IXEL 50 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69663841
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEUR, AUTRES ANTIDEPRESSEURS, code ATC : N06AX17IXEL 50 mg, gélule appartient à une classe de médicaments appelés antidépresseur.Il est préconisé dans le traitement des états dépressifs de l’adulte. Son action ne se manifeste qu’après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 06/12/1996
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de IXEL 50 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule MILNACIPRAN 46403 43,55 mg FT
    Gélule CHLORHYDRATE DE MILNACIPRAN 75210 50,00 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC aluminium de 56 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3419857
    • Code CIP3 : 3400934198571
    • Prix : 6,70 €
    • Date de commercialisation : 31/05/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 22/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IXEL 50 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de milnacipran............................................................................................... 50,00 mg

    Quantité correspondant à milnacipran base ........................................................................ 43,55 mg

    Pour une gélule.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    Tête de la gélule de couleur rose et corps de la gélule de couleur rouille marquée avec « Ixel 50 »

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement des épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) de l’adulte.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie et mode d’administration

    La dose recommandée est de 100 mg par jour, répartie en deux prises de 50 mg, 1 gélule le matin et 1 gélule le soir à prendre de préférence au cours des repas.

    Dans ce cas, utiliser des gélules à 50 mg.

    Chez le sujet âgé : une adaptation posologique n’est pas nécessaire tant que la fonction rénale est normale (voir rubrique 5.2).

    Chez l’insuffisant rénal : une adaptation posologique est nécessaire. Il est recommandé de réduire la posologie à 50 ou 25 mg en fonction du degré d’altération de la fonction rénale (voir rubrique 5.2). Dans ce cas, utiliser des gélules à 25 mg.

    L’adaptation posologique suivante est recommandée :

    Clairance créatinine (Clcr) (ml/mn)

    Posologie / 24 h

    Clcr ³ 60

    50 mg x 2

    60 > Clcr ³ 30

    25 mg x 2

    30 > Clcr ³ 10

    25 mg

    Durée de traitement

    Le traitement par antidépresseur est symptomatique.

    Comme lors de tout traitement antidépresseur, l’efficacité du milnacipran apparaît seulement après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.

    Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.

    Le traitement par le milnacipran doit être interrompu progressivement.

    Traitements psychotropes associés

    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse.

    Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

    · hypersensibilité au milnacipran ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · association avec les IMAO irréversibles (voir rubrique 4.5),

    · allaitement,

    · hypertension non contrôlée, maladie coronarienne sévère ou instable, car les augmentations de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque peuvent aggraver ces pathologies sous-jacentes.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Suicides/ idées suicidaires ou aggravation clinique

    La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

    L’utilisation du milnacipran est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires.

    De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.

    Syndrome sérotoninergique

    Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas d’utilisation concomitante avec d’autres substances susceptibles d’affecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide, tranylcypromine), les IMAO-A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la buprénorphine, la pethidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques 4.3 et 4.5)).

    Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose.

    Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d’ordre :

    · digestifs (diarrhée)

    · neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie)

    · moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie)

    · végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma).

    En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.

    L’utilisation concomitante du milnacipran avec les alphas et bétas sympathomimétiques (voies IM et IV) et les IMAO-A sélectifs (tels que le linézolide, le moclobémide et le bleu de méthylène) n’est pas recommandée.

    Dysfonction sexuelle

    Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.

    Précautions d’emploi

    Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier un traitement transitoire symptomatique.

    En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.

    En cas d’ictère ou d’autres signes de troubles hépatiques, le traitement par milnacipran doit être arrêté. Le traitement ne doit pas être repris à moins qu’une autre cause ait pu être établie.

    Bien qu’aucune interaction n’ait été mise en évidence avec l’alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.

    Chez le volontaire sain, lors de l’association à la lévomépromazine l’exposition systémique au milnacipran est augmentée de 20 %. Chez le sujet âgé et l’insuffisant rénal une augmentation plus importante est à craindre si les deux médicaments sont associés.

    Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :

    · chez les insuffisants rénaux :

    la posologie devra éventuellement être réduite en raison d’un allongement de la durée d’élimination (voir rubrique 4.2) ;

    · chez les patients présentant un obstacle à l’évacuation vésicale, notamment chez les patients avec hypertrophie prostatique ou présentant d’autres troubles génito-urinaires : en raison de la composante noradrénergique du mode d’action du milnacipran, une surveillance de l’apparition de troubles mictionnels est nécessaire ;

    · chez les patients hypertendus ou atteints de cardiopathies :

    il est recommandé de surveiller la tension artérielle et la fréquence cardiaque en début de traitement, après une augmentation de la dose et régulièrement pendant le traitement par le milnacipran chez tous les patients, et plus étroitement chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu. En cas d’élévation prolongée de la pression artérielle ou de fréquence cardiaque élevée, l'arrêt du traitement par le milnacipran doit être envisagé si cliniquement justifié.

    · chez les patients ayant une pression intraoculaire élevée ou présentant un glaucome à angle fermé ;

    · chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie : le milnacipran doit être utilisé avec précaution et doit être interrompu chez tout patient présentant une convulsion.

    Des cas d’hyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétion inapproprié d’hormone antidiurétique, ont été observés chez des patients recevant des médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les sujets âgés, les patients prenant des diurétiques ou tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie, chez les patients cirrhotiques ou dénutris.

    Des cas d’hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de la prise de médicaments inhibant la recapture de la sérotonine.

    Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8). Une attention particulière est recommandée chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et l’aspirine ou par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque de saignement. Une attention est également requise chez les patients ayant présenté précédemment des troubles de l’hémostase.

    La sécurité et l'efficacité du milnacipran dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs chez l’adulte à une posologie supérieure à 100 mg par jour n’ont pas été établies. Le traitement devra être arrêté chez les patients ne présentant pas une amélioration clinique à la posologie de 100 mg/jour.

    Arrêt du traitement :

    Le risque de symptômes de sevrage observé avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut dépendre de plusieurs facteurs dont la durée et la posologie du traitement ainsi que du taux de réduction posologique. D’une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l’interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent en 2 semaines, mais peuvent être prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus)

    Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie du milnacipran lors de l’interruption du traitement et non brusquement après une utilisation prolongée (voir rubriques 4.2
    et 4.8).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les études d’interactions ont été réalisées uniquement chez l’adulte.

    Syndrome sérotoninergique

    Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas d’utilisation concomitante avec d’autres substances susceptibles d’affecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide, tranylcypromine), les IMAO-A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la buprénorphine, la pethidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques 4.3 et 4.5)

    Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d’ordre :

    · digestifs (diarrhée)

    · neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie)

    · moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie)

    · végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma)

    Associations contre-indiquées

    · IMAO irréversible (iproniazide, tranylcypromine)

    Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique*

    Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et le début du traitement par le milnacipran, et d’au moins une semaine entre l’arrêt du milnacipran et le début du traitement par l’IMAO.

    Associations déconseillées

    · Sympathomimétiques alpha et bêta (voies IM et IV)

    Dans le cas d’une action systémique par voie parentérale.

    Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l’entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).

    · IMAO sélectif A (linézolide moclobémide, bleu de méthylène)

    Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique* (cf. supra).

    Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    · Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)

    Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque

    Limiter l’apport, par exemple moins de 0,1 mg d’adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l’adulte.

    · Anticoagulants oraux, les médicaments qui ont un effet sur la fonction plaquettaire, c’est à dire les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine ou d’autres médicaments qui peuvent augmenter le risque de saignement.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les données concernant l’utilisation du milnacipran chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Un risque a été rapporté pour le nouveau-né en cas d’exposition aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse et peut correspondre, soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de la sérotonine : tachypnée, difficulté à s’alimenter, tremblements, hypertonie ou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou plus rarement pleurs persistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont généralement de courte durée et non sévères.

    Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).

    En conséquence, l’utilisation du milnacipran n’est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.

    Allaitement

    En raison d’un faible passage du milnacipran dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqué.

    Fertilité

    Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalité embryonnaire sans marge de sécurité (voir section 5.3)

    Aucune donnée concernant l’effet du milnacipran sur la fertilité n’est disponible chez l’homme.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Bien qu’il n’ait pas été observé chez le volontaire sain d’altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite des véhicules à moteur.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables observés durant le traitement par le milnacipran sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration de l’épisode dépressif.

