LIVIAL 2

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63449204
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ESTROGENES, code ATC : G03CX01.Ce médicament est préconisé dans le traitement des troubles dus à un déficit en estrogène lié à la ménopause. LIVIAL appartient au groupe de médicaments dénommé Traitement Hormonal Substitutif (THS).Le choix de ce traitement doit être discuté avec votre médecin.L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée. Particulièrement, si vous avez plus de 60 ans, votre médecin sera amené à discuter avec vous des bénéfices et des risques associés à l'utilisation de LIVIAL.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 19/05/2000
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de LIVIAL 2

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé TIBOLONE 81834 2,50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3543586
    • Code CIP3 : 3400935435866
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 17/07/2000
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 13/04/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    LIVIAL 2,5 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Tibolone.............................................................................................................................. 2,50 mg

    Pour un comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées depuis plus de 1 an.

    L’expérience du traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

    Pour toutes les femmes, la décision de prescrire de la tibolone doit être basée sur l’évaluation complète des risques individuels de la patiente et, particulièrement chez celles de plus de 60 ans, des risques d’accident vasculaire cérébral (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La posologie est de 1 comprimé chaque jour.

    Les comprimés devront être avalés avec de l’eau ou une autre boisson, de préférence au même moment chaque jour.

    Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique 4.4).

    La tibolone ayant des propriétés progestatives, il est inutile d’associer un progestatif à la tibolone.

    Début du traitement par LIVIAL

    En cas de ménopause naturelle, les femmes devront commencer le traitement par LIVIAL au moins 12 mois après leurs derniers saignements naturels. En cas de ménopause chirurgicale, le traitement par LIVIAL pourra commencer immédiatement.

    Tout saignement vaginal irrégulier ou imprévu, que ce soit sous THS ou sans THS, nécessite une exploration afin d’exclure toute pathologie maligne avant de débuter un traitement par LIVIAL (voir rubrique 4.3).

    Relais d’un THS séquentiel ou combiné continu

    En cas de relais d’un THS séquentiel, le traitement par LIVIAL devra commencer le jour suivant la fin du cycle précédent.

    En cas de relais d’un THS combiné continu, le traitement pourra commencer à n’importe quelle période.

    Oubli de comprimé

    En cas d’oubli de comprimé, le comprimé oublié pourra être pris immédiatement si l’oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise. Dans le cas contraire, la dose oubliée ne sera pas reprise et la prochaine dose devra être prise au moment habituel.

    L’oubli d’un comprimé peut favoriser la survenue de spottings et saignements.

    4.3. Contre-indications  

    · Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein – la tibolone a augmenté le risque de récidive de cancer du sein dans une étude contrôlée versus placebo ;

    · Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l'endomètre) ;

    · Hémorragie génitale non diagnostiquée ;

    · Hyperplasie endométriale non traitée ;

    · Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;

    · Antécédent d’accident thrombo-embolique artériel ou accident thrombo-embolique artériel en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire) ;

    · Troubles thrombophiliques connus (tels que déficit en antithrombine III, en protéine C ou en protéine S, voir rubrique 4.4) ;

    · Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques ;

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · Porphyrie.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, le traitement par tibolone ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le traitement par tibolone peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

    Les données concernant les risques associés au THS dans le traitement des femmes ménopausées prématurément sont limitées. Cependant, en raison du faible niveau de risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice/risque dans cette population pourrait être plus favorable que chez les femmes plus âgées.

    Examen clinique et surveillance

    Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.

    Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris des examens appropriés par imagerie tels qu’une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.

    Conditions nécessitant une surveillance

    Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par LIVIAL 2,5 mg, comprimé, en particulier :

    · léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;

    · facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;

    · facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;

    · hypertension artérielle ;

    · troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;

    · diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;

    · lithiase biliaire ;

    · migraines ou céphalées sévères ;

    · lupus érythémateux disséminé ;

    · antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;

    · épilepsie ;

    · asthme ;

    · otospongiose.

    Arrêt immédiat du traitement

    Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :

    · ictère ou altération de la fonction hépatique ;

    · augmentation significative de la pression artérielle ;

    · céphalée de type migraine inhabituelle ;

    · grossesse.

    Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre

    · Deux études observationnelles, la Million Women Study (MWS) et une étude basée sur la base de données anglaise General Practice Research Database (GRPD) ont montré que les femmes traitées par la tibolone en pratique courante avaient un risque augmenté de diagnostic de cancer de l'endomètre. Dans ces études, le risque augmentait avec la durée d'utilisation.

    · Deux études randomisées et contrôlées (LIFT et THEBES) présentent des résultats contradictoires sur ce sujet, seule l'étude LIFT montrant un risque augmenté de cancer de l'endomètre (voir rubrique 4.8).

    · La tibolone augmente l'épaisseur de l'endomètre, mesurée par échographie endovaginale.

    · Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement (voir rubrique 5.1). Les femmes doivent être informées de la nécessité de rapporter à leur médecin tout saignement ou spotting persistant après 6 mois de traitement, débutant après cette période ou continuant après l'arrêt du traitement. Des explorations gynécologiques doivent être réalisées, pouvant aller jusqu'à une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.

