LAROXYL 50 mg/2 ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 29/10/1986
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : TEOFARMA
Les compositions de LAROXYL 50 mg/2 ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | AMITRIPTYLINE (CHLORHYDRATE D') | 788 | 2,83 g | SA |
Solution | AMITRIPTYLINE | 1140 | 2,50 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
12 ampoule(s) en verre de 2 ml
- Code CIP7 : 3057294
- Code CIP3 : 3400930572948
- Prix : 10,25 €
- Date de commercialisation : 19/03/1964
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 28/05/2019
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Quantité correspondant à amitriptyline base............................................................................ 50 mg
Pour une ampoule de 2 ml
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement initial
La posologie initiale doit être faible, puis doit être augmentée progressivement, en consignant soigneusement la réponse clinique et tout signe d’intolérance.
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable est utilisé chez des patients hospitalisés en particulier pour le traitement initial des épisodes dépressifs majeurs.
Perfusion intraveineuse
Habituellement, LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable est ajouté à une solution pour perfusion. La dose quotidienne se situe en général entre 1 et 3 ampoules de 2 ml (ce qui équivaut à 50 à 150 mg de chlorhydrate d’amitriptyline/jour, soit 44,2 à 132,6 mg d’amitriptyline/jour).
Sauf prescription contraire, les adultes recevront leur dose quotidienne dans 250 à 500 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9% pendant 2 à 3 heures au moyen d’une perfusion goutte-à-goutte avec contrôle de la tension artérielle et de l’ECG.
Utilisation intramusculaire
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable peut également être injecté dans un grand muscle (injection i.m.). Sauf prescription contraire, les adultes recevront une demi-ampoule 2 ampoules (1 à 4 ml de solution injectable, soit 25 à 100 mg de chlorhydrate d’amitriptyline par jour) en plusieurs injections uniques contenant une quantité maximale de 25 mg de chlorhydrate d’amitriptyline.
Augmentation de la dose
Si une augmentation de la dose est nécessaire, elle doit être réalisée par étapes en 3 à 7 jours.
Il ne faut pas dépasser une dose maximale quotidienne de 150 mg d’amitriptyline administrée par injection/perfusion.
Traitement supplémentaire avec la formulation orale :
Après environ 1 à 2 semaines, une réduction progressive associée à un changement vers les formulations orales pour la poursuite du traitement peut être initiée. Le schéma posologique et la durée du traitement administré pour la formulation orale doivent être suivis à partir de ce moment.
Une réduction de la dose est recommandée chez les patients affaiblis, les patients atteints de troubles cérébraux ou cardiaques, ainsi que chez ceux atteints de troubles circulatoires, de troubles respiratoires, chez les patients dont la fonction rénale est altérée ou atteints d’insuffisance rénale au stade avancé.
Réduction de la fonction hépatique
Il est recommandé d’administrer le médicament avec précaution et si, possible, de réaliser un dosage des concentrations sériques du médicament.
Patients âgés de plus de 65 ans
Les personnes âgées ont souvent besoin d’une dose considérablement plus faible et montrent souvent une réponse satisfaisante au traitement avec la moitié de la dose. Les doses supérieures à 100 mg doivent être utilisées avec précaution.
Population pédiatrique
L’amitriptyline ne doit pas être utilisée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans car sa sécurité et son efficacité n’ont pas été établies (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP2D6 du cytochrome P450
En fonction de la réponse de chaque patient, une dose plus faible d’amitriptyline doit être envisagée si un inhibiteur puissant du CYP2D6 (par ex. bupropion, quinidine, fluoxétine, paroxétine) est associé au traitement par amitriptyline (voir rubrique 4.5).
Métaboliseurs lents connus du CYP2D6 ou du CYP2C19
Ces patients peuvent avoir des concentrations plasmatiques plus élevées d’amitriptyline et de son métabolite actif, la nortriptyline. Envisager une réduction de 50 % de la dose initiale recommandée.
Mode d’administration
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable peut être utilisé en perfusion goutte-à-goutte ou en injection intramusculaire. La solution injectable préparée avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % doit être utilisée immédiatement.
La dose de départ doit être faible puis augmentée progressivement, en consignant soigneusement la réponse clinique ainsi que toute preuve d’intolérance.
Les injections mal administrées (voie sous-cutanée, péri-veineuse ou intra-artérielle) doivent être évitées en raison du risque de lésion tissulaire considérable.
Durée du traitement
La solution injectable doit être utilisée principalement pour le traitement aigu. Après 1 à 2 semaines, les formulations orales doivent être utilisées pour la poursuite du traitement. L’effet antidépresseur se fait généralement ressentir au bout de 2 à 4 semaines ; l’action sédative est immédiate.
Le traitement avec des antidépresseurs est symptomatique et doit donc être poursuivi pendant une durée appropriée, généralement jusqu’à 6 mois après le rétablissement afin de prévenir les rechutes.
Arrêt du traitement
Pour l’arrêt du traitement, le médicament doit faire l’objet d’un sevrage progressif sur plusieurs semaines.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Infarctus du myocarde récent. Bloc cardiaque, quel qu’en soit le degré, ou troubles du rythme cardiaque et insuffisance coronarienne.
Le traitement concomitant par IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase) est contre-indiqué (voir rubrique 4.5).
L’administration simultanée d’amitriptyline et d’IMAO peut entraîner un syndrome sérotoninergique (association de symptômes, pouvant inclure agitation, confusion, tremblements, myoclonie et hyperthermie).
Comme avec les autres antidépresseurs tricycliques, l’amitriptyline ne doit pas être administrée aux patients recevant des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMOA). Le traitement par amitriptyline peut être instauré 14 jours après l’arrêt d’IMAO non sélectifs et irréversibles et au moins un jour après l’arrêt du moclobémide réversible. Le traitement par IMAO peut être introduit 14 jours après l’arrêt de l’amitriptyline.
Pathologie hépatique sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Allongement de l’intervalle QT
Des cas d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmies ont été signalés depuis la commercialisation. La prudence est recommandée chez les patients atteints de bradycardie significative, chez ceux en insuffisance cardiaque non équilibréeou ceux prenant concomitamment des médicaments qui allongent l’intervalle QT. Les perturbations électrolytiques (hypokaliémie, hyperkaliémie, hypomagnésémie) sont connues pour augmenter le risque pro-arythmique.
