METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg
Informations pratiques
- Prescription : stupéfiants
- Format : comprimé à libération prolongée
- Date de commercialisation : 12/01/2018
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CHLORHYDRATE DE MÉTHYLPHÉNIDATE | 5407 | 36 mg | SA |
Comprimé | MÉTHYLPHÉNIDATE | 12225 | 31,13 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2800153
- Code CIP3 : 3400928001535
- Prix : 17,15 €
- Date de commercialisation : 26/06/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé à libération prolongée contient 36 mg de chlorhydrate de méthylphénidate (équivalent à 31,13 mg de méthylphénidate).
Excipient à effet notoire : chaque comprimé à libération prolongée contient 24,6 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération prolongée.
Comprimé pelliculé blanc à blanc cassé, oblong, biconvexe de 11,3 mm x 5,3 mm avec une barre de sécabilité sur chaque face.
Les comprimés peuvent être divisés en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH)
Méthylphénidate Mylan Pharma LP est indiqué dans le cadre d'une prise en charge globale du Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH) chez l'enfant âgé de 6 ans et plus lorsque des mesures correctives seules s'avèrent insuffisantes. Le traitement doit être suivi par un spécialiste des troubles du comportement de l'enfant. Le diagnostic doit être établi selon les critères actuels du DSM ou les recommandations ICD et doit se fonder sur l'anamnèse et sur une évaluation complète du patient. Le diagnostic ne peut reposer uniquement sur la présence d'un ou plusieurs symptômes.
L'étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n'existe pas de test diagnostique unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaire d'utiliser des informations d'ordre médical, éducatif, social et psychologique.
Habituellement, une prise en charge globale comporte des mesures psychologiques, éducatives et sociales, ainsi qu'un traitement médicamenteux qui vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du comportement caractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents de troubles de l'attention (attention limitée), une incapacité à se concentrer, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée à sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacités d'apprentissage peuvent être altérées.
Un traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH et la décision d'utiliser ce médicament devra se fonder sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des symptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge.
Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s'avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un psychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l'enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisé dans l'indication autorisée et conformément aux recommandations de prescription et de diagnostic.
4.2. Posologie et mode d'administration
Dépistage avant traitement
Avant de prescrire le méthylphénidate, une évaluation initiale de l'état cardiovasculaire du patient, incluant la mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque, est nécessaire. Une anamnèse complète devra documenter les traitements concomitants, les troubles ou symptômes associés médicaux et psychiatriques antérieurs et actuels, les antécédents familiaux de mort subite d'origine cardiaque ou de décès inexpliqué ; de plus, le poids et la taille du patient devront être mesurés de manière précise avant le début du traitement et être notés sur une courbe de croissance (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Surveillance continue
La croissance des patients ainsi que leur état psychiatrique et cardiovasculaire devront être surveillés en continu (voir rubrique 4.4).
· La pression artérielle et le pouls doivent être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ;
· La taille, le poids et l'appétit doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et notés sur la courbe de croissance ;
· L'apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l'aggravation de troubles psychiatriques préexistants doivent être suivies à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.
Il convient de surveiller les patients quant au risque d'usage détourné, de mésusage et d'abus de méthylphénidate.
Posologie
Adaptation posologique
L'augmentation de posologie sera réalisée avec prudence au début du traitement par méthylphénidate.
L'adaptation posologique devra débuter à la dose la plus faible possible.
Pour l’administration de posologies non réalisables avec ce médicament, d’autres dosages de ce médicament ainsi que d’autres médicaments sont disponibles.
La posologie doit être adaptée par paliers de 18 mg. En général, l'ajustement posologique se fait par paliers d'environ une semaine.
La posologie quotidienne maximale de méthylphénidate est de 54 mg.
Patients naïfs au méthylphénidate
L'expérience clinique avec le méthylphénidate est limitée chez ces patients (voir rubrique 5.1). Le traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un syndrome de TDAH. L'administration de doses plus faibles de méthylphénidate à libération immédiate peut être suffisante pour traiter les patients naïfs au méthylphénidate. L'augmentation posologique sera réalisée avec prudence par le médecin traitant afin d'éviter l'administration inutile de doses élevées de méthylphénidate. Chez les patients non encore traités par le méthylphénidate ou chez les patients traités par d'autres psychostimulants, la dose initiale recommandée de méthylphénidate est de 18 mg en une prise unique par jour.
Patients déjà traités par méthylphénidate :
Les doses de Méthylphénidate Mylan Pharma LP recommandées chez les patients en cours de traitement par le méthylphénidate à des doses comprises entre 15 et 45 mg/j en 3 prises sont indiquées dans le Tableau 1. Les recommandations posologiques sont basées sur le schéma posologique en cours et le jugement clinique.
TABLEAU 1
Recommandations de transposition de doses d'autres formulations de chlorhydrate de méthylphénidate en Méthylphénidate Mylan Pharma LP
Dose journalière antérieure de chlorhydrate de méthylphénidate
Dose recommandée de Méthylphénidate Mylan Pharma LP
Méthylphénidate 5 mg, 3 fois par jour
18 mg, une fois par jour
Méthylphénidate 10 mg, 3 fois par jour
36 mg, une fois par jour
Méthylphénidate 15 mg, 3 fois par jour
54 mg, une fois par jour
Lorsqu'une amélioration n'est pas observée après une adaptation posologique adéquate sur une période d'un mois, le traitement doit être arrêté.
Utilisation prolongée (plus de 12 mois) chez l'enfant et l'adolescent
L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est ni nécessaire ni souhaitable que la durée du traitement par méthylphénidate soit indéfinie. Le traitement est généralement interrompu pendant ou après la puberté. Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant des périodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH devra réévaluer périodiquement l’utilité à long terme du traitement pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci.
Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement, qu’il soit temporaire ou définitif.
Diminution de posologie ou arrêt du traitement
En l'absence d'amélioration des symptômes après une adaptation posologique adéquate sur une période d'un mois, le traitement devra être arrêté. En cas d'aggravation paradoxale des symptômes ou de survenue d'autres effets indésirables graves, la posologie sera réduite ou le traitement sera arrêté.
Adultes
Chez les adolescents dont les symptômes persistent à l'âge adulte et qui ont montré un bénéfice évident du traitement, il peut être approprié de poursuivre ce traitement à l'âge adulte. Cependant, l'initiation d'un traitement par Méthylphénidate Mylan Pharma LP chez l'adulte n'est pas appropriée (voir les rubriques 4.4 et 5.1).
Sujets âgés
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d'emploi et son efficacité n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.
Enfants de moins de 6 ans
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 6 ans. Sa sécurité d'emploi et son efficacité n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.
Mode d’administration
Le comprimé peut se diviser en deux doses égales. Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée doit être avalé en entier avec une boisson et ne doit être ni mâché ni écrasé (voir rubrique 4.4).
Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée peut être administré pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 5.2).
· Hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients listés en section 6.1.
· Glaucome.
· Phéochromocytome.
· En cas de traitement par les inhibiteurs irréversibles non sélectifs de la monoamine-oxydase (IMAO) ou pendant au minimum 14 jours suivant l'arrêt du traitement par un IMAO, en raison du risque de survenue de poussée hypertensive (voir rubrique 4.5).
· Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose.
· Diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale ou troubles anorexiques, tendances suicidaires, symptômes psychotiques, troubles de l'humeur sévères, manie, schizophrénie, trouble de la personnalité psychopathique ou limite (borderline).
· Diagnostic ou antécédents de trouble bipolaire (affectif) épisodique et sévère (de type I) (et mal contrôlé).
· Troubles cardiovasculaires préexistants incluant hypertension sévère, insuffisance cardiaque, artériopathie occlusive, angine de poitrine, cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique, cardiomyopathie, infarctus du myocarde, arythmies et canalopathies (troubles causés par un dysfonctionnement des canaux ioniques) pouvant potentiellement mettre en jeu le pronostic vital.
