METHOTREXATE MYLAN 2

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanéeIntraveineuseIntramusculaireIntra-artérielleIntrathécale
  • Code CIS : 63529910
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTINEOPLASIQUE, code ATC : L01BA01 ANTIMETABOLITES - ANALOGUE DE L'ACIDE FOLIQUE.Ce médicament est préconisé dans le traitement :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 10/10/2001
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de METHOTREXATE MYLAN 2

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution MÉTHOTREXATE 2345 2,5 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    10 flacon(s) en verre de 2 ml

    • Code CIP7 : 3578337
    • Code CIP3 : 3400935783370
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/01/2002
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/09/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Méthotrexate ....................................................................................................................... 2,5 mg

    Pour 1 ml de solution injectable

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ONCOLOGIE

    o Choriocarcinomes placentaires.

    o Adénocarcinomes mammaires et ovariens : traitement adjuvant ou après rechute.

    o Carcinomes de bronches à petites cellules.

    o Carcinomes des voies aérodigestives supérieures.

    o Carcinomes vésicaux.

    o Prévention et traitement des localisations méningées tumorales.

    o Leucémies aiguës lymphoblastiques : traitement d’entretien.

    A haute dose essentiellement :

    o Leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant (traitement de consolidation et prophylaxie de l’atteinte du système nerveux central).

    o Lymphomes malins non hodgkiniens.

    o Ostéosarcomes.

    RHUMATOLOGIE

    o Formes sévères, actives de polyarthrite rhumatoïde de l'adulte,

    o Formes polyarticulaires sévères et actives de l'arthrite idiopathique juvénile, lorsque la réponse au traitement par AINS est jugée insatisfaisante.

    o Rhumatisme psoriasique de l'adulte en cas de non réponse aux traitements conventionnels.

    DERMATOLOGIE

    o Traitement du psoriasis vulgaire sévère et généralisé de l'adulte (particulièrement en plaques), en cas de non réponse aux traitements conventionnels.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Le méthotrexate ne doit être prescrit que par un médecin ayant de l’expertise dans l’utilisation du méthotrexate et une compréhension exhaustive des risques du traitement par méthotrexate.

    Avertissement important concernant l’administration de METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable (méthotrexate)

    Dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrite idiopathique juvénile, les rhumatismes psoriasiques et le psoriasis, METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable (méthotrexate) doit être utilisé une fois par semaine seulement. Des erreurs de posologie lors de l’utilisation de METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable (méthotrexate) peuvent entraîner des effets indésirables graves, voire le décès du patient. Veuillez lire très attentivement cette rubrique du résumé des caractéristiques du produit.

    Posologie

    ONCOLOGIE

    Voies intraveineuse, sous-cutanée, intramusculaire

    Doses conventionnelles

    o Choriocarcinome placentaire : de 15 à 30 mg/m²/jour pendant 3 jours la première semaine. Pour la suite du traitement, la durée et la fréquence d’administration sont adaptées suivant la réponse et la tolérance.

    o Autres tumeurs solides : 30 à 50 mg/m², les intervalles entre les cures varient de 1 semaine à 1 mois. Le méthotrexate est le plus souvent utilisé en association.

    o Leucémie aiguë lymphoblastique : traitement de maintenance à la dose de 15 à 50 mg/m². La fréquence d’administration est fonction du type de leucémie et du protocole choisi.

    Hautes doses

    o L’administration du méthotrexate à haute dose se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folinique et sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Le dosage du méthotrexate sanguin peut être utile pour conduire cette thérapeutique.

    o Leucémie aiguë lymphoblastique de l’enfant : le méthotrexate est principalement utilisé au cours du traitement de consolidation et de prophylaxie de l’atteinte du système nerveux central : à la dose de 3 g/m²/jour pouvant aller jusqu’à 8 g/m².

    o Ostéosarcome : administration en pré-opératoire de cures hebdomadaires en perfusion de 8 à 12 g/m². En cas de bonne réponse, il est pratiqué 6 cycles en postopératoire.

    o Lymphome malin non hodgkinien : le méthotrexate est principalement utilisé à forte dose de 1 à 3 g/m².

    Voie intra-rachidienne

    Prévention et traitement des localisations méningées : habituellement 10 mg/m² sans dépasser 15 mg au total.

    Ne pas administrer plus d’une ampoule (2 ml).

    Voie intra-artérielle

    Elle est réservée à certaines variétés de tumeurs, notamment en fonction de leur localisation anatomique.

    Dose usuelle : 25 à 50 mg par 24 heures, en dilution dans 1000 à 1500 ml de solution glucosée isotonique.

    RHUMATOLOGIE

    Voie intramusculaire ou sous-cutanée :

    Polyarthrite rhumatoïde de l’adulte :

    La posologie recommandée varie de 7,5 à 25 mg par semaine. L'institution du traitement doit être effectuée de façon progressive par paliers de 2,5 à 5 mg/semaine durant 4 à 6 semaines.

    En cas d'inefficacité du traitement ou d'échec partiel, il est possible d'augmenter la posologie par paliers de 2,5 à 5 mg/mois à partir du 3ème mois de traitement sans dépasser 25 mg/semaine.

    Arthrite idiopathique juvénile :

    La posologie initiale recommandée est de 10 mg/m2/semaine. Celle-ci peut être augmentée progressivement jusqu'à 20 mg/m2/semaine.

    DERMATOLOGIE

    Voie intramusculaire ou sous-cutanée.

    Posologie destinée aux patients atteints de psoriasis vulgaire ou de rhumatisme psoriasique :

    Il est recommandé d'administrer une dose test de 5 à 10 mg par voie parentérale, une semaine avant le traitement, pour détecter d'éventuelles réactions indésirables idiosyncrasiques. La posologie initiale recommandée est de 7,5 mg de méthotrexate à administrer, une fois par semaine, par voie sous-cutanée, ou intramusculaire. La posologie doit être augmentée progressivement, mais ne devra généralement pas dépasser 25 mg de méthotrexate par semaine. La réponse au traitement peut généralement être attendue après 2 à 6 semaines environ. Une fois le résultat thérapeutique souhaité obtenu, la posologie doit être réduite progressivement à la posologie d'entretien efficace la plus faible possible.

    Modalités d’administration

    En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.

    Modalités de manipulation

    La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excretas et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter les manipulations des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.

    Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 n° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    o Maladie rénale sévère (voir rubrique 4.4).

    o Atteinte hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

    o Allaitement (voir rubrique 4.6).

    o En association avec :

    § le vaccin contre la fièvre jaune,

    § le probénécide,

    § le triméthoprime (seul ou associé au sulfaméthoxazole),

    § l'acide acétylsalicylique utilisé à doses antalgiques, antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g/j) ou inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g/j) lorsque le méthotrexate est utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine.

    § la phénylbutazone.

    o Allergie connue au méthotrexate ou à l’un des excipients.

    o Les préparations et diluants du méthotrexate contenant des conservateurs ne doivent pas être utilisés pour un traitement par voie intrathécale ou à forte dose.

    Egalement pour les indications non-oncologiques :

    o Grossesse (voir rubrique 4.6)

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Mises en garde dans l'indication ONCOLOGIE

    o Ne pas administrer d'acide folinique ou folique de façon concomitante.

    o Toute toxicité sévère après administration de méthotrexate, notamment en co-prescription avec le cisplatine, doit conduire à la réévaluation du rapport bénéfice/risque de ce médicament lors des cures suivantes.

    o Comme les autres cytotoxiques, le méthotrexate peut induire un "syndrome de lyse tumorale" chez les patients présentant des tumeurs à croissance rapide. Des mesures thérapeutiques appropriées peuvent prévenir ou atténuer cette complication.

    o Le méthotrexate administré conjointement à une radiothérapie peut accroître le risque de nécrose des tissus mous et d'ostéonécrose.

    o Le méthotrexate s'élimine lentement du troisième secteur (épanchements pleuraux, ascites) ce qui entraîne un allongement de la demi-vie terminale et un risque de toxicité systémique augmenté. Chez les patients présentant un troisième secteur important, il est préférable d'évacuer le liquide avant le traitement et de surveiller plus étroitement les taux plasmatiques de méthotrexate.

