ISOFLURANE BELAMONT
Informations pratiques
- Prescription : réservé à une structure d'assistance médicale mobile ou de rapatriement sanitaire
- Format : liquide pour inhalation par vapeur
- Date de commercialisation : 31/03/1992
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : PIRAMAL CRITICAL CARE (PAYS-BAS)
Les compositions de ISOFLURANE BELAMONT
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Liquide | ISOFLURANE | 11789 | qs un flacon | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre brun de 100 ml
- Code CIP7 : 5573901
- Code CIP3 : 3400955739012
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/01/1993
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 12/08/2021
ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Isoflurane............................................................................................................................. 100 ml
Pour un flacon de 100 ml.
Isoflurane............................................................................................................................. 250 ml
Pour un flacon de 250 ml.
Liquide pour inhalation par vapeur.
4.1. Indications thérapeutiques
Anesthésie générale par inhalation, utilisable en induction et entretien.
4.2. Posologie et mode d'administration
· Des évaporateurs spécialement calibrés pour l’isoflurane doivent être utilisés afin de contrôler avec précision la concentration de l’anesthésique délivré.
· La concentration alvéolaire minimale chez l’adulte d’âge moyen est en moyenne 1,15 pour cent en oxygène pur. Elle est plus faible chez les sujets âgés.
· Lorsque le gaz vecteur est un mélange d’oxygène – protoxyde d’azote à 50 pour cent, la concentration alvéolaire minimale de l’isoflurane se situe aux environs de 0,65 pour cent.
Induction de l’anesthésie :
Quand on utilise l’isoflurane comme seul agent d’induction anesthésique, il est recommandé de commencer l’induction avec une concentration de 0,5 %. Les concentrations de 1,3-3,0 % produisent habituellement une anesthésie chirurgicale en 7-10 minutes.
Comme l’isoflurane a une odeur légèrement piquante, pour empêcher la toux, il est préférable de faire précéder son utilisation par l’injection d’un agent d’anesthésie par voie intraveineuse : un barbiturique d’action rapide ou un autre produit comme le propofol, l’étomidate ou le midazolam. D’autre part, l’isoflurane peut être utilisé avec de l’oxygène ou avec un mélange oxygène/protoxyde d’azote.
Entretien de l’anesthésie :
Une anesthésie adéquate pour la chirurgie peut être maintenue avec une concentration d’isoflurane de 0,5 à 1,5 % dans un mélange oxygène/protoxyde d’azote. Une concentration d’isoflurane plus élevée (0,75 à 2,0 %) sera nécessaire si l’isoflurane est donné avec de l’oxygène seul.
La concentration affichée sur l’évaporateur doit être augmentée en cas d’utilisation d’un circuit avec réinhalation des gaz expirés à bas débit de gaz frais.
Concentrations alvéolaires minimales de l’isoflurane chez l’homme (MAC) :
CHEZ L’ADULTE
Age
Valeur moyenne des CAM de l’isoflurane dans 100 % d’O2
Valeur moyenne des CAM de l’isoflurane dans 70 % de N2O
26 ± 4 ans
1,28 %
0,56 %
44 ± 7 ans
1,15 %
0,50 %
64 ± 5 ans
1,05 %
0,37 %
POPULATION PEDIATRIQUE
Age
Valeur moyenne des CAM de l’isoflurane dans 100 % d’O2
Prématurés, âge gestationnel <32 semaines
1,28 %
Prématurés, âge gestationnel 32 – 37 semaines
1,41 %
0-1 mois
1,60 %
1-6 mois
1,87 %
6-12 mois
1,80 %
1-5 ans
1,60 %
Prémédication – préparation à l’anesthésie :
Les médicaments utilisés en prémédication de l’anesthésie doivent être adaptés au patient en tenant compte de l’effet dépresseur de l’isoflurane sur la fonction respiratoire. L’utilisation de médicaments anticholinergiques est une question de choix, mais peut être conseillée pour l’induction de l’anesthésie par inhalation en pédiatrie.
Induction de l’anesthésie chez l’enfant :
L’isoflurane n’est pas recommandé en tant qu’agent d’induction de l’anesthésie par inhalation chez le nourrisson et l’enfant en raison du risque de toux, d’apnée, de désaturation, d’augmentation des sécrétions et de laryngospasme (voir rubrique 4.4).
