METOPROLOL ARROW LAB 50 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62679309
  • Description : Le métoprolol réduit les effets sur le cœur des hormones de stress liées à l’effort physique et mental. Par conséquent, le cœur bat plus lentement (la fréquence cardiaque est réduite) dans ces situations. La réduction de la charge de travail du cœur prévient également l’apparition d’un angor.METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable est utilisé dans :Chez les patients déjà victimes d’une crise cardiaque, METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable réduit le risque de décès et de nouvelle crise cardiaque. Il peut aussi être utilisé pour prévenir la migraine. Classe pharmacothérapeutique : bêtabloquants sélectifs - code ATC : C07AB02
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 07/12/2018
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de METOPROLOL ARROW LAB 50 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé TARTRATE DE MÉTOPROLOL 933 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquettes PVC PVDC aluminium de 30 comprimés

    • Code CIP7 : 3008227
    • Code CIP3 : 3400930082270
    • Prix : 1,31 €
    • Date de commercialisation : 24/08/2020
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- hypertension artérielle <br>- prévention des crises d'angor d'effort <br>- traitement de certains troubles du rythme cardiaque (supraventriculaires ou ventriculaires) <br>- traitement au long court après un infarctus du myocarde. ; JOURNAL OFFICIEL ; 31/07/20
    • Taux de remboursement : 65 %

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 01/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Tartrate de métoprolol........................................................................................................... 50 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable

    Comprimé pelliculé de forme ronde [8,1 mm de diamètre] et de couleur pêche, gravé « C » sur « 74 » sur une face et présentant une barre de sécabilité profonde sur l’autre face.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension artérielle. Angor.

    Prévention du décès de cause cardiaque et de la récidive de l’infarctus après la phase aiguë d’un infarctus du myocarde

    Arythmies cardiaques, en particulier tachycardie supraventriculaire, réduction de la fréquence ventriculaire en cas de fibrillation auriculaire et d’extrasystoles ventriculaires

    Traitement adjuvant de la thyrotoxicose

    Palpitations en l’absence de cardiopathie organique

    Traitement prophylactique de la migraine.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie et mode d’administration

    La dose doit être adaptée aux besoins de chaque patient et ajustée afin d’éviter toute bradycardie. Les comprimés doivent être pris sur un estomac vide. La prise concomitante de nourriture augmente la biodisponibilité du métoprolol de 40 %. Les recommandations sont les suivantes :

    Hypertension artérielle : une dose quotidienne de 100 à 200 mg prise en une fois ou divisée en deux prises entraîne un effet suffisant chez la plupart des patients. En cas de prise en une fois, la dose doit être administrée le matin. Si l’effet souhaité n’est pas obtenu avec une dose quotidienne de 200 mg, la dose peut être augmentée ou associée à d’autres agents antihypertenseurs, principalement des diurétiques et des inhibiteurs calciques de la famille des dihydropyridines.

    Angor : 100 à 200 mg par jour divisés en deux prises. Si nécessaire, la dose quotidienne peut être augmentée ou associée à des dérivés nitrés.

    Arythmies : une dose quotidienne de 100 à 200 mg divisée en deux ou trois prises entraîne un effet suffisant chez la plupart des patients. Si nécessaire, la dose peut être augmentée.

    Après traitement aigu par voie parentérale de l’infarctus du myocarde : le traitement doit commencer 15 minutes après la dernière injection et consiste en la prise de 50 mg toutes les 6 heures pendant deux jours. Le traitement peut être poursuivi avec des comprimés de métoprolol.

    Prophylaxie après infarctus du myocarde : la dose d’entretien est de 100 mg matin et soir.

    Thyrotoxicose : la dose doit être adaptée aux besoins de chaque patient. Les recommandations sont les suivantes : la dose initiale est de 50 mg trois à quatre fois par jour ; elle peut être augmentée pour atteindre 100 mg trois à quatre fois par jour si la fréquence cardiaque est supérieure à 75 battements/minute après trois à quatre jours de traitement à la dose initiale. Le métabolisme du métoprolol étant légèrement accru chez les patients atteints de thyrotoxicose, ces derniers peuvent nécessiter une dose légèrement supérieure à la dose habituelle. Le traitement par métoprolol n’est généralement nécessaire que lors de la phase d’ajustement d’un autre traitement.