    Cancer du sein

    Une méta-analyse des études épidémiologiques, y compris l’étude Million Women Study (MWS), a montré une augmentation significative du risque de cancer du sein associée à l'utilisation de la dose de 2,5 mg. Ce risque est apparu au bout de 3 ans d'utilisation et a augmenté avec la durée de la prise, voir rubrique 4.8. Après l’arrêt du traitement, l’augmentation du risque diminuera avec le temps et la durée nécessaire pour revenir à la normale dépend de la durée pendant laquelle le THS a été suivi. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.

    Aucune donnée sur la persistance du risque après l’arrêt du traitement n’est disponible pour la tibolone, mais une tendance similaire ne peut être exclue.

    Cancer ovarien

    Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

    Les données épidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d’estrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminue progressivement après l’arrêt du traitement.

    D’autres études, y compris l’essai WHI (Women’s Health Initiative), suggèrent qu’un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique 4.8).

    Dans l'étude Million Women Study, il a été démontré que le risque relatif de cancer ovarien associé à l'utilisation de tibolone était similaire au risque associé à l'utilisation d’autres types de THS.

    Accidents thrombo-emboliques veineux

    · Le THS à base d'estrogènes seuls ou estro-progestatif est associé à un risque 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Ce type d'événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.8). Dans une étude épidémiologique utilisant la base de données GRPD, le risque d'accidents thrombo-emboliques veineux associé à la tibolone était inférieur au risque associé aux autres THS, mais seule une faible proportion de femmes était sous tibolone et une faible augmentation du risque par rapport aux non-utilisatrices ne peut pas être exclue.

    · Les patientes présentant des troubles thrombophiliques ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    · Les facteurs de risque d'accidents thrombo-emboliques veineux généralement reconnus incluent: l'utilisation d'estrogènes, l'âge, une intervention chirurgicale importante, une immobilisation prolongée, une obésité (IMC > 30 kg/m2), la grossesse / le post-partum, le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer. Il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices dans la survenue des accidents thrombo-emboliques veineux.

    · Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. En cas d'immobilisation prolongée suite à une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du THS 4 à 6 semaines avant l'intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.

    · Chez les femmes sans antécédents d'accident thrombo-embolique veineux mais ayant un membre de la famille proche avec des antécédents de thrombose à un jeune âge, des examens peuvent être proposés, tout en informant de leurs limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de ces examens). Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié ou si le trouble est sévère (par exemple déficit en antithrombine III, en protéine S ou protéine C, ou combinaisons de troubles), le THS est contre-indiqué.

    · Chez les femmes suivant déjà un traitement à long terme par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.

    · La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée.

    Maladie coronarienne

    Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne préexistante traitées par un THS estroprogestatif ou un THS à base d'estrogènes seuls. Le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté au cours de l'utilisation d'un THS estroprogestatif. Comme le risque absolu de base de maladie coronarienne dépend fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne dû à l'utilisation d'un THS estroprogestatif est très faible chez les femmes en bonne santé dont la ménopause est récente, mais augmente avec l'âge. Une étude épidémiologique utilisant la base de données GRPD n'a pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes ménopausées traitées par la tibolone.

    Accidents vasculaires cérébraux ischémiques

    La tibolone augmente le risque d'accident vasculaire ischémique dès la première année de traitement (voir rubrique 4.8. Effets indésirables). Comme le risque absolu de base d'accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant la tibolone augmente avec l'âge (voir rubrique 4.8).

    Autres précautions d’emploi

    · Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    · Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.

    · Un traitement par LIVIAL entraîne une diminution marquée dose-dépendante du taux de cholestérol-HDL (de -16,7 % avec une dose de 1,25 mg à -21,8 % avec une dose de 2,5 mg après 2 ans de traitement). Les taux de triglycérides totaux et de lipoprotéine(a) étaient également réduits. La diminution des taux de cholestérol total et de VLDL-C n’est pas dose-dépendante. Les taux de LDL-C restent inchangés. Les implications cliniques de ces résultats ne sont pas encore connues.

    · Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.

    · Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées.

    · D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).

    · L’utilisation d’un THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Il existe une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu estro-progestatif ou à base d'estrogènes seuls après 65 ans.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Etant donné que la tibolone peut augmenter l'activité fibrinolytique sanguine, un accroissement de l'effet des anti-coagulants peut survenir. Cet effet a été rapporté en association avec la warfarine. Une surveillance clinique, un contrôle plus fréquent de l'INR, et éventuellement une adaptation de la posologie de la warfarine et des autres anti-coagulants anti-vitamine K est nécessaire surtout en début et fin de traitement par la tibolone.

    Les données concernant les interactions pharmacocinétiques avec la tibolone sont limitées. Une étude in vivo a montré qu'un traitement simultané par la tibolone affecte modérément la pharmacocinétique du midazolam, substrat du cytochrome P450 3A4. Sur cette base, des interactions avec d'autres substrats du CYP3A4 peuvent être attendus.

