METRONIDAZOLE BAXTER 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 65687841
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : Antibiotiques antibactériens (J : Anti-infectieux)Amoebicides tissulaires (P : Parasitologie).Ce médicament est préconisé dans le traitement :Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 16/03/1995
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BAXTER

    Les compositions de METRONIDAZOLE BAXTER 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution MÉTRONIDAZOLE 2382 500 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    60 poche(s) (VIAFLO) polyéthylène polyamide polypropylène de 100 ml

    • Code CIP7 : 5505523
    • Code CIP3 : 3400955055235
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 08/02/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    50 poche(s) (VIAFLO) polyéthylène/polyamide 6/polypropylène de 100 ml

    • Code CIP7 : 5586625
    • Code CIP3 : 3400955866251
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/02/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 01/02/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Métronidazole.................................................................................................................................. 500,00 mg

    Pour une poche de 100 ml.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    Osmolarité : 308 mOsm/l

    pH : 4.5 à 6.0

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    Solution claire, quasiment incolore à légèrement jaune.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et antiparasitaire du métronidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles sont limitées aux injections dues aux germes définis comme sensibles.

    · prophylaxie des infections post-opératoires à germes anaérobies sensibles lors d’intervention chirurgicale digestive ou proctologique, en association à un antibiotique actif sur les germes aérobies,

    · traitement curatif des infections médicochirurgicales à germes anaérobies sensibles,

    · amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique.

    Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquels la voie orale est inutilisable.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Traitement des infections à germes anaérobies :

    · Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

    · Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

    Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du malade le permet.

    Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :

    L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.

    · Adultes : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intra-veineuse d’une dose unique de 1 g,

    · Enfants : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intra-veineuse d’une dose unique de 20 à 40 mg/kg.

    Amibiase :

    · Adultes : 1,50 g par jour (soit 3 perfusions intraveineuses de 500 mg par jour) ;

    · Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.

    Dans l’amibiase hépatique, au stade abcédé, l’évacuation de l’abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.

    Mode d’administration

    Administration en perfusion veineuse lente, à raison d’une poche de 100 ml (500 mg) passée en 30 à 60 minutes.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Maladie hépatique :

    A utiliser avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique grave. La dose de métronidazole doit être diminuée si nécessaire.

    Le métronidazole est métabolisé principalement par oxydation hépatique.

    La clairance du métronidazole peut être substantiellement diminuée en présence d’une insuffisance hépatique avancée. Le rapport bénéfice/risque d’utiliser le métronidazole pour traiter les trichomonases chez de tels patients doit être évalué avec précaution (pour l’ajustement posologique, voir rubrique 4.2). Les concentrations plasmatiques de métronidazole doivent être surveillées étroitement.

    La prudence est de mise chez les patients présentant une encéphalopathie hépatique. Les patients présentant une encéphalopathie hépatique sévère métabolisent lentement le métronidazole, qui de ce fait s'accumule, ce qui peut exacerber les effets indésirables sur le système nerveux central. La dose de métronidazole doit être diminuée si nécessaire.

    Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.

    Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole.

    Maladie neurologique active du système nerveux central :

    Le métronidazole doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de maladie neurologique active du système nerveux central et périphérique. Des troubles neurologiques sévères (parmi lesquels des convulsions et des neuropathies optiques et périphériques) ont été signalés chez des patients traités par le métronidazole. Interrompre le traitement en cas de symptômes neurologiques anormaux tels qu’une ataxie, des vertiges ou une confusion mentale ou de toute autre réaction indésirable touchant le système nerveux central.

    Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les patients atteints de paresthésie fixée ou évolutive, d’épilepsie et de maladie active du système nerveux central, à l’exception d’un abcès du cerveau.

    Une encéphalopathie a été signalée, associée à une toxicité cérébelleuse caractérisée par une ataxie, des vertiges, une dysarthrie et accompagnée de lésions du système nerveux central observées sur des clichés d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Les symptômes et les lésions du système nerveux central sont généralement réversibles en quelques jours à quelques semaines après l'arrêt du métronidazole.