    Palpitations en l’absence de cardiopathie organique : une dose quotidienne de 100 mg en une prise entraîne un effet suffisant chez la plupart des patients. Si nécessaire, la dose quotidienne peut être augmentée.

    Migraine : 100 à 200 mg par jour divisés en deux prises.

    Altération de la fonction rénale

    La vitesse d’élimination n’étant que peu influencée par la fonction rénale, aucun ajustement posologique n’est indiqué en cas d’altération de celle-ci.

    Altération de la fonction hépatique

    Le métoprolol peut normalement être administré à la même dose aux patients présentant une cirrhose hépatique et aux patients présentant une fonction hépatique normale. Une réduction de la posologie ne doit être envisagée qu’en présence de signes d’une altération très sévère de la fonction hépatique (p. ex. patients présentant une anastomose porto-cave).

    Patients âgés

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    Population pédiatrique

    L’expérience de l’utilisation du métoprolol chez l’enfant est limitée.

    4.3. Contre-indications  

    · Choc cardiogénique

    · Maladie du nœud sinusal (à moins que le patient ne porte un stimulateur cardiaque permanent)

    · Bloc auriculoventriculaire du 2e ou 3e degré

    · Patients présentant une insuffisance cardiaque décompensée instable (œdème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension) et patients bénéficiant d’un traitement inotrope continu ou intermittent par bêtastimulants

    · Bradycardie symptomatique ou hypotension. Le métoprolol ne doit pas être administré en cas de suspicion d’infarctus aigu du myocarde avec une fréquence cardiaque inférieure à 45 battements/minute, un intervalle PQ supérieur à 0,24 seconde ou une pression artérielle systolique inférieure à 100 mmHg.

    · Maladie vasculaire périphérique grave avec menace de gangrène

    · Hypersensibilité à la substance active, à d’autres bêtabloquants ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le vérapamil ne doit pas être administré par voie intraveineuse aux patients traités par bêtabloquants.

    Le métoprolol peut exacerber les symptômes d’une maladie vasculaire périphérique (p. ex. claudication intermittente).

    Altération sévère de la fonction rénale. Pathologie sévère et aiguë impliquant une acidose métabolique. Association thérapeutique comprenant un digitalique.

    Le métoprolol ne doit pas être administré aux patients présentant une insuffisance cardiaque latente ou manifeste, à moins que ces patients ne bénéficient d’un traitement concomitant pour cette pathologie. Chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal, le nombre et la durée des crises d’angor peuvent être majorés en raison de la vasoconstriction coronarienne médiée par les récepteurs alpha. Par conséquent, les bêtabloquants non sélectifs ne doivent pas être utilisés chez ces patients. Les bêtabloquants bêta-1 sélectifs doivent être utilisés avec prudence.

    Un traitement bronchodilatateur adéquat doit être administré de manière concomitante en présence d’un asthme bronchique ou d’une autre pneumopathie chronique obstructive. Il peut être nécessaire d’augmenter la dose de bêta-2 stimulant.

    Le traitement par métoprolol peut influer sur le métabolisme des glucides ou masquer une hypoglycémie, mais ce risque est plus faible qu’avec les bêtabloquants non sélectifs.

    De manière occasionnelle, une perturbation modérée préexistante du temps de conduction auriculoventriculaire peut être exacerbée (avec pour conséquence possible un bloc auriculoventriculaire).

    Les bêtabloquants peuvent compliquer le traitement d’une réaction anaphylactique. Le traitement par adrénaline à la dose normale ne produit pas toujours l’effet thérapeutique attendu. Si du métoprolol est administré à un patient présentant un phéochromocytome, un traitement par alphabloquant doit être envisagé.

    Toute interruption du traitement par métoprolol doit, si possible, s’effectuer de manière progressive sur une période de 2 semaines. La dose doit être diminuée de manière progressive jusqu’à atteindre la dose la plus faible, qui est de 25 mg (soit la moitié d’un comprimé de 50 mg). Tout au long de cette période, les patients présentant une cardiopathie ischémique connue doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Le risque d’événements coronariens, notamment de mort subite, peut être élevé lors de l’arrêt d’un traitement par bêtabloquant.