    Les inducteurs du CYP3A4 tels que les barbituriques, la carbamazépine, les hydantoïnes et la rifampicine peuvent augmenter le métabolisme de la tibolone et ainsi modifier son effet thérapeutique.

    Les préparations à base de plante contenant du millepertuis (Hypericum Perforatum) peuvent induire le métabolisme des estrogènes et des progestatifs via le CYP3A4. Cliniquement, une augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet et à des changements du profil des saignements.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    LIVIAL n'a pas d'indication dans la grossesse et l'allaitement.

    Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène (voir rubrique 5.3). En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la tibolone lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

    Une virilisation de la petite fille a été décrite pour certains progestatifs androgénomimétiques. Ce risque a été observé pour des posologies élevées (dose totale reçue supérieure à 500 mg de dérivés norstéroïdiens) administrées à partir de 8 semaines d'aménorrhée.

    En conséquence, en cas de survenue accidentelle d'une grossesse en cours de traitement, une surveillance prénatale orientée sur les organes génitaux externes, est recommandée.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    LIVIAL n'est pas connu pour avoir des effets sur la concentration ni sur la vigilance.

    4.8. Effets indésirables  

    Cette rubrique décrit les effets indésirables qui ont été enregistrés dans 21 études versus placebo (incluant l’étude LIFT), incluant 4 079 femmes traitées par de la tibolone à doses thérapeutiques (1,25 mg ou 2,5 mg) et 3 476 par un placebo. La durée du traitement était comprise entre 2 mois et 4,5 ans. Les effets indésirables survenus statistiquement plus fréquemment sous tibolone que sous placebo figurent dans le tableau ci-dessous.

    Tableau 1 : Effets indésirables de LIVIAL

    Fréquent

    (>1/100, <1/10)

    Peu fréquent

    (>1/1 000, <1/100)

    Rare

    (>1/10 000, <1/1 000)

    Troubles généraux

    Œdème**

    Affections gastro-intestinales

    Douleurs abdominales basses

    Gène abdominale**

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Augmentation de la pilosité

    Acné

    Prurit**

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Perte vaginale

    Infection fongique

    Perte génitale

    Mycose vaginale

    Hémorragie vaginale

    Inconfort au niveau des seins

    Hémorragie post-ménopausique

    Douleur au niveau des mamelons

    Epaississement endométriale

    Prurit génital

    Candidose vaginale

    Vulvovaginites

    Douleur pelvienne

    Dysplasie cervicale

    Tension au niveau des seins

    Investigations

    Prise de poids

    Frottis vaginal anormal*

    *La plupart des anomalies sont de nature bénigne. Les pathologies cervicales (carcinome du col) n’ont pas été augmentées dans le groupe tibolone comparé au groupe placebo.

    ** Ces effets indésirables ont été identifiés par la surveillance post-marketing. La fréquence a été estimée à partir des études cliniques.

    Depuis la commercialisation, d’autres effets indésirables ont été observés tels que vertiges, céphalées, migraines, trouble de la vision, rash, dermatose séborrhéique, dépression, effets sur le système musculo-squelettique tels qu’arthralgie ou myalgie, tests de la fonction hépatique anormaux.

    Risque de cancer du sein

    Une augmentation jusqu'à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association estroprogestative pendant plus de 5 ans.

    L'augmentation du risque chez les utilisatrices d’un traitement par estrogènes seuls et tibolone est inférieure à celle observée chez les utilisatrices d'associations estrogènes-progestatifs.

    Le niveau de risque dépend de la durée du traitement (voir rubrique 4.4).

    Les résultats de la plus grande étude épidémiologique (MWS) sont présentés ci-après.

    Tableau 2 : Etude « Million Women Study (MWS)». Estimation du risque additionnel de cancer du sein sur 5 ans de traitement

    Age (ans)

    Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 femmes non utilisatrices de THS sur 5 ans*

    Risque relatif #

    Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC 95 %)

    THS à base d'estrogènes seuls

    50 - 65

    9 - 12

    1,2

    1 - 2 (0 - 3)

    Associations estro-progestatives

    50 - 65

    9 - 12

    1,7

    6 (5 - 7)

    Tibolone

    50 - 65

    9 - 12

    1,3

    3 (0 - 6)

    # Risque relatif global. Le risque relatif n'est pas constant mais il augmente avec la durée du traitement. Note : puisque l'incidence de base du cancer du sein varie d'un pays à l'autre au sein de l'UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.

    * Issu des taux d'incidence de base dans les pays développés

    Cancer de l’endomètre

    Le risque de cancer de l’endomètre est d’environ 5 pour 1 000 chez les femmes ayant un utérus et n’utilisant pas de THS.

