IZALGI 500 mg/25 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67613291
  • Description : Classe pharmacothérapeutique :Antalgique périphérique et central.Antalgique opiacé.IZALGI 500 mg/25 mg, gélule est une association de 2 antalgiques (substances calmant la douleur), le paracétamol et la poudre d’opium, qui agissent ensemble pour soulager votre douleur.Ce médicament est préconisé dans les douleurs aiguës modérées ou fortes, ou qui ne sont pas soulagées par l’aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène utilisé seul.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 12/10/2010
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN MEDICAL

    Les compositions de IZALGI 500 mg/25 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule PARACÉTAMOL 2202 500 mg SA
    Gélule POUDRE D'OPIUM 5100 25 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 16 gélule(s)

    • Code CIP7 : 4960553
    • Code CIP3 : 3400949605538
    • Prix : 1,58 €
    • Date de commercialisation : 28/05/2015
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 100 gélule(s)

    • Code CIP7 : 5500318
    • Code CIP3 : 3400955003182
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 07/09/2015
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 15/09/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg

    Poudre d’opium (titrée à 10% m/m en morphine base anhydre)............................................. 25,00 mg

    Pour une gélule

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    Gélule verte n°0 allongée contenant une poudre de couleur légèrement grisâtre.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement symptomatique de la douleur aiguë d’intensité modérée à intense et/ou ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques de palier 1 utilisés seuls.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Comme pour tous les médicaments antalgiques, la posologie de IZALGI 500 mg/25 mg, gélule doit être adaptée à l’intensité de la douleur et à la réponse clinique de chaque patient.

    La posologie usuelle est de 1 gélule, à renouveler si besoin au bout de 4 à 6 heures. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 4 gélules par jour.

    Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments associés. LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

    La dose totale journalière de paracétamol ne doit pas excéder 3 grammes/jour dans les situations suivantes :

    Poids < 50 kg, insuffisance hépatocellulaire légère à modérée, insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), alcoolisme chronique, dénutrition chronique, jeûne prolongé, sujet âgé.

    La poudre d’opium est titrée à 10% de morphine ce qui correspond à 2,5 mg de morphine par gélule.

    Les prises doivent toujours être espacées d’au moins 4 heures.

    Les prises systématiques régulièrement réparties sur les 24h permettent d’éviter les oscillations de la douleur.

    Il n’existe pas de données d’efficacité et de sécurité au-delà de 10 jours de traitement (voir rubrique 5.1).

    Sujet âgé : la posologie sera diminuée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

    Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures.

    Enfants et adolescents : Ce médicament est contre-indiqué chez l’enfant en dessous de 15 ans compte-tenu de l’absence de données concernant la sécurité et l’efficacité (voir rubrique 4.3).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Les gélules sont destinées à être ingérées telles quelles à l’aide d’un grand verre d’eau.

    4.3. Contre-indications  

    · Enfants de moins de 15 ans.

    · Hypersensibilité au paracétamol, à la poudre d’opium ou à l’un des excipients, mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Insuffisance hépatocellulaire sévère (avec ou sans encéphalopathie) (voir rubrique 4.4).

    · Asthme et insuffisance respiratoire (en raison de la présence de poudre d’opium).

    · Allaitement.

    · Association aux agonistes-antagonistes morphiniques (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) et aux morphiniques antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène) (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Ce médicament contient du paracétamol. Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments associés. LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9). Dans les situations suivantes, la dose totale de 3 grammes/jour ne devra pas être dépassée (voir rubrique 4.2) :

    · poids < 50kg,

    · insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min),

    · alcoolisme chronique,

    · dénutrition chronique,

    · jeûne prolongé,

    · sujet âgé.

    L’utilisation prolongée et à des doses supérieures à celles recommandées peut conduire à un état de pharmacodépendance. Chez les patients prédisposés, le traitement doit se faire sous surveillance médicale.