    Une méningite aseptique peut survenir avec le métronidazole. Les symptômes peuvent apparaître dans les heures qui suivent l'administration de la dose et cessent généralement après l'interruption du traitement par le métronidazole (voir rubrique 4.8).

    Dyscrasie sanguine

    Le métronidazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des signes ou des antécédents de dyscrasie sanguine, car une agranulocytose, une leucopénie et une neutropénie ont été observées après l’administration de métronidazole.

    Maladie rénale :

    Le métronidazole est éliminé pendant l’hémodialyse, il doit être administré une fois la séance d’hémodialyse terminée.

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale, y compris chez ceux recevant une dialyse péritonéale, l’apparition de signes de toxicité due à l’accumulation potentielle de métabolites toxiques du métronidazole doit être surveillée.

    Patients suivant un régime hyposodé :

    Ce médicament contient 13.5 mmol (310 mg) de sodium pour 100 ml. Il faut en tenir compte chez les patients qui suivent un régime pauvre en sodium.

    Alcool :

    Il convient de conseiller aux patients d’interrompre leur consommation de boissons alcoolisées ou de produits contenant de l’alcool avant, pendant et jusqu’à 72 heures après la prise de métronidazole du fait d’un effet « antabuse » (crampes abdominales, nausées, céphalées, bouffées congestives, vomissement et tachycardie). Voir rubrique 4.5.

    Traitement à forte dose ou traitement prolongé par le métronidazole :

    La durée de traitement usuelle avec le métronidazole I.V. ou autres dérivés imidazolés est généralement de moins de 10 jours. Cette durée peut être augmentée uniquement dans certains cas individuels après une évaluation stricte du rapport bénéfice/risque.

    Le traitement ne peut être renouvelé que dans des cas extrêmement rares. Il est nécessaire de limiter la durée de traitement, les dommages sur les cellules germinales humaines ne pouvant être exclus.

    Un traitement à forte dose ou un traitement prolongé par le métronidazole ne peut être mené que sous surveillance étroite des effets cliniques et biologiques et sous la direction d’un spécialiste.

    Si un traitement prolongé est nécessaire, le médecin doit garder à l’esprit la possibilité de neuropathies périphériques et de leucopénies. Ces deux effets sont généralement réversibles.

    Dans le cas de traitement prolongé, la survenue d’effets indésirables tels que paresthésies, ataxie, vertiges et crises de convulsion doit être surveillée. Les traitements à fortes doses ont été associés à des crises épileptiformes transitoires.

    Surveillance :

    Du fait du risque accru d’effets indésirables, une surveillance clinique et biologique régulière (incluant la numération sanguine) est conseillée en cas de traitement à forte dose, prolongé ou répété, d’antécédents de dyscrasie sanguine, d’infection sévère et d’insuffisance hépatique sévère.

    Divers :

    Les patients doivent être avertis que le métronidazole peut foncer les urines (du fait de la présence de métabolites du métronidazole).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations déconseillées

    · Disulfirame : l’utilisation concomitante de métronidazole et de disulfirame peut conduire à des réactions psychotiques et à un état confusionnel. Le métronidazole ne doit pas être administré à des patients qui ont pris du disulfirame au cours des deux semaines précédentes.

    · Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie)

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool. Il convient de conseiller aux patients de ne pas consommer d’alcool pendant le traitement par le métronidazole et pendant au moins 72 heures après sa prise, du fait d’un effet « antabuse » (bouffées congestives, vomissement et tachycardie).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    · Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine) : le métronidazole peut augmenter les effets anticoagulants de la warfarine et d’autres anticoagulants oraux, conduisant à un allongement du temps de prothrombine et à un risque hémorragique accru (diminution de leur catabolisme hépatique). Les patients associant le métronidazole à la warfarine ou à d’autres coumarines orales doivent bénéficier d’une surveillance plus fréquente du temps de prothrombine et du rapport normalisé international (INR). Les patients doivent être surveillés afin de déceler des signes et des symptômes de saignement.