    Deux études observationnelles, la Million Women Study (MWS) et la General Practice Research Database (GRPD) ont montré que les femmes traitées par la tibolone en pratique courante avaient un risque augmenté de diagnostic de cancer de l'endomètre (MWS : RR = 1,78 ; IC 95% 1,4 - 2,3 et GRPD : RR= 1,5 ; IC 95% 1,0 -2,3). Dans ces études, le risque augmentait avec la durée d'utilisation. Deux études randomisées et contrôlées (LIFT et THEBES) présentent des résultats contradictoires sur ce sujet, seule l'étude LIFT montrant un risque augmenté de cancer de l'endomètre (aucun cas de cancer de l'endomètre n'a été diagnostiqué dans le groupe placebo (n = 1 773) versus 4 cas dans le groupe tibolone (n = 1 746)). Cela correspond à un diagnostic de 0,8 cas de cancer de l'endomètre supplémentaire pour 1 000 femmes utilisant Livial par an dans cette étude (voir rubrique 4.4).

    D’autres effets indésirables ont été rapportés en association avec l’utilisation de traitements à base d’estrogènes ou d’estrogènes-progestatifs :

    Cancer ovarien

    L'utilisation d'un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d’estrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).

    Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n’en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95% 1.31 – 1.56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l’apparition d’un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.

    Dans l'étude Million Women Study, la prise de tibolone pendant cinq ans a provoqué 1 cas supplémentaire pour 2500 utilisatrices (voir rubrique 4.4).

    Risque d'accident thromboembolique veineux

    Le THS est associé à une augmentation de 1,3 à 3 fois du risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux, c'est à dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats de l'étude WHI sont présentés :

    Tableau 3 - Etude WHI - Risque additionnel d'accident thromboembolique veineux sur 5 ans de traitement

    Age (année)

    Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

    Risque Relatif (IC 95%)

    Nombre de cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS

    Estrogènes seuls par voie orale **

    50-59

    7

    1,2 (0,6 – 2,4)

    4 (-3 – 10)

    Association estro-progestative orale

    50-59

    4

    2,3 (1,2 – 4,3)

    5 (1 – 13)

    ** Etude chez les femmes hystérectomisées

    Risque de maladie coronarienne

    Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS estroprogestatif au-delà de 60 ans (voir rubrique 4.4). Il n'existe pas de données suggérant que le risque d'infarctus du myocarde associé à la tibolone soit différent du risque associé à d'autres THS.

    Accident vasculaire cérébral

    · Une étude randomisée contrôlée de 2,9 ans a estimé que le risque d’accident vasculaire cérébral était multiplié par 2,2 chez les femmes (âge moyen 68 ans) du groupe tibolone 1,25 mg (28/2 249) comparées aux femmes du groupe placebo (13/2 257). La majorité (80 %) des accidents vasculaires cérébraux était ischémique.

    · Le risque spontané d’accident vasculaire cérébral est fortement âge-dépendant. Ainsi, l’incidence sur une période de 5 années est estimée à 3 cas pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 cas pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans.

    · Chez les femmes utilisant la tibolone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires seraient environ de 4 cas pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et de 13 cas pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans.

    · Les effets indésirables suivants sont rapportés lors de l'administration d'un traitement par estrogènes seuls ou association estro-progestatif :

    · affections biliaires ;

    · troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux ; purpura vasculaire ;

    · probable démence après 65 ans (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    La toxicité aiguë de la tibolone chez l'animal est très faible. La survenue de symptômes toxiques n'est donc pas attendue, même si plusieurs comprimés ont été pris simultanément. Dans le cas d'un surdosage aigu, des nausées, vomissements et saignements génitaux chez la femme peuvent survenir. Aucun antidote spécifique n'est connu. Si nécessaire, un traitement symptomatique peut être administré.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ESTROGENES, code ATC : G03CX01.

    La tibolone est un progestatif norstéroïde avec des métabolites actifs estrogéniques et androgéniques.

    Après une administration orale, la tibolone est rapidement métabolisée en 3 composants qui contribuent aux effets pharmacodynamiques de Livial. Deux de ces métabolites (3α-OH-tibolone et 3β-OH-tibolone) ont une activité estrogénique, un 3ème (Δ4 isomère de la tibolone) a une activité progestative et androgénique.

    Information sur les études cliniques :

    Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement.

    Effets sur l'endomètre et sur les profils de saignements :

    · Il a été rapporté des cas d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre chez des patientes traitées par la tibolone (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    · Une aménorrhée a été rapportée chez 88 % des femmes utilisant la tibolone dosée à 2,5 mg après 12 mois de traitement. La survenue de saignements et/ou de spottings a été rapportée chez 32,6 % des femmes durant les 3 premiers mois de traitement, et chez 11,6 % des femmes après 11-12 mois d'utilisation.

    Les femmes doivent être informées de la nécessité de rapporter à leur médecin tout saignement ou spotting persistant après 6 mois de traitement, débutant après cette période ou continuant après l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Après administration orale, la tibolone est rapidement et largement absorbée. Du fait de son métabolisme rapide, les concentrations plasmatiques de la tibolone sont très faibles. Les concentrations plasmatiques de l'isomère Δ4 de la tibolone sont aussi très faibles.

    Les pics plasmatiques des métabolites 3 αOH et 3 βOH sont atteints après 1 à 1,5 heures. Leur demi-vie d'élimination est approximativement de 5 à 10 heures et il n'y a pas d'accumulation.