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule ne doit être utilisé qu’après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque, suivant l’étiologie de la douleur et le profil du patient.

    Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés :

    L'utilisation concomitante d’IZALGI et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d'autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision de prescrire IZALGI en même temps que des médicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

    À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale

    Une réduction de l’efficacité du traitement par inhibiteur P2Y12 a été observée, dès le premier jour de traitement concomitant par inhibiteur P2Y12 et morphine (voir rubrique 4.5).

    Précautions d'emploi

    Il est recommandé de ne pas dépasser les doses conseillées et de respecter l’intervalle minimal d’administration.

    Patients âgés

    Chez les personnes âgées et très âgées, la sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse de la fonction rénale, doit inciter à la prudence. La posologie devra être réduite en augmentant l’intervalle entre les prises (voir rubrique 4.2).

    Patients atteints d’insuffisance rénale

    La posologie devra être réduite en augmentant l’intervalle entre les prises (voir rubrique 4.2).

    Patients atteints d’insuffisance hépatocellulaire

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule n’est pas recommandé chez les patients atteints d’insuffisance hépatocellulaire légère à modérée, en raison de l’absence d’évaluation dans cette population.

    La poudre d’opium peut précipiter ou aggraver l’encéphalopathie (voir rubrique 4.3).

    Sujets porteurs d’un déficit en G6PD

    Des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés chez ces patients avec des doses élevées de paracétamol, c'est-à-dire supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est important de respecter les posologies.

    Autres

    En cas de découverte d’une hépatite virale aiguë, il convient d’arrêter le traitement.

    L’absorption d’alcool est déconseillée pendant le traitement.

    Du fait de la présence d’opium, une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente chez le sujet âgé, expose au risque de rétention urinaire.

    En cas d’hypertension intracrânienne, la poudre d’opium risque d’augmenter l’importance de cette hypertension.

    La co-prescription de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmente la survenue d’effets indésirables (voir rubrique 4.5).

    Il est impératif de s’assurer de l’absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de la poudre d’opium.

    Chez le patient cholécystectomisé, la poudre d’opium peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi.

    En cas de toux productive, la poudre d'opium peut entraver l'expectoration.

    L’attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que cette substance active est inscrite sur la liste des substances dopantes.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIEES AU PARACETAMOL

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Anticoagulant oraux :

    Risque d’augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/jour) pendant au moins 4 jours. Contrôle régulier de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

    + Interférence avec les examens paracliniques

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.

    LIEES A L’OPIUM

    Associations contre-indiquées

    + Morphiniques agonistes-antagonistes (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) :

    Diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

    + Morphiniques antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène) :

    Risque de diminution de l’effet antalgique.

    Associations déconseillées

    + Alcool (boisson ou excipient) :

    Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des analgésiques morphiniques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation des machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Associations à prendre en compte

    + Autres analgésiques morphiniques agonistes, antitussifs morphine-like, antitussifs morphiniques vrais, barbituriques :

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés :

    L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le SNC. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    + Autres dépresseurs du SNC : antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, anxiolytiques et hypnotiques, neuroleptiques, clonidine et apparentés, thalidomide :

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation des machines.

    Une exposition retardée et réduite au traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale a été observée chez des patients atteints du syndrome coronarien aigu traités par morphine. Cette interaction peut être liée à une diminution de la motilité gastro-intestinale et s’applique aux autres opioïdes. Même si les conséquences cliniques ne sont pas connues, les données indiquent une réduction potentielle de l’efficacité des inhibiteurs de P2Y12 chez les patients co-traités avec la morphine et inhibiteur de P2Y12 (voir rubrique 4.4). Chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu, chez qui la morphine ne peut être retirée et pour lesquels une inhibition rapide de P2Y12 est jugée cruciale, l'utilisation d'un inhibiteur de P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La présence de poudre d'opium conditionne la conduite à tenir.

    Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de certaines substances contenues dans la poudre d'opium (ex : morphine, codéine).

    Il n'existe pas de données cliniques suffisamment pertinentes pour évaluer le risque malformatif de ce médicament dans l'espèce humaine. En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament et envisager une surveillance néonatale :

    · risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né en cas d'administration chronique en fin de grossesse, et cela quelle que soit la dose ;

    · risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses, même en traitement bref, avant ou pendant l'accouchement.

    Par conséquent, IZALGI 500 mg/25 mg, gélule ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moins d'une nécessité absolue.

    Allaitement

    Le passage de cette spécialité dans le lait maternel n’est pas connu. Toutefois, en raison de la présence de dérivés morphinomimétiques et du passage de la morphine dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué lors de l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets d’IZALGI 500 mg/25 mg, gélule sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Cependant, les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines doivent être prudents car il existe un risque de somnolence lié à la présence de poudre d’opium.

    4.8. Effets indésirables  

    Au cours des études cliniques, les effets indésirables suivants ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquents (³ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1000, <1/100) ; rares (≥ 1/10000, < 1/1000) ; très rares (< 1/10000), incluant les cas isolés.

    Système organe / classe (MedDRA)

    Fréquents ≥1/100, <1/10

    Peu fréquents ≥1/1000, <1/100

    Rares
    ≥1/10000, <1/1000

    Très rares <1/10000 incluant des notifications isolées

    Affections du système immunitaire

    Réactions d’hypersensibilité à type de malaise et d’œdème

    Affections gastro-intestinales

    Constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales

    Hémorragie gastro-intestinale

    Affections du système nerveux

    Insomnie, somnolence

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Erythème, urticaire, prurit

    LIES AU PARACETAMOL

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez des patients traités par paracétamol seul :

    · Quelques rares réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke, érythème, urticaire, rashs cutanés. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

    · Des très rares cas de réactions cutanées graves (par exemple, toxidermies bulleuses de type syndrome de Stevens Johnson et Lyell, pustulose exanthématique aiguë). Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

    · De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.

    LIES A LA POUDRE D’OPIUM

    Les effets indésirables de la poudre d’opium sont comparables à ceux des autres opiacés. Possibilité de :

    · Somnolence, confusion, sédation, excitation, euphorie, dysphorie, cauchemars, en particulier chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations.

    · Dépression respiratoire, bronchospasme (voir rubrique 4.3).

    · Augmentation de la pression intracrânienne.

    · Nausées, vomissements, constipation.

    · Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.

    · Pancréatite aiguë.

    · Myosis, états vertigineux.

    · Dysurie et rétention urinaire.

    · Prurit, urticaire et rash.

    · Hyperalgésie : en cas d’augmentation de la sensibilité à la douleur ou d’aggravation de la douleur initiale après une augmentation de la dose du traitement ou en cas d’apparition d’une douleur anormale, de qualité et de localisation anatomique différente de la douleur initiale, le traitement doit être arrêté.

    Pharmacodépendance et syndrome de sevrage (lors d’une utilisation prolongée à des doses supra-thérapeutiques).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    LIE AU PARACETAMOL :

    Le risque d’une intoxication grave (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente), pouvant conduire à une insuffisance hépatique sévère, potentiellement mortelle, est particulièrement élevé chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants et les adolescents, chez les patients présentant une affection hépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients dénutris, chez les patients de moins de 50 kg.

    Symptômes

    · A une phase précoce, l’intoxication peut être totalement asymptomatique.

    · Généralement dans les 24 premières heures apparaissent des nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales.

    · Dans les 12 à 48 heures après l’ingestion, peuvent apparaître une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

    · Un surdosage peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort. Une atteinte toxique rénale avec nécrose tubulaire aiguë et insuffisance rénale peut survenir même en absence d’insuffisance hépatique.

    · Une hyperamylasémie et plus rarement des pancréatites aiguës ont été observées.