Les anesthésiques administrés concomitamment aux antidépresseurs tri/tétracycliques peuvent augmenter le risque d’arythmies et d’hypotension. Si possible, arrêter ce médicament plusieurs jours avant une intervention chirurgicale ; si une chirurgie en urgence est nécessaire, l’anesthésiste doit être informé que le patient prend ce type de traitement.
La plus grande prudence est nécessaire si l’amitriptyline est administrée à des patients atteints d’hyperthyroïdie ou à des patients recevant des médicaments contre les troubles de la thyroïde car des arythmies cardiaques peuvent survenir.
Les patients âgés sont particulièrement enclins à l’hypotension orthostatique.
Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant les affections suivantes : crises convulsives, rétention urinaire, hypertrophie prostatique, hyperthyroïdie, symptomatologie paranoïaque et pathologie hépatique ou cardiovasculaire avancée, sténose du pylore et iléus paralytique.
Chez les patients atteints de la maladie rare caractérisée par une chambre antérieure étroite et un angle irido-cornéen fermé, des crises de glaucome aiguës peuvent survenir, en raison de la dilatation de la pupille.
Suicides/idées suicidaires
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Chez les personnes bipolaires, un passage à la phase maniaque peut survenir ; si le patient entre en phase maniaque, l’amitriptyline doit être arrêtée.
Comme décrit pour d’autres psychotropes, l’amitriptyline peut modifier les réponses glycémiques et insuliniques, ce qui nécessite un ajustement du traitement antidiabétique chez les patients atteints de diabète ; en outre, la maladie dépressive en soi peut avoir un effet sur l’équilibre glycémique du patient.
Une hyperpyrexie a été signalée avec les antidépresseurs tricycliques lorsque ceux-ci sont administrés avec des anticholinergiques ou des neuroleptiques, en particulier par temps chaud.
Après une administration prolongée, un arrêt brutal du traitement peut entraîner des symptômes de sevrage, tels que céphalées, malaise, insomnie et irritabilité.
L’amitriptyline doit être utilisée avec précaution chez les patients recevant des ISRS (voir rubriques 4.2 et 4.5).
LAROXYL contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Population pédiatrique
Aucune donnée de sécurité à long terme n’est disponible chez les enfants et les adolescents concernant la croissance, la maturité et le développement cognitif et comportemental (voir rubrique 4.2).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
IMAO (inhibiteurs non sélectifs et sélectifs de type A (moclobémide) et B (sélégiline)) - risque de « syndrome sérotoninergique » (voir rubrique 4.3).
Associations déconseillées
Agents sympathomimétiques : l’amitriptyline peut potentialiser les effets cardiovasculaires de l’adrénaline, l’éphédrine, l’isoprénaline, la noradrénaline, la phényléphrine et la phénylpropanolamine (par ex., contenus dans les anesthésiques locaux et généraux ainsi que dans les décongestionnants nasaux).
Agents bloquant des neurones adrénergiques : les antidépresseurs tricycliques peuvent contrer les effets antihypertenseurs des antihypertenseurs à action centrale tels que guanéthidine, bétanidine, réserpine, clonidine et méthyldopa. Il est recommandé de vérifier tous les traitements antihypertenseurs lors du traitement par antidépresseurs tricycliques.
Agents anticholinergiques : les antidépresseurs tricycliques peuvent potentialiser les effets de ces médicaments sur l’oeil, le système nerveux central, les intestins et la vessie ; l’utilisation concomitante de ces médicaments doit être évitée en raison d’un risque accru d’iléus paralytique, d’hyperpyrexie, etc.
Les médicaments qui allongent l’intervalle QT, notamment les antiarythmiques tels que la quinidine, les antihistaminiques astémizole et terfénadine, certains antipsychotiques (notamment pimozide et sertindole), cisapride, halofantrine et sotalol, peuvent augmenter le risque d’arythmie ventriculaire lorsqu’ils sont pris avec des antidépresseurs tricycliques.
Ils doivent être utilisés avec prudence lors de l’utilisation concomitante d’amitriptyline et de méthadone en raison d’un risque d’effets cumulés sur l’intervalle QT et du risque accru d’effets cardiovasculaires graves.
La prudence est également recommandée en cas d’administration conjointe d’amitriptyline et de diurétiques induisant une hypokaliémie (par ex. furosémide).
Thioridazine : l’administration conjointe d’amitriptyline et de thioridazine (substrat du CYP2D6) doit être évitée en raison de l’inhibition du métabolisme de la thioridazine et, en conséquence, du risque accru d’effets secondaires cardiaques
Tramadol : l’utilisation concomitante de tramadol (un substrat du CYP2D6) et d’antidépresseurs tricycliques (ATC), tels que l’amitriptyline, augmente le risque de crises convulsives et de syndrome sérotoninergique. En outre, cette association peut inhiber le métabolisme du tramadol en son métabolite actif, ce qui augmente ainsi les concentrations de tramadol, pouvant potentiellement entraîner une toxicité due aux opioïdes.
Les antifongiques tels que le fluconazole et la terbinafine augmentent les concentrations sériques des tricycliques et la toxicité qui y est associée. Des cas de syncope et de torsades de pointes ont été observés.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Dépresseurs du SNC : l’amitriptyline peut augmenter les effets sédatifs de l’alcool, des barbituriques et d’autres dépresseurs du SNC.
Risque que d’autres médicaments affectent l’amitriptyline
Les antidépresseurs tricycliques (ATC), dont l’amitriptyline fait partie, sont essentiellement métabolisés par les isoenzymes CYP2D6 et CYP2C19 du cytochrome P450 hépatique, qui sont polymorphes dans la population. Les autres isoenzymes impliquées dans le métabolisme de l’amitriptyline sont le CYP3A4, le CYP1A2 et le CYP2C9.
