LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64001684
  • Description : LOVAPHARM est un contraceptif hormonal oral utilisé pour la prévention de la grossesse.Chaque comprimé contient deux hormones féminines différentes en petite quantité : le lévonorgestrel et l'éthinylestradiol.Les contraceptifs oraux contenant deux hormones sont appelés contraceptifs oraux « combinés ».
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 12/03/2012
    • Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LABORATOIRES MAJORELLE

    Les compositions de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé LÉVONORGESTREL 196 150 microgrammes SA
    Comprimé ÉTHINYLESTRADIOL 1807 30 microgrammes SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 plaquette(s) thermoformée(s) aluminium PVC PVDC de 21 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2203339
    • Code CIP3 : 3400922033396
    • Prix : 1,59 €
    • Date de commercialisation : 28/02/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    3 plaquette(s) thermoformée(s) aluminium PVC PVDC de 21 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2203345
    • Code CIP3 : 3400922033457
    • Prix : 3,76 €
    • Date de commercialisation : 28/02/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 01/08/2016

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ethinylestradiol..................................................................................................... 30 microgrammes

    Lévonorgestrel...................................................................................................... 150 microgrammes

    Pour un comprimé pelliculé

    Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient également 54,84 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé brunâtre, rond, convexe.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Contraception orale.

    La décision de prescrire LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Voie d’administration : voie orale

    Posologie

    Comment prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé

    Les comprimés doivent être pris dans l’ordre indiqué sur la plaquette thermoformée, tous les jours à peu près à la même heure, si besoin avec un peu d’eau. Prendre un comprimé pendant 21 jours consécutifs. Commencer chaque plaquette suivante après une période de 7 jours sans comprimé au cours de laquelle une hémorragie de privation se produit habituellement. Ce saignement débutera généralement le 2ème ou le 3ème jour après la prise du dernier comprimé et ne sera peut-être pas terminé avant de commencer la plaquette suivante.

    Comment commencer la prise de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé

    Pas de prise antérieure d’un contraceptif hormonal (au cours du dernier mois).

    Le premier comprimé doit être pris le 1er jour du cycle normal de la femme (c’est-à-dire le premier jour des règles). Il est possible de commencer la prise entre le 2ème et le 5ème jour mais, pendant le premier cycle, l'utilisation simultanée d'une barrière mécanique sera recommandée pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés.

    Relais d’un autre contraceptif hormonal estroprogestatif (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique (patch)

    La femme doit commencer à prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du COC précédent ou au plus tard le jour suivant la période habituelle sans comprimé ou le jour suivant le dernier comprimé de placebo du COC précédent.

    Dans le cas de l’anneau vaginal ou du dispositif transdermique, la femme doit commencer LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé le jour de retrait et au plus tard le jour de l’application du nouveau dispositif ou du nouvel anneau.

    Relais d’une contraception progestative seule (pilule microdosée, forme injectable, implant) ou d’un système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif

    Le relais d’une contraception microdosée peut se faire à tout moment du cycle et LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé devra être débuté le lendemain de l’arrêt.

    Le relais d’un implant ou d’un SIU contenant un progestatif se fait le jour du retrait, ou le jour prévu pour la nouvelle injection s’il s’agit du relais d’un contraceptif injectable. Dans tous les cas, il est recommandé d’utiliser une méthode complémentaire de contraception non hormonale pendant les 7 premiers jours de traitement.

    Après une interruption de grossesse du premier trimestre

    La femme peut commencer à prendre les comprimés de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé immédiatement. Dans ce cas, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires.

    Après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre

    Pour les femmes qui allaitent, voir rubrique 4.6.

    Le post-partum immédiat étant associé à une augmentation du risque thrombo-embolique, les contraceptifs oraux estroprogestatifs ne doivent pas être débutés moins de 21 à 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre. Si le traitement est commencée plus de 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre, il est recommandé d’utiliser une méthode complémentaire de contraception de type mécanique pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s’assurer de l’absence de grossesse avant le début de prise de contraceptif oral estroprogestatif ou d’attendre les premières règles.

    Conduite à tenir en cas d’oubli de comprimés

    La sécurité contraceptive peut être diminuée en cas d’oubli particulièrement si cet oubli augmente l’intervalle de temps entre le dernier comprimé de la plaquette en cours et le 1er comprimé de la plaquette suivante.

    Si la femme prend un comprimé avec un retard de moins de 12 heures, l’efficacité contraceptive n’est pas réduite. La femme doit prendre le comprimé dès qu’elle y pense et les comprimés restants seront pris comme d’habitude.

    Si elle prend un comprimé avec un retard de plus de 12 heures, l’efficacité contraceptive ne peut plus être complètement garantie. Les deux règles de base suivantes s’appliquent en cas d’oubli de prendre des comprimés :

    1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours.

    2. La prise ininterrompue de comprimés pendant 7 jours est requise pour obtenir une inhibition correcte de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

    Les conseils suivants seront donc donnés en pratique :

    Semaine 1

    La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu’elle y pense, même si cela veut dire qu’elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle. Elle devra aussi utiliser simultanément une contraception mécanique complémentaire (exemple, un préservatif) pendant les 7 jours suivants. En cas de rapports sexuels au cours des 7 jours qui précèdent, la possibilité d’une grossesse doit être envisagée. Le risque de grossesse est d’autant plus élevé que le nombre de comprimés oubliés est important ou que la date de l’oubli est proche du début de la plaquette.

    Semaine 2

    La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu’elle y pense, même si cela veut dire qu’elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés à l’heure habituelle. Si les comprimés ont été pris correctement les 7 jours qui précèdent le comprimé oublié, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires. Toutefois si plusieurs comprimés sont oubliés, il sera recommandé à la femme d’utiliser une autre méthode de contraception pendant 7 jours.

    Semaine 3

    Le risque d’efficacité réduite est maximal compte tenu de l’approche de la période de 7 jours sans comprimés. Toutefois, il est possible d’empêcher la réduction de l’efficacité contraceptive en modulant la prise de comprimés. Il ne sera donc pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires si l’on suit l’une des alternatives ci-dessous, à condition que tous les comprimés aient été pris correctement pendant les 7 jours qui précèdent le comprimé oublié. Toutefois, si cela n’est pas le cas, il sera recommandé à la femme de suivre la première des deux alternatives et d’utiliser simultanément une autre méthode de contraception pendant les 7 jours suivants.

    1. La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu’elle y pense, même si cela veut dire qu’elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés à l’heure habituelle. Elle commencera la plaquette suivante immédiatement après avoir pris le dernier comprimé de la plaquette courante, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas d’interruption entre les plaquettes. L’apparition d’une hémorragie de privation avant la fin de la deuxième plaquette est peu probable mais des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des métrorragies sont possibles les jours de prise des comprimés.