    Le tableau ci-dessous présente les événements indésirables pour lesquels une relation causale n’a pas été « exclue », qui ont été observés dans 13 études cliniques, dont 5 études contrôlées versus placebo (incluant au total 3 059 patients - 2 557 sous milnacipran et 502 sous placebo) menées chez des patients présentant une dépression.

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients déprimés traités par IXEL® dans les études cliniques ont été des nausées et des céphalées.

    Tableau des effets indésirables

    Estimation de la fréquence :

    Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Aucun effet indésirable n’est de fréquence « très rare », la colonne « très rare » n’est donc pas présente dans le tableau.

    Très fréquent

    (≥ 10 %)

    Fréquent

    (≥ 1 % à 10 %)

    Peu Fréquent

    (≥ 0,1 % à 1 %)

    Rare

    (< 0,1 %)

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Ecchymoses (1) (3) Saignements cutanéo-
    muqueux (1) (3)

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité

    Choc anaphylactique

    Affections endocriniennes

    Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperlipidémie
    Perte de poids

    Hyponatrémie(1) (3)

    Affections psychiatriques

    Agitation
    Anxiété
    Dépression
    Troubles du comportement alimentaire
    Troubles du sommeil
    Comportement suicidaire

    Attaque de panique
    Confusion
    Délire
    Hallucinations
    Manie
    Diminution de la libido
    Cauchemars
    Idées suicidaires

    Déréalisation
    Pensées anormales
    Trouble psychotique

    Agressivité

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Migraine
    Tremblement
    Etourdissements
    Dysesthésie
    Somnolence

    Troubles de la mémoire
    Akathisie
    Troubles de l’équilibre
    Dysgueusie
    Syncope

    Accident vasculaire cérébral
    Dyskinésie
    Parkinsonisme
    Convulsions

    Syndrome sérotoninergique(1) (*)
    Convulsion (1) (2)

    Affections oculaires

    Sécheresse oculaire
    Douleur oculaire
    Mydriase
    Troubles de l’accommodation
    Vision floue
    Perte d’acuité visuelle

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Acouphènes
    Vertiges

    Affections cardiaques

    Tachycardie
    Palpitations

    Arythmies
    Bloc de branche
    Extrasystoles
    Infarctus du myocarde

    Angor

    Cardiomyopathie de Takotsubo

    Affections vasculaires

    Bouffées vasomotrices
    Hypertension

    Syndrome de Raynaud
    Hypotension
    Hypotension orthostatique

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux
    Dyspnée
    Sécheresse nasale
    Affection pharyngée

    Affections gastro-intestinales

    Nausées

    Constipation
    Diarrhée
    Douleur abdominale
    Dyspepsie
    Vomissements
    Bouche sèche

    Colite
    Gastrite
    Troubles de la motilité gastro-intestinale
    Gêne abdominale
    Météorisme
    Ulcère gastro-duodénal
    Hémorroïdes
    Stomatite

    Affections hépatobiliaires

    Augmentation des enzymes hépatiques

    Hépatite
    Atteinte hépatocellulaire

    Hépatites cytolytiques (1)

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Prurit
    Rash
    Hyperhidrose

    Urticaire
    Dermatite
    Dermatose

    Réaction de photosensibilité

    Syndrome de Stevens-Johnson

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Douleurs musculo-squelettiques

    Raideur musculaire
    Myalgies

    Affections du rein et des voies urinaires

    Dysurie
    Pollakiurie

    Chromaturie
    Incontinence urinaire
    Rétention urinaire

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Troubles de l’éjaculation Dysfonction Erectile
    Douleur testiculaire

    Aménorrhée
    Ménorragie
    Troubles menstruels
    Métrorragie
    Affection prostatique

    Hémorragie du post-partum4

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fatigue

    Pyrexie
    Douleur thoracique
    Frissons
    Sensation d’état anormal
    Malaise

    (1) fréquence estimée à partir des effets indésirables rapportés lors de la surveillance post-commercialisation; non observé dans le groupe placebo des essais cliniques contrôlés.

    (2) en particulier chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie

    (3) voir rubrique 4.4

    (4) Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS et IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).