Inhibiteurs du CYP2D6 : l’isoenzyme CYP2D6 peut être inhibée par différents médicaments, par ex. les neuroleptiques, les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, les bêtabloquants et les antiarythmiques. Le bupropion, la fluoxétine, la paroxétine et la quinidine sont des exemples d’inhibiteurs puissants du CYP2D6. Ces médicaments peuvent ralentir de façon importante le métabolisme des ATC et entraîner une augmentation significative de leurs concentrations plasmatiques. Envisager de contrôler les concentrations plasmatiques des ATC, dès lors qu’un ATC doit être administré conjointement à un autre médicament connu comme étant un inhibiteur du CYP2D6. Des ajustements posologiques de l’amitriptyline peuvent être nécessaires (voir rubrique 4.2).
Autres inhibiteurs du cytochrome P450 : la cimétidine, le méthylphénidate et les inhibiteurs des canaux calciques (par ex. diltiazem et vérapamil) peuvent augmenter les concentrations plasmatiques des antidépresseurs tricycliques et la toxicité que cela implique. Il a été observé que les antifongiques tels que le fluconazole (inhibiteur du CYP2C9) et la terbinafine (inhibiteur du CYP2D6) augmentent les concentrations sériques d’amitriptyline et de nortriptyline.
Les isoenzymes CYP3A4 et CYP1A2 métabolisent l’amitriptyline dans une moindre mesure. Toutefois, il a été démontré que la fluvoxamine (puissant inhibiteur du CYP1A2) augmente les concentrations plasmatiques d’amitriptyline et cette association doit être évitée. Des interactions cliniquement significatives peuvent être attendues avec l’utilisation concomitante d’amitriptyline et de puissants inhibiteurs du CYP3A4 tels que le kétoconazole, l’itraconazole et le ritonavir.
Les antidépresseurs tricycliques et les neuroleptiques inhibent mutuellement leur métabolisme ; cela peut entraîner un seuil de convulsion plus bas et des crises convulsives. Il peut être nécessaire d’ajuster la posologie de ces médicaments.
Inducteurs du cytochrome P450 : les contraceptifs oraux, la rifampicine, la phénytoïne, les barbituriques, la carbamazépine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent accélérer le métabolisme des antidépresseurs tricycliques, ce qui entraîne des concentrations plasmatiques plus basses d’antidépresseurs tricycliques et une diminution de la réponse aux antidépresseurs.
En présence d’éthanol, les concentrations plasmatiques libres d’amitriptyline et les concentrations de nortriptyline étaient augmentées.
Le valproate de sodium et le valpromide peuvent entrainer une augmentation de la concentration plasmatique de l’amitriptyline. Une surveillance clinique est donc recommandée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pour l’amitriptyline, les données cliniques disponibles sont limitées en ce qui concerne l’exposition pendant la grossesse.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
L’amitriptyline n’est pas recommandée pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité incontestable et uniquement après un examen rigoureux du rapport bénéfice/risque.
En cas d’utilisation chronique et après une administration au cours des dernières semaines de grossesse, des symptômes de sevrage peuvent apparaître chez le nouveau-né. Cela peut comprendre irritabilité, hypertonie, tremblements, respiration irrégulière, mauvaise prise alimentaire et pleurs intenses, et potentiellement des symptômes anticholinergiques (rétention urinaire, constipation).
L’amitriptyline et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel (correspondant à une valeur comprise entre 0,6 % et 1 % de la dose maternelle). Un risque pour le nourrisson allaité ne peut pas être exclu. La décision d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre le traitement par ce médicament ou de ne pas l’utiliser sera prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
L’amitriptyline a diminué le taux de gravidité chez les rates (voir rubrique 5.3).
Aucune donnée n’est disponible concernant les effets de l’amitriptyline sur la fertilité chez les humains.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’amitriptyline est un sédatif.
Les patients à qui l’on a prescrit des psychotropes peuvent s’attendre à une certaine diminution de l’attention et de la concentration générales et doivent être mis en garde quant à leur capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Ces effets indésirables peuvent être potentialisés par la prise concomitante d’alcool.
L’amitriptyline peut provoquer des effets secondaires similaires à ceux associés aux autres antidépresseurs tricycliques. Certains des effets secondaires indiqués ci-dessous, par ex. céphalées, tremblements, troubles de l’attention, constipation et diminution de la libido, peuvent également être des symptômes de dépression et s’atténuent généralement lorsque l’état dépressif s’améliore.
Dans la liste ci-dessous, la convention suivante est utilisée :
classe de système d’organes MedDRA / terme préconisé ;
Très fréquent (> 1/10) ;
Fréquent (> 1/100, < 1/10) ;
Peu fréquent (>1/1 000, < 1/100) ;
Rare (> 1/10 000, < 1/1 000) ;
Très rare (< 1/10 000) ;
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
SCO MedDRA
Fréquence
Terme préconisé
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
Dépression médullaire, agranulocytose, leucopénie, éosinophilie, thrombocytopénie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare
Diminution de l’appétit.
Fréquence indéterminée
Anorexie, augmentation ou diminution de la glycémie.
Affections psychiatriques
Très fréquent
Agression.
Fréquent
État de confusion, diminution de la libido, agitation.
Peu fréquent
Hypomanie, manie, anxiété, insomnie, cauchemars.
Rare
Délire (chez les patients âgés), hallucinations,
pensées ou comportements suicidaires*.
Fréquence indéterminée
Paranoïa.
Affections du système nerveux
Très fréquent
Somnolence, tremblements, étourdissements, céphalées, envie de dormir, troubles du langage (dysarthrie).
Fréquent
Troubles de l’attention, dysgueusie, paresthésie, ataxie.
Peu fréquent
Convulsions.
Très rare
Akathisie, polyneuropathie.
Fréquence indéterminée
Trouble extrapyramidal.
Affections oculaires
Très fréquent
Troubles de l’accommodation.
Fréquent
Mydriase
Très rare
Glaucome aigu.
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Peu fréquent
Acouphènes.
Affections cardiaques
Très fréquent
Palpitations, tachycardie
Fréquent
Bloc auriculo-ventriculaire, bloc de branche.
Peu fréquent
Collapsus cardiovasculaire, aggravation de la fonction cardiaque
Rare
Arythmies.
Très rare
Cardiomyopathies, torsades de pointes.
Fréquence indéterminée
Myocardite d’hypersensibilité.
Affections vasculaires
Très fréquent
Hypotension orthostatique.