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant une antibiothérapie concomitante. Le contexte infectieux ou inflammatoire, l’âge et l’état général du patient sont des facteurs de risque dans ces situations. Dans ces circonstances, il apparait difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse elle-même et son traitement dans la survenue du déséquilibre du temps de prothrombine. Certaines classes d’antibiotiques sont davantage susceptibles de conduire à cette interaction : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    · Vécuronium (curarisant non dépolarisant) : le métronidazole peut potentialiser les effets du vécuronium.

    Associations à prendre en compte

    · 5-Fluoro-uracile : augmentation de la toxicité du 5-Fluoro-uracile par diminution de sa clairance.

    · Lithium : une rétention du lithium s’accompagnant de possibles troubles rénaux a été rapportée chez des patients traités de manière simultanée par le métronidazole et le lithium. Le traitement par le lithium devrait être diminué ou arrêté avant l’administration du métronidazole. Une surveillance de la lithémie, de la créatininémie et des concentrations sanguines en électrolytes doit être effectuée chez les patients traités par le lithium pendant qu’ils reçoivent du métronidazole.

    · Cholestyramine: peut retarder ou réduire l’absorption du métronidazole.

    · Phénitoïne, barbituriques (phénobarbital) : l’administration concomitante de médicaments qui induisent l’activité des enzymes microsomales hépatiques, tels que la phénytoïne ou le phénobarbital, peut accélérer l’élimination du métronidazole et par conséquent diminuer son efficacité.

    · Cimétidine: l’administration concomitante de médicaments qui diminuent l’activité des enzymes microsomales hépatiques, tels que la cimétidine, peut provoquer une diminution du métabolisme et une réduction de la clairance plasmatique du métronidazole et conduire à une toxicité de ce médicament.

    · L’association du métronidazoole et de substrats du CYP3A4 (p. ex. amiodarone, tacrolimus, ciclosporine, carbamazépine et quinidine) peut augmenter les concentrations plasmatiques respectives des substrats du CYP3A4. La surveillance des concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4 peut être nécessaire.

    · Busulfan : les concentrations plasmatiques du busulfan peuvent augmenter pendant un traitement concomitant par le métronidazole et conduire à une toxicité grave du busulfan telle qu’un syndrome d’obstruction sinusoïdale, une inflammation de la muqueuse gastro-intestinale et une maladie veino-occlusive hépatique.

    Analyses biologiques :

    Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver le test de Nelson.

    Le métronidazole peut interférer avec les taux sériques d’aspartate transaminase (AST), d’alanine transaminase (ALT), de lactate déshydrogénase (LDH), de triglycérides et de glucose, mesurés par la méthode à l’hexokinase. Le métronidazole provoque une augmentation de l’absorbance des ultraviolets à 340 nm, ce qui aboutit à des valeurs faussement diminuées.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le métronidazole traverse la barrière placentaire.

    Les données cliniques obtenues sur un nombre élevé de grossesses exposées et les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique. Toutefois, une administration sans restriction de nitroimidazolés à la mère pourrait être associée à des risques mutagènes ou carcinogènes pour l’enfant à naître ou le nouveau-né.

    En conséquence, le métronidazole ne devrait pas être administré pendant la grossesse sauf en cas de nécessité évidente.

    Allaitement

    Le métronidazole passe dans le lait maternel. Pendant l’allaitement, il convient d’interrompre soit l’allaitement au lait maternel, soit le métronidazole.

    Fertilité

    Il n’existe aucune donnée clinique liée à l’effet du métronidazole sur la fertilité. Les études chez l’animal ont montré des effets indésirables sur le système de reproduction mâle, qui sont totalement ou partiellement réversibles après l’arrêt du traitement (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude n’a été conduite sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines après un traitement intraveineux par le métronidazole. Certains effets indésirables du métronidazole tels que des convulsions, des vertiges, une neuropathie optique, peuvent nuire à la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.8). Par conséquent, il est recommandé aux patients de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Il n’existe pas de données sur les effets indésirables issues d’études cliniques conduites sur le métronidazole et dont Baxter est le promoteur. Les effets suivants ont été rapportés avec le métronidazole. Ils sont répertoriés par classe de systèmes d’organes (SOC) MedDRA, terme préférentiel et fréquence. Les groupes de fréquence suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables sont les mêmes chez l’enfant que chez l’adulte.

