LIPOROSA 10 mg/10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60481517
  • Description :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 02/09/2014
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EGIS PHARMACEUTICALS (HONGRIE)

    Les compositions de LIPOROSA 10 mg/10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule ROSUVASTATINE 33207 10 mg SA
    Gélule ÉZÉTIMIBE 73242 10 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) formée(s) à froid polyamide aluminium PVC-Aluminium de 30 gélule(s)

    • Code CIP7 : 2799970
    • Code CIP3 : 3400927999703
    • Prix : 21,65 €
    • Date de commercialisation : 22/12/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) formée(s) à froid polyamide aluminium PVC-Aluminium de 90 gélule(s)

    • Code CIP7 : 2800012
    • Code CIP3 : 3400928000125
    • Prix : 61,12 €
    • Date de commercialisation : 22/12/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 05/10/2021

    1.ÂÂ DENOMINATION DU MEDICAMENT

    LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule

    2.ÂÂ COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

    Rosuvastatine (sous forme de zinc de rosuvastatine) ..................................... 10 mg.

    Ezétimibe ......................................................................................................... 10 mg.

    Pour une gélule.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3.ÂÂ FORME PHARMACEUTIQUE

    Gélule.

    Gélule en gélatine de taille 0, non marquée, à mécanisme de fermeture de type Coni snap, avec une tête de couleur jaune et un corps de couleur jaune contenant deux comprimés. La longueur de la gélule est d'environ 21,7 mm (± 0,5 mm).

    4.ÂÂ DONNEES CLINIQUES

    4.1. Indications thérapeutiques

    LIPOROSA est indiqué comme adjuvant à un regime alimentaire en traitement de substitution de l'hypercholestérolémie primaire chez des patients adultes contrôlés de manière adéquate par les deux substances actives individuelles administrées simultanément à la même posologie.

    4.2.ÂÂÂÂÂ Posologie et mode d'administration

    Posologie

    LIPOROSA est indiqué chez les patients adultes dont l'hypercholestérolémie est adéquatement contrôlée par les deux substances actives administrées simultanément à la même posologie.

    Le patient doit être sous un régime alimentaire hypolipidémiant adapté et doit continuer son régime pendant le traitement avec LIPOROSA.

    La dose quotidienne recommandée est de une gélule du dosage prescrit, avec ou sans nourriture.

    LIPOROSA ne convient pas à un traitement initial. L'instauration d'un traitement ou l'ajustement de la posologie, si nécessaire, ne doit s'effectuer qu'avec les substances actives individuelles et le passage à l'association fixe n'est possible qu'après détermination des doses adéquates.

    LIPOROSA 10 mg/10 mg et 20 mg/10 mg ne sont pas adaptés au traitement de patients nécessitant une dose de 40 mg de rosuvastatine.

    LIPOROSA doit être pris soit plus de 2 heures avant, soit plus de 4 heures après l'administration d'une résine échangeuse d'ions.

    Population pédiatrique

    La sécurité d'emploi et l'efficacité de LIPOROSA chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.

    Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.

    Personnes âgées

    Une dose initiale de 5 mg de rosuvastatine est recommandée chez les patients âgés de plus de 70 ans (voir rubrique 4.4). L'association n'est pas adaptée à un traitement initial. L'instauration d'un traitement ou l'ajustement de la posologie, si nécessaire, ne doit s'effectuer qu'avec les substances actives individuelles et le passage à l'association fixe n'est possible qu'après détermination des doses adéquates.

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée.

    La dose initiale recommandée est de 5 mg de rosuvastatine chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine <60 ml/min). L'association fixe n'est pas adaptée au traitement initial. Les substances actives individuelles doivent être utilisées pour initier le traitement ou pour modifier la dose.

    L'utilisation de rosuvastatine chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère est contre­indiquée pour toutes les doses (voir rubriques 4.3 et 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Score de Child Pugh 5 à 6). Le traitement par LIPOROSA n'est pas recommandé chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Score de Child Pugh 7 à 9) ou sévère (Score de Child Pugh > 9) (voir rubriques 4.4 et 5.2.). LIPOROSA est contre-indiqué chez les patients atteints d'une affection hépatique active (voir rubrique 4.3).

    Origine ethnique

    Une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a pu être observée chez les patients asiatiques (voir rubriques 4.4 et 5.2). La dose initiale recommandée pour les patients d'origine asiatique est de 5 mg de rosuvastatine. L'association fixe ne convient pas pour le traitement initial. Les substances actives individuelles doivent être utilisées pour initier le traitement ou pour modifier la dose.

    Polymorphismes génétiques

    Certains types spécifiques de polymorphismes génétiques sont connus pour augmenter l'exposition à la rosuvastatine (voir rubrique 5.2). Pour les patients présentant ces types spécifiques de polymorphismes, une dose quotidienne plus faible de LIPOROSA est recommandée.

    Posologie chez des patients présentant des facteurs de prédisposition au développement d'une myopathie

    La dose initiale recommandée est 5 mg de rosuvastatine chez les patients présentant des facteurs de prédisposition au développement d'une myopathie (voir rubrique 4.4). L'association fixe ne convient pas pour le traitement initial. Les substances actives individuelles doivent être utilisées pour initier le traitement ou pour modifier la dose.

    Traitement concomitant

    La rosuvastatine est un substrat de divers transporteurs protéiques (par ex., OATP1B1 et BCRP). Le risque de myopathie (dont la rhabdomyolyse) est accru lorsque LIPOROSA est administré en association avec certains médicaments qui peuvent augmenter la concentration plasmatique de la rosuvastatine en raison de l'interaction avec ces transporteurs protéiques (par ex., ciclosporine et certains inhibiteurs de protéases, dont les associations de ritonavir avec atazanavir, lopinavir, et/ou tipranavir; voir rubriques 4.4 et 4.5). Chaque fois que cela est possible, il faut envisager d'utiliser d'autres médicaments, et, si nécessaire, envisager l'interruption temporaire du traitement par LIPOROSA. Dans des situations où la co­administration de ces médicaments avec LIPOROSA est inévitable, le bénéfice et le risque du traitement concomitant, ainsi que des ajustements de la posologie de la rosuvastatine doivent être soigneusement envisagés (voir rubrique 4.5).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    LIPOROSA doit être pris tous les jours au même moment dans la journée, avec ou sans nourriture.

    La gélule peut s'avaler en entier avec un verre d'eau.

    4.3.ÂÂÂÂÂ Contre-indications

    LIPOROSA est contre-indiqué (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.2) :

    · hypersensibilité aux substances actives (rosuvastatine, ézétimibe) ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · chez les patients atteints d'une affection hépatique active avec des élévations persistantes non expliquées des taux de transaminases sériques et toute élévation du taux de transaminases sériques dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN),

    · pendant la grossesse et l'allaitement et chez les femmes en âge de procréer qui n'utilisent pas de moyens de contraception appropriés,

    · chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min),

    · chez les patients atteints de myopathie,

    · chez les patients recevant une combinaison concomitante de sofosbuvir / velpatasvir / voxilaprévir (voir rubrique 4.5) ,

    · chez les patients recevant de la ciclosporine en association.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

    Effets indésirables cutanées sévères

    Des effets indésirables cutanés sévères, y compris un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et un syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant engager le pronostic vital ou être fatals, ont été rapportés avec la rosuvastatine. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes de réactions cutanées sévères, puis être étroitement surveillés. En cas d’apparition de signes et symptômes évocateurs d’une telle réaction, le traitement par LIPOROSA doit être interrompu immédiatement et un traitement alternatif doit être envisagé.

    Si le patient a développé une réaction grave telle qu’un SSJ ou un DRESS lors de l’utilisation de LIPOROSA, le traitement par LIPOROSA ne doit en aucun cas être réinstauré chez ce patient.

    Effets musculo-squelettiques

    Des effets musculo-squelettiques, tels que myalgie, myopathie et rarement rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par la rosuvastatine à toutes les doses, et en particulier à des doses supérieures à 20 mg.

    Dans le cadre de la surveillance depuis la mise sur le marché de l'ézétimibe, des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été rapportés. Toutefois, la rhabdomyolyse a été rapportée très rarement avec l'ézétimibe en monothérapie et très rarement lorsque l'ézétimibe a été associé à d'autres agents connus pour être associés à un risque accru de rhabdomyolyse. Si une myopathie est suspectée face à des symptômes musculaires ou est confirmée par un taux de créatine kinase, l'ézétimibe, toute statine, et tous les agents connus pour être associés à un risque accru de rhabdomyolyse que le patient prend de façon concomitante doivent être immédiatement arrêtés. Tous les patients débutant le traitement doivent être avertis du risque de myopathie et doivent recevoir la consigne de signaler rapidement toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée (voir rubrique 4.8).

    Mesure de la créatine phosphokinase

    La créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas se mesurer à la suite d'exercices physiques vigoureux ou en présence d'une autre cause plausible d'augmentation de la CPK, qui pourraient fausser l'interprétation des résultats.

    Si les valeurs de référence de CPK sont significativement élevées (> 5 × LSN) il est nécessaire de réaliser un test de confirmation dans les 5 à 7 jours. Si le test répété confirme une valeur de CPK de référence > 5 × LSN, le traitement ne doit pas être débuté.

    L'acide fusidique

    LIPOROSA ne doit pas être administrée en même temps que des formes systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement à l'acide fusidique. Chez les patients où l'utilisation de l'acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant la durée du traitement à l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse ont été signalés (parfois causant le décès) chez des patients recevant simultanément de l'acide fusidique et une statine (voir rubrique 4.5). Les patients doivent être informés de consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des symptômes de faiblesse musculaire, douleur ou sensibilité.

    Le traitement par statine peut être ré-introduit sept jours après la dernière dose de l'acide fusidique.

    Dans des circonstances exceptionnelles, où l'acide fusidique systémique prolongé est nécessaire, par exemple, pour le traitement des infections graves, la nécessité d'une co-administration de LIPOROSA et de l'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous étroite surveillance médicale.

    Avant le traitement

    LIPOROSA, comme d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant des facteurs de prédisposition au développement d'une myopathie/rhabdomyolyse. Ces facteurs comprennent:

    · Insuffisance rénale,

    · Hypothyroïdie,

    · Antécédents personnels ou familiaux de troubles musculaires héréditaires,

    · Antécédent de toxicité musculaire avec un autre inhibiteur de la HMG-CoA réductase ou avec un fibrate,

    · Alcoolisme,

    · Âge supérieur à 70 ans,

    · Situations au cours desquelles une augmentation des taux plasmatiques peut se produire (voir rubrique 5.2),

    · Utilisation concomitante de fibrates.

    Chez ces patients, le risque lié au traitement doit être pesé au regard du bénéficie éventuel et il est recommandé de mettre en place une surveillance clinique. Si les valeurs de référence de CPK sont significativement élevées (> 5 × LSN), le traitement ne doit pas être débuté.