· Préexistence de troubles cérébrovasculaires, anévrisme cérébral, anomalies vasculaires, y compris vascularite ou accident vasculaire cérébral.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l'enfant et l'adolescent
L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est pas nécessaire ni souhaitable que la durée du traitement par méthylphénidate soit indéfinie. Le traitement par méthylphénidate est habituellement interrompu pendant ou après la puberté.
Les patients traités à long terme (c’est-à-dire plus de 12 mois) devront être surveillés attentivement et de façon continue conformément aux recommandations décrites dans les rubriques 4.2 et 4.4 relatives à l’état cardiovasculaire, la croissance, l’appétit, l’apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques préexistants. Les troubles psychiatriques devant faire l’objet d’une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent de manière non limitative : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.
Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant des périodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH devra réévaluer périodiquement l’utilité à long terme du traitement pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement, qu’il soit temporaire ou définitif.
Utilisation chez l’adulte
La sécurité d'emploi et l'efficacité n'ont pas été établies pour l'initiation du traitement chez l'adulte ou pour la poursuite systématique du traitement au-delà de 18 ans. En cas de réapparition des symptômes à l'arrêt du traitement chez un adolescent ayant atteint 18 ans, il peut être nécessaire de continuer ce traitement à l'âge adulte.
Le besoin d'un traitement ultérieur chez ces adultes doit être revu régulièrement et fait annuellement.
Utilisation chez le sujet âgé
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant âgé de moins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Etat cardiovasculaire
Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagé devront être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y compris des antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée ou d'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin de rechercher la présence d’une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisé devra ensuite être réalisé si les résultats initiaux font suspecter une cardiopathie ou de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialiste devra être rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes tels que palpitations, douleurs thoraciques à l'effort, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre symptôme évocateur d'une pathologie cardiaque.
L’analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidate chez l’enfant ou l’adolescent atteint de TDAH a montré que les patients traités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modifications des pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg par comparaison au groupe contrôle. Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l’enfant et l’adolescent ne sont pas connues.
La possibilité de complications cliniques résultant des effets observés dans les données des études cliniques ne peut être exclue, notamment lorsque le traitement pris pendant l’enfance/l’adolescence se poursuit à l’âge adulte.
La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d’entraîner la décompensation d’une pathologie sous-jacente. Voir en rubrique 4.3 les contre-indications au traitement par méthylphénidate.
L’état cardiovasculaire devra être surveillé soigneusement. La pression artérielle ainsi que le pouls devront être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au minimum tous les 6 mois.
L’administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains cas de troubles cardiovasculaires préexistants sous réserve de l’obtention de l’avis d’un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voir rubrique 4.3).
Mort subite et anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou autres troubles cardiaques sévères
Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l’utilisation de stimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des enfants, dont certains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d’autres problèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à eux seuls un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères qui pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des psychostimulants.
Mésusage et événements cardiovasculaires
Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.
Troubles vasculaires cérébraux
Voir en rubrique 4.3 pour les troubles cérébrovasculaires pour lesquels un traitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires (ex. antécédents de maladie cardiovasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle) devront être surveillés à chaque visite après l’initiation du traitement par méthylphénidate à la recherche de signes et de symptômes neurologiques.
La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique très rare due à l’exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuves suggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et la survenue initiale de symptômes peut être la première manifestation d'un problème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, fondé sur une forte suspicion, peut permettre l’arrêt rapide du méthylphénidate et l’instauration d’un traitement précoce. Le diagnostic devrait donc être envisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d'un traitement par méthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure : céphalée sévère, engourdissement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.
Le traitement par le méthylphénidate n’est pas contre-indiqué chez les patients atteints d’hémiplégie cérébrale infantile.
Troubles psychiatriques
La co-morbidité des troubles psychiatriques sont fréquents dans le TDAH et doivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. En cas d’apparition de symptômes psychiatriques ou d’exacerbation de troubles psychiatriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas être administré à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez le patient.
La survenue ou l’aggravation de troubles psychiatriques doit être surveillée à chaque augmentation de posologie, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite. L’arrêt du traitement peut alors être envisagé.
Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants
Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenter une aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.
Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques
Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles, auditives) ou maniaques peuvent survenir après l’administration de méthylphénidate aux doses usuelles chez des enfants et des adolescents sans antécédents de maladie psychotique ou de manie. En cas d’apparition de symptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate sera évalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé.
Agressivité ou comportement hostile
L’administration de psychostimulants peut provoquer l’apparition ou l’aggravation d’une agressivité ou d’un comportement hostile. Des cas d‘agressivité ont été rapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir rubrique 4.8). Les patients traités par méthylphénidate devront être surveillés étroitement au début du traitement, à chaque ajustement de doses, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite afin de déceler la survenue ou une aggravation d’un comportement agressif ou hostile. Le médecin devra évaluer la nécessité d’ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant un changement dans leur comportement en gardant à l'esprit qu’une augmentation ou une diminution progressive de la posologie peut être appropriée. L'interruption du traitement peut être envisagée.
Tendances suicidaires
Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours du traitement par TDAH devront être immédiatement examinés par leur médecin. L’aggravation d’une affection psychiatrique sous-jacente devra être prise en considération et un possible lien de causalité avec le méthylphénidate devra être envisagé. Le traitement d’une affection psychiatrique sous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alors d’envisager l’arrêt du traitement par méthylphénidate.
Tics
Le méthylphénidate peut provoquer l’apparition ou une aggravation de tics moteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette a également été rapportée. Une évaluation des antécédents familiaux ainsi qu’un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de la Tourette devront être réalisés chez l’enfant avant l’administration de méthylphénidate.
L’apparition ou l’aggravation des tics devra être surveillée régulièrement au cours du traitement par méthylphénidate.
La surveillance devra être effectuée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.
Anxiété, agitation ou tension psychique
Des cas d’anxiété, d’agitation et de tension psychique ont été rapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir rubrique 4.8). Le méthylphénidate est également associé à une aggravation de symptômes préexistants d’anxiété, d’agitation ou de tension psychique, et cette anxiété a conduit à l’arrêt du traitement par méthylphénidate chez certains patients. Une évaluation clinique de l’anxiété, de l'agitation ou de la tension psychique devra être réalisée avant l’administration de méthylphénidate. Une surveillance régulière de la survenue ou de l’aggravation de ces symptômes au cours du traitement devra être réalisée en évaluant les patients à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.
Formes de trouble bipolaire
Lors de l'utilisation de méthylphénidate pour le traitement d'un TDAH, une attention particulière devra être portée chez les patients présentant un trouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type I non traité ou d’autres formes de trouble bipolaire), en raison de la survenue possible d'un épisode mixte ou d’un épisode maniaque chez ces patients. Avant d’initier un traitement par méthylphénidate, les patients présentant des symptômes dépressifs associés devront être dépistés correctement afin de déterminer s'ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Ce dépistage devra inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant les antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.
Il est essentiel d’effectuer un suivi étroit et continu de ces patients (voir le paragraphe ci-dessus « Troubles psychiatriques » et rubrique 4.2). L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.
Croissance
Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté lors de l’administration sur une période prolongée de méthylphénidate chez l’enfant.
À ce jour, les effets du méthylphénidate sur la taille et le poids définitifs de l’enfant sont inconnus et sont actuellement étudiés.
Au cours du traitement par méthylphénidate, la croissance devra être surveillée : la taille, le poids et l’appétit de l’enfant doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et une courbe de croissance devra être tenue à jour. Il pourra être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendue.
Convulsions
Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chez les patients ayant présenté des anomalies de l’EEG en l’absence de convulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions ni anomalies de l’EEG. En cas d’augmentation de la fréquence des convulsions ou d’apparition de convulsions, le traitement par méthylphénidate devra être arrêté.
Priapisme
Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec des produits à base de méthylphénidate, principalement en association avec une modification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients qui développent des érections anormalement prolongées ou fréquentes et douloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.
Utilisation avec des médicaments sérotoninergiques
Un syndrome sérotoninergique a été rapporté après l’administration concomitante de méthylphénidate avec des médicaments sérotoninergiques. Si l’utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicament sérotoninergique est justifiée, la reconnaissance rapide des symptômes du syndrome sérotoninergique est importante. Ces symptômes peuvent inclure des modifications de l’état mental (par exemple, agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par exemple, tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par exemple, hyperréflexie, mauvaise coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, nausées, vomissements, diarrhée). En cas de suspicion d’un syndrome sérotoninergique, le traitement par méthylphénidate doit être arrêté le plus rapidement possible.
