METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution pour perfusion
- Date de commercialisation : 22/10/2018
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : NORIDEM
Les compositions de METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | MÉTRONIDAZOLE | 2382 | 500 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
10 flacons polypropylène de 100 mL
- Code CIP7 : 5506018
- Code CIP3 : 3400955060185
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 24/02/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 07/10/2020
METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Métronidazole....................................................................................................................... 500 mg
Pour un flacon de 100 mL.
Chaque mL de solution pour perfusion contient 5 mg de métronidazole.
Excipient(s) à effet notoire : ce médicament contient 13,51 mmol (ou 310,58 mg) de sodium par 100 mL.
Chaque mL de solution pour perfusion contient 0,14 mmol (3,11 mg) de sodium. À prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide, exempte de particules visibles, presque incolore à jaune pâle.
pH : 4,5-6,0
Osmolalité : 270 – 310 mOsm/kg
4.1. Indications thérapeutiques
· Prophylaxie des infections post-opératoires où l'on s'attend à ce que les bactéries anaérobies soient des pathogènes responsables (interventions gynécologiques et intra-abdominales).
· Traitement de la péritonite, de l'abcès cérébral, de la pneumonie nécrosante, de l'ostéomyélite, de la septicémie puerpérale, de l'abcès pelvien et des infections de plaies post-opératoires dont on a isolé des anaérobies pathogènes.
Traitement des patients atteints de bactériémie survenant en association avec l’une des infections précitées.
Dans une infection mixte aérobie et anaérobie, des antibiotiques appropriés au traitement de l'infection aérobie doivent être utilisés en plus de METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion.
Une utilisation prophylactique est toujours indiquée préalablement aux interventions présentant un risque élevé d'infections anaérobies (interventions gynécologiques et intra-abdominales).
· Amibiase intestinale et hépatique sévère
Il convient de prendre en considération les recommandations officielles relatives à l'utilisation appropriée des agents antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie est ajustée en fonction de la réponse individuelle du patient au traitement, de son âge et de son poids corporel, et selon la nature et la gravité de la maladie.
Les recommandations posologiques suivantes doivent être respectées :
· Adultes et adolescents
Amibiase
1,50 g par jour (500 mg trois fois par jour, perfusions intraveineuses).
Dans l'amibiase hépatique, au stade de l'abcès, l'abcès doit être évacué en même temps que le traitement par métronidazole.
Durée du traitement : 5-10 jours
Traitement des infections anaérobies
500 mg (100 mL) toutes les 8 heures. Alternativement, 1000 mg – 1500 mg peuvent être administrés en une dose unique par jour.
La durée du traitement dépend de son effet. Dans la plupart des cas, un traitement de 7 jours sera suffisant. Sur indication clinique, le traitement peut être poursuivi au-delà de cette période, bien qu'une durée de 10 jours ne doive normalement pas être dépassée. (Voir également rubrique 4 4.)
Prophylaxie contre les infections post-opératoires provoquées par des bactéries anaérobies
500 mg, avec l'administration terminée environ une heure avant la chirurgie. La dose est répétée 8 et 16 heures après.
· Patients âgés
La prudence est de mise chez les patients âgés, en particulier à des doses élevées, même si les informations disponibles concernant l'ajustement posologique sont limitées.
· Population pédiatrique
Amibiase
35 à 50 mg/kg/jour par voie intraveineuse, fractionnée en 3 doses sur 5 à 10 jours. La dose maximale de 2400 mg/jour ne doit pas être dépassée.
Dans l'amibiase hépatique, au stade de l'abcès, l'abcès doit être évacué en même temps que le traitement par métronidazole.
Traitement des infections anaérobies
o Enfants de plus de 8 semaines et jusqu'à 12 ans :
La dose habituelle est de 20 – 30 mg par kg de PC par jour sous forme de dose unique ou fractionnée en doses de 7,5 mg par kg de PC toutes les 8 heures. La dose quotidienne peut être augmentée jusqu'à 40 mg par kg de PC, en fonction de la gravité de l'infection.
o Nouveau-nés et nourrissons de moins de 8 semaines :
15 mg par kg de PC sous forme de dose unique quotidienne ou fractionnée en doses de 7,5 mg par kg de PC toutes les 12 heures.
o Chez les nouveau-nés présentant un âge gestationnel inférieur à 40 semaines, une accumulation de métronidazole peut survenir au cours de la première semaine suivant leur naissance. Par conséquent, les concentrations sériques de métronidazole doivent être surveillées de préférence après quelques jours de traitement.
Le traitement dure généralement 7 jours.
Prophylaxie contre les infections post-opératoires provoquées par des bactéries anaérobies
o Enfants de moins de 12 ans :
20 – 30 mg/kg de PC sous forme de dose unique administrés 1 – 2 heures avant la chirurgie
o Nouveau-nés présentant un âge gestationnel inférieur à 40 semaines :
10 mg/kg de PC sous forme de dose unique administrés avant la chirurgie
· Patients atteints d'insuffisance rénale
Les données disponibles dans cette population sont limitées. Ces données n'indiquent pas la nécessité d'une réduction posologique (voir rubrique 5.2.).
Chez les patients hémodialysés, la dose habituelle de métronidazole doit être programmée après l'hémodialyse les jours de dialyse afin de compenser la perte de métronidazole au cours de la procédure.
Aucun ajustement posologique de routine n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale sous dialyse péritonéale intermittente (DPI) ou dialyse péritonéale ambulatoire continue (DPAC).
· Patients atteints d'insuffisance hépatique
Étant donné que la demi-vie dans le sérum est prolongée et que la clairance plasmatique est retardée en cas d'insuffisance hépatique sévère, les patients atteints d'hépatopathie sévère nécessiteront des doses plus faibles (voir rubrique 5.2).
Chez les patients atteints d'encéphalopathie hépatique, la dose quotidienne doit être réduite à un tiers et peut être administrée une fois par jour (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
Voie intraveineuse.
Le contenu d'un flacon doit être perfusé lentement par voie intraveineuse, c.-à-d. 100 mL au maximum sur 20 minutes au minimum, mais sur une heure en temps normal.
Des antibiotiques prescrits simultanément doivent être administrés séparément.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Chez les patients atteints de lésions hépatiques graves ou présentant une altération de l’hématopoïèse (par ex. granulocytopénie), le métronidazole doit être uniquement utilisé si ses bénéfices escomptés sont manifestement plus importants que les risques potentiels.