    Classe de systèmes d’organes

    Termes préférentiels MedDRA

    Fréquence

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie

    Agranulocytose

    Pancytopénie

    Neutropénie

    Thrombopénie

    Eosinophilie

    Peu fréquent

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Indéterminée

    Affections du système immunitaire

    Choc anaphylactique

    Réaction de Jarisch-Herxheimer

    Hypersensibilité

    Rare

    Rare

    Indéterminée

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Diminution de l’appétit

    Indéterminée

    Affections psychiatriques

    Hallucinations

    Dépression

    État confusionnel

    Insomnie

    Rare

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Affections du système nerveux

    Dysgueusie

    Céphalée

    Encéphalopathie

    Méningite aseptique

    Convulsion

    Somnolence

    Neuropathie périphérique

    Ataxie

    Sensation vertigineuse

    Dysarthrie

    Hypoesthésie

    Paresthésie

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Affections oculaires

    Neuropathie optique

    Diplopie

    Myopie

    Rare

    Rare

    Rare

    Affections cardiaques

    Tachycardie

    Palpitations

    Indéterminée

    Indéterminée

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée

    Indéterminée

    Affections gastro-intestinales

    Glossite

    Stomatite

    Bouche sèche

    Pancréatite

    Douleur abdominale haute

    Diarrhée

    Nausée

    Vomissement

    Constipation

    Langue de couleur anormale

    Fréquent

    Fréquent

    Fréquent

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Indéterminée

    Indéterminée

    Affections hépatobiliaires

    Ictère cholestatique

    Rare

    Affections de la peau et du tissus sous-cutané

    Syndrome de Stevens-Johnson

    Nécrolyse épidermique toxique

    Angioedème

    Érythème polymorphe

    Prurit

    Gonflement du visage

    Urticaire

    Hyperhidrose

    Rash

    Rare

    Rare

    Rare

    Rare

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Myalgie

    Contractures musculaires

    Arthralgie

    Fréquent

    Indéterminée

    Indéterminée

    Affections du rein et des voies urinaires

    Chromaturie

    Dysurie

    Rare

    Indéterminée

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Asthénie

    Inflammation des muqueuses

    Fièvre

    Réaction au site d’injection

    Malaise

    Œdème de la face

    Œdème périphérique

    Douleur thoracique

    Frissons

    Peu fréquent

    Rare

    Rare

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Indéterminée

    Investigations

    Augmentation des enzymes hépatiques

    Indéterminée

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    En cas de surdosage chez l’adulte, les symptômes cliniques se limitent généralement à des nausées, des vomissements et des effets neurotoxiques, parmi lesquels une ataxie, une légère désorientation, un état confusionnel, des convulsions et une neuropathie périphérique..

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique pour les surdosages de métronidazole. La perfusion de métronidazole doit être interrompue. Les patients doivent bénéficier d’un traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS J (Anti-infectieux, AMOEBICIDES TISSULAIRES) P (Parasitologie), code ATC : J01XD01

    Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-5 imidazolés.

    SPECTRE D’ACTIVITE ANTIMICROBIENNE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :

    S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l.

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

    ESPÈCES SENSIBLES

    Aérobies à Gram négatif

    Helicobacter pylori

    30 %

    Anaérobies

    Bacteroides fragilis

    Bifidobacterium

    60 - 70 %

    Bilophila

    Clostridium

    Clostridium difficile

    Clostridium perfringens

    Eubacterium

    20 - 30 %

    Fusobacterium

    Peptostreptococcus

    Porphyromonas

    Prevotella

    Veillonella

    ESPÈCES RÉSISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Actinomyces

    Anaérobies

    Mobiluncus

    Propionibacterium acnes

    ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

    Entamoeba histolytica

    Giardia intestinalis

    Trichomonas vaginalis

    Des résistances croisées avec le tinidazole se produisent.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Distribution

    L’injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu après perfusion unique à un pic moyen de 14-18 µg/ml à la fin de la perfusion de 20 minutes. Des concentrations plasmatiques maximales du métabolite 2-hydroxy d’environ 3 g/ml sont obtenues après une dose intraveineuse unique d’1g. Des concentrations plasmatiques de métronidazole à l’état d’équilibre d’environ 17 et 13 µg/ml sont atteintes après l’administration de métronidazole toutes les 8 ou 12 heures respectivement.