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à l’isoflurane ou à d’autres agents anesthésiques halogénés.
· Patients ayant une prédisposition génétique connue ou suspectée à l’hyperthermie maligne.
· Patients ayant présenté une atteinte hépatique, un ictère, une fièvre inexpliquée, ou une éosinophilie après administration d’un anesthésique halogéné.
· Association aux IMAO non sélectifs (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Remplacement des absorbeurs de dioxyde de carbone (CO2) déshydratés.
De rares cas isolés de chaleur excessive, de dégagements de fumée et/ou d’exceptionnelle combustion spontanée dans des appareils d’anesthésie ont été rapportés durant l’utilisation de produits de cette classe en présence d’absorbeurs de CO2 déshydratés, en particulier ceux qui contiennent de l’hydroxyde de potassium. En cas de doute sur la dessiccation de l’absorbeur de CO2, celui-ci doit être remplacé avant l’administration d’isoflurane.
L’absence de changement de couleur de l’indicateur coloré ne constitue pas une assurance d’hydratation correcte. Il convient de remplacer les absorbeurs de CO2 régulièrement, sans tenir compte de l’indicateur de couleur.
Lors de l’utilisation d’anesthésiques halogénés, des cas d’anomalies des fonctions hépatiques, allant d’une légère augmentation transitoire des enzymes hépatiques à un ictère et une cytolyse hépatique massive, parfois mortelle, ont été signalés. Ces réactions orientent vers des réactions d’hypersensibilité communes à la plupart des anesthésiques halogénés.
Une exposition antérieure aux anesthésiques halogénés en particulier si elle date de moins de trois mois peut majorer le risque d’atteinte hépatique. La présence d’une cirrhose, d’une atteinte hépatique virale ou d’une autre hépatopathie préexistante peut être une raison de choisir un agent autre qu’un anesthésique halogéné.
Afin de pouvoir contrôler avec précision la concentration d’anesthésique délivré, seuls les évaporateurs spécialement calibrés pour ce produit doivent être utilisés. Le degré d’hypotension et de dépression ventilatoire peut fournir une indication quant au niveau d’anesthésie. La respiration spontanée doit être attentivement surveillée et assistée si nécessaire.
Hyperthermie maligne
Chez les patients prédisposés, l’anesthésie à l’isoflurane peut déclencher un état d’hypermétabolisme du muscle squelettique conduisant à une forte demande en oxygène et induisant un syndrome clinique connu sous le nom d’hyperthermie maligne. Ce syndrome comprend des symptômes non spécifiques tels que rigidité musculaire, tachycardie, tachypnée, cyanose, arythmie et tension artérielle instable. (Il faut également noter que la plupart de ces signes non spécifiques peuvent apparaître lors d’une anesthésie légère, d’une hypoxie aiguë, etc.). La PaO2 et le pH peuvent diminuer et une hyperkaliémie et un déficit en bases peuvent survenir. La succinylcholine et les agents anesthésiques inhalés ont été associés à de rares arrêts cardiaques et décès liés à une hyperthermie maligne chez de jeunes patients au cours de la période post-opératoire.
Le traitement consiste en l’arrêt des agents déclenchants (par exemple isoflurane), en l’administration intraveineuse de dantrolène sodique et en l’instauration d’un traitement de soutien. La conduite à tenir inclut des mesures intensives pour rétablir la température corporelle normale, le soutien des fonctions respiratoire et circulatoire si nécessaire et la correction des déséquilibres hydro‑électrolytiques et acido‑basiques. Une insuffisance rénale peut apparaître ultérieurement.
Il est déconseillé d’utiliser l’isoflurane chez les sujets susceptibles de présenter une hyperthermie maligne (antécédent d’hyperthermie maligne d’effort, myopathies telles que les dystrophies musculaires, syndrome de King, myotonie, myopathie à noyau central).