    Mises en garde dans les indications DERMATOLOGIE et RHUMATOLOGIE

    o Le méthotrexate utilisé de manière prolongée et à faible dose peut être responsable de toxicité hépatique chronique à type de fibrose ou de cirrhose. Lors de l'utilisation du méthotrexate à haute dose, une augmentation brutale des enzymes hépatiques peut survenir, généralement transitoire et asymptomatique, sans conséquence à long terme, ni facteur de gravité.

    o Chez les patients tabagiques et/ou ayant des antécédents d’affections pulmonaires, il est prudent de vérifier la fonction respiratoire avant la mise au traitement. Une pathologie pulmonaire induite par le méthotrexate peut survenir de façon aiguë tout au long du traitement et même à faibles doses. L’apparition de symptômes évocateurs (toux sèche, fièvre) doit donner lieu à des investigations appropriées (radiographie pulmonaire au minimum), pouvant conduire à l’arrêt du traitement si nécessaire.

    o Avant la mise en route d'un traitement par méthotrexate, il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax, afin d'exclure une pathologie évolutive et de rechercher une infection latente ou une séquelle de tuberculose.

    o De par ses propriétés immunosuppressives, le méthotrexate peut favoriser la survenue de complications infectieuses incluant des infections opportunistes potentiellement fatales, dont des pneumopathies à Pneumocystis carinii. Il importe avant sa mise en route d’écarter la possibilité de foyer viscéral tout en surveillant leur survenue au cours du traitement.

    o Le méthotrexate doit être utilisé avec une très grande précaution en cas d’ulcérations digestives évolutives. La survenue d’une diarrhée ou d’une stomatite ulcérative impose l’arrêt du traitement.

    o Lorsque cela est possible, les sites où il y a des plaques de psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d'injection.

    o Fertilité

    Il a été constaté que le méthotrexate pouvait entraîner une altération de la fertilité, une oligospermie, un dysfonctionnement du cycle menstruel et une aménorrhée chez l’Homme, pendant le traitement et durant une brève période après l’arrêt de celui-ci, en affectant la spermatogenèse et l’ovogenèse pendant sa période d’administration ; ces effets semblent être réversibles après l’arrêt du traitement.

    · Tératogénicité – Risque pour la reproduction

    Ce médicament est tératogène

    Le méthotrexate a des effets embryotoxiques et provoque des avortements et des anomalies foetales chez l’Homme. Par conséquent, les risques potentiels d’effets sur la reproduction, de fausses couches et de malformations congénitales doivent être discutés avec les patientes de sexe féminin en âge de procréer (voir rubrique 4.6).

    Pour les indications non oncologiques, l’absence de grossesse doit être confirmée avant d’utiliser Méthotrexate Mylan. Si l’on traite une femme en âge de procréer, celle-ci doit utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et au moins pendant les six mois suivant l’arrêt.

    Pour des conseils en matière de contraception chez les hommes, voir rubrique 4.6.

    o Précautions d’emploi

    o Une surveillance régulière des patients sous méthotrexate est nécessaire. La fréquence et la sévérité des effets indésirables peuvent dépendre de la dose ou de la fréquence d’administration. Les effets indésirables peuvent cependant survenir à toutes les posologies et tout au long du traitement. La plupart des effets indésirables sont réversibles s’ils sont détectés précocement. Lorsqu’ils surviennent, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté. La réintroduction éventuelle du méthotrexate doit être effectuée avec précaution, seulement en cas de nécessité après évaluation soigneuse du bénéfice attendu et avec une surveillance particulière du risque de récidive de la toxicité. En cas de toxicité au cours d’une cure, les doses d’acide folinique doivent être augmentées et l’hyperhydratation alcaline intensifiée.

    o L’association de méthotrexate intrathécal à du méthotrexate par voie systémique à fortes doses augmente la durée d’exposition systémique, la concentration intrathécale et la toxicité neurologique. La dose maximale à ne pas dépasser par voie intrathécale est de 15 mg (voir rubrique 4.2).

    o Dans les indications d’oncologie, il est indispensable, avant chaque administration de méthotrexate, de vérifier la numération de la formule sanguine et le taux de plaquettes, ainsi que l’existence d’une éventuelle atteinte rénale et/ou insuffisance hépatique.

    o En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de pratiquer des dosages plasmatiques du méthotrexate afin d’en ajuster la posologie et le rythme d’administration.

    o Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.

    o En cas d’aplasie médullaire, la dose sera adaptée selon que la cause est une toxicité ou un envahissement tumoral.

    o L’administration codifiée d’acide folinique est conseillée 6 à 24 heures après l’administration du méthotrexate à doses moyennes et hautes pour réduire les effets toxiques.

    o L’administration de doses intermédiaires de méthotrexate (≥ 100 mg/m² et < 1 g/m²) nécessite au minimum une hydratation alcaline orale. L’adjonction d'acide folinique 6 à 24 heures après le méthotrexate est conseillée pour réduire les effets toxiques.

    o L’administration de hautes doses de méthotrexate (à partir de 1 g/m² et au-delà) se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folinique sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Dans ces conditions, le dosage plasmatique du méthotrexate est nécessaire.

    o Chez les patients recevant de faibles doses de méthotrexate, des lymphomes malins peuvent survenir. Après l’arrêt du méthotrexate, ces lymphomes peuvent régresser spontanément. Dans le cas contraire, un traitement cytotoxique approprié doit être institué.

    o Surveillance clinique et biologique en oncologie :

    Des radiodermites et des coups de soleil peuvent être réactivés par la prise de méthotrexate.

    Un suivi régulier des patients traités par méthotrexate doit être réalisé afin de détecter rapidement des effets indésirables. Avant le début du traitement, une numération de la formule sanguine avec numération plaquettaire, un dosage des enzymes hépatiques, une évaluation de la fonction rénale (estimation de la clairance de la créatinine) et une radiographie de thorax doivent être effectués.

    o Afin d'éviter la survenue d'une insuffisance rénale aiguë, une hydratation adéquate et une alcalinisation des urines sont recommandées. La clairance de la créatinine doit être évaluée avant et pendant le traitement. Des dosages plasmatiques de méthotrexate doivent être réalisés à intervalles réguliers.

    o Dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis de l'adulte et de l'arthrite idiopathique juvénile, une surveillance biologique régulière pendant le traitement est nécessaire :

    o de l'état hématologique (NFS, plaquettes): surveillance tous les 15 jours pendant les trois premiers mois, puis trimestrielle;

    o de l'état rénal (urée, créatininémie), de l'état hépatique (transaminases, albumine, bilirubine, phosphatases alcalines et gamma GT): surveillance mensuelle pendant les 3 premiers mois puis trimestrielle (voir le paragraphe « Toxicité hépatique »).