    (*) Un syndrome sérotoninergique, en particulier lorsque le milnacipran est associé à d’autres médicaments (voir rubrique 4.5), se caractérise par au moins trois symptômes incluant des modifications de l’état psychiatrique et du comportement (excitation, confusion, anxiété, agitation, délire et nervosité), une dysfonction motrice (tremblement, raideur, myoclonies, hyperréflexie et ataxie), une hypotension ou hypertension et des symptômes autonomes tels qu’hypersudation, fièvre, frissons et diarrhée peuvent survenir.

    Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par milnacipran ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).

    Syndrome de sevrage

    Quelques cas de potentiels symptômes de sevrage ont été rapportés après l’interruption du traitement par milnacipran.

    Généralement, pour les ISRS et les IRSN les symptômes sont de nature légère à modérée et spontanément résolutifs, cependant chez certains patients, ils peuvent être d’intensité sévère et/ou se prolonger. Il est donc recommandé, lorsqu’un traitement par milnacipran n’est plus nécessaire, de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4)

    Effets indésirables rapportés après la commercialisation dans l’indication dépression (fréquence indéterminée)

    Certains effets indésirables rapportés après la commercialisation chez les patients dépressifs sont liés à la nature même de la maladie dépressive :

    · levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

    · inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ;

    · réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ;

    · manifestations paroxystiques d’angoisse (pour les antidépresseurs psychostimulants).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Quelques cas de surdosage ont été observés sous milnacipran.

    Aux doses élevées, l’effet émétisant peut limiter considérablement le risque de surdosage.

    A la dose de 200 mg ont été observées très fréquemment (> 10%) : nausées, hypersudation et constipation.

    Aux doses de 800 mg à 1 g et en monothérapie, les principaux symptômes observés sont : vomissements, troubles respiratoires (apnées) et tachycardie.

    A dose massive (1,9 g à 2,8 g), en association avec d’autres médicaments (notamment des benzodiazépines) s’y ajoutent les signes suivants : somnolence, hypercapnie et troubles de la conscience.

    Traitement en cas de surdosage

    Il n’existe pas d’antidote spécifique du milnacipran.

    Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique et administration de charbon activé dès que possible après ingestion orale.

    La surveillance médicale devra être maintenue pendant au moins 24 heures.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEUR, AUTRES ANTIDEPRESSEURS, code ATC : N06AX17

    Le milnacipran est un inhibiteur double de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline (NA).

    Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, le milnacipran n’a pas d’affinité pour les récepteurs a1-adrénergiques ou histaminergiques H1.

    Des études expérimentales suggèrent l’absence d’affinité du milnacipran pour les récepteurs cholinergiques (muscariniques).

    Par ailleurs, le milnacipran n’a également pas d’affinité pour les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, benzodiazépiniques et opioïdes.

    Chez l’homme,

    · à la dose thérapeutique, les concentrations plasmatiques observées sont constamment situées à un niveau correspondant à une inhibition de 50 à 90% de la noradrénaline et de la sérotonine ;

    · les effets pharmacologiques observés sur les systèmes digestifs et urogénitaux semblent liés à l’inhibition de la recapture de la noradrénaline susceptible d’exercer un antagonisme d’effet vis-à-vis de l’acétylcholine (effet anticholinergique indirect) ;

    · le milnacipran n’induit aucune modification cliniquement significative de la repolarisation ou de la conduction cardiaque ;

    · il ne modifie pas les tests cognitifs et a peu d’effet sédatif ;

    · les troubles du sommeil sont améliorés chez les patients déprimés traités par le milnacipran. Les temps de latence de l’endormissement sont diminués ainsi que le nombre de réveils nocturnes et les temps de latence d’apparition du sommeil paradoxal sont augmentés. La durée totale du sommeil est augmentée.

    L’efficacité du milnacipran a été comparée à celle des IRS et des tricycliques et s’est avérée être inférieure à celle de la clomipramine.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le milnacipran est bien absorbé après administration orale. La biodisponibilité est de l’ordre de 85%. Elle n’est pas modifiée par l’alimentation.

    Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint environ 2 heures (Tmax) après administration. Il est de l’ordre de 120 ng/ml après prise unique de 50 mg. Les concentrations augmentent proportionnellement à la dose jusqu'à 200 mg par prise.

    Après prises répétées, l’état d’équilibre est atteint en 2 à 3 jours avec une augmentation des concentrations de l’ordre de 70% à 100% par rapport à la prise unique (Cmax = 216 ng/ml). La variabilité interindividuelle est faible.