    Pendant le traitement

    Les patients doivent recevoir pour consigne de signaler immédiatement toute douleur, faiblesse ou crampe musculaire inexpliquée, en particulier si celles-ci s'accompagnent d'un malaise ou de fièvre. Les taux de CPK doivent être mesurés chez ces patients. Le traitement doit être interrompu si les taux de CPK sont significativement élevés (> 5 × LSN) ou si les symptômes musculaires sont sévères et entrainent une gêne quotidienne (même si les taux de CPK sont ≤ 5 × LSN). La surveillance en routine des taux de CPK chez les patients asymptomatiques n'est pas obligatoire.

    De très rares cas de myopathie nécrosante à médiation immunitaire (MNMI) ont été signalés pendant ou après un traitement par des statines, dont la rosuvastatine. La MNMI est cliniquement caractérisée par une faiblesse musculaire proximale et des taux sériques élevés de créatine kinase, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par les statines.

    Au cours des essais cliniques, aucune augmentation des effets musculo-squelettiques n'a été mise en évidence parmi le faible nombre de patients recevant de la rosuvastatine avec un traitement concomitant. Toutefois, une augmentation de l'incidence de myosite et de myopathie a été observée chez les patients recevant d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase conjointement à des dérivés d'acide fibrique, dont le gemfibrozil, la ciclosporine, l'acide nicotinique, les antifongiques azolés, les inhibiteurs de protéases et les antibiotiques macrolides. Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie lorsqu'il est administré en association avec certains inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Par conséquent, l'association de LIPOROSA avec du gemfibrozil n'est pas recommandée. Le bénéfice obtenu en associant LIPOROSA avec des fibrates ou de la niacine sur les paramètres lipidiques doit être prudemment pondéré par rapport aux risques potentiels de telles associations.

    LIPOROSA ne doit pas être utilisé chez des patients présentant une affection aiguë, grave, suggérant une myopathie ou prédisposant au développement d'une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (par ex., sepsis, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, grave trouble métabolique, endocrinien et des électrolytes ; ou crises convulsives non contrôlées).

    Acide fusidique

    LIPROSA ne doit pas être administrée en même temps que des formes systémiques d’acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l’arrêt d’un traitement à l’acide fusidique. Chez les patients où l’utilisation de l’acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant la durée du traitement à l’acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse ont été signalés (parfois causant le décès) chez des patients recevant simultanément de l’acide fusidique et une statine (voir rubrique 4.5). Les patients doivent être informer de consulter immédiatement un médecin s’ils présentent des symptômes de faiblesse musculaire, douleur ou sensibilité.

    Le traitement par statine peut être ré introduit sept jours après la dernière dose d’acide fusidique.

    Dans des circonstances exceptionnelles où l’acide fusidique systémique prolongé est nécessaire, par exemple, pour le traitement des infections graves, la nécessité d’une co-administration de LIPROSA et de l’acide fusidique ne doit être envisagée qu’au cas par cas et sous étroite surveillance médicale.

    Effets hépatiques

    Dans des essais contrôlés de co-administration chez des patients recevant de l'ézétimibe avec une statine, des élévations consécutives de transaminases (≥ 3 × la limite supérieure de la normale [LSN]) ont été observées.

    Il est recommandé de réaliser des tests de la fonction hépatique avant, puis 3 mois après l'instauration du traitement par rosuvastatine. La rosuvastatine doit être interrompue ou la dose doit être réduite si le taux de transaminases sériques est supérieur à 3 fois la limite supérieure de la normale.

    Chez les patients présentant une hypercholestérolémie secondaire causée par une hypothyroïdie ou un syndrome néphrotique, la maladie sous-jacente doit être traitée avant l'instauration du traitement avec LIPOROSA.

    En raison des effets inconnus de l'augmentation de l'exposition à l'ézétimibe chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, LIPOROSA n'est pas recommandé (voir rubrique 5.2).

    Effets rénaux

    Des cas de protéinurie, décelée à l'aide de bandelettes urinaires, principalement d'origine tubulaire, ont été observés chez des patients traités à des doses plus élevées de rosuvastatine, en particulier avec la dose de 40 mg ; elle était transitoire ou intermittente dans la plupart des cas. La protéinurie ne s'est pas avérée prédictive d'une affection rénale aiguë ou évolutive (voir rubrique 4.8).

    Oriqine ethnique

    Les études de la pharmacocinétique de la rosuvastatine montrent une augmentation de l'exposition chez les sujets asiatiques comparativement aux sujets caucasiens (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Inhibiteurs de protéases

    Une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a été observée chez des sujets recevant de la rosuvastatine prise de façon concomitante avec divers inhibiteurs de protéases en association avec du ritonavir. Il faut tenir compte à la fois du bénéfice hypolipidémiant de l'utilisation de LIPOROSA chez des patients atteints du VIH recevant des inhibiteurs de protéases et de l'augmentation possible des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine lors de l'initiation et de l'augmentation des doses de la rosuvastatine chez des patients traités par inhibiteurs de protéases.

    L'utilisation concomitante avec certains inhibiteurs de protéases n'est pas recommandée sauf si la dose de LIPOROSA est ajustée (voir rubriques 4.2 et 4.5).

    Pneumopathie interstitielle

    Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, en particulier dans le cadre du traitement à long terme (voir rubrique 4.8). Le tableau clinique peut comprendre la dyspnée, la toux non productive et la détérioration de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de développement d'une pneumopathie interstitielle, le traitement par statine doit être interrompu.

    Diabète sucré

    Certaines données suggèrent que les médicaments de la classe des statines peuvent entrainer une élévation des taux de glycémie; chez certains patients à haut risque de développer un diabète dans l'avenir, elles peuvent produire un niveau d'hyperglycémie pour lequel les soins antidiabétiques d'usage sont adaptés. Toutefois, ce risque est pondéré par la diminution du risque vasculaire avec les statines et par conséquent, il ne doit pas constituer une raison d'arrêter le traitement par statines. Les patients à risque (glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m2, taux de triglycérides élevés, hypertension) doivent être surveillés à la fois sur le plan clinique et sur le plan biochimique, conformément aux recommandations nationales.

    Dans l'étude JUPITER, la fréquence globale rapportée de diabète sucré était de 2,8 % sous rosuvastatine et de 2,3 % sous placebo, principalement chez les patients dont le taux de glycémie à jeun était compris entre 5,6 et 6,9 mmol/I.

    Fibrates

    La sécurité et l'efficacité de l'ézétimibe administré avec des fibrates n'ont pas été établies.

    En cas de suspicion de lithiase biliaire chez un patient recevant LIPOROSA et du fénofibrate, il est indiqué de procéder à des analyses de la vésicule biliaire et ce traitement doit être interrompu (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Anticoagulants

    Si LIPOROSA est pris en association avec de la warfarine, autre anticoagulant à base de coumarine, ou de la fluindione, le rapport international normalisé (INR) doit être surveillé de manière appropriée (voir rubrique 4.5).

    Ciclosporine

    Voir rubriques 4.3 et 4.5.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l'efficacité de LIPOROSA chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies et son utilisation n'est donc pas recommandée dans ce groupe d'âge.

    Affection hépatique et consommation d'alcool

    LIPOROSA doit être utilisé avec prudence chez les patients qui consomment des quantités excessives d'alcool et/ou ont des antécédents d'une affection hépatique.

    LIPOROSA contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-Ã-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

    Associations contre-indiquées

    Ciclosporine: Lors d'un traitement concomitant par la rosuvastatine et la ciclosporine, les valeurs de l'ASC (aire sous la courbe) de la rosuvastatine étaient 7 fois plus élevées que celles observées chez des volontaires sains (voir rubrique 4.3). L'administration concomitante n'a pas affecté les concentrations plasmatiques de ciclosporine.

    La co-administration de LIPOROSA avec la ciclosporine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    Une étude portant sur huit patients transplantés rénaux dont la clairance de la créatinine était > 50 ml/min recevant une dose fixe de ciclosporine et une dose unique de 10 mg d'ézétimibe a montré une augmentation de l'ASC moyenne de l'ézétimibe total de 3,4 (facteur de 2,3 à 7,9) comparé à des volontaires sains, recevant ézétimibe seul, dans une autre étude (n = 17). Dans une étude différente chez un patient transplanté rénal qui présentait une insuffisance rénale sévère et recevait de la ciclosporine et plusieurs autres médicaments, l'exposition totale à l'ézétimibe était 12 fois supérieure à celle des témoins qui recevaient de l'ézétimibe seul. Dans une étude en cross-over en deux phases menée chez douze sujets sains, l'administration quotidienne de 20 mg d'ézétimibe pendant 8 jours avec une dose unique de 100 mg de ciclosporine au 7ème jour a entrainé une augmentation moyenne de 15 % de l'ASC de la ciclosporine (allant d'une augmentation de 10 % à 51 %) comparativement à une dose unique de 100 mg de ciclosporine seule. Aucune étude contrôlée sur l'effet de l'ézétimibe en co-administration sur l'exposition à la ciclosporine chez des patients transplantés rénaux n'a été menée.

    Associations déconseillées

    Inhibiteurs de protéases: Même si le mécanisme exact de l'interaction est inconnu, l'utilisation concomitante d'un inhibiteur de protéases peut augmenter fortement l'exposition à la rosuvastatine (voir le tableau de la rubrique 4.5). Par exemple, dans une étude de pharmacocinétique, la co­administration de 10 mg de rosuvastatine et d'une association de deux inhibiteurs de protéase (atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg) chez des volontaires sains a entrainé une augmentation d'environ trois fois et sept fois des valeurs de l'ASC et de la Cmax de la rosuvastatine, respectivement. L'utilisation concomitante de la rosuvastatine et de certaines associations d'inhibiteurs de protéase peut être envisagée après un examen attentif d'un ajustement posologique de la rosuvastatine en fonction de l'augmentation attendue de l'exposition à la rosuvastatine (voir rubriques 4.2, 4.4 et tableau 4.5). L'association n'est pas adaptée à un traitement initial. L'instauration d'un traitement ou l'ajustement de la posologie, si nécessaire, ne doit s'effectuer qu'avec les substances actives individuelles et le passage à l'association fixe n'est possible qu'après détermination des doses adéquates.

    Inhibiteurs des transporteurs protéiques: La rosuvastatine est un substrat pour certains transporteurs protéiques, dont le transporteur hépatocytaire d'influx OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'administration concomitante de LIPOROSA avec des médicaments qui sont des inhibiteurs de ces transporteurs protéiques peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine et une augmentation du risque de myopathie (voir rubriques 4.2, 4.4, et Tableau 4.5).

    Gemfibrozil et autres médicaments hypolipidémiants: L'utilisation concomitante de rosuvastatine et de gemfibrozil a entraîné une augmentation deux fois plus importante des valeurs de la Cmax et de l'ASC de la rosuvastatine (voir rubrique 4.4). Sur la base de données provenant d'études d'interaction spécifiques, aucune interaction pharmacocinétique pertinente avec du fénofibrate n'est anticipée ; toutefois, une interaction pharmacodynamique pourrait se produire.

