LOPRESSOR 100 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé sécable
- Date de commercialisation : 26/02/1979
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : METOPROLOL (TARTRATE DE) 100 mg - LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable - SELOKEN 100 mg, comprimé sécable.
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 77
- Laboratoires : FARMACEUTICO SIT
Les compositions de LOPRESSOR 100 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | TARTRATE DE MÉTOPROLOL | 933 | 100 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3225047
- Code CIP3 : 3400932250479
- Prix : 2,06 €
- Date de commercialisation : 19/05/1980
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 90 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3739355
- Code CIP3 : 3400937393553
- Prix : 5,22 €
- Date de commercialisation : 07/03/2007
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 06/08/2020
LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Excipient(s) à effet notoire : huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé, blanc, rond, légèrement biconvexe, sécable (portant une barre de cassure sur un côté) et marqué d’un « CG » sur une face et d’un « I/P » sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
· Prophylaxie des crises d’angor d’effort.
· Traitement au long cours après infarctus du myocarde (réduction de la mortalité).
· Traitement de la tachyarythmie cardiaque : incluant arythmies supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardies ventriculaires).
· Manifestations fonctionnelles cardiaques : éréthisme cardiaque.
4.2. Posologie et mode d'administration
LOPRESSOR doit toujours être pris de manière constante par rapport aux repas. Si votre médecin vous a demandé de prendre LOPRESSOR avant le petit-déjeuner, vous devez continuer à le prendre au même moment durant toute la durée du traitement.
Hypertension artérielle
1 à 2 comprimés par jour en 1 ou 2 prises (soit 100 à 200 mg), seul ou associé. La posologie sera adaptée en fonction de la réponse tensionnelle, elle pourra être diminuée à 50 mg par jour ou augmentée.
Prophylaxie des crises d’angor d’effort
Le traitement est initié avec 1/2 comprimé ou 1 comprimé par jour en 1 à 2 prises (soit 50 à 100 mg par jour), posologie éventuellement augmentée à intervalles hebdomadaires en fonction de la réponse clinique.
Traitement au long cours après infarctus du myocarde
1 à 2 comprimés par jour (soit 100 à 200 mg) en 2 ou 3 prises.
Tachyarythmie cardiaque
En général 1 à 2 comprimés par jour (soit 100 à 200 mg) en 2 ou 3 prises. Une posologie de 1/2 comprimé par jour (soit 50 mg) pourra être utilisée.
Eréthisme cardiaque
1/2 à 1 comprimé par jour.
Populations spéciales
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de LOPRESSOR chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique de LOPRESSOR n'est nécessaire chez les insuffisants rénaux.
Insuffisance hépatique
Les niveaux sanguins de LOPRESSOR sont susceptibles d'augmenter de manière substantielle chez les insuffisants hépatiques. De plus, LOPRESSOR doit être initié à faible dose avec une titration de la dose graduelle selon la réponse clinique.
Sujets âgés (plus de 65 ans)
Aucune adaptation posologique de LOPRESSOR n'est nécessaire chez les sujets âgés, mais le traitement doit être pris avec prudence du fait d'une augmentation de la probabilité d'effets indésirables.
Mode d’administration
Les comprimés sont à avaler sans les croquer, avec un verre d’eau, pendant ou juste après les repas, la prise alimentaire augmentant la biodisponibilité du métoprolol.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères.
· Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
· Choc cardiogénique.
· Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
· Angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie).
· Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
· Bradycardie (< 45-50 battements par minute).
· Phénomène de Raynaud et troubles circulatoires périphériques, dans leurs formes sévères.
· Phéochromocytome non traité.
· Hypotension.
· Antécédent de réaction anaphylactique.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le diltiazem, le vérapamil et le fingolimod (voir rubrique 4.5) ainsi qu'au cours de l'allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des broncho-dilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Infarctus du myocarde
Chez les patients avec un infarctus du myocarde, si une hypotension significative apparait, le traitement par LOPRESSOR doit être interrompu, et le statut hémodynamique du patient et la mesure de l'ischémie myocardique soigneusement évalués. Une surveillance hémodynamique intensive peut être nécessaire et des modalités de traitement appropriées doivent être mises en place. Si l'hypotension est associée à une bradycardie ou un bloc auriculo-ventriculaire significatif, le traitement doit être réajusté pour les rétablir.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vaso-dilatateur.