Le métronidazole est principalement métabolisé par oxydation hépatique. Une altération substantielle de la clairance du métronidazole peut survenir en présence d'une insuffisance hépatique avancée. Un cumul important peut se produire chez les patients atteints d'encéphalopathie hépatique et les concentrations plasmatiques élevées de métronidazole qui en résultent peuvent contribuer aux symptômes de l'encéphalopathie. Le métronidazole doit donc être administré avec prudence aux patients atteints d'encéphalopathie hépatique (voir rubrique 4.2).
En raison du risque d'aggravation, le métronidazole doit également être utilisé chez les patients atteints de maladies graves, actives ou chroniques, du système nerveux périphérique et central, uniquement si ses bénéfices escomptés sont manifestement plus importants que les risques potentiels.
Des cas de crise convulsive, de myoclonie et de neuropathie périphérique, cette dernière étant principalement caractérisée par l'engourdissement ou la paresthésie d'une extrémité, ont été rapportés chez des patients traités par métronidazole. L'apparition de signes neurologiques anormaux exige une évaluation rapide du rapport bénéfice/risque de la poursuite du traitement (voir rubrique 4.8).
En cas de réactions d'hypersensibilité sévères (par ex., choc anaphylactique ; voir également rubrique 4.8), le traitement par METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion doit être arrêté immédiatement et un traitement d'urgence établi doit être instauré par des professionnels de santé qualifiés.
Une diarrhée persistante sévère survenant au cours du traitement ou au cours des semaines suivantes peut être due à une colite pseudomembraneuse (dans la plupart des cas, provoquée par Clostridium difficile), voir rubrique 4.8. Cette maladie intestinale, précipitée par le traitement antibiotique, peut menacer le pronostic vital et requiert un traitement approprié immédiat. Aucun médicament antipéristaltique ne doit être administré.
La durée du traitement par métronidazole ou par des médicaments contenant d'autres nitroimidazolés ne doit pas dépasser 10 jours. La durée du traitement peut être prolongée uniquement pour des cas spécifiques bien définis et si absolument nécessaire ; cette période doit être accompagnée d’une surveillance clinique et biologique appropriée. Le renouvellement du traitement doit être restreint au maximum et appliqué à des cas spécifiques bien définis uniquement. Ces restrictions doivent être strictement respectées car la possibilité que le métronidazole développe une activité mutagène ne peut être exclue avec certitude et car une augmentation de la fréquence de certaines tumeurs a été constatée lors d'études effectuées chez l'animal.
Un traitement prolongé par métronidazole peut être associé à une dépression de la moelle osseuse, menant à une altération de l'hématopoïèse. Pour les manifestations, voir rubrique 4.8. La numération globulaire doit être surveillée attentivement au cours de la prolongation du traitement.
Ce médicament contient 310,58 mg de sodium par 100 mL, ce qui équivaut à 15,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Interférence avec les tests de laboratoire
Le métronidazole interfère avec le dosage spectrophotométrique de l’aspartate aminotransférase (AST), de l’alanine aminotransférase (ALT), de la lactate déshydrogénase (LDH), des triglycérides et de la glucose hexokinase résultant en des valeurs réduites (éventuellement proches de zéro).
Le métronidazole possède une absorbance élevée à la longueur d'onde à laquelle le nicotinamide adénine dinucléotide (NADH) est mesuré. Par conséquent, des concentrations élevées en enzymes hépatiques peuvent être cachées par le métronidazole lorsqu'elles sont mesurées par des méthodes de flux continu basées sur une diminution du point final de NADH réduit. Des concentrations anormalement faibles d'enzymes hépatiques, y compris des valeurs nulles, ont été rapportées.
Les patients doivent être avertis que le métronidazole peut foncer les urines.
Des cas d’hépatotoxicité sévère/d’insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l’instauration du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu’à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu’à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.
Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d’arrêter la prise de métronidazole.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions avec d’autres médicaments
· Amiodarone
Un allongement de l'intervalle QT et des torsades de pointes ont été rapportés avec la co-administration de métronidazole et d'amiodarone. Il convient de surveiller l'intervalle QT sur l'ECG si l'amiodarone est utilisé en association avec le métronidazole. Il doit être conseillé aux patients traités en ambulatoire de consulter un médecin s'ils présentent des symptômes qui pourraient être évocateurs de torsades de pointes tels que des sensations vertigineuses, des palpitations ou une syncope.
· Barbituriques
Le phénobarbital peut augmenter le métabolisme hépatique du métronidazole, réduisant sa demi-vie plasmatique à 3 heures.
· Busulfan
Sa co-administration avec le métronidazole peut augmenter significativement les concentrations plasmatiques du busulfan. Le mécanisme d'interaction n'a pas été décrit. En raison du risque de toxicité et de mortalité important associé à des taux plasmatiques élevés de busulfan, son utilisation concomitante avec le métronidazole doit être évitée.
· Carbamazépine
Le métronidazole peut inhiber le métabolisme de la carbamazépine et, en conséquence, en accroître les concentrations plasmatiques.
· Cimétidine
La cimétidine administrée simultanément peut réduire l'élimination du métronidazole dans des cas isolés et, par la suite, mener à des concentrations sériques accrues de métronidazole.
· Contraceptifs
Certains antibiotiques peuvent, dans quelques cas exceptionnels, diminuer l'effet des pilules contraceptives en interférant avec l'hydrolyse bactérienne des conjugués stéroïdiens dans l'intestin et ainsi réduire la réabsorption de stéroïdes non conjugués. Par conséquent, les taux plasmatiques du stéroïde actif diminuent. Cette interaction inhabituelle peut survenir chez les femmes présentant une excrétion élevée de conjugués stéroïdiens par la bile. Des cas cliniques d'échec de contraceptifs oraux en association avec différents antibiotiques, par ex. l'ampicilline, l'amoxicilline, les tétracyclines et également le métronidazole, ont été décrits.
· Dérivés de la coumarine
Un traitement concomitant avec le métronidazole peut potentialiser l'effet anticoagulant de ces dérivés et augmenter le risque de saignement en raison de la réduction de leur dégradation hépatique. Un ajustement de la dose de l'anticoagulant peut s'avérer nécessaire.