    La liaison aux protéines sériques du métronidazole est faible (< 10%) et le volume de distribution de 1.1 ± 0.4 l/kg.

    Biotransformation

    Le métronidazole est métabolisé dans le foie par hydroxylation, oxydation et glucuronidation. Les principaux métabolites sont le 2-hydroxy et l’acide acétique.

    Élimination

    L’excrétion de métronidazole et de ses métabolites se fait surtout par voie urinaire (plus de 50 dont 20% environ sous forme inchangée). Environ 20% de la dose est excrétée avec les fèces. La clairance est de 1.3 ± 0.3 ml/min/kg tandis que la clairance rénale est d’environ 0.15 ml/min/kg.

    La demi-vie d’élimination plasmatique du métronidazole est d’environ 8 heures et du métabolite de 2-hydroxy d’environ 10 heures.

    Groupes particuliers de patients :

    La demi-vie d’élimination du métronidazole n’est pas influencée par l’insuffisance rénale mais elle peut être augmentée pour les métabolites 2-hydroxy et d’acide acétique. En cas d’hémodialyse, le métronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à 2 heures 30. La dialyse péritonéale ne semble pas affecter l’élimination du métronidazole ou de ses métabolites par rapport aux patients atteints d’insuffisance rénale.

    Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, le métabolisme du métronidazole devrait diminuer, entraînant une augmentation de la demi-vie d’élimination. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la clairance peut être diminuée jusqu’à environ 65% conduisant à une accumulation de métronidazole dans le corps.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Il a été démontré que le métronidazole est non mutagène dans les cellules de mammifères in vitro et in vivo. Il a été aussi démontré que le métronidazole et un métabolite sont mutagènes dans quelques tests avec des cellules non mammifères.

    Aucune suspicion de cancérogénicité n’existe chez l’homme bien que ce produit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, mais pas chez le rat ni chez le hamster.

    L’administration quotidienne de métronidazole par voie orale, à 5 fois la dose quotidienne humaine maximale pendant plus de 4 semaines, a provoqué une toxicité testiculaire et une infertilité chez des rats mâles. La fertilité a été restaurée chez la plupart des animaux 8 semaines après l’arrêt du traitement, alors que le poids des testicules et celui des épididymes plus faibles ainsi que la numération des spermatozoïdes se sont améliorés mais ne sont pas totalement revenus à la normale. L’administration quotidienne de métronidazole par voie orale, à environ 6 fois la dose quotidienne humaine maximale pendant au moins 2 semaines, a provoqué une toxicité testiculaire chez des souris mâles. La plupart des indices de toxicité testiculaire sont revenus à la normale dans les 2 mois suivant l’arrêt du traitement, alors que le poids des testicules et des épididymes plus faibles se sont améliorés mais ne sont pas totalement revenus à la normale.

    Ces études démontrent que les effets indésirables du métronidazole sur le système de reproduction mâle sont totalement ou partiellement réversibles après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.6).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Phosphate disodique dodécahydraté ; Chlorure de sodium ; Acide citrique monohydraté ; eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Ne pas utiliser de matériel contenant de l’aluminium (p. ex. aiguilles ou cathéters) qui pourraient entrer en contact avec la solution médicamenteuse car des précipités pourraient se former.

    · Le métronidazole est incompatible avec :Aztréonam

    · Naftate de céfamandole

    · Céfoxitine

    · Pénicilline G

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 50 ou 60 poches.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    N’administrer que si la solution est limpide, sans particule visible et si la poche n’est pas endommagée.

    Administrer immédiatement après l’insertion du set de perfusion.

    Retirer le suremballage juste avant utilisation. Le conditionnement primaire maintient la stérilité du produit.