    2. Il pourra aussi être conseillé à la femme d’arrêter de prendre les comprimés de la plaquette courante. Dans ce cas, elle devra observer une période sans comprimés de 7 jours maximum, y compris les jours où elle a oublié de prendre les comprimés, et continuer ensuite avec la plaquette suivante.

    Si la femme a oublié des comprimés et n’a pas d’hémorragies de privation pendant la première période normale sans comprimé, la possibilité d’une grossesse devra être envisagée.

    Précautions en cas de troubles gastro-intestinaux

    En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissements ou une diarrhée), l’absorption d’un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.

    · Si des vomissements se produisent dans les 3 – 4 heures suivant la prise du comprimé, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise.

    · Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2. « Conduire à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »).

    Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) à partir d’une autre plaquette.

    Comment retarder ou avancer les règles

    Pour retarder les règles, la femme doit continuer avec la plaquette de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé suivante après avoir pris le dernier comprimé de la plaquette actuelle, sans respecter l’intervalle libre sans comprimé. Les règles peuvent être retardées jusqu’à la fin de la seconde plaquette si nécessaire. Pendant cette période, des métrorragies ou des spottings peuvent se produire. LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé peut ensuite être repris de façon régulière après l’intervalle libre habituel de 7 jours.

    Il est possible de décaler la survenue des règles à un autre jour de la semaine en raccourcissant la durée de l’intervalle libre du nombre de jours nécessaire.

    Comme pour un retard de règles, plus l’intervalle entre deux plaquettes est court, plus le risque d’absence d’hémorragie de privation et de survenue de métrorragies ou de spottings lors de la prise des comprimés de la plaquette suivante est important.

    4.3. Contre-indications  

    Les contraceptifs oraux de type combiné (COC) ne doivent pas être utilisés dans les conditions suivantes. En cas d’apparition d’une des affections suivantes pour la première fois pendant la prise d’un contraceptif oral de type combiné, l’utilisation de contraceptifs oraux doit cesser immédiatement.

    · Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

    o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.

    o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4).

    o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

    · Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

    o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine).

    o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]).

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).

    o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.

    o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :

    § diabète avec symptômes vasculaires,

    § hypertension artérielle sévère,

    § dyslipoprotéinémie sévère,

    · affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;

    · tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

    · tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (par exemple, tumeurs des organes génitaux ou du sein)

    · saignements vaginaux non diagnostiqués ;

    · antécédent de migraines accompagnées de signes neurologiques focalisés ;

    · hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    Chez une femme donnée, la présence de l’un des symptômes ou facteurs de risque mentionnés ci-dessous doit faire discuter avec la patiente le rapport bénéfice/risque avant toute prescription d’une contraception orale.

    En cas d’aggravation, d’exacerbation ou de survenue pour la première fois de ces symptômes ou de ces facteurs de risque, il sera recommandé aux femmes de contacter leur médecin qui décidera si la contraception orale doit être interrompue.

    Risque thromboembolique veineux (TEV)

    L’utilisation de tout contraceptif oral combiné (COC) augmente le risque thromboembolique veineux par rapport à une non-utilisation. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. L’augmentation du risque thromboembolique est plus élevée pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif oral combiné. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

    On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 6(1) développeront une TEV sur une période d’un an.

    (1) Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.

    Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum. La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

    Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

    CHC contenant du lévonorgestrel (5-7 cas)

    Non-utilisatrices de CHC (2 cas)

    CHC contenant du lévonorgestrel (5-7 cas)

    Non-utilisatrices de CHC (2 cas)

    De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

    Facteurs de risque de TEV

    Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).

    LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEV

    Facteur de risque

    Commentaire

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.

    Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur

    Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.

    Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé n’a pas été interrompu à l’avance.

    Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC

    Autres affections médicales associées à la TEV

    Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.

    L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).

    Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

    · gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;

    · douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

    · sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.

    Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;

    · toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

    · douleur thoracique aiguë ;

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).

    Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.

    Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.

    Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

    Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.

    Facteurs de risque de TEA

    Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEA

    Facteur de risque

    Commentaire

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Tabagisme

    Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.

    Hypertension artérielle

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Migraine

    L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

    Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires

    Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

    Symptômes de TEA

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

    · apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).

    Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

    · douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Tumeurs

    Certaines études épidémiologiques suggèrent que les COC pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l’utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n’est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d’autres facteurs comme le comportement sexuel et le papillomavirus humain HPV).

    Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui suivent l’arrêt du COC.

    Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein.

    Ces études ne permettent pas d’établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de COC, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l’association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendances à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n’en ayant jamais utilisé.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez les utilisatrices de COC.

    Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous COC, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l’abdomen, d’augmentation du volume du foie ou de signes d’hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

    L’utilisation de COC plus fortement dosés (50 µg éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les COC plus faiblement dosés.

    Autres pathologies

    Chez les femmes atteintes d’hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d’hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d’utilisation d’un COC.

    Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous COC mais elle était rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate du COC n’est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant un COC doit faire interrompre celui-ci. Le COC pourra éventuellement être repris après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.

    Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angioedème.

    La survenue d’anomalie hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l’arrêt du COC jusqu’à la normalisation des paramètres hépatiques.

    Les COC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant un COC faiblement dosé (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'un COC.

    La récidive d’un ictère cholestatique et/ou d’un prurit liés à une cholestase survenue au cours d’une grossesse précédente ou de la prise antérieure d’hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le COC.

    La survenue ou l’aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que la responsabilité des COC n’ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.

    Des cas d’aggravation de dépression endogène, d’épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous COC.

    Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous COC doivent éviter de s’exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.

    Une attention particulière devra être portée aux patientes ayant une hyperprolactinémie.

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Examen médical/ consultation médicale

    Avant l’instauration ou la reprise de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé, il sera nécessaire d’obtenir un historique médical complet (y compris les antécédents familiaux) et d’écarter toute grossesse éventuelle. Il sera également nécessaire de mesurer la pression artérielle et de pratiquer un examen médical complet, en tenant compte des contre-indications (voir rubrique 4.3) et des mises en garde (voir rubrique 4.4).

    La femme sera également informée de la nécessité de lire attentivement la notice et de respecter scrupuleusement les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens pratiqués tiendront compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente.

    La patiente sera informée que les COC ne protègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) ni contre les autres maladies sexuellement transmissibles (MST).

    Diminution de l’efficacité

    L’efficacité des COC peut être réduite en cas d’oubli de comprimés (voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux, (voir rubrique 4.2) ou de prise concomitante d’autres médicaments (voir rubrique 4.5).

    Troubles du cycle

    Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous COC en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme significatifs s’ils persistent après environ 3 cycles.

    Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d’exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.

    Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours de l’intervalle libre. Si le COC a été pris tel que décrit dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si le COC n’a pas été pris correctement avant l’absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s’assurer de l’absence de grossesse avant de poursuivre le COC.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Remarque : Les informations des médicaments concomitants doit être consulté pour identifier les interactions potentielles.