· Ciclosporine
Au cours d'un traitement simultané par ciclosporine et métronidazole, il existe un risque d’augmentation des concentrations sériques de ciclosporine. Une surveillance fréquente de la ciclosporine et de la créatinine est nécessaire.
· Disulfirame
Une administration simultanée de disulfirame peut provoquer des états de confusion voire des réactions psychotiques. L'association de ces deux agents doit être évitée.
· Fluorouracile
Le métronidazole inhibe le métabolisme du fluorouracile administré simultanément. La concentration plasmatique du fluorouracile est donc accrue.
· Lithium
Des précautions doivent être prises lorsque le métronidazole est administré simultanément aux sels de lithium, car une augmentation des concentrations sériques de lithium a été observée lors du traitement par métronidazole. Le traitement par le lithium doit être diminué ou interrompu avant l’administration de métronidazole. Une surveillance de la lithémie, de la créatininémie et des concentrations sanguines en électrolytes doit être effectuée chez les patients traités par le lithium pendant qu’ils reçoivent du métronidazole.
· Mycophénolate mofétil
Les substances modifiant la flore gastro-intestinale (par exemple, les antibiotiques) peuvent réduire la biodisponibilité orale des acides mycophénoliques. Une surveillance clinique et biologique étroite est recommandée afin d’observer toute diminution de l’effet immunosuppresseur de l’acide mycophénolique au cours d’un traitement concomitant avec des agents anti-infectieux.
· Phénytoïne
Le métronidazole inhibe le métabolisme de la phénytoïne, administrée simultanément. La concentration plasmatique de la phénytoïne est donc accrue. De plus, l’efficacité du métronidazole est réduite lorsque la phénytoïne est administrée simultanément.
· Tacrolimus
Sa co-administration avec le métronidazole peut augmenter les concentrations sériques du tacrolimus. Le mécanisme proposé est basé sur l'inhibition du métabolisme hépatique du tacrolimus via le CYP 3A4. Les taux sanguins de tacrolimus et la fonction rénale doivent être vérifiés fréquemment et la posologie ajustée en conséquence, en particulier, à la suite de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement par métronidazole chez les patients stabilisés sous tacrolimus.
Autres formes d’interactions
· Alcool
La consommation de boissons alcoolisées doit être évitée au cours du traitement par métronidazole étant donné que des effets indésirables tels que des sensations vertigineuses et des vomissements peuvent survenir (effet semblable au disulfirame).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Contraception chez les hommes et les femmes
Voir rubrique 4.5 « Contraceptifs »
Grossesse
La sécurité d'utilisation du métronidazole au cours de la grossesse n'a pas été suffisamment démontrée. En particulier, les rapports sur l'utilisation en début de grossesse sont contradictoires. Quelques études ont indiqué un taux accru de malformations. Les études effectuées chez l’animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes du métronidazole (voir rubrique 5.3).
Au cours du premier trimestre, METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion doit être uniquement utilisé pour traiter des infections graves menaçant le pronostic vital, si aucune autre alternative plus sûre n'est possible. Au cours des deuxième et troisième trimestres, METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion peut également être utilisé pour traiter d'autres infections si ses bénéfices escomptés sont manifestement plus importants que tout risque potentiel.
Étant donné que le métronidazole est excrété dans le lait maternel, l'allaitement doit être interrompu au cours du traitement. De même, après la fin du traitement par métronidazole, il convient d’attendre 2 à 3 jours supplémentaires avant de reprendre l'allaitement en raison de la demi-vie prolongée du métronidazole.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal indiquent uniquement une possible influence négative du métronidazole sur le système reproducteur de l'homme si des doses élevées nettement supérieures à la dose maximale recommandée pour les humains sont administrées.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont principalement associés à une utilisation prolongée ou à des doses élevées. Les effets les plus fréquemment rencontrés incluent les nausées, des sensations gustatives anormales et le risque de neuropathie en cas de traitement à long terme.
Dans la liste ci-dessous, les termes suivants sont utilisés pour décrire les fréquences des effets indésirables :
· Très fréquent (≥ 1/10)
· Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
· Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
· Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
· Très rare (≥1/10 000)
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Classe de systèmes d’organes (MedDRA)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Surinfections avec Candida (par exemple, infections génitales).
Colite pseudomembraneuse, qui peut se produire au cours de ou après le traitement, se manifestant sous la forme d'une diarrhée persistante sévère. Pour des renseignements concernant le traitement d'urgence, voir rubrique 4.4.
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Affections hématologiques et du système lymphatique
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Granulocytopénie, agranulocytose, thrombopénie, pancytopénie. Voir rubrique 4.4
Leucopénie, anémie aplasique
Affections du système immunitaire
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Réactions sévères d'hypersensibilité systémique aiguë : anaphylaxie, jusqu'au choc anaphylactique (voir rubrique 4.4).
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Réactions d'hypersensibilité légères à modérées, par ex. réactions cutanées (voir « Affections de la peau et du tissu sous-cutané » ci-dessous), œdème de Quincke
Troubles du métabolisme et de la nutrition
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Anorexie
Affections psychiatriques
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Troubles psychotiques, comprenant des états de confusion, hallucination
Dépression
Affections du système nerveux
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Encéphalopathie, fièvre, céphalées, troubles de la vue et du mouvement, ataxie, dysarthrie, vertige, somnolence, sensations vertigineuses, convulsions
Somnolence ou insomnie, myoclonie, crises d'épilepsie, neuropathie périphérique se manifestant sous la forme de paresthésie, douleurs, sensation de poils et picotements dans les extrémités, méningite aseptique. Si des crises d'épilepsie ou des signes de neuropathie périphérique ou d'encéphalopathie apparaissent, le médecin traitant doit en être informé immédiatement. Voir rubrique 4.4
Affections oculaires
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Troubles de la vision, par ex. diplopie, myopie
Crise oculogyre, neuropathie/névrite optique (cas isolés)
Affections cardiaques
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Modifications de l'ECG telles qu'un aplatissement de l'onde T
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Affections gastro-intestinales
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Vomissements, nausées, diarrhée, glossite et stomatite, éructation avec goût amer, pression épigastrique, goût métallique, langue chargée, dysphagie (provoquée par les effets du métronidazole au niveau du système nerveux central)
Affections hépatobiliaires
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Valeurs anormales des enzymes hépatiques et de la bilirubine. Hépatite, ictère, pancréatite
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané
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Réactions cutanées allergiques, par ex. prurit, urticaire, syndrome de Stevens-Johnson
Syndrome de Lyell, érythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
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Myalgie, arthralgie
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Affections du rein et des voies urinaires
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Urine de couleur foncée (due à un métabolite du métronidazole)
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration
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Irritation des veines (jusqu'à la thrombophlébite) après perfusion intraveineuse, états de faiblesse, fièvre.