    Distribution

    Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13%) et non saturable.

    Le volume de distribution du milnacipran est d’environ 5 l/kg avec une clairance totale de l’ordre
    de 40 l/h.

    Les clairances rénales et non rénales sont équivalentes.

    Biotransformation

    Le métabolisme du milnacipran se limite essentiellement à une glucuroconjugaison.

    De très petites quantités de métabolites actifs, sans effet clinique, ont été retrouvées.

    Élimination

    La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 8 heures.

    L’élimination se fait essentiellement par voie urinaire (90% de la dose administrée) avec une sécrétion tubulaire du produit inchangé.

    Après prises répétées, le milnacipran est totalement éliminé deux à trois jours après l’arrêt du traitement.

    Populations à risque

    Insuffisants hépatiques

    L’insuffisance hépatique n’entraîne pas de modification significative des paramètres pharmacocinétiques du milnacipran.

    Insuffisants rénaux

    En cas d’insuffisance rénale, l’élimination du milnacipran est ralentie, proportionnellement au degré d’altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    Patients âgés de plus de 65 ans

    Les paramètres pharmacocinétiques du milnacipran ne sont pas modifiés significativement chez le sujet âgé. Il convient cependant de tenir compte de l’altération physiologique de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les principaux organes cibles sont le foie probablement dû à un mécanisme adaptatif et le système nerveux.

    Le milnacipran n’est ni mutagène, ni carcinogène.

    Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalité embryonnaire sans marge de sécurité.

    Les données expérimentales n’ont révélé aucun effet tératogène potentiel du milnacipran.

    L’administration de Milnacipran à des rates, au cours du dernier tiers de la période de gestation et pendant la lactation, a entraîné des signes de toxicité chez ces dernières, ainsi que des effets sur la viabilité, la croissance et le développement des jeunes rats. Les paramètres reproducteurs des jeunes rats (altération de la fertilité chez les femelles) sont affectés à des doses entraînant une prise de poids plus faible. Aucune marge de sécurité concernant l’exposition de la femme enceinte au médicament n’a été établie à l’issue des études concernant le développement pré et postnatal.

    On observe l’excrétion de Milnacipran et/ou de métabolites dans le lait maternel après administration du médicament à des rates allaitantes.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, carmellose calcique, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc.

    Composition de l’enveloppe de la gélule

    Tête et corps (couleur rose) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30° C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    14 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    28 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    56 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    112 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT

    45, PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 341 983 4 2: 14 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    · 34009 341 984 0 3: 28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    · 34009 341 985 7 1: 56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    · 34009 341 986 3 2: 112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    · 34009 341 988 6 1: 14 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    · 34009 341 989 2 2: 28 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    · 34009 341 990 0 4: 56 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    · 34009 341 991 7 2: 112 gélules en flacon (PP) avec bouchon (PE)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 22/06/2021

    Dénomination du médicament

    IXEL 50 mg, gélule

    Chlorhydrate de milnacipran

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IXEL 50 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IXEL 50 mg, gélule ?

    3. Comment prendre IXEL 50 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IXEL 50 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEUR, AUTRES ANTIDEPRESSEURS, code ATC : N06AX17

    IXEL 50 mg, gélule appartient à une classe de médicaments appelés antidépresseur.

    Il est préconisé dans le traitement des états dépressifs de l’adulte. Son action ne se manifeste qu’après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines.

    Ne prenez jamais IXEL 50 mg, gélule :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) au milnacipran ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · en association avec d’autres médicaments : les IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase) irréversibles (iproniazide) (Voir rubrique « Autres médicaments et IXEL 50 mg, gélule),

    · si vous allaitez.

    · si vous présentez une hypertension non contrôlée, une maladie coronarienne sévère ou instable

    Avertissements et précautions

    Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux

    Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicaments n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.

    Vous êtes plus susceptibles de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :

    · si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé.

    · si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.

    Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez votre médecin ou allez directement à l’hôpital.

    Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.