Troubles circulatoires périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. Chez les patients ayant, ou suspectés d'avoir, un phéochromocytome, LOPRESSOR doit toujours être prescrit en association avec un alpha-bloquant et seulement après l'initiation de l'alpha-bloquant (voir rubrique 4.5 Interactions).
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisant hépatique
En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 batt/min au repos).
L'insuffisance hépatique peut augmenter la biodisponibilité du métoprolol par diminution de la clairance, entrainant une augmentation des concentrations plasmatiques.
Sujet diabétique
Prévenir le patient et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. Un traitement chronique par bêta-bloquant ne doit pas être interrompu de manière systématique avant un acte chirurgical majeur. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
· Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
· Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
o Chez les patients atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
o En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagal par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
o Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardio-vasculaires.
Sportifs
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Interactions
Les inhibiteurs des canaux calciques du type verapamil (phenylalkylamine) ne doivent pas être administrés par voie I.V. aux patients recevant du LOPRESSOR car il existe un risque d'arrêt cardiaque dans cette situation (voir rubrique 4.5 Interactions).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
· Diltiazem
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
· Vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), trouble de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
· Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Abiratérone
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par l'abiratérone. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par l'abiratérone.
+ Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression de mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. L'inhibition bêta adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-mimétiques. En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antihypertenseurs centraux
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Bupropion
Avec le métoprolol utilisé dans l'insuffisance cardiaque : risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol par diminution de son métabolisme hépatique par le bupropion. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par le bupropion.
+ Cinacalcet
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet. Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par cinacalcet.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations plasmatiques du métoprolol, avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la darifénacine. Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par darifénacine.
+ Duloxetine
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la duloxétine. Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la duloxétine et après son arrêt.
+ Insuline, glinides, gliptines et sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie. Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Paroxétine avec le métoprolol utilisé dans les indications sauf insuffisance cardiaque
Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la paroxétine. Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la paroxétine et après son arrêt.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Terbinafine
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par la terbinafine. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la terbinafine.
Associations à prendre en compte
+ Alphabloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines plus ou moins marqué et susceptibles de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole IV
Avec le dipyridamole IV : majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Phénobarbital (et, par extrapolation, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques du métoprolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du bêta-bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, mais embryotoxique et foetotoxique (voir rubrique 5.3).
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2). La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
Fertilité
Des effets indésirables réversibles sur la spermatogenèse, débutant à des doses de 3,5 mg/kg ont été observés chez le rat, bien que d'autres études n'aient montré aucun effet du tartrate de métoprolol sur les performances reproductives des rats mâles. La pertinence de ces effets en clinique n'est pas connue.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables sont généralement légers et réversibles.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés après l'administration de LOPRESSOR sont : asthénie, fatigue, vertige, céphalée, nausée, douleur abdominale, diarrhée, constipation, bradycardie, hypotension orthostatique, palpitation, froideur des extrémités et dyspnée d'effort.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables observés après l'administration de LOPRESSOR dans les études cliniques et/ou depuis sa mise sur le marché sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10000, < 1/1000), très rare (< 1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Asthénie, fatigue
Affections du système nerveux
Fréquent
Vertige, céphalée
Rare
Paresthésie, altération du niveau de conscience
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare
Crampe musculaire
Très rare
Arthralgie, arthrite