    L'excrétion de la tibolone se fait principalement sous la forme de métabolites polaires et très polaires. Une petite quantité du composant administré est excrétée dans l'urine, mais la majeure partie est éliminée par la bile et les fèces.

    La consommation de nourriture n'affecte pas la biodisponibilité de la tibolone.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de toxicologie de la reproduction ont mis en évidence un effet tératogène chez le lapin.

    Les autres données précliniques (études pharmacologiques et études toxicologiques -toxicité répétée-génotoxicité-carcinogénicité) n'ont révélé aucun risque potentiel en particulier.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon de pomme de terre, stéarate de magnésium, palmitate d'ascorbyle, lactose monohydraté

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium);

    Boîte de 1 ou 3 plaquettes.

    30 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium);

    Boîte de 1 ou 3 plaquettes

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 354 358 6 6 : 28 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium); boîte de 1 plaquette.

    · 34009 354 359 2 7 : 28 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium); boîte de 3 plaquettes.

    · 34009 360 942 8 4 : 30 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium); boîte de 1 plaquette.

    · 34009 360 943 4 5 : 30 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium); boîte de 3 plaquettes.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation :

    Date du dernier renouvellement de l’autorisation :

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {JJ mois AAAA}

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 13/04/2021

    Dénomination du médicament

    LIVIAL 2,5 mg, comprimé

    Tibolone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu’est-ce que LIVIAL 2,5 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LIVIAL 2,5 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre LIVIAL 2,5 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver LIVIAL 2,5 mg, comprimé ?

    6. contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ESTROGENES, code ATC : G03CX01.

    Ce médicament est préconisé dans le traitement des troubles dus à un déficit en estrogène lié à la ménopause. LIVIAL appartient au groupe de médicaments dénommé Traitement Hormonal Substitutif (THS).

    Le choix de ce traitement doit être discuté avec votre médecin.

    L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée. Particulièrement, si vous avez plus de 60 ans, votre médecin sera amené à discuter avec vous des bénéfices et des risques associés à l'utilisation de LIVIAL.

    Antécédents médicaux et examens réguliers

    L'utilisation d'un THS entraine des risques qui doivent être pris en considération lorsque vous décidez de commencer ce traitement ou de le continuer.

    L'expérience chez les femmes avec une ménopause précoce (liée à une insuffisance ovarienne ou à une chirurgie) est limitée. Si vous avez une ménopause précoce, les risques liés à l'utilisation d'un THS peuvent être différents. Parlez-en à votre médecin.

    Avant de commencer (ou recommencer) un THS, votre médecin vous interrogera sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Votre médecin peut décider de pratiquer un examen physique. Cet examen peut inclure un examen de vos seins et/ou si nécessaire, un examen gynécologique.

    Dès que vous commencez LIVIAL, consultez votre médecin pour des examens réguliers (au moins une fois par an). Lors de ces examens, discutez avec lui des bénéfices et des risques liés à la poursuite du traitement par LIVIAL.

    Faites régulièrement des tests de dépistage du cancer du sein comme recommandé par votre médecin.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ne prenez jamais LIVIAL 2,5 mg, comprimé :

    · Si vous avez ou avez eu un cancer du sein, ou s'il existe une suspicion que vous en ayez un ;

    · Si vous avez un cancer dépendant des estrogènes tel qu'un cancer de la paroi de l'utérus (endomètre), ou s'il existe une suspicion que vous en ayez un ;

    · Si vous avez un développement exagéré de la paroi de l'utérus (hyperplasie de l'endomètre) qui n'est pas traité ;

    · Si vous avez des saignements vaginaux non expliqués ;

    · Si vous avez ou avez eu un caillot sanguin dans une veine (thrombose) tel que dans les jambes (thrombose veineuse profonde), ou dans les poumons (embolie pulmonaire) ;

    · Si vous avez des troubles de la coagulation sanguine (tels qu'un déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine) ;

    · Si vous avez ou avez eu une maladie causée par des caillots sanguins dans les artères, telle qu'une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, ou de l'angine de poitrine ;

    · Si vous avez ou avez eu une maladie du foie, et que vos tests de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale ;

    · Si vous avez une maladie héréditaire rare du sang appelée « porphyrie » ;

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) aux estrogènes, progestatifs ou à l'un des composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

    Si l'une de ces pathologies apparaît pour la première fois lors du traitement avec Livial, arrêtez le traitement et consultez immédiatement votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Faites attention avec LIVIAL 2,5 mg, comprimé dans les cas suivants :

    Arrêtez d'utiliser LIVIAL et prévenez immédiatement votre médecin en cas d'apparition des signes suivants :

    · une des pathologies signalées en rubrique « Ne prenez jamais LIVIAL 2,5 mg, comprimé » ;

    · grosseur au niveau des seins ;

    · maux de tête tels qu'une migraine, qui apparaissent pour la première fois ;

    · perte de connaissance, confusion, maux de têtes sévères inhabituels, vertiges, troubles visuels, élocution ralentie ou perte de la parole ;

    · douleur inhabituelle dans les jambes, faiblesse dans les membres ;

    · douleur de la poitrine, pouls irrégulier, essoufflement soudain ;

    · augmentation significative de la pression artérielle (les symptômes peuvent être mal de tête, fatigue, sensations vertigineuses) ;

    · réactions allergiques (respiration difficile, oppression thoracique, éruption généralisée à type d'urticaire, démangeaisons) ;

    · jaunisse (au niveau des yeux et de la peau). C'est peut être un signe d'une maladie du foie ;

    · grossesse.