Population pédiatrique
La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables chez l’enfant sont identiques à ceux de l’adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Les effets indésirables décrits dans la rubrique 4.8 peuvent apparaître comme signes et symptômes d'un surdosage. Des doses uniques de métronidazole, allant jusqu'à 12 g, ont été rapportées lors de tentatives de suicide et de surdosages accidentels.
Les symptômes se sont limités à des vomissements, une ataxie et une légère désorientation.
Traitement
Il n'existe aucun traitement ou antidote spécifique qui puisse être appliqué en cas de surdosage grave de métronidazole. Si nécessaire, le métronidazole peut être efficacement éliminé par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
En lui-même, le métronidazole est inefficace. C'est un composé stable capable de pénétrer dans les micro-organismes.
Dans des conditions anaérobies, des radicaux nitroso agissant sur l'ADN sont formés à partir du métronidazole par la pyruvate-ferrédoxine oxydoréductase microbienne, avec oxydation de la ferrédoxine et de la flavodoxine. Les radicaux nitroso forment des adduits avec les paires de base de l'ADN, menant ainsi à la cassure de la molécule d’ADN, puis à la mort cellulaire.
Relation PK/PD
Le métronidazole agit en fonction de la concentration. L'efficacité du métronidazole dépend principalement du rapport entre la concentration sérique maximale (Cmax) et la concentration minimale inhibitrice (CMI) pour le micro-organisme concerné.
Concentrations critiques
Pour l'analyse du métronidazole, les séries de dilution habituelles sont appliquées. La concentration minimale inhibitrice suivante a été établie afin de distinguer les micro-organismes sensibles des micro-organismes résistants.
Les concentrations critiques de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing, Version 8.0, janvier 2018) séparant les organismes sensibles (S) des organismes résistants (R) sont les suivantes :
Organisme
Sensible
Résistant
Clostridium difficile1
≤ 2 mg/l
> 2 mg/l
Autres bactéries anaérobies à Gram positif
≤ 4 mg
> 4 mg/l
Bactéries anaérobies à Gram négatif
≤ 4 mg
> 4 mg/l
1 Les concentrations critiques reposent sur les valeurs seuils épidémiologiques (ECOFF), qui distinguent les isolats de type sauvage de ceux dont la sensibilité est réduite.
Liste des organismes sensibles et résistants.
Espèces généralement sensibles
Bactéries anaérobies
Clostridium difficile°
Clostridium perfringens°∆
Fusobacterium sp.°
Peptoniphilus sp.°
Peptostreptococcus sp.°
Porphyromonas sp.°
Prevotella sp.
Veillonella sp.°
Bacteroides fragilis
Autres micro-organismes
Entamoeba histolytica°
Gardnerella vaginalis°
Giardia lamblia°
Trichomonas vaginalis°
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut représenter un problème
Bactéries aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori
Bactéries anaérobies
Organismes fondamentalement résistants
Toutes les bactéries aérobies strictes
Micro-organismes à Gram positif
Enterococcus sp.
Staphylococcus sp.
Streptococcus sp.
Micro-organismes à Gram négatif
Enterobacteriaceae
Haemophilus sp.
°Au moment de la publication de ces tableaux, aucune donnée mise à jour n'était disponible. Dans la littérature spécialisée, les livres de référence classiques et les recommandations thérapeutiques, la sensibilité des souches respectives est admise.
Δ À utiliser uniquement chez les patients présentant une allergie à la pénicilline
Mécanismes de résistance au métronidazole
Les mécanismes de résistance au métronidazole ne sont encore que partiellement compris. Les souches de Bacteroides résistantes au métronidazole possèdent des gènes codant des nitroimidazoles réductases, lesquelles convertissent les nitroimidazoles en aminoimidazoles. Par conséquent, la formation des radicaux nitroso possédant un effet antibactérien efficace est inhibée.
Il existe une résistance croisée totale entre le métronidazole et les autres dérivés nitroimidazoles (tinidazole, ornidazole, nimorazole). La prévalence de la résistance acquise de chaque espèce peut varier en fonction de la région géographique et du temps. En conséquence, pour définir le traitement adéquat des infections graves en particulier, des informations locales spécifiques concernant la résistance doivent être disponibles. En cas de doute sur l'efficacité du métronidazole en raison d'une résistance locale, les conseils d'un expert doivent être sollicités. Un diagnostic microbiologique comprenant la détermination des micro-organismes et leur sensibilité au métronidazole est nécessaire, en particulier en cas d'infections graves ou d'échec du traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le métronidazole est facilement absorbé par le tractus gastro-intestinal et sa biodisponibilité orale est > 90 %. Par conséquent, la même dose en mg entraînera une exposition similaire (ASC) lors du passage d'une dose intraveineuse à une dose orale.
Étant donné que METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion est perfusé par voie intraveineuse, la biodisponibilité est de 100 %.
Distribution
· L'injection intraveineuse de 500 mg de métronidazole induit, après une seule perfusion, un pic moyen de 18 microgrammes par mL à la fin d'une perfusion de 20 minutes.
· Une prise répétée toutes les 8 heures induit un pic moyen identique.
· Une prise toutes les 12 heures induit un pic moyen de 13 microgrammes par mL.
· La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
· La liaison aux protéines plasmatiques est faible ; inférieure à 10 %.
· La diffusion est rapide et étendue dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et est excrété dans le lait maternel.
Biotransformation
Il produit deux métabolites non conjugués qui présentent une activité antibactérienne (10 à 30 %).
Le métronidazole est métabolisé dans le foie par oxydation de la chaîne latérale et formation de glucuronide. Ses métabolites incluent un produit d'oxydation acide, un dérivé hydroxy et du glucuronide. Le principal métabolite présent dans le sérum est le métabolite hydroxylé, le principal métabolite présent dans les urines est le métabolite acide. Le métabolisme se produit principalement par l'intermédiaire des oxydases microsomales du cytochrome P450 dans le foie.