    Ne pas utiliser les poches plastiques pour des connexions en série. Cette utilisation pourrait entraîner une embolie gazeuse en raison de l'aspiration de l'air résiduel de la première poche avant la fin de l'administration de solution venant de la deuxième poche.

    Exercer une pression sur des solutions contenues dans des poches en plastique souples pour augmenter le débit peut entraîner une embolie gazeuse, si l’air résiduel contenu dans la poche n’est pas complétement évacué avant l’administration.

    L’utilisation d’un kit d’administration intraveineuse dont l’évent est en position ouverte peut entraîner une embolie gazeuse. Les kits d’administration intraveineuse avec évent en position ouverte ne doivent pas être utilisés avec des poches en plastique souples.

    La solution doit être administrée en utilisant du matériel stérile et en utilisant une technique aseptique. L’équipement doit être préparé avec la solution de manière à prévenir l’entrée d’air dans le système.

    Chez les patients maintenus sous perfusion, le métronidazole doit être dilué avec des volumes appropriés de solution de chlorure de sodium 0,9%, ou de chlorure de potassium (20 et 40 mmol/litre).

    L’utilisation d’une technique d’administration incorrecte pourrait provoquer l’apparition de fièvre liée à une introduction potentielle de composés pyrogènes.

    En cas d’effet indésirable, la perfusion doit être arrêtée immédiatement.

    Supplémentations

    Les supplémentations connues ou identifiées comme étant incompatibles ne doivent pas être utilisés.

    Avant d’ajouter une substance ou un médicament, il convient de vérifier qu’ils sont solubles et stables dans le métronidazole et que le pH du métronidazole est adéquat. Les supplémentations peuvent être incompatibles. Lors de l’introduction d’additifs, le mode d’emploi du médicament devant être ajouté et tout autre document pertinent doivent être consultés (voir rubrique 6.2).

    Bien mélanger la solution une fois les additifs introduits.

    Après l’ajout, si un changement de couleur et/ou des précipités, complexes insolubles ou cristaux apparaissent, ne pas utiliser la solution.

    Ne pas conserver les solutions contenant des supplémentations.

    Le produit doit être utilisé immédiatement après ouverture.

    A usage unique, éliminer après utilisation.

    Eliminer toute solution inutilisée.

    Ne pas reconnecter de poches utilisées partiellement.

    1. Ouverture :

    a. Retirer la poche Viaflo de sa surpoche juste avant emploi.

    b. vérifier l’absence de microfuites en pressant fermement l'emballage interne. En cas de fuites, éliminer la solution, la stérilité pouvant être altérée.

    c. vérifier que la solution est limpide et l’absence de particules étrangères. Eliminer la solution si elle n’est pas limpide ou qu’elle contient des particules.

    2. Préparation pour l'administration :

    Utiliser du matériel stérile pour la préparation et l’administration.

    a. Suspendre la poche par son œillet.

    b. Retirer le protecteur plastique de l'embout de sortie situé au bas de la poche.

    o D'une main, saisir la petite ailette située sur le tube de l'embout.

    o De l'autre main, saisir la grande ailette située sur le capuchon et tourner.

    o Ceci fera sauter le capuchon.

    c. Utiliser une technique aseptique pour installer la perfusion.

    d. Connecter le nécessaire pour perfusion. Se reporter à la notice accompagnant le nécessaire pour sa connexion, son amorce et pour l'administration de la solution.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BAXTER S.A.S

    IMMEUBLE BERLIOZ

    4 BIS RUE DE LA REDOUTE

    78280 GUYANCOURT

    FRANCE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 558 662 5 1 : 100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 50 poches.

    · 34009 550 552 3 5 : 100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 60 poches

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Médicament réservé à l’usage hospitalier.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 01/02/2019

    Dénomination du médicament

    METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

    Métronidazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours utiliser ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche ?

    3. Comment utiliser METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : Antibiotiques antibactériens (J : Anti-infectieux)

    Amoebicides tissulaires (P : Parasitologie).

