LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 12/10/2015
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : LEVONORGESTREL 0,1 mg + ETHINYLESTRADIOL 0,02 mg - LAURETTE, comprimé enrobé
- Type de générique : Générique
- Code générique : 666
- Laboratoires : SANDOZ
Les compositions de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | LÉVONORGESTREL | 196 | 100 microgrammes | SA |
Comprimé | ÉTHINYLESTRADIOL | 1807 | 20 microgrammes | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2771428
- Code CIP3 : 3400927714283
- Prix : 1,59 €
- Date de commercialisation : 03/02/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
3 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2771434
- Code CIP3 : 3400927714344
- Prix : 3,76 €
- Date de commercialisation : 20/05/2021
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/06/2020
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un comprimé contient 100 microgrammes de lévonorgestrel et 20 microgrammes d’éthinylestradiol.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient 89,38 mg de lactose (sous forme anhydre), jusqu’à 4 mg de laque aluminique de rouge Allura C (E129) et jusqu’à 4 mg de lécithine de soja.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé rose rond de diamètre 6 mm environ.
4.1. Indications thérapeutiques
La décision de prescrire LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque d’accident thromboembolique veineux (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
Comment utiliser les comprimés de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ
Les comprimés doivent être pris chaque jour à peu près au même moment de la journée dans l'ordre indiqué sur la plaquette thermoformée, si nécessaire avec un peu de liquide. Un comprimé doit être pris tous les jours pendant 21 jours consécutifs. Chaque nouvelle plaquette doit être débutée après 7 jours sans prise de comprimés, période pendant laquelle commence en général une hémorragie de privation. Les saignements commencent en général 2 à 3 jours après la dernière prise de comprimé et peuvent ne pas être terminés lorsque la plaquette suivante est entamée.
Mode d’administration
Comment commencer la prise de comprimés de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ
Absence de traitement contraceptif hormonal le mois précédent
La prise de comprimé doit commencer le jour 1 du cycle naturel de la femme (c'est-à-dire le premier jour des menstruations).
Il est possible de débuter pendant les jours 2 à 5, mais dans ce cas, il est recommandé d’utiliser une méthode de contraception locale complémentaire pendant les 7 premiers jours du premier cycle.
Relais d'une méthode contraceptive hormonale combinée (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou patch transdermique)
La femme doit commencer la prise de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ de préférence le jour suivant la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) du précédent COC, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt des comprimés, ou le jour suivant la prise du dernier comprimé placebo. En cas de relais d'un anneau vaginal ou d'un patch transdermique, la femme doit commencer la prise de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé de préférence le jour du retrait ou au plus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.
Relais d'une contraception progestative (pilule progestative, progestatif injectable, implant) ou d'un système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif
Le relais peut se faire à tout moment du cycle s'il s'agit d'une pilule progestative (le jour du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU, ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une forme injectable). Dans tous les cas, il sera recommandé aux femmes d'utiliser une méthode de contraception locale complémentaire pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Après une interruption de grossesse au cours du premier trimestre
La prise des comprimés peut commencer immédiatement. Il n'est alors pas nécessaire d'utiliser de méthode de contraception complémentaire.
Après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre
Il est conseillé de commencer la contraception 21 à 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre. Si cette contraception est démarrée plus tardivement, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception locale complémentaire pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant le début de la prise de COC ou d’attendre les premières règles.
En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6. Fertilité, Grossesse et Allaitement
Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ contient des doses très faibles d’hormones. Par conséquent l'efficacité contraceptive est diminuée si un comprimé est oublié.
Un retard de prise de comprimé de moins de 12 heures ne modifie pas l'efficacité contraceptive. Il est conseillé de prendre immédiatement le comprimé oublié dès que l’oubli est constaté, et de poursuivre la prise des comprimés suivants à l'heure habituelle.
Si le retard de prise est supérieur à 12 heures, la protection contraceptive peut être diminuée. En cas d'oubli de comprimés, les deux règles suivantes doivent être connues car elles sont nécessaires pour choisir la conduite à tenir :
· l'arrêt de la prise de comprimés ne doit jamais dépasser 7 jours,
· sept jours de prise ininterrompue de comprimés sont nécessaires afin d'obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadre de la pratique quotidienne :
Semaine 1
Il est conseillé aux femmes de prendre le comprimé oublié immédiatement dès que cet oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés au même moment. Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.
Une contraception locale complémentaire, telle que l'usage de préservatifs, est cependant nécessaire pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l'oubli, il existe un risque de grossesse. Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés oubliés est important ou que la date d'oubli est proche du début de la plaquette.
Semaine 2
Il est conseillé aux femmes de prendre immédiatement le comprimé oublié dès que cet oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés au même moment. Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. Si les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 jours précédant le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive complémentaire n'est nécessaire. Cependant, si les comprimés n’ont pas été pris correctement ou en cas d'oubli de plusieurs comprimés, il est recommandé aux femmes de prendre des précautions complémentaires pendant 7 jours.
Semaine 3
Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en raison de la proximité de l'arrêt de 7 jours. Il est cependant possible d'empêcher la diminution de l'effet contraceptif en ajustant comme suit les modalités de prise des comprimés.
Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les 7 jours précédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive complémentaire n'est nécessaire si elle suit l'un des 2 schémas de prise décrits ci-dessous.
Si la femme n’a pas pris correctement tous les comprimés pendant les 7 jours précédant l'oubli d'un comprimé, il est recommandé de suivre le premier schéma de prise ci-dessous et d'utiliser une méthode contraceptive complémentaire pendant les 7 jours suivants.
1. Il est conseillé aux femmes de prendre immédiatement le comprimé oublié dès que cet oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés au même moment. Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. Il est recommandé aux femmes de commencer la plaquette suivante dès que la tablette en cours est terminée, c'est-à-dire qu'il ne doit pas y avoir d'interruption entre les plaquettes. Une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la seconde plaquette, mais des « spottings » (gouttes ou taches de sang) ou des métrorragies peuvent être observées pendant la durée de prise des comprimés.
2. Un arrêt de la prise des comprimés de la plaquette en cours peut être conseillé. Dans ce cas, un arrêt de 7 jours maximum, incluant le nombre de jours où des comprimés ont été oubliés, sera respecté avant de commencer la plaquette suivante.
Chez une femme ayant oublié de prendre plusieurs comprimés, l'absence d'hémorragie de privation entre les deux plaquettes devra faire rechercher une éventuelle grossesse.
Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux
En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple vomissements ou diarrhées), l'absorption d'un comprimé peut ne pas être complète et des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises. Si des vomissements ou des diarrhées sévères se produisent dans les 3 à 4 heures suivant la prise d'un comprimé, la femme devra appliquer les conseils donnés en cas d’oubli des comprimés. Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés, le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) devront être pris d'une autre plaquette.
Comment modifier le premier jour des règles ou retarder les règles?
La survenue des règles peut être retardée en commençant une nouvelle plaquette de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé sans effectuer d’interruption entre les 2 plaquettes. Les règles peuvent être retardées aussi longtemps que souhaité mais au plus tard jusqu'à la fin de la seconde plaquette. Pendant cette période, des métrorragies ou des « spottings » peuvent se produire. LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé peut ensuite être repris de manière habituelle après l'intervalle libre de 7 jours. Si la patiente veut décaler la survenue des règles à un autre jour de la semaine, il peut lui être conseillé de raccourcir la durée de l'intervalle libre du nombre de jours nécessaires. Comme pour un retard de règles, plus l'intervalle entre deux plaquettes est court, plus le risque d'absence d'hémorragie de privation et de survenue de métrorragies ou de « spottings » lors de la prise des comprimés de la plaquette suivante sera important.