Élimination
Environ 80 % de la substance est excrétée dans les urines, dont moins de 10 % sous la forme inchangée du médicament. De faibles quantités sont excrétées par le foie. La demi-vie d'élimination est de 8 (6-10) heures.
Caractéristiques dans les groupes de patients particuliers :
Une insuffisance rénale retarde l'excrétion seulement à un degré insignifiant. La demi-vie d'élimination du métronidazole demeure inchangée en présence d'une insuffisance rénale, mais ces patients conservent les métabolites du métronidazole. La signification clinique de ce phénomène n'est pas connue à l'heure actuelle.
Un ralentissement de la clairance plasmatique et une prolongation de la demi-vie sérique (jusqu'à 30 h) sont attendus en cas de maladie hépatique sévère.
5.3. Données de sécurité préclinique
Toxicologie en administration répétée
Après administration répétée, une ataxie et des tremblements ont été observés chez le chien et une augmentation dose-dépendante de la dégénérescence hépatocellulaire a été observée chez le singe au cours d'une étude de 12 mois.
Potentiel mutagène et tumorigène
Le métronidazole possède un effet mutagène chez les bactéries après nitroréduction. Néanmoins, aucun effet mutagène sur les cellules de mammifères in vitro et in vivo n'a été observé. En outre, aucune altération de l'ADN n'a été observée dans les lymphocytes des patients traités par métronidazole.
Certains résultats suggèrent un effet tumorigène du métronidazole chez la souris et le rat. Une augmentation de l'incidence des tumeurs pulmonaires chez la souris (après l'administration orale de 3,1 fois la dose maximale recommandée chez l'Homme de métronidazole, à savoir 1500 mg/j) a été observée, mais cela ne semble pas être dû à un mécanisme génotoxique, car aucun changement dans les taux de mutation n'a été observé dans divers organes de souris transgéniques après l'administration de doses élevées de métronidazole.
Toxicité sur la reproduction
Aucun effet tératogène ni aucun effet embryotoxique n'a été observé dans des études effectuées chez le rat et le lapin.
Après une administration répétée de métronidazole à des rats sur 26 à 80 semaines, une dystrophie testiculaire et prostatique a été observée à des doses élevées (14,2 à 28,5 fois la dose maximale recommandée chez l'Homme de métronidazole, à savoir 1500 mg/j).
Phosphate disodique dodécahydraté
Acide citrique monohydraté
Chlorure de sodium
Eau pour préparations injectables.
30 mois.
Utiliser immédiatement après la première ouverture.
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, avant l’emploi, la durée et les précautions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures entre 2 °C et 8 °C, à moins que la dilution n'ait eu lieu dans des conditions d’asepsie contrôlées et validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en polypropylène de 100 mL produit à l'aide de la technologie Blow-Fill-Seal et muni d'un bouchon en plastique moulé avec joint en caoutchouc et languette ou d’un bouchon en plastique avec élastomères intégrés (double accès).
Boîtes de 10, 20 ou 24 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
À usage unique exclusivement. Toute solution restante doit être éliminée. Ne pas utiliser si le contenant fuit ou si la solution n'est pas limpide.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MAKARIOU AND EVAGOROU, 1
MITSI BUILDING 3, 1ST FLOOR, FLAT/OFFICE 115
1065 NICOSIA
CHYPRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 550 601 8 5 : Solution en flacon de 100mL (polypropylène), boîte de 10.
· 34009 550 601 9 2 : Solution en flacon de 100mL (polypropylène), boîte de 20.
· 34009 550 602 0 8 : Solution en flacon de 100mL (polypropylène), boîte de 24.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 07/10/2020
METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion
Métronidazole
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Le nom de votre médicament est : METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion.
Dans le reste de la notice, le nom de votre médicament est METRONIDAZOLE NORIDEM.
1. Qu'est-ce que METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion ?
3. Comment utiliser METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
METRONIDAZOLE NORIDEM appartient à un groupe de médicament appelé antibiotiques et est utilisé pour le traitement des infections graves provoquées par des bactéries qui peuvent être détruites par la substance active métronidazole.
METRONIDAZOLE NORIDEM est prescrit pour le traitement des maladies suivantes :
· Infections du sang, du cerveau, des poumons, des os, des voies génitales, de la région pelvienne, du foie, des intestins et de l'estomac.
Si nécessaire, votre traitement sera associé à d'autres antibiotiques. METRONIDAZOLE NORIDEM peut être prescrit comme mesure préventive avant des interventions présentant un risque d'infection important par ce que l'on appelle des bactéries anaérobies, principalement en gynécologie ou en chirurgie de l'estomac et de l'intestin.
Ne prenez jamais METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion
· si vous êtes allergique au métronidazole, à d’autres substances similaires ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant que METRONIDAZOLE NORIDEM ne vous soit administré si vous souffrez :
· d'une atteinte hépatique grave,
· d'un trouble de la formation du sang, ou
· d’une maladie du cerveau, de la moelle épinière ou des nerfs.
Votre médecin déterminera donc avec précaution si vous devez être traité(e) par METRONIDAZOLE NORIDEM.
Si des convulsions ou d'autres affections nerveuses (par exemple, engourdissement des membres) apparaissent au cours de la thérapie, votre traitement sera rapidement rectifié.
Le traitement doit être arrêté ou rectifié immédiatement si vous souffrez de diarrhée grave qui peut être due à une maladie grave du gros intestin appelée « colite pseudomembraneuse » (voir également rubrique 4). Une utilisation prolongée de métronidazole pouvant altérer la formation du sang (voir rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »), votre numération globulaire sera surveillée pendant le traitement.
Si vous avez reçu ce médicament, il est possible que vos urines soient plus foncées.
Chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, des cas de toxicité hépatique sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole.
Si vous êtes atteint(e) du syndrome de Cockayne, votre médecin doit également surveiller votre fonction hépatique fréquemment pendant votre traitement par métronidazole et après le traitement.
Informez votre médecin immédiatement et arrêtez de prendre le métronidazole si vous présentez les symptômes suivants :
· maux de ventre, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, malaise, fatigue, ictère, urines foncées, selles de couleur mastic ou démangeaisons.