Peu fréquent
Hypertension.
Fréquence indéterminée
Hyperthermie.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent
Nez bouché.
Très rare
Inflammation allergique des alvéoles pulmonaires et des tissus pulmonaires, respectivement (alvéolite, syndrome de Löffler).
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Sécheresse buccale, constipation, nausées.
Peu fréquent
Diarrhée, vomissements, œdème de la langue.
Rare
Hypertrophie des glandes salivaires, iléus paralytique.
Affections hépatobiliaires
Rare
Jaunisse.
Peu fréquent
Altération de la fonction hépatique (par ex., maladie hépatique cholestatique).
Fréquence indéterminée
Hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Hyperhydrose.
Peu fréquent
Éruption cutanée, urticaire, œdème du visage.
Rare
Alopécie, réaction de photosensibilité.
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Troubles de la miction.
Peu fréquent
Rétention urinaire.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Troubles érectiles
Peu fréquent
Galactorrhée.
Rare
Gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Fatigue, sensation de soif.
Rare
Pyrexie.
Fréquence indéterminée
Réactions au site d’injection.
Investigations
Très fréquent
Prise de poids.
Fréquent
Anomalies à l’électrocardiogramme, allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme, allongement du complexe QRS à l’électrocardiogramme, hyponatrémie.
Peu fréquent
Augmentation de la pression intraoculaire.
Rare
Perte de poids.
Anomalies de la fonction hépatique, augmentation de la phosphatase alcaline sanguine, augmentation des transaminases.
*Des cas de pensées ou de comportements suicidaires ont été signalés pendant le traitement ou juste après l’arrêt du traitement par amitriptyline (voir rubrique 4.4).
Des études épidémiologiques, menées principalement chez des patients âgés de plus de 50 ans, montrent un risque accru de fractures osseuses chez les patients recevant des ISRS et des ATC. Le mécanisme qui sous-tend ce risque est inconnu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes anticholinergiques : Mydriase, tachycardie, rétention urinaire, sécheresse des muqueuses, diminution de la motilité intestinale. Convulsions. Fièvre. Apparition soudaine de dépression du SNC. Diminution du degré de conscience, évoluant en coma. Dépression respiratoire.
Symptômes cardiaques : Arythmies (tachyarythmies ventriculaires, torsades de pointe, fibrillation ventriculaire). De façon caractéristique, l’ECG montre un allongement de l’intervalle PR, un élargissement du complexe QRS, un allongement de l’intervalle QT, un aplatissement ou une inversion de l’onde T, une dépression du segment ST, et différents degrés de bloc cardiaque, évoluant vers l’arrêt cardiaque. L’élargissement du complexe QRS est généralement bien corrélé à la sévérité de la toxicité suite à des surdosages aigus. Insuffisance cardiaque, hypotension, choc cardiogénique. Acidose métabolique, hypokaliémie, hyponatrémie.
Les effets d’un surdosage seront potentialisés par l’ingestion simultanée d’alcool et d’autres psychotropes. Il existe une grande variabilité entre les individus en ce qui concerne la réponse au surdosage. Les enfants sont particulièrement sujets aux cardiotoxicités et aux crises convulsives.
Au réveil, confusion, agitation, hallucinations et ataxie sont également possibles.
Traitement
1. Hospitalisation (en soins intensifs) si nécessaire. Le traitement est symptomatique associé à des soins de soutien.
2. Évaluer et traiter un éventuel arrêt cardio-respiratoire. Poser un accès veineux. Mettre en place une surveillance rigoureuse même dans les cas sans complication apparente.
3. Dresser le tableau clinique. Vérifier l’urée et les électrolytes - rechercher une hypokaliémie et contrôler la production urinaire. Vérifier les gaz du sang artériel - recherche une acidose. Pratiquer un électrocardiogramme - recherche un QRS > 0,16 secondes
4. Ne pas administrer de flumazénil pour contrer la toxicité des benzodiazépines en cas de surdosages mixtes.
5. La libération des voies aériennes est maintenue par intubation, si nécessaire. Une assistance respiratoire est recommandée afin de prévenir un possible arrêt respiratoire. Monitoring de la fonction cardiaque par ECG en continu pendant 3 à 5 jours. Le traitement des troubles suivants sera déterminé au cas par cas :
· Intervalles QRS élargis, insuffisance cardiaque et arythmies ventriculaires ;
· Collapsus circulatoire ;
· Hypotension ;
· Hyperthermie ;
· Convulsions ;
· Acidose métabolique.
6. L’agitation et les convulsions peuvent être traitées par diazépam.
7. Les patients qui présentent des signes de toxicité doivent rester sous observation pendant au moins 12 heures.
8. Contrôle des signes de rhabdomiolyse si le patient a été inconscient pendant un long moment.
9. Puisque le surdosage est souvent volontaire, les patients pourraient essayer de se suicider d’une autre façon durant la phase de rétablissement. Des cas de décès par surdosage volontaire ou accidentel ont été observés avec cette classe de médicament
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
L’amitriptyline est un antidépresseur tricyclique et un analgésique. Elle a des propriétés anticholinergiques et sédatives importantes. Elle empêche la recapture, et entraîne donc inactivation de la noradrénaline et de la sérotonine dans les terminaisons nerveuses. La prévention de la recapture de ces neurotransmetteurs monoaminergiques potentialise leur action dans le cerveau. Cela semble être associé à une activité antidépressive.
Les antidépresseurs tricycliques possèdent une affinité avec les récepteurs muscariniques et histaminiques H1 à différents degrés.
Efficacité et sécurité clinique
L’efficacité et la sécurité de l’amitriptyline (sous forme de solution injectable) ont été démontrées pour l’indication épisode dépressif majeur.
Les effets antidépresseurs et analgésiques se font généralement sentir au bout de 2 à 4 semaines ; l’action sédative est immédiate.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Parce que l’effet de métabolisme de premier passage hépatique est évité après une injection intraveineuse, le médicament atteint des concentrations plasmatiques maximales très rapidement et complètement, suivies par un déclin biphasique rapide, ce qui reflète la génération d’un équilibre de distribution entre les compartiments tissulaires, périphériques et centraux.