Information supplémentaire sur les populations particulières
Population pédiatrique
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est indiqué uniquement après l’apparition des premières règles.
Personnes âgées
Non applicable. LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ n’est pas indiqué après la ménopause.
Insuffisance hépatique
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est contre-indiqué chez les femmes ayant une atteinte hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Aucune étude spécifique n’a été réalisée chez le patient souffrant d’insuffisance rénale. Les données disponibles ne suggèrent pas de nécessité de changement de traitement pour cette population de patient.
Mode d’administration
Voie orale
· présence ou risque d’accident thromboembolique veineux (TEV) :
o accident thromboembolique veineux – présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (par exemple thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]),
o prédisposition connue, héréditaire ou acquise, aux accidents thromboemboliques veineux, tels qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S,
o intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4),
o risque élevé d’accident thromboembolique veineux dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).
· présence ou risque d’accident thromboembolique artériel (TEA) :
o accident thromboembolique artériel – présence ou antécédents d’accident thromboembolique artériel (par exemple infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (par exemple angor),
o affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (par exemple accident ischémique transitoire [AIT]),
o prédisposition connue, héréditaire ou acquise, aux accidents thromboemboliques artériels, tels qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique),
o antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux,
o risque élevé d’accident thromboembolique artériel dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque majeur tel que :
§ diabète avec symptômes vasculaires,
§ hypertension artérielle sévère,
§ dyslipoprotéinémie sévère.
· pancréatite ou antécédent de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère,
· affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des paramètres hépatiques,
· présence de tumeurs hépatiques ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénigne ou maligne),
· tumeur maligne hormone-dépendante connue ou suspectée (exemple : organes génitaux ou seins),
· saignements vaginaux d'origine inconnue,
· aménorrhée d'origine inconnue,
· hypersensibilité à la substance active, au soja ou à l’arachide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est contre-indiqué en administration concomitante avec des médicaments contenant l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir, le glécaprévir/pibrentasvir et le sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Si l'un des symptômes ou facteurs de risque mentionnés ci-dessous est présent, la pertinence de l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ devra être évaluée et discutée avec la patiente. En cas d'aggravation, ou de survenue pour la première fois de ces symptômes ou de ces facteurs de risque, il sera recommandé aux femmes de contacter leur médecin pour déterminer si l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ doit être interrompue.
· Troubles circulatoires
Risque d’accident thromboembolique veineux (TEV) :
Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. La décision d’utiliser LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé, l’influence de ses propres facteurs de risque sur ce risque, et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel environ 61 développeront une TEV sur une période d’un an.
Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
1 Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose d’autres vaisseaux sanguins ont été signalés chez des utilisatrices de CHC, par exemple les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes.
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau : Facteurs de risque de TEV
Facteur de risque
Commentaire
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)
L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.
Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.
Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur
Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque
Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.
Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé n’a pas été interrompu à l’avance.
Antécédents familiaux (TEV survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)
En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC
Autres affections médicales associées à la TEV
Cancer, lupus érythémateux systémique, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose
Âge
En particulier au-delà de 35 ans
Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.
L’augmentation du risque d’accident thromboembolique pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.
Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :
· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe,
· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche,
· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration,
· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie,
· douleur thoracique aiguë,
· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères,
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (par exemple « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (par exemple infections respiratoires).
Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.
Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.
Risque d’accident thromboembolique artériel (TEA)
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque d’accident thromboembolique artériel (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (par exemple accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thromboemboliques artériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque majeur ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement, dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau : Facteurs de risque de TEA
Facteur de risque
Commentaire
Âge
En particulier au-delà de 35 ans
Tabagisme
Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.
Hypertension artérielle
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)
L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.
Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.
Antécédents familiaux (TEA survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c’est-à-dire avant 50 ans)
En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.
Migraine
L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.
Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires
Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux systémique
Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.
Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :
· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, principalement d’un côté du corps,
· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination,
· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre,
· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux,
· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue,
· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).
Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum,
· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac,
· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation,
· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses,
· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes,
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Un traitement anticoagulant pourra éventuellement être envisagé. En raison du potentiel tératogène d'un traitement anticoagulant à base de dérivés de la coumarine, une méthode contraceptive appropriée doit être adoptée.
· Cancers
Certaines études ont rapporté une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices à long terme de COC (> 5 ans). De nombreuses questions restent cependant en suspens quant au rôle potentiellement joué par certains facteurs comme le comportement sexuel ou d'autres agents comme le papillomavirus humain.
Une méta-analyse portant sur 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existait une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale. Ce risque supplémentaire disparait graduellement au cours des 10 années qui suivent l'arrêt de l'utilisation de COC. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou récentes de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne permettent pas d’établir une relation de causalité.
Cette augmentation du risque observé chez les utilisatrices de COC peut être due à un diagnostic plus précoce des cancers du sein, à l’effet de cette contraception, ou à l’association de ces deux facteurs. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices qui ont toujours utilisé ce type de contraception tendent à être cliniquement moins évolués que les cancers chez les femmes n'ayant jamais utilisé ce type de contraception.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été observées chez les utilisatrices de COC. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. En cas de survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale chez une femme sous COC, la possibilité d'une tumeur hépatique doit être évoquée lors du diagnostic différentiel.
· Autres pathologies
Les femmes ayant une hypertriglycéridémie ou des antécédents familiaux d’hypertriglycéridémie peuvent avoir un risque accru de pancréatite lorsqu'elles utilisent un COC.
Bien que de légères augmentations de la tension artérielle aient été observées chez beaucoup d'utilisatrices de COC, les augmentations de tension artérielle cliniquement significatives sont rares. Un arrêt immédiat de la prise de COC n’est justifié que dans ces cas rares. La relation entre l’utilisation des COC et l’hypertension n’a pas été établie. Dans le cas d’une d'hypertension pré-existante, d'une hypertension permanente ou d'une augmentation significative de la tension artérielle qui ne répondent pas de manière appropriée à un traitement antihypertenseur, la contraception orale devra être interrompue. Si nécessaire, cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation de la tension artérielle par un traitement antihypertenseur.
La survenue ou l'aggravation des symptômes suivants ont été observées au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs oraux, bien que la responsabilité des COC n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux systémique, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, pemphigoïde gravidique (herpes gestationis), hypoacousie par otosclérose, humeur dépressive.
Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d’un angiœdème héréditaire ou acquis.
La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt des COC jusqu'à normalisation des paramètres hépatiques. La récidive d'un ictère choléstatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse ou lors d’un traitement antérieur par hormones stéroïdiennes doit faire arrêter la prise de COC.
Les contraceptifs oraux peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez les diabétiques utilisant une contraception orale faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier au début de la prise de COC.
Des cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été rapportés sous COC.
L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Un chloasma peut parfois apparaître, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets lorsqu'elles prennent des COC.
Examen clinique/consultation
Avant de commencer ou de reprendre une contraception avec LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, les antécédents médicaux complets (y compris les antécédents familiaux) doivent être connus et une grossesse éventuelle doit être exclue. Il est nécessaire de mesurer la tension artérielle et d'effectuer un examen physique en tenant compte des contre-indications (voir rubrique 4.3) et des mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.
La femme doit également être informée de la nécessité de lire la notice du médicament et de suivre les conseils qui y sont donnés. La fréquence et la nature des examens pratiqués doivent tenir compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente.
Les femmes qui prennent des contraceptifs oraux doivent savoir qu'ils ne protègent pas contre les infections par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Augmentation des ALAT
Au cours des essais cliniques chez des patients traités pour des infections au virus de l’hépatite C avec des médicaments contenant ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine, une augmentation des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limite supérieure normale (LSN) est survenue de manière significativement plus fréquente chez les femmes prenant des médicaments à base d’éthinylestradiol comme les contraceptifs hormonaux combinés (CHC). Des élévations des ALAT ont également été observées avec des médicaments antiviraux contre l’hépatite C, contenant du glécaprévir/pibrentasvir et du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Diminution de l'efficacité
L'efficacité d'un COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés, de vomissement, de diarrhée ou de prise concomitante de certains traitements.
Diminution du contrôle du cycle
Avec tous les COC, des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragie) peuvent apparaitre, en particulier pendant les premiers mois d'utilisation. La recherche de la cause de ces saignements irréguliers doit être effectuée après une période d’adaptation d’environ 3 cycles.
Des saignements (« spottings » et / ou métrorragies) ont été rapportés pendant les 6 premiers mois d'utilisation, chez plus de 50 % des utilisatrices de l’association éthinylestradiol / lévonorgestrel.
Si les saignements irréguliers persistent ou apparaissent après une période de cycles réguliers, des causes non-hormonales doivent être recherchées et des examens diagnostiques appropriés (pouvant inclure un curetage) doivent être pratiqués afin d’exclure une tumeur maligne ou une grossesse.
Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas apparaitre pendant les 7 jours sans comprimé entre deux plaquettes. Si la COC a été prise conformément aux directives décrites dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si la COC n'a pas été prise selon ces directives, avant l’absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, une grossesse doit être exclue avant de poursuivre cette contraception.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Remarque : Le Résumé des caractéristiques du produit des médicaments associés doit être consulté afin d'identifier les interactions potentielles.
Effets d’autres médicaments sur LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ
Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs des enzymes microsomales, pouvant entraîner une augmentation de la clairance des hormones sexuelles qui peut conduire à des métrorragies et/ou un échec de la contraception.
Conduite à tenir
L'induction enzymatique peut être observée dès quelques jours de traitement. Elle est généralement maximale après quelques semaines. Après l'arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut perdurer pendant environ 4 semaines.
Traitement à court terme par des inducteurs enzymatiques
Les femmes traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode de contraception en plus de la COC. La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant 28 jours après son arrêt.
Si le traitement concomitant se prolonge au-delà du dernier comprimé de COC de la plaquette, la plaquette suivante de COC doit être commencée immédiatement après la précédente, sans respecter la période habituelle sans comprimé.
Traitement à long terme par des inducteurs enzymatiques
Chez les femmes ayant un traitement au long cours avec un médicament inducteur enzymatique, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.
Les interactions suivantes ont été reportées dans la littérature.
Substances diminuant l’absorption : les médicaments qui augmentent la motilité gastro-intestinale, par exemple le métoclopramide, peuvent réduire l’absorption des hormones.
Substances augmentant la clairance des COC (diminution de l’efficacité des COC par induction enzymatique), par exemple :
barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine, les médicaments contre le VIH (ritonavir, névirapine et éfavirenz), et également potentiellement felbamate, griséofulvine, oxcarbazépine, topiramate et les produits à base de millepertuis (Hypericum perforatum).
Substances avec des effets variables sur la clairance des COC
Lorsqu’ils sont co-administrés avec des COC, de nombreux inhibiteurs de la protéase du VIH et des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, incluant des inhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d’œstrogène ou de progestérone. L’effet net de ces changements peut être cliniquement significatif dans certains cas.
Par conséquent, l’information relative à la prescription de médicaments concomitants contre le VIH/VHC devra être consultée afin d’identifier une interaction potentielle et les recommandations associées. En cas de doute, une méthode de contraception barrière additionnelle doit être utilisée chez les femmes traitées par inhibiteurs de la protéase ou inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse.
Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques)
La pertinence clinique d’une interaction potentielle avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue. L’administration concomitante d’un inhibiteur puissant du CYP 3A4 tels que les antifongiques azolés (par exemple itraconazole, voriconazole, fluconazole) et le vérapamil, les macrolides (par exemple clarithromycine, érythromycine), le diltiazem et le jus de pamplemousse peut augmenter les concentrations plasmatiques d’œstrogènes ou de progestatifs ou des deux.
Il a été montré que des doses de 60 à 120 mg/jour d’étoricoxib augmentaient la concentration plasmatique d’éthinylestradiol respectivement de 1,4 à 1,6 fois lorsqu’il était pris de façon concomitante avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol.
Effets de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé sur les autres médicaments
La troléandomycine (antibiotique macrolide) peut augmenter le risque de cholestase intra-hépatique en association avec les COC.
Les COC peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Une augmentation des concentrations plasmatiques de ciclosporine a été rapportée lors de l'administration concomitante de COC. De plus, les COC activent le métabolisme de la lamotrigine ce qui conduit à une diminution des concentrations plasmatiques de lamotrigine en dessous du seuil thérapeutique.
In vitro, l’éthinylestradiol est un inhibiteur réversible du CYP2C19, CYP1A1 et CYP1A2 ainsi qu’un inhibiteur de mécanisme du CYP3A4/5, CYP2C8 et CYP2J2. Dans les études cliniques, l’administration d’un contraceptif hormonal contenant de l’éthinylestradiol n’a pas conduit à une augmentation ou ni à une légère augmentation dans les concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4 (par exemple le midazolam), tandis que les concentrations plasmatiques des substrats du CYP1A2 ont pu légèrement augmenter de manière hebdomadaire (par exemple la théophylline) ou de manière modérée (par exemple la mélatonine et la tizanidine).
Autres formes d’interactions
Interactions pharmacodynamiques
L’utilisation concomitante avec des médicaments contenant l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir, avec ou sans ribavirine, le glécaprévir/pibrentasvir et le sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir rubrique 4.3 et 4.4).
Par conséquent, les utilisatrices de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ doivent changer pour une méthode de contraception alternative (par exemple progestatif seul ou une méthode non hormonale) avant de commencer un traitement avec ces médicaments. LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ peut être commencé de nouveau 2 semaines après un arrêt complet avec ces médicaments.
Examens biologiques
L'utilisation d’hormones stéroïdiennes peut modifier les résultats de certains tests biologiques tels que les paramètres hépatiques, de la thyroïde, de la fonction surrénale et rénale, les taux plasmatiques des protéines (porteuses), comme par exemple la transcortine (corticosteroid binding globulin ou CBG) et les fractions lipidiques/lipo-protéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, de la coagulation sanguine et de la fibrinolyse. Les modifications restent généralement dans les limites biologiques normales.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ n’est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de découverte d’une grossesse pendant l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, son utilisation doit être immédiatement interrompue. Des études épidémiologiques approfondies n'ont pas permis de constater un risque plus élevé d’anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé des COC avant la grossesse, ni d'effet tératogène lorsqu’une une pilule contraceptive a été prise de façon non intentionnelle en début de grossesse.
L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ (voir rubriques 4.2 et 4.4).
La prise de COC peut modifier la lactation, en réduisant la quantité ou modifiant la composition du lait maternel. En conséquence, l'utilisation de COC n'est pas recommandée jusqu'au sevrage complet de l’enfant. De faibles quantités d’hormones contraceptives et/ou de leurs métabolites peuvent être excrétées dans le lait lors de l'utilisation de COC, ce qui peut avoir des conséquences chez l'enfant.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le lévonorgestrel/éthinylestradiol sont des nausées, des douleurs abdominales, une augmentation du poids, des céphalées, une humeur dépressive, des troubles de l’humeur, des douleurs dans la poitrine, une sensibilité augmentée des seins. Ils apparaissent chez 1 % à 10 % des utilisatrices.
Les effets indésirables graves sont les accidents thromboemboliques artériels ou veineux.
Les effets indésirables suivants ont été observés pendant l'utilisation de lévonorgestrel/éthinylestradiol :
Système d'organe
Fréquent
(>1/100 à <10)
Peu fréquent
(>1/1000 à <1/100)
Rare
(>1/10000 à <1/1000),
Affections du système immunitaire
hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
rétention d'eau
Affections psychiatriques
humeur dépressive, troubles de l'humeur
diminution de la libido
augmentation de la libido
Affections du système nerveux
céphalées
migraines
Affections oculaires
intolérance aux lentilles de contact
Affections vasculaires
thromboembolie veineuse (TEV) ;
Thromboembolie artérielle (TEA)
Affections gastro intestinales
nausées, douleur abdominale
vomissement, diarrhée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
rash, urticaire
érythème noueux, érythème multiforme
Affections des organes de reproduction et du sein
tensions mammaires, douleurs mammaires
augmentation du volume mammaire
écoulement mammaire, pertes vaginales
Investigations
prise de poids
perte de poids
*Le terme MedDRA le plus approprié (version12.0) pour décrire certaines réactions indésirables est listé. Les synonymes ou les pathologies associées ne sont pas listés mais doivent être également pris en compte.
Description de certains effets indésirables particuliers
Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thromboembolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.
Les effets indésirables ayant une fréquence très faible ou dont les symptômes se produisent de façon différée, qui sont considérés comme liés aux contraceptifs oraux combinés, sont énumérés ci-dessous (voir aussi les rubriques 4.3 et 4.4) :
Tumeurs :
· la fréquence de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. La relation de causalité avec l’utilisation de COC n’est pas connue,
· tumeurs hépatiques (bénigne ou maligne).
Autres affections :
· augmentation du risque de pancréatite chez les femmes ayant une hypertriglycéridémie,
· hypertension,
· survenue ou aggravation de pathologies dont l'association avec les contraceptifs oraux n'est pas certaine : ictère et/ou prurit lié à une cholestase, formation de calcul biliaire, porphyrie, lupus érythémateux systémique, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, pemphigoïde gravidique (herpes gestationis), perte d’audition liée à l’otospongiose,
· les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d’un angiœdème héréditaire ou acquis,
· troubles de la fonction hépatique,
· modification de la tolérance au glucose ou effet sur la résistance à l’insuline périphérique,
· maladie de Crohn, colite ulcérative,
· chloasma.
Interactions
Une interaction entre certains médicaments (inducteurs enzymatiques) et les contraceptifs oraux (voir rubrique 4.5) peut provoquer des métrorragies et/ou une inefficacité contraceptive.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucun cas d'effet indésirable grave n’a été rapporté lors d’un surdosage. Les symptômes pouvant être provoqués par un surdosage sont : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, léger saignement vaginal. Les saignements de privation peuvent survenir chez les filles avant leur règle, si elles prennent accidentellement le médicament. Il n'existe pas d'antidote et le traitement est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Progestérones et œstrogènes, en association à doses fixes.
Code ATC : G03AA07.
L'efficacité contraceptive de COC est basée sur l'interaction de plusieurs facteurs. Les facteurs les plus importants sont l'inhibition de l'ovulation et les modifications du mucus cervical.
Les études cliniques ont été réalisées sur 2498 femmes âgées de 18 à 40 ans. L'indice de Pearl global calculé dans ces études était de 0,69 (95 % intervalle de confiance 0,30-1,36), sur la base de 15 026 cycles de traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'éthinylestradiol administré oralement est absorbé rapidement et complètement. Le pic de concentration sérique, correspondant à environ 50 pg/mL, est atteint 1 à 2 heures après l'administration du comprimé de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ. Pendant l'absorption et le premier passage hépatique, l'éthinylestradiol est fortement métabolisé. La biodisponibilité moyenne par voie orale est d'environ 45 % (variation inter-individuelle comprise entre 20 et 65 %).
Distribution
L'éthinylestradiol est fortement lié (environ 98 %) à l'albumine sérique, mais cette liaison n'est pas spécifique et elle induit une augmentation de la concentration sérique de SHBG. Le volume apparent de distribution de l'éthinylestradiol est de 2,8-8,6 l/kg.
Biotransformation
L'éthinylestradiol subit un effet de premier passage intestinal et hépatique important. L'éthinylestradiol et ces métabolites oxydatifs sont essentiellement conjugués avec des glucuronides et des sulfates. Le taux de clairance métabolique a été rapporté à environ 2,3–7 ml/min/kg. In vitro, l’éthinylestradiol est un inhibiteur réversible du CYP 2C19, du CYP 1A1 et du CYP 1A2 ainsi qu’un inhibiteur du CYP 3A4/5, CYP 2C8 et CYP 2J2 par compétition.
Elimination
Les concentrations sériques de l'éthinylestradiol diminuent en deux phases dont les demi-vies respectives sont de 1 heure et de 10 à 20 heures.
L'éthinylestradiol n'est pas excrété sous forme inchangée. Ses métabolites sont excrétés dans les urines et la bile avec un ratio de 4:6. La demi-vie est d'environ 1 jour.
Etat d'équilibre
La concentration sérique de l’éthinylestradiol double avec l’utilisation continue des comprimés de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ. En raison de la demi-vie variable de la phase terminale de la clairance sérique et de l’administration quotidienne, l’état d’équilibre est atteint au bout d’une semaine environ.
Lévonorgestrel
Absorption
Après l'administration orale, le lévonorgestrel est rapidement et complètement absorbé. Le pic de concentration sérique, correspondant à environ 2,3 ng/mL, est atteint 1,3 à 2 heures après l'administration du comprimé de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ. La biodisponibilité est presque de 100 %.
Distribution
Le lévonorgestrel est lié à l'albumine sérique et la protéine de liaison des hormones stéroïdes sexuelles (Sex-Hormone Binding Globulin-SHBG). Seul 1,1 % de la concentration sérique totale du médicament est présent sous forme de stéroïdes libres. Environ 65 % sont liés spécifiquement à la SHBG et environ 35 % sont liés non-spécifiquement à l'albumine. L'augmentation de la concentration en SHBG induite par l'éthinylestradiol modifie la distribution relative du lévonorgestrel dans les différentes fractions protéiques. Cette augmentation de la concentration de la protéine porteuse provoque une augmentation de la fraction liée aux SHBG et une diminution de la partie liée à l'albumine. Le volume apparent de distribution du lévonorgestrel est de 129 L après une administration unique.
Biotransformation
Le lévonorgestrel est complètement métabolisé. Les voies métaboliques les plus importantes sont la réduction du groupe Δ 4-3-oxo et des hydroxylations aux positions 2α, 1β and 16β, suivie d’une conjugaison. En outre, le CYP3A4 est impliqué dans le métabolisme oxydatif du lévonorgestel, toutefois les données in vitro suggèrent que cette voie métabolique est moins importante que la réduction et la conjugaison. Le taux de clairance métabolique du sérum est de 1,0 mL/min/kg.
Elimination
La diminution des taux de lévonorgestrel dans le sérum est bi-phasique. La phase terminale est caractérisée par une demi-vie d'environ 25 heures. Le lévonorgestrel n'est pas excrété sous forme inchangée. Ses métabolites sont excrétés dans les urines et la bile (selles) avec un ratio d'environ 1:1. La demi-vie de l'excrétion des métabolites est d'environ un jour.
Etat d'équilibre
L'utilisation continue de comprimés de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ provoque une augmentation des taux sériques de lévonorgestrel d'un facteur 3 environ, les conditions d'équilibre étant atteintes pendant la deuxième moitié du cycle de traitement. Les propriétés pharmacocinétiques du lévonorgestrel sont influencées par les taux de SHBG dans le sérum qui sont augmentés 1,5 à 1,6 fois pendant l'utilisation d'œstradiol. En conséquence, les taux de clairance du sérum et le volume de distribution sont légèrement réduits à l'état d'équilibre (respectivement 0,7 ml/min et 100 l environ).
5.3. Données de sécurité préclinique
Cependant, il est nécessaire de rappeler que les hormones sexuelles stéroïdiennes peuvent favoriser la croissance de certains tissus hormono-dépendants et de tumeurs.
Comprimé nu : Lactose anhydre, povidone K30 (E 1201), stéarate de magnésium (E 572).
Pelliculage : Polyalcool vinylique, talc (E 553b), dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, laque aluminique de rouge Allura C (E 129), lécithine de soja (E 322), oxyde de fer rouge (E 172), laque aluminique d’indigotine (E 132).
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
21 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 1,3 et 6 plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 277 142 8 3 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium), boîte de 1 plaquette.
· 34009 277 143 4 4 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium), boîte de 3 plaquettes.
· 34009 586 182 4 6 : 21 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium), boîte de 6 plaquettes.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/06/2020
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé
Lévonorgestrel/Ethinylestradiol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et œstrogènes, en association fixe.
· Chaque plaquette contient une faible quantité de deux hormones féminines différentes, le lévonorgestrel et l'éthinylestradiol.
· Les pilules contraceptives qui contiennent 2 hormones sont appelées les « pilules combinées ». LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est une pilule contraceptive faiblement dosée parce qu'elle contient de faibles quantités d'hormones.
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Remarques générales
Avant de commencer à prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins (thrombose) en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin – voir rubrique 2, « Caillots sanguins ».
Avant de vous prescrire LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, votre médecin vous posera quelques questions sur votre histoire médicale personnelle et celle de votre famille proche. Le médecin va également contrôler votre tension artérielle, et selon votre cas personnel, procéder également à d'autres contrôles.
Dans cette notice, différentes situations sont décrites dans lesquelles il est nécessaire d'arrêter la prise de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ ou dans lesquelles l’efficacité de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ peut être diminuée. Dans de telles situations, vous devez soit renoncer à une relation sexuelle, soit utiliser une contraception non-hormonale supplémentaire, comme un préservatif ou une autre méthode locale. N'utilisez pas de méthode contraceptive naturelle (par exemple mesure de la température, aspect de la glaire cervicale) car LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ modifie la température corporelle et le mucus cervical.
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, comme les autres contraceptifs hormonaux, ne vous protège pas d'une infection par le VIH (SIDA) ou d'une autre maladie sexuellement transmissible.
Ne prenez jamais LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé :
· si vous avez (ou avez eu) un caillot de sang dans un vaisseau sanguin de vos jambes (thrombose veineuse profonde), de vos poumons (embolie pulmonaire) ou un autre organe,
· si vous savez que vous avez des troubles affectant votre coagulation – par exemple un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, un facteur V de Leiden ou des anticorps antiphospholipides,
· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant longtemps (voir rubrique « Caillots sanguins »),
· si vous avez (ou avez eu) une attaque cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC),
· si vous avez (ou avez eu) une angine de poitrine (affection qui provoque de forte douleur et peut être un premier signe d’une attaque cardiaque), ou un accident ischémique transitoire (symptômes temporaires d’accident vasculaire cérébral),
· si vous avez l’une des maladies suivantes qui peuvent augmenter votre risque de caillot dans les artères :
o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins,
o très forte hypertension,
o taux très élevé de lipides dans le sang (cholestérol ou triglycérides),
o une maladie appelée hyperhomocystéinémie,
· si vous avez (ou avez eu) une certaine forme de migraine appelée « migraine avec aura »,
· si vous avez (ou avez eu) une inflammation du pancréas (pancréatite),
· si vous avez (ou avez eu) une maladie du foie et que vos fonctions hépatiques ne sont pas revenues à la normale,
· si vous avez (ou avez eu) une tumeur du foie,
· si vous avez (ou avez eu) ou s'il existe une suspicion de cancer du sein ou de cancer des organes génitaux,
· si vous avez des saignements d'origine inconnue au niveau du vagin,
· si vous n'avez plus vos menstruations, par exemple à cause d’une activité sportive ou d’un régime alimentaire,
· si vous êtes allergique au lévonorgestrel ou à l’éthinylestradiol, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes d'une allergie sont des démangeaisons, des éruptions cutanées ou des gonflements.
Ne prenez pas LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ si vous avez une hépatite C et si vous prenez des médicaments contenant l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir, le glécaprévir/pibrentasvir et le sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir aussi la rubrique « Autres médicaments et LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ »).
Informations supplémentaires dans les populations particulières
Enfants
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ n’est pas destiné à des femmes qui n’ont pas encore leurs règles.
Personne âgées
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ n’est pas destiné à être utilisé après la ménopause.
Insuffisants hépatiques
Ne pas utiliser LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ si vous souffrez d’une maladie hépatique. Voir aussi la rubrique 2 « Ne prenez jamais » et « Avertissements et précautions ».
Insuffisants rénaux
Vérifier avec votre médecin. Les données disponibles ne suggèrent pas de nécessité d’ajuster la posologie.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé.
Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?
Consultez un médecin de toute urgence
· si vous remarquez les signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous).
Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».
Informez votre médecin si vous êtes dans l’une des situations suivantes.
Informez votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ.
Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, vous devez également en informer votre médecin :
· si l'un de vos parents proches a ou a eu un cancer du sein,
· si vous avez une maladie du foie ou de la vésicule biliaire,
· si vous avez un diabète,
· si vous avez une dépression,
· si vous avez une maladie de Crohn ou une recto-colite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques de l'intestin),
· si vous avez un lupus érythémateux systémique (maladie affectant votre système de défense naturel),
· si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (maladie du sang provoquant des lésions rénales),
· si vous avez une drépanocytose (maladie héréditaire des globules rouges du sang),
· si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas),
· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « Caillots sanguins »),
· si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ,
· si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle),
· si vous avez des varices,
· si vous êtes épileptique (voir rubrique " Autres médicaments et LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé "),
· si vous avez une maladie qui est apparue pendant une grossesse ou une utilisation antérieure d'hormones sexuelles (par exemple, perte d'audition, une maladie du sang appelée porphyrie, des éruptions cutanées en plaque pendant la grossesse (herpes gestationis), une maladie des nerfs provoquant des mouvements soudains du corps (chorée de Sydenham)),
· si vous avez ou avez eu un chloasma (une coloration de la peau en particulier sur le visage ou le cou connue comme les "taches de grossesse"). Si c'est le cas, évitez l'exposition directe au soleil ou aux ultra-violets,
· si vous développez des symptômes d’angiœdème, tels qu’un gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou des difficultés à avaler ou une urticaire avec éventuellement des difficultés à respirer, consultez immédiatement votre médecin. Les produits contenant des œstrogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d’un angiœdème héréditaire ou acquis.
CAILLOTS SANGUINS
L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.
Les caillots sanguins peuvent se former :
· dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thromboembolie veineuse » [TEV]),
· dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thromboembolie artérielle » [TEA]).
Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.
Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est faible.
COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN
Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.
Présentez-vous l’un de ces signes ?
Il peut éventuellement s’agir de :
· gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :
o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche,
o chaleur dans la jambe affectée,
o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant par exemple pâle, rouge ou bleue.
Thrombose veineuse profonde
· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide,
· toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang,
· douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde,
· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères,
· battements de cœur rapides ou irréguliers,
· douleur intense dans l’estomac.
En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (par exemple un rhume).
Embolie pulmonaire
Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :
· perte immédiate de la vision ou,
· vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision.
Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil)
· douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine,
· sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum,
· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation,
· sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac,
· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses,
· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes,
· battements de cœur rapides ou irréguliers.
Crise cardiaque
· apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps,
· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre,
· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux,
· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination,
· maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue,
· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
· gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité,
· douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »).
Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins
CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE
Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?
· Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.
· Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).
· Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.
· Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).
À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.
Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.
Lorsque vous arrêtez de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.
Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?
Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.
Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est faible.
· Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
· Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, tel que LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).
Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an
Femmes qui n’utilisent pas de pilule contraceptive hormonale combinée et qui ne sont pas enceintes
Environ 2 femmes sur 10 000
Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel
Environ 5 à 7 femmes sur 10 000
Femmes qui utilisent LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ
Environ 5 à 7 femmes sur 10 000
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine
Le risque de caillot sanguin associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :
· si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2),
· si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (par exemple avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine,
· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (par exemple plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter d’utiliser LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à l’utiliser,
· avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans),
· si vous avez accouché dans les semaines précédentes.
Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.
Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.
Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ.
Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE
Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?
Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère
Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ est très faible mais peut augmenter :
· avec l’âge (au-delà de 35 ans),
· si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente,
· si vous êtes en surpoids,
· si vous avez une pression artérielle élevée,
· si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé,
· si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides),
· si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura,
· si vous avez des problèmes cardiaques (trouble du fonctionnement de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire),
· si vous êtes diabétique.
Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.
Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
Levonorgestrel/ethinylestradiol et cancer
Des cancers du col de l'utérus ont été observés chez les utilisatrices à long terme, mais le rôle joué par certains facteurs comme le comportement sexuel ou d'autres agents comme le papillomavirus humain (HPV) n'est pas complètement établi.
La fréquence de cancer du sein est légèrement plus forte chez les femmes utilisant des pilules combinées, mais la responsabilité du traitement n'est pas avérée.
La fréquence de cancer du sein diminue lorsque la femme arrête de prendre les comprimés. Il est important de contrôler régulièrement votre poitrine et vous devez consulter votre médecin si vous sentez une grosseur.
Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes (non cancéreuses), et dans de plus rares cas encore, des tumeurs hépatiques malignes (cancers) ont été observées chez les utilisatrices de COC. Consultez votre médecin si vous avez des douleurs abdominales intenses inhabituelles.
Troubles psychiatriques
Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.
Saignements entre les règles
Les premiers mois où vous prenez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, il se peut que vous ayez des saignements non attendus (c'est-à-dire en dehors de la semaine sans pilule). Si ces saignements persistent plus de trois mois, s’ils apparaissent après plusieurs mois de traitement, veuillez consulter votre médecin qui devra vous examiner pour en identifier la cause.
Que faire si vos règles ne surviennent pas pendant la semaine sans pilule ?
Si vous avez pris tous vos comprimés correctement, que vous n'avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères, et que vous n'avez pas pris d'autres médicaments, il est très peu probable que vous soyez enceinte.
Si les règles ne se produisent pas pendant deux cycles de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Veuillez consulter votre médecin immédiatement car une grossesse doit être exclue avant de continuer à prendre la pilule. Ne commencez pas la plaquette suivante avant d'être sûre de ne pas être enceinte.
Autres médicaments et LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ
Informez également tout autre médecin ou dentiste qui vous prescrit d'autres médicaments, que vous utilisez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ. Ils vous diront si vous avez besoin de prendre des précautions supplémentaires comme des contraceptifs locaux (préservatifs) et pendant combien de temps.
Certains médicaments peuvent avoir une influence sur les concentrations sanguines de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ et peuvent diminuer l'efficacité contraceptive de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ ou peuvent être la cause de saignements inattendus. Il s'agit de :
· médicaments utilisés pour :
o modifier la mobilité de l’estomac et des intestins (par exemple métoclopramide),
o le traitement de l'épilepsie (par exemple primidone, phénytoïne, barbituriques, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate ou felbamate),
o la tuberculose (par exemple rifampicine),
o l'infection au VIH et au virus de l’hépatite C (également appelés inhibiteurs de la protéase et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse tels que ritonavir, névirapine, éfavirenz, nelfinavir),
o des infections fongiques (griséofulvine, antimycosiques azolés par exemple itraconazole, voriconazole, fluconazole),
o des infections bactériennes (antibiotiques macrolides, par exemple la clarithromycine, l’érythromycine),
o certaines maladies cardiaques, l’hypertension artérielle (inhibiteurs des canaux calciques, par exemple le vérapamil, le diltiazem),
o l’arthrite, l’arthrose (étoricoxib),
o l'hypertension dans les vaisseaux sanguins des poumons (bosentan),
· le millepertuis, plante médicinale,
· le jus de pamplemousse.
L’antibiotique troléandomycine peut augmenter le risque de rétention de la bile s’il est pris en association avec les COC.
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ peut modifier l'efficacité d'autres médicaments, par exemple :
· les médicaments contenant de la ciclosporine,
· lamotrigine, antiépileptique (cela peut conduire à une augmentation de la fréquence des convulsions),
· théophylline (utilisée pour traiter les problèmes respiratoires),
· tizanidine (utilisée pour traiter les douleurs musculaires et/ou les crampes musculaires),
· mélatonine (utilisée pour traiter les insomnies),
· midazolam (utilisé dans la sédation).
N’utilisez pas LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir, le glécaprévir/pibrentasvir et le sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir, car ces produits peuvent provoquer une augmentation des résultats lors des tests sanguins sur le fonctionnement du foie (augmentation des enzymes du foie ALAT).
Votre médecin vous prescrira un autre type de contraceptif avant de commencer le traitement avec ces médicaments.
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ peut être recommencé 2 semaines après l’arrêt complet de ce traitement (voir la rubrique « Ne pas utilisez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ »)
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre un médicament.
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé avec des aliments et des boissons
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ peut être pris avec ou sans nourriture, si besoin avec une petite quantité d'eau. LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ ne doit pas être pris avec du jus de pamplemousse.
Examens biologiques
Si vous avez besoin d'une analyse sanguine, informez le médecin (ou le laboratoire) que vous prenez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ car les contraceptifs oraux peuvent modifier les résultats de certains tests.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre un médicament.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, n'utilisez pas LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ. Si vous devenez enceinte alors que vous prenez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, arrêtez immédiatement et consultez votre médecin. Si vous souhaitez devenir enceinte, vous pouvez arrêter de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ à n'importe quel moment (voir également la rubrique « Si vous arrêtez de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé »).
Allaitement
L'utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ n'est pas conseillée pour une femme qui allaite sauf si votre médecin vous le conseille. Si vous voulez prendre une pilule contraceptive alors que vous allaitez, veuillez contacter votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'a été observé avec LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ.
LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé contient du lactose, de la lécithine de soja et de la laque aluminique de rouge Allura C (E129)
Ce médicament contient du lactose. Si votre médecin vous a informée que vous aviez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient de la lécithine de soja. Si vous êtes allergique aux cacahuètes ou au soja, n’utilisez pas ce médicament.
Ce médicament contient de la laque aluminique de rouge Allura C (E129). Cela peut provoquer des réactions allergiques.
Vous devez toujours utiliser ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies par votre médecin ou votre pharmacien. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
La plaquette contient 21 comprimés. Prenez le premier comprimé dans une des sections au jour de la semaine correspondant (par exemple "LUN" pour lundi). Prenez un comprimé tous les jours approximativement à la même heure, avec un peu d'eau si nécessaire, dans l'ordre indiqué sur la plaquette. Vous pouvez prendre les comprimés avec ou sans nourriture. Prenez un comprimé par jour pendant 21 jours consécutifs. Commencez une nouvelle plaquette après 7 jours sans prise de comprimés (également appelé « arrêt » ou « semaine de pause »), période durant laquelle se produisent en général des règles, appelées également « hémorragie de privation ». L'hémorragie de privation, qui est similaire à des règles, va apparaitre deux ou trois jours après avoir pris le dernier comprimé.
Le 8e jour après le dernier comprimé, commencez la plaquette suivante, même si l’hémorragie de privation n’est pas terminée. Vous devez toujours commencer chaque plaquette le même jour de la semaine et vos règles surviendront le même jour chaque mois.
Si vous utilisez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ de cette manière, vous êtes également protégée contre une grossesse pendant les 7 jours où vous ne prenez pas de comprimés.
Mode d’administration
Quand commencer la première plaquette
· Si vous n'avez pas utilisé de contraceptif hormonal le mois précédent
Commencez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ le premier jour de votre cycle (le premier jour des règles). Si vous commencez LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ le premier jour de vos règles, vous êtes immédiatement protégée contre une grossesse. Vous pouvez également commencer entre les jours 2 à 5 de votre cycle, mais dans ce cas, vous devez utiliser une méthode contraceptive complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours.
· Si vous preniez un autre contraceptif hormonal combiné ou un anneau vaginal avec hormones combinées ou un patch le mois précédent
Vous pouvez commencer LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ de préférence le jour après le dernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant des substances actives) de votre pilule précédente, (ou après avoir enlevé l’anneau ou le patch) ou au plus tard le jour suivant la période sans comprimé (sans anneau, sans patch) de votre pilule précédente ou après le dernier comprimé non actif de votre pilule précédente.
· Si vous utilisiez une contraception progestative seule (pilule progestative, forme injectable, implant) ou par système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif le mois précédent
Le relais peut se faire à tout moment du cycle s'il s'agit d'une pilule progestative (le jour du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU, ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une forme injectable). Dans tous les cas, vous devez utiliser une méthode de contraception locale complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours de prise de comprimés.
· Après une interruption de grossesse au cours du 1er trimestre
Suivez les conseils de votre médecin.
· Après un accouchement ou après une interruption de grossesse au cours du second trimestre
Vous pouvez commencer LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 21 à 28 jours après l’accouchement ou un avortement du second trimestre. Si vous commencez après le 28e jour, vous devez utiliser une méthode barrière supplémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours d'utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ.
Si après un accouchement, vous avez eu des relations sexuelles, vous devez être sûre de ne pas être enceinte avant de commencer LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ ou vous devez attendre vos prochaines règles avant de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ.
· Si vous allaitez
Veuillez lire la rubrique « Grossesse et allaitement ».
Demandez conseil à votre médecin en cas de doute.
Si vous avez pris plus de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté après la prise de plusieurs comprimés de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ en une seule fois. Si vous avez pris plusieurs comprimés en une fois, vous pouvez avoir des symptômes tels que des vomissements et des nausées. Chez les petites filles, des saignements vaginaux peuvent se produire. Même les jeunes filles qui n’ont pas eu leurs premières règles et qui ont pris ce médicament accidentellement peuvent avoir un tel saignement.
Si vous avez pris plus de comprimés de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ que vous n’auriez dû, ou si vous découvrez qu'un enfant en a pris, veuillez demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé :
· Si le retard dans la prise d'un comprimé est de plus de 12 heures, l’efficacité contraceptive peut être diminuée. Plus le nombre de comprimés oubliés est important, plus le risque de tomber enceinte est augmenté.
Vous devez comprendre les principes suivants :
· La prise des comprimés ne doit jamais être arrêtée plus de 7 jours.
· L’efficacité de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ n’est obtenue qu’après une prise de comprimés ininterrompue pendant 7 jours.
· Si vous avez plus de 12 heures de retard dans la prise d’un comprimé, pendant les jours 1 à 7 de la plaquette (voir aussi le diagramme ci-dessous) :
Prenez le comprimé aussitôt l'oubli constaté, même si cela vous amène à prendre deux comprimés en même temps. Continuez à prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle et prenez des mesures de contraception supplémentaires pendant les 7 jours suivants, par exemple un préservatif. Si vous avez eu des relations sexuelles dans les 7 jours précédant l'oubli de comprimé, vous pouvez tomber enceinte. Plus le nombre de comprimés oubliés est important, et plus ils sont proches de la période d’arrêt, plus le risque de grossesse est élevé. Dans ce cas, consultez votre médecin.
· Si vous avez plus de 12 heures de retard dans la prise d’un comprimé, pendant les jours 8 à 14 de la plaquette (voir aussi le diagramme ci-dessous) :
Prenez le comprimé aussitôt l'oubli constaté, même si cela vous amène à prendre deux comprimés en même temps. Continuez à prendre les comprimés à l'heure habituelle. Si vous avez pris correctement les comprimés pendant les 7 jours précédant le comprimé oublié, vous n’avez pas besoin d’utiliser de méthode contraceptive supplémentaire. Si vous n’avez pas pris les comprimés correctement ou si vous avez oublié plus d’un comprimé, vous devez utiliser une méthode contraceptive supplémentaire pendant les 7 jours suivants.
· Si vous avez plus de 12 heures de retard dans la prise d’un comprimé pendant les jours 15 à 21 de la plaquette (voir aussi le diagramme ci-dessous) :
Plus vous êtes proche de la période d’arrêt de 7 jours, plus le risque de grossesse augmente. Cependant vous pouvez encore éviter une grossesse en ajustant la posologie.
Si tous les comprimés ont été pris correctement dans les 7 jours précédant le 1er comprimé oublié, et que vous suivez l’un des deux conseils suivants, vous n’avez pas besoin d’utiliser de méthode contraceptive supplémentaire.
Si vous n’avez pas pris correctement tous les comprimés dans les 7 jours précédant le comprimé oublié, vous devez suivre la première de ces deux options et utiliser une méthode contraceptive supplémentaire pendant les 7 jours suivants.
1. Prenez le comprimé aussitôt l'oubli constaté, même si cela vous amène à prendre deux comprimés en même temps. Continuez à prendre les comprimés à l'heure habituelle. Commencez la plaquette suivante de 21 comprimés immédiatement, sans respecter d’arrêt de 7 jours.
Vous n’aurez probablement pas vos règles jusqu’à la fin de la deuxième plaquette, mais vous pouvez avoir de légères pertes de sang ou des saignements entre les règles pendant la prise de la deuxième plaquette.
2. Vous pouvez arrêter de prendre les comprimés de la plaquette en cours et entamer directement la période d’arrêt de 7 jours sans comprimé en comprenant les jours où vous avez oublié les comprimés. Poursuivez ensuite avec la plaquette suivante.
Si vous avez oublié plusieurs comprimés et que vous n’avez pas vos règles pendant la période d’arrêt sans comprimé, il se peut que vous soyez enceinte.