Le traitement par METRONIDAZOLE NORIDEM ne devra normalement pas être poursuivi au-delà de 10 jours ; la période de traitement ne sera prolongée que dans des circonstances exceptionnelles et de nécessité absolue. Une thérapie répétée avec du métronidazole sera limitée aux cas d'absolue nécessité. Dans ce cas, vous serez placé(e) sous étroite surveillance.
Autres médicaments et METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris utilisé ou pourriez prendre tout autre médicament.
Amiodarone (utilisée pour traiter les irrégularités des pulsations cardiaques)
Si vous recevez ce médicament, votre fonction cardiaque devra être surveillée. Veuillez consulter votre médecin en cas d'anomalies de votre fonction cardiaque, de sensations vertigineuses ou d'évanouissement.
Barbituriques (substance active de somnifères)
La durée d'action du métronidazole est réduite par le phénobarbital ; il peut donc s'avérer nécessaire d'augmenter votre dose de métronidazole.
Pilules contraceptives
Votre pilule contraceptive peut s'avérer moins fiable si du métronidazole vous est administré.
Busulfan
On n'administrera pas de métronidazole à des patients recevant du busulfan car des effets toxiques sont plus susceptibles de se produire.
Carbamazépine (médicament pour le traitement de l'épilepsie)
Cette association requiert également de la vigilance car le métronidazole peut accroître la durée d'action de la carbamazépine.
Cimétidine (médicament pour le traitement des troubles digestifs)
La cimétidine peut réduire l'élimination du métronidazole dans des cas isolés et, de ce fait, entraîner une augmentation des concentrations de métronidazole sériques.
Dérivés de la coumarine (médicaments anticoagulants)
Le métronidazole peut renforcer l'effet anticoagulant des coumarines. Donc si vous prenez un médicament anticoagulant (par exemple, la warfarine), il est possible que la dose de ce médicament doive être réduite au cours du traitement par métronidazole.
Ciclosporine (médicament utilisé pour supprimer les réponses immunitaires indésirables)
Lorsque la ciclosporine est administrée conjointement au métronidazole, les taux de ciclosporine dans le sang peuvent augmenter ; votre médecin devra donc ajuster votre dose de ciclosporine de manière appropriée.
Disulfirame (utilisé dans les cures de sevrage alcoolique)
Si vous prenez du disulfirame, vous ne devez pas prendre de métronidazole, ou vous devez cesser de prendre le disulfirame. L’utilisation concomitante de ces deux médicaments peut provoquer des états de confusion jusqu'au stade des troubles mentaux graves (psychose).
Médicaments contenant de l'alcool
Reportez-vous à la rubrique « METRONIDAZOLE NORIDEM avec des aliments, boissons et de l'alcool ».
Fluorouracile (médicament anticancéreux)
Il se peut que la dose quotidienne de fluorouracile doive être réduite lorsqu’il est administré avec du métronidazole car le métronidazole peut engendrer une augmentation de la concentration du fluorouracile dans le sang.
Lithium (utilisé pour traiter les maladies mentales)
Un traitement à base de préparations de lithium exige une vigilance particulière au cours du traitement par métronidazole, et il se peut que la dose de la préparation de lithium doive être réajustée. Le traitement par le lithium doit être diminué ou interrompu avant l’administration de métronidazole.
Mycophénolate mofétil (utilisé dans la prévention des réactions de rejet après une greffe d'organes)
L'effet du mycophénolate mofétil peut être atténué par le métronidazole ; il est donc recommandé de surveiller soigneusement l’effet de ce médicament.
Phénytoïne (médicament pour le traitement de l'épilepsie)
Si vous prenez de la phénytoïne, votre médecin vous prescrira du métronidazole avec précaution, car le métronidazole peut accroître la durée d'action de la phénytoïne. À l’inverse, la phénytoïne peut diminuer l'effet du métronidazole.
Tacrolimus (utilisé pour supprimer des réactions immunitaires non souhaitées)
Les taux sanguins de cet agent et votre fonction rénale seront contrôlés au début et à la fin du traitement par métronidazole.
METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion avec des aliments, boissons et de l’alcool
Vous ne devez boire aucune boisson alcoolisée et vous ne devez prendre aucun médicament contenant de l'alcool tant que le métronidazole vous est administré et pendant encore 48 heures après l'arrêt du traitement, car cela peut provoquer des réactions d'intolérance, telles que des sensations vertigineuses et des vomissements.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ce médicament.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal indiquent uniquement une possible influence négative du métronidazole sur le système reproducteur de l'homme si des doses élevées nettement supérieures à la dose maximale recommandée pour les humains sont administrées.
Contraception chez les hommes et les femmes
Si vous prenez une pilule contraceptive, veuillez-vous rapporter à la rubrique « Autres médicaments et METRONIDAZOLE NORIDEM ».
Grossesse
Si vous êtes enceinte, votre médecin ne vous prescrira pas de métronidazole, excepté en cas d'absolue nécessité.
Allaitement
Il est déconseillé d'allaiter pendant le traitement par métronidazole de même qu'au cours des 2–3 jours suivants car le métronidazole passe dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Au cours de l'administration de METRONIDAZOLE NORIDEM il est possible que vous ressentiez les symptômes suivants : somnolence, sensations vertigineuses, confusion, voir ou entendre des choses qui ne sont pas là (hallucinations), crises convulsives (convulsions) ou problèmes de vision temporaires (comme une vision floue ou une vision double). Si ces symptômes surviennent, ne conduisez pas de véhicules et n'utilisez ni machines ni outils.
METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion contient du sodium.
Ce médicament contient 310,58 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par 100 mL. Cela équivaut à 15,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
La posologie dépend de la nature et de la gravité de votre maladie, de votre âge et de votre poids, et de la manière dont vous réagissez au traitement.
Les doses habituellement recommandées sont :
Adultes et adolescents
Traitement de l'amibiase
1,50 g par jour (500 mg trois fois par jour, perfusions intraveineuses).
Traitement des infections
Adultes
Ce médicament vous sera administré à raison de 100 mL (500 mg de métronidazole) toutes les 8 heures.
Dans la plupart des cas, le traitement durera 7 jours. Exceptionnellement, le traitement peut être poursuivi au-delà de cette période, bien qu'une durée de 10 jours ne doive normalement pas être dépassée.