    Les médicaments comme IXEL 50 mg, gélule (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.Adressez-vous à votre médecin avant de prendre IXEL 50 mg, gélule, en particulier en cas :

    · de traitements qui pris en même temps qu’IXEL 50 mg, gélule, pourraient augmenter le risque de développer un syndrôme sérotoninergique, susceptible d’engager le pronostic vital (voir rubrique « Autres médicaments et IXEL 50 mg, gélule »)

    · d’insuffisance rénale : votre médecin pourrait alors être amené à modifier votre dose journalière,

    · d’augmentation du volume de la prostate (adénome de la prostate) ou de difficultés à uriner,

    · d’une pression artérielle élevée (hypertension artérielle) ou de maladie du cœur,

    · de troubles de la vue en rapport avec une augmentation de la pression des liquides contenus dans l’œil (glaucome à angle fermé),

    · d’épilepsie ou antécédents d’épilepsie,

    · tendance à avoir une trop faible quantité de sodium dans le sang (hyponatrémie), par exemple si vous êtes âgé, si vous souffrez d’une maladie du foie (cirrhose), si vous souffrez de malnutrition ou si vous prenez d’autres médicaments pouvant faire baisser la quantité de sodium dans le sang (des diurétiques)

    · en cas d’antécédents de troubles hémorragiques (tendance à développer des ecchymoses ou à saigner facilement), ou si vous prenez d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement,

    · de prise de médicaments ayant des effets cardiovasculaires (injections de sympathomimétiques alpha et bêta),

    · de traitement par la lévomépromazine (utilisée pour traiter la schizophrénie)

    · si vous êtes enceinte (voir «Grossesse» ci-dessous).

    Pendant le traitement, prévenez votre médecin ou votre pharmacien en cas :

    · d’insomnie ou de nervosité en début de traitement,

    · de survenue de jaunisse (jaunissement de votre peau et du blanc de vos yeux).

    EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants et adolescents

    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

    IXEL 50 mg, gélule ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire IXEL 50 mg, gélule à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt du patient. Si votre médecin a prescrit IXEL 50 mg, gélule à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise d’IXEL 50 mg, gélule par un patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental d’IXEL 50 mg, gélule n’a pas encore été établie dans cette tranche d’âge.

    Autres médicaments et IXEL 50 mg, gélule

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre IXEL 50 mg, gélule avec d’autres médicaments

    Ne commencez ou n’arrêtez aucun médicament, y compris ceux disponibles sans ordonnance ainsi que les remèdes naturels et à base de plantes, avant d’en avoir vérifié la compatibilité auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que :

    · les IMAO irréversibles tels que l’iproniazide (utilisé dans la dépression) ne doivent pas être pris avec IXEL 50 mg, gélule. Après l’arrêt d’un IMAO, respectez un intervalle de temps d’au moins 14 jours avant de prendre IXEL 50 mg, gélule. Par ailleurs, vous devez attendre au moins 7 jours après l’arrêt d’IXEL 50 mg, gélule avant de pouvoir prendre un IMAO.

    · Syndrome sérotoninergique :

    Quand IXEL 50 mg, gélule est pris en association avec d’autres médicaments, cela peut entrainer un « syndrome sérotoninergique ». Pour les informations relatives aux symptômes de ce syndrome pouvant engager le pronostic vital, voir la rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »

    Ce syndrome peut survenir au cours d’un traitement par IXEL 50 mg, gélule, lorsqu’il est associé à certains autres médicaments, tels que :

    · les médicaments utilisés pour traiter la dépression,

    o les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) (tels que la duloxetine, la venlafaxine …),

    o les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (tels que le citalopram, l’escitalopram, la fluoxetine, la fluvoxamine, la paroxetine, la sertraline …),

    o les antidépresseurs tricycliques (tels que l’amitriptyline, l’imipramine, la doxepine, la trimipramine…),

    o les IMAO irréversibles tels que l’iproniazide, la tranylcypromine,

    o les médicaments contenant du moclobémide, un IMAO-A sélectifs,

    · les médicaments contenant du linézolide, un antibiotique (utilisé pour traiter les infections),

    · les médicaments contenant de la buprénorphine, du tramadol ou de la pethidine (utilisés pour soulager les douleurs),

    · les produits contenant du millepertuis (également appelé Hypericum perforatum, un médicament à base de plantes utilisé dans le traitement de la dépression légère),

    · les médicaments contenant du bleu de méthylène,

    · d’autres antidépresseurs.

    Certains autres médicaments peuvent interagir avec IXEL 50 mg, gélule.

    Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin, en même temps que :

    · certains médicaments agissant sur le système cardio-vasculaire (apha et beta sympathomimétiques par voie injectable),

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    IXEL 50 mg, gélule avec des aliments et boissons et de l’alcool

    L’absorption de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool est déconseillée.

    IXEL 50 mg, gélule doit être pris avec un verre d’eau, de préférence au cours d’un repas.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    Il est préférable de ne pas prendre ce médicament pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

    Si vous prenez IXEL 50 mg, gélule jusqu’à votre accouchement, il se peut que votre bébé présente immédiatement ou peu de temps après des symptômes réversibles liés à l’arrêt brutal de l’exposition au milnacipran (syndrome de sevrage) ou à l’imprégnation au milnacipran. Dans ce cas, une surveillance clinique devrait être assurée.

    Si vous prenez IXEL 50 mg, gélule en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez IXEL 50 mg, gélule pour qu’il/elle puisse vous conseiller.

    Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    En raison d’un faible passage du médicament dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqué.

    Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Fertilité

    La fertilité est affectée par le milnacipran chez l’animal.

    Il n’existe aucune donnée disponible concernant l’impact du milnacipran sur la fertilité humaine.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Faites attention si vous conduisez des véhicules ou si vous utilisez des machines. Des risques éventuels de vertiges peuvent apparaître en début de traitement.

    IXEL 50 mg, gélule contient

    Sans objet.

    Posologie

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose habituelle est de 1 gélule le matin et 1 gélule le soir, de préférence au cours d’un repas.

    Si vous avez l’impression que l’effet de IXEL 50 mg, gélule est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avalez la gélule avec un verre d’eau au cours d’un repas.

    Durée du traitement

    N’arrêtez pas votre traitement sans avis médical, même si vous ressentez une amélioration.

    Si nécessaire, ce traitement doit être interrompu progressivement conformément aux instructions de votre médecins (voir rubriques « Si vous arrêtez de prendre IXEL 50 mg gélule » et « quels sont les effets indésirables éventuels».)

    Si vous avez pris plus de IXEL 50 mg, gélule que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Demander une assistance médicale immédiate.

    Si vous oubliez de prendre IXEL 50 mg, gélule

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre IXEL 50 mg, gélule

    N'arrêtez pas votre traitement sauf si cela vous est demandé par votre médecin. Des symptômes de sevrage peuvent se produire lorsque le traitement est arrêté, il est conseillé de réduire la dose progressivement. La plupart des symptômes de sevrage sont modérés et disparaissent spontanément.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables observés durant le traitement par milnacipran sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines de traitement.

    Vous devez consulter votre médecin immédiatement si vous présentez les symptômes suivants :

    · Si vous développez une éruption cutanée ou une réaction allergique telle que démangeaisons, gonflement des lèvres et/ou de la langue ou une respiration sifflante et/ou un essoufflement, arrêtez tout de suite de prendre les gélules et contactez immédiatement votre médecin

    · Si vous présentez une faiblesse ou un engourdissement subit(e) du visage, des bras ou des jambes, en particulier d’un seul côté, ou des épisodes de troubles de la parole (symptômes d’accident vasculaire cérébral).

    · Si vous présentez des problèmes cardiaques tels qu’une douleur dans la poitrine (sensation de contraction, d’oppression, de serrement).

    · Si vous présentez un ensemble de symptômes liés à un excès de sérotonine dans le cerveau (syndrome sérotoninergique), dû à un effet important d’IXEL 50 mg, gélule, se manifestant par une forte fièvre, des nausées, une transpiration excessive, une anxiété, des bouffées de chaleur, des contractions ou des tremblements musculaires, des palpitations et une agitation. Ce syndrome est observé en particulier chez les patients qui reçoivent simultanément d’autres médicaments ;

    Les effets indésirables suivants sont très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10)

    · Nausées, maux de tête

    Les effets indésirables suivants sont fréquents (affectant moins de 1 patient sur 100)

    · Agitation, anxiété, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, comportement suicidaire

    · Migraine, tremblements, étourdissements, modifications de la sensibilité, somnolence

    · Perception des battements de cœur (palpitations), battements de cœur rapides (tachycardie), augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur

    · Douleur abdominale, diarrhée, constipation, bouche sèche, indigestion, vomissements