Abus, mésusage et usage détourné
Le risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus de méthylphénidate doit être étroitement surveillé.
Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez les patients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l'alcool en raison du risque d'abus, de mésusage ou d’usage détourné.
Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner une accoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troubles comportementaux d’intensité variable. Des épisodes psychotiques caractérisés peuvent survenir, en particulier lors d’une utilisation abusive par voie parentérale.
L’âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d’une substance (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de la conduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu’un abus de substances antérieur ou actuel par le patient doivent être pris en compte avant de décider l’initiation d’un traitement d'un TDAH.
Il est recommandé d’être prudent chez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l’alcool, en raison d’une augmentation possible des doses par les patients.
Pour les patients présentant un risque élevé d’usage médicamenteux abusif, l’utilisation du méthylphénidate et d'autres psychostimulants peut ne pas être adaptée. Un traitement par un médicament non stimulant devra alors être envisagé.
Sevrage
Il est indispensable de surveiller attentivement le patient à l’arrêt du médicament car une dépression ou une hyperactivité chronique peuvent alors être révélées. En conséquence, un suivi prolongé pourra s’avérer nécessaire chez certains patients.
Une surveillance attentive du patient devra être effectuée au cours d’un sevrage pour utilisation abusive, en raison d’un risque d'apparition d'une dépression sévère.
Fatigue
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.
Choix de la formulation de méthylphénidate
Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénidate devra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choix dépendra de la durée de l’effet souhaitée.
Contrôle antidopage
Le méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche d’amphétamines, notamment avec les immuno-essais.
Insuffisance rénale ou hépatique
Il n’y a pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Surveillance hématologique
La tolérance à long terme du méthylphénidate n’est pas totalement connue. Un arrêt du traitement devra être envisagé en cas de leucopénie, thrombocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant une insuffisance rénale ou hépatique sévère.
Risque d’obstruction gastro-intestinale
Les comprimés de méthylphénidate ne se déforment pas et ne changent pas significativement de forme au niveau du tractus gastro-intestinal (GI). En conséquence, les comprimés ne doivent généralement pas être administrés chez les patients présentant un rétrécissement gastro-intestinal (pathologique ou iatrogène) sévère ou chez les patients présentant une dysphagie ou ayant d’importantes difficultés à avaler des comprimés. De rares cas de symptômes obstructifs ont été rapportés chez des patients ayant des sténoses connues lors de l’ingestion de médicaments présentés sous une formulation à libération prolongée ne se déformant pas.
METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée
Le comprimé peut se diviser en deux doses égales. METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée doit être avalé avec une boisson. Les comprimés ne doivent être ni mâchés, ni écrasé.
METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée contient du saccharose et du sodium.
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium par comprimé (23 mg), c’est-à-dire « essentiellement sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacocinétiques
L’effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n’est pas connu. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l’association de méthylphénidate avec d’autres médicaments, notamment avec les médicaments à faible marge thérapeutique.
Le méthylphénidate n’est pas métabolisé par le cytochrome P450 dans une mesure cliniquement significative. Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidate par l’administration d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450 n’est pas attendue. Inversement, les énantiomères d- et l- du méthylphénidate n’inhibent pas de façon significative les cytochromes P450 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.
Cependant, des cas d’inhibition possible du métabolisme des anticoagulants coumariniques, des antiépileptiques (ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont été rapportés. A l’initiation ou à l’arrêt du traitement par méthylphénidate, il peut être nécessaire d'adapter la posologie des médicaments associés et de doser leurs concentrations plasmatiques (ou, dans le cas des anticoagulants coumariniques, le temps de coagulation).
Interactions pharmacodynamiques
Antihypertenseurs
Le méthylphénidate peut diminuer l’efficacité des médicaments utilisés pour traiter l’hypertension.
Utilisation concomitante de médicaments augmentant la tension artérielle
La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidate et recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voir également les paragraphes relatifs aux affections cardiovasculaires et vasculaires cérébrales de la rubrique 4.4).
En raison de la possibilité de poussée hypertensive, le méthylphénidate est contre-indiqué chez les patients traités (traitement en cours ou au cours des 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs irréversibles et non sélectifs de la MAO (voir rubrique 4.3).
Consommation d’alcool
L’alcool peut exacerber les effets indésirables sur le SNC des médicaments psychotropes, y compris du méthylphénidate. Il est donc recommandé aux patients de s’abstenir de consommer de l’alcool au cours du traitement.
Utilisation avec des médicaments sérotoninergiques
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés après l’administration concomitante de méthylphénidate avec des médicaments sérotoninergiques. Si l’utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicament sérotoninergique est justifiée, la reconnaissance rapide des symptômes du syndrome sérotoninergique est importante (voir rubrique 4.4). En cas de suspicion d’un syndrome sérotoninergique, le traitement par méthylphénidate doit être arrêté le plus rapidement possible.
Utilisation d’agents anesthésiques halogénés
Il existe un risque de poussée hypertensive peropératoire. En cas d’intervention programmée, le traitement par méthylphénidate ne devra pas être administré le jour de l’intervention.
Utilisation d’agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex. clonidine)
La sécurité à long terme de l’utilisation du méthylphénidate en association avec la clonidine ou avec d’autres agonistes alpha-2-adrénergiques centraux n’a pas été évaluée de manière systématique.
Utilisation en association avec des médicaments dopaminergiques
La prudence est recommandée lors de l’administration de méthylphénidate en association avec des médicaments dopaminergiques, y compris les antipsychotiques. Le méthylphénidate augmente principalement les taux extracellulaires de dopamine ; de ce fait, le méthylphénidate peut provoquer des interactions pharmacodynamiques lorsqu’il est administré avec des agonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la L-DOPA et les antidépresseurs tricycliques) ou avec les antagonistes de la dopamine (y compris les antipsychotiques).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les résultats d’une étude de cohorte portant sur une large population d’environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomalies congénitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentation de la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatif ajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 - 1,6), correspondant à trois enfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour 1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre de grossesse.
Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment des tachycardies et des détresses respiratoires fœtales, ont été rapportés dans le cadre de notifications spontanées.
Les études chez l’animal n’ont mis en évidence qu’une toxicité sur la reproduction à doses maternotoxiques (voir rubrique 5.3).
L’administration de méthylphénidate pendant la grossesse n’est pas recommandée sauf si le médecin considère que le retard de l’instauration du traitement représente un risque supérieur pour la grossesse.
Allaitement
Chez l’Homme, le méthylphénidate est excrété dans le lait maternel. Sur la base des rapports d’analyse d’échantillons de lait maternel de cinq mères, les concentrations de méthylphénidate dans le lait maternel ont conduit à des doses chez le nourrisson de 0,16 % à 0,7 % de la dose maternelle ajustée selon le poids et un rapport entre le lait et le plasma maternel compris entre 1,1 et 2,7.
Le cas d'un nourrisson dont le poids corporel a diminué (chiffre indéterminé) pendant la période d’exposition a été rapporté. Le nourrisson a retrouvé son poids, puis en a repris après l’interruption du traitement de la mère par méthylphénidate. Un risque pour l'enfant allaité ne peut donc être exclu.
Il convient de décider d’arrêter l’allaitement ou s’abstenir/interrompre un traitement par méthylphénidate, en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Il n'y a pas eu d'effet pertinent observé au cours des études non cliniques.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le tableau ci-dessous présente tous les événements indésirables (EI) rapportés au cours des études cliniques chez les enfants, adolescents, et adultes et les cas rapportés spontanément après la commercialisation de méthylphénidate ainsi que les événements indésirables rapportés après administration d’autres formes de chlorhydrate de méthylphénidate. Lorsque la fréquence des EI observée avec Méthylphénidate Mylan Pharma LP a été différente de la fréquence observée avec d’autres formulations de méthylphénidate, la fréquence la plus élevée issue des deux bases de données a été retenue.
