesse, il convient de noter que les données disponibles sont trop limitées pour justifier une interruption systématique de grossesse. Dans ce cas, une surveillance échographique prénatale soigneuse sera mise en œuvre.
La mifépristone est un composé lipophile qui est susceptible d'être éliminé dans le lait maternel.
Toutefois, on ne dispose d'aucune donnée pharmacocinétique à ce sujet. En conséquence, il est recommandé d'éviter la prise de MIFFEE pendant l'allaitement.
Fertilité
La mifépristone inhibe le cycle ovarien chez les rats lorsqu’elle est administrée par voie orale à des doses de 0.3 à 1 mg/kg/jour (doses inférieures à la dose clinique ajustée en fonction de la surface corporelle) pendant 3 semaines. Ces effets sont réversibles 2 à 3 semaines après l’arrêt du traitement. Aucun effet sur la fécondité n’a été révélé.
Chez l’Homme, aucune donnée clinique sur l’effet du principe actif mifépristone sur la fécondité n’est disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables rapportés avec mifepristone, classifiés selon leur fréquence et la classe de systèmes d’organes, sont résumés dans le tableau suivant :
MedDRA
Effets indésirables (fréquence)
Classe de systèmes d’organes
Très fréquents
> 1/10
Fréquents
> 1/100 à
< 1/10
Peu fréquents
> 1/1000 à
< 1/100
Rares
> 1/10000 à < 1/1000 et très rares
(< 1/10000)*
Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles
Infections
-
-
Infections
Syndrôme du choc toxique
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées
-
-
-
Augmentation de l’alpha foetoprotéine
Augmentation de l’antigène carcino-embryonnaire
Affections hématologiques et du système lymphatique
-
-
-
Purpura thrombotique thrombocytopénique Thrombocytopénie Lupus érythémateux induit
Affections psychiatriques
-
-
-
Délire
Affection du système nerveux central
Céphalées
-
-
Epilepsie
Acouphènes
Affections oculaires
-
-
-
Ophtalmoplégie
Affections cardiaques
-
-
-
Infarctus du myocarde
Syndrome d’Adam-Stokes induit
Affections vasculaires
-
-
Bouffées de chaleur
Hypotension (0.25%)
Thrombophlébites superficielles
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-
-
-
Bronchospasmes
Asthme bronchique induit
Affection gastro-intestinales
Nausées
Vomissements
Diarrhées
Troubles gastriques
Douleurs abdominales
Crampes, légères ou modérées
-
Saignements gastriques
Affections hépatobiliaires
-
-
-
Anomalies des tests de fonction hépatique Insuffisance hépatique Insuffisance hépato rénale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-
-
Urticaire/Prurit
Réaction urticaire
Nécrose cutanée toxique
Erythème noueux
Angio-œdème* (œdème de Quincke)
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Affections musculo squelettiques et systémiques
-
-
-
Spasmes lombaires
Affections des reins et des voies urinaires
-
-
-
Insuffisance rénale
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Contractions utérines ou crampes (10% à 45%) dans les heures qui suivent la prise de prostaglandines
Des saignements abondants surviennent dans 5% des cas. Ils peuvent nécessiter un curetage hémostatique dans 1.4% des cas
-
Môle hydatiforme
Grossesse extra-utérine
Syndrome des bandes amniotiques
Tumeur trophoblastique gestationnelle
Apoplexie utéroplacentaire
Affections du système de reproduction
Métrorragies
Contractions utérines
Métrorragies prolongées post expulsion
Hémorragies sévères
Endométriose
Tension mammaire
Métrorragies abondantes
Chocs hémorragiques
Salpingites
Masse annexielle bilatérale
Adhérence intra-utérine
Ruptures de kystes ovariens
Abcès mammaire Hématosalpinx
Rupture utérine
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fatigue
Frissons / fièvre
Vertiges
Evanouissement
Anaphylaxie
Œdème périorbital
Symptômes de malaise vagal (vertiges, frissons, fièvre)
* Incluant des cas isolés.