    · Démangeaisons, éruption cutanée, transpiration excessive

    · Douleurs musculaires

    · Incapacité à uriner, mictions anormalement fréquentes (pollakiurie)

    · Troubles de l’érection, de l’éjaculation, douleur testiculaire

    · Fatigue

    Les effets indésirables suivants sont peu fréquents (affectant de 1 à 10 patients sur 1 000)

    · Augmentation du taux de lipides dans le sang, perte de poids

    · Sentiments de panique, confusion, délire, visions ou sons étranges (hallucinations), comportement ou pensées hyperactifs (manie), baisse de la libido, rêves anormaux, idées suicidaires

    · Troubles de la mémoire, sensation d’agitation (akathisie), troubles de l’équilibre, modifications du goût, syncope

    · Vision floue, sécheresse oculaire, douleur oculaire, baisse de l’acuité visuelle, dilatation des pupilles (mydriase)

    · Sensation d’étourdissements ou de tournoiement (vertiges), sifflements ou bourdonnements dans les oreilles

    · Problèmes cardiaques, tels que tension artérielle basse, anomalies de la conduction

    · Tension artérielle basse, mauvaise circulation sanguine rendant les orteils et les doigts engourdis et pâles (syndrome de Raynaud), hypotension orthostatique

    · Difficultés pour respirer, toux, nez sec, affections pharyngées

    · Affections gastro-intestinales telles que gastrite, stomatite, gêne abdominale, ulcère, hémorroïdes

    · Anomalies du bilan hépatique.

    · Maladie de peau (dermatose), allergie cutanée (urticaire), inflammation de la peau (dermatite)

    · Douleur ou raideur musculaire

    · Affections urinaires tels que troubles de la miction, rétention urinaire, incontinence, possibilité de coloration rouge de l’urine

    · Certaines patientes peuvent présenter des règles abondantes irrégulières ou une absence de règles

    · Troubles de la prostate

    · Sensation d’état anormal, fièvre, douleur

    Les effets indésirables suivants sont rares (affectant moins de 1 patient sur 1 000)

    · Sécrétion inappropriée d’une hormone qui contrôle le volume d’urine (syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique)

    · Trouble psychotique

    · Mouvements involontaires (dyskinésies), parkinsonisme (terme médical pouvant inclure de nombreux symptômes, par exemple augmentation de la sécrétion de salive, raideur musculo‑squelettique, mouvements du corps réduits ou anormaux, absence d’expression du visage, contractions musculaires, tremblement)

    · Angine de poitrine (angor)

    · Hépatite, atteinte hépatocellulaire

    · Sensibilité au soleil (réaction de photosensibilité)

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés, mais leur fréquence précise ne peut pas être établie et est donc classifiée comme « indéterminée » :

    · Diminution du taux de sodium dans le sang (hyponatrémie)

    · Saignements de la peau et des muqueuses

    · Convulsions, en particulier chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie

    · Agressivité

    · Hépatite cytolytique

    · Syndrome de Stevens-Johnson (une maladie grave généralisée avec éruption touchant la peau et les muqueuses)

    · Cardiomyopathie de Takotsubo (Cardiomyopathie de stress)

    · Saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir « Grossesse » dans la rubrique 2 pour plus d’informations.

    Certains symptômes peuvent également faire partie de votre dépression.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IXEL 50 mg, gélule  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate de milnacipran............................................................................................... 50,00 mg

    Quantité correspondant à milnacipran base ........................................................................ 43,55 mg

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Hydrogénophosphate de calcium dihydraté, carmellose calcique, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc.

    Composition de l’enveloppe de la gélule

    Tête (couleur rose) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine.

    Corps (couleur rouille) : dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), gélatine.

    Qu’est-ce que IXEL 50 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule en boîte de 14, 28, 56 et 112 gélules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT

    45 PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT

    45 PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    Fabricant  

    PIERRE FABRE MEDICAMENT PRODUCTION

    45 PLACE ABEL GANCE

    92100 BOULOGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    L’ANSM réévaluera chaque année toute nouvelle information sur ce médicament et si nécessaire cette notice sera mise à jour.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14043
    • Date avis : 03/06/2015
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par IXEL reste important dans l'indication de l'AMM.
    • Lien externe