    Avant toute intervention chirurgicale, il est nécessaire d’informer l’anesthésiste que le patient bénéficie d’un traitement par métoprolol. Il est déconseillé d’interrompre le traitement par bêtabloquant chez les patients subissant une intervention chirurgicale. L’instauration en urgence d’un traitement par métoprolol à haute dose chez les patients subissant une intervention chirurgicale non cardiaque doit être évitée. En effet, cela a été associé à un risque de bradycardie, d’hypotension et d’accident vasculaire cérébral, avec notamment une issue fatale chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Le métoprolol est un substrat du CYP2D6. Les médicaments inhibant le CYP2D6 peuvent avoir un impact sur la concentration plasmatique en métoprolol. La quinidine, la terbinafine, la paroxétine, la fluoxétine, la sertraline, le célécoxib, la propafénone et la diphénhydramine constituent des exemples d’inhibiteurs du CYP2D6. Lors de la mise en place d’un traitement par l’un de ces médicaments chez des patients traités par métoprolol, il peut être nécessaire de réduire la dose de métoprolol.

    Associations avec le métoprolol à éviter

    Dérivés de l’acide barbiturique : les barbituriques (études réalisées avec le pentobarbital) induisent le métabolisme du métoprolol dans une mesure négligeable par induction enzymatique.

    Propafénone : lors de l’instauration d’un traitement par propafénone chez quatre patients déjà traités par métoprolol, les concentrations plasmatiques en métoprolol ont été multipliées par deux à cinq, et deux patients ont présenté des effets indésirables typiques du métoprolol. Cette interaction a été confirmée dans une étude impliquant huit sujets sains. Elle est probablement due au fait que la propafénone, comme la quinidine, inhibe le métabolisme du métoprolol par l’intermédiaire du cytochrome P450 2D6. Cette association est probablement difficile à gérer en raison du fait que la propafénone dispose également de propriétés bêtabloquantes.

    Vérapamil : en association avec des bêtabloquants, le vérapamil peut entraîner une bradycardie et une hypotension (phénomène décrit pour l’aténolol, le propranolol et le pindolol). Le vérapamil et les bêtabloquants présentent des propriétés inhibitrices sur la conduction auriculoventriculaire et le fonctionnement du nœud sinusal qui s’additionnent.

    Associations avec le métoprolol susceptibles de nécessiter un ajustement posologique

    Amiodarone : un rapport de cas indique que les patients traités par amiodarone peuvent développer une bradycardie sinusale sévère en cas de traitement concomitant par métoprolol. L’amiodarone dispose d’une demi-vie extrêmement longue (environ 50 jours), ce qui signifie que des interactions peuvent se produire longtemps après l’arrêt de ce médicament.

    Antiarythmiques de classe I : les antiarythmiques de classe I et les bêtabloquants présentent des effets inotropes négatifs qui s’additionnent et sont susceptibles d’entraîner des réactions indésirables hémodynamiques graves chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche. Cette association doit également être évitée en cas de « maladie du nœud sinusal » et de conduction AV pathologique. C’est avec le disopyramide que cette interaction est la mieux décrite.

    Anti-inflammatoires non stéroïdiens/antirhumatismaux (AINS) : les anti-inflammatoires du type AINS contrent l’effet antihypertenseur des bêtabloquants. Des études ont principalement été réalisées avec l’indométacine. On pense que cette interaction ne se produit pas avec le sulindac. Il n’a pas été possible de mettre en évidence une telle interaction dans une étude portant sur le diclofénac.

    Diphénhydramine : la diphénhydramine divise (par 2,5) la clairance du métoprolol en alpha-hydroxymétoprolol via le CYP2D6 chez les patients présentant une hydroxylation rapide. En même temps, les effets du métoprolol sont majorés.

    Digitaliques : les digitaliques en association avec les bêtabloquants peuvent augmenter le temps de conduction auriculoventriculaire et provoquer une bradycardie.

    Diltiazem : le diltiazem et les bêtabloquants présentent des propriétés inhibitrices sur la conduction auriculoventriculaire et le fonctionnement du nœud sinusal qui s’additionnent. Des cas de bradycardie importante (rapports de cas) ont été observés lors de l’association de métoprolol et de diltiazem.

    Adrénaline : il existe une dizaine de rapports de cas portant sur l’hypertension artérielle sévère et la bradycardie chez des patients traités avec des bêtabloquants non sélectifs (notamment pindolol et propranolol) et ayant reçu de l’adrénaline. Ces observations cliniques ont été confirmées dans des études menées sur des sujets sains. Il a également été suggéré que l’adrénaline, utilisée en complément d’anesthésiques locaux, pouvait entraîner ces réactions en cas d’administration intravasculaire. Ce risque devrait être considérablement plus faible avec les bêtabloquants cardiosélectifs.