Quels que soient la prostaglandine utilisée ou le terme de la grossesse, les saignements sont un phénomène constant dans la procédure, bien qu’ils soient généralement plus abondants lorsque l’âge de la grossesse augmente. Ils peuvent intervenir après administration de mifépristone seule. Lorsqu’ils sont très abondants, ils sont souvent le reflet d’une interruption de grossesse incomplète conduisant à une intervention chirurgicale dans environ 5 pour cent des cas. Ils peuvent également nécessiter une transfusion sanguine dans 0.5 à 1 pour cent des cas.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
En cas d'absorption massive accidentelle, des signes d'insuffisance surrénalienne pourraient apparaître. Toute notion d'intoxication aiguë impose donc un traitement approprié avec notamment l'administration de dexaméthasone.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La mifépristone est un stéroïde synthétique à action anti-progestative par compétition avec la progestérone au niveau de ses récepteurs.
A des doses de 3 à 10 mg/kg par voie orale, elle inhibe l'action de la progestérone endogène ou exogène chez différentes espèces animales (rat, souris, lapin et singe). Cette action se manifeste par une interruption de la gestation chez le rongeur.
Chez la femme, à des doses supérieures ou égales à 1 mg/kg, la mifépristone antagonise les effets endométriaux et myométriaux de la progestérone. Pendant la grossesse, elle sensibilise le myomètre aux contractions induites par les prostaglandines. Au cours du premier trimestre, elle permet la dilatation et l'ouverture du col utérin. Des données cliniques ont démontré que la mifépristone facilite la dilatation cervicale mais on ne dispose pas de résultats à long terme indiquant que cet effet permet de réduire le taux de complications observées précocement ou tardivement dans le cadre du processus de dilatation.
Dans l'interruption de grossesse du premier trimestre, l'utilisation séquentielle de la mifépristone et d'un analogue de prostaglandine permet d'augmenter le taux de succès et d'accélérer l'expulsion ovulaire.
Dans les essais cliniques, les résultats varient légèrement en fonction de la prostaglandine utilisée et de la date de l'administration.
Lorsque l’on administre en combinaison 200 mg de mifépristone suivis de 1 mg de géméprost par voie vaginale, le taux d’efficacité du traitement pour des grossesses âgées de 57 à 63 jours d’aménorrhée est de 92.4% (intervalle de confiance 95% : 89.6 à 94.7).
Les échecs sont dus soit à un avortement incomplet, soit à une grossesse évolutive : en pratique et quelle que soit leur nature, les échecs nécessitent une intervention chirurgicale (aspiration ou dilatation et curetage).
La mifépristone se lie au récepteur des glucocorticoïdes. Chez l'animal, à des doses de 10 à 25 mg/kg, elle inhibe l'action de la dexaméthasone. Chez l'être humain, l'action anti-glucocorticoïde se manifeste à une dose supérieure ou égale à 4,5 mg/kg par une élévation compensatoire de l'ACTH et du cortisol. L’action des glucocorticoïdes peut être diminuée pendant plusieurs jours après une administration unique de 200 mg de mifépristone dans le cadre de l'interruption de grossesse. Les implications cliniques de cet effet ne sont pas claires, toutefois, vomissements et nausées peuvent être accrus chez les femmes sensibles à cet effet.
La mifépristone a une faible action anti-androgène qui n'apparaît chez l'animal que lors d'administration prolongée de doses très élevées.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La cinétique de mifépristone n’est pas linéaire. Après une phase de distribution, l'élimination est d'abord lente, la concentration diminuant de moitié entre 12 et 72 heures environ, puis plus rapide, pour aboutir à une demi-vie d'élimination de 18 heures. La technique de mesure par radiorécepteur a permis d'évaluer la demi-vie terminale à 90 heures, incluant tous les métabolites de la mifépristone se liant aux récepteurs de la progestérone.