    Ce médicament est préconisé dans le traitement :

    · Des infections à germes sensibles,

    · Des amibiases sévères localisées dans l’intestin ou le foie,

    · Et en prévention des infections postopératoires à germes anaérobies sensibles lors d'intervention chirurgicale digestive ou proctologique, en association à un antibiotique actif sur les germes aérobies.

    Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien.

    N’utilisez jamais METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche :

    · si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Avertissements et précautions

    Des cas de toxicité hépatique sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale, chez des patients atteints du syndrome de Cockayne ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole.

    Si vous êtes atteint(e) du syndrome de Cockayne, votre médecin doit également surveiller votre fonction hépatique fréquemment pendant votre traitement par métronidazole et après le traitement.

    Informez votre médecin immédiatement et arrêtez de prendre le métronidazole si vous présentez les symptômes suivants:

    · maux de ventre, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, malaise, fatigue, jaunisse, urines foncées, selles de couleur mastic ou démangeaisons.

    Adressez-vous à votre médecin avant d’utiliser METRONIDAZOLE BAXTER 0.5 POUR CENT, solution injectable en poche:

    · si vous souffrez d’une maladie du foie.

    · si vous souffrez activement d’une maladie du système nerveux. Dans ce cas, prévenez votre médecin en particulier si vous éprouvez des difficultés à coordonner les mouvements (ataxie), des vertiges, ou de la confusion pendant le traitement.

    · si vous présentez des anomalies des cellules sanguines.

    · si vous recevez une dialyse rénale.

    Votre médecin pourrait vouloir effectuer des analyses si votre traitement dure plus de 10 jours.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

    Certains médicaments sont connus pour modifier l’efficacité normale de ce médicament. L’efficacité de certains médicaments peut être modifiée par ce médicament. Ils ne devraient pas être utilisés en même temps que le Métronidazole.

    Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre l’un des médicaments suivants :

    · de la warfarine (médicament fluidifiant le sang) car votre temps de coagulation pourrait devoir être surveillé plus fréquemment ;

    · du vécuronium (médicament utilisé pour relâcher les muscles pendant une intervention chirurgicale) ;

    · du Disulfirame (utilisé pour traiter l’addiction à l’alcool) ;

    · de la 5-Fluoro-uracile (utilisé pour traiter certaines formes de cancer) ;

    · du lithium (utilisé pour traiter la dépression) car le traitement par le lithium devrait être réduit ou arrêté avant de prendre le Métronidazole ;

    · des médicaments pour traiter l’épilepsie tels que le phénobarbital, la phénytoïne et la carbamazépine ;

    · de la cholestyramine (utilisée pour faire baisser le taux de cholestérol) ;

    · de la cimétidine (utilisée pour traiter les ulcères d’estomac) ;

    · des médicaments utilisés après une transplantation d’organe, tels que la ciclosporine et le tacrolimus ;

    · des médicaments utilisés pour corriger des battements de cœur irréguliers, tels que l’amiodarone et la quinidine ;

    · du busulfan (utilisé pour traiter une leucémie, un cancer des cellules sanguines).

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance.

    METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Eviter la consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement et dans les 72 heures qui suivent. Cela pourrait provoquer des effets indésirables tels que des sensations de malaise et des vomissements, des douleurs abdominales, des bouffées de chaleur, des palpitations et des maux de tête.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Ce médicament doit être évité pendant la grossesse ou l’allaitement, sauf si votre médecin considère qu’il est essentiel.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous ne devez pas conduire de véhicule ni utiliser de machines pendant le traitement avec ce médicament.

    METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche contient

    Sels de sodium.

    Ce médicament contient 310 mg de sodium par dose. Il convient d’en tenir compte chez les patients qui suivent un régime pauvre en sodium.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La posologie dépend de l’âge et de l’indication thérapeutique.

    A titre indicatif, la posologie usuelle est:

    · Chez l'adulte: de 1 g à 1,5 g/jour.

    · Chez l'enfant: 20-40 mg/kg/jour.

    Cas particulier de la prévention des infections post-opératoires en chirurgie : elle doit être de courte durée, le plus souvent limitée la durée de l'intervention, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.