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées, douleur abdominale, diarrhée, constipation, vomissement
Rare
Bouche sèche
Très rare
Dysgueusie, fibrose rétropéritonéale
Affections hépatobiliaires
Rare
Augmentation des enzymes hépatiques
Très rare
Hépatite
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie, sévère le cas échéant, hypotension orthostatique (parfois avec syncope), palpitations
Peu fréquent
Insuffisance cardiaque, chute tensionnelle, précordialgies, choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus du myocarde*
Rare
Ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant (voir rubriques 4.3 et 4.4), arythmie cardiaque
Affections vasculaires
Fréquent
Froideur des extrémités
Peu fréquent
Œdème
Rare
Syndrome de Raynaud, aggravation d'une claudication intermittente existante
Très rare
Gangrène chez les patients souffrant de troubles circulatoires périphériques sévères, accident vasculaire cérébral (voir rubriques 4.3 et 4.4)
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Dépression, trouble de la concentration, somnolence, insomnie, cauchemar
Rare
Nervosité, anxiété
Très rare
Amnésie / atteinte de la mémoire, confusion, hallucination, trouble de la personnalité
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare
Impuissance
Très rare
Maladie de la peyronie, dysfonctionnement érectile, trouble de la libido
Affections de la peau et du tissu sous cutané
Peu fréquent
Réactions cutanées incluant des éruptions maculo-papuleuses et vésiculaires, urticaire, prurit, eczéma, psoriasis, éruption lichenoïde, hyperhidrose
Rare
Alopécie
Très rare
Exacerbation d'un psoriasis, réaction de photosensibilité
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents
Dyspnée d'effort
Peu fréquent
Bronchospasme (possible aussi chez les patients sans antécédents de maladie pulmonaire obstructive), (voir rubrique 4.4)
Rare
Rhinite
Affections oculaires
Rare
Défauts visuels (exemple vision floue), sécheresse ou irritation oculaire, conjonctivite
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rare
Acouphènes, troubles de l'audition (à des doses plus élevées que les doses recommandées, hypoacousie, surdité)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent
Hypoglycémie, prise de poids
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare
Thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Rare
Anticorps antinucléaires exceptionnellement accompagnés de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement
* La fréquence plus élevée de 0,4 % par rapport au placebo a été observée dans une étude de 46000 patients présentant un infarctus du myocarde. Dans cette étude, la fréquence du choc cardiogénique était de 2,3 % dans le groupe Metoprolol et de 1,9 % dans le groupe placebo dans le sous-groupe des patients présentant un indice de risque de choc faible.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors de l'utilisation après autorisation de mise sur le marché : état confusionnel, une augmentation des triglycérides sanguins et une diminution des lipoprotéines de haute densité (HDL). Ces déclarations étant issues d’une population de taille incertaine et étant sujette à des facteurs de perturbation, il n’est pas possible d’estimer de manière fiable la fréquence de ces effets indésirables.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Les symptômes de surdosage peuvent inclure une hypotension, une insuffisance cardiaque, une bradycardie et une bradyarythmie, des troubles de la conduction cardiaque et un bronchospasme.
L'ingestion concomitante d'alcool, d'antihypertenseurs, de quinidine ou de barbituriques aggrave les signes et symptômes. Les premières manifestations de surdosage apparaissent entre 20 minutes à 2 heures après l'ingestion de LOPRESSOR.
Les effets d'un surdosage massif peuvent perdurer plusieurs jours, malgré la diminution des concentrations plasmatiques.
Conduite à tenir
Les soins doivent être dispensés dans un établissement permettant une prise en charge, une surveillance et un encadrement approprié.
Si nécessaire, un lavage gastrique et / ou du charbon actif peuvent être administrés.
De l'atropine, des stimulants adrénergiques ou un pacemaker peuvent être utilisés pour traiter la bradycardie et les troubles de la conduction.
L'hypotension, l'insuffisance cardiaque aiguë et l'arrêt cardiaque doivent être traités avec une expansion volémique convenable, un bolus de glucagon (si nécessaire, suivi d'une perfusion de glucagon), une administration intraveineuse de stimulants adrénergiques tels que la dobutamine, des agonistes des récepteurs α1 si présence d'une vasodilatation. Une administration intraveineuse de Ca2+ peut également être considérée.
Le bronchospasme peut généralement être traité par des bronchodilatateurs.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : BETA-BLOQUANTS SELECTIFS, code ATC : C07AB02.
Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
· Une activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective.
· Un effet anti-arythmique.
· L'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
Le métoprolol réduit la mortalité à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde. Le traitement est institué au plus tard avant la 12ème heure.
Le métoprolol diminue le risque de récidive d'infarctus du myocarde et la mortalité, particulièrement la mort subite.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Administré par voie orale, le métoprolol est rapidement absorbé ; la biodisponibilité est comprise entre 40 et 50 % et augmente avec la prise alimentaire. L'effet de premier passage hépatique est modéré. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 1 à 2 heures environ.