Après administration de faibles doses de mifépristone (20 mg par voie orale ou intraveineuse), la biodisponibilité absolue est de 69 %.
Dans le plasma, la mifépristone est liée à 98 % aux protéines plasmatiques: albumine et essentiellement, alpha-1-glycoprotéine acide (AAG), la fixation étant saturable. En raison de cette fixation particulière, le volume de distribution et la clairance plasmatique de la mifépristone sont inversement proportionnels à la concentration plasmatique d'AAG.
La N-déméthylation et l'hydroxylation terminale de la chaîne 17-propynyle sont les voies métaboliques principales du métabolisme hépatique oxydatif.
Les métabolites sont détectables dans le plasma 1 heure après ingestion de mifépristone. L’affinité des métabolites pour les récepteurs de la progestérone est d’environ 10 à 20% de celle de mifépristone et leur contribution à l’activité pharmacologique de la mifépristone n’est pas connue.
In vitro CYP3A4 apparait comme étant l’isoenzyme primitivement responsable de la déméthylation de la mifépristone et de son hydroxylation dans les microsomes du foie.
Les substrats de CYP3A4, progestérone et midazolam, inhibent jusqu’à 77% la formation des métabolites. Les autres isoenzymes (CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1) n’ont apparemment aucune action sur le métabolisme de la mifépristone.
Après administration d'une dose radiomarquée de 600 mg, 10 % de la radioactivité totale sont éliminés dans l'urine et 90 % dans les fèces.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicologie de la reproduction, la mifépristone agit comme un abortif puissant. Aucun effet tératogène de la mifépristone n'a été observé chez les rats et souris ayant survécu à l'exposition du produit pendant le développement fœtal. Chez le lapin, des malformations isolées ont été observées (cavité crânienne, cerveau et moelle épinière). Le nombre de fœtus atteints n'est pas statistiquement significatif et aucun effet dose-dépendant n'a été observé. Chez le singe, l'effet abortif de la mifépristone ne permet pas d'obtenir suffisamment de nouveau-nés pour conclure.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver la plaquette dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 comprimé sous plaquette PVC/PVDC/Aluminium.
Boites de 1 comprimé et 30 comprimés (conditionnement hospitalier)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
216 BOULEVARD SAINT-GERMAIN
75007 PARIS
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 267 678 2 2 : 1 comprimé sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 583 774 8 8 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Hors établissements de santé : médicament réservé à l’usage professionnel des médecins et centres habilités conformément à l’article L.2212-1 du code de la santé publique.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 16/07/2021
Mifépristone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MIFFEE et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MIFFEE ?
3. Comment prendre MIFFEE ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MIFFEE ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
MIFFEE est un médicament qui bloque l'action de la progestérone, une hormone nécessaire au maintien de la grossesse. MIFFEE peut donc provoquer une interruption de grossesse.
MIFFEE est préconisée dans l’interruption médicamenteuse de grossesse :
· au plus tard jusqu'au 63ème jour depuis la date de vos dernières règles,
· en association à un autre médicament appelé prostaglandine (substance qui augmente les contractions de l'utérus), administrée 36 à 48 heures après la prise de MIFFEE.
Ne prenez jamais MIFFEE 200 mg, comprimé :
· si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· si vous souffrez d'une insuffisance de fonctionnement des glandes surrénales,
· si vous souffrez d’asthme sévère non équilibré par le traitement,
· si vous souffrez de porphyrie héréditaire,
· si le diagnostic de grossesse n'a pas été confirmé par un examen biologique ou par une échographie,
· si le premier jour de vos dernières règles remonte à plus de 63 jours (9 semaines),
· si votre médecin suspecte une grossesse extra-utérine (l'œuf est implanté dans la trompe et non à l'intérieur de l'utérus),
· en raison de la nécessité de prescrire une prostaglandine en association à MIFFEE, ne prenez pas ce médicament si vous êtes allergique aux prostaglandines.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre MIFFEE.
