ITRACONAZOLE TEVA 100 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 10/09/2007
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : TEVA SANTE
Les compositions de ITRACONAZOLE TEVA 100 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | ITRACONAZOLE | 99008 | 100 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) aluminium de 30 gélule(s)
- Code CIP7 : 3816802
- Code CIP3 : 3400938168020
- Prix : 31,28 €
- Date de commercialisation : 17/12/2008
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 16/02/2018
ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Mycoses superficielles
· Kératites fongiques notamment à Aspergillus.
· Pityriasis versicolor, dermatophyties cutanées : lorsque ces infections ne peuvent être traitées localement du fait de l'étendue des lésions ou de la résistance aux traitements antifongiques habituels.
· L'efficacité de l'itraconazole n'a pas été déterminée dans les onychomycoses.
Mycoses systémiques ou viscérales
· Aspergillomes inopérables symptomatiques.
· Aspergillose bronchopulmonaire et pulmonaire nécrosante, y compris chez l'immunodéprimé.
· Aspergillose invasive de l'immunodéprimé : l'expérience est encore trop limitée pour préciser la place de l'itraconazole par rapport à l'amphotéricine B, en particulier chez le neutropénique. Quelques observations suggèrent son intérêt en relais de l'amphotéricine B sans qu'il soit possible de préciser la durée utile du traitement d'attaque par l'amphotéricine B.
· Chromomycoses.
· Histoplasmoses.
· Paracoccidioïdomycoses.
· Sporotrichoses et autres mycoses rares à germes sensibles.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Mycoses superficielles
L'élimination de l'itraconazole des tissus est plus longue que celle du plasma ; l'effet de la thérapeutique se poursuit plusieurs jours après l'arrêt du traitement.
· Kératites fongiques : 2 gélules (200 mg) une fois par jour pendant 21 jours. La durée du traitement pourra être ajustée selon la réponse clinique obtenue.
· Pityriasis versicolor : 2 gélules (200 mg) une fois par jour pendant 5 à 10 jours.
· Dermatophyties cutanées : 1 gélule (100 mg) par jour pendant 15 à 30 jours.
Mycoses systémiques ou viscérales
2 à 4 gélules par jour, les plus fortes posologies sont notamment recommandées chez l'immunodéprimé.
La durée du traitement sera fonction de l'affection en cause et de la pathologie sous-jacente.
Mode d’administration
Les gélules doivent être absorbées sans être ouvertes, immédiatement après un repas, de préférence en une seule prise.Populations particulières
Utilisation dans la population pédiatrique
Les données cliniques disponibles chez les enfants âgés de moins de 18 ans étant limitées, ce médicament ne sera utilisé chez ces patients que si le bénéfice attendu l’emporte sur les risques potentiels (voir rubrique 5.2).
Utilisation chez le sujet âgé
Les données cliniques sur l’utilisation de l’itraconazole chez les patients âgés étant limitées, ce médicament ne sera utilisé chez ces patients que si le bénéfice attendu l’emporte sur les risques potentiels.
Utilisation chez l'insuffisant hépatique
Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients (voir rubrique 4.4 et 5.2).
Utilisation chez l'insuffisant rénal
L’hémodialyse ou la dialyse rétropéritonéale résulte en une extraction minimale de l’itraconazole.
Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants rénaux sont limitées. L’exposition à l’itraconazole peut être plus faible chez certains patients atteints d’une insuffisance rénale. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients et un ajustement de la dose peut être envisagé. (voir rubrique 4.4 et 5.2).
· Ce médicament est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à l’itraconazole ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· ITRACONAZOLE TEVA ne doit pas être administré aux patients ayant une dysfonction ventriculaire démontrée tels qu’une insuffisance cardiaque congestive ou des antécédents d’insuffisance cardiaque congestive sauf en cas d’infections sévères ou mettant en jeu le pronostic vital. (voir rubrique 4.4.)
· La co-administration d’un grand nombre de substrats du CYP3A4 est contre-indiquée avec ITRACONAZOLE TEVA. Une augmentation de la concentration plasmatique de ces médicaments, provoquée par la co-administration avec l’itraconazole, peut augmenter ou prolonger les effets thérapeutiques ou indésirables à un tel niveau que des situations potentiellement graves peuvent survenir.
Par exemple l’augmentation de la concentration plasmatique de certains de ces médicaments peut entrainer un allongement de l’intervalle QT et des tachycardies ventriculaires incluant la survenue de torsades de pointes, une arythmie potentiellement létale.(voir rubrique 4.5)
· ITRACONAZOLE TEVA ne doit pas être administré en association avec : les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (tels que dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, methysergide), l’alfuzosine, l’aliskiren, l’atorvastatine, l’avanafil, la colchicine (chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère), le dabigatran, la dapoxétine, la dompéridone, la dronédarone, l’éplérénone, la fésotérodine (chez les sujets ayant une atteinte de la fonction rénale modérée à sévère ou un trouble de la fonction hépatique modéré à sévère), l’ivabradine, le lomitapide, la lurasidone, le millepertuis, la mizolastine, l’association ombitasvir + paritaprévir, le pimozide, la quétiapine, la quinidine, la ranolazine, le sildénafil (dans l’indication du traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire), la simvastatine, la solifénacine (chez les sujets ayant une insuffisance rénale modérée à sévère ou une insuffisance hépatique modérée à sévère), la télithromycine (chez les sujets ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique sévère), le ticagrélor, le vardénafil (chez l’homme de plus de 75 ans) (voir rubrique 4.5).
· ITRACONAZOLE TEVA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse pour des pathologies ne mettant pas en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.6).
Les femmes en âge de procréer, et traitées par ITRACONAZOLE TEVA doivent utiliser un moyen de contraception efficace. Une contraception efficace doit être poursuivie jusqu’au début des règles suivant l’arrêt du traitement par ITRACONAZOLE TEVA.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Effets hépatiques
De très rares cas de toxicité hépatique grave, incluant quelques cas d'insuffisance hépatique aiguë d'évolution fatale ont été rapportés chez des patients traités par ITRACONAZOLE TEVA. La plupart de ces cas sont survenus chez des patients ayant une maladie hépatique pré-existante, traités pour des mycoses systémiques, ayant des pathologies concomitantes significatives et/ou traités par d'autres médicaments hépatotoxiques. Quelques patients ne présentaient pas de facteurs de risque patents de maladie hépatique. Quelques cas ont été observés au cours du 1er mois de traitement, et pour certains au cours de la 1ère semaine de traitement. Il est recommandé de surveiller la fonction hépatique chez les patients traités par ITRACONAZOLE TEVA. Les patients doivent être informés qu'ils doivent avertir très rapidement leur médecin en cas d'apparition de signes et de symptômes suggérant une atteinte hépatique en particulier anorexie, nausées, vomissements, asthénie, douleurs abdominales ou urines foncées. En cas de survenue de l'un de ces symptômes, le traitement doit être immédiatement interrompu et des examens de la fonction hépatique doivent être réalisés.
Chez les patients ayant une élévation des enzymes hépatiques ou présentant une maladie hépatique active, ou chez qui d'autres médicaments ont déjà entraîné une toxicité hépatique, le traitement ne doit pas être débuté à moins que le patient se trouve dans une situation grave ou mettant en jeu le pronostic vital pour laquelle le bénéfice attendu d’ITRACONAZOLE TEVA l’emporte sur le risque d’atteinte hépatique. Si le traitement est débuté, la fonction hépatique doit être surveillée.