La fréquence des effets indésirables listée ci-dessous est définie en utilisant la convention suivante :
· Très fréquent (≥1/10)
· Fréquent (≥1/100 à <1/10)
· Peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100)
· Rare (≥1/10 000 à <1/1 000)
· Très rare (<1/10 000)
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes
Effets indésirables
Fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Indéterminée
Infections et infestations
Rhinopharyngite, Infection des voies respiratoires supérieures#, Sinusites#
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie†,
Leucopénie†, thrombo-cytopénie, purpura thrombo-cytopénique
Pancytopénie
Affections du système immunitaire
Réactions d’hypersensibilité telles que : œdème angioneurotique, réactions anaphylactiques, œdème auriculaire, réactions bulleuses, réactions exfoliatives, urticaire, prurit, rashs et éruptions cutanées
Troubles du métabolisme et de la nutrition*
Anorexie,
Diminution de l’appétit†, diminution modérée de la prise de poids et de la croissance en cas de traitement prolongé chez l'enfant*
Affections psychiatriques*
Insomnie, nervosité
Labilité émotionnelle, Agressivité*, Agitation*, Anxiété*†, dépression*#, Irritabilité, Comportement anormal, Sautes d’humeur, Tics,* Insomnie d’endormis-sement#,
Humeur dépressive#, Diminution de la libido#, Tension nerveuse#, bruxisme#, Attaque de panique#
Troubles psychotiques*, Hallucination auditive, visuelle et tactile*,
Colère,
Idées suicidaires*, Altération de l’humeur, Impatience†, Pleurs, Aggravation de tics préexistants du syndrome de Gilles de la Tourette*, Logorrhée, Hypervigilance, Troubles du sommeil
Manie*†, désorientation, trouble de la libido, état confusionnel†
Comportement suicidaire (y compris suicide)* †,
Etat dépressif transitoire*,
Pensées anormales, apathie†, comportements répétitifs, idées fixes
Délires*†, troubles de la pensée*, dépendance. Des cas d’abus et de dépendance ont été décrits, plus fréquemment avec les formulations à libération immédiate.
Affections du système nerveux
Céphalée
Sensation vertigineuse, dyskinésie, hyperactivité psychomotrice, somnolence, paresthésie#, céphalée de tension#
Sédation, tremblements†, léthargie#
Convulsion, mouvements choréo-athétosiques, déficit neurologique ischémique réversible. Syndrome malin des neuroleptiques (SMN ; les cas étaient mal documentés et dans la plupart des cas, les patients prenaient également d’autres médicaments. Par conséquent, le rôle du méthylphénidate n’est pas clair).
Troubles cérébrovasculaires*† (y compris vascularite, hémorragies cérébrales, accidents vasculaires cérébraux, artérite cérébrale, occlusion cérébrale), convulsion de type grand mal*, migraine†, dysphémie
Affections oculaires
Troubles de l’accommodation#
Vision floue†, sécheresse oculaire#
Difficultés d’accommodation, altération visuelle, diplopie
Mydriase
Troubles de l’oreille et du labyrinthe
Vertige#
Affections cardiaques *
Arythmie, tachycardie palpitations
Douleur thoracique
Angine de poitrine
Arrêt cardiaque, infarctus du myocarde
Tachycardie supra-ventriculaire, bradycardie, extrasystoles ventriculaires†, extrasystoles†
Affections vasculaires *
Hypertension
Bouffées de chaleur#
Artérite et/ou occlusion cérébrale, extrémités froides†, phénomène de Raynaud
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux, douleur oropharyngée
Dyspnée†
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales hautes, diarrhées, nausées†, gêne abdominale, vomissements, sécheresse buccale†, dyspepsie#
Constipation†
Affections hépatobiliaires
Augmentation de l’alanine aminotransférase#
Augmentation des enzymes hépatiques
Fonction hépatique anormale, y compris insuffisance hépatique aigüe et coma hépatique, augmentation de la phosphatase alcaline sanguine, augmentation de la bilirubine sanguine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Alopécie, Prurit,
Rash, Urticaire
Œdème de Quincke,
Réactions bulleuses,
Réactions exfoliatrices.
Hyperhidrose†, éruption maculaire,
Rash,
Erythème
Erythème polymorphe, dermatite exfoliatrice, érythème pigmenté fixe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie, tension musculaire#, contractures musculaires#
Myalgie†, secousses musculaires
Crampes musculaires
Trismus#
Affections du rein et des voies urinaires
Hématurie, pollakiurie
Incontinence
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction-nement érectile#
Gynécomastie
Priapisme, érection augmentée et érection prolongée
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Pyrexie, retard de croissance lors de traitements prolongés chez l’enfant*, fatigue†, irritabilité#, sensation de nervosité#, asthénie#, soif#
Douleur thoracique
Mort subite d’origine cardiaque*
Gêne thoracique†, Hyperthermie
Investigations
Modifications de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque (généralement une augmentation)*, perte de poids*
Souffle cardiaque*,
Diminution de la numération plaquettaire, numération leucocytaire anormale
*Voir Rubrique 4.4
# Fréquence issue des essais cliniques menés chez l’adulte et non de données issues d’essais menés chez l’enfant et l’adolescent ; peuvent également être appropriés aux enfants et adolescents.
† Fréquence issue des essais cliniques menés chez l’enfant et l’adolescent et rapportée à une fréquence plus élevée dans des essais cliniques chez les patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
La libération retardée du méthylphénidate des formulations à durée d'action prolongée devra être prise en compte lors du traitement d'un surdosage.
Signes et symptômes
L'intoxication aiguë est due principalement à l'hyperstimulation du système nerveux central et du système sympathique, et peut se traduire par : vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie, secousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie, confusion, hallucinations, délire, transpiration, réactions vasomotrices, céphalée, hyperthermie, tachycardie, palpitations, arythmies cardiaques, hypertension, mydriase et sécheresse des muqueuses.
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage au méthylphénidate.
Le traitement consiste en la mise en œuvre de mesures symptomatiques appropriées.
Le patient devra être surveillé afin qu'il ne s'inflige pas de blessures et afin de le protéger contre les stimuli externes qui pourraient aggraver l'hyperstimulation déjà existante. L’efficacité du charbon actif n’a pas été établie.
Des soins intensifs devront être mis en œuvre pour maintenir une circulation et des échanges respiratoires suffisants ; des moyens externes de refroidissement peuvent être nécessaires en cas d'hyperthermie.
L'efficacité de la dialyse péritonéale ou de l'hémodialyse extracorporelle n'a pas été établie lors d'un surdosage en méthylphénidate.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le méthylphénidate est un stimulant modéré du système nerveux central (SNC). La relation entre le mode d’action et l’effet thérapeutique dans les Troubles du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) n’est pas connue. Le méthylphénidate bloquerait la recapture de la noradrénaline et de la dopamine au niveau des neurones présynaptiques et augmenterait la libération de ces monoamines dans l’espace extraneuronal. Le méthylphénidate est un mélange racémique des isomères-d- et -l. L’isomère-d est pharmacologiquement plus actif que l’isomère-l.
Efficacité clinique et sécurité d’emploi
Dans les études cliniques pivots, le méthylphénidate a été évalué chez 321 patients déjà stabilisés avec des formes à libération immédiate (LI) de méthylphénidate et chez 95 patients non précédemment traités par des formes à libération immédiate de méthylphénidate.
Les études cliniques ont montré que les effets du méthylphénidate étaient maintenus 12 heures après la prise lorsqu’il était administré une fois par jour, le matin.
Huit cent quatre-vingt-dix-neuf (899) adultes atteints de TDAH âgés de 18 à 65 ans ont été évalués dans trois études en double aveugle, contrôlées versus placebo pendant 5 à 13 semaines. Une certaine efficacité à court terme a été démontrée pour le méthylphénidate à des doses allant de 18 à 72 mg/jour mais cela n’a pas été démontré de manière constante au-delà de 5 semaines. Dans une de ces études, la réponse a été définie comme une réduction d’au moins 30 % du score total des symptômes du TDAH sur l’échelle Conners d’évaluation du TDAH chez l’adulte (Conners’ Adult ADHD Rating Scales – CAARS) entre le début de l’étude et la Semaine 5. En considérant dans l’analyse que les sujets avec des données manquantes à leur dernière visite étaient des non-répondeurs, cette étude a montré une proportion significativement plus élevée de patients ayant répondu au traitement par le méthylphénidate à des doses de 18, 36 ou 72 mg/jour par comparaison au placebo.
