JOSIR L.P. 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68187446
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Alpha-bloquants / Médicaments utilisés dans l’hypertrophie bénigne de la prostate - code ATC : G04CA02JOSIR L.P. contient de la tamsulosine, une substance qui appartient à une famille de médicaments appelée alpha-bloquants.JOSIR L.P. est utilisé dans le traitement de certains troubles qui peuvent vous empêcher d’uriner normalement suite à une augmentation de volume (hypertrophie) bénigne de votre prostate.Ce médicament est utilisé uniquement chez l’homme dans le traitement des douleurs du bas appareil urinaire associé à un élargissement de la glande prostatique (hyperplasie bénigne de la prostate). Ces douleurs peuvent être des difficultés à uriner (débit urinaire faible), miction goutte à goutte, besoin urgent d’uriner et envie d’uriner fréquemment aussi bien la nuit que le jour.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : microgranule à libération prolongée en gélule
    • Date de commercialisation : 20/12/1995
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de JOSIR L.P. 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule TAMSULOSINE 64851 0,367 mg FT
    Gélule CHLORHYDRATE DE TAMSULOSINE 66494 0,400 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3399824
    • Code CIP3 : 3400933998240
    • Prix : 6,49 €
    • Date de commercialisation : 13/12/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 30%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/03/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule.

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de tamsulosine............................................................................................. 0, 400 mg

    Quantité correspondant à tamsulosine............................................................................... 0, 367 mg

    Pour une gélule.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Microgranules à libération prolongée en gélule.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement des symptômes fonctionnels de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Une gélule par jour, à heure fixe, de préférence à la fin d’un petit déjeuner consistant (ou à défaut à la fin d’un autre repas).

    Aucun ajustement de dose n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.

    Aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients avec une insuffisance hépatique peu sévère à modérée (cf rubrique 4.3 « contre-indications »).

    Population pédiatrique

    L’efficacité et la sécurité d’emploi de la tamsulosine ne sont pas établies chez les enfants de moins de 18 ans.

    Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1.

    Mode d’administration

    La gélule doit être avalée avec un verre d’eau sans être croquée ni mâchée.

    4.3. Contre-indications

    Ce produit ne doit pas être administré dans les situations suivantes :

    · antécédents d’hypotension orthostatique ;

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1;

    · antécédents d’angioedème avec la tamsulosine ;

    · insuffisance hépatique sévère (classe C de la classification de CHILD-PUGH qui implique la présence simultanée et d’expression marquée, d’au moins quatre des cinq signes suivants : encéphalopathie, ascite, hyperbilirubinémie, hypoalbuminémie, allongement du temps de prothrombine ; elle indique un risque opératoire élevé lors du traitement chirurgical de l’hypertension portale).

    Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’antécédent de syncope mictionnelle.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en gardes spéciales

    Avant de débuter un traitement par JOSIR, un examen du patient devra être réalisé afin d’exclure d’autres causes à l’origine des mêmes symptômes que ceux de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Un toucher rectal ainsi que, si nécessaire, un dosage de l’antigène prostatique spécifique (PSA) devra être réalisé avant l’instauration du traitement et, ensuite à intervalles réguliers.

    Risque d’hypotension orthostatique :

    Chez certains sujets, une hypotension peut apparaître en orthostatisme. Elle peut conduire très rarement à une syncope. En cas de symptômes prémonitoires (sensations vertigineuses, fatigue, sueurs), le malade devra être allongé jusqu’à leur disparition complète. Ces phénomènes, en général transitoires surviennent en début de traitement et n’empêchent pas sa poursuite. Le patient devra être clairement informé de leur survenue.

    Angioedèmes :

    Un œdème de la peau ou des muqueuses a été très rarement signalé. Dans ce cas, JOSIR doit être immédiatement arrêté et le patient traité et surveillé jusqu’à disparition de l’œdème. La prescription de tamsulosine ne doit pas être reprise chez ces patients.

    Syndrome de l’iris flasque per-opératoire (SIFP)

    Le « Syndrome de l’iris flasque per-opératoire » (SIFP, une variante du syndrome de pupille étroite) a été observé au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte et du glaucome chez certains patients traités ou précédemment traités par le chlorhydrate de tamsulosine.