Distribution
Le volume de distribution est de 5,5 L/kg.
Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre (Vss) chez les métaboliseurs rapides (4,84 L/kg) est relativement plus élevé que chez les métaboliseurs lents (2,83 L/kg).
Le métoprolol passe la barrière hémato-encéphalique.
· Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines plasmatiques est faible (10 %).
· Demi-vie d'élimination : la demi-vie d'élimination plasmatique du métoprolol est comprise entre 2.5 et 5 heures.
Le métoprolol n'est pas un substrat significatif de la glycoprotéine P, ce qui indique que la variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique du métoprolol est majoritairement due au métabolisme du CYP2D6.
Biotransformation
Le métoprolol est métabolisé par les enzymes du cytochrome P450. Environ 10 % du métoprolol est transformé au niveau hépatique en un métabolite, l'alpha-hydroxy-métoprolol. Celui-ci est 10 fois moins actif que la molécule-mère.
Élimination
Le métoprolol est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellement sous forme de métabolites (95 %).
La demi-vie d'élimination est de 3 à 4 heures. Chez les métaboliseurs lents, elle peut être de 7 à 9 heures. Après administration orale de 100 mg de métoprolol, la clairance moyenne était respectivement de 31, 168 et 367 L/h chez les métaboliseurs lents, les métaboliseurs rapides et les métaboliseurs ultra-rapides.
Proportionnalité de dose
Le métoprolol montre un métabolisme pré-systémique saturable conduisant à une augmentation non proportionnelle lors de l'augmentation des doses. Cependant une pharmacocinétique des doses plus proportionnée est attendue avec les formes à libération prolongée.
Effet de la nourriture
La nourriture augmente le taux d'absorption du métoprolol conduisant à une concentration plasmatique maximum légèrement plus élevée dans un temps plus court. Cependant, cela n'impacte pas significativement la clairance ou le moment où le pic de concentration maximale est observé (Tmax).
Afin de minimiser les variations d'effet chez un individu, il est recommandé de prendre le LOPRESSOR de manière régulière par rapport aux repas : si le médecin demande au patient de prendre LOPRESSOR soit avant le petitdéjeuner soit pendant le petit-déjeuner, alors le patient doit continuer à prendre LOPRESSOR au même moment durant toute la durée du traitement.
Populations spéciales
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du métoprolol n'est pas impactée chez les patients avec une insuffisance rénale. Cependant, il y a une possibilité d'accumulation de l'un de ses métabolites les moins actifs chez les patients avec une clairance à la créatinine inférieure à 5 mL/min et cette accumulation ne devrait pas influencer les propriétés bêta-bloquantes du métoprolol. Les patients avec une insuffisance rénale peuvent être habituellement traités avec des doses normales.
Insuffisance hépatique
Puisque le principe actif est d'abord éliminé par le métabolisme hépatique, l'insuffisance hépatique peut impacter la pharmacocinétique du métoprolol. La demi-vie d'élimination du métoprolol est considérablement prolongée (jusqu'à 7,2 h), selon la sévérité de l'insuffisance hépatique.
Il peut être nécessaire de réduire la posologie (voir rubrique 4.4).
Sujet âgé
Chez les sujets âgés, la concentration plasmatique du métabolite du métoprolol peut être légèrement augmentée, dû à la fois à une baisse de l'élimination du métabolite et à une diminution du flux sanguin hépatique. Cependant, cette augmentation n'est pas cliniquement ou thérapeutiquement significative. Le métoprolol ne s'accumule pas lors de l'administration de doses répétées. Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés.
Grossesse
Le métoprolol passe dans le placenta. Le rapport moyen des concentrations sang du cordon/sang maternel de métoprolol est égal à 1.
Allaitement
Le métoprolol est excrété dans le lait maternel ; le rapport moyen des concentrations lait maternel/sang maternel est de 3.7.
Anastomose porto-cave
Des patients avec une anastomose porto-cave ont une clairance systémique lors d'une administration intraveineuse d'approximativement 0,3 L/min et des valeurs d'aire sous la courbe (AUC) jusqu'à six fois plus élevées que celles des sujets sains.