    Phénylpropanolamine : la phénylpropanolamine (noréphédrine) administrée sous forme de doses uniques de 50 mg est susceptible d’augmenter la pression artérielle diastolique jusqu’à des niveaux pathologiques chez les sujets sains. Le propranolol contre généralement l’augmentation de la pression artérielle engendrée par la phénylpropanolamine. Cependant, les bêtabloquants peuvent déclencher des réactions hypertensives paradoxales chez les patients prenant de fortes doses de phénylpropanolamine. Quelques cas de crises hypertensives survenant au cours d’un traitement par phénylpropanolamine en monothérapie ont été décrits.

    Quinidine : la quinidine inhibe le métabolisme du métoprolol chez les patients présentant une hydroxylation rapide (un peu plus de 90 % de la population suédoise), ce qui entraîne une augmentation brutale des concentrations plasmatiques et une majoration du blocage des bêtarécepteurs. Une interaction similaire est susceptible de se produire avec d’autres bêtabloquants métabolisés par la même enzyme (cytochrome P450 2 D6).

    Clonidine : la réaction hypertensive observée lors de l’arrêt brutal de la clonidine peut être favorisée par les bêtabloquants. Si un traitement combiné comprenant de la clonidine doit être interrompu, la prise du bêtabloquant doit être arrêtée plusieurs jours avant celle de la clonidine.

    Rifampicine : la rifampicine peut induire le métabolisme du métoprolol, entraînant une réduction des concentrations plasmatiques.

    Les patients traités de manière concomitante par métoprolol et d’autres bêtabloquants (p. ex. gouttes ophtalmiques) ou des inhibiteurs de la monoamine-oxydase doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Les agents anesthésiques volatils majorent les effets cardiodépresseurs chez les patients traités par bêtabloquants. Il peut être nécessaire d’ajuster la dose des antidiabétiques oraux chez les patients bénéficiant d’un traitement par bêtabloquants. La concentration plasmatique du métoprolol est susceptible d’augmenter en cas d’administration concomitante de cimétidine ou d’hydralazine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le métoprolol ne doit être administré pendant la grossesse ou l’allaitement qu’en cas de nécessité absolue. En général, les bêtabloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui est associé à des retards de croissance, des morts fœtales in utero, des avortements spontanés et des naissances prématurées. Une surveillance appropriée de la mère ainsi que du fœtus est par conséquent recommandée en cas d’utilisation de métoprolol chez la femme enceinte. Les bêtabloquants sont susceptibles d’entraîner une bradycardie chez le fœtus et le nouveau-né. Ainsi, les recommandations ci-dessus doivent être prises en compte au cours du dernier trimestre et au moment de la naissance lors de la prescription de ces médicaments. Le traitement par métoprolol doit être interrompu progressivement 48 à 72 heures avant la date estimée de la naissance. Si cela n’est pas possible, le nouveau-né doit faire l’objet d’une surveillance pendant les 48 à 72 premières heures du post-partum à la recherche de signes et symptômes de blocage des bêtarécepteurs (p. ex. complications cardiaques et pulmonaires).

    Allaitement

    Le métoprolol se concentre dans le lait maternel dans des quantités environ trois fois supérieures à celles retrouvées dans le plasma de la mère. Après administration de doses thérapeutiques du médicament, le risque d’effets indésirables chez le nourrisson allaité semble faible. Cependant, le nourrisson allaité doit faire l’objet d’une surveillance à la recherche des signes de blocage des bêtarécepteurs.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Puisque des vertiges et une fatigue sont susceptibles de survenir lors du traitement par métoprolol, cela doit être pris en compte lors de la réalisation de tâches nécessitant une grande concentration, telles que la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Des effets indésirables, généralement liés à la dose, apparaissent chez environ 10 % des patients.

    Les effets indésirables liés à toute utilisation du métoprolol sont listés ci-dessous et sont classés par classes de systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à ≤ 1/100), rare (≥ 1/10 000 à ≤ 1/1 000), très rare (≤ 1/10 000) et fréquence indéterminée (impossible à estimer à partir des données disponibles).

    Affections cardiaques

    Fréquent

    Bradycardie, palpitations.