Dans les deux autres études, les sujets ayant des données manquantes à la dernière visite ont été considérés comme non répondeurs. Les résultats ont montré des valeurs en faveur du méthylphénidate en comprimés à libération prolongée par comparaison au placebo mais il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre le méthylphénidate et le placebo pour les critères d’efficacité prédéfinis.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le méthylphénidate est rapidement absorbé.
Après l’administration d’une dose unique par voie orale, la formulation de dosages multiples à libération prolongée (comprenant une partie LI et une partie LP) présente un profil biphasique de méthylphénidate. La fraction à libération immédiate atteint un premier pic de concentration plasmatique après 1h35 et la fraction à libération prolongée atteint un second pic après 5h30 environ.
L’administration de méthylphénidate une fois par jour minimise les fluctuations entre les concentrations au pic et à la vallée associées à l’administration 3 fois par jour de méthylphénidate à libération immédiate. L’importance de l’absorption du méthylphénidate administré en une prise par jour est généralement comparable à celle des formulations conventionnelles à libération immédiate administrées 3 fois par jour.
D’après l’étude de bioéquivalence présentée, Méthylphénidate HCl 54 mg, comprimé LP est jugé bioéquivalent au produit d’origine, Concerta® 54 mg, comprimé à libération prolongée. Cette conclusion peut être extrapolée aux autres dosages de la gamme du produit.
Après l’administration de méthylphénidate 54 mg une fois par jour à 52 adultes à jeun, les paramètres pharmacocinétiques importants ci-après ont été les suivants : ASC(0-2,5h) 12,95 ng/mL*h et ASC(2,5-24h) 97,583 ng/mL*h, Cmax(0-2,5h) 6,6 ng/mL et Cmax(2,5-24h) 11,2 ng/mL, tmax(0-2,5h) 1,4 h et tmax(2,5-24h) 5,3 h.
Après administration d’une dose unique de méthylphénidate (18, 36, 54 mg/jour) chez l’adulte, la Cmax et l’ASC(0-inf) du méthylphénidate sont proportionnelles à la dose.
Distribution
Chez l’adulte, les taux plasmatiques de méthylphénidate diminuent de façon biexponentielle après administration orale. Chez l’adulte, après administration orale de méthylphénidate, la demi-vie du méthylphénidate est d’environ 3,5 h. Le taux de liaison du méthylphénidate et de ses métabolites aux protéines plasmatiques est d’environ 15 %. Le volume de distribution apparent du méthylphénidate est d’environ 13 litres/kg.
Biotransformation
Chez l’Homme, le méthylphénidate est métabolisé principalement par désestérification en acide alpha-phényl-pipéridine acétique (APP dont les taux plasmatiques sont environ 50 fois plus élevés que ceux du produit inchangé) qui possède peu ou pas d’activité pharmacologique. Chez l’adulte, le métabolisme du méthylphénidate administré une fois par jour, évalué par la formation du métabolite APP est similaire à celui du méthylphénidate administré 3 fois par jour. Le métabolisme du méthylphénidate est similaire après administrations quotidiennes uniques et réitérées.
Elimination
Chez l’adulte, la demi-vie d’élimination du méthylphénidate après administration de méthylphénidate est d’environ 3,5 heures. Après administration orale, environ 90 % de la dose est excrété dans les urines et 1 à 3 % dans les fèces sous forme de métabolites et ce, en 48 à 96 heures. On ne retrouve que de faibles quantités de méthylphénidate inchangé dans les urines (moins de 1 %). Le principal métabolite urinaire est l’acide alpha-phényl-pipéridine acétique (60 à 90 %).
Chez l’Homme, après administration orale de méthylphénidate radiomarqué, environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans l’urine. Le principal métabolite urinaire est l’APP, représentant environ 80 % de la dose administrée.
Effets de la nourriture
Chez les patients, aucune différence n’a été observée sur le plan pharmacocinétique ou pharmacodynamique après administration de méthylphénidate avec un petit déjeuner riche en graisses ou à jeun.
Populations particulières
Sexe
Chez l’adulte sain, les valeurs de l’ASC(0-inf) moyenne ajustée à la dose de méthylphénidate sont de 36,7 ng.h/ml chez l’homme et de 37,1 ng.h/ml chez la femme. Aucune différence n’a été observée entre les 2 groupes.
Race
Chez l’adulte sain traité par méthylphénidate, l’ASC(0-inf) ajustée à la dose est similaire dans tous les groupes ethniques ; cependant, la taille de l’échantillon peut avoir été insuffisante pour mettre en évidence des variations pharmacocinétiques.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique du méthylphénidate n’a pas été étudiée chez l’enfant de moins de 6 ans. Chez les enfants de 7 à 12 ans, la pharmacocinétique de méthylphénidate après administration de 18 mg, 36 mg et 54 mg est (moyenne ±ET) : Cmax 6,0 ±1,3, 11,3 ±2,6 et 15,0 ±3,8 ng/ml, respectivement ; Tmax 9,4 ±0,02, 8,1 ±1,1 et 9,1 ±2,5 h, respectivement et ASC(0-11,5) 50,4 ±7,8, 87,7 ±18,2 et 121,5 ±37,3 ng.h/ml, respectivement.
Insuffisance rénale
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez l’insuffisant rénal. Chez l’Homme, après administration orale de méthylphénidate radiomarqué, le méthylphénidate est métabolisé de façon extensive et environ 80 % de la radioactivité sont excrétés dans les urines sous forme d’APP. La voie rénale n’étant pas une voie importante pour l’excrétion du méthylphénidate, une insuffisance rénale aura peu de conséquences sur la pharmacocinétique de méthylphénidate.
Insuffisance hépatique
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez des patients présentant une insuffisance hépatique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de carcinogénicité réalisées chez la souris et le rat pendant toute leur vie ont montré une augmentation des tumeurs malignes hépatiques uniquement chez les souris mâles. L'extrapolation de ces résultats à l'espèce humaine n'est pas connue.
Le méthylphénidate n'a pas modifié les fonctions de reproduction ni la fertilité à des doses correspondant à de faibles multiples de la dose recommandée en clinique.
Grossesse – développement embryonnaire et fœtal
Le méthylphénidate n'est pas considéré comme étant tératogène chez le rat et le lapin. Une toxicité fœtale (c'est-à-dire perte totale de la portée) et maternelle a été rapportée chez le rat à doses maternotoxiques.
Pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol (3350), talc, acide chlorhydrique (ajustement pH), dioxyde de titane (E171).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (PEHD) de 28 ou 30 comprimés avec bouchon sécurité-enfant (PP).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 280 015 3 5 : 28 comprimés en flacon (PEHD).
· 34009 280 017 6 4 : 30 comprimés en flacon (PEHD).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Stupéfiant.
Prescription sur ordonnance sécurisée, limitée à 28 jours.
Prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie, en pédiatrie ou en psychiatrie.
Renouvellement non restreint.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée
Chlorhydrate de méthylphénidate
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée ?
3. Comment prendre METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : sympathomimétiques à action centrale, code ATC : N06BA04
Dans quel cas est-il utilisé ?
Méthylphénidate Mylan Pharma LP, comprimé à libération prolongée est utilisé pour le traitement du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).
· Il est utilisé chez les enfants et les adolescents entre 6 et 18 ans.
· Il n’est instauré qu’après avoir essayé des traitements ne comportant pas de médicaments, tels qu’un suivi et une thérapie comportementale.
Méthylphénidate Mylan Pharma LP n’est pas à utiliser pour le traitement du TDAH chez l’enfant de moins de 6 ans ou pour une instauration de traitement chez l’adulte.