    Effets d'autres médicaments sur LOVAPHARM

    Les interactions peuvent se produire avec des médicaments qui induisent les enzymes microsomales pouvant entraîner une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et conduire à la survenue de saignements et/ ou à l'échec de la contraception.

    Gestion

    L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique est maximale généralement quelques semaines après le début de la prise. Après la cessation de la thérapie médicamenteuse, l’induction enzymatique peut être maintenue pendant environ 4 semaines.

    Traitement à court terme

    Les femmes traitées avec des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode de contraception en plus du COC. La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la durée du traitement médicamenteux concomitant et pendant 28 jours après son arrêt. Si le traitement médicamenteux va au-delà de la fin des comprimés dans la boite de COC, la prochaine boite de COC doit être démarrée juste après la précédente sans l'intervalle habituel sans comprimé.

    Le traitement à long terme

    Chez les femmes ayant un traitement à long terme avec des substances actives inductrices enzymatiques au niveau hépatiques, une autre méthode de contraception fiable non hormonale est recommandée.

    Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.

    Substances augmentant la clairance du COC (efficacité diminuée du COC par induction enzymatique), e.g .:

    Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, la rifampicine et le VIH médicaments ritonavir, névirapine et l'efavirenz et peut-être aussi felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate et des produits à base de plantes millepertuis (Hypericum perforatum).

    Les substances ayant des effets variables sur la clairance du COC:

    En cas de co-administration avec les COC, de nombreuses combinaisons d'inhibiteurs de la protéase du VIH et des inhibiteurs de la transcriptase inverse non nucléosidiques, y compris des combinaisons avec des inhibiteurs de VHC peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d'œstrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces changements peut être cliniquement pertinent dans certains cas.

    Par conséquent, les informations de prescription de médicaments concomitants VIH / VHC doit être consulté pour identifier les interactions potentielles et les recommandations connexes. En cas de doute, une méthode contraceptive de barrière supplémentaire devrait être utilisée par les femmes sur les inhibiteurs de la protéase ou les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse.

    Substances diminuant la clairance de la COC (inhibiteurs d'enzymes):

    La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs de l'enzyme reste inconnue.

    L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'œstrogène ou de la progestérone, ou les deux.

    On a montré que des doses d’etoricoxib de 60 à 120 mg / jour peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de l'éthinylestradiol respectivement de 1,4 à 1,6 fois, lorsqu'il est pris en association avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol.

    Effets de LOVAPHARM sur d'autres médicaments

    Les COC peuvent affecter le métabolisme de certaines autres substances actives. Par conséquent, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent soit augmenter (par exemple la ciclosporine) ou une diminution (par exemple la lamotrigine).

    In vitro l’éthinylestradiol est un inhibiteur réversible de CYP 2C19, CYP 1A1 et 1A2 ainsi qu'un mécanisme inhibiteur à base de CYP3A4 / 5, CYP 2C8 et CYP 2J2. Dans les essais cliniques, l'utilisation d'un contraceptif contenant de l’éthinylestradiol hormonal n'a pas conduit à une augmentation ou ni à une légère augmentation, dans les niveaux plasmatiques des substrats du CYP3A4 (de exemple le midazolam) tandis que les niveaux plasmatiques des substrats du CYP1A2 ont pu être légèrement augmenté (par exemple la theophylline) ou modérément (par exemple, la tizanidine).

    Les tests de laboratoire

    L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats de certains tests de laboratoire, y compris les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, des glandes surrénales et de la fonction rénale, les taux plasmatiques de protéines (porteuses), par exemple corticostéroïde-binding globulin et des fractions lipides / lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone et des paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans la plage normale du laboratoire.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé n’est pas indiqué pendant la grossesse.

    En cas de découverte d’une grossesse pendant la prise de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé, son utilisation devra être immédiatement interrompue.

    De nombreuses études épidémiologiques n’ont pas révélé de risque augmenté d’anomalies congénitales chez les enfants nés de mères ayant utilisé un COC avant la grossesse. Aucun effet tératogène n’a été observé si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse.

    Des études chez l’animal ont montré la présence d’effets indésirables au cours de la grossesse et de l’allaitement (voir rubrique 5.3). D’après ces données chez l’animal, un effet indésirable dû à l’activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l’expérience de l’utilisation des COC pendant la grossesse, un tel effet indésirable n’a pas été observé chez l’homme.

    Les données disponibles concernant l’utilisation de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé au cours de la grossesse sont trop peu nombreuses pour permettre de conclure à d’éventuels effets néfastes de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé sur la grossesse ou sur la santé du fœtus ou du nouveau-né.

    Aucune donnée épidémiologique ne permet à ce jour de conclure.

    Une augmentation du risque de TEV pendant le post-partum est à prendre en considération lors de la reprise de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé.

    Allaitement

    Les COC pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu’à la fin de l’allaitement. L’utilisation de COC peut s’accompagner d’une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs et/ou de leurs métabolites dans le lait, pouvant avoir un effet chez l’enfant.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude sur l’aptitude à conduire et utiliser des machines n’a été conduite. Il n’a pas été observé d’effet sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines chez les utilisatrices de COC.

    4.8. Effets indésirables  

    Description de certains effets indésirables particuliers

    Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours de l’utilisation de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé.

    Les fréquences sont définies de la façon suivante :

    Très fréquents ≥ 1/10

    Fréquents ≥ 1/100 - < 1/10

    Peu fréquents ≥ 1/1 000 - < 1/100

    Rares ≥ 1/10 000 - < 1/1 000

    Très rares < 1/10 000

    Fréquence indéterminée ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    Systèmes

    Fréquence des réactions indésirables

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    Vaginite, incluant une candidose vaginale

    Affections du système immunitaire

    Réactions allergiques, urticaire,

    angio-œdème, réactions anaphylactiques/ anaphylactoides sévères avec symptômes respiratoires et circulatoires

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Modification de l’appétit (augmentation ou diminution),

    intolérance au glucose

    Affections psychiatriques

    Modification de l’humeur, incluant la dépression, modifications de la libido

    Affections du système nerveux

    Nervosité, somnolence, vertiges

    Affections oculaires

    Intolérance aux lentilles de contact

    Affections gastro-intestinales

    Nausées, vomissements, douleur abdominale

    Crampes abdominales, flatulence

    Affections hépatobiliaires

    Ictère cholestatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné

    Exanthème, chloasma hirsutisme, alopécie

    Erythème noueux,

    érythème multiforme

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Douleur mammaire, tension mammaire, hypertrophie mammaire, sécrétion des glandes mammaires, dysménorrhée, modification du flux menstruel, modifications au niveau du col de l’utérus et des sécrétions cervicales, aménorrhée

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Rétention hydrique/ œdème

    Investigations

    Modification du poids (augmentation ou diminution)

    Hypertension artérielle, modification des lipides plasmatiques, incluant une hypertriglycéridémie

    Diminution du taux sérique d’acide folique (le taux sérique d’acide folique peut être diminué par les COC. En cas de survenue d’une grossesse peu de temps après l’arrêt de la contraception orale, la diminution des taux d’acide folique sériques pourront relever d’une importance clinique)

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

    Carcinome hépatocellulaire,

    Affections vasculaires

    Thrombo-embolie veineuse, thrombo-embolie artérielle

    En outre, les réactions indésirables suivantes ont été rapportées pendant l’utilisation de contraceptifs oraux de type combiné. La fréquence de ces réactions indésirables ne peut pas être calculée d’après les rapports.