    · Toxicité gastro-intestinale

    En cas de vomissements, de diarrhées ou de stomatites entraînant une déshydratation, le méthotrexate doit être arrêté jusqu’à guérison.

    o Toxicité hématologique

    Lors du traitement de pathologies néoplasiques, le méthotrexate doit être poursuivi seulement si le bénéfice l’emporte sur le risque d’aplasie médullaire sévère.

    o Toxicité hépatique

    Il convient d'accorder une attention particulière à l'apparition d'une toxicité hépatique (fibrose, cirrhose) après une administration prolongée de méthotrexate. Le traitement ne peut pas être instauré ou doit être arrêté en cas de présence ou d'apparition d'une quelconque anomalie de la fonction hépatique. Ces anomalies doivent se corriger en deux semaines avant que le médecin puisse décider de reprendre ou non le traitement. Aucun argument ne plaide en faveur de la réalisation d'une biopsie hépatique pour suivre la toxicité hépatique (fibrose, cirrhose) après une administration prolongée de méthotrexate dans les indications rhumatologiques. En ce qui concerne les patients atteints de psoriasis, l'intérêt d'une biopsie hépatique avant et au cours du traitement doit être évalué conformément aux connaissances scientifiques les plus récentes. L'évaluation doit distinguer les patients ne comptant pas de facteurs de risque de ceux qui en présentent tels que antécédents de consommation excessive d'alcool, élévation persistante des enzymes hépatiques, antécédents de maladie hépatique, antécédents familiaux de maladie hépatique héréditaire, diabète sucré, obésité et antécédents d'exposition importante à des médicaments ou des produits chimiques hépatotoxiques.

    Contrôle de la concentration sérique des enzymes hépatiques : des augmentations temporaires du taux des transaminases jusqu'à deux ou trois fois la limite supérieure de la normale ont été signalées chez des patients à une fréquence de 13 à 20 %. En cas d'élévation persistante des enzymes hépatiques, il faut envisager une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement.

    Après administration de fortes doses de méthotrexate, une augmentation brutale des enzymes hépatiques a été observée. Celle-ci est généralement transitoire et ne préjuge pas d’une atteinte hépatique ultérieure.

    Du fait de ses effets potentiellement toxiques sur le foie, l'administration d'autres médicaments hépatotoxiques ne peut être entreprise au cours d'un traitement par méthotrexate que si elle est absolument nécessaire, et la consommation d'alcool doit être évitée ou fortement réduite (voir rubrique 4.5). Un suivi plus étroit des enzymes hépatiques doit être effectué pour les patients qui prennent simultanément d'autres médicaments hépatotoxiques (par ex. léflunomide). Il en est de même en cas d'administration concomitante de médicaments hématotoxiques (par ex. léflunomide).

    o Etats infectieux et immunologiques

    Le méthotrexate doit être utilisé avec une très grande précaution en cas d’infection en cours chez les patients présentant des syndromes d’immunodéficience avérés ou révélés par des tests biologiques.

    o Vaccination

    La vaccination par des vaccins vivants est généralement déconseillée. Des cas de dissémination après utilisation de vaccins vivants atténués (rubéole, variole) ont été rapportés. Chez des enfants traités pour une leucémie lymphoblastique aiguë, la réponse vaccinale peut être variable.

    o Toxicité neurologique

    Après administration intraveineuse de méthotrexate haute dose, une neurotoxicité peut être observée, sous deux formes : une leucoencéphalopathie chronique (parésie, démence) et un syndrome neurologique aigu transitoire (parésie, aphasie, trouble du comportement, convulsion). La toxicité neurologique peut se manifester de manière aiguë, précocement après le traitement ou à long terme sous la forme d’une détérioration neurologique et cognitive. Des troubles de la vision peuvent être associés. Dans certains cas, une radiothérapie crânienne était associée au méthotrexate. Les symptômes ne régressent pas obligatoirement après I'arrêt du traitement.

    L'administration intrathécale de méthotrexate peut être à l'origine d'une toxicité neurologique se présentant sous la forme de trois tableaux cliniques : une arachnoïdite chimique aiguë (céphalées, douleurs dorsales, raideur de la nuque, fièvre, vomissements), une myélopathie sub-aiguë (paraparésie/paraplégie), et une leucoencéphalopathie chronique (confusion, irritabilité, somnolence, ataxie, démence, crises convulsives, coma). Les signes de neurotoxicité doivent être surveillés après administration intrathécale de méthotrexate. Cette toxicité du système nerveux central peut être progressive voire fatale. L'utilisation combinée de radiothérapie crânienne et de méthotrexate intrathécal augmente le risque de survenue de leucoencéphalopathie.

    o Toxicité pulmonaire

    Une pneumonie interstitielle aiguë ou chronique, souvent associée à une éosinophilie sanguine, peut se produire, et des décès ont été rapportés. Les symptômes comprennent classiquement une dyspnée, une toux (en particulier une toux sèche non productive), une douleur thoracique, de la fièvre, une hypoxie, un infiltrat sur une radiographie du thorax, ou une pneumopathie non spécifique survenant pendant le traitement par méthotrexate, peuvent être le signe d'une lésion potentiellement dangereuse et faire l'objet d'une interruption du traitement et d'investigations appropriées. Les patients doivent être contrôlés pour ces symptômes lors de chaque visite de suivi. Une infection (incluant les pneumonies) doit être éliminée. Les patients doivent être informés du risque de pneumonie et il faut leur conseiller de contacter immédiatement leur médecin en cas d’apparition de toux ou de dyspnée persistantes. Une atteinte pulmonaire peut survenir à toutes les posologies.

    De plus, des cas d’hémorragies alvéolaires ont été rapportés lors de l’utilisation du méthotrexate en rhumatologie et dans les indications apparentées.

    Ces événements peuvent également être associés à une vascularite et à d'autres comorbidités.

    Des investigations rapides doivent être envisagées lorsqu'une hémorragie alvéolaire est suspectée pour confirmer le diagnostic.

    o Toxicité cutanée

    Des réactions cutanées sévères parfois fatales ont été rapportées dans les jours qui suivent l'administration orale, intramusculaire, intraveineuse, intrathécale ou sous-cutanée.

    o Utilisation en gériatrie

    Chez les personnes âgées, du fait de l'altération des fonctions hépatiques et rénales et de la baisse des réserves en folates, des doses relativement faibles doivent être administrées et ces patients doivent être étroitement surveillés pour déceler des signes précoces de toxicité du produit.

    METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions communes à tous les cytotoxiques :

    Associations contre-indiquées

    + Vaccin antiamarile (vaccin contre la fièvre jaune)

    Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

    Associations déconseillées

    + Phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne)

    Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

    + Vaccins vivants atténués (sauf antiamarile)

    Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous -jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antivitamines K : Augmentation du risque thrombotique et hémoragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie. Un contrôle plus fréquent de I'INR est requis.

    Associations à prendre en compte

    + Immunosuppresseurs : ciclosporine, évérolimus, tacrolimus, sirolimus

    Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.

    Interactions spécifiques au méthotrexate :

    Associations contre-indiquées

    + Probénécide

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate : inhibition de la sécrétion tubulaire rénale du méthotrexate par le probénécide.

    + Triméthoprime (seul ou associé au sulfaméthoxazole)

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de son excrétion rénale ainsi qu'inhibition de la dihydrofolate réductase).

    + Acide acétylsalicylique

    Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par lesantiinflammatoires), pour des doses de méthotrexate > 20 mg /semaine, avec l'acide acétylsalicylique utilisé à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires.

    + Phénylbutazone

    Quelle que soit la dose de méthotrexate et pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales, augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate).

    Associations déconseillées

    + Kétoprofène

    Avec le méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, respecter un intervalle d'au moins 12 heures entre l'arrêt ou le début d'un traitement par kétoprofène et la prise de méthotrexate.

    + Autres AINS

    Avec le méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine.