Hyperthyroïdisme
L'hyperthyroïdisme peut augmenter la clairance pré-systémique du métoprolol.
Différences ethniques
Le métabolisme oxydatif du métoprolol est sous contrôle génétique avec une contribution importante du polymorphisme du cytochrome P450 isoforme 2D6. Il y a une différence ethnique marquée dans la prévalence du phénotype de métaboliseur lent. Approximativement 7 % des caucasiens et moins de 1 % des orientaux sont des métaboliseurs lents. Les métaboliseurs lents du CYP2D6 montrent des concentrations plasmatiques en métoprolol plusieurs fois supérieures par rapport aux métaboliseurs rapides ayant une activité CYP2D6 normale.
Différences liées au sexe
Il n'y a pas de preuve significative suggérant une possible différence au niveau de l'élimination entre les populations mâle et femelle. Aucune adaptation posologique spécifique (liée au sexe) n'est utile pour le métoprolol.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicité sur la reproduction chez les souris, les rats et les lapins n'ont pas indiqué de potentiel tératogène pour le tartrate de métoprolol. Une embryotoxicité et/ou une foetotoxicité chez les rats et les lapins ont été mises en évidence, à partir des doses de 50 mg/kg chez le rat et 25 mg/kg chez le lapin, par les augmentations des pertes au stade embryonnaire avant implantation utérine, les diminutions des nombres de fœtus viables par lapine et/ou les diminutions au niveau de la survie néonatale. Des doses élevées ont été associées à une certaine toxicité maternelle et à un retard de croissance de la progéniture in-utéro, qui s'est traduit par une réduction du poids à la naissance. Le tartrate de métoprolol a été associé à des effets indésirables réversibles sur la spermatogenèse, débutant à des doses de 3,5 mg/kg chez le rat, bien que d'autres études n'aient montré aucun effet du tartrate de métoprolol sur les performances reproductives des rats mâles.
Toxicité après administration répétée
La toxicité du tartrate de métoprolol, après administration répétée, a été étudiée chez les rats et les chiens.
La dose minimale avec effet nocif observé (LOAEL) par voie orale chez les rats et les chiens correspond à des niveaux de doses qui sont d'environ 1,25 à 6,25 fois plus élevées que la dose orale maximale recommandée (8 mg/kg), respectivement, et de 2,5 à 12,5 fois plus élevées que la dose orale d'entretien (4 mg/kg) de tartrate de métoprolol.
Mutagénicité
Le tartrate de métoprolol était dénué de potentiel mutagène ou génotoxique dans le test du système cellulaire bactérien (Ames) et dans les essais impliquant des cellules somatiques ou germinales de souris mâles.
Cancérogénicité
Le tartrate de métoprolol ne s'est pas révélé cancérogène chez les souris et les rats après administration orale de doses allant jusqu'à 800 mg/kg pendant 21 à 24 mois.
Pelliculage : hydroxypropylméthylcellulose, huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, talc, dioxyde de titane.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 60 et 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATORIO FARMACEUTICO SIT S.r.l
VIA CAVOUR 70
27035 MEDE (PV)
ITALIE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 322 504 7 9 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 322 503 0 1 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 373 935 5 3 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 06/08/2020
LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable
Tartrate de Métoprolol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : BETA-BLOQUANTS SELECTIFS - code ATC : C07AB02
Qu'est-ce que LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable ?
Ce médicament contient une substance active, le métoprolol qui appartient à la famille des bêta-bloquants. Il agit en diminuant la tension artérielle, en réduisant les troubles du rythme cardiaque et dans le traitement de fond de la migraine.
Dans quels cas est-il utilisé ?
Ce médicament est utilisé principalement :
· Pour traiter une tension artérielle élevée.
· Pour éviter des douleurs au niveau de la poitrine (crises douloureuses de l'angine de poitrine).
· En traitement au long cours de la crise cardiaque.
· Pour traiter certains troubles du rythme cardiaque.
· Si vous ressentez vos battements cardiaques de manière exagérée.
Ne prenez jamais LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable :
· Si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· Si avez déjà eu une allergie dans le passé.
· Si vous êtes asthmatique ou si vous avez une maladie chronique des bronches et des poumons avec un encombrement, dans leurs formes sévères (broncho-pneumopathie chronique obstructive).