    Peu fréquent

    Douleurs thoraciques, aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque, choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus aigu du myocarde.

    Rare

    Allongement du temps de conduction auriculoventriculaire, arythmies cardiaques.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Rare

    Thrombopénie.

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Vertiges, céphalées.

    Peu fréquent

    Paresthésies.

    Affections oculaires

    Rare

    Troubles visuels, sécheresse oculaire et/ou irritation oculaire.

    Fréquence indéterminée

    Conjonctivite.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Rare

    Acouphènes.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    Dyspnée d’effort.

    Peu fréquent

    Bronchospasme chez les patients présentant un asthme bronchique ou des symptômes asthmatiques.

    Fréquence indéterminée

    Rhinite.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, constipation.

    Rare

    Altérations du goût.

    Fréquence indéterminée

    Sécheresse buccale.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent

    Réactions cutanées d’hypersensibilité.

    Rare

    Aggravation d’un psoriasis, photosensibilité, hyperhidrose, alopécie.

    Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

    Fréquence indéterminée

    Crampes musculaires. Arthralgie.

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Pieds et mains froids.

    Rare

    Syncope.

    Fréquence indéterminée

    Gangrène chez les patients présentant une maladie vasculaire périphérique grave.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquents

    Fatigue.

    Peu fréquent

    Œdème, prise de poids.

    Affections hépatobiliaires

    Rare

    Élévation des transaminases.

    Fréquence indéterminée

    Hépatite.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Rare

    Troubles réversibles de la libido.

    Affections psychiatriques

    Peu fréquent

    Dépression, cauchemars, troubles du sommeil.

    Rare

    Troubles de la mémoire, confusion, hallucinations, nervosité, anxiété.

    Fréquence indéterminée

    Troubles de la concentration.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Toxicité

    Une dose de 7,5 g chez un adulte a entraîné une intoxication létale. L’absorption d’une dose de 100 mg par un enfant de 5 ans n’a entraîné aucun symptôme après lavage gastrique. Une dose de 450 mg chez un enfant de 12 ans et une dose de 1,4 g chez un adulte ont entraîné une intoxication modérée. Chez l’adulte, l’absorption d’une dose de 2,5 g a entraîné une intoxication grave et celle d’une dose de 7,5 g a entraîné une intoxication très grave.

    Symptômes

    Les symptômes cardiovasculaires sont les plus importants, mais dans certains cas, en particulier chez l’enfant et l’adolescent, les symptômes touchant le SNC et la dépression respiratoire peuvent prédominer. Bradycardie, bloc auriculoventriculaire du premier degré au troisième degré, allongement de l’intervalle QT (cas isolés), asystolie, hypotension, mauvaise perfusion périphérique, décompensation cardiaque, choc cardiogénique.

    Dépression respiratoire, apnée. Autres : fatigue, sensation de malaise, perte de connaissance, tremblements légers, crampes, sudation, paresthésies, bronchospasme, nausées, vomissements, spasme œsophagien possible, hypoglycémie (en particulier chez l’enfant) ou hyperglycémie, hyperkaliémie. Effets rénaux. Syndrome myasthénique transitoire. La prise concomitante d’alcool, d’antihypertenseurs, de quinidine ou de barbituriques peut exacerber la pathologie du patient. Les premiers signes de surdosage peuvent être observés entre 20 minutes et 2 heures après l’ingestion.

    Traitement

    Les soins doivent être réalisés dans un établissement capable de mettre en place des mesures de soutien et d’assurer surveillance et supervision.

    Un lavage gastrique et/ou une administration de charbon actif peuvent être réalisés, si ces mesures sont justifiées.

    Atropine, stimulants adrénergiques ou stimulateur cardiaque pour traiter la bradycardie et les troubles de la conduction.

    Hypotension, insuffisance cardiaque aiguë et choc à traiter par un remplissage vasculaire adéquat, injection de glucagon (si nécessaire, suivie d’une perfusion intraveineuse de glucagon), administration intraveineuse de stimulants adrénergiques tels que la dobutamine, avec ajout d’agonistes des récepteurs α1 en présence d’une vasodilatation. L’utilisation intraveineuse de Ca2+ peut également être envisagée.

    L’intubation et la ventilation assistée doivent être mises en place sur la base d’une indication très large. L’utilisation d’un stimulateur cardiaque peut être nécessaire. En cas de collapsus circulatoire après un surdosage, des mesures de réanimation s’étalant sur plusieurs heures peuvent être nécessaires.