    + Pénicillines

    Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate : inhibition de la sécrétion tubulaire rénale du méthotrexate par les pénicillines.

    + Acitrétine :

    Risque de majoration de l'hépatotoxicité du méthotrexate. Si l'association est jugée nécessaire, renforcer la surveillance du bilan hépatique.

    + Antisécrétoires inhibiteurs de la pompe à protons :

    Risque d'augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination pour des doses de méthotrexate > 20 mg/semaine.

    + Ciprofloxacine :

    Augmentation de la toxicité du méthotrexate par inhibition de sa sécrétion tubulaire rénale par la ciprofloxacine.

    + Protoxyde d’azote :

    L’utilisation de protoxyde d’azote potentialise l’effet du méthotrexate sur le métabolisme du folate, ce qui se traduit par une toxicité accrue, par exemple une myélosuppression sévère et imprévisible et une stomatite et, en cas d’administration intrathécale, une neurotoxicité sévère et imprévisible accrue. Bien qu’il soit possible d’atténuer cet effet par administration de folinate de calcium, l’utilisation concomitante de protoxyde d’azote et de méthotrexate doit être évitée.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Sulfamides antibactériens :

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate. Dosage des concentrations de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l'association et après son arrêt.

    + Acide acétylsalicylique :

    o pour des doses de méthotrexate > 20 mg /semaine, avec des doses antiagrégantes plaquettaires d’acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg par jour). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    o pour des doses de méthotrexate ≤ 20 mg /semaine, avec l'acide acétylsalicylique utilisé à des doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires. Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Autres AINS :

    Méthotrexate utilisé à faibles doses (inférieures ou égales à 20 mg par semaine): contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Ciclosporine :

    Augmentation de la toxicité du méthotrexate et de la ciclosporine avec augmentation de la créatininémie : diminution réciproque des clairances des deux médicaments.

    Dosage des concentrations plasmatiques de ciclosporine et de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l'association et après son arrêt.

    Associations à prendre en compte

    + Antisécrétoires inhibiteurs de la pompe à protons :

    Risque d'augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination pour des doses de méthotrexate < 20 mg/semaine.

    Interactions communes à tous les médicaments néphrotoxiques :

    Associations à prendre en compte

    + Autres médicaments néphrotoxigues :

    L’utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire. il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le methotrexate à fortes doses, certains antiviraux (tels les « ciclovirs » ou le foscarnet), la pentamidine, la ciclosporine ou le tacrolimus.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes

    Les femmes doivent éviter une grossesse pendant le traitement par méthotrexate et doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par méthotrexate et pendant au moins six mois après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4). Avant le début du traitement, les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque de malformations associé au méthotrexate et il convient d’exclure avec certitude une grossesse en prenant des mesures appropriées, par exemple un test de grossesse. Pendant le traitement, les tests de grossesse doivent être répétés en fonction des besoins (par exemple suite à un intervalle sans méthode contraceptive). Les patientes de sexe féminin en âge de procréer doivent être conseillées sur la prévention et la planification d’une grossesse.

    Contraception chez les patients de sexe masculin

    On ignore si le méthotrexate est présent dans le sperme. Une génotoxicité du méthotrexate a été démontrée dans les études chez l’animal, de sorte que le risque d’effets génotoxiques sur le sperme ne peut pas être totalement exclu. Des données cliniques limitées n’indiquent pas de risque accru de malformations ou de fausse couche après exposition du père à de faibles doses de méthotrexate (moins de 30 mg /semaine). À plus fortes doses, les données sont insuffisantes pour pouvoir estimer les risques de malformations ou de fausse couche après exposition du père.

    Par mesure de précaution, il est conseillé aux patients de sexe masculin sexuellement actifs ou à leur partenaire féminine d’utiliser une méthode contraceptive fiable pendant toute la durée du traitement du patient et pendant au moins 6 mois après l’arrêt du méthotrexate. Les hommes doivent s’abstenir de donner du sperme pendant le traitement et pendant les 6 mois qui suivent l’arrêt du méthotrexate.

    Grossesse

    Le méthotrexate est contre-indiqué pendant la grossesse pour des indications non oncologiques (voir rubrique 4.3). En cas de survenue d’une grossesse en cours de traitement par le méthotrexate et jusqu’à six mois après l’arrêt de celui-ci, une information médicale sur les risques d’effets nocifs du méthotrexate sur l’enfant doit être fournie. Des échographies devront également être effectuées afin de confirmer le développement normal du foetus. Les études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité du méthotrexate sur la reproduction, notamment au cours du premier trimestre (voir rubrique 5.3). Le méthotrexate s’est avéré tératogène chez l’Homme ; des cas de mort foetal, des fausses couches et/ou des anomalies congénitales ont été rapportés (par ex. crâniofaciales, cardiovasculaires, du système nerveux central et des extrémités).

    Le méthotrexate est un puissant tératogène chez l’être humain et engendre un risque accru d’avortement spontané, de retard de croissance intra-utérine et de malformations congénitales en cas d’exposition pendant la grossesse.

    o Des avortements spontanés ont été rapportés chez 42,5% des femmes enceintes exposées à un traitement par de faibles doses de méthotrexate (moins de 30 mg /semaine), à comparer à une fréquence de 22,5% chez des patientes atteintes des mêmes pathologies traitées par d’autres médicaments que le méthotrexate.

    o Des anomalies congénitales majeures ont été observées pour 6,6% des naissances vivantes chez des femmes exposées à un traitement par de faibles doses de méthotrexate (moins de 30 mg /semaine), à comparer à une fréquence d’environ 4% des naissances vivantes chez des patientes atteintes des mêmes pathologies traitées par d’autres médicaments que le méthotrexate.

    Les données sont insuffisantes pour pouvoir estimer les risques de malformations ou d’avortement spontané après exposition au méthotrexate à des doses supérieures à 30 mg /semaine pendant la grossesse, mais on doit s’attendre à des taux plus élevés d’avortement spontané et de malformations congénitales en particulier aux doses communément utilisées pour des indications oncologiques.

    Des grossesses normales ont été décrites lorsque le méthotrexate était arrêté avant la conception.

    Lorsqu'il est utilisé pour des indications oncologiques, le méthotrexate ne doit pas être administré pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre de grossesse. Le bénéfice du traitement doit être évalué dans chaque cas individuel au regard du risque éventuel pour le foetus. Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente débute une grossesse pendant un traitement par méthotrexate, il conviendra de l'informer du risque possible pour le foetus.

    Allaitement

    Etant donné que le méthotrexate est excrété dans le lait maternel dans des concentrations présentant des risques pour l'enfant, l'allaitement doit être interrompu avant et pendant l'administration du médicament.

    METHOTREXATE MYLAN est contre-indiqué pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Le méthotrexate affecte la spermatogenèse et l’ovogenèse et peut entraîner une diminution de la fertilité. Chez l’être humain, il a été décrit que le méthotrexate induit de l’oligospermie, des troubles du cycle menstruel et de l’aménorrhée. Ces effets semblent dans la plupart des cas être réversibles après l’arrêt du traitement. Pour les indications oncologiques, il est recommandé aux femmes qui envisagent une grossesse de consulter si possible un centre de conseil génétique avant l’instauration du traitement, et les hommes doivent être conseillés sur la possibilité de conservation du sperme avant le début du traitement car le méthotrexate peut être génotoxique à plus fortes doses (voir rubrique 4.4).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Certains effets mentionnés dans la rubrique 4.8 « Effets indésirables » tels que somnolence et fatigue peuvent affecter l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    L'incidence et la sévérité des effets indésirables aigus sont généralement liées à la dose et à la fréquence d'administration.