    · inflammation du nerf optique (peut conduire à une perte partielle ou complète de vision),

    · exacerbation des varices,

    · pancréatite en cas d’hypertriglycéridémie co-existante sévère,

    · colite ischémique,

    · lésions hépatiques (par exemple hépatite, dysfonctionnement hépatique),

    · pathologie de la vésicule biliaire, y compris lithiase (les contraceptifs oraux de type combiné peuvent provoquer l’apparition d’une pathologie de la vésicule biliaire ou aggraver une pathologie pré-existante de la vésicule biliaire),

    · syndrome hémolytique et urémique,

    · herpès gestationnel,

    · otosclérose,

    · exacerbation d’un lupus érythémateux disséminé,

    · exacerbation d’une porphyrie,

    · exacerbation d’une chorée de Sydenham,

    · exacerbation d’une dépression,

    · exacerbation de maladies intestinales inflammatoires chroniques (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse)

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé. L’expérience générale acquise avec les COC montre que les symptômes susceptibles d’apparaître dans un tel cas sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. Il n’existe pas d’antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et œstrogènes en associations fixes, code ATC : G03AA07.

    Des essais cliniques ont été réalisés chez un total de 2 498 femmes âgées de 18 à 40 ans. L’indice de Pearl calculé sur la base de ces essais était d’environ 0,69 (intervalle de confiance à 95 % : 0,30 – 1,36) sur un total de 15 026 cycles.

    Mécanisme d’action

    L'effet contraceptif de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de l'endomètre.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Lévonorgestrel

    Absorption

    Après l'administration orale, le lévonorgestrel est rapidement et complètement absorbé. Les concentrations sériques maximum de lévonorgestrel sont d'environ 4,9 ng/ml et sont atteintes au bout d'environ 1-2 heures. La biodisponibilité est proche de 101 %.

    Distribution

    Les concentrations sériques du lévonorgestrel diminuent en deux phases. La phase terminale se caractérise par une demi-vie d’environ 25 heures.

    Dans le sérum, le lévonorgestrel se lie à l’albumine et à la protéine SHBG (protéine porteuse des hormones stéroïdes sexuelles). Seul 1,1 % de la substance active est sous forme libre, environ 65 % est lié spécifiquement à la SHBG et environ 35 % non spécifiquement à l’albumine. L’augmentation du taux de protéine SHBG induite par l’éthinylestradiol influence la distribution relative du lévonorgestrel en différentes fractions protéiques. Cette augmentation du taux de la protéine porteuse conduit à une augmentation de la fraction liée à la SHBG et une diminution de la fraction liée à l’albumine. Le volume de distribution apparent du lévonorgestrel après l’administration d’une dose unique est de 129 l.

    Métabolisme

    Le lévonorgestrel est métabolisé essentiellement par réduction du groupe Δ4-3-oxo et hydroxylation en positions 2α, 1β et 16β, puis par conjugaison. La plupart des métabolites circulant dans le sang sont des sulfates de 3α, 5β-tétrahydro-lévonorgestrel, alors que l’élimination se fait principalement sous forme de glucuroconjugués. Une partie du lévonorgestrel non métabolisé circule également sous forme de 17β-sulfate. Il y a d’importantes variations inter-individuelles dans les valeurs de la clairance métabolique, ce qui pourrait expliquer en partie les différences importantes entre utilisatrices observées dans les concentrations de lévonorgestrel.

    Elimination

    Le lévonorgestrel et ses métabolites sont principalement éliminés dans les urines (40 à 68 %), 16 % à 48 % environ étant éliminés dans les selles.

    Etat d'équilibre

    Lors de l'administration continue de Lévonorgestrel/Ethinylestradiol, les concentrations sériques du lévonorgestrel sont pratiquement triplées et atteignent l'état d'équilibre au cours de la deuxième moitié du cycle de traitement. Les paramètres pharmacocinétiques du lévonorgestrel sont influencés par les concentrations sériques de SHBG, qui sont multipliées par environ 1,5 à 1,6 pendant l'administration d'œstradiol. Par conséquent, à l'équilibre, la clairance sérique et le volume de distribution sont légèrement réduits (0,7 ml/min/kg et environ 100 l).

    Ethinylestradiol

    Absorption

    Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et complètement absorbé. Les taux plasmatiques maximum d'environ 54,4 pg/ml sont atteints au bout de 1 à 2 heures après l'administration du comprimé. Pendant l'absorption et le premier passage hépatique, l'éthinylestradiol est presque totalement métabolisé, ce qui lui confère une biodisponibilité orale moyenne d'environ 40-45 % (extrêmes des variations individuelles: 20 - 65 %).

    La biodisponibilité relative comparée à une solution aqueuse est de 99%.

    Distribution

    Les concentrations sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases, avec des demi-vies d'environ 1 heure et 10 - 20 heures, respectivement.

    L’éthinylestradiol est essentiellement lié à l’albumine (98%) mais de façon non spécifique, et induit une augmentation des concentrations sanguines de SHBG. Le volume de distribution apparent de l’éthinylestradiol est d’environ 2,8-8,6 l/kg.

    Métabolisme

    L'éthinylestradiol subit une conjugaison présystémique au niveau de la muqueuse de l'intestin grêle et du foie. La principale voie de métabolisation de l'éthinylestradiol est l'hydroxylation aromatique, dans laquelle les principaux métabolites sont hydroxylés et méthylés. Ils peuvent être détectés sous forme de métabolites libres et de conjugués glucuronides et sulfates dans le sérum. L'éthinylestradiol est soumis à une circulation entérohépatique.

    Elimination

    L'éthinylestradiol n'est pas excrété sous forme inchangée. Les métabolites sont éliminés dans les urines et la bile (ratio 4:6).

    Etat d’équilibre

    Lors de l'utilisation continue de Ethinylestradiol/ Lévonorgestrel, les concentrations sériques d'éthinylestradiol sont environ multipliées par deux. Si on prend en considération l'administration quotidienne et la demi-vie variable de la phase terminale de la clairance sérique, les conditions à l'équilibre sont atteintes au bout d'environ 1 semaine.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les profils de toxicité de l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel sont bien connus. En raison des différences marquées entre l’homme et les espèces animales utilisées, la valeur prédictive des résultats obtenus est limitée.