Si le traitement a été initié à un âge plus jeune, il peut être approprié de continuer à prendre Méthylphénidate Mylan Pharma LP lorsque vous devenez adulte. Votre médecin vous conseillera à ce propos.
Comment agit-il ?
Méthylphénidate Mylan Pharma LP augmente l’activité de certaines parties du cerveau hypoactives. Ce médicament peut aider à améliorer l’attention (durée de l’attention), la concentration et peut réduire les comportements impulsifs.
Ce médicament fait partie d’un programme de traitement incluant habituellement une thérapie :
· psychologique,
· éducative et
· sociale.
Méthylphénidate est prescrit uniquement par des médecins ayant l’expérience des troubles du comportement de l’enfance ou de l’adolescence. Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif pour le TDAH, ce dernier peut être contrôlé par la mise en place de programmes de traitement.
A propos du TDAH
Les enfants et les adolescents atteints de TDAH présentent des difficultés :
· à rester assis et
· à se concentrer.
Ils ne sont pas responsables de ces difficultés.
Beaucoup d’enfants et d’adolescents luttent pour pouvoir parvenir à rester assis et se concentrer. Le TDAH peut engendrer des problèmes dans la vie quotidienne. Les enfants et les adolescents atteints du TDAH peuvent avoir des difficultés à apprendre et à faire leurs devoirs. Ils ont du mal à bien se comporter chez eux, à l’école ou dans d’autres lieux.
Le TDAH n’affecte pas l’intelligence d’un enfant ou d’un adolescent.
· êtes allergique au méthylphénidate ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
· avez un problème de thyroïde ;
· avez une pression élevée à l’intérieur de l’œil (glaucome) ;
· présentez une tumeur de la glande surrénale (phéochromocytome) ;
· présentez un trouble alimentaire tel que ne pas avoir faim ou vouloir manger, par exemple l’ « anorexie mentale » ;
· avez une tension artérielle très élevée ou un rétrécissement des vaisseaux, pouvant entraîner des douleurs dans les bras et les jambes ;
· avez déjà eu des problèmes cardiaques tels qu’une crise cardiaque, des battements de cœur irréguliers, une douleur et une gêne dans la poitrine, une insuffisance cardiaque, une maladie cardiaque ou si vous ou votre enfant êtes né avec un problème cardiaque ;
· avez ou avez eu des problèmes affectant les vaisseaux sanguins du cerveau, tels qu’une attaque, un gonflement et un affaiblissement d’une partie des vaisseaux sanguins (anévrisme), des vaisseaux sanguins rétrécis ou obstrués, ou une inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite) ;
· prenez actuellement ou avez pris au cours des 14 derniers jours un antidépresseur (connu comme étant un inhibiteur de la monoamine oxydase) – (voir rubrique « Autres médicaments et Méthylphénidate Mylan Pharma LP ») ;
· présentez ou avez présenté des problèmes de santé mentale tels que :
o un trouble psychopathique ou un trouble de la personnalité borderline,
o des pensées anormales ou des visions, ou une maladie appelée « schizophrénie »,
o des signes d’un trouble grave de l’humeur comme :
§ avoir envie de se donner la mort ;
§ une dépression sévère au cours de laquelle vous vous sentez très triste, dévalorisé et désespéré ;
§ une manie au cours de laquelle vous vous sentez inhabituellement nerveux, hyperactif et désinhibé.
Ne prenez pas de méthylphénidate si l’une des affections ci-dessus s’applique à vous ou votre enfant. Si vous n’êtes pas sûr, parlez-en à votre médecin ou pharmacien avant que vous ou votre enfant ne preniez du méthylphénidate car le méthylphénidate peut aggraver ces problèmes.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Méthylphénidate Mylan Pharma LP, comprimé à libération prolongée si vous ou votre enfant :
· avez des problèmes de foie ou de reins ;
· avez des difficultés pour avaler ou pour avaler des comprimés entiers ;
· avez un rétrécissement ou une obstruction de l’intestin ou de l’œsophage ;
· avez eu des crises (crises convulsives, convulsion, épilepsie) ou un examen anormal du cerveau (EEG) ;
· êtes de sexe féminin et avez commencé à avoir des règles (voir la rubrique « Grossesse et allaitement » ci-dessous) ;
· avez déjà consommé de l’alcool de façon excessive ou été dépendant à l’alcool, à des médicaments délivrés sur ordonnance ou à des drogues ;
· avez des contractions répétées, difficiles à contrôler, de certaines parties du corps ou des répétitions de sons et de mots (tics) ;
· avez une tension artérielle élevée ;
· avez un problème cardiaque non mentionné dans la rubrique « Ne prenez jamais METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée » ci-dessus ;
· souffrez d’un problème de santé mentale non mentionné dans la rubrique « Ne prenez jamais METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée » ci-dessus.
Les autres problèmes de santé mentale incluent :
o les sautes d’humeur (passage d’un état maniaque à un état dépressif – appelé « trouble bipolaire ») ;
o le fait de devenir agressif ou hostile, ou une agressivité qui s’aggrave ;
o le fait de voir, entendre, ressentir quelque chose qui n’existe pas (hallucinations) ;
o le fait de croire des choses fausses (illusions) ;
o le fait de se sentir inhabituellement soupçonneux (paranoïa) ;
o le fait de se sentir agité, anxieux ou tendu ;
o le fait de se sentir déprimé ou coupable.
Avant de débuter le traitement, indiquez à votre médecin ou pharmacien si l’une des affections ci-dessus s’applique à vous ou à votre enfant car le méthylphénidate peut aggraver ces affections. Votre docteur voudra surveiller les effets du médicament sur vous ou votre enfant.
Les vérifications que votre médecin effectuera avant que vous ou votre enfant ne commenciez à prendre le méthylphénidate sont les suivantes :
Ces vérifications servent à déterminer si le méthylphénidate est le bon médicament pour vous ou votre enfant. Votre médecin vous parlera :
· de tout autre médicament que vous ou votre enfant prenez ;
· de l’existence éventuelle d’antécédents de décès subit inexpliqué dans la famille ;
· d’autres problèmes médicaux (tels que des problèmes cardiaques) que vous ou votre famille pouvez avoir ;
· de ce que vous ou votre enfant ressentez, par exemple se sentir bien ou mal, avoir des pensées bizarres ou si vous ou votre enfant avez eu de tels sentiments par le passé ;
· de l’existence d’antécédents familiaux de tics (contractions répétées, difficiles à contrôler, de certaines parties du corps ou répétitions de sons et de mots) ;
· de tout problème de santé mentale ou comportemental que vous, votre enfant, ou d’autres membres de la famille avez déjà eu. Votre médecin vous demandera si vous ou votre enfant avez un risque de présenter des sautes d’humeur (passage d’un état maniaque à un état dépressif – appelé « trouble bipolaire »). Il vérifiera les antécédents de votre santé mentale ou ceux de votre enfant et il vérifiera s’il existe des antécédents de suicide, de trouble bipolaire ou de dépression au sein de votre famille.
Il est important que vous fournissiez autant d’informations que possible. Cela aidera votre médecin à déterminer si le méthylphénidate est le bon médicament pour vous ou votre enfant. Votre médecin peut décider de vous faire d’autres tests médicaux avant que vous ou votre enfant ne commenciez à prendre ce médicament.
Au cours du traitement, les garçons et les adolescents peuvent souffrir inopinément d'érections prolongées, qui peuvent être douloureuses et survenir à tout moment. Il est important de contacter immédiatement votre médecin si votre érection dure plus de 2 heures, en particulier si elle est douloureuse.
Autres médicaments et Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée
Informez votre médecin ou pharmacien si vous ou votre enfant prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Ne prenez pas de méthylphénidate si vous ou votre enfant :
· prenez un médicament appelé « inhibiteur de la monoamine oxydase » (IMAO) utilisé contre la dépression, ou avez pris un IMAO au cours des 14 derniers jours. Prendre un IMAO avec le méthylphénidate peut entraîner une augmentation brusque de la pression artérielle.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous ou votre enfant prend l’un des médicaments suivants pour traiter une dépression ou une anxiété :
· antidépresseurs tricycliques,
· inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS),
· inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN).