    Parmi les effets indésirables les plus fréquemment rapportés, figurent des stomatites ulcéreuses, des leucopénies, des nausées et des douleurs abdominales. Des malaises, une fatigue excessive, des frissons et de la fièvre, des étourdissements et une diminution de la résistance aux infections sont d'autres effets indésirables fréquemment signalés.

    Les autres effets ou événements indésirables rapportés avec le méthotrexate sont listés ci-après par système organe.

    La fréquence est définie comme :

    o très fréquent ≥ 10 %;

    o fréquent ≥ 1 % et < 10 %;

    o peu fréquent ≥ 0,1 % et < 1 %;

    o rare ≥ 0,01 % et < 0, 1 %;

    o très rare < 0,01 %.

    o indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes):

    Peu fréquent : Lymphome pouvant être réversible à l'arrêt du traitement.

    Très rare : Syndrome de lyse tumorale.

    Affections hématologiques et du système lymphatique:

    Peu fréquent : anémie, insuffisance de la moelle osseuse, thrombocytopénie.

    Très rare : syndrome lymphoprolifératif.

    Fréquence indéterminée : lymphadénopathie pancytopénie, neutropénie.

    Affections du système immunitaire :

    Très rare : réactions anaphylactoïdes.

    Affections psychiatriques :

    Rare : troubles de l'humeur.

    Affections du système nerveux :

    Peu fréquent : convulsions, encéphalopathie/leucoencéphalopathie, céphalées, hémiparésie.

    Rare : somnolence, parésie, troubles de la parole et du langage, incluant dysarthrie et aphasie, troubles cognitifs transitoires.

    Très rare : parasthésie / hypoesthésie.

    Affections oculaires :

    Rare : vision floue, troubles de la vision, généralement associés à des signes de neurotoxicité.

    Très rare : perte de la vue transitoire.

    Infections et infestations :

    Très rare : conjonctivite.

    Affections cardiaques :

    Très rare : épanchement péricardique, péricardite.

    Affections vasculaires :

    Rare : hypotension, évènements thromboemboliques (incluant thrombophlébite, thrombose artérielle, thrombose cérébrale, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, thrombose de la veine rétinienne).

    Très rare : vascularite.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Peu fréquent : pneumopathies interstitielles parfois fatales.

    Très rare : broncho-pneumopathie chronique obstructive.

    Indéterminée : épistaxis, hémorragie alvéolaire*.

    (*reporté lors de l’utilisation du méthotrexate en rhumatologie et dans les indications apparentées)

    Affections gastro-intestinales :

    Peu fréquent : anorexie, diarrhée, stomatite, vomissements.

    Rare : entérite, ulcération et saignements gastro-intestinaux, gingivite, méléna.

    Très rare : hématémèse.

    Affections hépatobiliaires :

    Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques.

    Rare : hépatite aiguë, fibrose chronique et cirrhose.

    Affections de la peau et du tissu sous- cutané :

    Peu fréquent : alopécie, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.

    Rare : acné, ecchymoses, érythème polymorphe, rash érythémateux, nodule rhumatoïde, photosensibilité, modification de la pigmentation, prurit, ulcération cutanée, urticaire, érythrodysesthésie palmo-plantaire.

    Très rare : furonculose, télangiectasie.

    Indéterminée : exfoliation cutanée / dermatite exfoliative

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Rare : arthralgie/myalgie, ostéoporose, fracture de fatigue.

    Indéterminée : ostéonécrose de la mâchoire (secondaire à des syndromes lymphoprolifératifs).

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Peu fréquent : néphropathie sévère, insuffisance rénale.

    Rare : dysurie.

    Très rare : azotémie, cystite, hématurie.

    Affections des organes de la reproduction et du sein :

    Rare : troubles menstruels.

    Très rare : diminution de l'ovogenèse/spermatogenèse, impuissance, infertilité, perte de la libido, oligospermie transitoire, pertes vaginales.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquence indéterminée : nécrose au point d’injection.

    Indéterminée : œdème.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Depuis sa commercialisation, des surdosages au méthotrexate (volontaires ou non) ont été rapportés après administration parentérale ou intrathécale.

    Symptômes du surdosage :

    Après surdosage par administration intrathécale, le patient peut rester asymptomatique ou non. En cas de symptômes, les plus fréquemment observés sont neurologiques avec des céphalées, nausées, et vomissements, crises épileptiques ou convulsions, et encéphalopathie toxique aiguë. Des décès ont été également rapportés.

    Traitement du surdosage :

    La prise en charge d’un surdosage en méthotrexate consiste en l’administration de folinate de calcium, le plus tôt possible. En effet, l’efficacité du folinate de calcium est d’autant plus importante que cette molécule est administrée rapidement. La posologie sera adaptée en fonction des taux plasmatiques de méthotrexate et ceux-ci détermineront la durée optimale du traitement par folinate de calcium.

    En fonction des taux plasmatiques de méthotrexate, une hyperhydratation alcaline peut être nécessaire afin de limiter la précipitation du méthotrexate et/ou de ses métabolites dans les tubules rénaux, en milieu acide. Un contrôle du pH urinaire devra alors être effectué afin de le maintenir > 7.

    L’hémodialyse standard et la dialyse péritonéale n’ont pas montré d’efficacité dans l’élimination du méthotrexate. Cependant, l’hémodialyse à haut débit et l’hémoperfusion ont montré une efficacité sur la clairance du méthotrexate.

    Un surdosage accidentel par voie intrathécale peut nécessiter des soins intensifs, comprenant l’administration de doses élevées de folinate de calcium par voie générale, une diurèse alcaline, de rapides drainages du liquide céphalo-rachidien et perfusion ventriculolimbique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTINEOPLASIQUE, code ATC : L01BA01.

    ANTIMETABOLITES – ANALOGUE DE L’ACIDE FOLIQUE

    (L : Antinéoplasique et immunomodulateur)

    Antinéoplasique cytostatique du groupe des antifolates. Il agit comme antimétabolite.

    Le principal mode d’action du méthotrexate est d’être un inhibiteur compétitif de l’enzyme dihydrofolate-réductase. Cette enzyme permet de réduire l’acide dihydrofolique en différents acides tétrahydrofoliques. Cette étape est nécessaire à la synthèse d’ADN.

    Le méthotrexate inhibant ainsi la synthèse d’ADN entraîne l’inhibition de la prolifération cellulaire. Ainsi s’expliquent, au moins partiellement, son effet antinéoplasique et une partie de ses effets secondaires.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Quand il est administré en IV, IM, SC, le pic sérique est atteint en trente minutes.

    Quelle que soit la voie d’administration, le passage du méthotrexate dans le sang et les tissus est très rapide. La demi-vie plasmatique est de l’ordre de deux heures, avec une fixation protéique de l’ordre de 50 %.

    Une certaine quantité pénètre dans les cellules : cette pénétration s’effectuerait selon un processus actif.

    Les analogues structuraux du méthotrexate, c’est-à-dire l’acide 5-méthyltétrahydrofolique, ou son précurseur l’acide 5-formyltétrahydrofolique-acide folinique, sont des inhibiteurs compétitifs de ce processus.

    Intracellulaire, le métabolisme a lieu principalement dans les cellules néoplasiques et dans les hépatocytes. Le méthotrexate est transformé en dérivés polyglutaminés.

    Lors de l’utilisation du méthotrexate à hautes doses, il a été mis en évidence un métabolite circulant du méthotrexate, le 7-hydroxy-méthotrexate. Celui-ci se retrouve aussi après les injections intraveineuses de doses faibles de méthotrexate, de l’ordre de 20 à 50 mg/m². Il semble ne pas avoir d’activité cytotoxique ; cependant il joue un rôle dans l’accumulation intracellulaire de méthotrexate. L’autre métabolite est l’acide 2,4 diamino-10-méthylptéroïque ou DAMPA.