    Le bronchospasme peut généralement être supprimé à l’aide d’un bronchodilatateur.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : bêtabloquants sélectifs, code ATC : C07AB02

    Le métoprolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, ce qui signifie qu’il affecte les récepteurs bêta-1 dans le cœur à des doses plus faibles que celles nécessaires pour affecter les récepteurs bêta-2 dans les vaisseaux périphériques et les bronches. La sélectivité bêta-1 peut cependant diminuer avec l’augmentation de la dose.

    Le métoprolol n’a aucun effet bêtastimulant et dispose de légers effets stabilisateurs de membrane. Les bêtabloquants présentent des effets inotropes et chronotropes négatifs.

    Le traitement par métoprolol réduit les effets des catécholamines associées au stress physique et psychologique et entraîne une réduction de la fréquence cardiaque, du débit cardiaque et de la pression artérielle. Dans des conditions de stress avec libération accrue d’adrénaline par les glandes surrénales, le métoprolol n’inhibe pas la vasodilatation physiologique normale. À doses thérapeutiques, le métoprolol présente moins d’effets constricteurs sur la musculature des bronches que les bêtabloquants non sélectifs. Cette propriété permet de traiter par métoprolol en association avec des agents stimulant les récepteurs bêta-2 les patients souffrant d’asthme bronchique ou d’autres pneumopathies obstructives significatives. Le métoprolol influe moins sur la libération de l’insuline et le métabolisme des glucides que les bêtabloquants non sélectifs, et peut par conséquent être administré aux patients souffrant de diabète sucré. La réaction cardiovasculaire à l’hypoglycémie (par ex. tachycardie) est influencée dans une moindre mesure par le métoprolol, et la normalisation de la glycémie survient plus rapidement qu’avec les bêtabloquants non sélectifs.

    En présence d’une hypertension, le métoprolol entraîne une réduction significative de la pression artérielle aussi bien en position allongée qu’à la station debout. Au début, le traitement par métoprolol provoque une augmentation de la résistance vasculaire périphérique.

    Cependant, en cas de traitement à long terme, la réduction de la pression artérielle obtenue peut être attribuée à une diminution de la résistance vasculaire périphérique sans modification du débit cardiaque. Aucune perturbation de l’équilibre électrolytique ne se produit.

    En cas de tachyarythmie, le métoprolol bloque les effets de l’augmentation de l’activité sympathomimétique et permet ainsi une baisse de la fréquence cardiaque, principalement par l’intermédiaire d’une réduction de l’automaticité des cellules pacemaker, mais aussi grâce à un allongement du temps de conduction supraventriculaire.

    Il a été démontré que le métoprolol permet un soulagement rapide et efficace des symptômes de la thyrotoxicose. Chez les patients souffrant de cette pathologie, les valeurs élevées de la T3 peuvent être légèrement diminuées par une forte dose de métoprolol. La T4 n’est pas affectée.

    Le métoprolol réduit le risque de récidive d’un infarctus et de décès de cause cardiaque, en particulier de mort subite après infarctus du myocarde.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La biodisponibilité est comprise entre 40 et 50 %. L’effet bêtabloquant maximal est obtenu après 1 à 2 heures. L’effet sur la fréquence cardiaque reste significatif 12 heures après une dose orale unique de 100 mg. Le métoprolol est métabolisé dans le foie principalement par le CYP2D6. Trois métabolites principaux ont été identifiés, aucun d’eux ne disposant d’un effet bêtabloquant cliniquement significatif.

    La demi-vie plasmatique est comprise entre 3 et 5 heures. Le métoprolol est excrété par les reins. 5 % de la dose est excrétée sous forme inchangée et le reste l’est sous forme de métabolites.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le métoprolol a fait l’objet de tests cliniques approfondis. Des informations pertinentes pour le prescripteur se trouvent dans les autres rubriques du présent résumé des caractéristiques du produit.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    Cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique, silice colloïdale anhydre, laurylsulfate de sodium, talc, stéarate de magnésium

    Pelliculage :

    Hypromellose, dioxyde de titane (E171), polysorbate 80, talc, oxyde de fer rouge (E172)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Les comprimés de métoprolol sont disponibles sous :

    Plaquettes (PVC/PVDC transparent/aluminium) : 20, 28, 30, 40, 50, 60, 84 et 90 comprimés.