Distribution
Le volume de distribution apparent (Vd)β estimé après administration intraveineuse est de 1 221 ± 2 80 l ; plage 769-1 702 l (16 ± 3 l/kg).
La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 95 %.
L’amitriptyline et son principal métabolite, la nortriptyline, traversent la barrière placentaire.
Chez les femmes qui allaitent, l’amitriptyline et la nortriptyline sont excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Le ratio concentration dans le lait/concentration plasmatique chez les femmes est d’environ 1:1. L’exposition quotidienne estimée du nouveau-né (amitriptyline + nortriptyline) est en moyenne de 2 % des doses d’amitriptyline reçues par la mère en fonction du poids (en mg/kg) (voir rubrique 4.6).
Biotransformation
In vitro le métabolisme de l’amitriptyline se fait principalement par déméthylation (CYP2C19, CYP3A4) et hydroxylation (CYP2D6) suivies d’une glucurono-conjugaison. Les autres enzymes impliquées sont CYP1A2 et CYP2C9. Le métabolisme est soumis à des polymorphismes génétiques. Le principal métabolite actif est l’amine secondaire nortriptyline.
La nortriptyline est un inhibiteur plus puissant que la noradrénaline de la recapture de sérotonine, tandis que l’amitriptyline inhibe autant la recapture de la noradrénaline que de la sérotonine. D’autres métabolites tels que la cis- et la trans-10-hydroxyamitriptyline et a cis- et la trans-10-hydroxynortriptyline ont le même profil que la nortriptyline, mais sont considérablement moins puissants. La déméthylnortriptyline et le N-oxyde d’amitriptyline sont les seuls présents dans le plasma en quantités infimes ; le dernier étant quasiment inactif. Tous les métabolites sont moins anticholinergiques que l’amitriptyline et la nortriptyline. Dans le plasma, la quantité totale de 10-hydroxynortriptyline domine, mais la plupart des métabolites sont conjugués.
Elimination
La demi-vie d’élimination du plasma après une administration i.v. de 40 à 60 mg de chlorhydrate d’amitriptyline était de 10,1 à 27,8 h et après une administration de 15 mg, de 15,5 à 19 h. Chez les personnes âgées, la demi-vie est prolongée.
La clairance systémique moyenne (Cls) est de 51,5 ± 13,8 l/h, plage 25,6 à 71,8 l/h.
La demi-vie d’élimination (t½ β) de l’amitriptyline après administration orale est d’environ 25 heures (24,65 ± 6,31 heures ; plage 16,49 à 40,36 heures). La clairance systémique moyenne (Cls) est de 39,24 ± 10,18 l/h, plage 24,53 à 53,73 l/h.
L’excrétion se fait principalement via l’urine. L’élimination rénale de l’amitriptyline sous forme inchangée est insignifiante (environ 2 %).
Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre d’amitriptyline + nortriptyline sont atteintes en une semaine pour la majorité des patients, et à l’état d’équilibre la concentration plasmatique comprend des quantités plus ou moins égales d’amitriptyline et de nortriptyline sur 24 heures après le traitement à la posologie conventionnelle de 3 comprimés par jour.
Patients âgés
Des demi-vies plus longues, dues à un métabolisme réduit, ont été observées chez les patients âgés.
Fonction hépatique réduite
L’altération de la fonction hépatique peut réduire l’extraction hépatique, ce qui entraîne des concentrations plasmatiques plus élevées et l’administration chez ces patients doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.2).
Altération de la fonction rénale
L’insuffisance rénale n’a pas d’influence sur la cinétique.
Polymorphisme
Le métabolisme est soumis aux polymorphismes génétiques (CYP2D6 et CYP2C19) (voir rubrique 4.2).
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique
Les concentrations plasmatiques d’amitriptyline et de nortriptyline varient fortement selon les individus et aucune corrélation simple avec la réponse thérapeutique n’a été établie.
La concentration plasmatique thérapeutique dans la dépression majeure est d’environ 80 à 200 ng/ml (≈ 280 à 700 nmol/l) (pour amitriptyline + nortriptyline). Des concentrations supérieures à 300 à 400 ng/ml sont associées à un risque accru de troubles de la conduction cardiaque, notamment complexe QRS allongé ou bloc auriculo-ventriculaire.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le potentiel génotoxique de l’amitriptyline a été étudié dans différentes études in vitro et in vivo. Bien que ces études aient révélé des résultats partiellement contradictoires, on ne peut exclure un potentiel d’induction d’aberrations chromosomiques. Aucune étude de carcinogénicité à long terme n’a été menée.
Dans les études sur la reproduction, aucun effet tératogène n’a été observé chez la souris, le rat ou le lapin qui ont reçu l’amitriptyline par voie orale à des doses de 2- à 40 mg/kg/jour (jusqu’à 13 fois la dose d’amitriptyline maximum recommandée chez l’homme de 150 mg/jour, soit 3 mg/kg/jour pour un patient de 50 kg). Toutefois, les données publiées dans la littérature ont suggéré un risque de malformations et de retards dans l’ossification de la souris, du hamster, du rat et du lapin à 9 à 33 fois la dose maximum recommandée. Un lien avec un effet sur la fertilité chez le rat, à savoir un taux de gravidité réduit, est possible. La raison de cet effet sur la fertilité est inconnue.
Acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2 ml en ampoule (verre). Boîte de 12 ampoules.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
VIA F.LLI CERVI, 8
27010 VALLE SALIMBENE (PV)
ITALIE
[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<{JJ mois AAAA}>
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 28/05/2019
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable
Amitriptyline
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable?
3. Comment utiliser LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur/inhibiteur non sélectif de la recapture de la monoamine - code ATC : N06AA09
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable appartient à un groupe de médicaments appelés antidépresseurs tricycliques.
Ce médicament est utilisé pour soigner à l’hôpital la dépression chez l’adulte (épisodes dépressifs majeurs).
N’utilisez jamais LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable :
· si vous êtes allergique à l’amitriptyline ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous avez récemment eu une attaque cardiaque (infarctus du myocarde)
· si vous avez des problèmes cardiaques tels que des troubles du rythme que l’on détecte à l’électrocardiogramme (ECG), un bloc cardiaque, ou une insuffisance coronarienne
· si vous prenez des médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
· si vous avez pris des IMAO au cours des 14 derniers jours
· si vous avez pris du moclobémide la veille
· si vous êtes atteint(e) d’une pathologie hépatique sévère
Si vous êtes traité(e) par LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable, vous devez arrêter de prendre ce médicament et attendre 14 jours avant de commencer un traitement par IMAO.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable.