La dose sera la même pour les patients atteints de maladies rénales.
Pour les patients atteints de maladies hépatiques, des doses inférieures peuvent être requises.
Si vous êtes traité(e) à l'aide d'un rein artificiel, votre médecin programmera votre perfusion une fois la dialyse terminée. Il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose de routine.
Prévention des infections pouvant survenir après une intervention chirurgicale
En cas d'utilisation pour la prévention d'infections en chirurgie, 500 mg de médicament pourront vous être administrés avant l'intervention. La dose sera répétée 8 heures et 16 heures après l'intervention.
Personnes âgées
Votre médecin vous prescrira ce médicament avec une prudence particulière.
Utilisation chez les enfants
Chez les enfants, le dosage est défini en fonction de leur poids corporel (PC).
Traitement de l'amibiase
35 à 50 mg/kg/jour par voie intraveineuse, fractionnée en 3 doses sur 5 à 10 jours. La dose maximale de 2400 mg/jour ne doit pas être dépassée.
Traitement des infections
Âge
Posologie
8 semaines à 12 ans
20 à 30 mg de métronidazole par kg de PC par jour sous forme de dose unique ou de doses fractionnées de 7,5 mg par kg de PC toutes les 8 heures. La dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à 40 mg par kg de PC si l’infection est grave.
Moins de 8 semaines
15 mg de métronidazole par kg de PC par jour sous forme de dose unique ou de doses fractionnées de 7,5 mg par kg de PC toutes les 12 heures.
Nouveau-nés de moins de 40 semaines d’âge gestationnel
Étant donné que le métronidazole peut s’accumuler chez ces patients pendant la première semaine de vie, la concentration de métronidazole dans le sang sera vérifiée après quelques jours de traitement.
Le traitement durera généralement 7 jours.
Prévention des infections pouvant survenir après une intervention chirurgicale :
Âge
Posologie
Moins de 12 ans
20 à 30 mg de métronidazole par kg de PC sous forme de dose unique administrée 1 à 2 heures avant l’intervention
Nouveau-nés de moins de 40 semaines d’âge gestationnel
10 mg de métronidazole par kg de PC sous forme de dose unique avant l’intervention
Mode d’administration et durée du traitement
METRONIDAZOLE NORIDEM est administré par perfusion (goutte à goutte) directement dans une veine (perfusion intraveineuse).
La perfusion d'un flacon prend habituellement 60 minutes, mais il n'est pas recommandé de l'effectuer en moins de 20 minutes.
La durée totale de traitement par métronidazole est habituellement de 7 jours et ne doit pas dépasser 10 jours, sauf en cas d'absolue nécessité (voir également rubrique « Avertissements et précautions »). Si vous recevez d’autres antibiotiques simultanément, votre médecin vous administrera ces médicaments séparément.
Si vous avez reçu plus de METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion que vous n’auriez dû :
Des effets indésirables, comme décrit dans la rubrique suivante, peuvent apparaître comme signes ou symptômes de surdosage. Des doses orales uniques de métronidazole, allant jusqu'à 12 g, ont été rapportées lors de tentatives de suicide et de surdosages accidentels.
Les symptômes se sont limités à des vomissements, une ataxie et une légère désorientation.
Il n'existe pas d'antidote ou de traitement spécifique connu pour lutter contre un surdosage massif, mais le métronidazole peut être éliminé du corps par dialyse (c'est-à-dire par un traitement à l'aide d'un rein artificiel).
Les effets indésirables surviennent le plus souvent à des doses élevées ou lors d'une utilisation prolongée.
Si vous remarquez l'un des effets indésirables suivants, parlez-en immédiatement à votre médecin :
Rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
· Diarrhée grave persistante (symptôme éventuel d’une inflammation grave du gros intestin appelée colite pseudomembraneuse, voir paragraphe « Prise en charge en urgence d'une entérocolite pseudomembraneuse »).
· Réactions d'hypersensibilité aiguë sévères, allant jusqu'au choc allergique.
Très rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
· Diminution du nombre de globules blancs et de plaquettes au cours du traitement (granulocytopénie, agranulocytose, pancytopénie et thrombopénie).
· Hépatite (inflammation du foie), ictère, inflammation du pancréas
· Troubles cérébraux, manque de coordination
· Fièvre cérébrale non provoquée par des bactéries (méningite aseptique)
· Éruption inflammatoire grave sur les membranes muqueuses et sur la peau, accompagnée de fièvre, rougeur et apparition de vésicules, desquamation de la peau sur des zones étendues (syndrome de Stevens-Johnson)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Réactions d'hypersensibilité légères à modérées, gonflement du visage, de la bouche, de la gorge et/ou de la langue (angiœdème)
· Spasme visuel, lésion ou inflammation des nerfs de vos yeux
· Diminution du nombre de globules blancs (leucopénie), anémie sévère (anémie aplasique)
· Crises d'épilepsie, troubles nerveux, tels qu'engourdissements, douleur, sensation de poils ou picotements dans les bras ou dans les jambes
· Syndrome de Lyell
Les autres effets indésirables comprennent
Fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
· Infections à levures (par exemple, infections génitales)
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
· Urines foncées (en raison d'un métabolite du métronidazole)
Rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
· Variations de l'ECG
Très rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
· Troubles psychotiques, incluant états de confusion, hallucinations
· Maux de tête, sensations vertigineuses, somnolence, fièvre, trouble de la vue et du mouvement, étourdissements, troubles de l’élocution, convulsions
· Troubles de la vision, par exemple vision double, myopie
· Atteinte de la fonction hépatique (par exemple, taux sériques élevés de certaines enzymes et de la bilirubine)
· Réactions cutanées allergiques telles que démangeaisons, urticaire
· Douleur articulaire et musculaire
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Indisposition, sensation de malaise, diarrhée, inflammation de la langue ou de la bouche, éructation et goût amer, goût métallique, pression au-dessus de l'estomac, langue poilue
· Difficultés à avaler
· Anorexie
· Humeur triste (dépressive)
· Somnolence ou insomnie, contractions musculaires
· Rougeur et démangeaisons cutanées (érythème polymorphe)
· Irritation de la paroi de la veine (jusqu'au stade de l'inflammation des veines et de la thrombose) après administration intraveineuse, états de faiblesse, fièvre
Prise en charge en urgence d'une entérocolite pseudomembraneuse.