    Le gemfibrozil, le fénofibrate, d'autres fibrates et des doses hypolipidémiantes (supérieures ou égales à 1 g/jour) de niacine (acide nicotinique) augmentent le risque de myopathie lorsqu'ils sont administrés en association avec des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, probablement car ils peuvent eux­mêmes être à l'origine d'une myopathie lorsqu'ils sont administrés en monothérapie.

    Chez des patients recevant du fénofibrate et de l'ézétimibe, les médecins doivent être conscients du risque éventuel de lithiase biliaire et d'affection de la vésicule biliaire (voir rubriques 4.4 et 4.8). En cas de suspicion de lithiase biliaire chez un patient recevant de l'ézétimibe et du fénofibrate, il est indiqué de procéder à des analyses de la vésicule biliaire et ce traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.8). L'administration concomitante de fénofibrate ou de gemfibrozil a augmenté modestement les concentrations totales d'ézétimibe (environ 1,5 fois et 1,7 fois, respectivement).

    La co-administration d'ézétimibe avec d'autres fibrates n'a pas été étudiée. Les fibrates peuvent augmenter l'excrétion de cholestérol dans la bile, et entraîner une lithiase biliaire. Dans les études effectuées chez l'animal, l'ézétimibe a parfois augmenté le taux de cholestérol de la vésicule biliaire, mais pas chez toutes les espèces (voir rubrique 5.3). Un risque lithogène associé à l'utilisation d'ézétimibe à des doses thérapeutiques ne peut pas être exclu.

    Acide fusidique: Aucune étude d’interaction entre la rosuvastatine et l’acide fusidique n’a été réalisée.

    Le risque de myopathie, y compris la rhabdomyolyse, peut être augmenté par l'administration simultanée d'acide fusidique et de statines. Ce mécanisme d'interaction (qu'il soit pharmacodynamique, pharmacocinétique ou les deux) est encore inconnu. Des cas de rhabdomyolyse (parfois causant le décès) ont été signalés chez des patients recevant ces deux traitements.

    Si le traitement à l'acide fusidique est nécessaire, le traitement par rosuvastatine doit être interrompu pendant la durée du traitement à l'acide fusidique (cf. rubrique 4.4).

    Autres interactions

    Antiacides: L'administration simultanée de rosuvastatine avec une suspension antiacide contenant de l'hydroxyde d'aluminium et de magnésium a entraîné une diminution des concentrations plasmatiques de rosuvastatine d'environ 50 %. Cet effet a été atténué lorsque l'antiacide a été administré 2 heures après la rosuvastatine. La signification clinique de cette interaction n'a pas été étudiée.

    L'administration concomitante d'antiacides a diminué la vitesse d'absorption de l'ézétimibe mais n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité de l'ézétimibe. Cette diminution de la vitesse d'absorption n'est pas considérée comme significative sur le plan clinique.

    Érythromycine: L'utilisation concomitante de rosuvastatine et d'érythromycine a entraîné une diminution de 20 % de l'ASCO-t et une diminution de 30 % de la Cmax de la rosuvastatine. Cette interaction peut être causée par l'augmentation de motilité intestinale provoquée par l'érythromycine.

    Enzymes du cytochrome P450: Les résultats provenant d'études in vitro et in vivo montrent que la rosuvastatine n'est ni un inhibiteur ni un inducteur des isoenzymes du cytochrome P450. En outre, la rosuvastatine est un substrat mineur pour ces isoenzymes. Par conséquent, aucune interaction médicamenteuse résultant du métabolisme médié par le cytochrome P450 n'est anticipée.

    Aucune interaction cliniquement pertinente n'a été observée entre la rosuvastatine et le fluconazole (un inhibiteur du CYP2C9 et du CYP3A4) ou le kétoconazole (un inhibiteur du CYP2A6 et du CYP3A4).

    Dans des études précliniques, il a été démontré que l'ézétimibe n'induit pas les enzymes du cytochrome P450 métabolisant le médicament. Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée entre l'ézétimibe et des médicaments connus pour être métabolisés par les cytochromes P450 1A2, 2D6, 2C8, 2C9, et 3A4, ou la N-acétyltransférase.

    Antivitamine K: Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'instauration du traitement ou l'augmentation de la posologie de la rosuvastatine chez des patients traités en association avec des antivitamines K (par ex., warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner une augmentation du rapport international normalisé (INR). L'arrêt ou la diminution de la posologie de la rosuvastatine peut entraîner une diminution de l'INR. Dans de tels cas, il est souhaitable de mettre en place une surveillance de l'INR.

    L'administration concomitante d'ézétimibe (10 mg une fois par jour) n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité de la warfarine ni sur le temps de prothrombine dans une étude menée chez 12 volontaires sains. Cependant, des cas ont été rapportés en post-commercialisation d'augmentation de l'INR chez des patients chez qui l'ézétimibe avait été ajouté à la warfarine ou la fluindione. Si LIPOROSA est ajouté à de la warfarine, autre anticoagulant à base de coumarine, ou de la fluindione, le rapport international normalisé (INR) doit être surveillé de manière appropriée (voir rubrique 4.4).

    Contraceptif oral/traitement hormonal substitutif (THS): L'utilisation concomitante de rosuvastatine avec un contraceptif oral a entraîné une augmentation de l'ASC de l'éthinylestradiol et du norgestrel, respectivement de 26 % et 34 %. Cette augmentation des concentrations plasmatiques doit être prise en compte lors de la sélection des doses du contraceptif oral. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les sujets prenant simultanément de la rosuvastatine et un THS et un effet similaire ne peut donc pas être exclu. Cependant, l'association a été largement utilisée chez les femmes au cours des essais cliniques et a été bien tolérée.

    Dans des études cliniques d'interaction, l'ézétimibe n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique des contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel).

    Cholestyramine: L'administration concomitante de cholestyramine a diminué d'environ 55 % l'aire sous la courbe (ASC) moyenne de l'ézétimibe total (ézétimibe + glucuronide d'ézétimibe). La diminution supplémentaire du cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL cholestérol) liée à l'association d'ézétimibe à la cholestyramine peut être amoindrie par cette interaction (voir rubrique 4.2).

    Statines: Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée lorsque l'ézétimibe a été co-administré avec l'atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine, la lovastatine, la fluvastatine ou la rosuvastatine.

    Autres médicaments: Selon les données provenant d'études spécifiques d'interaction, aucune interaction pertinente sur le plan clinique entre la rosuvastatine et la digoxine n'est anticipée.

    Dans des études cliniques d'interaction, l'ézétimibe n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de la dapsone, du dextrométhorphane, de la digoxine, du glipizide, du tolbutamide, ou du midazolam, lors de la co-administration. La cimétidine, co-administrée avec de l'ézétimibe, n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité de l'ézétimibe.

    Interactions nécessitant des ajustements de la posologie de la rosuvastatine (voir également le tableau 1 ci-dessous): Lorsqu'il est nécessaire de co-administrer la rosuvastatine avec d'autres médicaments connus pour augmenter l'exposition à la rosuvastatine, la posologie doit être ajustée. Commencer avec une dose de 5 mg de rosuvastatine une fois par jour si l'augmentation attendue de l'exposition (ASC) est d'environ 2 fois sa valeur ou plus. La dose journalière maximale doit être ajustée afin que l'exposition attendue à la rosuvastatine ne dépasse pas celle d'une dose journalière de 40 mg de rosuvastatine sans interaction médicamenteuse; par exemple, une dose de 20 mg de rosuvastatine avec du gemfibrozil (augmentation 1,9 fois plus importante), et une dose de 10 mg de rosuvastatine avec l'association d'atazanavir/ritonavir (augmentation 3,1 fois plus importante).

    S’il est observé que le médicament augmente l’ASC de la rosuvastatine de moins de 2 fois, il n’est pas nécessaire de diminuer la dose initiale mais il faut être prudent si la dose de rosuvastatine est augmentée au-delà de 20 mg.

    Tableau 1 Effet de l'administration concomitante de médicaments sur l'exposition à la rosuvastatine (ASC; par ordre décroissant de surface) observé dans des essais cliniques publiés

    Multiplication par 2 ou plus de l’ASC de la rosuvastatine

    Schéma posologique du médicament administré en association

    Schéma posologique de la rosuvastatine

    Variation de l’ASC de la rosuvastatine*

    Sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (400 mg - 100 mg - 100 mg) + Voxilaprévir (100 mg) 1xj, 15 jours

    10 mg, dose unique

    7,4 fois ↑

    Ciclosporine 75 mg 2xj à 200 mg 2xj, 6 mois

    10 mg 1xj, 10 jours

    7,1 fois ↑

    Darolutamide 600 mg 2xj, 5 jours

    5 mg, dose unique

    5,2 fois ↑

    Regorafenib 160 mg, 1 fois par jour, 14 jours

    Dose unique de 5 mg

    3,8 fois ↑

    Atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg 1 xj, 8 jours

    10 mg, dose unique

    3,1 fois ↑

    Velpatasvir 100 mg 1 fois par jour

    10 mg, dose unique

    ↑ 2,7 fois

    Ombitasvir 25 mg/paritaprevir 150 mg/ Ritonavir 100 mg 1 fois par jour / dasabuvir 400 mg 2 fois par jour, 14 jours

    10 mg, dose unique

    ↑ 2,6 fois

    Grazoprevir 200 mg/elbasvir 50mg 1 fois par jour, 11 jours

    10 mg, dose unique

    ↑ 2,3 fois

    Glecaprevir 400 mg/pibrentasvir 120 mg 1 fois par jour, 7 jours

    5 mg, 1 fois par jour, 7 jours

    ↑ 2,2 fois

    Lopinavir 400 mg/ritonavir 100 mg 2xj, 17 jours

    20 mg 1xj, 7 jours

    2,1 fois ↑

    Clopidogrel 300mg en dose d’attaque, suivis par 75 mg à 24 heures

    20 mg, dose unique

    2 fois ↑

    Augmentation de moins de 2 fois de l’ASC de la rosuvastatine

    Schéma posologique du médicament administré en association

    Schéma posologique de la rosuvastatine

    Variation de l’ASC de la rosuvastatine*

    Gemfibrozil 600 mg 2xj, 7 jours

    80 mg, dose unique

    1,9 fois ↑

    Eltrombopag 75 mg 1 xj, 5 jours

    10 mg, dose unique

    1,6 fois ↑

    Darunavir 600 mg/ritonavir 100 mg 2xi, 7 jours

    10 mg 1xj, 7 jours

    1,5 fois ↑

    Tipranavir 500 mg/ritonavir 200 mg 2xj, 11 jours

    10 mg, dose unique

    1,4 fois ↑

    Dronédarone 400 mg 2xj

    Indisponible

    1,4 fois ↑

    Itraconazole 200 mg 1xj, 5 jours

    10 mg, dose unique

    1,4 fois ↑**

    Diminution de l’ASC de la rosuvastatine

    Schéma posologique du médicament administré en association

    Schéma posologique de la rosuvastatine

    Variation de l’ASC de la rosuvastatine*

    Érythromycine 500 mg 4xj, 7 jours

    80 mg, dose unique

    20 %↓

    Baicaline 50 mg 3xj, 14 jours

    20 mg, dose unique

    47 %↓

    *Données présentées en multiples de (ou x-fois) représentant le rapport entre l'administration concomitante des deux produits et la rosuvastatine seule. Les données présentées en % représentent la différence relative en % par rapport à la rosuvastatine seule.