· Si vous avez un cœur qui fonctionne mal malgré votre traitement.
· Si vous avez eu un problème cardiaque grave (choc d’origine cardiaque).
· Si votre cœur bat de manière irrégulière (en cas de bloc auriculo-ventriculaire des second et troisième degrés non appareillés ou en cas de maladie du sinus y compris le bloc sino-auriculaire).
· Si vous souffrez d’une certaine forme d’angine de poitrine appelée angor de Prinzmetal (reconnaissable par des douleurs au niveau de la poitrine).
· Si votre cœur bat trop lentement (rythme du pouls inférieur à 45-50 battements par minute).
· Si vous avez des problèmes de circulation du sang au niveau des extrémités (doigts) souvent déclenchés par le froid, avec des engourdissements, coloration bleutée de la peau et douleurs (maladie de Raynaud).
· Si vous avez une tension artérielle élevée, causée par une maladie d’une glande située au-dessus du rein qui entraîne une production excessive d’hormone provoquant une élévation de la tension artérielle (phéochromocytome non traité).
· Si vous avez une tension artérielle basse (hypotension).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre LOPRESSOR.
Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
Ne jamais arrêter brutalement le traitement sans l’avis de votre médecin.
Ne pas laisser à la portée des enfants.
Avant de prendre ce médicament, prévenez votre médecin :
· Si vous avez déjà eu des allergies.
· Si vous avez une maladie du cœur ou des vaisseaux.
· Si vous avez des problèmes de circulation du sang au niveau des extrémités (doigts) souvent déclenchés par le froid, avec des engourdissements, coloration bleutée de la peau et douleurs (maladie de Raynaud).
· Si vous êtes asthmatique ou si vous avez une maladie chronique des bronches et des poumons avec un encombrement (par des crachats jaunâtres), dans leurs formes sévères (broncho-pneumopathie chronique obstructive).
· Si vous avez un taux de sucre élevé dans le sang (diabète).
· Si vous avez une maladie du foie.
· Si vous avez une maladie d’une glande située au-dessus du rein appelée phéochromocytome non traitée.
· Si vous avez une maladie de la peau (psoriasis).
· Si vous avez une maladie de la thyroïde.
· Si vous devez subir une opération chirurgicale, prévenez l’anesthésiste que vous prenez ce médicament.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable
Sauf avis contraire de votre médecin, ne prenez pas LOPRESSOR en même temps que :
· Certains médicaments pour le cœur (le diltiazem ou le vérapamil).
· Le fingolimod.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Durant la grossesse, ce médicament ne peut être pris qu'en cas de nécessité de traitement.
Si ce traitement est pris en fin de grossesse, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire pendant quelques jours, certains effets du traitement se manifestant aussi chez l'enfant.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Allaitement
Ce médicament passe dans le lait maternel. En conséquence, l'allaitement est déconseillé.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
La substance active de ce médicament (le métoprolol) peut provoquer un test positif lors d'un contrôle antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Si vous ressentez des vertiges, de la fatigue ou avez une vision floue durant le traitement avec LOPRESSOR, ne conduisez pas, n'utilisez pas de machines ou ne réalisez pas de tâches nécessitant votre entière attention. La prise d'alcool peut augmenter la fatigue.
LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable contient de l’huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée
Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
La dose est variable en fonction de l'affection traitée. Elle est aussi adaptée à chaque patient.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Mode et fréquence d'administration
Ce médicament est utilisé par voie orale.
Les comprimés doivent être avalés sans les croquer avec un verre d'eau, pendant ou juste après les repas. Ce médicament doit toujours être pris de manière constante par rapport aux repas.
Les comprimés sont sécables, c'est-à-dire que vous pouvez les cassez en 2.
Durée du traitement
Le traitement est en général de quelques mois ou de quelques années. Parfois, il pourra vous être prescrit pour une durée plus courte (quelques semaines). C'est votre médecin qui vous précisera la durée du traitement.
Si vous avez pris plus de LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable
Ne changez pas de dose ou n'arrêtez pas de prendre LOPRESSOR sans demander conseil à votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre LOPRESSOR trop soudainement, votre état pourrait empirer pendant un moment.