    · Des arythmies cardiaques ont été rapportées.

    Conduite d’urgence

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    · Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.

    · Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

    · Le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure.

    · Traitement symptomatique.

    LIE A LA POUDRE D’OPIUM :

    Symptômes :

    Surdosage léger à modéré : une euphorie, une somnolence, une constipation, des nausées, des vomissements et un myosis. Une bradycardie ou une hypotension légère peuvent être présents.

    Surdosage sévère : une dépression respiratoire pouvant aboutir à une apnée, une hypoxie, un coma, une bradycardie, ou une lésion pulmonaire aiguë. Rarement, des crises convulsives peuvent se déclencher suite à la survenue d’une hypoxie. La nécrose tubulaire aiguë secondaire à la rhabdomyolyse et une myoglobinurie peuvent survenir chez les patients dans un coma prolongé ou présentant des convulsions. Ces complications peuvent entraîner la mort.

    Traitement :

    · Décontamination

    Un surdosage en opiacés peut engager le pronostic vital. L’administration de charbon actif devrait être envisagée rapidement après une ingestion orale importante, si le patient peut protéger ses voies respiratoires et ne présente pas de signes sévères de toxicité. Si un patient présente des signes de toxicité modérée à sévère, il ne faut pas administrer de charbon actif, en raison du risque d’inhalation.

    · Prise en charge d’une intoxication d'intensité légère à modérée

    Une surveillance du patient peut suffire.

    · Prise en charge d’une intoxication sévère

    Un traitement de soutien intensif peut être nécessaire pour corriger une insuffisance respiratoire et un choc. De plus, l’antagoniste spécifique naloxone est utilisé pour inverser rapidement la dépression respiratoire sévère et le coma provoqués par des doses excessives d'analgésiques opioïdes. La naloxone ayant une durée d'action plus courte que beaucoup d’opioïdes, de nombreux patients répondeurs doivent être gardés sous surveillance étroite à la recherche de signes de rechute et les injections devront être répétées en fonction de la fréquence respiratoire et de la sévérité du coma. Alternativement, dans des situations où l'administration répétée est nécessaire, par exemple lorsqu’un opioïde à action prolongée est la cause ou est soupçonné d'être la cause des symptômes, une perfusion intraveineuse continue de naloxone peut être réalisée et sera adaptée à la réponse. Tous les patients doivent être surveillés pendant au moins 6 heures après la dernière dose de naloxone. L'utilisation des antagonistes des opioïdes comme la naloxone chez les personnes physiquement dépendantes aux opiacés peut provoquer des symptômes de sevrage.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Paracétamol en association sauf aux psycholeptiques, code ATC : N02BE51.

    Mécanisme d’action

    Ce médicament est un antalgique de palier 2 (selon la classification OMS) associant deux substances actives :

    · Paracétamol : analgésique et antipyrétique. Le paracétamol a un mode d’action essentiellement central.

    · Opium : analgésique opiacé avec un mécanisme d’action central et périphérique.

    Efficacité et sécurité clinique

    Dans une étude comparative, randomisée, en double insu, en groupes parallèles versus placebo et en administration unique, conduite chez 232 patients ayant subi une extraction dentaire de la 3ème molaire incluse, il a été démontré que l'efficacité antalgique des associations paracétamol, caféine, poudre d'opium 500mg/50mg/25mg et 500mg/50mg/50mg était supérieure au placebo et non inférieure au tramadol 100 mg, un antalgique de palier 2.

    Une étude clinique comparative, randomisée, en double insu et en groupes parallèles conduite chez 1141 patients présentant une gonarthrose douloureuse a testé différents dosages de l’association paracétamol, poudre d’opium : 500mg/10mg, 500mg/25mg et 500mg/50mg versus un antalgique de palier 2, associant paracétamol, codéine 500mg/30mg. Les traitements étaient administrés pendant 10 jours, à raison de 3 à 4 gélules par jour. Cette étude a permis d’identifier l’association paracétamol, poudre d’opium 500mg/25mg comme étant celle qui contenait la dose minimale de poudre d’opium permettant de démontrer une non infériorité par rapport à l’association antalgique de référence (paracétamol, codéine 500mg/30mg).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    PARACETAMOL

    Absorption

    L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

    Distribution

    Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

    Biotransformation

    Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

    Elimination

    L’élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80%) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).

    Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.

    La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.

    Variations physiopathologiques

    Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

    Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

    Une étude d’interaction n’a pas montré de modification des paramètres pharmacocinétiques du paracétamol par la poudre d’opium.

    POUDRE D’OPIUM

    Absorption

    Les alcaloïdes de l'opium sont rapidement absorbés après administration orale.

    Les concentrations sériques maximales de morphine, principal alcaloïde de la poudre d’opium, sont obtenues en 2 à 4 heures. L'effet de premier passage hépatique est supérieur à 50 %.

    Distribution

    Après absorption, la morphine est liée aux protéines plasmatiques dans la proportion de 30 %.

    Biotransformation

    Les alcaloïdes de l'opium sont métabolisés de façon importante en dérivés glucuronoconjugués qui subissent un cycle entérohépatique. Le 6-glucuronide est un métabolite de la morphine environ 50 fois plus actif que la substance-mère. La morphine est également déméthylée, ce qui conduit à un autre métabolite actif, la normorphine.

    La codéine est métabolisée pour donner la codéine-6-glucuronide, la morphine (seul métabolite actif) et la norcodéine. La codéine étant présente dans la poudre d’opium à des quantités dix fois inférieures à celles de la morphine, sa transformation hépatique a peu de conséquence sur la biodisponibilité globale en morphine.

    Elimination

    L'élimination des dérivés glucuronoconjugués se fait essentiellement par voie urinaire, à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.

    L'élimination fécale est faible (< 10 %).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans les études de toxicité aiguë portant sur l’association paracétamol / poudre d’opium, la dose létale (DL) 50 par voie orale s’est avérée supérieure à 2000 mg/kg chez 2 espèces (rat et souris).

    Après 4 semaines d’administration d’une association paracétamol / opium par voie orale chez le chien (espèce la plus sensible), les signes rapportés ont été principalement une toxicité hépatique du paracétamol (examen histopathologique), sans effet dépresseur central, excepté une diminution de l’activité motrice attribuable à l’opium à la plus forte dose (500-600 mg/kg) : à cette dose la mortalité a été de 50%. La dose sans effet toxique (NOAEL) est estimée à 100 mg/kg.

    Données sur la reproduction :

    Paracétamol : Le paracétamol n’est pas tératogène chez la souris ou le rat et n'a pas entraîné d'anomalies de croissance intra-utérine chez les rats. Chez les rats et les souris, des doses orales élevées ont altéré la spermiogénèse et provoqué une atrophie testiculaire.

    Opium : Chez les animaux de laboratoire, des gestations associées à une augmentation des malformations congénitales lors d’un traitement de la mère par opiacés pourraient être dues à une toxicité chez la mère.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Stéarate de magnésium.

    Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer noir (E 172), oxyde de fer jaune (E 172), bleu patente V.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Plaquettes thermoformées : 2 ans.

    Flacon :

    Avant ouverture du flacon : 2 ans.

    Après ouverture du flacon : 2 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    8, 16 et 100 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    16 et 90 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon polypropylène.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 496 054-7 ou 34009 496 054 7 7 : 8 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 496 055-3 ou 34009 496 055 3 8 : 16 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 550 031-8 ou 34009 550 031 8 2 : 100 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 34009 301 501 0 8 : 16 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon polypropylène.

    · 34009 301 501 1 5 : 90 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon polypropylène.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    03/09/2020

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 15/09/2020

    Dénomination du médicament

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule

    Paracétamol, poudre d’opium

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IZALGI 500 mg/25 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IZALGI 500 mg/25 mg, gélule ?

    3. Comment prendre IZALGI 500 mg/25 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IZALGI 500 mg/25 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique :

    Antalgique périphérique et central.

    Antalgique opiacé.

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule est une association de 2 antalgiques (substances calmant la douleur), le paracétamol et la poudre d’opium, qui agissent ensemble pour soulager votre douleur.

    Ce médicament est préconisé dans les douleurs aiguës modérées ou fortes, ou qui ne sont pas soulagées par l’aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène utilisé seul.

    Ne prenez jamais IZALGI 500 mg/25 mg, gélule :

    · Si vous êtes un enfant de moins de 15 ans ;

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) au paracétamol, à la poudre d’opium ou à l’un des autres composants contenus dans IZALGI 500 mg/25 mg, gélule (voir rubrique 6. Contenu de l’emballage et autres informations) ;

    · Si vous êtes atteint d'une maladie grave du foie ;

    · Si vous êtes asthmatique ou atteint d’insuffisance respiratoire ;

    · Si vous allaitez ;

    · Si vous prenez des médicaments dérivés de la morphine contenant de la buprénorphine, de la nalbuphine, de la pentazocine, du naltrexone ou du nalméfène (voir rubrique Utilisation d’autres médicaments).

    Ne prenez jamais IZALGI 500 mg/25 mg, gélule si l’un des cas ci-dessus s’applique à vous. En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre IZALGI 500 mg/25 mg, gélule.

    Mises en garde

    Ce médicament contient du paracétamol. En cas de surdosage ou de prise par erreur d'une dose trop élevée, consultez immédiatement votre médecin.

    Ce médicament contient du paracétamol et de la poudre d’opium. D'autres médicaments en contiennent. Ne les associez pas afin de ne pas dépasser les doses maximales conseillées (voir rubrique Posologie).

    L'utilisation prolongée et à de fortes doses de ce médicament peut conduire à un état de dépendance.

    Ne pas dépasser les posologies indiquées.

    Ne pas utiliser de façon prolongée sans avis du médecin, en particulier si les troubles persistent au bout de 5 jours et/ou en cas de survenue de tout autre signe après la prise du médicament.

    Précautions d'emploi

    L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée.

    Prévenez votre médecin si vous souffrez :

    · d’une maladie du foie ou des reins,

    · de maladie respiratoire (dont asthme, insuffisance respiratoire chronique),

    · d’encombrement bronchique,

    · de constipation,

    · d’opération de la vésicule biliaire,

    · de difficultés à uriner,

    · de pression élevée dans le crâne,

    · si vous buvez fréquemment de l’alcool.

    En cas d’hépatite virale, arrêtez de prendre ce traitement et consultez un médecin.

    Prévenez votre médecin si l’un des cas ci-dessus s’applique à vous. En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et IZALGI 500 mg/25 mg, gélule

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    IMPORTANT : Ce médicament contient du paracétamol et de la poudre d’opium. Informez votre médecin si vous prenez tout autre médicament contenant du paracétamol ou de la poudre d’opium. Ceci afin de ne pas dépasser les doses quotidiennes maximales.

    Vous ne devez pas prendre IZALGI 500 mg/25 mg, gélule avec la buprénorphine, la nalbuphine, la pentazocine, le naltrexone ou le nalméfène. Ces médicaments dérivés de la morphine peuvent réduire l’effet antalgique.

    L'utilisation concomitante d’IZALGI et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut être mortelle. Pour cette raison, l'utilisation concomitante ne doit être envisagée que lorsque d'autres options de traitement ne sont pas possibles.

    Toutefois, si votre médecin vous prescrit IZALGI en association avec des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et respectez strictement les doses recommandées par votre médecin. Il pourrait être utile d'informer des amis ou des proches afin qu’ils aient connaissance des signes et des symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous ressentez de tels symptômes.

    Certains médicaments utilisés pour traiter les caillots sanguins (par exemple le clopidogrel, le prasugrel, le ticagrélor) peuvent avoir un effet retardé et diminué lorsqu'ils sont pris avec l'opium.

    Bilans sanguins

    Signalez à votre médecin que vous prenez ce médicament s’il vous prescrit un bilan sanguin comprenant un dosage du taux d'acide urique ou de sucre dans le sang.

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule peut provoquer une somnolence. La prise d’alcool pouvant aggraver la somnolence, il est préférable de ne pas boire d’alcool pendant le traitement par IZALGI 500 mg/25 mg, gélule.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Ne prenez pas IZALGI 500 mg/25 mg, gélule pendant la grossesse sauf avis contraire de votre médecin, en raison de la présence de poudre d’opium.

    En fin de grossesse, la prise d’IZALGI 500 mg/25 mg, gélule peut avoir des répercussions sur le nouveau-né, il faut donc la signaler à votre médecin.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin.

    Allaitement

    En raison de la présence de morphine et de dérivés morphinomimétiques (ayant une action analogue à la morphine) dans l’opium, qui peuvent passer dans le lait maternel, ne prenez pas ce médicament pendant l’allaitement.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Sportifs

    Ce médicament contient une substance opiacée qui est inscrite sur la liste des substances dopantes.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il est déconseillé de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines en raison du risque de somnolence lié à la prise d’IZALGI 500 mg/25 mg, gélule.

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La posologie usuelle est de 1 gélule, à renouveler si besoin au bout de 4 à 6 heures, sans dépasser 4 gélules par jour.

    Fréquence d’administration

    Les prises doivent toujours être espacées d’au moins 4 heures. En cas de douleur persistante, les prises systématiques permettent d'éviter les pics de douleur.

    En cas de maladie grave des reins (insuffisance rénale sévère), les prises seront espacées de 8 heures minimum.

    NE JAMAIS PRENDRE PLUS DE 4 GRAMMES DE PARACETAMOL PAR JOUR (en tenant compte de tous les médicaments contenant du paracétamol). Il faut toujours respecter un intervalle de 4 heures minimum entre les prises. Les dosages supérieurs à 3 grammes de paracétamol par jour nécessitent un avis médical.

    Si vous avez l’impression que l’effet d’IZALGI 500 mg/25 mg, gélule est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    IZALGI 500 mg/25 mg, gélule est contre-indiqué chez l’enfant et l’adolescent de moins de 15 ans.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Avaler la ou les gélule(s) telles quelles à l’aide d’un grand verre d’eau.

    Durée du traitement

    Si la douleur persiste plus de 4 à 5 jours, ne pas continuer le traitement sans l'avis de votre médecin.

    Dans tous les cas, se conformer strictement à la prescription médicale.

    Si vous avez pris plus de IZALGI 500 mg/25 mg, gélule que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien même si vous vous sentez bien. Il peut y avoir un risque d’atteinte du foie dont les symptômes apparaîtront ultérieurement.

    Si vous oubliez de prendre IZALGI 500 mg/25 mg, gélule :

    Si vous avez oublié de prendre les gélules, la douleur peut réapparaître. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Continuez votre traitement comme avant.

    Si vous arrêtez de prendre IZALGI 500 mg/25 mg, gélule :

    L’arrêt du traitement peut entraîner un syndrome de sevrage lors d’une utilisation prolongée à dose élevée.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Peu fréquents (chez moins de 1 patient traité sur 100)

    · Troubles du système nerveux : insomnie, somnolence.

    Rares (chez moins de 1 patient traité sur 1000)

    · Troubles gastro-intestinaux : constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales.

    · Troubles cutanés : rougeur, urticaire, démangeaisons.

    · Troubles du système immunitaire : réactions allergiques telles que malaise, œdèmes.

    Très rare (chez moins de 1 patient traité sur 10000)

    · Troubles gastro-intestinaux : saignements gastro-intestinaux.

    LIES A LA PRESENCE DE PARACETAMOL

    Les effets indésirables suivants ont été observés avec le paracétamol utilisé seul :

    Réactions allergiques. Dans certains cas rares, il est possible que survienne une éruption ou une rougeur cutanée ou une réaction allergique. Celle-ci peut se manifester par un brusque gonflement du visage et/ou du cou ou par un malaise brutal avec chute de la pression artérielle ou par des troubles sévères de la peau ou des muqueuses avec rougeur, cloques, brûlures, décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre de façon très grave à tout le corps. Si cela vous arrive il faut :

    · immédiatement arrêter le traitement,

    · avertir votre médecin,

    · ne plus jamais reprendre de médicaments contenant du paracétamol.

    Exceptionnellement, des modifications biologiques nécessitant un contrôle du bilan sanguin ont pu être observées : taux anormalement bas de certains globules blancs ou de certaines cellules du sang comme les plaquettes pouvant se traduire par des saignements de nez ou des gencives. Dans ce cas, consultez un médecin.

    LIES A LA PRESENCE DE POUDRE D’OPIUM

    Possibilité de :

    · sensation d’endormissement, euphorie, trouble de l’humeur,

    · rétrécissement de la pupille, difficulté à uriner,

    · réaction d’hypersensibilité (démangeaisons, urticaire, éruption cutanée étendue),

    · constipation, nausées, vomissements,

    · somnolence, états vertigineux, confusion, cauchemars, hallucinations,

    · gênes respiratoires,

    · augmentation de la pression intracrânienne se traduisant par des maux de tête voire des vomissements,

    · douleurs abdominales en particulier chez les patients cholécystectomisés (sans vésicule biliaire),

    · pancréatite,

    · augmentation de la sensibilité à la douleur : en cas d’augmentation de la sensibilité à la douleur ou d’aggravation de la douleur initiale après une augmentation de la dose du traitement ou en cas d’apparition d’une douleur anormale, de qualité et de localisation différente de la douleur initiale, le traitement doit être arrêté.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Pour les flacons : après ouverture du flacon, les gélules doivent être utilisées dans les 2 mois.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes de détérioration.

    Ne jetez aucun médicament au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IZALGI 500 mg/25 mg, gélule  

    · Les substances actives sont :

    Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg

    Poudre d’opium (titrée à 10% m/m en morphine base anhydre)............................................. 25,00 mg

    Pour une gélule

    · Les autres composants sont : stéarate de magnésium.

    Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer noir (E 172), oxyde de fer jaune (E 172), bleu patente V.

    Qu’est-ce que IZALGI 500 mg/25 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule sous plaquettes thermoformées (boîte de 8, 16 ou 100) ou en flacon (boîte de 16 ou 90).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Fabricant  

    MYLAN LABORATORIES SAS

    ROUTE DE BELLEVILLE

    LIEU-DIT MAILLARD

    01400 CHATILLON SUR CHALARONNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17216
    • Date avis : 03/10/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : le service médical rendu par IZALGI 500 mg/25 mg, gélule est important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-14254
    • Date avis : 29/04/2015
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par IZALGI 500 mg/25 mg, gélule, est important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-12019
    • Date avis : 23/05/2012
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par la spécialité LAMALINE 500 mg/25 mg gélule est important.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-17216
    • Date avis : 03/10/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Ces présentations sont des compléments de gamme qui n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux présentations déjà inscrites.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-14254
    • Date avis : 29/04/2015
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la présentation déjà existante.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-12019
    • Date avis : 23/05/2012
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Au vu des résultats des études de non-infériorité, LAMALINE 500 mg/25 mg gélule n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres opioïdes faibles dans le cadre de la prise en charge de la douleur aiguë d'intensité modérée à intense et/ou ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques périphériques seuls.
    • Lien externe