    Une augmentation est indiquée par une « ↑ » et une diminution est indiquée par « ↓ ».

    **Plusieurs études d'interaction ont été menées avec différentes posologies de rosuvastatine, et le tableau affiche le rapport le plus significatif.

    ASC =aire sous la courbe; 1xj =une fois par jour; 2xj =deux fois par jour; 3xj =trois fois par jour; 4xj =quatre fois par jour.

    Les médicaments/combinaisons suivants n’ont pas eu d’effet significatif sur le ratio de l’ASC de la rosuvastatine lors de la co-administration:

    Aleglitazar 0,3 mg, 7 jours ; Fénofibrate 67 mg 3xj, 7 jours ; Fluconazole 200 mg 1xj, 11 jours ; Fosamprénavir 700 mg / Ritonavir 100 mg 2xj, 8 jours ; Kétoconazole 200 mg 2xj, 7 jours ; Rifampicine 450 mg 1xj, 7 jours ; Silymarine 140 mg 3xj, 5 jours.

    L'association n'est pas adaptée à un traitement initial. L'instauration d'un traitement ou l'ajustement de la posologie, si nécessaire, ne doit s'effectuer qu'avec les substances actives individuelles et le passage à l'association fixe n'est possible qu'après détermination des doses adéquates.

    4.6.  Fertilité, grossesse et allaitement  

    LIPOROSA est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement.

    Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace.

    Grossesse

    Rosuvastatine:

    Étant donné que le cholestérol et d'autres produits de la biosynthèse du cholestérol sont essentiels au développement du fœtus, le risque potentiel de l'inhibition de la HMG-CoA réductase l'emporte sur le bénéfice attendu du traitement pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité limitée sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Si une patiente tombe enceinte durant l'utilisation de LIPOROSA, le traitement doit être immédiatement arrêté.

    Ézétimibe:

    Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation d'ézétimibe pendant la grossesse.

    Les études effectuées chez l'animal sur l'utilisation d'ézétimibe en monothérapie n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryo-fœtal, la naissance ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3).

    Allaitement

    Rosuvastatine:

    Chez le rat, la rosuvastatine est excrétée dans le lait. Il n'existe aucune donnée sur l'excrétion de la rosuvastatine dans le lait maternel chez la femme (voir rubrique 4.3).

    Ézétimibe:

    Les études effectuées chez les rats ont montré que l'ézétimibe est excrété dans le lait maternel. On ne sait pas si l'ézétimibe est excrété dans le lait maternel chez la femme.

    Fertilité

    Il n'existe aucune donnée d'essai clinique disponible sur les effets de l'ézétimibe sur la fertilité humaine. L'ézétimibe n'a aucun effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

    LIPOROSA n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Aucune étude n'a été menée pour déterminer l'effet de la rosuvastatine et/ou de l'ézétimibe sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines, il faut tenir compte du fait que des vertiges peuvent survenir pendant le traitement.

    4.8. Effets indésirables

    Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables observés avec la rosuvastatine sont généralement légers et transitoires. Dans les essais cliniques contrôlés, moins de 4 % des patients traités par rosuvastatine ont dû arrêter le traitement en raison d'effets indésirables.

    Dans les études cliniques dont la durée allait jusqu'à 112 semaines, l'ézétimibe à 10 mg par jour a été administré en monothérapie chez 2 396 patients, ou avec une statine chez 11 308 patients ou avec du fénofibrate chez 185 patients. Les effets indésirables étaient généralement légers et transitoires. L'incidence globale des effets secondaires était similaire entre l'ézétimibe et le placebo. De même, le taux d'arrêt du traitement en raison d'effets indésirables était comparable entre l'ézétimibe et le placebo.

    Selon les données disponibles, 1 200 patients ont pris de la rosuvastatine et de l'ézétimibe en association dans des études cliniques. Comme cela a été rapporté dans la littérature publiée, les événements indésirables les plus fréquents liés à l'association de rosuvastatine et d'ézétimibe chez des patients souffrant d'hypercholestérolémie sont l'augmentation des transaminases hépatiques, les problèmes gastro-intestinaux et la douleur musculaire. Il s'agit d'effets indésirables connus des substances actives. Toutefois, une interaction pharmacodynamique en matière d'effets indésirables entre la rosuvastatine et l'ézétimibe ne peut pas être exclue (voir rubrique 5.2).

    Résumé sous forme de tableau des réactions indésirables

    La fréquence de survenue des événements indésirables est classée comme suit: fréquent (≥ 1/100,
    < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥1/10 000, < 1/1 000); très rare <1/10 000) ;
    fréquence inconnue (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles),

    Base de données MedDRA des classes de systèmes d'organes

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    thrombocytopénie2

    thrombocytopénie3

    Affections du système immunitaire

    réactions d'hypersensib ilité, dont angi oedème2

    hypersensibilité (dont éruption cutanée, urticaire, anaphylaxie et angioedème)3

    Affections endocriniennes

    diabète sucré1, 2

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    diminution de

    l'appétit3

    Affections psychiatriques

    dépression2,3

    Affections du système nerveux

    céphalées2,3 , sensations vertigineuses2

    paresthésie3

    polyneuropathie2, perte de mémoire2

    neuropathie périphérique2 troubles du sommeil (incluant insomnie et cauchemars)2 sensations vertigineuses3

    Affections vasculaires

    bouffées vasomotrices3, hypertension3

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    toux3

    toux2, dyspnée2,3

    Affections gastro- intestinales

    constipation2, nausée2, douleur abodminale2,3 diarrhée3,

    flatulence3

    dyspepsie3, reflux gastro-

    oesophagien3, Ânausée3,

    bouche sèche3, qastrite3

    pancréatite2

    diarrhée2 pancréatite3 ; constipation3

    Affections hépatobiliaires

    augmentation du taux de transaminases hépatiques2

    ictère2, hépatite2

    hépatite3, lithiase biliaire3, cholécystite3

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    prurit2,3, éruption cutanée2,3 , urticaire2,3

    syndrome de Stevens-Johnson2, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)2 érythème multiforme3

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    myalgie2,3

    arthralgie3, Âspasmes musculaires3, , douleur au cou3,

    douleur dorsale3, faiblesse musculaire3, douleur dans les membres3

    myopathie

    (dont la myosite)2, rhabdomyolyse2, syndrome de type lupus2, rupture musculaire2

    arthralgie2

    myopathie

    nécrosante à médiation immunitaire2, Âtroubles des tendons, parfois compliqués par une déchirure2, Âmyopathie/rhabdomyolyse3 (voir rubrique 4.4)

    Affections du rein et des voies urinaires

    hématurie2

    Affections des organes de reproduction et du sein

    gynécomastie2

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    asthénie2 fatigue3

    douleur thoracique3, douleur3, asthénie3, œdème périphérique3

    oedème2

    Investigations

    augmentation des taux d'ALAT et/ou d'ASAT3

    augmentation du taux de CPK sérique3augmentation du taux de gammaglutamyltransférase3résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique3

    1La fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/I, IMC > 30 kg/m2, augmentation du taux de triglycérides, antécédents d'hypertension) - pour la rosuvastatine.

    2Profil d'effets indésirables pour la rosuvastatine basé sur les données provenant des études cliniques et de la vaste expérience depuis la mise sur le marché.

    3Effets indésirables observés au cours des études cliniques d’ézétimibe (en monothérapie ou co-administré avec une statine) ou qui ont été rapportés depuis la commercialisation d’ézétimibe administré seul ou avec une statine. Effets indésirables observés chez les patients traités par ézétimibe (n = 2 396) et à une plus grande incidence qu'avec le placebo (n =1 159) ou chez les patients traités par ézétimibe co-administré avec une statine (n = 11 308) et à une plus grande incidence qu'avec la statine administrée seule (n =9 361). Les effets indésirables rapportés depuis la commercialisation ont été observés avec l’ézétimibe administré seul ou avec une statine.

    Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'incidence des effets indésirables dus au médicament a tendance à être dépendante de la dose.

    Effets rénaux: des cas de protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, ont été observés chez des patients traités par la rosuvastatine. Des variations dans les taux de protéines urinaires allant d'aucune ou de traces à ++ ou plus ont été observées chez moins de

    1 % des patients à un moment donné durant le traitement avec la dose de 10 mg et 20 mg, et chez environ 3 % des patients traités à la dose de 40 mg. Une augmentation mineure dans la variation entre aucune ou trace et + a été observée avec la dose de 20 mg. Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanément alors que le traitement est poursuivi. L'examen des données provenant des essais cliniques et de l'expérience depuis la mise sur le marché jusqu'à ce jour n'a pas permis d'identifier de lien de causalité entre la protéinurie et une affection rénale aiguë ou évolutive. Des cas d'hématurie ont été observés chez des patients traités avec la rosuvastatine et les données cliniques montrent que le taux de survenue est faible.

    Effets musculo-squelettiques: Des effets musculo-squelettiques, tels que la myalgie, la myopathie (dont la myosite), et rarement la rhabdomyolyse avec et sans insuffisance rénale aigüe ont été rapportés chez des patients traités par la rosuvastatine à toutes les doses, et en particulier aux doses supérieures à 20 mg.

    Une augmentation dose-dépendante des taux de CPK a été observée chez des patients prenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient légers, asymptomatiques et transitoires. Si les taux de CPK sont élevés (> 5 × LSN), le traitement doit être arrêté (voir rubrique 4.4).

    Effets hépatiques: Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, une augmentation dose-dépendante des transaminases a été observée chez un petit nombre de patients prenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient bénins, asymptomatiques et transitoires.

    Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines:

    · troubles sexuels,

    · des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, en particulier dans le cadre du traitement à long terme (voir rubrique 4.4).

    Les taux de rapport de rhabdomyolyses, d'événements rénaux graves et d'événements hépatiques graves (constitués principalement d'augmentations des transaminases) sont plus élevés à la dose de 40 mg de rosuvastatine.

    Résultats des analyses de laboratoire:

    Dans des essais cliniques contrôlés en monothérapie, l'incidence d'élévations cliniquement significatives des transaminases sériques (ALAT et/ou ASAT ≥ 3 × LSN, consécutivement) était similaire entre l'ézétimibe (0,5 %) et le placebo (0,3 %). Dans les essais portant sur la co-administration, l'incidence était de 1,3 % pour les patients traités par ézétimibe co-administré avec une statine et de 0,4 % pour les patients traités par une statine en monothérapie. Ces élévations étaient généralement asymptomatiques, non associées à une cholestase, et les valeurs revenaient aux valeurs de référence après l'arrêt du traitement ou lors de la poursuite du traitement (voir rubrique 4.4).