S'il est nécessaire pour vous d'arrêter le traitement, votre médecin vous conseillera sur la façon de le faire.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les effets indésirables suivants peuvent survenir avec certaines fréquences, qui sont définies comme suit :
· Très fréquent : affectent plus d'un patient sur 10.
· Fréquent : affectent 1 à 10 patients sur 100.
· Peu fréquent : affectent 1 à 10 patients sur 1000.
· Rare : affectent 1 à 10 patients sur 10000.
· Très rare : affectent moins d'un patient sur 10000.
Certains patients traités par LOPRESSOR ont présenté les effets indésirables suivants :
· Très fréquents : fatigue, faiblesse.
· Fréquents : vertiges, maux de tête, troubles digestifs (maux d'estomac, nausées, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, vomissements), ralentissement des battements du cœur, hypotension orthostatique (chute de la pression artérielle lors du passage à la position debout pouvant s'accompagner de vertiges), palpitations, refroidissement des extrémités, difficulté respiratoire à l'effort.
· Peu fréquents : insuffisance cardiaque, chute de la pression artérielle, choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus du myocarde, douleur dans la poitrine, œdème (gonflement), dépression, troubles de la concentration, somnolence, insomnies, cauchemars, éruptions cutanées (urticaires, démangeaisons, eczéma, psoriasis), transpiration excessive, gêne respiratoire (possible aussi chez les patients sans antécédents de maladie pulmonaire obstructive), hypoglycémie, prise de poids.
· Rares : paresthésies (sensations de fourmillements des extrémités), altération du niveau de conscience, crampes musculaires, sécheresse de la bouche, augmentation des enzymes du foie, certains troubles cardiaques (troubles de la conduction et du rythme cardiaque), syndrome de Raynaud (troubles circulatoires symétriques des doigts souvent déclenchés par le froid, avec engourdissement, coloration bleutée de la peau et douleurs), aggravation d'une claudication intermittente existante (difficultés à la marche), nervosité, anxiété, impuissance, chute de cheveux, rhinite, troubles de la vision (vision floue par exemple), sécheresse ou irritation oculaire, conjonctivite.
· Très rares : douleurs articulaires ou raideur signes d’arthrite, troubles du goût, fibrose rétro péritonéale (développement d'une masse fibreuse autour des structures de l'abdomen), hépatite, gangrène (chez les patients souffrant de troubles circulatoires périphérique sévères), accidents vasculaires cérébraux, perte de mémoire, troubles de la mémoire, confusion, hallucinations, trouble de la personnalité, déformation du pénis (maladie de la Peyronie), dysfonctionnement érectile, trouble de la libido, réactions de photosensibilité (sensibilité à la lumière), aggravation d'un psoriasis (maladie de la peau), acouphènes (bourdonnements d'oreille), troubles de l'audition (à des doses plus élevées que les doses recommandées, surdité), thrombocytopénie (diminution du nombre de plaquettes dans le sang).
Autres effets indésirables rapportés
· Confusion.
· Valeurs anormales des triglycérides sanguins.
· Valeurs anormales du cholestérol sanguin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et sur la plaquette après « EXP ».
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Il n’y a pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable
· La substance active est :
Tartrate de Métoprolol..................................................................................................... 100,00 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
· Les autres composants sont :
Noyau :
Silice colloïdale anhydre, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, carboxyméthylamidon sodique.
Pelliculage :
Hydroxypropylméthylcellulose, huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylène, talc, dioxyde de titane.
Qu’est-ce que LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable, blanc, rond, légèrement biconvexe, sécable (portant une barre de cassure sur un côté) et marqué d’un « CG » sur une face et d’un « I/P » sur l’autre face. Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Chaque boîte peut contenir 30, 60 ou 90 comprimés pelliculés sécables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
LABORATORIO FARMACEUTICO SIT S.r.l
VIA CAVOUR 70
27035 MEDE (PV)
ITALIE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
DB PHARMA
1 BIS RUE DU COMMANDANT RIVIERE
94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE
FRANCE
LUITPOLDSTRASSE 1
85276 PFAFFENHOFEN
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15736
- Date avis : 14/12/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par LOPRESSOR reste important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe