LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63891101
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, autres antiépileptiques - Code ATC : N03AX18.LACOSAMIDE ZENTIVA contient du lacosamide. Ce produit fait partie d’un groupe de médicaments appelés « médicaments antiépileptiques ». Ces médicaments sont utilisés pour traiter l’épilepsie.Ce médicament vous a été prescrit pour réduire le nombre de crises (convulsions) dont vous souffrez.LACOSAMIDE ZENTIVA est utilisé chez les adultes, adolescents et enfants de 4 ans et plus. Il est utilisé :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 28/08/2020
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ZENTIVA FRANCE

    Les compositions de LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé LACOSAMIDE 25681 150 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 20/05/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Lacosamide......................................................................................................................... 150 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé oblong jaune mesurant environ 14 × 7 mm.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    LACOSAMIDE ZENTIVA est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de 4 ans présentant une épilepsie.

    LACOSAMIDE ZENTIVA est indiqué en association :

    · dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de 4 ans présentant une épilepsie.

    · dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de 4 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Le lacosamide doit être administré en deux prises par jour (habituellement une le matin et une le soir).

    Si une dose est oubliée, il convient d’indiquer au patient de prendre immédiatement la dose oubliée et ensuite de prendre la dose suivante de lacosamide à l’heure habituelle prévue. Si le patient s’aperçoit de l’oubli dans les 6 heures précédant la prochaine prise, il convient de lui indiquer d’attendre pour prendre la prochaine dose de lacosamide à l’heure habituellement prévue. Les patients ne doivent pas prendre une double dose.

    Adolescents et enfants pesant 50 kg ou plus, et adultes

    Le tableau suivant résume la posologie recommandée pour les adolescents et les enfants pesant 50 kg ou plus, et pour les adultes. Le tableau ci-dessous présente des informations supplémentaires.

    Monothérapie

    Traitement en association

    Dose initiale

    100 mg/jour ou 200 mg/jour

    100 mg/jour

    Dose de charge unique (si applicable)

    200 mg

    200 mg

    Titration (paliers progressifs)

    50 mg deux fois par jour (100 mg/jour) à intervalle d’une semaine

    50 mg deux fois par jour (100 mg/jour) à intervalle d’une semaine

    Dose maximale recommandée

    jusqu’à 600 mg/jour

    jusqu’à 400 mg/jour

    Monothérapie (dans le traitement des crises partielles)

    La dose initiale recommandée est de 50 mg deux fois par jour, et doit être augmentée jusqu’à la dose thérapeutique initiale de 100 mg deux fois par jour après une semaine.

    Le traitement peut également être initié à la dose de 100 mg de lacosamide deux fois par jour, en fonction de l’évaluation par le médecin de la nécessité de réduire le nombre de crises versus les effets indésirables potentiels.

    En fonction de la réponse et de la tolérance, la dose d’entretien peut être augmentée chaque semaine de 50 mg deux fois par jour (100 mg/jour) jusqu'à la dose quotidienne maximale recommandée de 300 mg deux fois par jour (600 mg/jour).

    Chez les patients ayant atteint une dose supérieure à 400 mg/jour et ayant besoin d'un médicament antiépileptique supplémentaire, la posologie recommandée en association ci-dessous doit être suivie.

    Traitement en association (dans le traitement des crises partielles ou des crises généralisées tonico-cloniques primaires)

    La dose initiale recommandée est de 50 mg deux fois par jour, et doit être augmentée jusqu’à la dose thérapeutique initiale de 100 mg deux fois par jour après une semaine.

    En fonction de la réponse et de la tolérance, la dose d’entretien peut être augmentée chaque semaine de 50 mg deux fois par jour (100 mg/jour), jusqu’à la dose quotidienne maximale recommandée de 400 mg (200 mg deux fois par jour).

    Instauration du traitement par lacosamide par une dose de charge (monothérapie initiale ou conversion à la monothérapie dans le traitement des crises partielles ou en association dans le traitement des crises partielles ou en association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires)

    Le traitement par lacosamide peut aussi être instauré par une dose de charge unique de 200 mg, suivie environ 12 heures plus tard d’une posologie d’entretien de 100 mg deux fois par jour (200 mg/jour). Les ajustements de dose ultérieurs doivent être effectués en fonction de la réponse et de la tolérance individuelles, comme indiqué ci-dessus. Une dose de charge peut être administrée lorsque le médecin souhaite obtenir rapidement, pour un patient, la concentration plasmatique à l’état d’équilibre et l’effet thérapeutique. Elle doit être administrée sous surveillance médicale en tenant compte d’une possible augmentation de l’incidence des arythmies cardiaques graves et des effets indésirables affectant le système nerveux central (voir rubrique 4.8). L’administration d’une dose de charge n’a pas été étudiée en situation aiguë comme l’état de mal épileptique.

    Arrêt du traitement

    Conformément à la pratique clinique actuelle, si le lacosamide doit être interrompu, il est recommandé d’arrêter le traitement progressivement (par exemple, en diminuant la dose quotidienne de 200 mg par semaine).

    Chez des patients qui développent une arythmie cardiaque grave, une évaluation clinique du rapport bénéfice/risque doit être réalisée et, si nécessaire, le lacosamide doit être interrompu.

    Populations particulières

    Sujet âgé (plus de 65 ans)

    Aucune réduction posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé. Chez les sujets âgés, une diminution de la clairance rénale liée à l’âge associée à une augmentation des niveaux d’ASC doit être prise en compte (voir le paragraphe « Insuffisance rénale » ci-dessous et la rubrique 5.2). Les données cliniques chez le sujet âgé épileptique sont limitées, en particulier à des doses supérieures à 400 mg/jour (voir rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients adultes et pédiatriques présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine [ClCR] > 30 mL/min). Chez les patients pédiatriques pesant 50 kg ou plus et chez les patients adultes présentant une insuffisance rénale légère à modérée, une dose de charge de 200 mg peut être envisagée, mais la poursuite de l’augmentation posologique (> 200 mg par jour) doit être effectuée avec précaution.

    Chez les patients pédiatriques pesant 50 kg ou plus et chez les patients adultes atteints d’insuffisance rénale sévère (ClCR ≤ 30 mL/min) ou présentant une insuffisance rénale au stade terminal, une posologie maximale de 250 mg par jour est recommandée et l’augmentation posologique doit être effectuée avec précaution. Si une dose de charge est envisagée, une dose initiale de 100 mg devrait être utilisée, suivie par une posologie de 50 mg deux fois par jour la première semaine. Chez les patients pédiatriques pesant moins de 50 kg présentant une insuffisance rénale sévère (ClCR ≤ 30 mL/min) et chez ceux présentant une insuffisance rénale au stade terminal, une réduction de 25 % de la dose maximale est recommandée. Chez tous les patients nécessitant une hémodialyse, il est recommandé d’ajouter jusqu’à 50 % de la dose quotidienne divisée après la fin de l’hémodialyse. Le traitement des patients en insuffisance rénale terminale doit être mené avec précaution en raison d’une faible expérience clinique et de l’accumulation d’un métabolite (sans activité pharmacologique identifiée).

    Insuffisance hépatique

    La dose maximale recommandée est de 300 mg/jour chez les patients pédiatriques pesant 50 kg ou plus et chez les patients adultes atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée.

    L’augmentation posologique dans cette population de patients doit être effectuée avec précaution en prenant en compte une insuffisance rénale coexistante. Chez les adolescents et adultes pesant 50 kg ou plus, une dose de charge de 200 mg peut être envisagée, mais la poursuite de l’augmentation posologique (> 200 mg par jour) doit être effectuée avec précaution. Compte-tenu des données relatives à l’adulte, il convient d’appliquer une réduction de dose de 25 % par rapport à la dose maximale chez les patients pédiatriques pesant moins de 50 kg atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. Les propriétés pharmacocinétiques du lacosamide n’ont pas été étudiées chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2). Le lacosamide ne doit être administré aux patients adultes et pédiatriques atteints d'insuffisance hépatique sévère que si les bénéfices thérapeutiques attendus prévalent sur les risques potentiels. La dose pourrait nécessiter un ajustement en fonction de l’observation attentive de l’activité de la maladie et des effets secondaires potentiels chez le patient.

    Population pédiatrique

    Le médecin doit prescrire la forme et le dosage les plus adaptés en fonction du poids et de la dose.

    Adolescents et enfants pesant 50 kg ou plus

    La posologie chez les adolescents et chez les enfants pesant 50 kg ou plus est identique à celle chez l’adulte (voir ci-dessus).