Effets cardiaques
Une étude réalisée chez le volontaire sain avec de l’itraconazole par voie IV a montré une diminution transitoire asymptomatique de la fraction d'éjection ventriculaire gauche ; se résolvant avant la perfusion suivante. La signification clinique de cette observation, pour les formes orales, n'est pas connue.
L'itraconazole a montré un effet inotrope négatif et ITRACONAZOLE TEVA a été associé à des cas d'insuffisance cardiaque congestive après administration par voie orale.
Dans les notifications spontanées, les insuffisances cardiaques ont été plus fréquemment rapportées lorsque la dose journalière totale d'itraconazole était de 400 mg par rapport à une dose journalière totale plus faible, ce qui suggère que le risque d'insuffisance cardiaque peut être dose-dépendant.
ITRACONAZOLE TEVA ne doit être utilisé chez des patients présentant une insuffisance cardiaque congestive ou des antécédents d'insuffisance cardiaque congestive que si le bénéfice est nettement supérieur aux risques. L'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque doit prendre en compte des facteurs tels que la sévérité de l'indication, la posologie (i.e. la dose totale journalière) et les facteurs de risques individuels d'insuffisance cardiaque congestive. Ces facteurs de risque comprennent des maladies cardiaques telles que les maladies ischémiques et valvulaires, des maladies pulmonaires significatives telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive, l'insuffisance rénale et d'autres troubles œdémateux. Ces patients doivent être informés des signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque congestive, ils doivent être traités avec précautions et doivent faire l'objet d'un suivi des signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque congestive au cours du traitement. Si de tels signes ou symptômes apparaissent au cours du traitement, ITRACONAZOLE TEVA doit être arrêté.
Les inhibiteurs calciques peuvent avoir des effets inotropes négatifs qui peuvent s'ajouter à ceux de l'itraconazole ; l'itraconazole peut inhiber le métabolisme des inhibiteurs calciques. En conséquence, la prudence s'impose en cas de co-administration d'itraconazole et d'inhibiteurs calciques en raison d’un risque augmenté d’insuffisance cardiaque congestive (voir rubrique 4.5).
Hypersensibilité croisée
Les informations relatives à une hypersensibilité croisée entre l’itraconazole et d’autres antifongiques azolés sont limitées. La prudence est de rigueur lorsque ce médicament est prescrit à des patients ayant présenté une hypersensibilité à d’autres azolés.
Acidité gastrique
L’absorption de l’itraconazole contenu dans ITRACONAZOLE TEVA est diminuée lorsque l’acidité gastrique est réduite.
Chez les patients ayant une acidité gastrique réduite, liée à une maladie (par exemple, patients avec une achlorhydrie) ou à la prise concomitante de médicaments (par exemple, patients prenant des médicaments réduisant l’acidité gastrique comme les anti-H2 ou les inhibiteurs de la pompe à protons), il est conseillé d’administrer ITRACONAZOLE TEVA avec une boisson acide (telle que du cola classique).
Par ailleurs, avec les topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants, ITRACONAZOLE TEVA doit être administré 2 heures avant ou 2 heures après la prise de ces médicaments.
Une vigilance particulière est requise en cas de co-administration de ces médicaments. (voir rubrique 4.5 et 5.2).
Excipients à effet notoire
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Allaitement
L'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.
Interactions médicamenteuses
Ce médicament est déconseillé dans les cas suivants en association avec : l’apixaban, la bédaquiline, la buspirone, le busulfan, la colchicine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère : association contre-indiquée, voir rubrique 4.5), la darifénacine, l’ébastine les inhibiteurs des tyrosines kinases suivants : [axitinib, bosutinib, dabrafénib, dasatinib, ibrutinib, nilotinib, sunitinib], l’halofantrine, l’halopéridol, les immunosuppresseurs [ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus], les inducteurs enzymatiques suivants : [carbamazépine, dabrafénib, éfavirenz, enzalutamide, esclicarbazépine, fosphénytoïne, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine], l’irinotécan, la lercanidipine, la luméfantrine, le midazolam per os, l’oxycodone, le régorafénib, le rivaroxaban, le riociguat, le siméprévir, le tadalafil (dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire ou des symptômes et signes de l’hypertrophie bénigne de la prostate), la tamsulosine, la toltérodine, la trabectédine, le vardénafil (chez l’homme jusqu’à 75 ans) et les vinca-alcaloïdes cytotoxiques (voir rubrique 4.5).
Insuffisance rénale
L’hémodialyse ou la dialyse rétropéritonéale résulte en une extraction minimale de l’itraconazole.
Les données disponibles sur l'utilisation de l'itraconazole par voie orale chez les insuffisants rénaux sont limitées. L’exposition à l’itraconazole peut être plus faible chez certains patients atteints d’une insuffisance rénale. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients et un ajustement de la dose peut être envisagé (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance hépatique
Les données relatives à l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients. Il est préconisé de surveiller étroitement les patients insuffisants hépatiques en cas de prise d’itraconazole (voir rubrique 4.2). Lors de la décision d’initier un traitement avec d’autres médicaments métabolisés par le CYP3A4, il est recommandé de prendre en compte la prolongation de la demi-vie d’élimination de l’itraconazole observée dans un essai clinique conduit avec l’itraconazole administré à dose unique sous forme de gélules chez des patients cirrhotiques (voir rubrique 5.2).
Perte auditive
Des cas de perte auditive transitoire ou permanente ont été rapportés chez des patients traités par de l’itraconazole. Plusieurs de ces cas comprenaient l’administration concomitante de quinidine, qui est une association contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5). La perte auditive se dissipe généralement à l’arrêt du traitement, mais elle peut persister chez certains patients.
Patients atteints du SIDA
Chez les patients atteints de SIDA ayant été traités pour une infection fongique systémique telle qu’une sporotrichose ou une histoplasmose et présentant un risque de récidive, le médecin traitant doit évaluer la nécessité d'un traitement d'entretien.
Sujets immunodéprimés (par exemple : patients neutropéniques, patients infectés par le VIH ou transplantés)
Chez certains patients immunodéprimés (par exemple, patients neutropéniques, atteints de SIDA ou transplantés), la biodisponibilité orale d’ITRACONAZOLE TEVA peut être diminuée.
Les concentrations à l'état stationnaire sont généralement plus faibles chez les immunodéprimés et justifient l'utilisation de posologies élevées (400 mg/jour). La surveillance des concentrations plasmatiques peut être utile en début de traitement surtout s'il existe des éléments susceptibles de modifier l'absorption (prise à jeun, réaction du greffon contre l'hôte, diarrhée, mucite), et en cas de suspicion d'échec.
Sujets présentant des infections fongiques systémiques mettant directement en jeu le pronostic vital
En raison de ses propriétés pharmacocinétiques (se reporter à la rubrique 5.2), ITRACONAZOLE TEVA ne devra pas être utilisé en traitement d'initiation chez ces patients.
Neuropathie
En cas d'apparition d'une neuropathie qui pourrait être imputée à ce médicament, il convient d'interrompre le traitement.
Résistance croisée
En cas de candidoses systémiques, si des souches de Candida sont suspectées résistantes au fluconazole, on ne peut prédire leur sensibilité à l'itraconazole; donc celle-ci devra être testée avant d’initier le traitement par l’itraconazole. Interchangeabilité
Il n’est pas recommandé d’interchanger ITRACONAZOLE TEVA et une solution buvable d’itraconazole car pour une même dose administrée l’exposition à ce médicament est supérieure avec la solution buvable qu’avec les gélules.