De graves réactions cutanées, y compris des cas de nécrolyse épidermique toxique et de pustulose exanthématique aiguë généralisée, ont été rapportés en association avec un traitement par MIFFEE. Consultez immédiatement un médecin si vous constatez l’un des symptômes décrits dans la rubrique 4. Si vous présentez une réaction cutanée grave, vous ne devez plus reprendre de mifépristone à l’avenir.
Faites attention avec MIFFEE 200 mg, comprimé :
Dans certaines conditions, ce traitement pourrait ne pas vous convenir. Informez votre médecin dans les cas suivants :
· si vous souffrez de problèmes cardiaques,
· si vous présentez des facteurs de risque d'affections cardiaques telles qu'hypertension ou hypercholestérolémie (augmentation du taux de lipides dans le sang),
· si vous souffrez d’asthme,
· si vous souffrez d'une maladie susceptible d'affecter la coagulation sanguine,
· si vous souffrez d'une maladie hépatique ou rénale,
· en cas d'anémie ou de malnutrition.
Votre médecin discute alors avec vous le choix d’un traitement adéquat.
Vous pouvez avoir un saignement abondant et/ou prolongé (environ 12 jours ou plus après traitement par MIFFEE). La survenue de ce saignement n’est pas liée à l’efficacité de ce traitement d’interruption médicamenteuse de grossesse.
Cette méthode requiert une participation active de la femme qui doit être informée des contraintes de la méthode :
· Nécessité de la prise associée d’une prostaglandine lors d'une seconde consultation,
· Nécessité d'une consultation de suivi impérative dans un délai de 14 à 21 jours après la prise de MIFFEE afin de vérifier que l'expulsion a été complète,
· Risque non négligeable d’échec de la méthode qui impliquerait une interruption de grossesse par une autre méthode, dans de rares cas, le recours à la chirurgie sera nécessaire.
Enfants et adolescents
Aucune donnée n’est disponible pour les femmes de moins de 18 ans.
Autres médicaments et MIFFEE 200 mg, comprimé
Les médicaments contenant les principes actifs suivants peuvent interférer avec l'action de MIFFEE :
· corticostéroïdes (utilisés dans le traitement de l'asthme ou autres traitements anti-inflammatoires)
· kétoconazole, itraconazole (utilisés en traitement antifongique)
· érythromycine, rifampicine (antibiotiques)
· millepertuis (remède naturel utilisé dans le traitement de la dépression légère)
· phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine (utilisés dans le traitement des crises d'épilepsie)
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
MIFFEE 200 mg, comprimé avec des aliments et boissons
Ne pas prendre de jus de pamplemousse lors du traitement par MIFFEE.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte:
Peu d’informations sont disponibles concernant le risque encouru par le fœtus.
Si vous souhaitez poursuivre la grossesse, discutez-en avec votre médecin. Une surveillance échographique prénatale soigneuse sera mise en œuvre.
Si vous allaitez :
En raison du passage éventuel de MIFFEE dans le lait maternel et de son absorption éventuelle par le bébé, il est recommandé de suspendre l'allaitement lorsque vous prenez ce médicament.
Fertilité
Il est recommandé d'éviter une nouvelle grossesse avant le retour des règles après la prise de MIFFEE.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucune étude sur les effets du médicament sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée.
MIFFEE 200 mg, comprimé contient :
Sans objet.
MIFFEE est un produit à usage oral.
Le schéma thérapeutique est de 200 mg de mifépristone (1 comprimé) pris par voie orale suivi, 36 à 48 heures plus tard, par l’administration d’un analogue de prostaglandine (1 ovule contenant 1 mg de géméprost placé dans le vagin).
La dose de 200 mg ne doit pas être dépassée.
Le comprimé de MIFFEE doit être avalé avec de l’eau en présence d’un médecin ou d’un membre de son équipe médicale.
Si la grossesse est survenue en présence d'un dispositif intra-utérin en place, ce dispositif doit être retiré.