    Flacon en PEHD avec bouchon en polypropylène : 30 et 500 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 822 7 0 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC transparent/Aluminium).

    · 34009 300 823 1 7 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC transparent/Aluminium).

    · 34009 300 823 3 1 : Flacon (PEHD) de 30 comprimés.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 01/06/2021

    Dénomination du médicament

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable

    Tartrate de métoprolol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : bêtabloquants sélectifs - code ATC : C07AB02

    Le métoprolol réduit les effets sur le cœur des hormones de stress liées à l’effort physique et mental. Par conséquent, le cœur bat plus lentement (la fréquence cardiaque est réduite) dans ces situations. La réduction de la charge de travail du cœur prévient également l’apparition d’un angor.

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable est utilisé dans :

    · le traitement de l’hypertension artérielle et la prévention des symptômes de l’angor,

    · le traitement de certains types de palpitations,

    · le traitement de certains types d’activité cardiaque irrégulière (arythmie),

    · le traitement du métabolisme accru (thyrotoxicose).

    Chez les patients déjà victimes d’une crise cardiaque, METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable réduit le risque de décès et de nouvelle crise cardiaque. Il peut aussi être utilisé pour prévenir la migraine.

    Ne prenez jamais METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au tartrate de métoprolol, à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6, ou à d’autres médicaments similaires (bêtabloquants) ;

    · si vous souffrez d’une insuffisance cardiaque non traitée ;

    · si vous présentez un bloc cardiaque grave et/ou une fréquence cardiaque très basse ;

    · si vous présentez une pression artérielle très basse.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable si vous présentez l’une des pathologies suivantes :

    · asthme ;

    · problèmes importants avec rétrécissement des bronches ;

    · troubles aigus et sévères accompagnés de fortes concentrations de substances acides dans l’organisme ;

    · angor vasospastique (angor de Prinzmetal) ;

    · altération sévère de la fonction rénale ;

    · claudication intermittente. Cette pathologie est susceptible de s’aggraver lorsque la pression artérielle diminue en raison du traitement par METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Certains médicaments peuvent affecter ou être affectés par le traitement par METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable, notamment les médicaments suivants :

    · propafénone, amiodarone, quinidine, vérapamil, diltiazem, clonidine, disopyramide et hydralazine, digitaliques/digoxine (médicaments utilisés dans le traitement des maladies cardiovasculaires) ;

    · dérivés de l’acide barbiturique (médicaments contre l’épilepsie) ;

    · médicaments anti-inflammatoires (par exemple indométacine et célécoxib) ;

    · adrénaline (médicament utilisé dans le traitement des chocs aigus et des réactions allergiques graves) ;

    · phénylpropanolamine (médicament luttant contre le gonflement de la muqueuse nasale) ;

    · diphénydramine (médicament utilisé dans le traitement des allergies) ;

    · terbinafine (médicament utilisé dans le traitement des infections fongiques de la peau) ;

    · rifampicine (médicament utilisé dans le traitement de la tuberculose) ;

    · autres bêtabloquants (par exemple gouttes ophtalmiques) ;

    · inhibiteurs de la monoamine-oxydase (médicaments utilisés dans le traitement de la dépression et de la maladie de Parkinson) ;

    · agents anesthésiques volatils (médicaments utilisés pour induire une anesthésie) ;

    · comprimés utilisés dans le traitement du diabète (antidiabétiques oraux) ;

    · cimétidine (médicament utilisé dans le traitement des brûlures d’estomac et des remontées acides), antidépresseurs (paroxétine, fluoxétine et sertraline).

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et boissons

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable doit être pris l’estomac vide.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable ne vous sera prescrit pendant votre grossesse et l’allaitement qu’en cas de nécessité absolue.

    Les bêtabloquants, y compris METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable, peuvent avoir un effet délétère sur le fœtus et entraîner une naissance prématurée. METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable est susceptible de ralentir l’activité cardiaque du fœtus et du nouveau-né.

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable est excrété dans le lait maternel et pourrait affecter le nourrisson allaité.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des vertiges ou de la fatigue sont susceptibles de survenir au cours du traitement par METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable et votre vigilance pourrait en être altérée.

    Vous seul(e) avez la responsabilité de décider si vous êtes apte à conduire un véhicule à moteur ou à réaliser d’autres tâches exigeant une concentration accrue. En raison de leurs effets ou de leurs effets indésirables, votre utilisation des médicaments constitue l’un des facteurs susceptibles de réduire votre capacité à réaliser ces activités en toute sécurité.