Mucoviscidose
Chez les patients atteints de mucoviscidose, une variabilité des concentrations plasmatiques d’itraconazole à l’état d’équilibre avec la solution buvable a été observée. En l’absence de réponse au traitement par ITRACONAZOLE TEVA, une alternative thérapeutique doit être envisagée.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (tels que dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine et méthysergide)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.
+ Alfuzosine
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’alfuzosine et de ses effets indésirables.
+ Aliskiren
Augmentation, de près de 6 fois des concentrations plasmatiques d’aliskiren et majoration du risque de ses effets indésirables.
+ Atorvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’atorvastatine).
+ Avanafil
Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de l’avanafil avec risque d’hypotension.
+ Colchicine chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
+ Dabigatran
Augmentation de plus du double des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majoration du risque de saignement.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Dompéridone
Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
+ Eplérénone
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénone par l’itraconazole et de ses effets indésirables, notamment l’hyperkaliémie.
+ Fésotérodine chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque.
+ Ivabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l’itraconazole).
+ Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Lurasidone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la lurasidone par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Millepertuis
Risque de diminution importante des concentrations plasmatiques d’itraconazole, avec risque de perte d’efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par le millepertuis.
+ Mizolastine
Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Ombitasvir + Paritaprévir
Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
+ Quinidine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, ainsi que d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive (cinchonisme), par diminution du métabolisme hépatique de la quinidine.
+ Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l’itraconazole.
+ Sildénafil (dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire)
Augmentation très importante des concentrations plasmatiques du sildénafil, avec risque d’hypotension.
+ Simvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de la simvastatine).
+ Solifénacine chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaques.
+ Télithromycine chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque.
+ Ticagrélor
Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrélor par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Vardénafil (chez l’homme de plus de 75 ans)
Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de vardénafil, avec risque d’hypotension sévère.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Apixaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’apixaban par l’itraconazole avec majoration du risque de saignement.
+ Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
+ Buspirone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration importante de la sédation.
+ Busulfan
Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par l’itraconazole.
+ Colchicine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère : voir association contre-indiquée)
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations de darifénacine avec risque de majoration de ses effets indésirables.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.
+ Ebastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital).
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases : axitinib, bosutinib, dabrafénib, dasatinib, ibrutinib, nilotinib, sunitinib
Pour les autres inhibiteurs de tyrosine kinase, voir « Associations faisant l’objet d’une précaution d’emploi »
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Avec l’ibrutinib, si l’association ne peut être évitée, adaptation de la posologie d’ibrutinib ou interruption temporaire (7 jours).
+ Halofantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l'azolé antifongique. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Halopéridol
Risque de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsade de pointes, par diminution du métabolisme de l’halopéridol par l’itraconazole.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie
+ Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, dabrafénib, éfavirenz, enzalutamide, esclicarbazépine, fosphénytoïne, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine)
Diminution des concentrations plasmatiques d’itraconazole, avec risque de perte d’efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
+ Irinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+ Lercanidipine
Risque majoré d'effets indésirables, notamment d’œdèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.
+ Luméfantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Midazolam per os
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
+ Oxycodone
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone pendant la durée du traitement par l’itraconazole.
+ Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
+ Siméprévir
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Tadalafil (dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire ou des symptômes et signes de l’hypertrophie bénigne de la prostate)
Augmentation des concentrations plasmatiques du tadalafil, avec risque d’hypotension.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Toltérodine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Trabectédine
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la trabectédine par l’itraconazole. Si l’association est nécessaire, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la trabectédine pendant la durée du traitement par l’itraconazole.
+ Vardénafil (chez l’homme jusqu’à 75 ans)
Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de vardénafil, avec risque d’hypotension sévère.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Majoration de la neurotoxicité de l’antimitotique, par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Alfentanil, fentanyl
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par l’itraconazole.
+ Antagonistes des canaux calciques (diltiazem, vérapamil, classe des dihydropyridines) sauf lercanidipine (voir en associations déconseillées)
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé. Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’itraconazole et après son arrêt.
De plus avec le vérapamil, bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’itraconazole. Surveillance clinique et ECG. S’il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l’itraconazole, et après son arrêt, le cas échéant.
+ Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'itraconazole et 8 jours après son arrêt.
+ Aripiprazole
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques d’aripiprazole par l’itraconazole. Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie d’aripiprazole pendant et après l’arrêt du traitement par l’itraconazole.
+ Bortézomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques du bortézomib par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortézomib pendant la durée du traitement par l’itraconazole.
+ Bosentan
Risque majoré des effets indésirables du bosentan, notamment d’atteintes hépatiques, par diminution de son métabolisme par l’itraconazole. Surveillance clinique et biologique pendant l’association.
+ Buprénorphine
Augmentation des concentrations de buprénorphine par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque de majoration de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buprénorphine pendant le traitement par l’itraconazole et, le cas échéant, après son arrêt.
+ Cabazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du cabazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’itraconazole Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du cabazitaxel pendant le traitement par l’itraconazole.
+ Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’itraconazole. La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec l’itraconazole.
+ Digoxine
Augmentation de la digoxinémie avec nausées, vomissements, troubles du rythme. Surveillance clinique et, s'il y a lieu, de l'ECG et de la digoxinémie avec adaptation de la posologie de la digoxine pendant le traitement par l’itraconazole et après son arrêt.
+ Disopyramide
Risque d’augmentation des concentrations du disopyramide et de ses effets indésirables par l’itraconazole. Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide.
+ Docétaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l’itraconazole. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l’itraconazole.
+ Fésotérodine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère : voir association contre-indiquée)
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque. Limiter la dose maximale de fésotérodine à 4 mg par jour lors de la co-administration avec l’itraconazole.
+ Hydroquinidine
Risque d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive : cinchonisme lié à une diminution du métabolisme hépatique de l'antiarythmique par l'itraconazole. Surveillance des concentrations plasmatiques de l'antiarythmique et diminution éventuelle de sa posologie si nécessaire.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir ou cobicistat
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’itraconazole. Surveillance clinique. L’administration de doses élevées d’itraconazole n’est pas recommandée (>200 mg par jour).
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases (sauf bosutinib, ibrutinib, axitinib, dabrafénib, dasatinib, nilotinib, sunitinib : voir en association déconseillée) : cabozantinib, crizotonib, erlotinib, géfitinib, imatinib, lapatinib, pazopanib, ponatinib, ruxolitinib, sorafénib.
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique.
+ Ivacaftor
Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor avec risque de majoration des effets indésirables. Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.
+ Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par l’itraconazole. La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec l’itraconazole.
+ Midazolam IV
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie de midazolam en cas de traitement par l’itraconazole.
+ Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme). Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l’itraconazole et après son arrêt.
+ Sildénafil (dans le traitement de la dysfonction érectile)
Augmentation des concentrations plasmatiques du sildénafil, avec risque d’hypotension.
Débuter le traitement par sildénafil à la dose minimale en cas d’association avec l’itraconazole.
+ Solifénacine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère : voir association contre-indiquée)
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaques. Limiter la dose maximale de solifénacine à 5 mg par jour lors de la co-administration avec l’itraconazole.
+ Sufentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par l’itraconazole.
+ Tadalafil (dans le traitement de la dysfonction érectile)
Augmentation des concentrations plasmatiques du tadalafil, avec risque d’hypotension. Débuter le traitement par tadalafil à la dose minimale en cas d’association avec l’itraconazole.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Risque de diminution de l’absorption de l’itraconazole. Prendre les topiques, les antiacides ou les adsorbants à distance de l’itraconazole (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ Alprazolam
Possible augmentation de l’effet sédatif de l’alprazolam.
+ Antisécrétoires antihistaminiques H2
Diminution de l’absorption de l’itraconazole, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.
+ Antisécrétoires inhibiteurs de la pompe à protons
Diminution de l’absorption de l’itraconazole, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.
+ Aprépitant
Augmentation des concentrations d’aprépitant par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Corticoïdes, notamment inhalés (budésonide, fluticasone, mométasone, ciclésonide, dexaméthasone, méthyprednisolone)
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée, augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
+ Substrats à risque du CYP3A4
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
+ Idélalisib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’idélalisib par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Oxybutynine
Risque de majoration des effets indésirables de l’oxybutynine.
+ Salmétérol
Augmentation importante des concentrations de salmétérol par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
+ Venlafaxine
Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.
+ Zolpidem
Légère augmentation de l’effet sédatif du zolpidem.
+ Zopiclone
Légère augmentation de l’effet sédatif de la zopiclone.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène (voir rubrique 5.3).
Il a été montré que l’itraconazole traverse le placenta dans un modèle chez le rat.
Des cas d'anomalies congénitales ont été rapportés au cours de la commercialisation de l’itraconazole, sans qu’aucun lien de cause à effet avec la prise d’itraconazole n'ait été établi. Ces cas incluaient notamment des malformations du squelette et des altérations chromosomiques.
Les données cliniques sur l'utilisation d’itraconazole pendant la grossesse sont globalement limitées. Par conséquent, ITRACONAZOLE TEVA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf dans les pathologies mettant en jeu le pronostic vital, où le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte sur le préjudice potentiel pour le fœtus (voir rubrique 4.3).
Les femmes en âge de procréer, et traitées par itraconazole doivent utiliser un moyen de contraception efficace. Une contraception efficace doit être poursuivie jusqu’au début des règles suivant l’arrêt du traitement par itraconazole.
Allaitement
En raison de l’excrétion de l’itraconazole dans le lait maternel et compte-tenu de son profil d’effets secondaires, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.
Fertilité
Les données animales chez le rat n’ont pas mis en évidence un effet de l’itraconazole sur la fertilité mâle ou femelle.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude évaluant les effets sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines n’a été réalisée. Lors de conduite ou d’utilisation de machine, il faut prendre en compte la possibilité d’effets indésirables tels que vertiges, troubles visuels et perte auditive (voir section 4.8), qui peuvent survenir dans certaines circonstances.
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essais cliniques et/ou à partir des notifications spontanées ont été les céphalées, les douleurs abdominales et les nausées. Les effets indésirables les plus sévères ont été les réactions allergiques sévères, l’insuffisance cardiaque congestive/œdème pulmonaire, la pancréatite, l’hépatotoxicité sévère (incluant quelques cas d’insuffisance hépatique aiguë fatale), et les réactions cutanées sévères. Se référer à la sous-rubrique « Liste tabulée des effets indésirables » pour les fréquences et les autres effets indésirables observés. Se référer à la rubrique 4.4 (Mises en garde spéciales et précautions d’emploi) pour des informations complémentaires sur les autres effets sévères.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés lors des études cliniques réalisées avec les gélules d’itraconazole et/ou sont issus des notifications spontanées rapportées après la commercialisation de l’itraconazole, toute formulation confondue.
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables classés selon les systèmes d’organe. Au sein de chaque classe, les effets sont présentés selon l’incidence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes organes
Effets indésirables
Fréquent
(≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent
(≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare
(≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie
Neutropénie, Thrombopénie,
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité*
Réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes, Œdème de Quincke,
Maladie sérique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hypertriglycéridémie
Hypokaliémie,
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges
Tremblements, Paresthésie, Hypoesthésie, Dysgueusie
Neuropathie périphérique*,
Sensations vertigineuses**
Affections oculaires
Troubles visuels (incluant diplopie et vision floue)
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Perte auditive passagère ou permanente*, Acouphène
Affections cardiaques
Insuffisance cardiaque congestive*
Insuffisance cardiaque**
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Œdème pulmonaire,
Toux**
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales, Nausées
Diarrhées,Vomissements, Constipation, Dyspepsie, Flatulence
Pancréatite
Affections hépatobiliaires
Augmentation des enzymes hépatiques (notamment ALAT, ASAT)
Hépatotoxicité sévère* (incluant des cas d’insuffisance hépatique aiguë fatale), Hépatite*, Insuffisance hépatique*, Hyperbilirubinémie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash, Urticaire, Prurit
Nécrolyse épidermique toxique, Syndrome de Stevens-Johnson, Pustulose exanthématique aiguë généralisée, Erythème polymorphe, Dermatite exfoliative, Vascularite leucocytoclasique, Alopécie, Photosensibilité
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Myalgie, Arthralgie
Affections du rein et des voies urinaires
Pollakiurie
Incontinence urinaire,
Affections des organes de reproduction et du sein
Troubles menstruels
Dysfonction érectile
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Œdème, Pyrexie
Investigations
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
* Voir rubrique 4.4
** Effet(s) indésirables associés à l’itraconazole dans les essais cliniques avec solution buvable
Population pédiatrique
Les données de sécurité d’emploi dans la population pédiatrique sont limitées. L’itraconazole a été administré chez 165 patients pédiatriques âgés de 1 à 17 ans ayant participé à 14 essais cliniques (4 essais en double aveugle contrôlés versus placebo, 9 essais en ouvert ; et 1 essai ayant une phase en ouvert suivie d’une phase en double aveugle).
Sur la base des données de tolérance poolées issues de ces essais cliniques, les effets indésirables fréquemment rapportés chez les patients pédiatriques ayant reçu au moins une dose d’itraconazole ont été céphalées (3,0%), vomissement (3,0%), douleur abdominale (2,4%), diarrhée (2,4%), fonction hépatique anormale (1,2%), hypotension (1,2%), nausée (1,2%) et urticaire (1,2%). De manière générale, la nature des effets indésirables chez les patients pédiatriques est similaire à celle observée chez les sujets adultes, mais la fréquence est plus élevée chez les patients pédiatriques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Symptômes et signes
De manière générale, les effets indésirables rapportés en cas de surdosage ont été cohérents avec ceux rapportés lors de l’utilisation de l’itraconazole (voir rubrique 4.8).
Traitement
En cas de surdosage, un traitement symptomatique sera mis en place.
Du charbon activé peut être administré, si nécessaire.
L'itraconazole n'est pas éliminé par hémodialyse.
Il n'existe aucun antidote spécifique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIMYCOSIQUE A USAGE SYSTEMIQUE, dérivés triazolés code ATC : J02AC02.
Mécanisme d’action
L’itraconazole inhibe l’enzyme fongique lanosterol 14 alpha-demethylase (CYP51), qui catalyse une étape indispensable de la biosynthèse de l’ergostérol, un constituant essentiel de la membrane fongique.
Relation pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD)
Pour les agents triazolés antifongiques, incluant l’itraconazole, le ratio de l’aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps/concentration minimale inhibitrice (ASC/CMI) est le paramètre le plus étroitement associé à l’efficacité.
Microbiologie
L’itraconazole a démontré être actif in vitro contre les microorganismes suivants :
Candida spp. (dont Candida albicans, C. tropicalis, C. parapsilosis et Candida dubliniensis), Aspergillus spp. (dont, A. fumigatus A. flavus, A. nidulans et A. terreus), Histoplasma capsulatum, Paracoccidioides brasiliensis, Epidermophyton floccosum, Malassezia furfur, Malassezia globosa, Microsporum spp. Cladophialophora carrionii, Fonsecaea pedrosoi et Phialophora verrucosa, Trichophyton sp, Sporothrix schenckii.
Candida krusei, Candida glabrata et Candida guillermondii sont généralement les espèces de Candida les moins sensibles, avec quelques isolats ayant montré in vitro une résistance sans équivoque à l’itraconazole
Les principaux types de champignons non inhibés par l’itraconazole sont : Zygomycetes (tels que Rhizopus spp., Rhizomucor spp., Mucor spp. et Absidia spp.), Fusarium spp., Scedosporium spp. et Scopulariopsis spp.
Résistance
Les principaux mécanismes de résistance incluent l’acquisition de mutations entrainant la surexpression du gène codant pour l’enzyme cible lanosterol 14 alpha-demethylase, des mutations ponctuelles résultant en une substitution d’acides aminés de l’enzyme cible conduisant à une diminution de l’affinité pour la cible et/ou une surexpression du transporteur, responsables d’une augmentation de l’efflux.
Concentrations critiques
Les concentrations minimales inhibitrices critiques établies par la méthode EUCAST pour l’itraconazole sont:
Aspergillus flavus : Sensible (S) ≤ 1 mg/L, Résistant (R) > 2 mg/L
Aspergillus fumigatus : S ≤ 1 mg/L, R > 2 mg/L
Aspergillus nidulans : S ≤ 1 mg/L, R > 2 mg/L
Aspergillus terreus : S ≤ 1 mg/L, R > 2 mg/L
Candida albicans: S ≤0.06 mg/L, R >0.06 mg/L
Candida parapsilosis: S ≤0.12 mg/L, R >0.12 mg/L
Candida tropicalis: S ≤0.12 mg/L, R >0.12 mg/L
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Caractéristiques pharmacocinétiques générales
Le pic plasmatique des concentrations d’itraconazole est atteint 2 à 5 heures après administration orale. En raison de sa pharmacocinétique non linéaire, l’itraconazole s’accumule dans le plasma après administrations répétées. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont généralement atteintes en approximativement 15 jours avec une valeur Cmax d’environ 0,5 µg/ml, 1,1 µg/ml et 2,0 µg/ml après administration orale de 100 mg par jour, 200 mg par jour et 200 mg deux fois par jour, respectivement. La demi-vie d’élimination terminale de l’itraconazole varie généralement de 16 à 28 heures après une administration unique et augmente pour atteindre 34 à 42 heures après administrations répétées. Lorsque le traitement est arrêté, les concentrations plasmatiques en itraconazole diminuent pour atteindre des concentrations presque indétectables en 7 à 14 jours, suivant la dose et la durée du traitement. La clairance plasmatique totale moyenne de l’itraconazole après administration intraveineuse est de 278 ml/min. La clairance de l’itraconazole diminue aux doses élevées, du fait d’une saturation de son métabolisme hépatique.
Absorption
L’itraconazole est rapidement résorbé après administration orale. Le pic plasmatique du produit inchangé est atteint environ 2 à 5 heures après administration par voie orale d’une la dose sous forme de gélule.
La biodisponibilité orale absolue observée de l’itraconazole administré en présence de nourriture est d’environ 55%. La biodisponibilité orale est maximale lorsque les gélules sont avalées immédiatement après un repas complet.
La prise à jeun diminue notablement sa biodisponibilité. Dans certains groupes de patients, la biodisponibilité de l’itraconazole est diminuée d’un facteur 1,5 à 2,5 (sujet HIV, neutropénique, mycose systémique à Aspergillus) pouvant atteindre 3 à 5 (dialyse péritonéale, mycose systémique à Cryptococcus). L’ensemble de ces données se traduit par une très forte variabilité interindividuelle du paramètre biodisponibilité.
L’absorption des gélules d’itraconazole est diminuée chez les sujets ayant une acidité gastrique réduite, comme par exemple chez ceux prenant des médicaments connus pour supprimer la sécrétion de l’acidité gastrique (ex : Antagonistes des récepteurs H2, inhibiteurs de la pompe à protons) ou chez ceux ayant une achlorhydrie provoquée par certaines maladies (voir rubrique 4.4 et 4.5). L’absorption de l’itraconazole en cas de prise à jeun chez ces patients est augmentée lorsque ITRACONAZOLE TEVA est administré avec une boisson acide (telle que du cola classique).
L’exposition à l’itraconazole est plus faible avec les gélules qu’avec la solution buvable lorsque la même dose est administrée (voir rubrique 4.4).
Distribution
La majorité de l’itraconazole est liée aux protéines plasmatiques (99,8%) et plus particulièrement à l’albumine (99,6% pour le métabolite hydroxylé). Il présente également une affinité pour les lipides. Seulement 0,2% de l’itraconazole plasmatique est libre.
Le volume de distribution est élevé (700 l) et indique une large pénétration tissulaire associée à un fort tropisme cellulaire.
Les concentrations dans les poumons, les reins, le foie, les os, l’estomac, la rate et les muscles trouvées ont été deux à trois plus élevées que celles dans le plasma. La recapture par les tissus kératineux, et plus particulièrement par la peau est jusqu’à 4 fois plus importante que dans le plasma.
Les concentrations dans le liquide cérébrospinal sont bien plus faibles que dans le plasma.
Biotransformation
L’itraconazole est métabolisé de façon extensive dans le foie en de nombreux métabolites. Les études in vitro ont montré que le CYP 3A4 est la principale enzyme impliquée dans le métabolisme de l’itraconazole.
Le métabolite principal est l’hydroxy-itraconazole qui possède in vitro une activité antifongique comparable à celle de l’itraconazole. Les taux plasmatiques de ce métabolite sont environ 2 fois plus élevés que ceux de l’itraconazole.
Excrétion
L’itraconazole est éliminé principalement sous forme de métabolites inactifs dans les urines (35%) et dans les fécès (54%) dans la semaine après l’administration d’une dose sous forme de solution buvable. L’excrétion rénale de l’itraconazole et de son métabolite actif, l’hydroxy-itraconazole, représente moins de 1% de la dose intraveineuse administrée. Sur la base d’une dose orale d’itraconazole radio marquée, l’excrétion fécale du produit inchangé varie entre 3 et 18% de la dose administrée.
Populations particulières
Insuffisants hépatiques
L’itraconazole est principalement métabolisé par le foie. Une étude pharmacocinétique a été conduite chez 6 sujets sains et 12 sujets cirrhotiques ayant reçu une seule dose d’itraconazole (gélule de 100 mg). Une diminution statistiquement significative de la Cmax moyenne de l’itraconazole (47%) et un doublement de sa demi-vie d’élimination (37± 17 heures versus 16 ± 5 heures) ont été observés chez les sujets cirrhotiques comparativement aux sujets sains. Toutefois, l’exposition globale à l’itraconazole, calculée sur la base de l’ASC était similaire chez les patients cirrhotiques et chez les sujets sains. Les données sur l’utilisation à long terme de l’itraconazole chez des patients cirrhotiques ne sont pas disponibles (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisants rénaux
Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez des patients insuffisants rénaux sont limitées.
Une étude pharmacocinétique dans laquelle l’itraconazole a été administré à la dose unique de 200 mg (quatre gélules de 50 mg) a été conduite dans trois groupes de patients ayant une insuffisance rénale (urémie : n=7 ; hémodialyse : n=7 ; et dialyse péritonéale continue ambulatoire: n=5). Chez les patients urémiques avec une clairance de la créatinine moyenne de 13 ml/min x 1,73 m2, l’exposition, calculée sur la base de l’ASC, était légèrement réduite comparée à celle de la population normale. Cette étude n’a pas montré d’effet significatif de l’hémodialyse ou de la dialyse péritonéale continue ambulatoire sur la pharmacocinétique de l’itraconazole (Tmax, Cmax et ASC0-8h). Les profils des concentrations plasmatiques en fonction du temps ont montré une large variation interindividuelle entre les trois groupes.
Après administration intraveineuse d’une seule dose, les demi-vies d’élimination terminale moyennes de l’itraconazole chez les patients atteints d’une insuffisance rénale légère (définie dans l’étude par une ClCr de 50-79 ml/min), modérée (définie dans l’étude par une ClCr de 20-49 ml/min), et sévère (définie dans l’étude par une ClCr < 20 ml/min) étaient similaires à celles des sujets sains (intervalle de 42-49 heures chez les patients insuffisants rénaux versus 48 heures chez les patients sains). L’exposition globale à l’itraconazole, calculée sur la base de l’ASC, diminuait d’approximativement 30% et 40 % chez les patients insuffisants rénaux modérés et sévères respectivement, comparée aux sujets avec une fonction rénale normale.
Les données sur l’utilisation à long terme de l’itraconazole chez des patients insuffisants rénaux ne sont pas disponibles La dialyse n’a pas d’effet sur la demi-vie ou la clairance de l’itraconazole ou de l’hydroxy-itraconazole (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Population pédiatrique
Les données de pharmacocinétique relatives à l’utilisation de l’itraconazole dans la population pédiatrique sont limitées et ne permettent pas de recommander de schéma posologique.
Des études cliniques de pharmacocinétique ont été conduites avec les formulations orales (gélule et solution buvable) de l’itraconazole chez des enfants et des adolescents âgés de 5 mois à 17 ans. Les doses individuelles administrées une fois ou deux fois par jour sous forme de gélule et de solution buvable variaient de 1,5 à 12,5 mg/kg/jour.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de segment II ont été réalisées chez le rat, la souris, le lapin.
Chez le rat, par gavage (10, 40, 160 mg/kg/jour de J6 à J16), embryotoxicité et tératogénicité dès 40 mg (encéphalocèles, acranie, ethmocéphalie, anomalies squelettiques). Maternotoxicité dès 40 mg/kg/jour.
Chez la souris, par gavage (10, 40, 160 mg/kg/jour de J6 à J16) embryotoxicité et tératogénicité à 160 mg/kg/j. Maternotoxicité à la plus forte dose.
Chez le lapin par gavage (5, 20, 80 mg/kg/jour de J6 à J18) pas d'effet embryotoxique ni tératogène.
Saccharose, amidon de maïs, hypromellose, poloxomere 188, poloxamère 68 micronisé.
Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), indigotine, jaune de quinoléine.
Sans objet.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 15, 20, 30, 60 ou 120 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE Cedex
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 381 677 1 9 : 10 sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 381 678 8 7 : 15 sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 381 679 4 8 : 20 sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 381 680 2 0 : 30 sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 571 384 5 5 : 60 sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 571 385 1 6 : 120 sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Prescription initiale hospitalière annuelle.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 16/02/2018
ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule
Itraconazole
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien, ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule ?
3. Comment prendre ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : ANTIMYCOSIQUE A USAGE SYSTEMIQUE - code ATC : J02ACO2.
ITRACONAZOLE TEVA est un médicament qui appartient à la classe des antimycosiques.
Il est indiqué dans le traitement de certaines mycoses (infections dues à des champignons microscopiques) superficielles (kératites fongiques, Pityriasis versicolor, dermatophyties cutanées), ou de certaines mycoses systémiques (mycose généralisée) ou viscérales (mycose touchant les organes internes).
Ne prenez jamais ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule :
· si vous êtes allergique à l’itraconazole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· en association avec :
o les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs, tels que : dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine et méthysergide (médicaments utilisés dans le traitement de la migraine),
o l’alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate),
o l’aliskiren (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle),
o l’atorvastatine (médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol),
o l’avanafil (médicament utilisé dans le traitement des troubles de l’érection),
o la colchicine si vous avez une atteinte de la fonction des reins sévère ou une atteinte du foie sévère (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),
o le dabigatran (médicament utilisé pour prévenir la coagulation du sang),
o la dapoxétine (médicament utilisé pour traiter l’éjaculation précoce),
o la dompéridone (médicament utilisé pour le traitement des nausées et vomissements),
o la dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque),
o l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de l’insuffisance cardiaque),
o la fésotérodine si vous avez une atteinte de la fonction des reins modérée à sévère ou du foie modérée à sévère (médicament utilisé pour contrôler certains troubles de la vessie),
o l’ivabradine (médicament utilisé dans le traitement de l’angine de poitrine et de l’insuffisance cardiaque),
o le lomitapide (médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol),
o la lurasidone (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
o le millepertuis (médicament utilisé pour traiter les symptômes dépressifs légers),
o la mizolastine (médicament utilisé en cas d’allergie),
o l’ombitasvir + paritaprevir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),
o le pimozide (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
o la quétiapine (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
o la quinidine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme et des troubles du rythme cardiaque),
o la ranolazine (médicament utilisé dans le traitement de l’angine de poitrine),
o le sildénafil lorsqu’il est utilisé pour le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire (augmentation de la pression sanguine dans les vaisseaux sanguins des poumons),
o la simvastatine (médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol),
o la solifénacine si vous avez une atteinte de la fonction des reins modérée à sévère ou une atteinte du foie modérée à sévère (médicament utilisé pour contrôler certains troubles de la vessie),
o la télithromycine, si vous avez une atteinte de la fonction des reins ou du foie sévère (médicament antibiotique),
o le ticagrélor (médicament utilisé pour prévenir la coagulation du sang),
o le vardénafil si vous êtes âgés de plus de 75 ans, (médicament utilisé dans le traitement des troubles de l’érection).
· Si vous êtes enceinte (sauf si votre médecin sait que vous êtes enceinte et décide quand même de vous traiter par ITRACONAZOLE TEVA car vous en avez besoin).
· Si vous êtes en âge de procréer, pour éviter la survenue d’une grossesse, vous devez utiliser un moyen de contraception efficace pendant votre traitement par ITRACONAZOLE TEVA et le poursuivre jusqu’au début des règles suivant l’arrêt du traitement par ITRACONAZOLE TEVA.
· Si vous présentez une insuffisance cardiaque (également appelée insuffisance cardiaque congestive), ITRACONAZOLE TEVA peut l'aggraver. Cependant, votre médecin peut être amené à vous prescrire ITRACONAZOLE TEVA en cas d'infections sévères ou mettant en jeu le pronostic vital.
Avertissements et précautions
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS être pris :
· Si vous allaitez votre enfant (voir rubrique « Grossesse et Allaitement »).
· Si vous avez une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies métaboliques héréditaires rares) car ce médicament contient du saccharose.
Prévenez votre médecin :
· Si vous avez déjà présenté une réaction allergique à un autre médicament antifongique (médicament contre les champignons microscopiques).