    Le méthotrexate, administré à hautes et moyennes doses, traverse la barrière hémato-méningée.

    L’élimination est principalement rénale.

    Quand il est donné en une prise par jour, entre 55 et 88 % sont éliminés dans les urines en 24 heures, 60 à 80 % sous forme inchangée et 1 à 10 % sous forme métabolisée en 7-hydroxy-méthotrexate. Le reste est éliminé par la bile et les fèces.

    Quand il est administré plusieurs fois par jour, les concentrations sériques sont plus longtemps conservées et ainsi l’élimination rénale est moins importante sur 24 heures.

    Les hépatocytes semblent retenir une certaine quantité de méthotrexate, même après une seule administration.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Pouvoir mutagène

    Il a été démontré que le méthotrexate provoque des altérations chromosomiques, sur des cellules somatiques animales et des cellules de moelle osseuse humaine, bien que leur signification clinique reste incertaine. On devra définir la balance bénéfice/risque vis-à-vis de ce risque potentiel avant d’utiliser le méthotrexate en association avec d’autres médicaments, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte.

    Cancérogénèse

    On a fait état, chez l’animal, d’un pouvoir cancérigène de certains anti-métabolites qui peut être associé à une augmentation du risque de développement de carcinomes secondaires chez l’homme. Les études de cancérogénèse réalisées avec le méthotrexate, chez l’animal, n’ont pas permis de tirer des conclusions.

    Pouvoir tératogène

    Selon la littérature, le méthotrexate peut causer des morts fœtales et/ou des anomalies congénitales. Pour ces raisons, il est contre-indiqué pendant la grossesse.

    On devra estimer les bénéfices de sa prescription vis-à-vis de ces risques chez les femmes en âge de procréer.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    Avant dilution : 2 ans.

    Après dilution : une utilisation immédiate est recommandée. Toutefois, la stabilité de la solution a été démontrée pendant 12 heures à 25°C dans les solutions salées isotoniques à 0,9% ou glucosées isotoniques à 5%. Les autres durées et conditions de conservation sont de la responsabilité de l'utilisateur.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    2 ml en flacon (verre). Boîte de 1, 10 ou 20.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d’assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2.).

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN S.A.S.

    117, ALLEE DES PARCS,

    69800 SAINT PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    o CIP 357 828-3 ou 34009 357 828 3 0 : 2 ml en flacon (verre) ; boîte de 1.

    o CIP 357 833-7 ou 34009 357 833 7 0 : 2 ml en flacon (verre) ; boîte de 10.

    o CIP 357 834-3 ou 34009 357 834 3 1 : 2 ml en flacon (verre) ; boîte de 20.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    A compléter ultérieurement par le titulaire.

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    A compléter ultérieurement par le titulaire.

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/09/2020

    Dénomination du médicament

    METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    o Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    o Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    o Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    o Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable ?

    3. Comment utiliser METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTINEOPLASIQUE, code ATC : L01BA01 ANTIMETABOLITES - ANALOGUE DE L'ACIDE FOLIQUE.

    Ce médicament est préconisé dans le traitement :

    o de certaines maladies ORL, du placenta, de l'os, du sein, de l'ovaire, de la vessie, des bronches et du sang, car il empêche la croissance de certaines cellules.

    o des formes sévères, actives de polyarthrite rhumatoïde de l'adulte (maladie chronique des articulations).

    o des formes polyarticulaires de l'arthropathie idiopathique juvénile (forme d'arthrite touchant les enfants et les adolescents âgés de moins de 16 ans) sévère et active, lorsque la réponse au traitement par AINS est jugée insatisfaisante.

    o du psoriasis vulgaire sévère et généralisé (affection cutanée chronique et fréquente) particulièrement le psoriasis en plaques de l'adulte.

    o du rhumatisme psoriasique de l'adulte (forme d'arthrite accompagnée de lésions cutanées), ne répondant pas aux traitements conventionnels.

    N’utilisez jamais METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable :

    o si vous allaitez et par ailleurs, pour des indications non oncologiques (traitement autre qu’un traitement anticancéreux), si vous êtes enceinte (voir la rubrique «Grossesse, allaitement et fertilité»),

    o si vous êtes allergique (hypersensible) au méthotrexate ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    o si vous avez une maladie rénale sévère,

    o si vous avez une insuffisance hépatique sévère (maladie grave du foie),

    o En association avec le vaccin contre la fièvre jaune, le probénécide, le triméthoprime (seul ou associé au sulfaméthoxazole), la phénylbutazone, l'acide acétylsalicylique utilisé à doses antalgiques, antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g/j) ou inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g/j) lorsque le méthotrexate est utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine.

    o Les préparations et diluants du méthotrexate contenant des conservateurs ne doivent pas être utilisés pour un traitement par voie intrathécale ou à forte dose.

    Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé, sauf avis contraire de votre médecin, en association avec les vaccins vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, poliomyélite, tuberculose, varicelle), la phénytoïne, les pénicillines, la ciprofloxacine et certains AINS dont le kétoprofène lorsque le méthotrexate est administré à des doses supérieures à 20 mg/semaine, l’acitrétine, les inhibiteurs de la pompe à protons et la ciprofloxacine.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable.

    Mises en garde spéciales

    Le traitement ne peut être administré que sous surveillance médicale rigoureuse.

    Celle-ci comporte habituellement :

    o un examen médical,

    o différents examens biologiques: NFS, plaquettes, étude de la fonction rénale (urée, créatinine) et de la fonction hépatique (transaminases, phosphatases alcalines, albumine sérique, bilirubine, gamma GT) avant le début du traitement et régulièrement pendant le traitement,

    o une radiographie du thorax avant le début du traitement.

    Prévenez votre médecin, si vous fumez, en cas d'affections pulmonaires et d'ulcères digestifs.

    Prévenez votre médecin sans tarder si vous présentez des symptômes évocateurs d'une infection (par exemple une fièvre, des maux de gorge, de la toux).

    Des cas de saignements aigus des poumons chez les patients traités avec le méthotrexate pour une affection rhumatologique sous-jacente ont été rapportés. Si vous crachez ou toussez du sang, vous devez contacter immédiatement votre médecin.

    Le méthotrexate affecte temporairement la production de sperme et d’ovocytes. Le méthotrexate peut provoquer des fausses couches et de graves anomalies congénitales. Vous et votre compagnon/compagne devez éviter d’avoir un bébé si vous prenez du méthotrexate pendant cette période et pendant au moins 6 mois après la fin de votre traitement au méthotrexate. Voir également la rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité ».

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    NE JAMAIS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS.

    Précautions d'emploi

    Seul le médecin traitant est qualifié pour juger des indications cliniques du méthotrexate, de sa posologie, de sa voie d'administration ainsi que des modalités de surveillance qu'il nécessite.

    Une surveillance régulière avant et pendant le traitement est nécessaire, avec notamment :

    o Contrôle de la fonction hépatique et du taux sérique des enzymes hépatiques.