    Chez l’animal de laboratoire, l’éthinylestradiol a montré un effet embryoléthal à des doses relativement faibles, des malformations de l’appareil urogénital et une féminisation des fœtus mâles ont été observées. Le lévonorgestrel s’est révélé embryoléthal au cours des expériences chez l’animal et, à fortes doses, un effet virilisant chez les foetus femelles a été observé. Les études toxicologiques de la reproduction chez le rat, la souris et le lapin n’ont démontré aucun effet tératogène.

    Les résultats précliniques d’études conventionnelles de toxicité à dose répétée, de génotoxicité et de carcinogénicité n’ont montré aucun risque particulier de l’éthinylestradiol ou du lévonorgestrel pour l’homme (se référer également pour la sécurité d’emploi aux autres rubriques du Résumé des Caractéristiques du Produit).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimés blancs

    Noyau : lactose monohydraté, amidon de maïs, gélatine, stéarate de magnésium

    Pelliculage : hypromellose (3 cps), macrogol 4000, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    21 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium ou PP/COC/PP/Aluminium) avec calendrier.

    Boîtes de 21, 3 x 21, 6 x 21, 13 x 21, 100 x 21 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES MAJORELLE

    12 RUE DE BERRI

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 220 333 9 6 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium-PVC/PVDC) avec calendrier: boîte de 1 plaquette.

    · 34009 220 334 5 7 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium-PVC/PVDC) avec calendrier: boîte de 3 plaquettes.

    · 34009 220 335 1 8 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium PP/COC/PP) avec calendrier: boîte de 1 plaquette.

    · 34009 220 336 8 6 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium PP/COC/PP) avec calendrier: boîte de 3 plaquettes.

    · 34009 581 787 5 7 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium-PVC/PVDC) avec calendrier: boîte de 6 plaquettes.

    · 34009 581 788 1 8 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium-PVC/PVDC) avec calendrier: boîte de 13 plaquettes.

    · 34009 581 789 8 6 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium-PVC/PVDC) avec calendrier: boîte de 100 plaquettes.

    · 34009 581 790 6 8 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium PP/COC/PP) avec calendrier: boîte de 6 plaquettes.

    · 34009 581 791 2 9 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium PP/COC/PP) avec calendrier: boîte de 13 plaquettes.

    · 34009 581 792 9 7 : 21 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée (Aluminium PP/COC/PP) avec calendrier: boîte de 100 plaquettes.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 01/08/2016

    Dénomination du médicament

    LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé

    Ethinylestradiol/Lévonorgestrel

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) :

    · Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plus fiables lorsqu’ils sont utilisés correctement.

    · Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.

    · Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    LOVAPHARM est un contraceptif hormonal oral utilisé pour la prévention de la grossesse.

    Chaque comprimé contient deux hormones féminines différentes en petite quantité : le lévonorgestrel et l'éthinylestradiol.

    Les contraceptifs oraux contenant deux hormones sont appelés contraceptifs oraux « combinés ».

    Informations générales

    Avant de commencer à utiliser LOVAPHARM, vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins (thrombose) en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin – voir rubrique 2, « Caillots sanguins »).

    Avant de commencer un traitement par LOVAPHARM, un interrogatoire sur vos antécédents médicaux et ceux de vos proches sera effectué par votre médecin. Votre pression artérielle sera mesurée et, si nécessaire, selon votre situation personnelle, d’autres examens pourront être demandés.

    Cette notice indique les situations dans lesquelles vous devez arrêter de prendre LOVAPHARM ou les circonstances dans lesquelles l’efficacité contraceptive peut être diminuée. Dans ces cas, vous ne devez pas avoir de rapports sexuels ou alors, vous devez utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales comme le préservatif ou toute autre barrière mécanique. N’utilisez pas de méthodes naturelles de contraception (mesure de la température, aspect de la glaire cervicale). En effet ces méthodes peuvent ne pas être fiables car LOVAPHARM a un effet sur la température corporelle et sur la glaire cervicale.

    Comme les autres contraceptifs oraux, LOVAPHARM ne protège pas contre l’infection par le VIH (SIDA) ni contre les autres maladies sexuellement transmissibles (MST).

    Vous ne devez pas utiliser LOVAPHARM si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de contraception qui seraient plus adaptées.

    Ne prenez jamais LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé:

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d’une jambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d’autres organes ;

    · si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou la présence d’anticorps anti-phospholipides ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;

    · si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladie provoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT - symptômes temporaires d’AVC) ;

    · si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les artères :

    o diabète, avec atteinte des vaisseaux sanguins ;

    o pression artérielle très élevée ;

    o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    o maladie appelée hyperhomocystéinémie.

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraines appelées « migraines avec aura » ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une affection du foie avec absence de normalisation de votre fonction hépatique ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une tumeur du foie

    · si vous avez des antécédents ou une suspicion de cancer du sein ou des organes génitaux ;

    · si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués ;

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à l’éthinylestradiol ou au lévonorgestrel, ou à l’un des composants contenus dans ce médicament. Ceci peut se manifester par des démangeaisons, une éruption cutanée ou un gonflement.

    Avertissements et précautions

    Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?

    Consultez un médecin de toute urgence

    · si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous).

    Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».

    Comme avec tout contraceptif oral combiné, dans certains cas, vous devez prendre des précautions particulières pendant l'utilisation de LOVAPHARM. Il peut être nécessaire d'être suivie régulièrement par votre médecin.

    Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de LOVAPHARM, vous devez également en informer votre médecin.

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.

    · en cas de survenue ou antécédent de cancer du sein chez un parent proche ;

    · si vous avez une affection du foie ou de la vésicule biliaire ;

    · si vous êtes diabétique ;

    · en cas de dépression ;

    · si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de recto-colite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;

    · si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation sanguine qui entraine une défaillance des reins) ;

    · si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant les globules rouges)

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de défenses naturelles) ;

    · si avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « Caillots sanguins ») ;

    · si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre LOVAPHARM;

    · si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;

    · si vous avez des varices ;

    · si vous êtes épileptique (voir rubrique Prise d’autres médicaments) ;

    · si vous avez un lupus éryhtémateux disséminé (LED, une maladie du système immunitaire) ;

    · si vous avez présenté l’une des pathologies suivantes lors d’une grossesse ou la prise antérieure d’un traitement hormonal : perte auditive, maladie du sang appelée porphyrie, herpès gestationnel (éruption de vésicules sur la peau pendant la grossesse), chorée de Sydenham (maladie des nerfs avec survenue de mouvements corporels brusques non contrôlées) ;

    · en cas d’antécédent ou de survenue de chloasma (tâches brun doré en particulier sur le visage, appelées « masque de grossesse »). Dans ce cas, évitez toute exposition directe au soleil ou au soleil ou aux rayons ultraviolets ;

    · Les médicaments contenant des estrogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d’angiodème en cas d’angioedème héréditaire. En cas de survenue d’un des symptômes suivants : gonflement de la face, de la langue et/ou du pharynx et/ou difficulté à avaler ou urticaire associé à des difficultés pour respirer, consultez immédiatement votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS

    L’utilisation d’un contraceptif oral combiné tel que LOVAPHARM augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.