Hyperkaliémie peropératoire
Chez des enfants en période post-opératoire, l’utilisation d’agents anesthésiques inhalés a été associée à de rares augmentations de la kaliémie ayant entraîné des arythmies cardiaques et des décès. Les patients atteints d’une affection neuromusculaire latente ou manifeste, notamment une dystrophie musculaire de Duchenne semblent plus vulnérables. Dans la plupart des cas, il y avait une administration concomitante de succinylcholine. Ces patients ont aussi présenté des augmentations significatives de créatine phosphokinase et, dans certains cas, des modifications urinaires compatibles avec une myoglobinurie. En dépit des similitudes avec une hyperthermie maligne, aucun des patients n’a présenté des signes de rigidité musculaire ou d’hypermétabolisme. Il est recommandé de traiter précocement et agressivement l’hyperkaliémie et les arythmies réfractaires ainsi que de rechercher par la suite une affection neuromusculaire latente.
Précautions d’emploi
· L’isoflurane doit être administré uniquement par ou en présence d’un anesthésiste disposant les moyens nécessaires pour l’anesthésie et la réanimation.
· A éviter sur les sujets susceptibles de présenter une bronchoconstriction : des observations de bronchospasmes ont été rapportées (voir rubrique 4.8).
· L’isoflurane augmente notablement le débit sanguin aux niveaux profonds d’anesthésie. Une augmentation transitoire de la pression intracrânienne, totalement réversible par l’hyperventilation, peut survenir.
· L’isoflurane doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypertension intracrânienne. Une hyperventilation peut être nécessaire chez ces patients.
· L’isoflurane est un puissant vasodilatateur coronarien qui est susceptible d’entraîner un phénomène de vol, en cas de sténose coronarienne et d’être à l’origine d’une ischémie sous endocardique.
· Quels que soient les anesthésiques utilisés, il est important de maintenir une hémodynamique normale pour éviter une ischémie myocardique chez les patients présentant une maladie coronarienne.
· Des cas d’allongement de l’intervalle QT, associés à des torsades de pointes (fatals, dans des cas exceptionnels) ont été rapportés.
· La prudence s’impose en cas d’administration de l’isoflurane chez les patients à risque d’allongement de l’intervalle QT.
· L’utilisation de l’isoflurane chez les patients hypovolémiques, hypotendus et affaiblis n’a pas fait l’objet d’études à grande échelle. Une concentration plus faible d’isoflurane est recommandée chez ces patients.
· L’isoflurane potentialise fortement l’action des myorelaxants non dépolarisants.
· L’isoflurane peut entraîner une légère diminution des fonctions cognitives pendant les 2 à 4 jours suivant l’anesthésie. De légers changements de l’humeur et des symptômes peuvent persister pendant 6 jours après l’administration. Cela doit être pris en compte lorsque les patients reprennent leurs activités quotidiennes habituelles, y compris la conduite de véhicules et l’utilisation de machines lourdes (voir rubrique 4.7).
· Une augmentation de la fatigue neuromusculaire peut être observée chez les patients présentant une neuromyopathie, par exemple une myasthénie grave. L’isoflurane doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
· L’isoflurane peut provoquer une dépression respiratoire qui peut être majorée par la prémédication narcotique ou par les autres agents entraînant une dépression respiratoire. La respiration doit être surveillée et assistée si nécessaire (voir rubrique 4.8).
· Pendant l’induction de l’anesthésie, la salivation et les sécrétions trachéo‑bronchiques peuvent augmenter, ce qui peut entraîner une toux et un laryngospasme, en particulier chez les enfants (voir rubrique 4.8).
· Comme les autres agents inhalés, l’isoflurane a un effet relaxant sur l’utérus avec un risque potentiel de saignement utérin.
Une évaluation clinique doit être réalisée lors de l’utilisation de l’isoflurane en anesthésie obstétrique.
· L’isoflurane relâche le muscle utérin et la concentration la plus faible possible d’isoflurane doit être utilisée dans les interventions obstétricales (voir rubrique 4.6).
· Chez l’enfant, le caractère irritant de l’isoflurane rend son utilisation difficile comme agent d’induction de l’anesthésie en ventilation spontanée au masque.
· La prudence s’impose en cas d’utilisation de l’isoflurane chez les jeunes enfants (en dessous de 2 ans) du fait de l’expérience limitée dans cette population.
· En présence de chaux sodée ou barytée, des cas isolés d’augmentation de la carboxyhémoglobine ont été observés avec les agents fluorés. La formation de CO2 n’est pas cliniquement significative quand l’absorbeur est normalement hydraté. Se conformer strictement aux instructions d’utilisation des absorbeurs du CO2 données par le fabricant.
· La prudence s’impose en cas d’administration d’une anesthésie générale, incluant l’isoflurane, chez les patients ayant des troubles mitochondriaux.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectif
Risque de collapsus peropératoire.
Il est généralement conseillé d’arrêter l'IMAO 15 jours avant l'intervention.
Associations déconseillées
+ Sympathomimétiques bêta (isoprénaline) et sympathomimétiques alpha et bêta (épinéphrine ou adrénaline, norépinéphrine ou noradrénaline)
Risque de troubles du rythme ventriculaire graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Bêta-bloquants
Risque de réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, par inhibition bêta-adrénergique, qui peut être levée durant l'intervention par des bêta-stimulants.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Isoniazide
Risque de potentialisation de l'effet hépatotoxique, avec formation accrue de métabolites toxiques de l'isoniazide.
En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence le traitement par l'isoniazide, une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.
+ Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous cutanée)
Risque de troubles du rythme ventriculaires graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Limiter l'apport : par exemple, moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.
Sous isoflurane, la sensibilité myocardiaque à l'adrénaline est plus faible qu'avec les autres anesthésiques halogénés.
Les travaux réalisés montrent que l'injection sous-cutanée de 0,25 mg d'adrénaline [épinéphrine] n'induit pas de trouble du rythme ventriculaire chez les sujets anesthésiés avec isoflurane.
+ Sympathomimétiques indirects (amphétamines et dérivés : anorexigènes, psychostimulants, éphédrine et dérivés)
Risque de poussée hypertensive per opératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
+ Benzodiazépines, opioïdes et autres médicaments sédatifs
Les benzodiazépines et les opioïdes sont susceptibles de diminuer la CAM [concentration alvéolaire minimale] de la même façon que les autres anesthésiques inhalés. L’administration d’isoflurane est compatible avec les benzodiazépines et les opioïdes fréquemment utilisés en chirurgie.
En association avec l’isoflurane, les opioïdes tels que l’alfentanil et le sufentanil peuvent provoquer en synergie une chute de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et de la fréquence respiratoire.
+ Inducteurs du CYP2E1
Les médicaments et substances potentialisant l'activité de l'isoenzyme CYP2E1 du cytochrome P450, tels que l’isoniazide et l'alcool, peuvent augmenter le métabolisme de l'isoflurane et entraîner une hausse significative des concentrations plasmatiques de fluor (voir rubrique 5.2 – métabolisme).
Associations à prendre en compte
Dans la plupart des cas où un traitement médicamenteux est indispensable, il n'y a pas lieu de l'arrêter avant l'anesthésie générale. Il suffit d'en informer l'anesthésiste.
L’isoflurane potentialise l’action des agents bloquants neuromusculaires (curares) et plus particulièrement celle des agents bloquants non dépolarisants.
+ Analgésiques morphiniques
Ces produits potentialisent l'action dépressive de l'isoflurane sur la respiration.
+ Les myorelaxants
Les myorelaxants habituellement utilisés sont compatibles avec l'isoflurane. Toutefois, ils sont fortement potentialisés, cet effet étant plus accentué avec les agents non-dépolarisants. La néostigmine inverse les effets myorelaxants des agents non dépolarisants mais n'a pas d'effet sur les propriétés myorelaxantes d'isoflurane lui-même.
+ Antagonistes calciques
L'isoflurane peut entraîner une hypotension marquée chez les patients traités par des antagonistes calciques, surtout ceux appartenant à la famille des dihydropyridines. L'emploi de l'isoflurane chez les patients traités par ces produits est possible mais doit être prudent.
La prudence est recommandée en cas de co-administration avec des antagonistes calciques en raison du risque additionnel d’un effet inotropique négatif.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’y a pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de l’isoflurane chez la femme enceinte. Des études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). L’isoflurane ne doit donc être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice est supérieur au risque potentiel.
L’isoflurane, comme les autres agents inhalés, a un effet relaxant sur l’utérus avec un risque potentiel de saignement utérin.
Une évaluation clinique doit être réalisée lors de l’utilisation de l’isoflurane en anesthésie obstétrique.
L’isoflurane relâche le muscle utérin et la concentration la plus faible possible d’isoflurane doit être utilisée dans les interventions obstétricales.
Accouchements par césarienne
A des concentrations allant jusqu’à 0,75 %, l’isoflurane peut être utilisé sans induire d’effets indésirables pour le maintien de l’anesthésie lors d’un accouchement par césarienne (voir rubrique 4.4).
Il n’y a pas de données sur l’excrétion de l’isoflurane ou de ses métabolites dans le lait maternel. De nombreux médicaments étant excrétés dans le lait maternel, la prudence s’impose en cas d’administration d’isoflurane chez une femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Synthèse du profil de sécurité
Les effets indésirables observés lors de l’administration d’isoflurane sont généralement des exacerbations dose‑dépendantes des effets pharmacologiques et incluent dépression respiratoire, hypotension et arythmies. Les effets indésirables graves potentiels sont une hyperthermie maligne, une hyperkaliémie, une élévation de la créatine kinase sérique, une myoglobinurie, des réactions anaphylactiques et une toxicité hépatique (voir rubriques 4.4 et 4.8). Des frissons, des nausées, des vomissements, un iléus, une agitation et des délires ont été observés pendant la période post-opératoire.
Synthèse des effets indésirables
Les effets indésirables ci-dessous ont été rapportés dans les essais cliniques et dans le cadre de la pharmacovigilance après commercialisation. La fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles, elle est donc « indéterminée ».
Affections hématologiques et du système lymphatique :
· intoxication par le monoxyde de carbone (carboxyhémoglobinémie) (voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire :
· réaction anaphylactique*
· hypersensibilité*
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
· hyperkaliémie (voir rubrique 4.4)
· élévation de la glycémie
Affections psychiatriques :
· agitation
· délires
· modifications de l’humeur : de légers changements de l’humeur et des symptômes peuvent persister sur une durée pouvant aller jusqu’à six jours (voir rubrique 4.4)
Affections du système nerveux :
· convulsions
· confusion mentale : peut entraîner une légère diminution des fonctions cognitives pendant les deux à quatre jours suivant l’anesthésie (voir rubrique 4.4)
Affections cardiaques :
· arythmies
· augmentation de la fréquence cardiaque : sous ventilation assistée, en normocapnie, le débit cardiaque tend à se maintenir malgré l’approfondissement de l’anesthésie, grâce surtout à une augmentation de la fréquence cardiaque.
L’hypercapnie qu’il est possible d’observer en ventilation spontanée peut accroître la fréquence et le débit cardiaque au-dessus de leur valeur chez le sujet éveillé.
· arrêt cardiaque, bradycardie et tachycardie ont été observés avec des agents anesthésiques inhalés, incluant l’isoflurane.
· des cas d’allongement de l’intervalle QT, associés à des torsades de pointes (fatals, dans des cas exceptionnels) ont été rapportés.