    Enfants (à partir de 4 ans) et adolescents pesant moins de 50 kg

    La dose est définie sur la base du poids corporel. Il est donc recommandé de débuter le traitement avec le sirop puis de passer aux comprimés, si cela est souhaité.

    Monothérapie (dans le traitement des crises partielles) :

    La dose initiale recommandée est de 2 mg/kg/jour et doit être augmentée jusqu’à la dose thérapeutique initiale de 4 mg/kg/jour après une semaine.

    En fonction de la réponse et de la tolérance, la dose d’entretien peut être augmentée chaque semaine de 2 mg/kg/jour. La dose doit être augmentée progressivement jusqu’à obtention d’une réponse optimale. Chez les enfants pesant moins de 40 kg, une dose maximale pouvant atteindre 12 mg/kg/jour est recommandée. Chez les enfants pesant de 40 à moins de 50 kg, une dose maximale de 10 mg/kg/jour est recommandée.

    Le tableau suivant résume la posologie recommandée en monothérapie pour les adolescents et les enfants pesant moins de 50 kg.

    Dose initiale

    2 mg/kg/jour

    Dose de charge unique

    Non recommandée

    Titration (paliers progressifs)

    2 mg/kg/jour chaque semaine

    Dose maximale recommandée chez les patients < 40 kg

    Jusqu’à 12 mg/kg/jour

    Dose maximale recommandée chez les patients ≥ 40 kg et < 50 kg

    Jusqu’à 10 mg/kg/jour

    Traitement en association (dans le traitement des crises partielles ou des crises généralisées tonico-cloniques primaires) :

    La dose initiale recommandée est de 2 mg/kg/jour et doit être augmentée jusqu’à la dose thérapeutique initiale de 4 mg/kg/jour après une semaine.

    En fonction de la réponse et de la tolérance, la dose d’entretien peut être augmentée chaque semaine de 2 mg/kg/jour. La dose doit être augmentée progressivement jusqu’à obtention d’une réponse optimale. Chez les enfants pesant moins de 20 kg, compte tenu d’une clairance accrue comparée aux adultes, une dose maximale pouvant atteindre 12 mg/kg/jour est recommandée. Chez les enfants pesant de 20 kg à moins de 30 kg une dose maximale de 10 mg/kg/jour est recommandée et chez les enfants pesant de 30 kg à moins de 50 kg une dose maximale de 8 mg/kg/jour est recommandée. Cependant, dans les études en ouvert (voir rubriques 4.8 et 5.2) une dose allant jusqu’à 12 mg/kg/jour a été utilisée chez un nombre restreint de ces enfants.

    Le tableau suivant résume la posologie recommandée en traitement en association pour les enfants et les adolescents pesant moins de 50 kg.

    Dose initiale

    2 mg/kg/jour

    Dose de charge unique

    Non recommandée

    Titration (paliers progressifs)

    2 mg/kg/jour chaque semaine

    Dose maximale recommandée chez les patients < 20 kg

    Jusqu’à 12 mg/kg/jour

    Dose maximale recommandée chez les patients ≥ 20 kg et < 30 kg

    Jusqu’à 10 mg/kg/jour

    Dose maximale recommandée chez les patients ≥ 30 kg et < 50 kg

    Jusqu’à 8 mg/kg/jour

    Dose de charge

    L’administration d’une dose de charge n’a pas été étudiée chez les enfants. L’utilisation d’une dose de charge n’est pas recommandée chez les adolescents et les enfants pesant moins de 50 kg.

    Enfants de moins de 4 ans

    La sécurité et l’efficacité du lacosamide chez les enfants âgés de moins de 4 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.

    Mode d’administration

    Le lacosamide sous forme de comprimé pelliculé est à usage oral. Il peut être pris avec ou sans nourriture.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    Bloc auriculo-ventriculaire connu (AV) du 2ème ou du 3ème degré.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Idées et comportements suicidaires

    Des cas d'idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des médicaments antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des études randomisés, contrôlés versus placebo, portant sur des médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d’idées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque avec le lacosamide. Par conséquent, les patients devront être surveillés pour détecter des signes d'idées et comportements suicidaires et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être recommandé aux patients (et à leurs soignants) de consulter un médecin si des signes d'idées ou comportements suicidaires apparaissent (voir rubrique 4.8).

    Troubles du rythme et de la conduction cardiaques

    Des allongements de l’espace PR liés à la dose ont été observés au cours des études cliniques avec le lacosamide. Le lacosamide doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des arythmies sous-jacentes, comme des patients présentant des troubles connus de la conduction cardiaque ou une cardiopathie sévère (par exemple, ischémie myocardique/infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, cardiopathie structurelle ou canalopathies sodiques cardiaques) ou des patients traités par des médicaments qui affectent la conduction cardiaque, notamment les médicaments antiarythmiques et antiépileptiques bloquant les canaux sodiques (voir rubrique 4.5), ainsi que chez les patients âgés.

    Chez ces patients, avant une augmentation de dose de lacosamide supérieure à 400 mg/jour et lorsque la titration de lacosamide a atteint l'état d'équilibre, un ECG devra être envisagé.

    Lors des études contrôlées versus placebo chez des patients présentant une épilepsie, aucun cas de fibrillation ou de flutter auriculaires n’a été rapporté ; cependant, des cas ont été rapportés lors des études cliniques en ouvert et depuis la commercialisation.

    Depuis la commercialisation, des cas de blocs AV (notamment des blocs AV du second degré ou supérieur) ont été rapportés. Chez des patients atteints d’arythmie, des cas de tachyarythmie ventriculaire ont été rapportés. Dans de rares cas, ces événements ont entraîné une asystole, un arrêt cardiaque et le décès de patients présentant une arythmie sous-jacente.

    Les patients doivent être informés des symptômes d’arythmie cardiaque (par ex. pouls lent, rapide ou irrégulier, palpitations, essoufflement, sensation d’étourdissement et évanouissement). Il doit être recommandé aux patients de consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition de ces symptômes.

    Sensations vertigineuses

    Le traitement par lacosamide a été associé à des sensations vertigineuses qui peuvent augmenter le risque de survenue de blessure accidentelle ou de chutes. Par conséquent, il faut demander aux patients d’être prudents tant qu’ils ne sont pas familiarisés avec les effets potentiels du médicament (voir rubrique 4.8).

    Nouvelle survenue ou aggravation potentielle de crises myocloniques

    De nouvelles survenues ou aggravations de crises myocloniques ont été rapportées chez l’adulte et les patients pédiatriques présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP), en particulier pendant la période de titration. Chez les patients présentant plus d’un type de crises, le bénéfice observé pour le contrôle d’un type de crise doit être pondéré par toute aggravation observée d’un autre type de crise.

    Dégradation électro-clinique potentielle en cas de syndromes épileptiques pédiatriques spécifiques

    La sécurité et l’efficacité du lacosamide chez les patients pédiatriques présentant des syndromes épileptiques dans lesquels des crises partielles et généralisées peuvent coexister n’ont pas été déterminées.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Le lacosamide doit être utilisé avec précaution chez les patients traités par des médicaments connus pour être associés à un allongement de l’espace PR (notamment les médicaments antiépileptiques bloquant les canaux sodiques) et chez ceux traités par des antiarythmiques. Toutefois, les analyses de sous-groupes au cours des études cliniques n’ont pas identifié d’augmentation de l’importance de l’allongement de l'espace PR chez les patients en cas d’administration concomitante de carbamazépine ou de lamotrigine.

    Données in vitro

    Les données suggèrent généralement que le lacosamide entraîne assez peu d’interactions médicamenteuses. Les études in vitro montrent que les enzymes CYP1A2, CYP2B6 et CYP2C9 ne sont pas induits et que CYP1A1, CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2D6 et CYP2E1 ne sont pas inhibés par le lacosamide aux concentrations plasmatiques observées dans les études cliniques. Une étude in vitro montre que le lacosamide n’est pas transporté par la glycoprotéine P dans l’intestin. Les données in vitro montrent que les CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4 peuvent catalyser la formation du métabolite O-desméthyl.

    Données in vivo

    Le lacosamide n'a pas d'effet inhibiteur ou inducteur des CYP2C19 et CYP3A4 cliniquement pertinent. Le lacosamide ne modifie pas l'ASC du midazolam (métabolisé par le CYP3A4, lacosamide 200 mg 2 fois par jour) mais la Cmax du midazolam a été légèrement augmentée (30 %).