    Les caillots sanguins peuvent se former :

    · dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;

    · dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle » [TEA]).

    Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.

    Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à LOVAPHARM est faible.

    COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN

    Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.

    Présentez-vous l’un de ces signes ?

    Il peut éventuellement s’agir de :

    · gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :

    o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche

    o chaleur dans la jambe affectée

    o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue

    Thrombose veineuse profonde

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide

    · toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang

    · douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères

    · battements de cœur rapides ou irréguliers

    · douleur intense dans l’estomac

    En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (p.ex. un simple rhume).

    Embolie pulmonaire

    Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :

    · perte immédiate de la vision ou vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision

    Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil)

    · douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;

    · sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers

    Crise cardiaque

    · apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.

    Accident vasculaire cérébral (AVC)

    · gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ;

    · douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »)

    Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?

    · Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.

    · Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).

    · Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.

    · Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).

    À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.

    Lorsque vous arrêtez de prendre LOVAPHARM, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.

    Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?

    Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.

    Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à LOVAPHARM est faible.

    · Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).

    Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an

    Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné (pilule/patch/anneau) et qui ne sont pas enceintes

    Environ 2 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate

    Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

    Femmes utilisant LOVAPHARM

    Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine

    Le risque de caillot sanguin associé à LOVAPHARM est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :

    · si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2) ;

    · si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (p. ex. plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de LOVAPHARM plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter d’utiliser LOVAPHARM, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à l’utiliser.

    · avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;

    · si vous avez accouché dans les semaines précédentes.

    Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.

    Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.

    Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par LOVAPHARM.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez LOVAPHARM, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?

    Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère

    Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de LOVAPHARM est très faible mais peut augmenter :

    · avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;

    · si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que LOVAPHARM, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée ;

    · si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé;

    · si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;

    · si vous êtes diabétique.

    Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez LOVAPHARM, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    LOVAPHARM et cancer

    Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui prennent un contraceptif oral sans que l’on sache si ce traitement en est la cause. Il n’est cependant pas établi si cette différence est due au contraceptif oral. En effet, il est possible que les femmes prenant un contraceptif oral soient examinées plus souvent par leur médecin attentivement. Cette différence disparaît progressivement après l’arrêt du contraceptif oral.

    Il est important d’examiner régulièrement vos seins. En cas de survenue d’une grosseur suspecte, contactez votre médecin.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie et dans de plus rares cas des tumeurs malignes du foie ont été observées chez des femmes prenant un contraceptif oral. Consultez votre médecin si vous présentez subitement des maux de ventre intenses.

    Saignements entre les règles

    Des saignements entre les règles, en dehors de la semaine d’interruption, peuvent survenir dans les premiers mois d’un traitement par LOVAPHARM. Si ces saignements persistent plusieurs mois ou s’ils apparaissent au bout de plusieurs mois d’utilisation, votre médecin doit en rechercher la cause.

    Que faire si vous n’avez pas de saignement pendant la période d’arrêt entre deux plaquettes ?

    Si vous avez pris correctement tous les comprimés, si vous n’avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères et si vous n’avez pas pris d’autres médicaments, il est peu probable que vous soyez enceinte.

    Si vous n’avez pas vos règles deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquette suivante tant que vous n’êtes pas certaines de ne pas être enceinte.

    Autres médicaments et LOVAPHARM

    Indiquez toujours au médecin qui vous prescrit LOVAPHARM les autres médicaments ou préparations à base de plantes que vous prenez déjà.

    Indiquez également à tout autre médecin ou dentiste qui vous prescrira un autre médicament (ou à votre pharmacien) que vous utilisez LOVAPHARM. Ils vous indiqueront si vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (par exemple préservatifs) et si nécessaires, pendant quelle durée.

    Certains médicaments peuvent :

    · avoir une influence sur les taux sanguins de LOVAPHARM

    · diminuer la capacité de LOVAPHARM à prévenir une grossesse

    · entraîner des saignements inattendus

    Ils incluent :

    · des médicaments utilisés dans le traitement de :

    o l’épilepsie (ex : primidone, phénytoine, phénobarbital, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate, felbamate) ;

    o la tuberculose (ex : rifampicine) ;

    o les infections par le HIV ou par le virus de l’hépatite C (inhibiteurs de la protéase et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse tels que ritonavir, névirapine, efavirenz) ;

    o infections fungiques (griséofulvine) ;

    o l’arthrite, l’arthrose (etoricoxib) ;

    o l’hypertension artérielle pulmonaire (bosentan) ;

    o le millepertuis.

    LOVAPHARM peut aussi agir sur l’efficacité d’autres médicaments tels que :

    · les médicaments contenant de la ciclosporine ;

    · un anti-épileptique : la lamotrigine, (cela peut augmenter la fréquence des crises d’épilepsie) ;

    · la théophylline (utilisée dans les troubles respiratoires) ;

    · la tizanidine (utilisée dans le traitement des douleurs musculaires et/ou des crampes musculaires) ;

    · le midazolam (utilisés pour les troubles du sommeil et pour réduire l’anxiété).

    Examens biologiques

    Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin ou l’équipe du laboratoire que vous prenez une contraception orale, ces produits pouvant modifier les résultats de certains examens.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte, vous ne devez pas prendre LOVAPHARM. Si vous tombez enceinte pendant le traitement par LOVAPHARM, arrêtez le traitement et consultez votre médecin. Si vous souhaitez tomber enceinte, vous pouvez arrêter de prendre LOVAPHARM à n’importe quel moment.

    Allaitement

    En cas d’allaitement, l’utilisation de LOVAPHARM est en général déconseillée. Consultez votre médecin si vous désirez prendre un contraceptif oral pendant l’allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il n’y a pas de données suggérant que LOVAPHARM affecte la conduite ou l’utilisation des machines.

    LOVAPHARM contient du lactose

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladie héréditaires rares).

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Prenez un comprimé de LOVAPHARM tous les jours si nécessaire avec un peu d'eau. Vous pouvez prendre les comprimés avec ou sans nourriture mais prenez toujours les comprimés à la même heure de la journée.

    La plaquette contient 21 comprimés. Près de chaque comprimé est imprimé le jour de la semaine auquel vous devez le prendre. Par exemple si vous commencez le mercredi, prenez le comprimé près duquel figure la mention « MER ». Suivez la direction de la flèche sur la plaquette jusqu'à la prise des 21 comprimés.

    Ensuite, vous ne prendrez plus de comprimés pendant 7 jours. Une hémorragie de privation doit apparaître pendant cet intervalle, généralement le 2ème ou le 3ème jour après la prise du dernier comprimé.

    Commencez la plaquette suivante dès le 8ème jour après le jour de prise du dernier comprimé (c'est-à-dire après l'arrêt pendant les 7 jours), même si l'hémorragie de privation persiste. Ceci signifie que vous devez toujours commencer la plaquette suivante le même jour de la semaine et avoir une hémorragie de privation les mêmes jours tous les mois.