    Signalez à votre médecin toute maladie survenant en cours de traitement. Avant de commencer le traitement, prévenez votre médecin si vous avez ou avez eu l'un des troubles suivants, car ils peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par LIVIAL. En ce cas, votre médecin pourra vous demander de revenir en consultation plus souvent pour des contrôles :

    · hypertension artérielle,

    · risque augmenté de développer des caillots sanguins (voir « caillots sanguins dans une veine (thrombose veineuse) »)

    · risque augmenté d'avoir un cancer dépendant des estrogènes (par exemple si votre mère, votre sœur ou votre grand-mère a eu un cancer du sein)

    · insuffisance rénale ou cardiaque,

    · migraine ou maux de tête sévères,

    · diabète,

    · taux de triglycérides trop élevé dans le sang,

    · troubles hépatiques ou biliaires,

    · épilepsie,

    · asthme,

    · lupus érythémateux disséminé (maladie sévère du système immunitaire atteignant notamment la peau),

    · otospongiose (affection de l'oreille entraînant une baisse de l'audition),

    · endométriose (affection caractérisée par la présence de muqueuse utérine en dehors de l'utérus) ou antécédents de développement exagéré de la paroi de l'utérus (hyperplasie de l'endomètre),

    · fibrome utérin (tumeur bénigne de l'utérus),

    Signalez à votre médecin tout trouble s'aggravant alors que vous utilisez LIVIAL.

    Note : LlVIAL n'est pas un contraceptif oral. S'il s'est écoulé moins d'un an depuis vos dernières menstruations, ou si vous avez moins de 50 ans, vous pouvez avoir besoin d'une contraception complémentaire pour éviter une grossesse. Demandez conseil à votre médecin.

    LlVIAL et effets sur le coeur et la circulation sanguine :

    Caillots sanguins dans une veine (thrombose veineuse)

    Le risque de caillots sanguins dans les veines est environ de 1,3 à 3 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices, particulièrement pendant la première année de prise.

    Ces caillots de sang peuvent être graves, et si l'un d'eux migre vers les poumons, cela peut causer des douleurs dans la poitrine, un essoufflement, un malaise, voire parfois le décès.

    Prévenez immédiatement votre médecin si vous constatez un gonflement douloureux d'une de vos jambes, si vous ressentez une douleur subite dans votre poitrine ou si vous vous sentez anormalement essoufflée pendant le traitement par Livial. Il pourrait s'agir d'un signe de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire. Dans ce cas, arrêter immédiatement d'utiliser LlVIAL.

    Le risque de thrombose veineuse est plus élevé :

    · si vous ou un membre de votre famille proche avez précédemment eu une thrombose veineuse ou des troubles de la coagulation du sang,

    · si vous prenez des estrogènes,

    · avec l'âge,

    · si vous avez un cancer,

    · si vous avez un excès de poids très important (IMC>30 kg/m²),

    · durant la grossesse ou la période suivant la naissance,

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé (trouble du système immunitaire),

    · si vous êtes immobilisée pendant une longue période (vous devez par exemple rester alitée), avez eu un accident ou devez subir une opération chirurgicale majeure. En ces cas, il peut être nécessaire que vous cessiez temporairement d'utiliser LlVIAL. Il peut être nécessaire d'arrêter le traitement dès 4 à 6 semaines avant l'opération.

    Le rôle des varices dans le risque de thrombose veineuse n'est pas connu.

    Si l'une de ces situations correspond à votre cas, informez-en votre médecin. Si vous recevez un traitement anticoagulant, les risques et bénéfices du THS doivent être soigneusement évalués.

    Comparaison

    Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un caillot sanguin veineux survient en moyenne chez 4 à 7 femmes sur 1000 après une période de 5 ans.

    Chez les femmes de la cinquantaine prenant un THS estro-progestatif après une période de 5 ans, il y aura 9 à 12 cas sur 1000 utilisatrices (c'est-à-dire 5 cas supplémentaires).

    Chez les femmes prenant LIVIAL, le risque additionnel de thrombose veineuse est inférieur au risque additionnel observé avec les autres THS.

    Maladie cardiaque (crise cardiaque)

    Prévenez immédiatement votre médecin si vous ressentez une douleur dans votre poitrine qui s'étend à votre bras ou votre cou. Cette douleur peut être un signe de maladie du coeur.

    Le THS ne permet pas d'éviter les maladies cardiaques.

    Le risque de survenue d'affection des artères coronaires est légèrement augmenté en cas d'utilisation d'une association estro-progestative. Le nombre de cas supplémentaires d'affection des artères coronaires augmente avec l'âge. On ne sait pas si le risque de survenue d'affection des artères coronaires est différent avec LIVIAL.