    Le SIFP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l’opération.

    Interrompre le chlorhydrate de tamsulosine, 1 à 2 semaines avant une intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome, peut être considéré utile mais le bénéfice de l'interruption du traitement n'a pas été établi. Le SIFP a également été rapporté chez des patients qui avaient interrompu la tamsulosine pendant une plus longue période avant cette chirurgie.

    L’initiation d’un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine chez des patients pour lesquels une intervention chirurgicale de cataracte et de glaucome est programmée n’est pas recommandée. Au cours de la consultation pré-opératoire, les chirurgiens et leur équipe doivent vérifier si les patients qui vont être opérés de la cataracte ou du glaucome sont ou ont été traités par tamsulosine afin de s’assurer que des mesures appropriées seront mises en place pour prendre en charge la survenue d’un SIFP au cours de l’intervention chirurgicale.

    Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être associé à des inhibiteurs puissants du CYP3A4 chez des métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.

    Il convient d’être prudent en cas d’administration de chlorhydrate de tamsulosine en association avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).

    Précautions d’emploi

    La prudence s’impose chez les sujets traités par des médicaments antihypertenseurs et notamment avec les antagonistes du calcium qui peuvent provoquer des hypotensions sévères.

    Il convient de tenir compte de la potentialisation qui peut en résulter et de réduire la posologie des antihypertenseurs en conséquence.

    Chez les coronariens, le traitement spécifique de l’insuffisance coronaire peut être poursuivi ; mais, en cas de réapparition ou d’aggravation d’un angor, le traitement par la tamsulosine devra être interrompu.

    Chez l’insuffisant rénal chronique, l’insuffisance rénale entraîne une augmentation modérée des taux sanguins sans qu’une incidence accrue des effets indésirables ait été relevée lors des études cliniques. Il ne semble pas nécessaire d’adapter la posologie de la tamsulosine chez les sujets dont la clairance de la créatinine est supérieure à 10 ml/min. En revanche, la prudence s’impose chez l’insuffisant rénal sévère (clairance créatinine < 10 ml / min) car ces patients n’ont pas été étudiés.

    Chez le sujet âgé de plus de 65 ans, il convient de plus particulièrement prendre en compte la survenue d’une hypotension orthostatique.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Des études d’interactions ont été menées uniquement chez les adultes.

    Aucune interaction n’a été observée lors de l’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec de l’aténolol, de l’énalapril ou de la théophylline.

    La prise concomitante de cimétidine augmente les concentrations plasmatiques de tamsulosine, la prise de furosémide diminue cette concentration, cependant les concentrations restent dans la fenêtre posologique, aucune adaptation n’est nécessaire.

    Lors des tests in vitro, ni le diazépam, ou le propranolol, le trichlorméthiazide, le chlormadinone, l’amitriptyline, le diclofénac, le glibenclamide, la simvastatine ou la warfarine, ne modifient la fraction libre de tamsulosine dans le plasma humain. De même, la tamsulosine ne modifie pas la fraction libre du diazépam, du propranolol, du trichlorméthiazide et de la chlormadinone.

    Cependant le diclofénac et la warfarine peuvent augmenter l’élimination de la tamsulosine.

    L’administration concomitante de chlorhydrate de tamsulosine avec des inhibiteurs forts du CYP3A4 peut conduire à une augmentation de l’exposition au chlorhydrate de tamsulosine. L’administration concomitante avec le kétoconazole (connu comme un inhibiteur puissant du CYP3A4) a entrainé une augmentation de l’ASC et de la Cmax du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur 2,8 et 2,2 respectivement. Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être administré de façon concomitante avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 chez les patients métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.

    Le chlorhydrate de tamsulosine doit être utilisé avec précaution en association avec des inhibiteurs modérés et puissants du CYP3A4.

    L’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec la paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6 a entrainé une augmentation de la Cmax et de l’ASC du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur 1,3 et 1,6 respectivement, mais ces augmentations ne sont pas considérées comme étant cliniquement significatives.

    L’administration concomitante avec d’autres alpha1-bloquants peut entrainer des effets hypotenseurs.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    JOSIR L.P. n’est pas indiqué chez la femme.

    L’innocuité du chlorhydrate de tamsulosine au cours de la grossesse et le passage du chlorhydrate de tamsulosine dans le lait maternel ne sont pas connus.

    Fertilité

    Des troubles de l’éjaculation ont été observés dans des études cliniques à court terme et à long terme avec la tamsulosine.

    Des troubles de l’éjaculation, une éjaculation rétrograde et une diminution ou une absence d’éjaculat ont été rapportés après commercialisation.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Une prudence particulière devra être observée par les conducteurs d’automobiles et les utilisateurs de machines en raison du risque d’hypotension orthostatique, surtout en début de traitement par la tamsulosine.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont classés par fréquence comme suit : Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000, <1/100) ; rare (≥1/10000, <1/1000) ; très rare (<1/10000) ; non déterminé (ne peut être estimé d’après les données disponibles).

    Les effets indésirables observés sont repris dans le tableau suivant :

    Classification

    MedDRA

    Fréquent

    ≥ 1/100 < 1/10

    Peu fréquent

    ≥ 1/1000 < 1/100

    Rare

    ≥ 1/10000

    < 1/1000

    Très rare, y compris cas isolés

    < 1/10000

    Non déterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles)

    Affections du système nerveux

    Etourdissements (1,3%)

    Céphalées

    Syncope

    Affections oculaires

    Vision trouble*

    Troubles de la vision*

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Affections vasculaires

    Hypotension orthostatique

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Rhinites

    Congestions nasales

    Epistaxis*

    Affections gastro-intestinales

    Constipation, diarrhée, nausées, vomissement

    Sécheresse buccale*

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash, prurit, urticaire

    Angioedème

    Syndrome de Stevens-Johnson

    Erythème polymorphe*

    Dermatite exfoliative*

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Troubles de l’éjaculation incluant éjaculation rétrograde et diminution ou absence d’éjaculat

    Priapisme

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Asthénie

    *Observés après commercialisation

    Expérience après commercialisation :

    Au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte ou du glaucome, des cas de pupille étroite, connue sous le nom de syndrome de l’iris flasque peropératoire (SIFP), ont été associés à la tamsulosine (voir également la rubrique 4.4).

    En plus des événements indésirables mentionnés ci-dessus, une fibrillation auriculaire, une arythmie, une tachycardie et une dyspnée ont été rapportées lors de l'utilisation de la tamsulosine. Ces évènements étant rapportés de façon spontanée après la commercialisation au niveau mondial, leur fréquence et le rôle de la tamsulosine dans leur survenue ne peuvent être déterminés.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr .

    4.9. Surdosage  

    Un surdosage pourrait donner lieu à une hypotension systémique.

    Dans ce cas, mettre le patient en position déclive afin de restaurer la pression artérielle et normaliser le rythme cardiaque et, éventuellement, mettre en place une surveillance des paramètres cardio-vasculaires et rénaux avec restauration de la volémie et utilisation de sympathomimétiques.

    En cas de surdosage, la résorption digestive du médicament peut être diminuée par des vomissements provoqués, un lavage gastrique, l’utilisation de charbon activé et par un laxatif osmotique tel que le sulfate de sodium.

    Il semble inutile, par contre, de procéder à la mise sous dialyse, compte tenu de la liaison pratiquement totale de la tamsulosine aux protéines plasmatiques.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Alpha-bloquants / Médicaments utilisés dans l’hypertrophie bénigne de la prostate, code ATC : G04CA02 (G : Système génito-urinaire et hormones sexuelles).

    Mécanisme d’action

    La tamsulosine est un antagoniste des récepteurs alpha1-adrénergiques post-synaptiques sélectif des sous-types de récepteurs alpha1A et alpha1D .Ces propriétés se traduisent par une relaxation du muscle lisse de la prostate et de l’urètre.

    Effets pharmacodynamiques

    La tamsulosine augmente le débit urinaire et améliore les syndromes obstructifs par la relaxation exercée sur les muscles lisses prostatiques et urétraux.

    Les effets de JOSIR LP sur l’obstruction et la miction sont maintenus lors du traitement à long terme.

    Les alpha1-bloquants peuvent entraîner une diminution de la pression artérielle par un mécanisme de diminution des résistances vasculaires périphériques. Au cours des essais cliniques avec la tamsulosine, il n’a pas été rapporté de diminution de la pression artérielle cliniquement significative.

    Population pédiatrique

    Une étude en double aveugle, randomisée, de recherche de doses et contrôlée par placebo, a été réalisée chez des enfants porteurs d’une vessie neurologique. Un total de 161 enfants (âgés de 2 à 16 ans) a été randomisé et traité soit par l’une des 3 posologies de tamsulosine (faible [0,001 à 0,002 mg/kg], moyenne [0,002 à 0,004 mg/kg], et forte [0,004 à 0,008 mg/kg]), soit par un placebo. Le critère principal était le nombre de patients qui ont eu une diminution de leur « pression détrusorienne de fuite » (PDF) à une valeur <40 cm d’eau, lors de deux évaluations effectuées le même jour. Les critères secondaires étaient : la valeur et le pourcentage de la variation de la pression détrusorienne de fuite par rapport au début du traitement, l’amélioration ou la stabilisation de l’hydronéphrose et de l’hydro-uretère, la variation du volume urinaire mesuré par cathétérisme et le nombre de fois où les protections étaient humides au moment des cathétérismes, comme rapporté par le calendrier colligeant les cathétérismes. Aucune différence statistiquement significative n’a été trouvée entre le groupe placebo et l’un des 3 groupes de posologie de tamsulosine, que ce soit pour le critère principal ou pour les critères secondaires. Aucune réponse n’a été observée quelle que soit la posologie utilisée (voir rubrique 4.2).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Les microgranules contenues dans la gélule de chlorhydrate de tamsulosine libèrent le principe actif de façon progressive et programmée.

    Cette propriété permet de maintenir à l’équilibre des taux plasmatiques efficaces pendant tout le nycthémère, autorisant ainsi la prise unique d’une gélule par 24 heures.

    Absorption

    Le chlorhydrate de tamsulosine est rapidement et totalement absorbé (99%) au niveau du tractus intestinal.

    La biodisponibilité du chlorhydrate de tamsulosine est diminuée au moment des repas mais peut être rendue uniforme par la prise régulière à la fin du petit déjeuner.

    La pharmacocinétique des microgranules de chlorhydrate de tamsulosine est linéaire.

    Après administration d’une dose unique au moment d’un repas standard, le pic plasmatique (C max) est atteint 6 heures après la prise.

    Après administrations réitérées, l’état d’équilibre plasmatique est atteint au 5ème jour et la concentration maximale est environ supérieure de 2/3 à la concentration maximale initiale.

    Il existe une importante variation interindividuelle des concentrations plasmatiques atteintes, que ce soit après prise unique ou prises répétées ; les taux sanguins sont généralement inférieurs à 20 ng/ml, ils peuvent cependant parfois dépasser 30 ng/ml.

    Distribution

    Chez l’homme, le chlorhydrate de tamsulosine est presque totalement lié aux protéines plasmatiques et a donc un faible volume de distribution (environ 0,2 L/kg).

    Biotransformation

    L’effet de premier passage du chlorhydrate de tamsulosine est faible ; la molécule est en grande quantité présente dans le plasma sous forme inchangée et est métabolisée lentement au niveau du foie.

    Chez le rat, pratiquement aucune induction des enzymes hépatiques microsomales liée à la tamsulosine n’a été observée.

    Les résultats in vitro suggèrent que le CYP3A4 et le CYP2D6 sont impliqués dans le métabolisme du chlorhydrate de tamsulosine, avec l’intervention possible mineure d'autres isoenzymes CYP. L'inhibition des enzymes CYP3A4 et CYP2D6 responsables du métabolisme des médicaments pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au chlorhydrate de tamsulosine (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    Aucun des métabolites obtenus n’est plus actif ou plus toxique que la molécule initiale.

    Élimination

    Le chlorhydrate de tamsulosine et ses métabolites sont principalement éliminés dans les urines.

    Environ 9% de la dose absorbée sont excrétés sous forme inchangée.

    Chez les patients, après prise unique d’une gélule de tamsulosine au moment d’un repas, d’une part, et à l’état d’équilibre plasmatique, d’autre part, la demi-vie d’élimination est respectivement d’environ 10 et 13 heures.

    La demi-vie terminale, après prise unique d’une gélule de tamsulosine, est en moyenne de 22 heures.

    Populations particulières

    Chez le sujet âgé, l’insuffisant rénal (clairance de la créatinine > 10 ml/min.) et l’insuffisant hépatique (classe A et B de CHILD-PUGH), il existe une augmentation modérée des taux sanguins de chlorhydrate de tamsulosine qui ne justifie pas d’adaptation de la posologie. Cependant, la prudence s’impose chez ce type de patients (voir rubrique 4.4).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les essais de toxicité aiguë permettent d’évaluer une DL 50 per os d’environ 700 mg/kg chez le rat et 1100 mg/kg chez la souris.

    Les principaux risques d’intoxication sont de nature neurovégétative :

    · les doses sans effet toxique chez le rat sont de :

    o 70 mg/kg/jour pour 3 mois de traitement,

    o 5 mg/kg/jour pour 12 mois de traitement,

    · les systèmes et organes cibles sont de 3 ordres :

    o effets proprement pharmacologiques,

    o effets sur la sphère génitale,

    o effets fonctionnels hépatiques,

    · les essais de génotoxicité se sont révélés négatifs,

    · les fonctions de reproduction ne sont pas altérées,

    · les études de cancérogenèse montrent une hyperplasie des glandes mammaires en rapport avec l’hyperprolactinémie provoquée par le chlorhydrate de tamsulosine chez le rat.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, copolymère d’acide méthacrylique (Type C EUDRAGIT L30D-55), polysorbate 80, laurylsulfate de sodium, triacétine, stéarate de calcium, talc, encre noire d’impression.

    Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30 gélules sous plaquettes (PVC/ PVDC - aluminium)

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

    100-104 AVENUE DE FRANCE

    75013 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    34009 339 982 4 0 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC - aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    <Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

    <Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    <{JJ mois AAAA}>

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/03/2020

    Dénomination du médicament

    JOSIR® L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule

    Chlorhydrate de tamsulosine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.

    Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule ?

    3. Comment prendre JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Alpha-bloquants / Médicaments utilisés dans l’hypertrophie bénigne de la prostate - code ATC : G04CA02

    JOSIR L.P. contient de la tamsulosine, une substance qui appartient à une famille de médicaments appelée alpha-bloquants.

    JOSIR L.P. est utilisé dans le traitement de certains troubles qui peuvent vous empêcher d’uriner normalement suite à une augmentation de volume (hypertrophie) bénigne de votre prostate.

    Ce médicament est utilisé uniquement chez l’homme dans le traitement des douleurs du bas appareil urinaire associé à un élargissement de la glande prostatique (hyperplasie bénigne de la prostate). Ces douleurs peuvent être des difficultés à uriner (débit urinaire faible), miction goutte à goutte, besoin urgent d’uriner et envie d’uriner fréquemment aussi bien la nuit que le jour.

    Ne prenez jamais JOSIR L.P:

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la substance active (la tamsulosine) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (vous trouverez la liste des composants à la rubrique 6).

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à un médicament de la même famille (les alpha-bloquants).

    · Si vous avez déjà eu des gonflements (oedèmes) du visage, des lèvres et de certaines parties de votre corps (les muqueuses) après avoir pris ce médicament.

    · Si vous avez déjà eu auparavant une baisse de votre tension artérielle lors d’un passage de la position couchée à la position debout pouvant s’accompagner de vertiges et de malaises (hypotension orthostatique).

    · Si vous avez une maladie sévère du foie (insuffisance hépatique sévère).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre JOSIR L.P.

    Vous devez prévenir votre médecin si :

    o Vous prenez des médicaments pour traiter une tension artérielle élevée (antihypertenseurs).

    o Vous avez déjà eu des malaises alors que vous urinez ou après avoir uriné (syncope mictionnelle).

    o Vous avez une maladie des reins (insuffisance rénale chronique).

    o Vous avez plus de 65 ans.

    o Vous avez des maladies du coeur (patient coronarien). En cas d’aggravation d’un angor, le traitement par ce médicament devra être interrompu.

    Pendant le traitement, si vous avez des gonflements (oedèmes) du visage, des lèvres et de certaines parties de votre corps (les muqueuses), cela peut être le signe d’une réaction allergique au médicament. Dans ce cas, vous devez arrêter le traitement et consulter immédiatement votre médecin.

    Des malaises peuvent survenir rarement avec JOSIR LP et des médicaments apparentés. Aux premiers signes de vertiges ou de faiblesse, vous devez vous asseoir ou vous allonger jusqu’à ce que les sensations de malaise disparaissent.

    Si vous devez vous faire opérer de la cataracte ou du glaucome

    Si vous devez vous faire opérer prochainement de la cataracte (opacité du cristallin) ou du glaucome, et si vous avez été ou êtes actuellement ou prévoyez d’être traité par JOSIR L.P., informez-en votre ophtalmologiste avant l’opération.

    Le chirurgien pourra prendre des précautions appropriées en fonction de votre traitement au moment de l’intervention chirurgicale.

    Recommandations concernant votre hygiène de vie

    Durant le traitement vous devez respecter certaines mesures d’hygiène de vie et notamment :

    · conservez une activité physique (marcher, courir ou faire du sport…),

    · faites attention à votre alimentation : ne pas faire de repas trop riches, trop épicés et/ou trop alcoolisés,

    · ne buvez pas trop le soir,

    · maintenez un transit intestinal régulier.

    Enfants

    Ne donnez pas ce médicament à des enfants ou des adolescents de moins de 18 ans, car il n’a pas d’effet thérapeutique dans cette population.

    Autres médicaments et JOSIR L.P

    Ce médicament DOIT ETRE EVITE en association avec des médicaments de la même classe thérapeutique (alpha1-bloquants). Cette association peut entrainer une diminution de la tension artérielle.

    Informez votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance.

    Il est important d’informer votre médecin si vous êtes traités en même temps avec des médicaments qui peuvent diminuer l’élimination de JOSIR LP (par exemple kétoconazole, érythromycine).

    Josir L.P. avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    JOSIR LP n’est pas indiqué chez la femme. La tolérance de ce médicament au cours de la grossesse et son passage dans le lait maternel ne sont pas connus.

    Chez l’homme, une éjaculation anormale a été rapportée (troubles de l’éjaculation).

    Cela signifie que le sperme ne sort pas par l’urètre mais se dirige vers la vessie (éjaculation rétrograde) ou bien le volume d’éjaculation est diminué ou absent (échec de l’éjaculation). Ce phénomène est sans gravité.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament peut provoquer une baisse de la tension lors du passage à la position debout, des vertiges ou des malaises, notamment en début de traitement. Soyez prudent. Il est déconseillé de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine si vous ressentez l’un de ces effets.

    Josir L.P contient {nommer le/les excipient (s)}

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La dose recommandée est de 1 gélule par jour.

    Mode d’administration

    Le médicament est à utiliser par voie orale. La gélule doit être avalée avec un verre d’eau sans être croquée ni mâchée

    Fréquence d’administration

    · Vous devez prendre votre dose quotidienne en une seule prise, de préférence à la fin du petit déjeuner. Si le matin, vous ne prenez pas de petit déjeuner consistant, prenez votre gélule à la fin d’un autre repas.

    · Vous devez prendre votre gélule chaque jour au même moment de la journée.

    · Au cas où vous auriez oublié de prendre la gélule au petit déjeuner, prenez-la au cours d’un repas de la journée.

    Durée du traitement

    Ce traitement nécessite une surveillance médicale régulière et il pourra être nécessaire de le poursuivre plusieurs mois.

    Habituellement, JOSIR LP est prescrit pendant une longue durée. Les effets sur la vessie et sur les mictions sont maintenus pendant toute la durée du traitement.

    Si vous avez pris plus de JOSIR L.P. que vous n’auriez dû :

    Contactez rapidement un médecin et allongez-vous.

    Si vous oubliez de prendre JOSIR L.P. :

    Si vous avez oublié 1 jour de traitement, ne prenez pas 2 gélules le jour suivant mais poursuivez le traitement, le lendemain, au rythme d’une gélule par jour.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre JOSIR L.P.:

    Si vous arrêtez de prendre votre traitement de façon prématurée, les symptômes fonctionnels de l'hypertrophie bénigne de la prostate peuvent réapparaître.