Des troubles du rythme cardiaque et une hypotension peuvent survenir si vous prenez une dose élevée d’amitriptyline. Cela pourrait également se produire aux doses habituelles si vous avez une maladie cardiaque préexistante.
Allongement de l’intervalle QT
Un problème cardiaque, appelé « allongement de l’intervalle QT » (que l’on voit à l’électrocardiogramme, ECG) et des troubles du rythme cardiaque (battements rapides ou irréguliers du coeur) ont été signalés avec LAROXYL. Informez votre médecin si :
· vous avez un rythme cardiaque lent,
· vous avez ou avez eu un problème cardiaque dans lequel le coeur ne pompe pas suffisamment de sang vers l’organisme (insuffisance cardiaque),
· vous prenez tout autre médicament qui pourrait provoquer des problèmes cardiaques, ou
· vous avez un problème entraînant un taux faible de potassium ou de magnésium dans le sang, ou un taux élevé de potassium dans le sang,
· une intervention chirurgicale est prévue, car il pourrait être nécessaire d’arrêter le traitement par amitriptyline avant de vous donner des anesthésiques. En cas de chirurgie d’urgence, l’anesthésiste doit être informé du traitement par amitriptyline,
· vous avez une glande thyroïde suractive ou vous recevez des médicaments pour des troubles de la thyroïde.
Pensées suicidaires et aggravation de la dépression
Si vous êtes déprimé(e), il se peut que vous ayez des pensées d’automutilation ou suicidaires. Cela peut être augmenté à la première prise d’antidépresseurs, car ces médicaments prennent du temps avant d’agir, généralement environ deux semaines, mais parfois plus longtemps.
Vous serez plus susceptible d’avoir ce type de pensées, si :
• Vous avez déjà eu des pensées suicidaires ou d’automutilation.
• Vous êtes un jeune adulte. Les informations issues des essais cliniques ont montré un risque accru de comportement suicidaire chez les jeunes adultes (moins de 25 ans) atteints d’affections psychiatriques et traités par antidépresseur.
Si vous avez à tout moment des pensées suicidaires ou d’automutilation, contactez votre médecin ou rendez-vous à l’hôpital immédiatement.
Vous pourriez trouver utile de dire à l’un de vos proches ou de vos amis que vous êtes déprimé(e) et de lui demander de lire cette notice. Vous pourriez lui demander s’il trouve que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il observe des changements de votre comportement.
Épisodes maniaques
Certains patients atteints de troubles maniaco-dépressifs peuvent entrer dans une phase maniaque. Celle-ci se caractérise par des idées abondantes et très changeantes, une gaieté exagérée et une activité physique excessive. Dans de tels cas, il est important de contacter votre médecin qui changera probablement votre traitement.
Indiquez à votre médecin si vous avez, ou avez eu par le passé, des problèmes médicaux, en particulier:
· glaucome à angle fermé (perte de la vue due à une pression anormalement élevée dans l’oeil)
· épilepsie, antécédents de convulsions ou de crises convulsives
· difficultés à la miction
· augmentation du volume de la prostate
· maladie de la thyroïde
· trouble bipolaire
· schizophrénie
· maladie hépatique sévère
· maladie cardiaque sévère
· sténose du pylore (rétrécissement de la partie terminale de l’estomac) et iléus paralytique (occlusion intestinale)
· diabète car vous pourriez avoir besoin d’ajuster la posologie de votre médicament antidiabétique
Si vous utilisez des antidépresseurs comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), votre médecin pourra envisager de modifier la dose de votre médicament (voir également la rubrique 2 Autres médicaments et X, et la rubrique 3).
Les personnes âgées sont plus susceptibles de développer certains effets indésirables, comme des vertiges en se levant à cause d’une tension artérielle basse (voir également la rubrique 4 Effets indésirables éventuels).
Enfants et adolescents
Ne pas administrer ce médicament aux enfants et adolescents de moins de 18 ans pour ces pathologies, car sa sécurité et son efficacité à long terme n’ont pas été établies pour cette tranche d’âge.
Autres médicaments et LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable
Certains médicaments peuvent altérer l’action d’autres médicaments et cela peut parfois entraîner des effets indésirables graves.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament, tel que :
· des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), par ex. phénelzine, iproniazide, isocarboxazide, nialamide ou tranylcypromine (pour la dépression), ou sélégiline (pour la maladie de Parkinson). Ces médicaments ne doivent pas être pris en même temps que Saroten Retard (voir rubrique 2 Ne prenez pas X),
· adrénaline, éphédrine, isoprénaline, noradrénaline, phényléphrine et phénylpropanolamine (ceux-ci peuvent être présents dans des médicaments contre la toux ou le rhume, et dans certains anesthésiques),
· des médicaments contre l’hypertension, par exemple des inhibiteurs des canaux calciques (par ex. diltiazem et vérapamil), guanéthidine, bétanidine, clonidine, réserpine et méthyldopa,
· anticholinergiques comme certains médicaments pour traiter la maladie de Parkinson et des troubles gastro-intestinaux (par ex. atropine, hyoscyamine),
· thioridazine (pour la schizophrénie),
· tramadol (analgésique),
· médicaments contre les infections fongiques (par ex. fluconazole, terbinafine, kétoconazole et itraconazole),
· sédatifs (par ex. barbituriques),
· antidépresseurs (par ex. ISRS (fluoxétine, paroxétine, fluvoxamine et bupropion),
· médicaments pour certaines maladies cardiaques (par ex. bêta-bloquants et antiarythmiques),
· cimétidine (contre les ulcères d’estomac),
· méthylphénidate (pour le TDAH),
· ritonavir (pour le VIH),
· contraceptifs oraux,
· rifampicine (pour les infections),
· phénytoïne et carbamazépine (pour l’épilepsie),
· millepertuis (hypericum perforatum), plante utilisée pour soigner la dépression
· médicaments pour la thyroïde
· acide valproïque.