    Dans les essais cliniques, des taux de CPK > 10 × LSN ont été rapportés pour 4 des 1 674 (0,2 %) patients qui avaient reçu de l'ézétimibe en monothérapie par rapport à 1 des 786 (0,1 %) patients qui avaient reçu du placebo, et pour 1 des 917 (0,1 %) patients qui avaient reçu de l'ézétimibe co­administré avec une statine par rapport à 4 des 929 (0,4 %) patients qui avaient reçu une statine en monothérapie. Il n'y a pas eu d'augmentation d'atteinte musculaire ou de rhabdomyolyse associée à l'ézétimibe comparé au groupe contrôle (placebo ou statine en monothérapie) (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrigue

    La sécurité d'emploi et l'efficacité de LIPOROSA chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies (voir rubrique 5.1).

    Rosuvastatine: Des élévations du taux de créatine kinase > 10 × LSN et des symptômes musculaires après un exercice physique ou une activité physique accrue ont été observées plus fréquemment dans un essai clinique de 52 semaines chez des enfants et des adolescents comparativement à des adultes. Par ailleurs, le profil de sécurité de la rosuvastatine était similaire chez les enfants et les adolescents comparativement à celui des adultes.

    Ézétimibe:

    Patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans)

    Dans une étude portant sur les patients pédiatriques (âgés de 6 à 10 ans) atteints d'hypercholestérolémie familiale ou hétérozygote non familiale (n = 138), les élévations d'ALAT et/ou ASAT (≥ 3 × LSN, consécutive) ont été observées chez 1,1% (1 patient) des patients d'ézétimibe par rapport à 0% dans le groupe placebo. Il n'y avait pas élévations de CPK (≥ 10 × LSN). Aucun cas de myopathie n'a été rapporté.

    Dans une étude séparée portant sur des adolescents (âgés de 10 à 17 ans) atteints d'hypercholestérolémie hétérozygote familiale (n =248), des élévations des taux d'ALAT et/ou d'ASAT (≥ 3 × LSN, consécutivement) ont été observées chez 3 % des patients (4 patients) traités par ézétimibe/simvastatine comparativement à 2 % (2 patients) dans le groupe de la simvastatine en monothérapie ; ces chiffres étaient respectivement 2 % (2 patients) et 0 % pour les élévations des taux de CPK (≥ 10 × LSN). Aucun cas de myopathie n'a été rapporté. Ces essais n'avaient pas pour objet la comparaison des effets indésirables rares liés au médicament.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9.ÂÂÂÂÂ Surdosage

    Il n'existe aucune donnée publiée dans la littérature concernant le surdosage avec la rosuvastatine.

    Il n'y a pas de traitement spécifique en cas de surdosage avec la rosuvastatine.

    Dans les études cliniques, l'administration d'ézétimibe, à la dose de 50 mg/jour, à 15 volontaires sains sur une période allant jusqu'à 14 jours, ou à la dose de 40 mg/jour à 18 patients atteints d'hypercholestérolémie primaire sur une période allant jusqu'à 56 jours a généralement été bien tolérée. Chez l'animal, aucune toxicité n'a été observée après l'administration de doses uniques par voie orale de 5 000 mg/kg d'ézétimibe chez les rats et les souris et de 3 000 mg/kg chez les chiens.

    Quelques cas de surdosage avec l'ézétimibe ont été rapportés: la plupart n'ont pas été associés à des effets indésirables. Les effets indésirables rapportés n'ont pas été graves.

    En cas de surdosage, il convient d'employer des mesures symptomatiques et de soutien. La fonction hépatique et les taux de CPK doivent être surveillés. Il est peu probable que l'hémodialyse apporte un bénéfice.

    5.ÂÂ PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques

    Classe pharmacothérapeutique : agents modificateurs des lipides; inhibiteurs de la HMG-CoA réductase en association avec d'autres agents modificateurs des lipides, code ATC : C10BA06.

    Rosuvastatine

    Mécanisme d’action

    La rosuvastatine est un inhibiteur sélectif et compétitif de la HMG-CoA réductase, l'enzyme responsable du contrôle de la transformation de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryl coenzyme A en mévalonate, précurseur du cholestérol. Le principal site d'action de la rosuvastatine est le foie, l'organe cible pour la baisse des taux de cholestérol.

    La rosuvastatine augmente le nombre de récepteurs des LDL hépatiques à la surface des cellules, augmentant ainsi la captation et le catabolisme des LDL et inhibant la synthèse hépatique des VLDL, en réduisant ainsi le nombre total de particules de VLDL et de LDL.

    Effets pharmacodynamiques

    La rosuvastatine réduit les taux élevés de LDL-cholestérol, de cholestérol total et de triglycérides et augmente les taux de HDL-cholestérol. Elle abaisse également les taux d'ApoB, du non-HDL-C, du VLDL-TG et augmente les taux d'ApoA I (voir Tableau ci-dessous). La rosuvastatine abaisse également les rapports entre LDL-C/HDL-C, cholestérol total/HDL-C, non-HDL-C/HDL-C et ApoB/ApoA 1.

    Réponse en fonction de la dose chez des patients atteints d'hypercholestérolémie primaire (type IIa et IIb)

    (Variation moyenne ajustée en pourcentage par rapport à la valeur initiale)

    Administration

    N

    LDL-C

    Total-C

    HDL-C

    TG

    non-

    HDL-C

    ApoB

    ApoA I

    Placebo

    13

    -7

    -5

    3

    -3

    -7

    -3

    0

    5 mg

    17

    -45

    -33

    13

    -35

    -44

    -38

    4

    10 mg

    17

    -52

    -36

    14

    -10

    -48

    -42

    4

    20 mg

    17

    -55

    -40

    8

    -23

    -51

    -46

    5

    40 mg

    18

    -63

    -46

    10

    -28

    -60

    -54

    0

    Un effet thérapeutique est obtenu dans la semaine qui suit l'instauration du traitement et 90 % de la réponse maximale est atteinte au bout de 2 semaines. La réponse maximale est généralement atteinte au bout de 4 semaines et se maintient par la suite.

    Ézétimibe

    Mécanisme d’action

    L'ézétimibe est un hypocholestérolémiant qui inhibe sélectivement l'absorption intestinale du cholestérol et des phytostérols apparentés. L'ézétimibe est utilisé par voie orale et possède un mécanisme d'action qui diffère des autres clases d'agent hypocholestérolémiants (par ex., statines, résines échangeuses d'ions, dérivés d'acide fibrique et stanols végétaux). La cible moléculaire de l'ézétimibe est le transporteur de stérols, l'analogue 1 de C1 de Niemann-Pick (NPC1L1), qui est responsable de l'absorption intestinale du cholestérol et des phytostérols.

    L'ézétimibe se localise au niveau de la bordure en brosse de l'intestin grêle et inhibe l'absorption du cholestérol, entraînant une diminution du transfert du cholestérol intestinal vers le foie; les statines diminuent la synthèse du cholestérol dans le foie et ensemble, ces mécanismes distincts permettent une diminution complémentaire du cholestérol. Dans une étude clinique de 2 semaines menée auprès de 18 patients hypercholestérolémiques, l'ézétimibe a inhibé l'absorption intestinale du cholestérol de 54 %, comparativement au placebo.

    Effets pharmacodynamiques

    Une série d'études précliniques a été réalisée afin de déterminer la sélectivité de l'ézétimibe sur l'inhibition de l'absorption du cholestérol. L'ézétimibe a inhibé l'absorption du [14C]-cholestérol sans effet sur l'absorption des triglycérides, des acides gras, des acides biliaires, de la progestérone, de l'éthinylestradiol ou des vitamines A et D liposolubles.

    Des études épidémiologiques ont établi que la morbidité et la mortalité cardiovasculaires variaient directement avec le taux de cholestérol total et de LDL-C, et inversement avec le taux de HDL-C. L’administration d’ézétimibe avec une statine est efficace pour réduire le risque d’événements cardiovasculaires chez les patients atteints de maladie coronarienne et présentant des antécédents de SCA.

    Co-administration de la rosuvastatine et de /'ézétimibe

    Efficacité et sécurité cliniques

    Un essai clinique randomisé de 6 semaines, en double aveugle avec groupes parallèles, a évalué la sécurité et l'efficacité de l'ézétimibe (10 mg) associé à un traitement fixe par rosuvastatine versus une augmentation de la posologie de rosuvastatine de 5 à 10 mg ou de 10 à 20 mg (n = 440). Les données groupées ont démontré que l'ézétimibe associé à une posologie stable de rosuvastatine de 5 mg ou 10 mg réduisait le LDL cholestérol de 21 %. Par ailleurs, un doublement de la dose de rosuvastatine jusqu'à 10 mg ou 20 mg a permis de réduire le cholestérol de 5,7 % (différence entre les groupes de 15,2 %, p < 0,001). Individuellement, l'ézétimibe associé à la rosuvastatine à 5 mg a réduit davantage le LDL cholestérol que la rosuvastatine à 10 mg (différence de 12,3 %, p < 0,001), et l'ézétimibe associé à la rosuvastatine à 10 mg a réduit davantage le LDL cholestérol que la rosuvastatine à 20 mg (différence de 17,5 %, p < 0,001).

    Une étude randomisée de 6 semaines a été conçue pour étudier l'efficacité et la sécurité de la rosuvastatine à 40 mg en monothérapie ou en association avec l'ézétimibe à 10 mg chez des patients à haut risque de développer une maladie coronarienne (n = 469). De manière significative, un nombre plus important de patients recevant l'association rosuvastatine/ézétimibe que ceux recevant la rosuvastatine en monothérapie ont atteint leur objectif de LDL cholestérol selon la classification ATP III (<100 mg/dl, 94,0 % contre 79,1 %, p < 0,001). La rosuvastatine à 40 mg a été efficace pour améliorer le profil lipidique athérogène dans cette population à haut risque.

    Une étude randomisée, en ouvert, de 12 semaines, a étudié le niveau de réduction du taux de LDL dans chaque bras de traitement (rosuvastatine 10 mg/ézétimibe 10 mg, rosuvastatine 20 mg/ézétimibe 10 mg, simvastatine 40 mg/ézétimibe 10 mg, simvastatine 80 mg/ézétimibe 10 mg). La diminution, par rapport aux valeurs de référence, avec les associations à faible dose de rosuvastatine était de 59,7 %, significativement supérieure à celle des associations de simvastatine à faible dose, 55,2 % (p < 0,05). Le traitement avec l'association à dose élevée de rosuvastatine a réduit le LDL cholestérol de 63,5 % versus une réduction de 57,4 % avec l'association à dose élevée de simvastatine (p < 0,001).