    Vous trouverez des descriptions de ces effets dans d’autres rubriques. Lisez l’intégralité des informations contenues dans cette notice afin d’y trouver des conseils.

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

    METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Les comprimés doivent être pris l’estomac vide et avalés avec au moins un demi-verre de liquide.

    Si vous avez pris plus de METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris plus de METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû, ou si un enfant a pris ce médicament par accident, veuillez contacter votre médecin, un hôpital ou un centre antipoison (tél. 112) afin d’obtenir un avis sur le risque encouru et des conseils relatifs à la marche à suivre.

    Si vous oubliez de prendre METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable

    Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable

    N’interrompez pas le traitement par METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable sans en discuter au préalable avec votre médecin, car certains symptômes (notamment les palpitations et l’angor) peuvent s’aggraver en cas d’arrêt brutal du médicament.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Très fréquents (susceptibles de toucher plus de 1 personne sur 10) : fatigue.

    Fréquents (susceptibles de toucher jusqu’à 1 personne sur 10) : maux de tête, vertiges, pieds et mains froids, fréquence cardiaque lente, palpitations, douleurs à l’estomac, nausées, vomissements, diarrhée, constipation, essoufflement.

    Peu fréquents (susceptibles de toucher jusqu’à 1 personne sur 100) : douleurs thoraciques, prise de poids, troubles du sommeil, picotements au niveau de la peau, aggravation des symptômes touchant les voies respiratoires, réactions cutanées d’hypersensibilité, rétention hydrique, aggravation temporaire de l’insuffisance cardiaque, cauchemars, dépression. La pression artérielle peut diminuer de manière importante lors d’une crise cardiaque.

    Rares (susceptibles de toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000) : augmentation de la transpiration, chute des cheveux, altérations du goût, altération transitoire de la fonction sexuelle, troubles de la mémoire, confusion, nervosité, anxiété, hallucinations, aggravation d’un psoriasis, hypersensibilité à la lumière solaire, baisse du nombre de plaquettes (thrombopénie), ralentissement de la fonction cardiaque, troubles du rythme cardiaque, syncopes, effets sur le foie, troubles visuels, bourdonnement dans les oreilles.

    Les réactions suivantes ont été rapportées dans des cas isolés : douleurs articulaires, crampes musculaires, bouche sèche, irritation et sécheresse oculaires, rhinite allergique, troubles de la concentration, mort des tissus (gangrène) chez les patients présentant des troubles graves de la circulation sanguine. La sécheresse buccale peut majorer le risque de caries dentaires. Un brossage des dents soigneux et régulier et des soins dentaires sont par conséquent essentiels.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est :

    Tartrate de métoprolol..................................................................................................... 50 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé :

    Cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique, silice colloïdale anhydre, laurylsulfate de sodium, talc, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose, dioxyde de titane (E171), polysorbate 80, talc, oxyde fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé de forme ronde [8,1 mm de diamètre] et de couleur pêche, gravé « C » sur « 74 » sur une face et présentant une barre de cassure profonde sur l’autre face. Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    Les comprimés de METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable sont disponibles sous plaquettes : 20, 28, 30, 40, 50, 60, 84 et 90 comprimés.

    Conditionnement en flacon en PEHD : 30 et 500 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Fabricant  

    APL Swift Services (Malta) Limited

    HF26, Hal Far Industrial Estate, HAL FAR

    BIRZEBBUGIA, BBG 3000

    Malte

    Ou

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    {MM/AAAA} {mois AAAA}.

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18448
    • Date avis : 27/05/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par METOPROLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable est, comme pour le princeps, important dans les indications :<br>- Hypertension artérielle <br>- Angor <br>- Prévention du décès de cause cardiaque et de la récidive de l’infarctus après la phase aiguë d’un infarctus du myocarde<br>- Arythmies cardiaques, en particulier tachycardie supraventriculaire, réduction de la fréquence ventriculaire en cas de fibrillation auriculaire et d’extrasystoles ventriculaires<br>- Palpitations en l’absence de cardiopathie organique.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-18448
    • Date avis : 27/05/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un générique qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la spécialité de référence SELOKEN 50 mg, comprimé (métoprolol).
    • Lien externe