    · Adulte : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 1 g.

    · Enfants : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Mode d’administration

    L'administration se fait en perfusion intraveineuse lente, à raison d'une poche de 100 ml (500 mg) en 30 à 60 minutes.

    Si vous avez utilisé plus de METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche que vous n’auriez dû

    En cas de nausées, vomissements, difficultés à coordonner les mouvements, désorientation, consultez votre médecin. Il peut être amené à vous prescrire un médicament.

    Si vous oubliez d’utiliser METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves :

    Les effets indésirables graves qui suivent peuvent apparaître rarement (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · réactions allergiques graves (qui peuvent provoquer un malaise soudain, un essoufflement grave, des douleurs abdominales ou un gonflement du visage et/ou de la langue et de la gorge) ;

    · manifestations nerveuses graves : convulsions ou crises, maladie du cerveau, troubles neurologiques pouvant provoquer des pertes de la vision, méningite non causée par des bactéries (méningite aseptique) ou un trouble de l’élocution ;

    · inflammation du pancréas qui peut provoquer des douleurs à l’estomac irradiant vers le dos (pancréatite) ;

    · manifestations cutanées graves (érythème, maladie grave accompagnée de vésicules sur la peau, la bouche, les muqueuses génitales, et de desquamation de la peau.) ;

    · infections inattendues, ulcère de la bouche, hématomes, saignement des gencives ou fatigue importante qui pourraient être dus à un problème sanguin.

    Si vous ressentez l’un de ces effets, consultez immédiatement votre médecin, qui arrêtera la perfusion.

    Si vous constatez l’apparition de l’un des effets indésirables suivants, informez votre médecin :

    · sensation de malaise (nausées), vomissements, sueurs, frissons, douleur thoracique, diarrhée, constipation, perte ou diminution de l’appétit ;

    · fièvre ;

    · maux de tête, endormissement, vertiges, état de confusion ou hallucinations ;

    · humeur dépressive, sommeil de mauvaise qualité ;

    · démangeaisons, inflammation, gonflement, éruption/rash cutané qui peuvent parfois tous être graves ;

    · goût métallique désagréable dans la bouche, inflammation de la bouche et/ou de la langue, couleur anormale de la langue, bouche sèche ;

    · engourdissement, picotements, douleur ou sensation de faiblesse dans les bras et les jambes ;

    · maladresse ou mauvaise coordination ;

    · modifications sanguines pouvant modifier les résultats d’analyses sanguines et

    · résultats des analyses hépatiques anormaux ;

    · jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse) ;

    · coloration foncée des urines, miction douloureuse ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers ;

    · douleur dans les muscles et/ou les articulations ;

    · vision double, myopie.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l'abri de la lumière.

    Retirer le suremballage juste avant utilisation.

    N’administrer que si la solution est limpide et si la poche n’est pas endommagée.

    Eliminer toute solution inutilisée.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche  

    · La substance active est :

    Métronidazole........................................................................................................... 500,00 mg

    · Les autres composants excipients sont : phosphate disodique dodécahydraté, chlorure de sodium, acide citrique monohydraté, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable. Boite de 50 ou 60 poches.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BAXTER S.A.S

    IMMEUBLE BERLIOZ

    4 BIS RUE DE LA REDOUTE

    78280 GUYANCOURT

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BAXTER S.A.S

    IMMEUBLE BERLIOZ

    4 BIS RUE DE LA REDOUTE

    78280 GUYANCOURT

    FRANCE

    Fabricant  

    BAXTER HEALTHCARE SA

    Moneen Road

    Castelbar

    CO.Mayo

    Irlande

    OU

    BIEFFE MEDITAL SpA

    Ctra.Biesca a Senegue, s/n°

    22666 SABINANIGO (Huesca)

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Que savoir sur les antibiotiques ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre

    · les moments de prise

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1) N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2) Respectez strictement votre ordonnance.

    3) Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4) Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5) Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17241
    • Date avis : 05/09/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : le service médical rendu par METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche est important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-17241
    • Date avis : 05/09/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux présentations déjà inscrites.
    • Lien externe