Affections vasculaires :
· hypotension artérielle (qui tend à redevenir normale avec le stimulus chirurgical). Cette baisse de la pression artérielle est liée à une vasodilatation périphérique en relation directe avec la profondeur de l’anesthésie (voir rubrique 4.4)
· hémorragie : chez des patientes ayant subi une interruption de grossesse (voir rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
· bronchospasme dû à l’irritation des voies aériennes, rapporté avec des agents anesthésiques inhalés (voir rubrique 4.4)
· dyspnée*
· sifflement*
· dépression respiratoire (voir rubrique 4.4)
· laryngospasme dû à l’irritation des voies aériennes, rapporté avec des agents anesthésiques inhalés (voir rubrique 4.4)
Affections gastro-intestinales :
· iléus
· nausées et vomissements au réveil
Affections hépatobiliaires :
· élévation de la bilirubinémie
· atteinte hépatocellulaire, très rares observations d’hépatite cytolytique rapportées après anesthésie à l’isoflurane (voir rubriques 4.3 et 4.4)
· nécrose hépatique (voir rubrique 4.4)
Affection de la peau et du tissu sous-cutané :
· œdème facial*
· dermatite de contact*
· rash*
Affections du rein et des voies urinaires :
· augmentation de la créatininémie
· diminution du taux d’urée sanguine
Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
· hyperthermie maligne : de même que les autres agents anesthésiques de ce type, l’isoflurane peut être à l’origine d’une hyperthermie maligne. De rares cas ont été observés chez l’homme après une anesthésie par l’isoflurane (voir rubrique 4.4)
· gêne thoracique*
· frissons au réveil
Investigations :
· augmentation du taux de leucocytes : des élévations transitoires du taux de leucocytes ont été observées, même en l’absence de stress chirurgical
· élévation des enzymes hépatiques (voir rubrique 4.4)
· augmentation du taux de fluorures : des élévations minimales des taux sériques de fluorure inorganique, dues au métabolisme de l’agent, surviennent pendant et après une anesthésie à l’isoflurane. Il est peu probable que les taux faibles de fluorure inorganique sérique observés (moyenne : 4,4 µmol/l dans une étude) puissent entraîner une toxicité rénale car ils sont très inférieurs aux seuils proposés pour la néphrotoxicité
· des anomalies de l’électroencéphalogramme et des convulsions ont été observées avec l’isoflurane
· diminution de la cholestérolémie
· diminution des phosphatases alcalines sanguines
* De rares cas d’hypersensibilité (tels que dermatite de contact, rash, dyspnée, sifflement, difficultés respiratoires, gêne thoracique, œdème du visage facial ou réaction anaphylactique) ont été observés, en particulier lors d’une exposition professionnelle au long cours prolongée à des agents anesthésiques inhalés, dont l’isoflurane. Ces réactions ont été confirmées par des tests cliniques (comme le test de provocation à la méthacholine). Cependant, en raison de l’exposition concomitante à de multiples produits susceptibles d’induire des réactions d’hypersensibilité, les réactions anaphylactiques observées lors d’une exposition aux anesthésiques inhalés restent d’étiologie incertaine.
· Des cas isolés d’augmentation de carboxyhémoglobine ont été rapportés avec l’utilisation des agents inhalés fluorés (par exemple : desflurane, enflurane et isoflurane).
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
• myoglobinurie
• rhabdomyolyse
Population pédiatrique
L’utilisation d’agents anesthésiques inhalés a été associée à de rares cas d’hyperkaliémie ayant entraîné des arythmies cardiaques et des décès chez des enfants pendant la période post-opératoire (voir rubrique 4.4).
Pendant l’induction de l’anesthésie, la salivation et les sécrétions trachéo-bronchiques peuvent augmenter et entraîner un laryngospasme (voir rubrique 4.4).
Autres populations particulières
Maladie neuromusculaire :
L’utilisation d’agents anesthésiques inhalés a été associée à de rares cas d’hyperkaliémie ayant entraîné des arythmies cardiaques et des décès chez des enfants pendant la période post-opératoire (voir rubrique 4.4). Les patients présentant une maladie neuromusculaire latente ou manifeste, en particulier une dystrophie musculaire de Duchenne, apparaissent être plus vulnérables. Il est recommandé de traiter précocement et de manière agressive l’hyperkaliémie et les arythmies résistantes ainsi que de rechercher par la suite une maladie neuromusculaire latente (voir rubrique 4.4).
Patients âgés :
Des concentrations plus faibles d’isoflurane sont généralement nécessaires pour maintenir l’anesthésie chirurgicale chez les patients âgés (voir rubrique 4.2).
L’isoflurane, comme les autres agents inhalés, a un effet relaxant sur l’utérus avec un risque potentiel de saignement utérin.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
En présence d’un surdosage, il est nécessaire d’arrêter l’administration du produit. Une hypotension et une dépression respiratoires ont été observées. Il est recommandé de surveiller étroitement la pression artérielle et la respiration. Des mesures de soutien peuvent être nécessaires pour corriger l’hypotension et la dépression respiratoire dues à une anesthésie excessivement profonde.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
L’isoflurane est un agent d’anesthésie générale utilisé par inhalation. Il permet une induction et un réveil rapide.