Vous devez également informer votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris un médicament pouvant affecter le rythme cardiaque, par ex. :
· les médicaments pour soigner les rythmes cardiaques irréguliers (par ex. quinidine et sotalol)
· astémizole et terfénadine (pour les allergies et le rhume des foins)
· médicaments utilisés pour certaines maladies mentales (par ex. pimozide et sertindole)
· cisapride (pour certains types d’indigestion)
· halofantrine (contre le paludisme)
· méthadone (pour soulager la douleur et la désintoxication)
· diurétiques (par ex. furosémide)
Si vous devez subir une opération et une anesthésie locale ou générale, vous devez informer votre médecin que vous prenez ce médicament.
De même, vous devez informer votre dentiste que vous prenez ce médicament si vous devez recevoir une anesthésie locale.
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable avec de l’alcool
Il n’est pas conseillé de boire de l’alcool pendant le traitement par X car cela pourrait augmenter l’effet sédatif.
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable passe en faibles quantités dans le lait maternel. Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
L’amitriptyline n’est pas recommandée pendant la grossesse, sauf si votre médecin considère qu’il s’agit d’une nécessité incontestable et uniquement après un examen rigoureux du rapport bénéfice/risque. Si vous avez pris ce médicament au cours de la dernière partie de la grossesse, le nouveau-né peut présenter des symptômes de sevrage tels qu’irritabilité, augmentation de la tension musculaire, tremblements, respiration irrégulière, mauvaise prise alimentaire, pleurs intenses, rétention urinaire et constipation.
Votre médecin vous informera si vous pouvez commencer/continuer/devez arrêter l’allaitement ou devez arrêter de prendre ce médicament, en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour votre enfant et le bénéfice du traitement pour vous.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Ce médicament peut entraîner somnolence et étourdissement, en particulier au début du traitement. Si vous êtes sujet(te) à ces symptômes, ne conduisez pas de véhicule et n’utilisez pas d’outils ou de machines.
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Votre médecin vous administrera LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable.
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable peut être ajouté à une perfusion ou injecté dans un grand muscle. La solution injectable préparée avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % doit être utilisée immédiatement.
Les injections mal administrées (voies sous-cutanée, para-veineuse ou intra-artérielle) doivent être évitées en raison du risque de lésions tissulaires considérables.
La dose et la durée du traitement seront déterminées par votre médecin en fonction de la gravité de votre maladie et de votre réponse clinique. La solution injectable doit être principalement utilisée pour le traitement de la phase aiguë. Après 1 à 2 semaines, les formulations orales doivent être utilisées pour la poursuite du traitement. La durée générale du traitement sera décidée par le médecin traitant au cas par cas.
Après réduction des symptômes dépressifs, le traitement par amitriptyline doit être poursuivi pendant une durée maximale de 6 mois.
Parlez à votre médecin si vous avez l’impression que l’effet de LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable est trop fort ou trop faible.
Si l’effet est insuffisant, la dose doit être la plus faible possible. Si cela est nécessaire, la plage de dose disponible peut être exploitée.
Au début du traitement, la dose doit être progressivement augmentée ; lorsque le traitement est arrêté, elle doit être progressivement réduite.
La dose recommandée est la suivante :
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable solution injectable est utilisé chez des patients hospitalisés, en particulier pour le traitement initial des troubles dépressifs. En général, LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable est ajouté à une solution pour perfusion. La dose quotidienne varie en général de 1 à 3 ampoules de 2 ml (soit 50 à 150 mg de chlorhydrate d’amitriptyline/jour). Si une augmentation de la dose est nécessaire, elle doit être réalisée par étapes en 3 à 7 jours. Après environ 1 à 2 semaines, une réduction par étapes avec une modification pour passer aux formulations orales pour la poursuite du traitement peut être initiée.
Sauf indication contraire de l’ordonnance, les patients adultes recevront 1 ampoule de LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable de 2 ml (50 mg de chlorhydrate d’amitriptyline) dans une solution de 250 à 500 ml de chlorure de sodium à 0,9 % pendant 2 à 3 heures au moyen d’une perfusion goutte-à-goutte avec contrôle de la tension artérielle et de l’ECG.
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable peut également être injecté dans un grand muscle (injection i.m.). Sauf indication contraire de l’ordonnance, les adultes recevront une demi-ampoule à 2 ampoules (1 à 4 ml de solution injectable, soit 25 à 100 mg de chlorhydrate d’amitriptyline par jour) en plusieurs injections uniques contenant au plus 25 mg de chlorhydrate d’amitriptyline.
Personnes âgées (au-delà de 65 ans) et patients atteints d’une pathologie cardiovasculaire
Les patients âgés ont souvent besoin d’une dose considérablement plus faible et montrent souvent une réponse satisfaisante au traitement avec la moitié de la dose. Les doses supérieures à 100 mg doivent être utilisées avec précaution et votre médecin pourra choisir de vous surveiller plus étroitement.
Patients présentant des risques particuliers
Une réduction de la dose est recommandée chez les patients affaiblis, atteints de troubles cérébraux ou cardiaques, ainsi que chez ceux atteints de troubles circulatoires, de troubles respiratoires, chez les patients dont la fonction rénale est altérée ou atteints d’insuffisance rénale au stade avancé.
Les patients dits « métaboliseurs lents » reçoivent généralement des doses plus faibles.
Votre médecin pourra demander des prises de sang pour déterminer la concentration de ce médicament dans votre sang (voir également la rubrique 2).
Utilisation chez les enfants et les adolescents
LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable ne doit pas être administré aux enfants ou aux adolescents.
Si vous avez utilisé plus de LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable que vous n’auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin et ce, même en l’absence de signes de désagréments ou d’intoxication.