    Le lacosamide ne modifie pas la pharmacocinétique de l'oméprazole (métabolisé par les CYP2C19 et CYP3A4, lacosamide 300 mg 2 fois par jour).

    L'oméprazole (40 mg une fois par jour), inhibiteur du CYP2C19, n'a pas entraîné d'augmentation cliniquement significative de l'exposition au lacosamide. Par conséquent, il est peu probable que les inhibiteurs modérés du CYP2C19 modifient de façon cliniquement pertinente l'exposition systémique au lacosamide.

    La prudence est recommandée en cas de traitement concomitant avec de puissants inhibiteurs du CYP2C9 (par ex., fluconazole) et du CYP3A4 (par ex., itraconazole, kétoconazole, ritonavir, clarithromycine), qui peuvent provoquer une augmentation de l’exposition systémique au lacosamide. De telles interactions n’ont pas été établies in vivo mais sont possibles sur la base des données in vitro.

    Des inducteurs enzymatiques puissants comme la rifampicine ou le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire modérément l’exposition systémique du lacosamide. Par conséquent, la mise en œuvre ou l’interruption d’un traitement par ces inducteurs enzymatiques doit être effectuée avec précaution.

    Médicaments antiépileptiques

    Dans les études d’interactions médicamenteuses, le lacosamide n’a pas affecté de manière significative les concentrations plasmatiques de la carbamazépine et de l’acide valproïque. Les concentrations plasmatiques en lacosamide n’ont pas été affectées par la carbamazépine et l’acide valproïque. Les analyses pharmacocinétiques de population dans différents groupes d’âge ont montré qu’un traitement concomitant avec d’autres médicaments antiépileptiques connus pour être des inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, à différentes doses) diminue l’exposition systémique globale du lacosamide de 25 % chez les adultes et de 17 % chez les patients pédiatriques.

    Contraceptifs oraux

    Dans une étude d’interactions, il n’a été observé aucune interaction cliniquement significative entre le lacosamide et les contraceptifs oraux, éthinylestradiol et lévonorgestrel. Les concentrations de progestérone n’ont pas été affectées lorsque les médicaments ont été co-administrés.

    Autres

    Les études d’interactions médicamenteuses ont montré que le lacosamide n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de la digoxine. Il n’y a pas d’interaction cliniquement significative entre le lacosamide et la metformine.

    La co-administration de warfarine avec le lacosamide n'a pas entraîné de modification cliniquement significative de la pharmacocinétique et de la pharmacodynamie de la warfarine.

    Bien qu’aucune donnée pharmacocinétique sur l’interaction entre le lacosamide et l’alcool ne soit disponible, un effet pharmacodynamique ne peut être exclu.

    Le lacosamide montre une faible liaison aux protéines, inférieure à 15 %. Par conséquent, les interactions cliniquement significatives avec d’autres médicaments par compétition au niveau des sites de liaison aux protéines sont considérées comme peu probables.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Risque lié à l’épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général

    Pour tous les médicaments antiépileptiques, il a été montré que la prévalence des malformations chez les enfants de femmes épileptiques traitées était deux à trois fois supérieure au taux d’environ 3 % dans la population générale. Dans la population traitée, une augmentation des malformations a été notée en cas de polythérapie ; cependant, il n’a pas été déterminé quel était le rôle respectif du traitement et/ou de la maladie.

    En outre, un traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu, dans la mesure où l’aggravation de la maladie serait préjudiciable pour la mère comme pour le fœtus.

    Risque lié au lacosamide

    Il n’existe pas de données suffisantes sur l’utilisation du lacosamide chez la femme enceinte. Des études chez l’animal n’ont pas indiqué d’effets tératogènes chez le rat ou le lapin, mais une embryotoxicité a été observée chez le rat et le lapin à des doses toxiques pour la mère (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’Homme est inconnu.

    Le lacosamide ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf en cas de nécessité manifeste (c’est-à-dire lorsque le bénéfice pour la mère prévaut clairement sur le risque potentiel pour le fœtus). Si une femme prévoit une grossesse, l’utilisation de ce produit doit être soigneusement réévaluée.

    Allaitement

    Le passage du lacosamide dans le lait maternel n’est pas établi. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Les études chez l’animal ont montré l’existence d’une excrétion de lacosamide dans le lait maternel. Par précaution, l’allaitement devra être interrompu durant le traitement par lacosamide.

    Fertilité

    Aucun effet indésirable n’a été observé sur la fertilité ou la reproduction des rats mâles ou femelles aux doses produisant une exposition plasmatique (ASC) jusqu’à environ 2 fois celle observée chez l’Homme à la dose maximale recommandée.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le lacosamide a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Le traitement par lacosamide a été associé à des sensations vertigineuses ou à une vision trouble.

    Par conséquent, il est recommandé aux patients de ne pas conduire, ni d’utiliser de machines potentiellement dangereuses avant d’être familiarisés avec les effets du lacosamide sur la capacité à effectuer ce type d’activités.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de tolérance

    En se basant sur l’analyse poolée des études cliniques contrôlées versus placebo, en association, ayant porté sur 1 308 patients atteints d’épilepsie partielle, un total de 61,9 % des patients du groupe lacosamide et 35,2 % des patients du groupe placebo ont rapporté au moins un effet indésirable. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés (≥ 10 %) pendant le traitement par lacosamide ont été les suivants : sensations vertigineuses, céphalées, nausées et diplopie. Ils ont été généralement d’intensité légère à modérée. Certains d’entre eux ont été dépendants de la dose et ont pu être soulagés en réduisant la posologie. L’incidence et la sévérité des effets indésirables affectant le système nerveux central (SNC) et le tractus gastro-intestinal (GI) ont généralement diminué avec le temps.

    Dans toutes ces études contrôlées, le taux d’arrêts de traitement dus à des effets indésirables a été de 12,2 % pour les patients du groupe lacosamide et de 1,6 % chez les patients du groupe placebo. L’effet indésirable ayant entraîné le plus fréquemment une interruption du traitement a été la survenue de sensations vertigineuses.

    L’incidence des effets indésirables affectant le SNC, comme les sensations vertigineuses, peut être supérieure après administration d’une dose de charge.

    Sur la base de l'analyse des données d'un essai clinique de non-infériorité en monothérapie comparant le lacosamide à la carbamazépine à libération prolongée (LP), les effets indésirables le plus fréquemment rapportés (≥ 10 %) avec le lacosamide ont été des céphalées et des sensations vertigineuses. Le taux d’arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a été de 10,6 % pour les patients traités par lacosamide et de 15,6 % pour les patients traités par carbamazépine LP.

    Le profil de sécurité du lacosamide rapporté dans une étude menée auprès de patients âgés de 4 ans et plus atteints d’épilepsie généralisée idiopathique présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) était cohérent avec le profil de sécurité rapporté dans les études cliniques poolées contrôlées versus placebo dans les crises partielles. Chez les patients présentant des crises GTCP, les effets indésirables supplémentaires rapportés étaient des crises myocloniques (2,5 % dans le groupe lacosamide et 0 % dans le groupe placebo) et une ataxie (3,3 % dans le groupe lacosamide et 0 % dans le groupe placebo).

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient les sensations vertigineuses et la somnolence. Les effets indésirables les plus fréquents ayant conduit à l’arrêt du traitement par le lacosamide étaient les sensations vertigineuses et les idées suicidaires. Le taux d’arrêt de traitement en raison d’effets indésirables était de 9,1 % dans le groupe lacosamide et de 4,1 % dans le groupe placebo.

    Tableau des effets indésirables

    Le tableau ci-dessous montre les fréquences des effets indésirables qui ont été rapportés lors des études cliniques et depuis la commercialisation. Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Classe de systèmes organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocy­tose(1)

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité médicamenteuse(1)

    Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS)(1,2)

    Affections psychiatriques

    Dépression

    Etat confusionnel

    Insomnie(1)

    Agressivité

    Agitation(1)

    Humeur euphorique(1)

    Troubles psychotiques(1)

    Tentative de suicide(1)

    Idées suicidaires

    Hallucination(1)

    Affections du système nerveux

    Sensations vertigineuses

    Céphalées

    Crises myocloniques(3)

    Ataxie

    Trouble de l’équilibre

    Atteinte de la mémoire

    Trouble cognitif

    Somnolence

    Tremblements

    Nystagmus

    Hypoesthésie

    Dysarthrie

    Trouble de l’attention

    Paresthésie

    Syncope(2)

    Coordination anormale

    Convulsions

    Affections oculaires

    Diplopie

    Vision trouble

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Vertige

    Acouphènes

    Affections cardiaques

    Bloc auriculoventriculaire(1,2)

    Bradycardie(1,2)

    Fibrillation auriculaire(1,2)

    Flutter auriculaire(1,2)

    Tachyarythmie ventriculaire(1)

    Affections gastrointestinales

    Nausées

    Vomissements

    Constipation

    Flatulences

    Dyspepsie

    Bouche sèche

    Diarrhée

    Affections hépatobiliaires

    Anomalies des tests de la fonction hépatique(2)

    Augmentation des enzymes hépatiques (> 2 x LSN [limite supérieure de la normale])(1)

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Prurit

    Rash(1)

    Angiœdème(1)

    Urticaire(1)

    Syndrome de Stevens-Johnson(1)

    Nécrolyse épidermique toxique(1)

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Spasmes musculaires

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Troubles de la démarche

    Asthénie

    Fatigue

    Irritabilité

    Sensation d’ébriété

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Chute

    Déchirure cutanée

    Contusion

    (1) Effets indésirables rapportés depuis la commercialisation.

    (2) Voir description d’effets indésirables sélectionnés.

    (3) Rapportées dans les études chez les patients présentant des crises GTCP.

    Description d’effets indésirables sélectionnés

    L’utilisation du lacosamide est associée à une augmentation dose-dépendante de l’intervalle PR. Des effets indésirables associés à un allongement de l’espace PR (bloc auriculo-ventriculaire, syncope, bradycardie) peuvent survenir. Lors des études cliniques en association chez les patients épileptiques, le taux d’incidence des blocs AV du 1er degré rapportés est peu fréquent : respectivement 0,7 %, 0 %, 0,5 % et 0 % pour le lacosamide 200 mg, 400 mg, 600 mg ou le placebo. Aucun bloc AV du deuxième degré ou plus élevé n’a été observé lors de ces études. Cependant, des cas de blocs AV du deuxième et du troisième degré associés au traitement par lacosamide ont été rapportés depuis la commercialisation. Dans l'essai clinique en monothérapie comparant le lacosamide à la carbamazépine LP, l’amplitude de l'augmentation de l'intervalle PR a été comparable entre le lacosamide et la carbamazépine.

    Le taux d’incidence des syncopes rapporté dans des études cliniques poolés en association est peu fréquent et n’a montré aucune différence entre les patients épileptiques traités par le lacosamide (n = 944 ; 0,1 %) et les patients épileptiques recevant le placebo (n = 364 ; 0,3 %). Dans l’essai clinique en monothérapie comparant le lacosamide à la carbamazépine LP, des syncopes ont été rapportées chez 7/444 (1,6 %) patients traités par lacosamide et chez 1/442 (0,2 %) patients traités par carbamazépine LP.

    Aucun cas de fibrillation ou de flutter auriculaires n’a été rapporté lors des études cliniques à court terme ; cependant, des cas ont été rapportés lors des études cliniques en ouvert et depuis la commercialisation.

    Anomalies biologiques

    Des anomalies des tests de la fonction hépatique ont été observées lors des études contrôlées versus placebo avec le lacosamide chez les patients adultes présentant des crises partielles et qui prenaient 1 à 3 médicaments antiépileptiques associés. Une augmentation des ALAT ≥ 3 x LSN est apparue chez 0,7 % (7/935) des patients traités par lacosamide et 0 % (0/356) des patients sous placebo.

    Réactions d’hypersensibilité avec atteinte multiviscérale

    Des réactions d’hypersensibilité avec atteinte multiviscérale (connues également sous le nom de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [syndrome DRESS]) ont été rapportées chez des patients traités par certains médicaments antiépileptiques. Ces réactions sont d’expression variable mais avec un tableau typique associant fièvre et rash, et peuvent impliquer différents organes. En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité avec atteinte multiviscérale, le lacosamide doit être arrêté.

    Population pédiatrique

    Le profil de tolérance du lacosamide dans les études contrôlées versus placebo (voir les détails de l’étude dans la rubrique 5.1) en ouvert (n = 408) et en association, chez les enfants à partir de l’âge de 4 ans présentant des crises partielles a été comparable au profil de tolérance observé chez les adultes, bien que la fréquence de certains effets indésirables (somnolence, vomissements et convulsions) ait augmenté et que d’autres effets indésirables (rhinopharyngite, fièvre, pharyngite, diminution de l’appétit, léthargie et comportement anormal) aient été observés chez les patients pédiatriques : rhinopharyngite (15,7 %), vomissements (14,7 %), somnolence (14,0 %), sensations vertigineuses (13,5 %), fièvre (13,0 %), convulsions (7,8 %), diminution de l’appétit (5,9 %), pharyngite (4,7 %), léthargie (2,7 %) et comportement anormal (1,7 %).

    Au total, 67,8 % des patients du groupe lacosamide et 58,1 % des patients du groupe placebo ont signalé au moins un effet indésirable.

    Le comportement, la fonction cognitive et le fonctionnement émotionnel étaient mesurés à l’aide des questionnaires Achenbach CBCL et BRIEF qui ont été utilisés en début d’étude avant l’administration du produit et tout au long de celle-ci. Les résultats obtenus par ces questionnaires étaient le plus souvent stables au cours des études.

    Population âgée

    Dans l'étude en monothérapie comparant le lacosamide à la carbamazépine LP, les types d’effets indésirables liés au lacosamide chez les patients âgés (≥ 65 ans) semblent être similaires à ceux observés chez les patients de moins de 65 ans. Cependant, une incidence plus élevée (différence ≥ 5 %) de chute, diarrhée et tremblements a été rapportée chez les patients âgés par rapport aux patients adultes plus jeunes. L’effet indésirable cardiaque le plus fréquemment rapporté chez les personnes âgées par rapport à la population adulte plus jeune a été un bloc AV du premier degré. Cela a été rapporté avec le lacosamide chez 4,8 % (3/62) des patients âgés versus 1,6 % (6/382) des patients adultes plus jeunes. Le taux d’arrêt de traitement en raison d’effets indésirables observés avec le lacosamide a été de 21,0 % (13/62) chez les patients âgés versus 9,2 % (35/382) chez les patients adultes plus jeunes. Ces différences entre les patients âgés et les patients adultes plus jeunes étaient similaires à celles observées dans le groupe du comparateur actif.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les symptômes observés après un surdosage accidentel ou intentionnel en lacosamide sont principalement associés au SNC et au système gastro-intestinal.

    · La nature des effets indésirables observés chez les patients exposés à des doses supérieures à 400 mg et jusqu’à 800 mg n’est pas cliniquement différente de celle observée chez les patients recevant les doses recommandées de lacosamide.

    · Les réactions rapportées après une prise de plus de 800 mg sont : sensations vertigineuses, nausées, vomissements, convulsions (crises généralisées tonico-cloniques, état de mal épileptique). Des troubles de la conduction cardiaque, choc et coma ont également été observés. Des issues fatales ont été rapportées chez des patients ayant pris une dose unique de plusieurs grammes de lacosamide.

    Prise en charge

    Il n’existe aucun antidote spécifique en cas de surdosage par le lacosamide. Le traitement du surdosage par le lacosamide doit comprendre des mesures générales de soutien, et le cas échéant, une hémodialyse (voir rubrique 5.2).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX18.

    Mécanisme d’action

    La substance active, le lacosamide (R-2-acétamido-N-benzyl-3-méthoxypropionamide) est un acide aminé fonctionnalisé.

    Le mécanisme d’action précis grâce auquel le lacosamide exerce ses effets antiépileptiques chez l’Homme n'est pas complètement élucidé. Des études électrophysiologiques in vitro ont montré que le lacosamide favorise de manière sélective l’inactivation lente des canaux sodiques voltage-dépendants, entraînant ainsi une stabilisation des membranes neuronales hyperexcitables.

    Effets pharmacodynamiques

    Le lacosamide a induit dans une large variété de modèles animaux une protection contre les crises partielles et les crises généralisées primaires, et a retardé le développement d’une épilepsie par stimulation électrique (kindling).

    Dans les essais non cliniques, le lacosamide associé au lévétiracétam, à la carbamazépine, à la phénytoïne, au valproate, à la lamotrigine, au topiramate ou à la gabapentine présente des effets anticonvulsivants synergiques ou additifs.