    Accident vasculaire cérébral (AVC)

    Arrêtez de prendre LIVIAL et joignez immédiatement votre médecin si vous ressentez des maux de tête inexpliqués ressemblant à une migraine avec ou sans troubles de la vision. Ces maux de tête peuvent être un signe d'accident vasculaire.

    LIVIAL, comme les autres traitements hormonaux substitutifs, augmente le risque de survenue d'accident vasculaire cérébral. Cette augmentation du risque a été observée principalement chez les femmes âgées de plus de 60 ans.

    Comparaison

    Chez les femmes âgées de 50 à 59 ans ne prenant pas LIVIAL, en moyenne 3 femmes sur 1000 auront un AVC après une période de 5 ans.

    Chez les femmes âgées de 50 à 59 ans prenant LIVIAL pendant plus de 5 ans, il y aura 7 cas sur 1000 utilisatrices (c'est-à-dire 4 cas supplémentaires).

    Chez les femmes âgées de 60 à 69 ans ne prenant pas LIVIAL, en moyenne 11 femmes sur 1000 auront un AVC après une période de 5 ans.

    Chez les femmes âgées de 60 à 69 ans prenant LIVIAL pendant plus de 5 ans, il y aura 24 cas sur 1000 utilisatrices (c'est-à-dire 13 cas supplémentaires).

    LIVIAL et risque de survenue d'un cancer :

    Développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et cancer de la paroi de l'utérus (cancer de l'endomètre)

    La prise d'un THS à base d'estrogène seul augmente le risque de développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et de cancer de la muqueuse utérine (cancer de l'endomètre). On ne sait pas si le risque est différent avec LIVIAL.

    Saignements irréguliers

    Vous pouvez avoir des saignements irréguliers ou des pertes sanguines (spotting) pendant les 3 à 6 premiers mois de prise de LIVIAL. Cependant, si ces saignements irréguliers :

    · persistent au-delà des 6 premiers mois

    · débutent alors que vous prenez LIVIAL depuis plus de 6 mois

    · persistent après l'arrêt du traitement par LIVIAL

    consultez votre médecin dès que possible.

    Cancer du sein

    Les données disponibles montrent que la prise de tibolone augmente le risque de cancer du sein. Ce risque supplémentaire dépend de la durée d’utilisation de la tibolone. Dans les études effectuées sur le THS, après avoir arrêté le THS, le risque supplémentaire diminue dans le temps mais peut perdurer 10 ans ou plus pour les femmes qui ont suivi un THS pendant plus de 5 ans. Aucune donnée sur la persistance du risque après l’arrêt du traitement n’est disponible pour la tibolone, mais une tendance similaire ne peut être exclue. Les femmes prenant LIVIAL ont un risque de cancer du sein inférieur par rapport à celles prenant un THS combiné estro-progestatif et comparable à celui observé chez les femmes prenant un THS à base d'estrogène seul.

    Comparaison

    Chez les femmes âgées de 50 à 79 ans ne prenant pas de THS, en moyenne 9 à 14 femmes sur 1000 auront un diagnostic de cancer du sein après une période de 5 ans. Pour les femmes âgées de 50 à 79 ans prenant un THS estro-progestatif pendant plus de 5 ans, il y aura 13 à 20 cas sur 1000 utilisatrices (c'est-à-dire jusqu'à 4 à 6 cas supplémentaires).

    Vérifiez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous remarquez des changements tels que :

    o capitonnage de la peau

    o modifications au niveau du mamelon

    o boules éventuelles que vous pouvez voir ou sentir

    Cancer ovarien

    Le cancer de l'ovaire est rare (beaucoup plus rare que le cancer du sein). L’utilisation d’un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d’estrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien.

    Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l’âge. Par exemple, chez les femmes âgées entre 50 et 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2 000 en moyenne sur une période de 5 ans. Chez les femmes ayant pris un THS pendant 5 ans, il y aura environ 3 cas sur 2 000 utilisatrices (soit environ 1 cas supplémentaire).

    Avec l’utilisation de LIVIAL, le risque accru de cancer ovarien est similaire à celui observé avec d’autres types de THS.

    LIVIAL et autres troubles :

    Si les symptômes de déficit en estrogènes liés à la ménopause persistent malgré le traitement, parlez-en à votre médecin.

    Le THS n'empêche pas la perte de mémoire. Le risque de perte de mémoire pourrait être toutefois plus élevé chez les femmes qui commencent à utiliser un THS après l'âge de 65 ans. Demandez conseil à votre médecin.

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et LIVIAL 2,5 mg, comprimé

    Veuillez indiquer à votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance.

    Une attention toute particulière doit être prise lors d'utilisation de warfarine ou d'autres anticoagulants

    anti-vitamine K. Le traitement par LIVIAL risque d'augmenter l'effet des anticoagulants. Une surveillance clinique et éventuellement une adaptation de la posologie des anticoagulants surtout en début et fin de traitement par LIVIAL est nécessaire.