    Population pédiatrique

    L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec LIPOROSA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de taux élevés de cholestérol (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'utilisation pédiatrique).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques

    Association rosuvastatine et ézétimibe

    L'utilisation concomitante de 10 mg de rosuvastatine et de 10 mg d'ézétimibe a entraîné une augmentation 1,2 fois supérieure des valeurs de l'ASC de la rosuvastatine chez des sujets hypercholestérolémiques. Une interaction pharmacodynamique en matière d'effets indésirables entre la rosuvastatine et l'ézétimibe ne peut pas être exclue.

    Rosuvastatine

    Absorption

    Les concentrations plasmatiques maximales de la rosuvastatine sont atteintes environ 5 heures après l'administration par voie orale. La biodisponibilité absolue est d'environ 20 %.

    Distribution

    La rosuvastatine est majoritairement captée par le foie, qui est le site principal de la synthèse du cholestérol et de la clairance du LDL-C. Le volume de distribution de la rosuvastatine est d'environ 134 litres. Environ 90 % de la rosuvastatine est lié aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine.

    Biotransformation

    La rosuvastatine subit un métabolisme limité (environ 10 %). Des études portant sur le métabolisme in vitro qui utilisaient des hépatocytes humains indiquent que la rosuvastatine est un mauvais substrat pour le métabolisme basé sur le cytochrome P450. Le CYP2C9 était la principale isoenzyme impliquée, avec dans une moindre mesure le 2C19, le 3A4 et le 2D6. Les principaux métabolites identifiés sont les métabolites N-desméthyl et la forme lactone. Le métabolite N-desméthyl est environ 50 % moins actif que la rosuvastatine, alors que la forme lactone est considérée comme cliniquement inactive. La rosuvastatine est responsable de plus de 90 % de l'activité inhibitrice de la HMG-CoA réductase circulante.

    Élimination

    Environ 90 % de la dose de rosuvastatine est excrétée sous forme inchangée dans les selles (substance active absorbée et non absorbée) et la partie restante est excrétée dans l'urine.

    Environ 5 % de la dose est excrétée sous forme inchangée dans l'urine. La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 19 heures. La demi-vie d'élimination n'augmente pas avec des doses plus élevées. La moyenne géométrique de la clairance plasmatique est d'environ 50 litres/heure (coefficient de variation de 21,7 %).

    Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, le passage hépatique de la rosuvastatine implique le transporteur membranaire OATP-C. Ce transporteur est important dans l'élimination hépatique de la rosuvastatine.

    Linéarité/non-linéarité

    L'exposition systémique à la rosuvastatine augmente proportionnellement à la dose. Il n'y a pas de modifications des paramètres pharmacocinétiques après des administrations quotidiennes répétées.

    Populations spéciales

    Âge et sexe: Il n'y a pas eu d'effet cliniquement pertinent de l'âge ou du sexe sur la pharmacocinétique de la rosuvastatine chez les adultes. L'exposition chez les enfants et les adolescents atteints d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote semble être similaire ou inférieure à celle des patients adultes atteints de dyslipidémie (voir « Population pédiatrique » ci-dessous).

    Origine ethnique: Des études pharmacocinétiques montrent une élévation 2 fois supérieure de l'ASC médiane et de la Cmax chez des sujets asiatiques (japonais, chinois, philippins, vietnamiens et coréens) comparativement aux caucasiens; une élévation environ 1,3 fois supérieure de l'ASC médiane et de la Cmax a été montrée chez les indiens.

    Une analyse de pharmacocinétique de population n'a révélé aucune différence cliniquement significative entre les groupes caucasien et noir.

    Insuffisance rénale: Dans une étude sur des sujets présentant divers degrés d'insuffisance rénale, une altération légère à modérée de la fonction rénale n'a eu aucune influence sur la concentration plasmatique de la rosuvastatine ou du métabolite N-desméthyl. Les sujets présentant une insuffisance rénale sévère (CLcr < 30 ml/min) avaient une augmentation 3 fois supérieure de la concentration plasmatique et une augmentation 9 fois supérieure de la concentration du métabolite N-desméthyl comparés aux volontaires sains. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre de la rosuvastatine chez des sujets hémodialysés étaient approximativement 50 % plus importantes que celles des volontaires sains.

    Insuffisance hépatique: Dans une étude portant sur des sujets présentant divers degrés d'insuffisance hépatique, il n'a pas été démontré d'augmentation de l'exposition à la rosuvastatine chez des sujets dont les scores de Child Pugh étaient égaux ou inférieurs à 7. Cependant, deux sujets dont les scores de Child Pugh étaient de 8 et 9 ont montré une augmentation de l'exposition systémique au moins 2 fois plus importante comparée aux sujets dont les scores de Child Pugh étaient inférieurs.

    Il n'y a pas d'expérience chez des sujets dont les scores de Child Pugh sont supérieurs à 9.

    Polymorphismes génétiques: La configuration des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, dont la rosuvastatine, implique les transporteurs protéiques OATP1B1 et BCRP. Chez les patients présentant des polymorphismes génétiques SLC01B1 (OATP1B1) et/ou ABCG2 (BCRP), il y a un risque d'augmentation de l'exposition à la rosuvastatine. Les polymorphismes individuels de SLC01B1 c.521CC et ABCG2 c.421AA sont associés à une exposition (ASC) plus élevée à la rosuvastatine comparativement aux génotypes SLC01B1 c.521TT ou ABCG2 c.421CC. Ce génotypage spécifique n'est pas établi dans la pratique clinique, mais pour les patients connus pour présenter ces types de polymorphismes, une dose quotidienne plus faible de LIPOROSA est recommandée.

    Population pédiatrique: Deux études pharmacocinétiques avec la rosuvastatine (donné sous forme de comprimés) chez les patients pédiatriques atteints d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote âgés 10-17 ou 6-17 ans (total de 214 patients) ont démontré que l'exposition chez les patients pédiatriques semble comparable ou inférieure à celle des adultes. L'exposition de la rosuvastatine était prévisible conformément à la dose et au temps sur une période de 2 ans.

    Ézétimibe

    Absorption

    Après une administration par voie orale, l'ézétimibe est rapidement absorbé et largement conjugué à un glycuronide phénolique pharmacologiquement actif (ézétimibe-glycuronide). Les concentrations plasmatiques maximales moyennes (Cmax) sont atteintes au bout d'une à deux heures pour l'ézétimibe-glucuronide et au bout de 4 à 12 heures pour l'ézétimibe. La biodisponibilité absolue de l'ézétimibe ne peut pas être déterminée car le composant est pratiquement insoluble dans un milieu aqueux injectable.

    L'administration concomitante de nourriture (repas riche en matières grasses ou sans matières grasses) n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité orale de l'ézétimibe. L'ézétimibe peut être administré avec ou sans nourriture.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques humaines est de 99,7 % pour l'ézétimibe et de 88 à 92% pour l'ézétimibe-glycuronide.

    Biotransformation

    L'ézétimibe est principalement métabolisé dans l'intestin grêle et le foie par glycuroconjugaison (réaction de phase Il), suivie d'une excrétion biliaire. Un métabolisme oxydatif minimal (réaction de phase 1) a été observé chez toutes les espèces évaluées. L'ézétimibe et l'ézétimibe-glycuronide sont les principaux produits dérivés du médicament détectés dans le plasma, constituant respectivement environ 10 à 20 % et 80 à 90 % de la quantité totale du médicament dans le plasma. L'ézétimibe et l'ézétimibe-glycuronide sont lentement éliminés du plasma avec des signes de recyclage entérohépatique significatif. La demi-vie de l'ézétimibe et de l'ézétimibe-glycuronide est d'environ 22 heures.

    Élimination

    À la suite de l'administration par voie orale de 14C-ézétimibe (20 mg) chez l'homme, l'ézétimibe total représentait environ 93 % de la radioactivité totale dans le plasma. Environ 78 % et 11 % de la radioactivité administrée étaient récupérés respectivement dans les selles et l'urine, au cours d'une période de recueil de 10 jours. Au bout de 48 heures, il n'y avait plus de niveaux décelables de radioactivité dans le plasma.

    Populations spéciales

    Age et sexe: Les concentrations plasmatiques de l'ézétimibe total sont environ 2 fois plus élevées chez les personnes âgées (≥ 65 ans) que chez les adultes plus jeunes (18 à 45 ans). La réduction de LDL-C et le profil de sécurité sont comparables chez les sujets âgés et les sujets jeunes traités avec ézétimibe. Par conséquent, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les personnes âgées.

    Les concentrations plasmatiques de l'ézétimibe total sont légèrement plus élevées (environ de 20 %) chez les femmes que chez les hommes. La réduction de LDL-C et le profil de sécurité sont comparables chez les hommes et les femmes traités avec ézétimibe. Par conséquent, aucun ajustement posologique n'est nécessaire en fonction du sexe.

    Insuffisance rénale: Après une dose unique de 10 mg d'ézétimibe administrée chez des patients atteints de néphropathie sévère (n = 8 ; CLcr moyenne ≤ 30 ml/min/1,73m2), l'ASC moyenne pour l'ézétimibe total était augmentée d'environ 1,5 fois comparativement aux volontaires sains (n = 9). Ce résultat n'a pas été considéré comme étant cliniquement significatif. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les patients insuffisants rénaux.

    Un patient supplémentaire dans cette étude (après une greffe de rein et qui recevait de nombreux médicaments, dont la ciclosporine) a présenté une exposition 12 fois supérieure à l'ézétimibe total.

    Insuffisance hépatique: Après une dose unique de 10 mg d'ézétimibe, l'ASC moyenne pour l'ézétimibe total était augmentée d'environ 1,7 fois chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child Pugh 5 ou 6), comparativement aux sujets sains. Dans une étude à doses répétées de 14 jours, (10 mg par jour) menée chez des patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child Pugh 7 à 9), l'ASC moyenne a été augmentée d'environ 4 fois au Jour 1 et au Jour 14, comparativement aux sujets sains. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère. En raison des effets inconnus de l'augmentation de l'exposition à l'ézétimibe chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (score de Child Pugh > 9), le LIPOROSA n'est pas recommandé (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrique : Les propriétés pharmacocinétiques de l'ézétimibe sont similaires entre les adultes et les enfants ≥ 6 ans. Les données pharmacocinétiques dans la population pédiatrique < 6 ans ne sont pas disponibles. L'expérience clinique chez les patients pédiatriques et chez l'adolescent comprend des patients atteints de HoFH, HeFH ou sitosterolaemia.

    5.3. Données de sécurité préclinique

    Dans les études portant sur la co-administration d'ézétimibe avec des statines, les effets toxiques observés étaient essentiellement ceux typiquement associés aux statines. Certains des effets toxiques étaient plus prononcés que ceux observés durant le traitement avec des statines seules. Ceci est attribué aux interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques dans le cadre du traitement en association. Aucune interaction de ce type ne s'est produite dans les études cliniques. Des myopathies se sont produites chez les rats uniquement lors d'exposition à des doses qui étaient plusieurs fois supérieures à la dose thérapeutique chez l'homme (environ 20 fois le niveau de l'ASC des statines et 500 à 2 000 fois le niveau de l'ASC des métabolites actifs).