    Efficacité et sécurité clinique (crises partielles)

    Population adulte

    Monothérapie

    L’efficacité du lacosamide en monothérapie a été établie dans une étude comparative en double aveugle, groupe parallèle, de non-infériorité à la carbamazépine LP chez 886 patients âgés de 16 ans ou plus, présentant une épilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée. Les patients devaient présenter des crises partielles non provoquées, avec ou sans généralisation secondaire. Les patients ont été randomisés dans le groupe carbamazépine LP ou lacosamide, sous forme de comprimé, selon un rapport de 1/1. La dose, basée sur la dose-réponse, a varié de 400 à 1200 mg/jour pour la carbamazépine LP et de 200 à 600 mg/jour pour le lacosamide. La durée du traitement a été de 121 semaines maximum en fonction de la réponse

    Les taux estimés de patients libres de crises à 6 mois ont été de 89,8 % pour les patients traités par lacosamide et de 91,1 % pour les patients traités par carbamazépine LP en utilisant la méthode d'analyse de survie de Kaplan-Meier. La différence absolue ajustée entre les traitements était de -1,3 % (IC à 95 % : -5,5, 2,8). Les estimations de Kaplan-Meier du taux de liberté de crises à 12 mois ont été de 77,8 % pour les patients traités par lacosamide et de 82,7 % pour les patients traités par carbamazépine LP.

    Les taux de patients libres de crises à 6 mois chez les patients âgés de 65 ans et plus (62 patients sous lacosamide, 57 patients sous carbamazépine LP) ont été similaires entre les deux groupes de traitement. Les taux étaient également similaires à ceux observés dans la population générale. Dans la population âgée, la dose d'entretien de lacosamide a été de 200 mg/jour chez 55 patients (88,7 %), 400 mg/jour chez 6 patients (9,7 %) et la dose a été augmentée au-delà de 400 mg/jour chez 1 patient (1,6 %).

    Conversion à la monothérapie

    L'efficacité et la sécurité du lacosamide ont été évaluées dans une étude de conversion à la monothérapie, multicentrique, en double aveugle, randomisée et contrôlée avec un groupe témoin historique. Dans cette étude, 425 patients âgés de 16 à 70 ans, présentant des crises partielles non contrôlées et traitées à doses stables par 1 ou 2 antiépileptiques commercialisés, ont été randomisés pour la conversion au lacosamide en monothérapie (soit 400 mg/jour soit 300 mg/jour selon un rapport de 3/1). Chez les patients traités ayant terminé la période de titration et débuté la période de sevrage des autres antiépileptiques (284 et 99 respectivement), la monothérapie a été maintenue chez respectivement 71,5 % et 70,7 % des patients, durant 57–105 jours (médiane : 71 jours), pour une période d'observation ciblée à 70 jours.

    Traitement en association

    L’efficacité du lacosamide comme traitement en association aux doses recommandées (200 mg/jour, 400 mg/jour) a été établie au cours de trois études cliniques multicentriques, randomisées et contrôlées versus placebo sur une période d’entretien de 12 semaines. Lors des études contrôlés, il a été démontré que la dose de 600 mg/jour de lacosamide était également efficace, bien que l’efficacité ait été similaire à celle de la dose de 400 mg/jour, et que les patients étaient moins susceptibles de tolérer cette dose en raison d’effets indésirables au niveau du SNC et gastro-intestinaux. Par conséquent, la dose de 600 mg/jour n’est pas recommandée. La dose maximale recommandée est de 400 mg/jour. Ces études, ayant porté sur 1 308 patients présentant une épilepsie partielle d’une durée moyenne de 23 ans, ont été conçues pour évaluer l’efficacité et la sécurité du lacosamide administré en association avec 1–3 médicaments antiépileptiques chez des patients présentant des crises partielles, avec ou sans généralisation secondaire, non contrôlées. Dans l’ensemble, la proportion de sujets présentant une réduction de 50 % de la fréquence des crises était de 23 %, 34 % et 40 % pour le placebo et le lacosamide aux doses de 200 mg/jour et 400 mg/jour.

    La pharmacocinétique et la sécurité d’emploi d’une dose de charge unique de lacosamide en intraveineuse ont été déterminées au cours d’une étude multicentrique en ouvert, conçue pour évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance d’une instauration rapide du lacosamide en administrant par voie intraveineuse une dose de charge unique (notamment 200 mg) suivie d’une administration orale biquotidienne (équivalant à la dose en intraveineuse), dans le traitement, en association, des crises partielles chez l’adulte de 16 à 60 ans.

    Population pédiatrique

    Les crises partielles présentent une expression clinique similaire chez les enfants à partir de 4 ans et chez les adultes. L’efficacité du lacosamide chez les enfants âgés de 4 ans et plus a été extrapolée à partir des données relatives aux adolescents et aux adultes présentant des crises partielles, chez qui une réponse similaire était attendue à condition que les adaptations de dose à la population pédiatrique soient établies (voir rubrique 4.2) et que la tolérance ait été démontrée (voir rubrique 4.8).

    L’efficacité, étayée par le principe d’extrapolation mentionné ci-dessus, a été confirmée par une étude randomisée en double aveugle contrôlée versus placebo. L’étude se composait d’une période initiale avant traitement de 8 semaines, suivie d’une période d’ajustement posologique de 6 semaines.

    Les patients qui ont été randomisés pour recevoir le lacosamide (n = 171) ou le placebo (n = 172) devaient remplir les critères d’inclusion suivants : être traités à dose stable par 1 voire jusqu’à 3 médicaments antiépileptiques au plus, avoir continué à présenter au moins 2 crises partielles au cours des 4 semaines précédant la période initiale avant traitement, avec un intervalle sans crise n’excédant pas plus de 21 jours au cours de la période de 8 semaines précédant l’admission à la période initiale avant traitement.

    La posologie a été initiée à une dose de 2 mg/kg/jour en 2 prises chez les sujets pesant moins de 50 kg, ou de 100 mg/jour en 2 prises chez les sujets pesant 50 kg ou plus. Au cours de la période d’ajustement posologique, les doses de lacosamide ont été ajustées par paliers de 1 ou 2 mg/kg/jour chez les sujets pesant moins de 50 kg, ou de 50 ou 100 mg/jour chez les sujets pesant 50 kg ou plus, par intervalles d’une semaine permettant d’atteindre l’intervalle de dose cible pour la période d’entretien.

    Les sujets devaient avoir atteint la dose cible minimale, pour leur catégorie de poids, lors des 3 derniers jours de la période d’ajustement posologique afin d’être éligibles pour participer à la période d’entretien de 10 semaines. Les sujets devaient rester à une dose stable de lacosamide pendant toute la période d’entretien ou sortaient de l’étude et intégraient la phase de diminution de la posologie en aveugle.

    Une diminution de la fréquence des crises partielles statistiquement significative (p = 0,0003) et cliniquement significative a été observée sur une période de 28 jours, entre la période initiale avant traitement et la période d’entretien, entre les groupes lacosamide et placebo. Le pourcentage de réduction par rapport au placebo, d’après l’analyse de covariance, était de 31,72 % (IC à 95 % : 16,342 ; 44,277).

    Dans l’ensemble, la proportion de sujets ayant présenté une réduction d’au moins 50 % de la fréquence des crises partielles sur 28 jours, entre la période initiale avant traitement et la période d’entretien, était de 52,9 % dans le groupe lacosamide contre 33,3 % dans le groupe placebo.

    Sur l’ensemble de la période de traitement, les sujets avaient une qualité de vie liée à la santé, évaluée par l’Inventaire de la qualité de vie pédiatrique, similaire et stable dans les groupes lacosamide et placebo.

    Efficacité et sécurité cliniques (crises généralisées tonico-cloniques primaires)

    L’efficacité du lacosamide en association chez les patients de 4 ans et plus atteints d’épilepsie généralisée idiopathique présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) a été établie lors d’une étude multicentrique randomisée en double aveugle sur 24 semaines, contrôlée versus placebo en groupes parallèles. Cette étude comportait une période de référence historique de 12 semaines, une période de référence prospective de 4 semaines et une période de traitement de 24 semaines (qui comprenait une période de titration de 6 semaines et une période de maintien de 18 semaines). Les patients éligibles traités par 1 à 3 médicaments antiépileptiques à dose stable présentant au moins 3 crises GTCP documentées pendant la période de référence combinée de 16 semaines ont été randomisés selon un ratio de 1 contre 1 pour recevoir le lacosamide ou le placebo (population de la cohorte analysée : lacosamide n = 118, placebo n = 121, dont 8 patients dans le groupe d’âges ≥ 4 à <12 ans et 16 patients dans le groupe d’âge ≥ 12 à <18 ans ont été traités par le lacosamide et 9 et 16 patients respectivement par le placebo).

    La dose administrée aux patients a été augmentée jusqu’à atteindre la dose d’entretien cible de 12 mg/kg/jour chez les patients pesant moins de 30 kg, 8 mg/kg/jour chez les patients pesant de 30 à moins de 50 kg ou 400 mg/jour chez les patients pesant 50 kg ou plus.

    Paramètres d’efficacité

    Placebo

    N = 121

    Lacosamide

    N = 118

    Délai jusqu’à la 2e crise GTCP

    Médiane (jours)

    77,0

    -

    IC à 95 %

    49,0 ; 128,0

    -

    Lacosamide – Placebo

    Risque relatif

    0,540

    IC à 95 %

    0,377 ; 0,774

    Valeur p

    < 0,001

    Absence de crise

    Estimation selon la méthode de Kaplan-Meier (stratifié) (%)

    17,2

    31,3

    IC à 95 %

    10,4 ; 24,0

    22,8 ; 39,9

    Lacosamide – Placebo

    14,1

    IC à 95 %

    3,2 ; 25,1

    Valeur p

    0,011

    Remarque : pour le groupe lacosamide, le délai médian jusqu’à la deuxième crise GTCP n’a pas pu être estimé par la méthode de Kaplan-Meier car >50 % des patients n’avaient pas présenté de deuxième crise GTCP au Jour 166.

    Les observations dans le sous-groupe pédiatrique étaient cohérentes avec les résultats de la population globale pour les critères d’efficacité principaux, secondaires et autres.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le lacosamide est rapidement et complètement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale des comprimés de lacosamide est approximativement de 100 %. Après administration orale, la concentration plasmatique du lacosamide sous forme inchangée augmente rapidement et la Cmax est atteinte environ 0,5 à 4 heures après l’administration. Les aliments n’affectent pas le taux et l’importance de l’absorption.

    Distribution

    Le volume de distribution est approximativement égal à 0,6 L/kg. Le lacosamide montre une liaison aux protéines plasmatiques inférieure à 15 %.

    Biotransformation

    95 % de la dose sont excrétés dans l’urine sous forme de lacosamide et sous forme de métabolites. Le métabolisme du lacosamide n’a pas été complètement identifié.

    Les principaux composés excrétés dans l’urine sont le lacosamide sous forme inchangée (approximativement 40 % de la dose) et son métabolite O-desméthyl (moins de 30 %).

    Une fraction polaire considérée comme étant des dérivés de la sérine représente approximativement 20 % dans l’urine, mais a été détectée seulement en faible quantité (entre 0 et 2 %) dans le plasma de quelques sujets. De faibles quantités (0,5 à 2 %) de métabolites additionnels sont retrouvées dans l’urine.

    Les données in vitro montrent que les CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4 peuvent catalyser la formation du métabolite O-desméthyl mais le principal isoenzyme y contribuant n’a pas été confirmé in vivo. Aucune différence cliniquement significative de l’exposition au lacosamide n’a été observée en comparant sa pharmacocinétique chez les métaboliseurs importants (MI ou métaboliseurs rapides ayant un CYP2C19 fonctionnel) et les métaboliseurs faibles (MF ou métaboliseurs lents manquant de CYP2C19 fonctionnel). De plus, une étude d’interactions avec l’oméprazole (inhibiteur du CYP2C19) n'a pas montré de modification cliniquement significative des concentrations plasmatiques de lacosamide indiquant que l’importance de cette voie est mineure. La concentration plasmatique en O-desméthyl-lacosamide est approximativement de 15 % de la concentration plasmatique de lacosamide. Ce métabolite principal n’a pas d’activité pharmacologique connue.

    Élimination

    Le lacosamide est principalement éliminé de la circulation systémique par excrétion rénale et biotransformation. Après administration orale et intraveineuse de lacosamide radiomarqué, environ 95 % de la radioactivité administrée est retrouvée dans l’urine, et moins de 0,5 % dans les fèces. La demi-vie d’élimination du lacosamide est approximativement de 13 heures. La pharmacocinétique est proportionnelle à la dose et constante dans le temps, avec de faibles variations intra et inter-individuelles. Après une administration deux fois par jour, les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont obtenues au bout de 3 jours. La concentration plasmatique augmente avec un facteur d’accumulation de 2 environ.

    Les concentrations à l’état d’équilibre après une dose de charge unique de 200 mg sont comparables aux concentrations obtenues après administration orale de 100 mg deux fois par jour.

    Propriétés pharmacocinétiques dans certaines populations de patients

    Sexe

    Les études cliniques indiquent que le sexe n’a pas d’influence cliniquement significative sur les concentrations plasmatiques du lacosamide.

    Insuffisance rénale

    L’aire sous la courbe (ASC) du lacosamide est augmentée d’environ 30 % chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, et de 60 % chez les insuffisants rénaux sévères et les patients ayant une affection rénale au stade terminal nécessitant une hémodialyse par rapport à des sujets sains, tandis que la Cmax n’est pas modifiée.

    Le lacosamide est efficacement éliminé du plasma par hémodialyse. Après une hémodialyse de quatre heures, l’ASC du lacosamide est réduite d’approximativement 50 %. Par conséquent, une dose supplémentaire est recommandée après une hémodialyse (voir rubrique 4.2). L’exposition au métabolite O-desméthyl est augmentée de plusieurs fois chez les patients insuffisants rénaux modérés et sévères. En l’absence d’hémodialyse chez les patients présentant une affection rénale au stade terminal, les taux sont augmentés et continuent à augmenter pendant l’échantillonnage de 24 heures. On ne sait pas si une augmentation de l'exposition au métabolite chez les sujets au stade terminal pourrait augmenter les effets indésirables mais aucune activité pharmacologique de ce métabolite n’a été identifiée.

    Insuffisance hépatique

    Les sujets atteints d’insuffisance hépatique modérée (score Child-Pugh B) ont montré des concentrations plasmatiques de lacosamide supérieures (environ 50 % plus élevées que l’aire sous la courbe normale). Cette exposition plus importante était en partie due à une fonction rénale réduite chez les sujets étudiés. La diminution de la clairance non rénale chez les patients de l’essai était responsable de l’augmentation de 20 % de l’ASC du lacosamide. Les propriétés pharmacocinétiques du lacosamide n’ont pas été évaluées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).

    Sujet âgé (plus de 65 ans)

    Dans une étude chez des hommes et des femmes âgés, incluant 4 patients de plus de 75 ans, l’ASC était augmentée d’environ 30 et 50 % respectivement, comparativement aux hommes jeunes. Ceci est en partie lié à un poids corporel plus faible. La différence normalisée de poids corporel est de 26 % et 23 % respectivement. Une augmentation de la variabilité en termes d’exposition a également été observée. La clairance rénale du lacosamide n’était que légèrement diminuée chez le sujet âgé dans cette étude.

    Une réduction systématique de la posologie n’est pas considérée comme nécessaire, sauf en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique 4.2).

    Population pédiatrique

    Le profil pharmacocinétique du lacosamide dans la population pédiatrique a été déterminé dans une analyse pharmacocinétique de population, en utilisant des données éparses de concentrations plasmatiques, obtenues dans une étude randomisée, contrôlée versus placebo et dans trois études en ouvert réalisées chez 414 enfants âgés de 6 mois à 17 ans atteints d’épilepsie. Les doses de lacosamide administrées variaient de 2 à 17,8 mg/kg/jour en deux prises par jour, avec un maximum de 600 mg/jour chez les enfants pesant 50 kg ou plus.

    La clairance plasmatique habituelle a été estimée à 1,04 L/h, 1,32 L/h et 1,86 L/h chez les enfants pesant respectivement 20 kg, 30 kg et 50 kg. À titre comparatif, la clairance plasmatique a été estimée à 1,92 L/h chez les adultes (70 kg de poids corporel).

    L’analyse pharmacocinétique de la population à l’aide d’échantillons pharmacocinétiques épars provenant de l’étude portant sur les crises GTCP a montré une exposition similaire chez les patients présentant des crises GTCP et chez les patients présentant des crises partielles.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Lors des études de toxicité, les concentrations plasmatiques en lacosamide obtenues étaient similaires ou légèrement plus élevées que celles observées chez les patients, ce qui laisse de faibles marges ou pas de marge pour une exposition chez l’Homme.