    C'est pourquoi il est impératif de poursuivre votre traitement aussi longtemps que votre médecin vous l'a prescrit, même si les troubles dont vous souffrez ont déjà disparu.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets suivants surviennent fréquemment (de 1 à 10 personnes sur 100) :

    Des étourdissements, surtout lors du passage de la position couchée à la position debout,

    Ejaculation anormale (troubles de l’éjaculation). Cela signifie que le sperme ne sort pas par l’urètre mais se dirige vers la vessie (éjaculation rétrograde) ou bien le volume d’éjaculation est diminué ou absent (échec de l’éjaculation). Ce phénomène est sans gravité.

    Les effets suivants surviennent peu fréquemment (de 1 à 10 personnes sur 1 000) :

    · des maux de tête,

    · des palpitations (le cœur bat plus rapidement que la normale et vous pouvez vous en rendre compte par vous-même),

    · une baisse de la tension artérielle au moment du passage d’une position assise ou allongée à une position debout (hypotension orthostatique),

    · un nez bouché et un nez qui coule (rhinite),

    · des diarrhées, des nausées et des vomissements, une constipation,

    · une fatigue (asthénie),

    · des éruptions et des démangeaisons sur la peau (urticaire).

    Les effets suivants surviennent rarement (de 1 à 10 personnes sur 10 000) :

    · un malaise (syncope),

    · une allergie que vous reconnaitrez par des gonflements du visage, des lèvres ou des autres parties du corps, des difficultés à respirer ou des démangeaisons, éruption cutanée comme une réaction allergique (angioedème).

    Les effets suivants surviennent très rarement (moins de 1 personne sur 10 000) :

    · une érection prolongée et douloureuse (priapisme). Celle-ci doit immédiatement donner lieu à une prise en charge médicale,

    · éruption cutanée, inflammation et formation de vésicules sur la peau et/ou les muqueuses des lèvres, des yeux, de la bouche, des voies nasales ou génitales (syndrome de Stevens-Johnson).

    Les effets suivants surviennent à une fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · Vision trouble,

    · Troubles de la vision,

    · Saignements de nez (Epistaxis),

    · Eruptions cutanées sévères (Erythème polymorphe, dermatite exfoliative),

    · Rythme cardiaque irrégulier (fibrillation auriculaire, arythmie, tachycardie),

    · Difficultés à respirer (dyspnée),

    · Bouche sèche.

    Si vous devez vous faire opérer de la cataracte ou du glaucome

    Au cours d’une opération de l’œil (opération de la cataracte ou du glaucome) et si vous prenez ou avez pris ce médicament, la pupille peut mal se dilater et l’iris (la partie colorée de l’œil) peut devenir flasque pendant l’intervention (voir également le paragraphe “Si vous devez vous faire opérer de la cataracte ou du glaucome” à la rubrique 2).

    Déclaration des effets secondaires :

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants. N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après {EXP}.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à de protéger l’environnement.

    Ce que contient JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule   

    La substance active est:

    Chlorhydrate de tamsulosine........................................................................................ 0,400 mg

    Quantité correspondant à tamsulosine.......................................................................... 0,367 mg

    Pour une gélule.

    Les autres composants sont : cellulose microcristalline, copolymère d'acide méthacrylique (Type C EUDRAGIT L30D-55), polysorbate 80, le laurylsulfate de sodium, triacétine, stéarate de calcium, talc, encre noire d’impression.

    Composition de l'enveloppe de la gélule: gélatine, indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune ‘E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que JOSIR L.P. 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous la forme de microgranules à libération prolongée en gélule (orange et vert olive). Chaque boîte contient 30 gélules.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

    100-104 AVENUE DE FRANCE

    75013 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

    100-104 AVENUE DE FRANCE

    75013 PARIS

    Fabricant  

    Siegfried Malta Ltd

    HHF 070 Hal Far Industrial Estate

    Hal Far BBG 3000

    MaltE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16119
    • Date avis : 07/06/2017
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Modéré
    • Description : Le service médical rendu par JOSIR LP 0,4 mg, microgranules à libération prolongée en gélule et par MECIR LP 0,4 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée reste modéré dans l’indication de leur AMM.
    • Lien externe