Que faire en cas de vomissements ou de diarrhées sévères ?
Si vous avez vomi 3 à 4 heures après avoir pris votre comprimé, ou si vous avez une diarrhée sévère, il y a un risque que les substances actives du comprimé n'aient pas été complètement absorbées par votre corps. Cette situation est équivalente à l'oubli d'un comprimé. Après avoir vomi ou en cas de diarrhée, prenez le plus vite possible un autre comprimé d'une autre plaquette. Si possible, prenez-le dans les 12 heures suivant votre heure de prise habituelle. Si ce n'est pas possible, ou si plus de 12 heures se sont écoulées, vous devez suivre les conseils donnés sous la rubrique « Si vous oubliez de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé ».
Retarder vos règles : ce que vous devez savoir
Bien que cela ne soit pas recommandé, vous pouvez retarder vos règles en entamant directement une nouvelle plaquette de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ. Vous pouvez avoir de légères pertes de sang (gouttelettes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles, au cours de la prise de la deuxième plaquette. Lorsque la deuxième plaquette est terminée, vous devez respecter un arrêt de 7 jours sans comprimé.
Il est conseillé de consulter votre médecin avant de décider de retarder vos règles.
Modifier le premier jour de vos règles : ce que vous devez savoir
Si vous voulez modifier le premier jour de vos règles, ou avoir vos règles un autre jour de la semaine, vous pouvez raccourcir votre prochaine période d’arrêt sans comprimés d'autant de jours que vous le souhaitez. Plus la pause est courte, plus il y a de risque que vous n’ayez pas vos règles mais que vous ayez de légères pertes de sang, ou des saignements entre les règles au cours de la deuxième plaquette. Vous ne devez jamais rallonger la période d’arrêt sans comprimés.
Veuillez contacter votre médecin si vous avez des doutes.
Si vous souhaitez arrêter d’utiliser LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé :
Vous pouvez arrêter de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ quand vous voulez. Si vous ne voulez pas être enceinte, demandez à votre médecin de vous conseiller d'autres méthodes fiables de contraception. Si vous souhaitez être enceinte, arrêtez de prendre LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ et attendez un cycle avant d'essayer de devenir enceinte. Vous serez ainsi capable de calculer plus facilement la date d'accouchement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous avez des effets indésirables, en particulier s’ils sont sévères et persistants, ou si vous avez une modification de votre état de santé et que vous pensez que c’est dû à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ, parlez-en à votre médecin.
Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (accident thromboembolique veineux [TEV]) ou dans les artères (accident thromboembolique artériel [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé pelliculé ».
Effets indésirables graves – consultez un médecin immédiatement
Consultez immédiatement un médecin, si vous développez l’un des symptômes d’angiœdème tels qu’un gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou des difficultés à avaler ou une urticaire avec éventuellement des difficultés à respirer (voir aussi « Avertissements et précautions »).
Effets indésirables rares (peuvent toucher jusqu’à 1 utilisatrice sur 1000)
· Caillots sanguins dangereux dans une veine ou une artère par exemple :
o dans une jambe ou le pied (thrombose veineuse profonde),
o dans un poumon (embolie pulmonaire),
o crise cardiaque,
o attaque cérébrale (accident vasculaire cérébral),
o mini-AVC ou symptômes temporaires d’AVC, (accident ischémique transitoire (AIT)),
o caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil.
Le risque d’avoir un caillot sanguin peut être plus élevé si vous avez une autre affection qui augmente ce risque (voir la rubrique 2 pour plus d’information sur les affections qui augmentent le risque de caillots sanguins et les symptômes de caillots sanguins).
Autres effets indésirables
Les effets indésirables suivants sont liés à l’utilisation de lévonorgestrel/éthinylestradiol.
Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 utilisatrice sur 10) :
· humeur changeante, dépression,
· céphalées,
· nausées, douleurs abdominales (mal au ventre),
· douleurs ou tensions dans les seins,
· prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 utilisatrice sur 100) :
· rétention d’eau,
· baisse de libido,
· migraines,
· vomissements, diarrhées,
· éruptions cutanées,
· démangeaisons et boutons sur la peau,
· seins gonflés.
Effets indésirables rares (peuvent toucher jusqu’à 1 utilisatrice sur 1 000) :
· réactions allergiques,
· augmentation de la libido,
· intolérance aux lentilles de contact,
· érythème noueux (caractérisé par des nodules douloureux rougeâtres sur la peau),
· érythème multiforme (éruption cutanée avec rougeurs en forme de cible ou plaies),
· écoulements au niveau des seins ou écoulements vaginaux,
· perte de poids.
Les effets indésirables graves suivants ont été rapportés légèrement plus souvent chez les femmes utilisant une pilule contraceptive mais le lien avec le traitement n’a pas été établi (voir rubrique 2 « avertissements et précautions ») :
· augmentation de la pression artérielle,
· tumeur du foie ou cancer du sein,
· taux de cholestérol élevé,
· modification de la tolérance au glucose,
· taches pigmentaires brunes dorées (chloasma) aussi appelées « masque de grossesse »,
· troubles de la fonction hépatique,
· pancréatite en cas de troubles sévères associés dans le métabolisme des graisses.
Les affections suivantes ont également été associées aux contraceptifs oraux combinés :
Maladie de Crohn, colite ulcéreuse, épilepsie, migraine, endométriose (avec des symptômes de règles intenses et douloureuses), tumeurs bénignes de l’utérus, porphyrie (trouble métabolique qui provoque des douleurs abdominales et des troubles mentaux), lupus érythémateux systémique (maladie affectant le système de défense de l’organisme, provoquant des lésions des organes et tissus), éruption cutanée (herpes gestationis), chorée de Sydenham (mouvements rapides incontrôlés, soubresauts), syndrome hémolytique et urémique (maladie qui apparait après une diarrhée due au germe E.coli), problèmes au foie apparaissant comme une jaunisse, troubles de la vésicule biliaire ou formation de calculs biliaires.
Chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire exogène, les œstrogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angio-œdème (voir rubrique 2 « avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte et la plaquette après « EXP ». La date d’expiration fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
· Les substances actives sont le lévonorgestrel et l’éthinylestradiol.
Chaque comprimé contient :
Lévonorgestrel.................................................................................................... 100 microgrammes
Ethinylestradiol..................................................................................................... 20 microgrammes
· Les autres composants sont :
Lactose anhydre, povidone K30 (E 1201), stéarate de magnésium (E 572), polyalcool vinylique, talc (E 553b), dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, laque aluminique de rouge Allura C (E 129), lécithine de soja (E 322), oxyde de fer rouge (E 172), laque aluminique d’indigotine (E 132).
Chaque comprimé pelliculé est rose et rond.
Ce médicament est disponible en plaquette de 21 comprimés. Boîte de 1, 3 ou 6 plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS PERRET
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS PERRET
POLIGONO INDUSTRIAL NAVATEJERA, LA VALLINA S/N
24008 NAVATEJERA (LEON)
ESPAGNE
OU
LEK PHARMACEUTICALS D.D.
VEROVSKOVA 57
1526 LJUBLJANA
SLOVENIE
OU
Salutas Pharma GmbH
OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1
39179 BARLEBEN
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15626
- Date avis : 05/10/2016
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL SANDOZ 100 microgrammes/ 20 microgrammes, comprimé enrobé, est important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-15626
- Date avis : 05/10/2016
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres spécialités à base de lévonorgestrel/éthinylestradiol déjà remboursables.
- Lien externe