    Une étude de tolérance pharmacologique avec administration intraveineuse de lacosamide chez des chiens anesthésiés a montré des augmentations transitoires de l’intervalle PR et de la durée du complexe QRS et des diminutions de la pression sanguine plus probablement dues à une action cardiodépressive. Ces modifications transitoires commençaient dans le même intervalle de concentration que celui des posologies maximales recommandées. Un ralentissement de la conductivité atriale et ventriculaire, un bloc auriculo-ventriculaire et une dissociation auriculo-ventriculaire ont été observés à des doses intraveineuses de 15 mg/kg à 60 mg/kg chez des chiens anesthésiés et des singes Cynomolgus.

    Dans les études de toxicité à doses répétées, de légers changements hépatiques réversibles ont été observés chez le rat, démarrant à environ 3 fois l’exposition clinique. Ces changements ont inclus une augmentation du poids de l’organe, une hypertrophie des hépatocytes, des augmentations des concentrations sériques en enzymes hépatiques et des augmentations du cholestérol total et des triglycérides. Mis à part l’hypertrophie des hépatocytes, aucune autre modification histopathologique n’a été observée.

    Les études de toxicité de la reproduction et du développement chez les rongeurs et les lapins n’ont révélé aucun effet tératogène mais une augmentation du nombre de mort-nés et de décès dans la période du péripartum, une diminution légère de la taille de portée vivante et du poids des petits, à des doses maternelles toxiques chez le rat correspondant à des niveaux d’exposition systémique similaires à l’exposition clinique attendue. Étant donné que des niveaux d’exposition plus élevés n’ont pas pu être étudiés chez l’animal en raison d’une toxicité maternelle, il n’y a pas de données suffisantes pour caractériser complètement le potentiel embryofœtotoxique et tératogène du lacosamide.

    Les études chez le rat ont révélé que le lacosamide et/ou ses métabolites franchissaient facilement la barrière placentaire.

    Chez des rats et des chiens juvéniles, les types de toxicité ne sont pas différents qualitativement de ceux observés chez les animaux adultes. Chez les rats juvéniles, une diminution du poids corporel a été observée à des taux d’exposition systémique similaires à l’exposition clinique attendue. Chez les chiens juvéniles, des signes cliniques transitoires et proportionnels à la dose, touchant le SNC, ont été observés à des taux d’exposition systémique inférieurs à l’exposition clinique attendue.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé

    Cellulose microcristalline, hydroxypropylcellulose (faiblement substituée), crospovidone, hydroxypropylcellulose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage du comprimé

    Hypromellose, hydroxypropylcellulose, macrogol, talc, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes en PVC/PVDC/Alu.

    Présentations : 14, 56 et 168 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la règlementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ZENTIVA FRANCE

    35 RUE DU VAL DE MARNE

    75013 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 302 137 0 4 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 302 137 1 1 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 550 759 7 4 : 168 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {JJ mois AAAA}

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 20/05/2021

    Dénomination du médicament

    LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé

    Lacosamide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, autres antiépileptiques - Code ATC : N03AX18.

    LACOSAMIDE ZENTIVA contient du lacosamide. Ce produit fait partie d’un groupe de médicaments appelés « médicaments antiépileptiques ». Ces médicaments sont utilisés pour traiter l’épilepsie.

    Ce médicament vous a été prescrit pour réduire le nombre de crises (convulsions) dont vous souffrez.

    LACOSAMIDE ZENTIVA est utilisé chez les adultes, adolescents et enfants de 4 ans et plus.

    Il est utilisé :

    · seul et en association avec d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter une forme d’épilepsie caractérisée par la survenue de crises partielles avec ou sans généralisation secondaire. Dans ce type d’épilepsie, les crises n’affectent d’abord qu’un côté de votre cerveau. Mais elles peuvent ensuite s’étendre à des zones plus larges des deux côtés de votre cerveau.

    · en association avec d’autres médicaments antiépileptiques, pour traiter les crises généralisées tonico-cloniques primaires (crises majeures, comprenant une perte de conscience) chez les patients atteints d’épilepsie idiopathique généralisée (le type d’épilepsie dont on pense qu’elle a une cause génétique).

    Ne prenez jamais LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé

    · si vous êtes allergique au lacosamide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. Si vous n’êtes pas sûr d’être allergique, parlez-en à votre médecin.

    · si vous avez un problème de battements de cœur appelé bloc auriculo-ventriculaire du deuxième ou troisième degré.

    Ne prenez pas LACOSAMIDE ZENTIVA si l’une des situations ci-dessus vous concerne. En cas de doute, adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA si

    · vous avez des pensées suicidaires ou envisagez de vous faire du mal. Un nombre restreint de personnes traitées avec des médicaments antiépileptiques comme le lacosamide ont des pensées suicidaires ou autodestructrices. Si vous avez de telles pensées, avertissez votre médecin immédiatement ;

    · vous avez un problème cardiaque affectant le rythme de votre cœur et vous avez fréquemment des battements du cœur particulièrement lents, rapides ou irréguliers (comme bloc auriculo-ventriculaire, fibrillation auriculaire ou flutter auriculaire) ;

    · vous avez une maladie cardiaque sévère comme une insuffisance cardiaque, ou avez déjà eu une crise cardiaque ;

    · vous avez souvent des étourdissements ou vous tombez. LACOSAMIDE ZENTIVA peut vous donner des étourdissements, ce qui peut augmenter le risque de blessure accidentelle ou de chute. Par conséquent, vous devez faire attention jusqu’à ce que vous soyez habitué aux effets de ce médicament.

    Si l’une des situations ci-dessus vous concerne (ou si vous n’êtes pas sûr), adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA.

    Si vous prenez LACOSAMIDE ZENTIVA, adressez-vous à votre médecin si vous présentez un nouveau type de crise ou une aggravation des crises existantes.

    Si vous prenez LACOSAMIDE ZENTIVA et si vous présentez des symptômes de troubles du rythme cardiaque (par ex., pouls lent, rapide ou irrégulier, palpitations, essoufflement, sensation d’étourdissement, évanouissement), consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 4).

    Enfants de moins de 4 ans

    LACOSAMIDE ZENTIVA n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 4 ans. En effet, nous ne savons pas encore s’il sera efficace et s’il sera bien toléré chez les enfants de ce groupe d’âge.

    Autres médicaments et LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Informez en particulier votre médecin ou pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants ayant un effet sur votre cœur ; en effet, LACOSAMIDE ZENTIVA peut aussi avoir un effet sur votre cœur :

    · médicaments pour traiter des problèmes cardiaques ;

    · médicaments pouvant augmenter l’espace PR sur un enregistrement du cœur (ECG ou électrocardiogramme) comme des médicaments pour traiter l’épilepsie ou la douleur, appelés carbamazépine, lamotrigine ou prégabaline ;

    · médicaments utilisés pour traiter certains types de battements irréguliers du cœur ou d’insuffisance cardiaque.

    Si l’une des situations ci-dessus vous concerne (ou si vous n’êtes pas sûr), adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA.

    Informez également votre médecin ou pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants. En effet, ces médicaments peuvent augmenter ou diminuer l’effet de LACOSAMIDE ZENTIVA sur votre organisme :

    · médicaments utilisés pour traiter les infections dues aux champignons appelés fluconazole, itraconazole ou kétoconazole ;

    · médicament utilisé pour traiter le VIH (sida) appelé ritonavir ;

    · médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes, appelés clarithromycine ou rifampicine ;

    · médicament à base de plante utilisé pour traiter l’anxiété et la dépression légères appelé millepertuis.

    Si l’une des situations ci-dessus vous concerne (ou si vous n’êtes pas sûr), adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA.

    LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé avec de l’alcool

    Par mesure de précaution, ne prenez pas d’alcool pendant le traitement par LACOSAMIDE ZENTIVA.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il n’est pas recommandé de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA si vous êtes enceinte ou si vous allaitez car les effets de LACOSAMIDE ZENTIVA sur la grossesse et l’enfant à naître ou le nouveau-né ne sont pas connus. De même, on ne sait pas si LACOSAMIDE ZENTIVA passe dans le lait maternel. Demandez conseil immédiatement à votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous projetez de l’être. Il vous aidera à décider de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA ou non.

    N’interrompez pas votre traitement sans avoir consulté d’abord votre médecin car cela pourrait augmenter vos crises (convulsions). Une aggravation de votre maladie peut également nuire à votre bébé.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ne conduisez pas de voiture, de vélo ou n’utilisez aucun outil ou machine sans savoir quel est l’effet de ce médicament sur vous. En effet, LACOSAMIDE ZENTIVA peut vous causer des étourdissements ou troubler votre vue.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Prenez LACOSAMIDE ZENTIVA deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir.