    Dans une série de tests in vivo et in vitro, l'ézétimibe, administré seul ou en association avec des statines, n'a montré aucun potentiel génotoxique. Les résultats des tests de carcinogénicité à long­terme sur l'ézétimibe étaient négatifs.

    La co-administration d'ézétimibe avec des statines n'a pas été tératogène chez les rats. Chez des lapines gravides, un petit nombre d'anomalies squelettiques (vertèbres thoraciques et caudales fusionnées, nombre réduit de vertèbres caudales) a été observé.

    Rosuvastatine : Les données précliniques basées sur des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de génotoxicité et de carcinogénicité n'ont pas mis en évidence de risque particulier pour l'homme. Les tests spécifiques pour les effets sur l'hERG n'ont pas été évalués. Les effets indésirables non observés dans les études cliniques, mais observés chez les animaux à des taux d'exposition similaires aux taux d'exposition cliniques sont les suivants : dans des études de toxicité à doses répétées, des variations histopathologiques hépatiques probablement dues à l'action pharmacologique de la rosuvastatine ont été observées chez les souris, les rats et dans une moindre mesure avec des effets au niveau de la vésicule biliaire chez les chiens, mais pas chez les singes. En outre, une toxicité testiculaire a été observée chez les singes et les chiens à des doses plus élevées. Une toxicité sur la reproduction a été évidente chez les rats, avec une diminution de la taille et du poids de la portée ainsi que du nombre de jeunes survivants à des doses materno-toxiques, où les expositions systémiques étaient plusieurs fois supérieures aux doses thérapeutiques.

    Ézétimibe: Les études animales sur la toxicité chronique de l'ézétimibe n'ont identifié aucun organe cible pour les effets toxiques. Chez les chiens traités pendant quatre semaines avec de l'ézétimibe (≥ 0,03 mg/kg/jour), la concentration de cholestérol dans la bile était augmentée d'un facteur de 2,5 à 3,5. Toutefois, dans une étude d'un an sur des chiens recevant des doses allant jusqu'à 300 mg/kg/jour, aucune incidence accrue de lithiase biliaire ou d'autres effets hépatobiliaires n'ont été observés. La signification de ces données pour l'homme est indéterminée. Un risque lithogène associé à l'utilisation d'ézétimibe à des doses thérapeutiques ne peut pas être exclu.

    L'ézétimibe n'a pas eu d'effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles, et il n'a pas été démontré qu'il était tératogène chez les rats ou les lapins, que ce soit sur le développement prénatal ou postnatal. L'ézétimibe a traversé la barrière placentaire chez les rates et les lapines gravides ayant reçu des doses multiples de 1 000 mg/kg/jour. La co-administration d'ézétimibe avec la lovastatine a entraîné des morts embryonnaires.

    6.ÂÂ DONNEES PHARMACEUTIQUES

    6.1.ÂÂÂÂÂ Liste des excipients

    Noyau

    Cellulose microcristalline silicifiée (cellulose microcristalline (E 460) et silice colloïdale anhydre (E 551))

    Silice colloïdale anhydre (E 551)

    Stéarate de magnésium (E 572)

    Povidone (E 1201)

    Croscarmellose sodique (E 468)

    Cellulose microcristalline (E 460)

    Mannitol (E 421)

    Laurylsulfate de sodium (E 514)

    Hydroxypropylcellulose faiblement substituée (E 463)

    Enveloppe de la gélule

    Tête et corps: oxyde de fer jaune (E 172), dioxyde de titane (E 171), gélatine

    6.2. Incompatibilités

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation

    À conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    À conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière et de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

    10, 28, 30, 56, 60, 84 ou 90 gélules sous plaquettes formées à froid (OPA/Al/PVCIlAI).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

    EGIS PHARMACEUTICALS PLC

    KERESZTÚRI ÚT 30-38

    1106 BUDAPEST

    HONGRIE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

    · 34009 279 99581 : 10 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    · 34009 279 99642 : 28 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    · 34009 279 99703 : 30 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    · 34009 279 99871 : 56 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    · 34009 279 99932 : 60 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    · 34009 280 00064 : 84 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    · 34009 280 00125 : 90 gélules sous plaquettes (OPA/AL/PVC Il AI).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 05/10/2021

    Dénomination du médicament

    LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule

    Rosuvastatine / ézétimibe

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule ?

    3. Comment prendre LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : agents modificateurs des lipides ; inhibiteurs de la HMG-CoA réductase en association avec d’autres agents modificateurs des lipides - code ATC : C10BA06

    LIPOROSA contient deux substances actives dans une gélule. Une des substances actives est la rosuvastatine, qui appartient à une classe de médicaments appelés statines, et l’autre substance est l’ézétimibe.

    LIPOROSA est un médicament utilisé pour réduire les taux de cholestérol total, de « mauvais » cholestérol (LDL cholestérol) et des corps gras appelés triglycérides dans votre sang. En outre, il augmente également les taux de « bon » cholestérol (HDL cholestérol). Ce médicament agit pour réduire votre taux de cholestérol de deux façons : il réduit le cholestérol absorbé dans votre système digestif ainsi que le cholestérol que votre corps fabrique lui-même.

    Pour la plupart des gens, un taux élevé de cholestérol n’a pas d’effet sur l’état général car il ne se manifeste par aucun symptôme. Cependant, s’il n’est pas traité, des dépôts graisseux peuvent s’accumuler sur les parois des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne leur rétrécissement.

    Il arrive parfois que ces vaisseaux sanguins rétrécis se bouchent et cela peut interrompre l’apport de sang vers le cœur ou le cerveau, provoquant ainsi une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. En abaissant votre taux de cholestérol, vous pouvez réduire votre risque de développer une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou des problèmes de santé apparentés.

    LIPOROSA est utilisé chez les patients dont les taux de cholestérol ne peuvent pas être contrôlés par un régime alimentaire abaissant le cholestérol seul. Vous devez continuer à suivre votre régime alimentaire abaissant le cholestérol pendant le traitement avec ce médicament.

    Votre médecin peut vous prescrire LIPOROSA si vous prenez déjà de la rosuvastatine et de l’ézétimibe aux mêmes doses.

    LIPOROSA ne vous aide pas à perdre du poids.

    Ne prenez jamais LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule :

    · Si vous êtes allergique à la rosuvastatine, l’ézétimibe ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous souffrez d’une affection hépatique.

    · Si vous souffrez d’une insuffisance rénale grave.

    · Si vous souffrez de courbatures ou de douleurs musculaires répétées, inexpliquées (myopathie).

    · Si vous prenez une association de sofosbuvir / velpatasvir / voxilaprévir (médicaments utilisés pour traiter une infection virale du foie appelée hépatite C).

    · Si vous prenez un médicament dénommé ciclosporine (utilisé, par exemple, après une greffe d’organe).

    · Si vous êtes enceinte ou allaitez un enfant. Si vous tombez enceinte alors que vous prenez LIPOROSA, arrêtez-le immédiatement et informez votre médecin. Les femmes doivent éviter une grossesse pendant le traitement par LIPOROSA en utilisant les moyens de contraception appropriés.

    · Si vous avez déjà développé une éruption cutanée sévère ou un décollement de la peau sévère , des cloques et/ou des ulcères de la bouche après un traitement par LIPOROSA ou tout autres médicament contenant de la rosuvastatine.

    Si l’une de ces conditions s’applique à votre cas, ou en cas de doute, adressez-vous à votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre LIPOROSA :

    · Si vous souffrez de problèmes rénaux.

    · Si vous souffrez de problèmes hépatiques.

    · Si vous souffrez de courbatures ou douleurs musculaires répétées, inexpliquées ou avez des antécédents personnels ou familiaux de problèmes musculaires lors de la prise d’autres médicaments abaissant le cholestérol. Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez des courbatures ou des douleurs musculaires inexpliquées, en particulier si vous ne vous sentez pas bien ou si vous avez de la fièvre. Informez également votre médecin ou votre pharmacien si votre faiblesse musculaire est constante.

    · Si vous êtes d’origine asiatique (japonaise, chinoise, philippine, vietnamienne, coréenne et indienne). Votre médecin doit choisir la dose de LIPOROSA qui convient à votre cas.

    · Si vous prenez des médicaments utilisés pour combattre les infections, y compris les infections du VIH ou de l'hépatite C, par ex., lopinavir/ritonavir et/ou atazanavir. Voir la rubrique « Autres médicaments et LIPOROSA ».

    · Si vous souffrez d’insuffisance respiratoire grave.

    · Si vous prenez d’autres médicaments appelés fibrates pour abaisser votre cholestérol. Voir la rubrique « Autres médicaments et LIPOROSA ».

    · Si vous buvez régulièrement de grandes quantités d’alcool.

    · Si vous avez des troubles de la glande thyroïde (hypothyroïdie).

    · Si vous êtes âgé(e) de plus de 70 ans (Votre médecin doit choisir la dose de LIPOROSA qui convient à votre cas).

    · Si vous prenez ou avez pris au cours des 7 derniers jours un médicament appelé acide fusidique (contre les infections bactériennes) sous forme orale ou par injection. L'association de l'acide fusidique et de LIPOROSA peut entraîner des troubles musculaires graves (rhabdomyolyse).

    Si l’une de ces conditions s’applique à votre cas, ou en cas de doute, vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien avant de prendre une dose quelconque de LIPOROSA.

    Des réactions cutanées graves, incluant un syndrome de Stevens-Johnson et un syndrome d’hypersensibilité médicamenteuses avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ont été rapportées en association avec le traitement par LIPOROSA. Arrêtez de prendre LIPOROSA et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des symptômes décrits à la rubrique 4.

    Chez un petit nombre de personnes, les statines peuvent avoir un effet sur le foie. On peut le vérifier à l’aide d’une simple analyse pour dépister les taux plus élevés d’enzymes hépatiques dans le sang.

    C’est pour cette raison que votre médecin vous prescrira régulièrement cette analyse de sang (test de la fonction hépatique) au cours du traitement par LIPOROSA. Il est important de consulter votre médecin à propos des examens de laboratoire prescrits.

    Lorsque vous serez sous traitement avec ce médicament, votre médecin vous suivra attentivement si vous êtes diabétique ou à risque de développer un diabète. Vous êtes susceptible ou à risque de développer un diabète si vous avez des taux élevés de sucres ou de graisses dans le sang, si vous êtes en surpoids ou si vous avez une tension artérielle élevée.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de LIPOROSA n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

    Autres médicaments et LIPOROSA 10 mg/10 mg, géluleÂ

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · Ciclosporine (utilisée, par exemple, après une greffe d’organe pour éviter le rejet de l’organe greffé. L’effet de la rosuvastatine est augmenté en cas d’usage concomitant). Ne prenez jamais LIPOROSA si vous êtes sous ciclosporine.

    · Fluidifiants du sang, tels que la warfarine, l’acénocoumarol ou la fluindione (leur effet fluidifiant du sang et le risque de saignement peuvent être augmentés lorsqu’ils sont pris en association avec LIPOROSA) ou clopidogrel.