· Si vous avez une maladie du foie. Votre médecin pourra peut-être être amené à adapter la posologie de votre traitement.
· Si au cours du traitement par ITRACONAZOLE TEVA, vous avez des symptômes tels que perte d'appétit, nausées, vomissements, fatigue, douleurs abdominales, urines foncées, jaunisse, selles décolorées pendant le traitement, arrêtez votre traitement et consulter immédiatement votre médecin.
· Si vous avez une maladie cardiaque. Celle-ci peut s’aggraver lors du traitement par ITRACONAZOLE TEVA. Si votre médecin décide quand même de vous prescrire ITRACONAZOLE TEVA, et si vous présentez des symptômes tels qu'essoufflement, œdème des membres inférieurs, fatigue inexpliquée, prise de poids inattendue ou difficulté à respirer en position couchée, notamment la nuit, arrêtez votre traitement et consultez immédiatement votre médecin.
· Si vous êtes atteint d’une insuffisance rénale (mauvais fonctionnement du rein) ou d’une insuffisance hépatique (mauvais fonctionnement du foie). ITRACONAZOLE TEVA doit être utilisé avec précaution.
· Si vous ressentez des sensations inhabituelles de fourmillements, d'engourdissements ou de faiblesse des mains ou des pieds pendant le traitement par ITRACONAZOLE TEVA.
· Si vous percevez une perte auditive. La perte auditive se dissipe généralement à l’arrêt du traitement, mais elle peut persister chez certains patients.
Votre médecin peut être amené à vous prescrire des examens sanguins réguliers pour surveiller votre fonction hépatique (fonction du foie), s’il le juge nécessaire.
Si vos mécanismes de défense sont diminués, votre médecin pourra vous prescrire des examens sanguins en début de traitement.
Si vous êtes atteint de mucoviscidose, votre médecin pourra interrompre le traitement par ITRACONAZOLE TEVA si votre réponse au traitement est insuffisante.
Il n’est pas recommandé d’interchanger la forme gélule d’itraconazole avec la forme solution buvable.
Enfants et adolescents
Chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans, ce médicament ne doit pas être utilisé sauf si votre médecin l’a expressément indiquer.
Autres médicaments et ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre l’un des médicaments suivants.
En effet, vous ne devez pas prendre ITRACONAZOLE TEVA en association à l’un de ces médicaments :
· alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs, tels que : dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine et méthysergide (médicaments utilisés dans le traitement de la migraine),
· alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate),
· aliskiren (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle),
· atorvastatine (médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol),
· avanafil (médicament utilisé dans le traitement des troubles de l’érection),
· colchicine si vous avez une atteinte de la fonction des reins sévère ou une atteinte du foie sévère (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),
· dabigatran (médicament utilisé pour prévenir la coagulation du sang),
· dapoxétine (médicament utilisé pour traiter l’éjaculation précoce),
· dompéridone (médicament utilisé pour le traitement des nausées et vomissements),
· dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque),
· éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de l’insuffisance cardiaque),
· fésotérodine si vous avez une atteinte de la fonction des reins modérée à sévère ou du foie modérée à sévère (médicament utilisé pour contrôler certains troubles de la vessie),
· ivabradine (médicament utilisé dans le traitement de l’angine de poitrine et de l’insuffisance cardiaque),
· lomitapide (médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol),
· lurasidone (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
· millepertuis (médicament utilisé pour traiter les symptômes dépressifs légers),
· mizolastine (médicament utilisé en cas d’allergie),
· ombitasvir + paritaprevir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),
· pimozide (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
· quétiapine (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
· quinidine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme et des troubles du rythme cardiaque)
· ranolazine (médicament utilisé dans le traitement de l’angine de poitrine),
· sildénafil lorsqu’il est utilisé pour le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire (augmentation de la pression sanguine dans les vaisseaux sanguins des poumons),
· simvastatine (médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol),
· solifénacine si vous avez une atteinte de la fonction des reins modérée à sévère ou une atteinte du foie modérée à sévère (médicament utilisé pour contrôler certains troubles de la vessie),
· ticagrélor (médicament utilisé pour prévenir la coagulation du sang),
· télithromycine, si vous avez une atteinte de la fonction des reins ou du foie sévère (médicament antibiotique),
· vardénafil si vous êtes âgés de plus de 75 ans (médicament utilisé dans le traitement des troubles de l’érection).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre l’un des médicaments suivants.
En effet, la prise d’ITRACONAZOLE TEVA avec ces médicaments est déconseillée :
· médicaments immunosuppresseurs, tels que : évérolimus, sirolimus, temsirolimus, ciclosporine et tacrolimus (médicaments utilisés pour supprimer ou réduire les mécanismes de défense de votre organisme),
· médicaments suivants utilisés dans le traitement de l’épilepsie : carbamazépine, esclicarbazépine, fosphénytoïne, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne et primidone,
· médicaments suivants utilisés dans le traitement de certains cancers : axitinib, bosutinib, dabrafénib, dasatinib, enzalutamide, ibrutinib, irinotécan, nilotinib, régorafénib, sunitinib, trabectédine, vinca-alcaloïdes cytotoxiques,
· apixaban (médicament utilisé pour prévenir la coagulation du sang),
· bédaquiline (médicament utilisé dans le traitement de la tuberculose),
· buspirone (médicament utilisé dans le traitement de l’anxiété),
· busulfan (médicament utilisé dans la préparation de la greffe),
· colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte) : Notez que, par ailleurs, comme indiqué dans le paragraphe ci-dessus, vous ne devez pas prendre ce médicament avec ITRACONAZOLE TEVA si vous avez une atteinte de la fonction des reins sévère ou une atteinte du foie sévère,
· darifénacine (médicament utilisé dans le traitement de l’incontinence urinaire),
· ébastine (médicament utilisé en cas d’allergie),
· éfavirenz (médicament antiviral),
· halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),
· halopéridol (médicament utilisé pour traiter certains troubles psychiatriques),
· lercanidipine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle),
· luméfantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),
· midazolam par voie orale (médicament sédatif),
· névirapine (médicament antiviral),
· oxycodone (médicament utilisé pour les douleurs sévères),
· rifabutine (médicament antibiotique),
· rifampicine (médicament antibiotique),
· riociguat (médicament agissant sur le cœur ou les vaisseaux sanguins),
· rivaroxaban (médicament utilisé pour prévenir la coagulation du sang),
· siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),
· tadalafil, lorsqu’il est utilisé pour traiter l’hypertension pulmonaire (augmentation de la pression sanguine dans les vaisseaux sanguins des poumons) et les symptômes urinaires associés à une hypertrophie bénigne de la prostate (augmentation du volume de la prostate),
· tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement de certains troubles urinaires associés à une augmentation du volume de la prostate),
· toltérodine (médicament utilisé lors de certains troubles de la vessie),
· vardénafil, si vous êtes âgés de moins de 75 ans (jusqu’à 75 ans inclus) (médicament utilisé dans les troubles de l’érection).
ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Grossesse et allaitement
Grossesse
ITRACONAZOLE TEVA ne doit pas être pris en cas de grossesse sauf si votre médecin le juge absolument nécessaire. Vous ne devez donc pas être enceinte ou envisager une grossesse si vous êtes traitée par ce médicament.
C’est pourquoi, vous devez utiliser un moyen de contraception efficace pendant votre traitement par ITRACONAZOLE TEVA si vous êtes en âge de procréer. Vous devez continuer à utiliser cette contraception jusqu’au début des règles suivant l’arrêt du traitement par ITRACONAZOLE TEVA.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez rapidement votre médecin.