En cas de diarrhée persistante grave, vous devez rapidement en informer votre médecin, car elle peut résulter d'une colite pseudomembraneuse, un état grave à traiter en urgence. Votre médecin interrompra le traitement par métronidazole et vous prescrira un traitement approprié.
Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
· Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
· N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
· Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Après première ouverture, le médicament doit être utilisé immédiatement. À usage unique exclusivement.
N'utilisez pas ce médicament si le contenant fuit ou si la solution n'est pas limpide.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion
· La substance active est le :
Métronidazole....................................................................................................................... 500 mg
Pour un flacon de 100mL.
Chaque mL de solution pour perfusion contient 5 mg de métronidazole.
· Les autres composants sont: le phosphate disodique dodécahydraté, l’acide citrique monohydraté, le chlorure de sodium et l’eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous la forme d'une solution injectable presque incolore à jaune pâle pour perfusion dans un flacon en polypropylène de 100 mL produit à l'aide de la technologie Blow-Fill-Seal et muni d'un bouchon en plastique moulé avec joint en caoutchouc et languette ou d’un bouchon en plastique muni d’un double accès.
METRONIDAZOLE NORIDEM est disponible en boîtes de 10, 20 ou 24 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
MAKARIOU AND EVAGOROU, 1
MITSI BUILDING 3, 1ST FLOOR, FLAT/OFFICE 115
1065 NICOSIA
CHYPRE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue Alexander Fleming
69007 LYON
France
DEMO SA PHARMACEUTICAL INDUSTRY
21ST KM NATIONAL ROAD ATHENS-LAMIA
145 68 KRIONERI ATTIKI
GRECE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Conseil d’éducation sanitaire :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1. N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2. Respectez strictement votre ordonnance.
3. Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4. Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5. Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Posologie et mode d’administration
Posologie
La posologie est ajustée en fonction de la réponse individuelle du patient au traitement, de son âge et de son poids corporel, et selon la nature et la gravité de la maladie.
Les recommandations posologiques suivantes doivent être respectées :
· Adultes et adolescents :
Amibiase
1,50 g par jour (500 mg trois fois par jour, perfusions intraveineuses).
Dans l'amibiase hépatique, au stade de l'abcès, l'abcès doit être évacué en même temps que le traitement par métronidazole. Durée du traitement : 5-10 jours
Traitement des infections anaérobies
500 mg (100 mL) toutes les 8 heures. Alternativement, 1000 mg – 1500 mg peuvent être administrés en une dose unique par jour.
La durée du traitement dépend de son effet. Dans la plupart des cas, un traitement de 7 jours sera suffisant. Sur indication clinique, le traitement peut être poursuivi au-delà de cette période, bien qu'une durée de 10 jours ne doive normalement pas être dépassée.
Prophylaxie contre les infections post-opératoires provoquées par des bactéries anaérobies
500 mg, avec l'administration terminée environ une heure avant la chirurgie. La dose est répétée 8 et 16 heures après.
· Patients âgés :
La prudence est de mise chez les patients âgés, en particulier à des doses élevées, même si les informations disponibles concernant l'ajustement posologique sont limitées.
· Population pédiatrique
Amibiase
35 à 50 mg/kg/jour par voie intraveineuse, fractionnée en 3 doses sur 5 à 10 jours. La dose maximale de 2400mg/jour ne doit pas être dépassée.
Dans l'amibiase hépatique, au stade de l'abcès, l'abcès doit être évacué en même temps que le traitement par métronidazole.
Traitement des infections anaérobies
o Enfants de plus de 8 semaines et jusqu'à 12 ans :
La dose habituelle est de 20 – 30 mg par kg de PC par jour sous forme de dose unique ou fractionnée en doses de 7,5 mg par kg de PC toutes les 8 heures. La dose quotidienne peut être augmentée jusqu'à 40 mg par kg de PC, en fonction de la gravité de l'infection.
o Nouveau-nés et nourrissons de moins de 8 semaines :
15 mg par kg de PC sous forme de dose unique quotidienne ou fractionnée en doses de 7,5 mg par kg de PC toutes les 12 heures.
o Chez les nouveau-nés présentant un âge gestationnel inférieur à 40 semaines, une accumulation de métronidazole peut survenir au cours de la première semaine suivant leur naissance. Par conséquent, les concentrations sériques de métronidazole doivent être surveillées de préférence après quelques jours de traitement.
Le traitement dure généralement 7 jours.
Prophylaxie contre les infections post-opératoires provoquées par des bactéries anaérobies :
Enfants de moins de 12 ans :
20 – 30 mg/kg de PC sous forme de dose unique administrés 1 – 2 heures avant la chirurgie
Nouveau-nés présentant un âge gestationnel inférieur à 40 semaines :
10 mg/kg de PC sous forme de dose unique administrés avant la chirurgie
· Patients atteints d'insuffisance rénale
Les données disponibles dans cette population sont limitées. Ces données n'indiquent pas la nécessité d'une réduction posologique.
Chez les patients hémodialysés, la dose habituelle de métronidazole doit être programmée après l'hémodialyse les jours de dialyse afin de compenser la perte de métronidazole au cours de la procédure.
Aucun ajustement posologique de routine n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale sous dialyse péritonéale intermittente (DPI) ou dialyse péritonéale ambulatoire continue (DPAC).
o Patients atteints d'insuffisance hépatique
Étant donné que la demi-vie dans le sérum est prolongée et que la clairance plasmatique est retardée en cas d'insuffisance hépatique sévère, les patients atteints d'hépatopathie sévère nécessiteront des doses plus faibles.
Chez les patients atteints d'encéphalopathie hépatique, la dose quotidienne doit être réduite à un tiers et peut être administrée une fois par jour.
Mode d’administration
Voie intraveineuse.
Le contenu d'un flacon doit être perfusé lentement par voie i.v, c.-à-d. 100 mL au maximum sur 20 minutes au minimum, mais sur une heure en temps normal.
Des antibiotiques prescrits simultanément doivent être administrés séparément.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-17650
- Date avis : 17/04/2019
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion est important dans les indications de l’AMM.
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Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-17650
- Date avis : 17/04/2019
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : La spécialité METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au princeps FLAGYL 0,5 POUR CENT, solution injectable pour perfusion en poche.
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