    L'utilisation correcte de LOVAPHARM, garantit une contraception pendant les 7 jours durant lesquels vous ne prenez pas de comprimés.

    Quand commencez la première plaquette ?

    · Si vous n'avez pas pris de contraception hormonale au cours du mois précédent:

    Commencez LOVAPHARM le premier jour du cycle c'est-à-dire le premier jour des règles. Si vous commencez LOVAPHARM le 1er jour de vos règles, vous êtes immédiatement protégée. Vous pouvez aussi commencer LOVAPHARM entre le 2ème et le 5ème jour de votre cycle, mais alors vous devrez utiliser une autre méthode de contraception, comme les préservatifs, pendant les 7 premiers jours.

    · Si vous preniez un autre contraceptif hormonal combiné (contraceptif oral combiné, anneau vaginal, dispositif transdermique):

    Commencez LOVAPHARM de préférence le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du contraceptif oral combiné précédent ou au plus tard le jour suivant la période habituelle d'arrêt des comprimés (ou encore après le dernier comprimé inactif du contraceptif oral combiné précédent). Pour prendre le relais d'un anneau vaginal ou d'un dispositif transdermique, suivez l'avis de votre médecin.

    · Relais d'une méthode contraceptive contenant un progestatif seul (pilule microdosée, forme injectable, implant ou dispositif intra-utérin délivrant un progestatif):

    Vous pouvez prendre le relais de la pilule microdosée le jour que vous souhaitez (le jour du retrait pour le relais de l'implant et du dispositif intra-utérin et pour le contraceptif injectable le jour où la nouvelle injection était prévue) mais dans tous ces cas vous devez utiliser une autre méthode de contraception, comme les préservatifs, pendant les 7 premiers jours.

    · Après une interruption de grossesse:

    Demandez conseil à votre médecin.

    · Après la naissance d'un enfant:

    Commencez à prendre LOVAPHARM au moins 21 à 28 jours après l'accouchement. Si vous commencez après le 28ème jour, vous devrez utiliser une autre méthode de contraception, comme les préservatifs, pendant les 7 premiers jours.

    Toutefois, si vous avez déjà eu des rapports sexuels, il faut écarter toute probabilité de grossesse avant de commencer à utiliser LOVAPHARM ou attendre vos premières règles.

    · Suivez les indications de votre médecin si vous ne savez pas quand démarrer votre contraception.

    Si vous allaitez et que vous voulez prendre LOVAPHARM après la naissance du bébé, veuillez lire la rubrique « Allaitement ».

    Demandez conseil à votre médecin si vous ne savez pas exactement quand démarrer votre contraception.

    Si vous avez pris plus de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Aucune conséquence grave n'a été rapportée suite à un surdosage par LOVAPHARM.

    Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées ou des vomissements) et, chez les jeunes filles, par de petits saignements vaginaux.

    Si vous avez pris plus de comprimés de LOVAPHARM que vous n’auriez dû ou si vous découvrez qu’un enfant a pris des comprimés, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé:

    · Vous avez dépassé de moins de 12 heures l'heure de la prise habituelle:

    L'efficacité contraceptive n'est pas diminuée. Prenez immédiatement le comprimé oublié puis suivez le rythme habituel de vos prises.

    · Vous avez dépassé de plus de 12 heures l'heure de la prise habituelle:

    La contraception n'est plus assurée. Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimé oublié est important.

    Le risque de grossesse est plus grand si vous avez oublié de prendre les comprimés en début ou à la fin de la plaquette. Dans ce cas, vous devez procéder de la façon suivante.

    · Oubli de plus d'1 comprimé de la plaquette en cours:

    Contacter votre médecin.

    · Oubli d'1 seul comprimé pendant la 1ère semaine:

    Prenez immédiatement le comprimé oublié, même si vous devez prendre 2 comprimés en même temps. Continuez ensuite à prendre les comprimés comme d'habitude. Vous devrez toutefois utiliser une autre méthode de contraception, comme les préservatifs, pendant les 7 jours suivants. Il y a un risque de grossesse si vous avez eu des rapports sexuels pendant la semaine précédant l'oubli de la pilule. Contacter votre médecin dans ce cas.

    · Oubli d'1 seul comprimé pendant la 2ème semaine:

    Prenez immédiatement le comprimé oublié, même si vous devez prendre 2 comprimés en même temps. Continuez ensuite à prendre les comprimés comme d'habitude. L'effet contraceptif est encore assuré, aucune autre mesure de contraception n'est nécessaire.

    · Oubli d'1 seul comprimé pendant la 3ème semaine:

    Vous avez le choix entre deux possibilités:

    1. Prenez immédiatement le comprimé oublié, même si vous devez prendre 2 comprimés en même temps. Continuez ensuite de prendre les comprimés comme d'habitude. Ne respectez pas la période sans comprimés et commencez directement à prendre le premier comprimé de la plaquette suivante.

    Vous n'aurez probablement pas d'hémorragie de privation mais des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles sont possibles pendant la prise des comprimés de la deuxième plaquette.

    2. Arrêtez immédiatement la plaquette en cours et arrêtez de prendre des comprimés pendant 7 jours (notez le jour où vous avez oublié de prendre le comprimé). Si vous voulez commencez ensuite une nouvelle plaquette le jour habituel de démarrage de votre plaquette, réduisez la période sans comprimés à moins de 7 jours.

    Si vous suivez ces recommandations vous êtes protégée d'un risque de grossesse.

    · Si vous avez oublié de prendre des comprimés de la plaquette et que vous n'avez pas vos règles dans la période sans comprimés, il se peut que vous soyez enceinte. Vous devez contacter votre médecin avant de commencer une nouvelle plaquette.

    Le diagramme suivant décrit la démarche à suivre si vous avez oubliez de prendre un comprimé :

    En cas de vomissements ou de diarrhée sévère

    Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé ou si vous avez une diarrhée sévère, l'absorption du comprimé peut ne pas être complète. La situation est identique à un oubli de comprimé. Après des vomissements ou une diarrhée, prenez un autre comprimé d'une plaquette de réserve dès que possible et si possible dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de prise. Si vous ne pouvez pas respecter ce délai ou si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés de plus de 12 heures s'appliquent. Reportez-vous au paragraphe « Si vous oubliez de prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé ».

    Si vous voulez décaler vos règles

    Même s'il n'est pas recommandé de le faire, il est possible de retarder ses règles en commençant immédiatement une nouvelle plaquette sans respecter la période sans comprimés. Vous pouvez continuer ainsi jusqu'à la fin de la deuxième plaquette. Pendant la prise des comprimés de la deuxième plaquette, des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles sont possibles. Commencez ensuite à prendre les comprimés de la plaquette suivante après la période habituelle de 7 jours sans comprimés.