Allaitement
Il est déconseillé d’allaiter votre enfant lorsque vous êtes traitée par ITRACONAZOLE TEVA en raison du passage de ce médicament dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machinesDes vertiges, des troubles visuels (vision double/vision floue) ou une perte auditive peuvent survenir lors du traitement par ITRACONAZOLE TEVA. Si vous avez ces symptômes, ne conduisez pas ou n’utilisez pas de machines.
ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule contient du saccharose
Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladie héréditaire rare).
Posologie et durée de traitement
Mycoses superficielles
· Kératites fongiques: 2 gélules (200 mg) une fois par jour pendant 21 jours. La durée du traitement pourra être ajustée.
· Pityriasis versicolor: 2 gélules (200 mg) une fois par jour pendant 5 à 10 jours.
· Dermatophyties cutanées: 1 gélule (100 mg) par jour pendant 15 à 30 jours.
Mycoses systémiques ou viscérales
2 à 4 gélules par jour, les plus fortes posologies sont notamment recommandées si vous êtes immunodéprimé, c’est-à-dire si les mécanismes de défense de votre organisme sont diminués. La durée du traitement sera fonction de de la maladie pour laquelle vous êtes traité et de l’existence d’une autre maladie sous‑jacente.
Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Votre médecin peut être amené à vous prescrire des examens sanguins réguliers pour surveiller votre fonction hépatique (fonction du foie), s’il le juge nécessaire.
Mode et voie d'administration
Voie orale.
Les gélules doivent être avalées sans être ouvertes, de préférence en une seule prise.
Pour que ITRACONAZOLE TEVA puisse être correctement absorbé par votre corps, l’acidité de votre estomac doit être suffisante.
Par conséquent, si vous prenez un médicament réduisant l’acidité de votre estomac (anti-H2 ou inhibiteurs de la pompe à protons), il est recommandé de prendre ITRACONAZOLE TEVA avec une boisson contenant du cola classique.
Si vous êtes atteint d’une maladie réduisant l’acidité de votre estomac, il est également recommandé de prendre ITRACONAZOLE TEVA avec une boisson contenant du cola classique.
Par ailleurs, si vous prenez un médicament pouvant limiter l’absorption d’ITRACONAZOLE TEVA (topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants), vous devrez le prendre au moins 2 heures avant ou 2 heures après la prise d’ITRACONAZOLE TEVA.
Dans tous les cas, demander conseil à votre pharmacien ou à votre médecin.
Fréquence d'administration
Les gélules doivent être avalées sans être ouvertes, immédiatement après un repas, de préférence en une seule prise.
Si vous avez pris plus d’ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule :
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves - arrêtez votre traitement et consultez immédiatement votre médecin :
· Si vous avez des symptômes qui peuvent traduire une atteinte de la fonction de votre foie tels que perte d'appétit, nausées, vomissements, fatigue, douleurs abdominales, urines foncées, selles décolorées pendant le traitement.
· Si vous présentez des symptômes qui peuvent traduire une insuffisance cardiaque tels qu'essoufflement, œdème des membres inférieurs, fatigue inexpliquée, prise de poids inattendue ou difficulté à respirer en position couchée, notamment la nuit.
· Si vous avez une hypersensibilité à la lumière ou une éruption cutanée sévère (diffuse avec desquamation de la peau et apparition de bulles au niveau de la bouche, des yeux et des organes génitaux, ou de type éruption cutanée accompagnée de petites pustules ou bulles)
· Si vous avez une réaction allergique (hypersensibilité) qui se manifeste par des éruptions cutanées, prurit, urticaire, souffle court ou difficulté à respirer, œdème au niveau du visage,
Prévenez votre médecin :
· Si vous ressentez des sensations inhabituelles de fourmillements, d'engourdissements ou de faiblesse des mains ou des pieds pendant le traitement par ITRACONAZOLE TEVA.
· Si vous avez une vision floue ou double, entendez un bourdonnement dans vos oreilles ou une perte auditive temporaire ou permanente, si vous ne pouvez contrôler votre vessie ou uriner bien plus qu’habituellement.
Autres effets indésirables
Fréquents (peuvent affecter 1 à 10 patients sur 100) :
· Maux de tête
· Douleurs abdominales, nausées.
Peu fréquents (peuvent affecter 1 à 10 patients sur 1 000) :
· Allergie
· Vertiges
· Diarrhées, vomissements, constipation digestion difficile, flatulence,
· Augmentation de certaines enzymes du foie (ASAT, ALAT),
· Urticaire, éruption cutanée, démangeaisons,
· Troubles menstruels (chez la femme).
Rares (peuvent affecter 1 à 10 patients sur 10 000) :
· Quantité insuffisante de globules blancs dans le sang (appelés leucocytes, ce qui peut augmenter le risque d ‘infections),
· Maladie due à une réaction allergique (maladie sérique), brusque gonflement du visage et du cou d’origine allergique (œdème de Quincke), réactions allergiques
· Excès de triglycérides dans le sang
· Tremblements, sensation de picotement, fourmillement, diminution de la sensibilité, trouble du goût
· Troubles visuels (incluant vision double et vision floue),
· Perte auditive passagère ou permanente, sifflements, bourdonnement dans les oreilles (acouphène),
· Insuffisance cardiaque congestive,
· Difficulté pour respirer
· Inflammation du pancréas (pancréatite),
· Grave toxicité envers les cellules du foie, fatale dans quelques cas, inflammation du foie (hépatite), insuffisance de la fonction du foie, augmentation du taux de bilirubine dans le sang (se traduisant en général par une jaunisse, des urines foncées ou des selles décolorées),
· Réactions cutanées graves, de type éruption cutanée diffuse avec desquamation de la peau et apparition de bulles au niveau de la bouche, des yeux et des organes génitaux, ou de type éruption cutanée accompagnée de petites pustules ou bulles,
· Inflammation des artères et des veines,
· Chute de cheveux,
· Réaction cutanée liée à l’exposition au soleil,
· Augmentation de la fréquence des émissions d’urines
· Troubles de l’érection (chez l’homme),
· Gonflement (œdème), fièvre
· Augmentation dans le sang d’une enzyme appelée la Créatine Phosphokinase.
Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)
· Diminution d’un certain nombre de globules blancs (appelés neutrophiles) dans le sang, diminution des plaquettes (éléments du sang importants dans la coagulation sanguine),
· Baisse du potassium dans le sang,
· Atteinte des nerfs des membres,
· Insuffisance cardiaque
· Œdème pulmonaire,
· Toux,
· Douleurs musculaires et articulaires,
· Incontinence urinaire.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas à + 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule
Itraconazole.................................................................................................................... 100 mg
Pour une gélule
· Les autres composants sont :
Saccharose, amidon de maïs, hypromellose, poloxomere 188, poloxamère 68 micronisé.
Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), indigotine, jaune de quinoléine.
Qu’est-ce que ITRACONAZOLE TEVA 100 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de gélules. Boîte de 10, 15, 20, 30, 60 ou 120 gélules.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
TEVA SANTE
100-110, Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE Cedex
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
TEVA SANTE
100-110, Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE Cedex
LICONSA, LIBERACION CONTOLADA DE SUSTANCIAS ACTIVAS, S.A.
Avda.Miralcampo, N°7, Poligono Industrial Miralcampo
19200 AZUQUECA DE HENARES (GUADALAJARA)
Espagne
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).