Il est possible que l'expulsion ait lieu avant l'administration de prostaglandines (environ 3% des cas). Cela ne dispense pas la patiente d'une visite de contrôle destinée à vérifier que l'expulsion a été complète.
Après administration de MIFFEE, vous pourrez rentrer chez vous. Les saignements utérins commencent généralement 1 à 2 jours après la prise de MIFFEE.
Dans de rares cas, une expulsion pourrait également se produire avant votre rendez-vous pour la prise de prostaglandine. Une vérification de l'évacuation complète s'impose et vous devrez donc retourner au centre pour cela.
Vous reviendrez ensuite au centre prescripteur deux jours plus tard pour la prise de la prostaglandine. Vous resterez au repos environ 3 heures après la prise de prostaglandine. L'expulsion de l'œuf pourra se produire quelques heures après l’administration de prostaglandine ou dans les jours qui suivent. Les saignements dureront en moyenne 12 jours ou plus. En cas de saignements importants et prolongés, vous devrez contacter immédiatement votre médecin pour avancer la date de consultation.
Vous devrez vous rendre à nouveau au centre prescripteur pour une consultation de contrôle 14 à 21 jours après la prise de MIFFEE. Si la grossesse se poursuit ou si l'expulsion a été incomplète, on vous proposera une autre méthode d'interruption de grossesse.
Il est recommandé de ne pas s'éloigner du centre prescripteur jusqu'à cette date.
En cas d'urgence ou si vous êtes inquiète pour une raison quelconque, vous pouvez appeler votre centre prescripteur ou y retourner avant la date fixée de la prochaine consultation. On vous remettra un numéro de téléphone à appeler en cas d'urgence ou pour tout problème.
L'utilisation de MIFFEE nécessite de prendre des mesures destinées à prévenir une sensibilisation au facteur rhésus (si vous êtes rhésus négatif) en plus des mesures d'ordre général relatives à l'interruption de grossesse.
Une nouvelle grossesse est possible immédiatement après une interruption de grossesse. Comme certains effets de MIFFEE peuvent persister, il est recommandé d'éviter une nouvelle grossesse avant le retour des règles après la prise de MIFFEE.
Si vous avez pris plus de MIFFEE 200 mg, comprimé que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Dans la mesure où la prise de ce médicament s'effectue sous surveillance médicale, il est improbable que vous preniez plus de MIFFEE que vous n'auriez dû.
Si vous oubliez de prendre MIFFEE 200 mg, comprimé :
Si vous oubliez de prendre votre traitement, il est probable que la méthode ne soit pas efficace. Parlez-en à votre médecin.
Si vous avez des questions relatives à l’utilisation de ce produit, demandez à votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre MIFFEE 200 mg, comprimé :
Sans objet.
Les effets indésirables suivants ont été observés :
Très fréquents (peut survenir chez plus de 1 personne sur 10)
· maux de tête,
· saignements vaginaux,
· effets liés aux prostaglandines tels que nausées, vomissements, diarrhées, fatigue, inconfort abdominal, crampes abdominales, spasmes utérins, fatigue, frissons / fièvre.
· contractions utérines ou spasmes dans les heures qui suivent l’administration des prostaglandines
Fréquents (peut survenir chez 1 personne sur 10)
· saignements vaginaux abondants,
· saignements prolongés après expulsion,
· faibles saignements vaginaux,
· saignements vaginaux sévères,
· endométrite (inflammation de l’utérus),
· tension mammaire,
· évanouissements.
· spasmes
Peu fréquents (peut survenir chez 1 personne sur 100)
· choc hémorragique,
· salpingite (infection des trompes de Fallope),
· infection,
· hypotension.