    LIVIAL 2,5 mg, comprimé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Ce médicament n'a pas d'indication pendant la grossesse ou l'allaitement.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte alors que vous prenez ce médicament, interrompez le traitement et parlez-en à votre médecin.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    LIVIAL 2,5 mg, comprimé contient : du Lactose.

    Posologie

    La posologie est de 1 comprimé chaque jour.

    Mode d'administration

    Les comprimés devront être avalés avec de l'eau ou une autre boisson, de préférence au même moment chaque jour.

    Si vous avez l'impression que l'effet de LIVIAL 2,5 mg, comprimé est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    Sans objet.

    Si vous avez pris plus de LIVIAL 2,5 mg, comprimé que vous n’auriez dû :

    Les signes de surdosage sont habituellement des nausées, des vomissements, des saignements vaginaux.

    Aucun traitement spécifique n'est nécessaire. Ces signes disparaissent lorsque le traitement est diminué ou arrêté.

    En cas de persistance des signes, demandez l'avis de votre médecin.

    Si vous oubliez de prendre LIVIAL 2,5 mg, comprimé :

    Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prenez immédiatement le comprimé oublié, puis poursuivez le traitement normalement en prenant le comprimé suivant au moment habituel.

    Si vous avez dépassé ce délai, la dose oubliée ne sera pas prise, et la prochaine dose devra être prise au moment habituel.

    Si vous n'avez pas pris de comprimé plusieurs jours de suite, des saignements irréguliers peuvent survenir.

    En cas de doute, consultez votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre LIVIAL 2,5 mg, comprimé :

    A l'arrêt du traitement, les signes de déficit en estrogènes liés à la ménopause peuvent réapparaître.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les pathologies suivantes ont été rapportées plus souvent chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices :

    · cancer du sein ;

    · épaississement anormal ou cancer de la paroi de l'utérus (hyperplasie endométriale ou cancer) ;

    · cancer de l'ovaire ;

    · caillots sanguins dans les veines des jambes ou des poumons (thrombo-embolie veineuse) ;

    · maladie cardiaque ;

    · accident vasculaire cérébral ;

    · probable perte de mémoire si le THS est commencé après l'âge de 65 ans.

    Pour plus d'informations sur ces effets indésirables, voir la section 2.

    Sont fréquemment observés au cours d'un traitement par Livial (chez plus d'une femme sur 100 mais moins d'une femme sur 10) :

    · tension des seins,

    · saignements vaginaux, y compris après la ménopause,

    · douleurs et gonflements abdominaux,

    · épaississement de l’endomètre,

    · pertes vaginales,

    · prurit génital,

    · mycoses vaginales,

    · infections de la vulve et du vagin,

    · prise de poids,

    · développement de la pilosité,

    · anomalie au niveau du frottis.

    Sont peu fréquemment observés au cours d'un traitement par Livial (chez plus d'une femme sur 1000 mais moins d'une femme sur 100) :

    · œdème,

    · gène abdominale,

    · infection fongique,

    · mycose vaginale,

    · douleurs au niveau du mamelon,

    · inconfort au niveau des seins,

    · acné.

    Sont rarement observés au cours d’un traitement par LIVIAL (chez plus d’une femme sur 10 000 mais moins d’une femme sur 1000) :

    · prurit

    D'autres effets indésirables ont été rapportés après la commercialisation de Livial, dont la fréquence ne peut pas être calculée à partir des données disponibles :

    · vertiges,

    · maux de tête,

    · troubles de la vision,

    · éruptions cutanées,

    · dépressions,

    · douleurs au niveau des articulations ou des muscles,

    · anomalies des tests évaluant le fonctionnement du foie.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d'autres THS :

    · troubles de la vésicule biliaire,

    · différents troubles cutanés :

    o décoloration de la peau touchant généralement le visage ou le cou, connue sous le nom de « masque de grossesse » (chloasma),

    o nodules rouges douloureux sous la peau (érythème noueux),

    o éruption avec taches rouges-violettes ou plaies en forme de cible (érythème multiforme).

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    Ce médicament doit être conservé à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.

    Ce que contient LIVIAL 2,5 mg, comprimé  

    · La substance active est :

    Tibolone.............................................................................................................................. 2,50 mg

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont :

    Amidon de pomme de terre, stéarate de magnésium, palmitate d'ascorbyle, lactose monohydraté.

    Qu’est-ce que LIVIAL 2,5 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé ; boîte de 1 ou 3 plaquettes de 28 ou 30 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    Fabricant  

    ORGANON N.V.

    KLOOSTERSTRAAT

    5349 AB OSS

    PAYS BAS

    ou

    ORGANON (IRELAND) LIMITED

    DRYNAM ROAD

    SWORDS - CO

    DUBLIN

    IRLANDE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    mois AAAA

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13059
    • Date avis : 28/05/2014
    • Raison : Réévaluation SMR
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par la spécialité LIVIAL dans le traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées reste important chez les patientes dont les troubles du climatère sont ressentis comme suffisamment gênant pour altérer leur qualité de vie, lorsque cette spécialité est utilisée selon les préconisations de la Commission.
    • Lien externe