Les symptômes de surdosage sont notamment :
· pupilles dilatées
· battements du coeur rapides ou irréguliers
· difficultés à uriner
· sécheresse de la bouche et la langue
· occlusion intestinale
· crises convulsives
· fièvre
· agitation
· confusion
· hallucinations
· mouvements incontrôlés
· chute de la tension, pouls faible, pâleur
· difficultés à respirer
· coloration bleue de la peau
· ralentissement du rythme cardiaque
· somnolence
· perte de conscience
· coma
· divers symptômes cardiaques, tels que : bloc cardiaque, insuffisance cardiaque, hypotension, choc cardiogénique, acidose métabolique, hypokaliémie
Si vous oubliez d’utiliser LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable
Programmez un nouveau rendez-vous pour une injection avec votre médecin. Si vous arrêtez d’utiliser LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable
Votre médecin décidera quand et comment arrêter votre traitement afin d’éviter des symptômes désagréables qui pourraient survenir si vous arrêtiez le médicament brusquement (par ex. maux de tête, sensation générale de malaise, insomnie et irritabilité).
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce produit, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Si vous développez l’un quelconque des effets indésirables suivants, vous devez consulter votre médecin immédiatement :
· Crises intermittentes de vision floue, vision en arc-en-ciel et douleur oculaire.
Vous devez immédiatement consulter un ophtalmologiste avant de pouvoir poursuivre le traitement par ce médicament. Ces symptômes peuvent être le signe d’un glaucome aigu. Effet secondaire très rare, qui peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000.
· Problème cardiaque appelé « allongement de l’intervalle QT » (que l’on voit à l’électrocardiogramme, ECG). Effet secondaire fréquent, qui peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10.
· Constipation, estomac distendu, fièvre et vomissement.
· Ces symptômes peuvent être dus à une paralysie de certaines parties des intestins. Effet secondaire rare, qui peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000.
· Jaunissement de la peau et du blanc des yeux (jaunisse).
· Votre foie peut être atteint. Effet secondaire rare, qui peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000.
· Hématome, saignement, pâleur ou mal de gorge persistent et fièvre. Ces symptômes peuvent être les premiers signes indiquant que votre sang ou moelle osseuse est atteint. Les effets sur le sang peuvent être une diminution du nombre de globules rouges (qui transportent l’oxygène dans l’organisme), des globules blancs (qui luttent contre les infections) et des plaquettes (qui permettent la coagulation du sang). Effet secondaire rare, qui peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000.
· Pensées ou comportements suicidaires. Effet secondaire rare, qui peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000.
Les effets indésirables indiqués ci-dessous ont été signalés, aux fréquences indiquées :
Très fréquent : pouvant toucher plus d’1 personne sur 10
· somnolence/envie de dormir
· tremblements des mains ou d’autres parties du corps
· étourdissements
· maux de tête
· battements cardiaques irréguliers, intenses ou rapides
· étourdissements lors du passage à la position debout en raison d’une tension basse (hypotension orthostatique)
· sécheresse buccale
· constipation
· nausées
· transpiration excessive
· prise de poids
· mauvaise articulation ou élocution lente
· agression
· nez bouché
Fréquent : pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10
· confusion
· troubles sexuels (diminution de la libido, troubles de l’érection)
· troubles de l’attention
· altérations du goût
· engourdissement ou fourmillement dans les bras ou les jambes
· troubles de la coordination
· pupilles dilatées
· bloc cardiaque
· fatigue
· faible taux de sodium dans le sang
· agitation
· troubles urinaires
· sensation de soif.
Peu fréquent : pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 100
· euphorie, anxiété, troubles du sommeil, cauchemars
· convulsions
· acouphènes
· tension élevée
· diarrhée, vomissements
· éruption cutanée, urticaire, gonflement du visage et de la langue
· difficultés à uriner
· augmentation de la production de lait ou production de lait en l’absence d’allaitement
· augmentation de la pression dans l’oeil
· collapsus cardiovasculaire
· aggravation de l’insuffisance cardiaque
· altération de la fonction hépatique (par ex., maladie hépatique cholestatique).
Rare : pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000
· perte d’appétit
· délire (en particulier, chez les patients âgés), hallucinations,,
· anomalies du rythme cardiaque ou du type de battements cardiaques
· gonflement des glandes salivaires
· chute de cheveux
· sensibilité accrue à la lumière du soleil
· augmentation du volume des seins chez les hommesfièvre
· perte de poids
· résultats anormaux des tests de la fonction du foie
Très rare : pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000
· maladie du muscle cardiaque
· sensation d’agitation interne et besoin impérieux d’être toujours en mouvement
· trouble des nerfs périphériques
· augmentation aigue de la pression dans l’oeil
· formes particulières du rythme cardiaque anormal (que l’on appelle les torsades de pointe)
· inflammation allergique des alvéoles pulmonaires et des tissus pulmonaires
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles
· absence de la sensation d’appétit
· augmentation ou diminution des taux de glycémie
· paranoïa
· troubles des mouvements (mouvements involontaires ou diminution des mouvements)
· inflammation d’hypersensibilité du muscle cardiaque
· hépatite
· bouffées de chaleur
· réactions au site d’injection.
Un risque accru de fractures osseuses a été observé chez les patients prenant ce type de médicament.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage en carton et l’ampoule.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Après ouverture/dilution le produit doit être utilisé immédiatement.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable
· La substance active est :
Chlorhydrate d’amitriptyline
Quantité correspondant à amitriptyline base...................................................................... 50 mg
Pour une ampoule de 2 ml.
· Les autres composants sont:
Acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que LAROXYL 50 mg/2 ml, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
VIA F.LLI CERVI, 8
27010 VALLE SALIMBENE (PV)
ITALIE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
VIA F.LLI CERVI, 8
27010 VALLE SALIMBENE (PV)
ITALIE
Z.A.C. DE LA GARENNE
AVENUE FAIDHERBE
93110 ROSNY SOUS BOIS
FRANCE
ou
TEOFARMA S.R.L.
VIALE CERTOSA, 8/A
27100 PAVIA
ITALIE
ou
DOPPEL FARMACEUTICI S.R.L.
VIA VOLTURNO, 48
20089 QUINTO DE’ STAMPI – ROZZANO (MI)
ITALIE
ou
LABORATORIO ITALIANO BIOCHIMICO FARMAEUTICO LISAPHARMA S.P.A.
VIA LICINO, 11
22036 ERBA (CO)
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15297
- Date avis : 20/07/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités de LAROXYL reste important dans :<br>- les épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés) .<br>- les douleurs neuropathiques périphériques de l’adulte.
- Lien externe