    · Essayez de le prendre à peu près aux mêmes heures chaque jour.

    · Avalez le comprimé de LACOSAMIDE ZENTIVA avec un verre d’eau.

    · Vous pouvez prendre LACOSAMIDE ZENTIVA avec ou sans nourriture.

    Vous commencerez généralement par prendre une faible dose chaque jour et votre médecin l’augmentera lentement sur plusieurs semaines. Lorsque vous aurez atteint la dose avec un effet pour vous, c’est ce que l’on appelle « la dose d’entretien », vous prendrez alors la même quantité chaque jour. LACOSAMIDE ZENTIVA est un traitement de longue durée. Vous devez continuer à prendre LACOSAMIDE ZENTIVA jusqu’à ce que votre médecin vous demande d’arrêter.

    Les doses indiquées ci-dessous sont les doses normales recommandées de LACOSAMIDE ZENTIVA pour les différents groupes d’âge et poids.

    Votre médecin peut vous prescrire une dose différente si vous avez des problèmes de rein ou de foie.

    Adultes, adolescents et enfants pesant 50 kg ou plus

    Lorsque vous prenez uniquement LACOSAMIDE ZENTIVA

    La dose initiale habituelle de LACOSAMIDE ZENTIVA est de 50 mg deux fois par jour.

    Votre médecin peut aussi prescrire une dose initiale de 100 mg de LACOSAMIDE ZENTIVA deux fois par jour.

    Votre médecin peut augmenter vos deux doses quotidiennes de 50 mg chaque semaine. Ce sera le cas jusqu’à que ce vous atteigniez une dose d’entretien comprise entre 100 mg et 300 mg deux fois par jour.

    Lorsque vous prenez LACOSAMIDE ZENTIVA avec d’autres médicaments antiépileptiques

    La dose initiale habituelle de LACOSAMIDE ZENTIVA est de 50 mg deux fois par jour.

    Votre médecin peut augmenter vos deux doses quotidiennes de 50 mg chaque semaine. Ce sera le cas jusqu’à ce que vous atteigniez une dose d’entretien comprise entre 100 mg et 200 mg deux fois par jour.

    Si vous pesez 50 kg ou plus, votre médecin pourra décider de commencer le traitement avec LACOSAMIDE ZENTIVA par une dose « de charge » unique de 200 mg. Vous commencerez ensuite à prendre régulièrement votre dose d’entretien après 12 heures.

    Enfants et adolescents pesant moins de 50 kg

    La dose dépend du poids corporel. Les enfants et adolescents débutent généralement le traitement par le sirop et ne passent aux comprimés que s’ils sont capables de les prendre et si la dose adaptée peut être délivrée avec les différents dosages des comprimés. Le médecin prescrira la forme la plus adaptée.

    Si vous avez pris plus de LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Contactez votre médecin immédiatement si vous avez pris plus de LACOSAMIDE ZENTIVA que vous n’auriez dû. N’essayez pas de conduire. Vous pourriez présenter :

    · des sensations vertigineuses ;

    · la sensation de vous sentir mal (nausées) ou d’être malade (vomissements) ;

    · des crises d’épilepsie, des troubles des battements du cœur tels que battements lents, rapides ou irréguliers, un coma ou une chute de la tension artérielle avec battements de cœur rapides et transpiration.

    Si vous oubliez de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé

    · Si vous avez oublié de prendre une dose durant les six premières heures suivant l’heure de prise prévue, prenez-la dès que vous vous en rendez compte.

    · Si vous avez oublié de prendre une dose après les six premières heures suivant l’heure de prise prévue, ne prenez pas le comprimé oublié. À la place, prenez la dose suivante de votre traitement au moment prévu.

    · Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé

    · N’arrêtez pas LACOSAMIDE ZENTIVA sans en parler à votre médecin car votre épilepsie pourrait réapparaître ou s’aggraver.

    · Si votre médecin décide d’arrêter votre traitement par LACOSAMIDE ZENTIVA, il vous indiquera comment diminuer progressivement la dose.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables affectant le système nerveux, comme les sensations vertigineuses, peuvent être plus importants après une dose de charge unique.

    Consultez votre médecin ou pharmacien si vous constatez l’un des effets indésirables suivants :

    Très fréquent : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10.

    · Maux de tête.

    · Étourdissement ou malaise (nausées).

    · Vision double (diplopie).

    Fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10.

    · Brèves contractions d’un muscle ou d’un groupe de muscles (crises myocloniques).

    · Difficultés pour coordonner vos mouvements ou pour marcher.

    · Troubles de l’équilibre, tremblements, picotements (paresthésie) ou spasmes musculaires, chute et bleus.

    · Troubles de la mémoire, de la pensée ou difficultés pour trouver ses mots, confusion.

    · Mouvements rapides et incontrôlables des yeux (nystagmus), vision trouble.

    · Sensation de tournis (vertiges), sensation d’ivresse.

    · Être malade (vomissements), bouche sèche, constipation, indigestion, présence excessive de gaz dans l’estomac ou l’intestin, diarrhée.

    · Diminution de la sensibilité et des sensations, difficultés pour articuler les mots, troubles de l’attention.

    · Bruit dans les oreilles tel que bourdonnement, tintement ou sifflement.

    · Irritabilité, troubles du sommeil, dépression.

    · Somnolence, fatigue ou faiblesse (asthénie).

    · Démangeaison, éruption cutanée.

    Peu fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100.

    · Ralentissement de la fréquence cardiaque, palpitations, pouls irrégulier ou autres modifications de l’activité électrique de votre cœur (trouble de la conduction).

    · Sensation exagérée de bien-être, voir et/ou entendre des choses qui n’existent pas.

    · Réaction allergique à la prise de médicament, urticaire.

    · Tests sanguins pouvant montrer une fonction anormale du foie ou une lésion du foie.

    · Pensées suicidaires ou d’automutilation ou tentative de suicide : prévenez votre médecin immédiatement.

    · Sensation de colère ou d’agitation.

    · Pensées anormales ou perte de contact avec la réalité.

    · Réaction allergique grave entraînant un gonflement du visage, de la gorge, des mains, des pieds, des chevilles ou du bas des jambes.

    · Évanouissement.

    Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    · Accélération des battements cardiaques (tachyarythmie ventriculaire).

    · Mal de gorge, température élevée et tendance à avoir des infections plus facilement. Des analyses sanguines peuvent indiquer une diminution importante d’un certain type de globules blancs (agranulocytose).

    · Une réaction cutanée grave peut induire une température élevée ou d’autres symptômes pseudo-grippaux, une éruption cutanée sur le visage, une éruption cutanée étendue, des ganglions gonflés (ganglions lymphatiques gonflés). Des analyses sanguines peuvent indiquer une augmentation des taux d'enzymes du foie et une augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie).

    · Éruption généralisée avec des cloques et un décollement de la peau, notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson), et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de 30 % de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique).

    · Convulsions.

    Effets indésirables supplémentaires chez les enfants

    Fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 enfant sur 10.

    · Nez qui coule (rhinopharyngite).

    · Fièvre (pyrexie).

    · Maux de gorge (pharyngite).

    · Manger moins que d’habitude.

    Peu fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 enfant sur 100.

    · Se sentir endormi ou manquer d’énergie (léthargie).

    Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    · Changements de comportement, comportement différent du comportement habituel.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Lacosamide................................................................................................................... 150 mg

    Pour un comprimé pelliculé

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, hydroxypropylcellulose (faiblement substituée), crospovidone, hydroxypropylcellulose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage du comprimé : hypromellose, hydroxypropylcellulose, macrogol, talc, dioxyde de titane (E171), colorant*.

    * Le colorant est : oxyde de fer jaune (E172).

    Qu’est-ce que LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    LACOSAMIDE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé se présente sous forme de comprimés pelliculés oblongs orange mesurant environ 14 × 7 mm.

    Plaquettes en (PVC/PVDC/Aluminium).

    Présentations : 14, 56 et 168 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZENTIVA FRANCE

    35 RUE DU VAL DE MARNE

    75013 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZENTIVA FRANCE

    35 RUE DU VAL DE MARNE

    75013 PARIS

    Fabricant  

    ZENTIVA K.S.

    U KABELOVNY 130

    DOLNI MECHOLUPY

    102 37 PRAGUE 10

    REPUBLIQUE TCHEQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    {mois AAAA}.

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).