La prise de méthylphénidate avec ces types de médicaments pourrait provoquer une augmentation de la « sérotonine » dans le cerveau (syndrome sérotoninergique) susceptible de mettre en jeu le pronostic vital, pouvant entraîner une sensation de confusion ou d’agitation, une transpiration, des frissons, des contractions musculaires ou un rythme cardiaque rapide. Si vous ou votre enfant développe ces effets indésirables, consultez immédiatement un médecin.
Si vous ou votre enfant prenez d’autres médicaments, le méthylphénidate peut modifier leur efficacité ou entraîner des effets indésirables. Avant de prendre du méthylphénidate, vérifiez avec votre médecin ou pharmacien si vous ou votre enfant prenez l’un des médicaments suivants :
· autres médicaments contre la dépression ;
· médicaments contre de graves problèmes de santé mentale ;
· médicaments contre l’épilepsie ;
· médicaments utilisés pour réduire ou augmenter la pression artérielle ;
· certains remèdes contre la toux et le rhume contenant des médicaments pouvant modifier la pression artérielle. Il est important de vérifier avec votre pharmacien quand vous achetez l’un de ces produits ;
· médicaments qui fluidifient le sang pour prévenir la formation de caillots sanguins.
Si vous avez un doute sur le fait qu’un médicament que vous ou votre enfant prenez appartient à la liste ci-dessus, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre du méthylphénidate.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous ou votre enfant prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Opération
Informez votre médecin si vous ou votre enfant allez subir une opération. Le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l’opération en cas d’utilisation de certains anesthésiques. Il existe, en effet, un risque d’augmentation subite de la pression artérielle pendant l’opération.
Dépistage de prises de drogues
Ce médicament peut induire un résultat positif lorsque des tests sont pratiqués pour constater la prise de drogues. Ces tests incluent les tests antidopage.
Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée avec de l’alcool
Ne buvez pas d’alcool pendant la prise de ce médicament. L’alcool peut aggraver les effets indésirables de ce médicament. N’oubliez pas que certains aliments et médicaments contiennent de l’alcool.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Les données disponibles ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomalies congénitales, bien qu’une faible augmentation du risque de malformations cardiaques en cas d’utilisation pendant le premier trimestre de grossesse ne puisse être exclue. Votre médecin pourra vous donner plus d’informations à propos de ce risque. Avant d’utiliser le méthylphénidate, informez votre médecin ou pharmacien si vous ou votre fille :
· avez des relations sexuelles. Votre médecin parlera de contraception ;
· êtes ou pensez être enceinte. Votre médecin décidera si le méthylphénidate doit être pris ;
· allaitez ou prévoyez d’allaiter. Il est possible que le méthylphénidate passe dans le lait maternel. Par conséquent, votre médecin décidera si vous ou votre fille pouvez allaiter pendant le traitement par méthylphénidate.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ou votre enfant pouvez ressentir des vertiges, avoir des problèmes d’accommodation ou avoir une vision floue pendant le traitement par méthylphénidate. Si ces effets se produisent, il peut être dangereux d’effectuer des activités telles que conduire, utiliser des machines, faire du vélo ou monter à cheval, ou grimper dans les arbres.
Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée contient du saccharose et du sodium.
Si vous ou votre enfant présentez une intolérance à certains sucres, parlez-en à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium par comprimé (23 mg), c’est-à-dire « essentiellement sans sodium ».
Vous ou votre enfant devez veiller à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
· Votre médecin commencera habituellement le traitement par une faible dose et l’augmentera progressivement si besoin.
· La dose journalière maximale est de 54 mg.
· Vous ou votre enfant devez prendre Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée une fois par jour le matin avec un verre d’eau. Le comprimé peut être divisé en doses égales. Le comprimé (ou la moitié) ne doit être ni mâché, ni écrasé. Le comprimé peut être pris avec ou sans nourriture.
Si vous ou votre enfant ne vous sentez pas mieux après 1 mois de traitement.
Si vous ou votre enfant ne vous sentez pas mieux, informez votre médecin. Il pourra décider si un autre traitement est nécessaire.
Pendant que vous ou votre enfant serez sous traitement
Votre médecin vous demandera de faire certains examens
· avant de commencer le traitement, pour s'assurer que Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée sera sûr et efficace ;
· après le début du traitement : les examens seront pratiqués au moins tous les 6 mois mais pourront être plus fréquents. Ils seront également pratiqués à chaque modification de la dose ;
· ces examens incluront :
- évaluation de l'appétit,
- mesure de la taille et du poids,
- mesure de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle,
- évaluation des éventuels problèmes d'humeur, d'état d'esprit ou de tout autre sentiment anormal ou de leur aggravation éventuelle pendant le traitement par Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée.
Traitement à long terme
Il n’est pas nécessaire de prendre Méthylphénidate Mylan Pharma LP à vie. Si vous ou votre enfant avez pris Méthylphénidate Mylan Pharma LP pendant plus d’un an, votre médecin doit arrêter le traitement pendant une courte durée. Ceci peut se faire au moment des vacances scolaires. Cette interruption indiquera si le médicament est toujours nécessaire.
Utilisation incorrecte de Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée
Si Méthylphénidate Mylan Pharma LP, comprimé à libération prolongée n’est pas utilisé correctement, cela peut être la cause d’un comportement anormal. Vous ou votre enfant pouvez aussi devenir dépendant à ce médicament. Informez votre médecin si vous ou votre enfant avez déjà consommé de l’alcool de façon excessive ou avez été dépendant à l’alcool, à des médicaments délivrés sur ordonnance et à des drogues.
Ce médicament est uniquement pour vous ou votre enfant. Ne donnez pas ce médicament à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes identiques.
Si vous ou votre enfant avez pris plus de Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû :
Si vous ou votre enfant avez pris trop de médicament, contactez un médecin ou appelez une ambulance immédiatement. Informez-les de la quantité que vous avez prise.
Les signes d’un surdosage peuvent être : être malade, se sentir agité, tremblements, augmentation des mouvements incontrôlés, contractions des muscles, crises (pouvant être suivies d’un coma), sensation d’être très heureux, être confus, voir, sentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles (hallucinations), transpiration, rougissement, maux de tête, fièvre élevée, modifications des battements cardiaques (ralentis, accélérés ou irréguliers), pression artérielle élevée, pupilles dilatées et sécheresse du nez et de la bouche.
Si vous ou votre enfant oubliez de prendre Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée :
Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous ou votre enfant oubliez une dose, attendez l’heure convenue pour prendre la dose suivante.
Si vous ou votre enfant arrêtez de prendre Méthylphénidate Mylan Pharma LP 36 mg, comprimé à libération prolongée :
Si vous ou votre enfant arrêtez de prendre soudainement ce médicament, les symptômes du TDAH peuvent revenir ou des effets non voulus tels qu’une dépression peuvent apparaître. Votre médecin peut vouloir diminuer progressivement la dose de médicament prise chaque jour, avant de l’arrêter complètement. Parlez-en à votre médecin avant d’arrêter Méthylphénidate Mylan Pharma LP, comprimé à libération prolongée.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Bien que certaines personnes aient des effets indésirables, la plupart des personnes pense que le méthylphénidate les aide. Votre médecin vous parlera de ces effets indésirables.
Certains effets indésirables pourraient être graves. Si vous ou votre enfant présentez l’un des effets indésirables mentionnés ci-dessous, consultez votre médecin immédiatement :
Fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10)
· battements de cœur irréguliers (palpitations) ;
· changements de l’humeur ou troubles de l’humeur, ou changements de la personnalité.
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100)
· penser ou ressentir l’envie de se donner la mort ;
· voir, ressentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles, ce sont des signes de psychose ;
· discours et mouvements incontrôlables du corps (syndrome de Gilles de La Tourette) ;
· signes d’allergies tels que rash, démangeaisons cutanées ou urticaire, gonflement de la face, des lèvres, de la langue ou d’autres parties du corps, souffle court, sifflement ou gêne respiratoire.
Rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 1 000)
· se sentir inhabituellement excité, hyperactif ou désinhibé (manie).