    · D’autres médicaments pour abaisser votre cholestérol, dénommés fibrates, qui corrigent également les taux de triglycérides sanguins (par ex., gemfibrozil et autres fibrates). L’effet de la rosuvastatine est augmenté en cas d’utilisation concomitante.

    · Cholestyramine (un médicament également utilisé pour réduire le cholestérol), car elle a un effet sur l’action de l’ézétimibe.

    · Regorafenib (utilisé pour le traitement du cancer).

    · Darolutamide (utilisé pour le traitement du cancer).

    · N’importe lequel des médicaments suivants utilisés pour traiter des infections virales, incluant l’infection par le VIH et l’hépatite, seul ou en association (voir Avertisssements et précautions d’emploi): ritonavir, lopinavir, atazanavir, sofosbuvir, voxilaprévir, ombitasvir, paritaprévir, dasabuvir, velpatasvir, grazoprevir, elbasvir, glécaprevir, pibrentasvir.

    · Médicaments contre l’indigestion contenant de l’aluminium et du magnésium (utilisés pour neutraliser l’acide dans votre estomac ; ils diminuent le taux plasmatique de la rosuvastatine.) Cet effet peut être atténué par la prise de ce type de médicament 2 heures après la prise de rosuvastatine.

    · Érythromycine (un antibiotique). L’effet de la rosuvastatine est diminué lors d’une utilisation concomitante.

    · Acide fusidique. Si vous devez prendre de l'acide fusidique pour traiter une infection bactérienne, vous devrez cesser temporairement d'utiliser ce médicament. Votre médecin vous indiquera quand vous pouvez reprendre LIPOROSA en toute sécurité. L'association de l'acide fusidique et de LIPOROSA peut de manière rare entraîner une faiblesse, une tension ou une douleur musculaire (rhabdomyolyse). Pour plus d'informations concernant la rhabdomyolyse, consulter la rubrique 4.

    · Un contraceptif oral (la pilule). Les taux d’hormones sexuelles absorbées de la pilule sont augmentés.

    · Traitement hormonal de substitution (augmentation des taux hormonaux dans le sang).

    Si vous êtes hospitalisé(e) ou recevez un traitement pour une autre affection, informez le personnel médical que vous prenez LIPOROSA.Â

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Ne prenez jamais LIPOROSA si vous êtes enceinte, essayez d’être enceinte ou pensez l’être. Si vous tombez enceinte alors que vous prenez LIPOROSA, arrêtez-le immédiatement et informez votre médecin. Les femmes doivent utiliser des moyens contraceptifs pendant le traitement avec LIPOROSA.

    Ne prenez jamais LIPOROSA si vous allaitez, car on ne sait pas si le médicament est excrété dans le lait maternel.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    LIPOROSA ne devrait pas interférer avec votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, vous devez savoir que certaines personnes ressentent des vertiges après avoir pris LIPOROSA. Si vous ressentez des vertiges, informez votre médecin avant de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

    LIPOROSA contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-Ã-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Vous devez continuer à suivre un régime alimentaire abaissant le cholestérol et à faire de l’exercice pendant le traitement par LIPOROSA.

    La dose recommandée est d’une gélule à la dose prescrite.

    Fréquence d’administration

    Prenez LIPOROSA une fois par jour.

    Vous pouvez le prendre à tout moment de la journée, avec ou sans nourriture. Avalez chaque gélule en entier avec un verre d’eau.

    Prenez votre médicament tous les jours au même moment.

    Durée du traitement

    LIPOROSA n’est pas adapté pour débuter un traitement. L’instauration d’un traitement ou l’ajustement de la posologie, si nécessaire, ne doit s’effectuer qu’avec les substances actives individuelles et le passage au traitement par LIPOROSA n’est possible qu’après détermination des doses adéquates.

    Vérifications régulières des taux de cholestérol

    Il est important de revenir consulter votre médecin pour des vérifications régulières de vos taux de cholestérol afin de veiller à ce que votre cholestérol ait atteint un niveau correct et reste stable.

    Si vous avez pris plus de LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service des urgences de l’hôpital le plus proche pour obtenir une aide médicale.

    Si vous oubliez de prendre LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule

    Ne vous inquiétez pas, sautez la dose manquée et prenez votre prochaine dose au moment prévu. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule

    Parlez-en à votre médecin si vous souhaitez arrêter de prendre LIPOROSA. Vos taux de cholestérol pourraient augmenter de nouveau si vous arrêtez de prendre LIPOROSA.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Il est important que vous sachiez quels pourraient être ces effets indésirables.

    Arrêtez de prendre LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule et consultez immédiatement un médecin si vous ressentez l’un quelconque des effets suivants:

    Rares (jusqu’à 1 personne sur 1 000):

    Réactions allergiques telles que gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge pouvant entraîner des difficultés pour respirer ou pour avaler.

    Courbatures ou douleurs musculaires inhabituelles qui durent anormalement longtemps. Cela peut, rarement, se développer en des lésions musculaires pouvant potentiellement mettre en jeu le pronostic vital, une affection dénommée rhabdomyolyse qui entraîne des malaises, de la fièvre et une insuffisance rénale.

    Syndrome d’affection de type lupus (comprenant éruption cutanée, troubles articulaires et effets sur les cellules sanguines).

    Rupture musculaire

    Fréquence inconnue (la fréquence ne peut pas être déterminée à partir des données disponibles):

    Tâches rougeâtres, sans relief, en forme de cible ou circulaires sur le buste, souvent accompagnées de cloques en leur centre, d’un décollement de la peau, d’ulcérations de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux. Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées de fièvre et de symptômes pseudo-grippaux (syndrome de Stevens-Johnson).

    Eruption cutanée étendue, température corporelle élevée et gonflement des ganglions lymphatiques (syndrome DRESS ou syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse).

    érythème polymorpheAutres effets indésirables possibles

    Fréquents (jusqu’à 1 personne sur 10):

    · Maux de tête

    · Constipation

    · Sensation de malaise

    · Douleurs musculaires

    · Sensation de faiblesse

    · Vertiges

    · Diabète : ceci est plus probable si vous avez des taux élevés de sucres ou de graisses dans le sang, si vous êtes en surpoids ou si vous avez une tension artérielle élevée. Votre médecin vous suivra pendant la durée de votre traitement avec ce médicament.

    · Douleur abdominale (maux d’estomac)

    · Diarrhée

    · Flatulence (excès de gaz dans l’intestin)

    · Sensation de fatigue

    · Élévations des résultats de certaines analyses sanguines de la fonction hépatique (transaminases)

    Peu fréquents (jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Éruption cutanée, démangeaisons, urticaire

    · Une augmentation du taux de protéines dans les urines peut se produire. Ce taux revient généralement tout seul à la normale, sans devoir arrêter de prendre la rosuvastatine.

    · Élévations des résultats de certaines analyses sanguines de la fonction musculaire (CPK).

    · Toux

    · Indigestion

    · Brûlures d’estomac

    · Douleurs articulaires

    · Spasmes musculaires

    · Douleur au niveau du cou

    · Diminution de l’appétit

    · Douleur

    · Douleur thoracique

    · Bouffée de chaleur

    · Hypertension artérielle

    · Sensation de picotement

    · Bouche sèche

    · Inflammation de l’estomac

    · Douleur dorsale

    · Faiblesse musculaire

    · Douleur dans les bras et les jambes

    · Gonflement, en particulier au niveau des mains et des pieds

    Rares (jusqu’à 1 personne sur 1 000):

    · Inflammation du pancréas, provoquant une douleur sévère à l’estomac pouvant s’étendre dans le dos

    · Diminution du taux de plaquettes

    Très rares (jusqu’à 1 personne sur 10 000):

    · Ictère (jaunissement de la peau et des yeux)

    · Inflammation du foie (hépatite)

    · Traces de sang dans les urines

    · Atteintes nerveuses au niveau des jambes et des bras (telles que l’engourdissement)

    · Perte de mémoire

    · Augmentation mammaire chez les hommes (gynécomastie)

    Fréquence inconnue (la fréquence ne peut pas être déterminée à partir des données disponibles)

    · Essoufflement

    · Œdème (gonflement)

    · Troubles du sommeil, incluant insomnie et cauchemars

    · Difficultés sexuelles

    · Dépression

    · Problèmes respiratoires, incluant toux persistante et/ou essoufflement ou fièvre

    · Atteinte des tendons

    · Faiblesse musculaire constante

    · Calculs biliaires ou inflammation de la vésicule biliaire (pouvant provoquer une douleur abdominale, des nausées, des vomissements)

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption (EXP) indiquée sur la boîte et la plaquette. La date d’expiration fait référence au dernier jour de ce mois.

    À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    À conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-Ã-l’égout, ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

    Ce que contient LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule  

    · Les substances actives sont :

    Rosuvastatine .................... ................................................................................................. 10 mg.

    Ezétimibe ......................................................................................................... ................... 10 mg.

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Noyau

    Cellulose microcristalline silicifiée (cellulose microcristalline (E 460) et silice colloïdale anhydre (E 551)), silice colloïdale anhydre (E 551), stéarate de magnésium (E 572), povidone (E 1201), croscarmellose sodique (E 468), cellulose microcristalline (E 460), mannitol (E 421), laurylsulfate de sodium (E 514), hydroxypropylcellulose faiblement substituée (E 463).

    Enveloppe de la gélule

    Tête et corps : oxyde de fer jaune (E 172), dioxyde de titane (E 171), gélatine.

    Qu’est-ce que LIPOROSA 10 mg/10 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule en gélatine, non marquée, à mécanisme de fermeture de type Coni snap, avec une tête de couleur jaune et un corps de couleur jaune.

    Boîtes de 10, 28, 30, 56, 60, 84, 90 gélules sous plaquettes formées à froid (OPA/Al/PVCIlAI) placées avec la notice dans une boîte en carton pliée.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

    EGIS PHARMACEUTICALS PLC

    KERESZTÚRI ÚT 30-38

    1106 BUDAPEST

    HONGRIE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

    LES LABORATOIRES SERVIER

    50, RUE CARNOT

    92284 SURESNES CEDEX

    Fabricant  

    EGIS PHARMACEUTICALS PLC

    BÖKÉNYFÖLDI ÚT 118-120

    1165 BUDAPEST

    HONGRIE

    OU

    EGIS PHARMACEUTICALS PLC

    MATYAS KIRALY U. 65.

    9900 KÖRMEND

    HONGRIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16917
    • Date avis : 27/06/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités LIPOROSA est important « comme adjuvant à un régime alimentaire en traitement de substitution de l'hypercholestérolémie primaire chez des patients adultes contrôlés de manière adéquate par les deux substances actives individuelles administrées simultanément à la même posologie
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    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-16917
    • Date avis : 27/06/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : LIPOROSA, association fixe de rosuvastatine 10 ou 20 mg et d’ézétimibe 10 mg, n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la prise séparée de ses deux principes actifs aux mêmes doses.
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