    N'hésitez pas à demander avis à votre médecin avant d'entreprendre de décaler vos règles.

    Si vous voulez modifier le jour de la semaine correspondant à votre 1er jour de règles

    Si vous prenez les comprimés en suivant correctement les instructions, vos règles doivent commencer pendant la période sans prise de comprimés. Si vous devez changer ce jour, vous pouvez le faire en réduisant la durée de la période sans comprimés (ne jamais prolonger la période habituelle sans comprimés !). Par exemple, si la période habituelle sans comprimés commence le vendredi et que vous voulez qu'elle commence 3 jours avant, c'est-à-dire le mardi, vous devez commencer à prendre les comprimés de la plaquette suivante 3 jours plus tôt que d'habitude. Si la période sans comprimés est courte (3 jours ou moins), il n'y aura peut-être pas d'hémorragie de privation mais des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles sont possibles pendant la prise des comprimés de la plaquette suivante.

    Si vous n'êtes pas sûre de la façon de procéder, demandez conseil à votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé:

    Vous pouvez arrêter LOVAPHARM quand vous voulez. Si vous ne voulez pas être enceinte, demander à votre médecin de vous conseiller d'autres méthodes contraceptives fiables. Si vous désirez une grossesse, arrêtez de prendre LOVAPHARM et attendez d'avoir vos règles avant de commencer à essayer d'être enceinte. Vous pourrez alors plus facilement calculer la date d'accouchement.

    Si vous avez d'autres questions concernant l'utilisation de LOVAPHARM demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à LOVAPHARM, informez-en votre médecin.

    Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés.Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser LOVAPHARM ».

    Ci-dessous la liste des effets indésirables en lien avec l’utilisation de LOVAPHARM :

    Très fréquent (plus de 1 patient traité sur 10) :

    · maux de tête (y compris les migraines)

    · petites pertes sanglantes et des saignements entre les règles

    Fréquent (plus de 1 patient traité sur 10)

    · variations de l’humeur, y compris dépression, modifications du désir sexuel (libido)

    · inflammation vaginale, y compris infection fongique (candidose)

    · nervosité, somnolence, vertiges

    · douleur abdominale (douleurs à l’estomac)

    · nausées, vomissements, douleur abdominale

    · accumulation de liquide dans les tissus (œdème)

    · acné

    · douleur des seins, tension des seins, augmentation du volume des seins, sécrétions des glandes mammaires, douleur menstruelle, modification du volume des saignements menstruels, augmentation des sécrétions vaginales, absence de saignement menstruel

    · modification du poids (augmentation ou diminution)

    Peu fréquent (plus de 1 patient traité sur 100)

    · troubles de l’appétit (augmentation ou diminution)

    · crampes abdominales, flatulence

    · éruption cutanée, plaques de coloration brun-jaune sur le visage (chloasma), pouvant être persistantes, hyperpilosité, perte de cheveux

    · augmentation de la pression artérielle, modification des concentrations sanguines des lipides, incluant l’hypertriglycéridémie

    · augmentation de la glycémie, c'est-à-dire du taux de sucre dans le sang (intolérance au glucose)

    Rare (plus de 1 patient traité sur 1 000)

    · réaction allergique sévère incluant rash, démangeaisons ou urticaire, gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant entrainer des difficultés à respirer et à avaler

    · jaunissement de la peau ou du blanc des yeux en raison de l’obstruction du canal biliaire (ictère cholestatique)

    · réaction allergique avec démangeaison et douleur de la peau

    · intolérance aux lentilles de contact

    · érythème noueux (caractérisé par des nodules rouges et douloureux de la peau)

    · diminution des taux d’acide folique du sang (les taux sanguins d’acide folique peuvent diminuer avec la contraception. Dans le cas où vous tomberiez enceinte peu de temps après l’arrête de la contraception orale, une diminution des taux d’acide folique dans le sang peut avoir un impact clinique)

    Très rare (plus de 1 patient traité sur 10 000)

    · cancer des cellules du foie (avec des symptômes tels qu’un gonflement de l’abdomen, une perte de poids, une anomalie des fonctions hépatiques détectables lors de tests sanguins, jaunisse)

    · rash sévère (érythème multiforme)

    Les effets suivants ont également été associés à l’utilisation d’un contraceptif oral combiné :

    Non connu : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    · inflammation du nerf optique (névrite optique), thrombose dans les vaisseaux sanguins de l'œil (thrombose vasculaire rétinienne qui peut causer un flou ou une perte soudaine de la vision dans tout ou partie d'un œil)

    · inflammation du pancréas (pancréatite), avec augmentation des triglycérides vue dans les tests sanguins

    · la manifestation d’une inflammation du gros intestin en raison de l'approvisionnement en sang insuffisant; les symptômes comprennent des douleurs à l'estomac, la diarrhée, la fièvre et des saignements du rectum (colite ischémique)

    · lésions du foie (y compris l'inflammation du foie (hépatite) ou un dysfonctionnement du foie avec des signes tels que des douleurs abdominales sévères ou des changements dans la fonction du foie vus dans les tests sanguins)

    · trouble sanguin particulier qui conduit à des dommages aux reins (syndrome hémolytique et urémique, avec des signes tels qu'une réduction de la production d'urine, sang dans les urines, faible nombre de globules rouges, nausées, vomissements, confusion et diarrhée)

    · aggravation d'un trouble du système immunitaire (lupus érythémateux systémique)

    · aggravation d'un trouble métabolique avec une chute de la production de l'hémoglobine (porphyrie)

    · aggravation d’une chorée de Sydenham (maladie des nerfs dans laquelle des mouvements brusques du corps se produisent)

    · inflammation du côlon ou d'autres parties de l'intestin (avec des signes tels qu’une diarrhée sanglante, des douleurs lors du passage des selles, des douleurs dans l'abdomen) (maladie de Crohn, la colite ulcéreuse)

    · aggravation de varices

    · affection de la vésicule biliaire, y compris calculs

    · éruption de vésicules pendant une grossesse antérieure (herpès gestationnel)

    · troubles particuliers de l’audition (otosclérose)

    · aggravation d’une dépression.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur et la plaquette.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont :

    Ethinylestradiol .............................................................................................. 30 microgrammes

    Lévonorgestrel .............................................................................................. 150 microgrammes

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Noyau :

    Lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs, gélatine.

    Pelliculage :

    Hypromellose (3cps), Macrogol 4000, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172).

    Qu’est-ce que LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé brunâtre, rond, convexe.

    Boîte de 21, 3 x 21, 6 x 21, 13 x 21 ou 100 x 21 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium ou PP/COC/PP/Aluminium) avec calendrier.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES MAJORELLE

    12 RUE DE BERRI

    75008 PARIS

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES MAJORELLE

    12 RUE DE BERRI

    75008 PARIS

    FRANCE

    Fabricant  

    PHARBIL WALTROP GMBH

    IM WIRRIGEN 25

    45731 WALTROP

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).