Très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)
· attaque cardiaque ;
· mort subite ;
· tentative de suicide ;
· crises (crises convulsives, convulsions, épilepsie) ;
· desquamation cutanée ou plaques rouge violacé ;
· inflammation ou obstruction des artères du cerveau ;
· spasmes musculaires affectant les yeux, la tête, le cou, le corps et le système nerveux que vous ne pouvez pas contrôler en raison d’un manque temporaire d’apport de sang au cerveau ;
· diminution du nombre de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) qui peuvent vous rendre plus sujet aux infections, vous faire saigner et avoir des bleus plus facilement ;
· une augmentation soudaine de la température corporelle, une tension artérielle très élevée et de graves convulsions (« Syndrome malin des neuroleptiques »). Il n’est pas certain que cet effet indésirable soit entraîné par le méthylphénidate ou par d’autres médicaments pris en association avec le méthylphénidate.
Indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· pensées indésirables qui reviennent ;
· évanouissement inexpliqué, douleur dans la poitrine, respiration courte (ces effets peuvent être les signes de problèmes cardiaques) ;
· paralysie ou trouble des mouvements et de la vision, difficultés d’élocution (ces effets peuvent être les signes d’affections des vaisseaux sanguins du cerveau) ;
· érections prolongées, parfois douloureuses, ou une augmentation du nombre d'érections.
Effets sur la croissance
Lorsqu’il est utilisé pendant plus d’un an, le méthylphénidate peut provoquer un retard de croissance chez certains enfants. Cet effet survient chez moins d’un enfant sur 10.
· il peut y avoir une absence ou un ralentissement de la prise de poids et de la croissance ;
· votre médecin surveillera attentivement votre poids et votre taille, ou ceux de votre enfant, ainsi que la manière dont vous ou votre enfant vous alimentez ;
· si vous ou votre enfant ne grandissez pas comme attendu, le traitement avec le méthylphénidate peut être arrêté sur une courte période.
Si d’autres effets indésirables incluant les suivants deviennent graves, informez votre médecin ou votre pharmacien :
Très fréquents (pouvant affecter plus d’une personne sur 10)
· maux de tête ;
· nervosité ;
· incapacité à dormir.
Fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10)
· douleur articulaire ;
· vision floue ;
· céphalée de tension ;
· sécheresse buccale, soif ;
· difficulté à s’endormir ;
· température élevée (fièvre) ;
· trouble de la libido ;
· perte inhabituelle des cheveux ou cheveux clairsemés ;
· tension musculaire, crampes musculaires ;
· perte ou diminution de l’appétit ;
· difficultés à avoir ou à maintenir une érection ;
· démangeaisons, éruption cutanée ou éruptions cutanées surélevées avec démangeaisons et rougeurs (urticaire) ;
· avoir inhabituellement envie de dormir, se sentir somnolent ou se sentir fatigué ;
· grincement ou serrement des dents excessif (bruxisme), avoir un sentiment de panique ;
· sensation de picotement, de fourmillement, ou engourdissement de la peau ;
· augmentation du taux d’alanine aminotransférase (enzyme du foie) dans votre sang ;
· toux, mal de gorge ou nez et irritation de la gorge ou du nez ; infection des voies respiratoires supérieures ; infection des sinus ;
· tension artérielle élevée, battements rapides du cœur (tachycardie) ;
· étourdissements (vertige), sensation de faiblesse, mouvements incontrôlables, difficultés à rester assis et nécessité compulsive à se déplacer ;
· sensation d’agressivité, d’agitation, d’anxiété, de dépression, d’irritabilité, de tension, de nervosité et de comportement anormal ;
· estomac perturbé ou indigestion, douleurs à l'estomac, diarrhées, nausées, gêne au niveau de l’estomac et vomissements.
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100)
· sécheresse oculaire ;
· constipation ;
· gêne au niveau de la poitrine ;
· sang dans les urines ;
· lassitude ;
· secousses ou tremblements ;
· augmentation du besoin d’uriner ;
· douleur musculaire, contractions musculaires ;
· souffle court ou douleur au niveau de la poitrine ;
· sensation de chaleur ;
· augmentation des résultats des tests hépatiques (observés par un examen sanguin) ;
· colères, besoin impératif de bouger ou envie de pleurer, trop parler, sensibilité excessive aux bruits, problèmes de sommeil.
Rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 1 000)
· sentiment de désorientation ou de confusion ;
· trouble de la vision ou vision double ;
· gonflement des seins chez les hommes ;
· sudation excessive, rougeur de la peau, éruption cutanée rouge.
Très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)
· crampes musculaires ;
· petites marques rouges sur la peau ;
· fonction hépatique anormale incluant une insuffisance hépatique et un coma ;
· modification des résultats d’examens – incluant les examens hépatiques et sanguins ;
· pensées anormales, absence de sensation ou d’émotion, nombreuses répétitions des mêmes actions, obsession pour une seule chose,.
· sensation d’engourdissement des doigts et des orteils, de picotement et changement de couleur des doigts et orteils (du blanc au bleu, puis rouge) quand il fait froid (phénomène de Reynaud).
Indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· migraine ;
· pupilles dilatées ;
· fièvre très élevée ;
· battements du cœur lents, rapides ou supplémentaires ;
· crise majeure (état de grand mal épileptique) ;
· le fait de croire des choses qui ne sont pas vraies ;
· douleur sévère au niveau de l’estomac, souvent avec nausées et vomissements.
· incapacité à contrôler l’élimination de l’urine (incontinence).
· spasme des muscles de la mâchoire rendant difficile l’ouverture de la bouche (trismus).
· bégaiement.
Effets sur la croissance
Lorsqu’il est utilisé pendant plus d’un an, le méthylphénidate peut provoquer un retard de croissance chez certains enfants. Cet effet survient chez moins d’un enfant sur 10 :
· il peut y avoir une absence ou un ralentissement de la prise de poids et de la croissance ;
· votre médecin surveillera attentivement votre poids et votre taille ou ceux de votre enfant, ainsi que la manière dont vous ou votre enfant vous alimentez ;
· si vous ou votre enfant ne grandissez pas comme attendu, le traitement avec le méthylphénidate peut être arrêté sur une courte période.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ou votre enfant ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon, l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Cependant, les comprimés à libération prolongée doivent être conservés dans l’emballage d’origine avec bouchon sécurité-enfant.
N’utilisez pas ce médicament si vous constatez que le comprimé est endommagé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée
· La substance active est : le chlorhydrate de méthylphénidate.
Chaque comprimé à libération prolongée contient 36 mg de chlorhydrate de méthylphénidate (équivalent à 31,13 mg de méthylphénidate).
· Les autres composants sont :
Noyau : Sphères de sucre (saccharose (voir la rubrique 2 « METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée contient du saccharose et du sodium »), amidon de maïs), hypromellose, talc, éthylcellulose, hyprolose, citrate de triéthyle, hypromellose (acétate et succinate), carmellose sodique, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, acide chlorhydrique (ajustement pH).
Pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol (3350), talc, dioxyde de titane (E171), acide chlorhydrique (ajustement pH).
METHYLPHENIDATE MYLAN PHARMA LP 36 mg, comprimé à libération prolongée se présente sous forme de comprimé blanc à blanc cassé, oblong, biconvexe de 11,3 mm x 5,3 mm avec une barre de sécabilité sur chaque face.
Les comprimés peuvent être divisés en doses égales.
Il est disponible en flacon de 28 ou 30 comprimés (PEHD) muni d’un bouchon sécurité-enfant (PP).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue de Turin
69007 LYON
GRIENMATT 27
79650 SCHOPFHEIM
ALLEMAGNE
ou
MCDERMOTT LABORATORIES LTD T/A GERARD LABORATORIES
35, BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE
GRANGE ROAD
DUBLIN 13
Irlande
ou
GENERICS [UK] LIMITED
STATION CLOSE
POTTERS BAR
EN6 1TL
Royaume-Uni
OU
Mylan UK Healthcare Limited,
Building 20, Station Close, Potters Bar,
EN6 1TL,
Royaume-Uni
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).