    En cas d'augmentation persistante des enzymes hépatiques, une réduction de la posologie ou l'arrêt du traitement doit être envisagé. Au cours du traitement par méthotrexate, vous ne devez prendre aucun autre médicament qui puisse altérer le foie ou la mœlle. Si la prise de tels médicaments est nécessaire, vous devrez être suivi(e) plus étroitement. Vous ne devez pas boire d'alcool.

    o Contrôle de la fonction rénale :

    Etant donné que le méthotrexate est excrété par le rein, la fonction rénale doit être surveillée régulièrement, notamment chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance rénale.

    o Contrôle de la formule sanguine et du taux des plaquettes.

    o Contrôle du système respiratoire et si nécessaire examen de la fonction pulmonaire :

    Selon les résultats de ces examens, il est possible que vous deviez arrêter le méthotrexate.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    L'effet du traitement peut être modifié si le méthotrexate est administré en même temps que certains autres médicaments :

    o le vaccin contre la fièvre jaune et les vaccins vivants atténués ;

    o les médicaments qui ont une action toxique sur les cellules hépatiques comme l’acitrétine ;

    o les médicaments qui ont une action toxique sur les cellules sanguines comme les salicylés et les antivitamines K ;

    o les médicaments qui ont une action toxique sur les cellules rénales ;

    o les immunosuppresseurs comme la ciclosporine (médicaments utilisés pour inhiber l'activité du système immunitaire) ;

    o les antibiotiques (médicaments utilisés pour prévenir/combattre certaines infections) comme les pénicillines, les sulfamides et la ciprofloxacine ;

    o les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens (médicaments contre la douleur et/ou l'inflammation) ;

    o la probénécide (médicament contre la goutte) ;

    o la phénytoïne et la fosphénytoïne (médicament utilisé dans le traitement de l'épilepsie) ;

    o les médicaments qui exercent des effets indésirables sur la moelle osseuse, comme le triméthoprime (un antibiotique) seul ou associé au sulfaméthoxazole ;

    o les inhibiteurs de la pompe à proton (médicaments contre les problèmes d'estomac).

    METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable avec des aliments, des boissons et de l’alcool

    La consommation d'alcool doit être évitée au cours du traitement par méthotrexate.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    N’utilisez pas Méthotrexate Mylan pendant la grossesse, sauf si votre médecin vous l'a prescrit pour un traitement oncologique. Le méthotrexate peut provoquer des anomalies congénitales, avoir des effets nocifs sur le foetus ou provoquer une fausse couche. Il est associé à des malformations du crâne, de la face, du cœur et des vaisseaux sanguins, du cerveau et des membres. Il est, dès lors, extrêmement important de ne pas l’administrer aux patientes enceintes ou à celles qui envisagent une grossesse, à moins qu’il ne soit utilisé dans un traitement oncologique.

    Pour des indications non oncologiques, chez les femmes en âge de procréer, toute possibilité de grossesse doit être exclue, par exemple, en réalisant un test de grossesse avant de commencer le traitement.

    N’utilisez pas Méthotrexate Mylan si vous essayez d’être enceinte. Vous devez éviter d’être enceinte pendant le traitement par méthotrexate et pendant au moins 6 mois après l’arrêt du traitement. Par conséquent, vous devez utiliser une méthode de contraception efficace sur l’ensemble de cette période (voir également la rubrique « Mises en garde et précautions »).

    Si vous êtes enceinte pendant le traitement ou suspectez une grossesse, consultez votre médecin dès que possible. Si vous devenez enceinte pendant le traitement, vous devez recevoir un avis médical concernant le risque d’effets nocifs sur l’enfant du fait du traitement.

    Si vous souhaitez être enceinte, vous devez consulter votre médecin, qui pourra vous diriger vers un spécialiste pour des conseils avant le début prévu du traitement.

    Allaitement

    N’allaitez pas pendant le traitement car le méthotrexate passe dans le lait maternel. Si votre médecin considère qu’un traitement au méthotrexate est absolument nécessaire, vous devez arrêter d’allaiter.

    Fertilité masculine

    Les données disponibles n’indiquent pas un risque accru de malformations ou de fausse couche si le père prend du méthotrexate à des doses inférieures à 30 mg /semaine. Il n’est néanmoins pas possible d’exclure toute possibilité d’un risque et on ne dispose pas d’informations pour de plus fortes doses de méthotrexate. Le méthotrexate peut avoir un effet génotoxique. Cela signifie que le médicament peut provoquer des mutations génétiques. Le méthotrexate peut affecter la production de spermatozoïdes, ce qui est associé à la possibilité d’anomalies congénitales.

    Vous devez éviter de concevoir un enfant ou de donner du sperme pendant votre traitement par méthotrexate et pendant au moins 6 mois après l’arrêt du traitement. Le traitement au méthotrexate aux plus fortes doses habituellement utilisées pour le traitement du cancer peut entraîner une infertilité et des mutations génétiques, il est donc conseillé aux patients de sexe masculin traités par des doses de méthotrexate supérieures à 30 mg /semaine d’envisager la possibilité de faire conserver leur sperme avant le début du traitement (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»).

    D'UNE FACON GENERALE, IL CONVIENT AU COURS DE LA GROSSESSE OU DE L'ALLAITEMENT, DE TOUJOURS DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN AVANT D'UTILISER UN MEDICAMENT

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Certains effets secondaires, tels que la somnolence et la fatigue peuvent affecter la conduite de véhicule ou l'utilisation de machines.

    METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable contient du sodiumCe médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Avertissement important concernant la dose de METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable (méthotrexate):

    Utilisez METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable une fois par semaine seulement pour le traitement polyarthrite rhumatoïde, l'arthrite idiopathique juvénile, les rhumatismes psoriasiques et le psoriasis. L’utilisation d’une dose excessive de METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable (méthotrexate) peut avoir des conséquences fatales. Veuillez lire très attentivement la rubrique 3 de cette notice. Si vous avez des questions, veuillez-vous adresser à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La posologie est variable et est adaptée à chaque cas par le médecin.

    A titre indicatif :

    o En oncologie, la dose varie de 15 à 50 mg/ m2/jour

    o En rhumatologie :

    o dans la polyarthrite rhumatoïde de l'adulte, la dose recommandée varie de 7,5 à 25 mg par semaine.

    o dans l'arthrite idiopathique juvénile, la posologie initiale recommandée est de 10 mg/m2/semaine.

    Celle-ci peut être augmentée progressivement jusqu'à 20 mg/m2/semaine.

    o dans le rhumatisme psoriasique, la dose recommandée varie de 7,5 mg à 25 mg de méthotrexate par semaine.

    o En dermatologie, la dose recommandée varie de 7,5 mg à 25 mg de méthotrexate par semaine.

    Respectez strictement la prescription de votre médecin.

    Mode d'administration

    Voie injectable.

    Fréquence et moment auxquels le médicament doit être administré

    En rhumatologie et en dermatologie, METHOTREXATE MYLAN ne s'administre qu'une fois par semaine. Pour l'injection, il est préférable de choisir en particulier un jour adapté de la semaine (« jour METHOTREXATE MYLAN »).

    Si vous avez pris plus de METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Depuis sa commercialisation, des surdosages au méthotrexate (volontaires ou non) ont été rapportés après administration parentérale ou intrathécale.

    Symptômes du surdosage

    Après surdosage par administration intrathécale, le patient peut rester asymptomatique ou non. En cas de symptômes, les plus fréquemment observés sont neurologiques avec des céphalées, nausées, et vomissements, crises épileptiques ou convulsions, et encéphalopathie toxique aiguë. Des décès ont été également rapportés.

    Traitement du surdosage

    La prise en charge d'un surdosage en méthotrexate consiste en l'administration de folinate de calcium, le plus tôt possible. En effet, l'efficacité du folinate de calcium est d'autant plus importante que cette molécule est administrée rapidement. La posologie sera adaptée en fonction des taux plasmatiques de méthotrexate et ceux-ci détermineront la durée optimale du traitement par folinate de calcium.