Rares (peut survenir chez 1 personne sur 1.000) et très rares (peut survenir chez 1 personne sur 10.000)
· cas de choc septique fatal dû à une endométrite à Clostridium sordellii, sans fièvre ni autres symptômes d'infection,
· grossesse extra-utérine,
· masse annexielle bilatérale (augmentation de la taille des trompes de Fallope),
· adhérence intra-utérine, rupture utérine, hématosalpinx (saignements dans les trompes de Fallope),
· rupture de kyste ovarien,
· Abcès mammaire,
· Môle hydatiforme, tumeur trophoblastique, alpha foetoprotéine élevée, antigène carcino-embryonnaire élevé, syndrome des bandes amniotiques, apoplexie utéroplacentaire,
· anaphylaxie, réaction urticarienne, oedème périorbital,
· bronchospasme, asthme,
· tests hépatiques anormaux,
· insuffisance hépatique,
· saignement gastrique,
· épilepsie,
· acouphènes (bourdonnements d’oreille),
· délire,
· thrombophlébite superficielle,
· infarctus du myocarde,
· arythmie cardiaque,
· purpura thrombopénique (anomalie de la coagulation),
· thrombocytopénie,
· lupus érythémateux systémique induit,
· insuffisance rénale,
· spasmes musculaires,
· ophtalmoplégie. érythème noueux,
· angio-œdème,
· symptômes vagaux (bouffées de chaleur, éruption cutanée),
· malaise,
· fièvre,
· taches rougeâtres sur le tronc, se présentant comme des macules en forme de cible ou des taches circulaires, souvent avec une vésicule centrale, desquamation de la peau, ulcères au niveau de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux. Ces graves éruptions cutanées peuvent être précédées de fièvre et de symptômes grippaux (nécrolyse épidermique toxique).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· Éruption cutanée généralisée rouge et squameuse avec des bosses sous la peau et des vésicules s’accompagnant de fièvre. Les symptômes apparaissent généralement dès l’instauration du traitement (pustulose exanthématique aiguë généralisée).
Dans un très petit nombre de cas, en particulier chez les femmes qui ont subi une opération de l'utérus ou une césarienne, il existe un risque de déchirure de l'utérus au cours d’une grossesse ultérieure.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Conserver la plaquette dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient MIFFEE 200 mg, comprimé
· La substance active est :
Mifépristone.................................................................................................................. 200 mg
Pour un comprimé
· Les autres composants sont :
povidone, amidon de maïs, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, cellulose microcristalline.
Qu’est-ce que MIFFEE 200 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme d’un comprimé blanc à blanc cassé, rond, de 11 mm de diamètre, portant la marque “MF” sur une face.
Contenu de l’emballage extérieur : plaquette PVC/PVDC/Aluminium de 1 comprimé et 30 comprimés (conditionnement hospitalier).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
216 BOULEVARD SAINT-GERMAIN
75007 PARIS
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
216 BOULEVARD SAINT-GERMAIN
75007 PARIS
FRANCE
POLIGONO INDUSTRIAL NAVATEJERA
C/ LA VALLINA S/N
24008 - VILLAQUILAMBRE, LEON
ESPAGNE
ou
DELPHARM LILLE S.A.S.
ZONE INDUSTRIELLE DE ROUBAIX EST
RUE DE TOUFFLERS
59390 LYS LEZ LANNOY
FRANCE
ou
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76-78 AVENUE DU MIDI
63800 COURNON D’AUVERGNE
FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-17169
- Date avis : 17/04/2019
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par MIFFEE est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
- Code HAS : CT-15425
- Date avis : 08/02/2017
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par MIFFEE est important dans l’indication de l’AMM, sous réserve de la fourniture, dans un délai maximal de 12 mois, de données françaises portant sur ses conditions de prescription, son efficacité et sa tolérance.
- Lien externe
- Code HAS : CT-12916
- Date avis : 16/10/2013
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par MIFEE est important dans le schéma thérapeutique de l’interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive en association séquentielle à un analogue des prostaglandines, au plus tard au 63ème jour d’aménorrhée.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-12916
- Date avis : 16/10/2013
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : MIFFEE n’apporte pas d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR V, inexistante) dans le schéma thérapeutique de l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse.
- Lien externe