    En fonction des taux plasmatiques de méthotrexate, une hyperhydratation alcaline peut être nécessaire afin de limiter la précipitation du méthotrexate et/ou de ses métabolites dans les tubules rénaux, en milieu acide. Un contrôle du pH urinaire devra alors être effectué afin de le maintenir > 7.

    L'hémodialyse standard et la dialyse péritonéale n'ont pas montré d'efficacité dans l'élimination du méthotrexate. Cependant, l'hémodialyse à haut débit et l'hémoperfusion ont montré une efficacité sur la clairance du méthotrexate.

    Un surdosage accidentel par voie intrathécale peut nécessiter des soins intensifs, comprenant l'administration de doses élevées de folinate de calcium par voie générale, une diurèse alcaline, de rapides drainages du liquide céphalo-rachidien et perfusion ventriculolimbique.

    Si vous oubliez de prendre METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves :

    Si vous développez l’un des effets indésirables suivants, contactez immédiatement votre médecin :

    Peu fréquents (de 1 à 10 patients sur 1 000) :

    · Cancer des ganglions (lymphome) pouvant régresser à l'arrêt du traitement,

    · Insuffisance de production par la moelle osseuse des différentes cellules sanguines, diminution du nombre des plaquettes,

    · Convulsions, maladie de l'encéphale / atteintes de la substance blanche du cerveau, manque de force musculaire touchant la moitié du corps,

    · Inflammation des poumons (dont les symptômes peuvent être un malaise général, une toux sèche et irritante, un essoufflement, des difficultés respiratoires au repos, des douleurs dans la poitrine ou de la fièvre),

    · Eruption cutanée généralisée, avec cloques et décollement de la peau, particulièrement autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (Syndrome de Stevens-Johnson), ainsi qu'une forme plus grave d'éruption cutanée entraînant un décollement de la peau sur plus de 30 % de la surface corporelle (Syndrome de Lyell),

    · Atteinte des reins pouvant être sévère.

    Rares (de 1 à 10 patients sur 10 000) :

    · Caillots sanguins, susceptibles de survenir dans n’importe quelle partie du corps. Vous pourrez reconnaître cet effet notamment par :

    o Une douleur inhabituelle dans les jambes, une faiblesse dans les membres (bras, jambes) ;

    o Une douleur de la poitrine, un pouls irrégulier, un essoufflement soudain ;

    o Une perte de connaissance, une confusion, des maux de tête importants et inhabituels, des vertiges, des troubles de la vue, une difficulté à parler (élocution ralentie) ou une perte de la parole ;

    o Baisse brutale de l'acuité visuelle ;

    · Emission de selles très noires et odorantes,

    · Atteinte grave du foie, lésions du foie,

    · Erythème polymorphe : éruptions cutanées, pouvant former des cloques ayant l’apparence d’une petite cible (petites taches centrales sombres entourées d’une zone pâle bordée d’un anneau sombre).

    Très rares (moins de 1 patient sur 10 000) :

    · Libération massive et brutale dans le sang de substances provenant de la destruction de cellules cancéreuses, que les reins ne parviennent pas à évacuer,

    · Réaction allergique sévère généralisée d’apparition soudaine pouvant inclure un gonflement des lèvres, de la bouche de la langue de la gorge,

    · Accumulation de liquide dans le péricarde, la membrane entourant le cœur, inflammation du péricarde, la membrane entourant le cœur,

    · Inflammation et obstruction progressive des bronches.

    Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    · Diminution de l’ensemble des cellules du sang: globules blancs globules rouges et plaquettes, diminution des globules blancs,

    · Cracher ou tousser du sang*.

    (*reporté chez les patients traités avec le méthotrexate pour une affection rhumatologique sous-jacente).

    Les effets indésirables suivants ont également été décrits :

    Peu fréquents (de 1 à 10 patients sur 1 000) :

    · Diminution des globules rouges,

    · Maux de tête,

    · Perte d’appétit, diarrhée, bouche douloureuse, enflée, aphtes et sensation de brûlure de la bouche, vomissements,

    · Résultats anormaux des tests de la fonction du foie,

    · Chute des cheveux.

    Rares (de 1 à 10 patients sur 10 000) :

    · Troubles de l'humeur, troubles transitoires de la mémoire et des capacités mentales,

    · Somnolence, perte partielle des capacités motrices d'une partie du corps, troubles de la parole et du langage, incluant dysarthrie et aphasie,

    · Vision floue, troubles de la vision, généralement associés à des signes de neurotoxicité,

    · Pression artérielle anormalement faible,

    · Inflammation de l'intestin grêle, ulcération et saignements gastro-intestinaux, inflammation de la gencive,

    · Acné, bleus sur la peau, éruptions cutanées, présence de nodules, réaction cutanée lors de l’exposition au soleil ou aux rayons UV, modification de la pigmentation, démangeaisons, ulcération de la peau, urticaire, rougeur des extrémités,

    · Douleurs au niveau des articulations, douleurs musculaires, ostéoporose (maladie fragilisant les os qui prédispose aux fractures), fracture de fatigue,

    · Difficulté à uriner (dysurie),

    · Troubles menstruels.

    Très rares (moins de 1 patient sur 10 000) :

    · Conjonctivite, perte de la vue transitoire,

    · Inflammation de la paroi des vaisseaux,

    · Vomissement de sang,

    · Récidive et extension de furoncles en différents endroits du corps, dilatation des petits vaisseaux de la peau,

    · Quantité augmentée d’urée dans le sang, inflammation de la vessie, présence de sang dans les urines,

    · Diminution de la production des ovules ou des spermatozoïdes, stérilité, baisse du désir sexuel, diminution transitoire du nombre de spermatozoïdes, pertes vaginales,

    · Troubles lymphoprolifératifs (multiplication excessive des globules blancs).

    · Sensation d'engourdissement ou de picotements / diminution de sensibilité à la stimulation.

    Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    · Rougeur et desquamation de la peau,

    · Gonflements,

    · Destruction de tissus au point d’injection,

    · Inflammation d’un ganglion lymphatique,

    · Hémorragie nasale.

    · Lésions osseuses au niveau de la mâchoire (secondaires à une multiplication excessive des globules blancs).

    Ces troubles peuvent survenir même si le traitement a un effet favorable.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

    Après dilution :

    Une utilisation immédiate est recommandée. Toutefois, la stabilité de la solution a été démontrée pendant 12 heures à 25°C dans les solutions salées isotoniques à 0,9 % ou glucosées isotoniques à 5 %. Les autres durées et conditions de conservation sont de la responsabilité de l'utilisateur.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable  

    o La substance active est :

    Méthotrexate ....................................................................................................................... 2,5 mg

    Pour 1 ml de solution injectable

    o Les autres composants sont :

    Chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que METHOTREXATE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable.

    Flacon de 2 ml. Boîte de 1, 10 et 20.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    FRANCE

    Fabricant  

    HAUPT PHARMA GMBH

    PFAFFENRIEDER STRASSE 5,

    82515 WOLFRATSHAUSEN

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    A compléter ultérieurement par le titulaire.

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    A l'attention du personnel soignant :

    Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.

    En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :

    o mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,

    o porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,

    o mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,

    o préparer la solution sur un champ de travail,

    o arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,

    o éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,

    o détruire les déchets toxiques,

    o manipuler les excréta et vomissures avec précaution.

    Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.

    Voies d’administration

    ONCOLOGIE

    Voies intraveineuse, sous-cutanée, intramusculaire, intra-rachidienne ; voie intra-artérielle (réservée à certaines variétés de tumeurs)

    RHUMATOLOGIE et DERMATOLOGIE

    Voie intramusculaire ou sous-cutanée