Induction de l’anesthésie :
L’isoflurane a une odeur d’éther légèrement piquante qui risque de limiter la vitesse d’induction, mais malgré cela, l’induction se fait rapidement. La salivation et les sécrétions trachéo-bronchiques peuvent être stimulées chez les enfants et être à l’origine d’un laryngospasme.
Les réflexes pharyngés et laryngés sont rapidement diminués ce qui facilite l’intubation trachéale.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
En moyenne, 95 % d'isoflurane sont retrouvés dans l'air expiré.
L'augmentation post-opératoire de l'excrétion de fluorures représente moins de 0,2 % de la quantité du fluor présent dans l'isoflurane. Le métabolite principal détecté dans les urines est le fluorure organique, l'acide trifluoroacétique.
Chez les patients anesthésiés par l'isoflurane, le taux sérique moyen de fluorures inorganiques est très nettement inférieur à celui qui serait susceptible d'altérer la fonction rénale d'un sujet normal.
5.3. Données de sécurité préclinique
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
100 ou 250 ml en flacon (verre brun) muni d'un bouchon à vis en phénolurée/polypropylène noir avec insert de cône en polyéthylène basse densité.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Piramal Critical Care B.V.
Rouboslaan 32 (GROUND FLOOR), 2252 TR
Voorschoten
Pays-Bas
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 3400955739012 : 100 ml en flacon (verre brun) ;
· 3400955855484 : 250 ml en flacon (verre brun).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<{JJ mois AAAA}>
<Sans objet.>
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
<Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.>
<Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM>.
<Sans objet.>
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Médicament pouvant être administré par tout médecin spécialisé en anesthésie-réanimation ou en médecine d’urgence en cas d’urgence ou dans le cadre d’une assistance médicale mobile ou de rapatriement sanitaire (Article R-5121-96 du Code de la Santé Publique).
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 12/08/2021
ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
Isoflurane
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
3. Comment utiliser ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Classe pharmacothérapeutique : anesthésiques généraux/anesthésiques par inhalation, code ATC : N01AB06 (N : système nerveux central).
Ce médicament est utilisé en inhalation au cours d’anesthésie générale.
N’utilisez jamais ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur :
· si vous avez une allergie connue aux médicaments anesthésiques halogénés,
· si vous avez un antécédent, personnel ou familial, d’élévation importante de la température corporelle lors d’une anesthésie avec administration de ce type de médicament (hyperthermie maligne),
· en association avec un IMAO non sélectif (médicament traitant la dépression),
· si vous avez un antécédent d’atteinte du foie (jaunisse par exemple), ou de fièvre, après une anesthésie avec ce type de médicament.
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
o chez l’enfant de moins de 2 ans,
o en cas de grossesse,
o en association avec certains médicaments d’urgence (sympathomimétiques bêta et alpha et bêta).
EN CAS DE DOUTE IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
ISOFLURANE BELAMONT doit uniquement être administré par un professionnel de santé formé et expérimenté disposant de tout le matériel nécessaire à l’anesthésie et à la réanimation.
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d’utiliser ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur :
· si vous avez une maladie qui vous gêne pour respirer ou si vous avez de l’asthme. Dans ce cas, si vous utilisez ce médicament, vos difficultés respiratoires peuvent s’aggraver (bronchoconstriction),
· si vous avez une maladie cardiaque (sténose coronarienne),
· si vous avez déjà ressenti une augmentation importante de votre température corporelle après un effort,
· si vous avez une maladie musculaire,
· si vous avez une pression intracrânienne élevée,
· si vous avez une tension artérielle basse (hypotension), des sensations de faiblesse ou des étourdissements.
Des cas d’allongement de l’intervalle QT, associés à des torsades de pointes (fatals dans des cas exceptionnels) ont été rapportés.
La prudence s’impose en cas d’administration de l’isoflurane chez les patients présentant un risque d’allongement de l’intervalle QT.
Ce médicament peut altérer vos fonctions cognitives (perception, mémoire, attention, raisonnement, langage, etc) pendant les deux à quatre jours qui suivent l’anesthésie. De légers changements d’humeur et des symptômes peuvent persister pendant six jours.
Votre respiration sera surveillée et assistée, si nécessaire, pendant l’anesthésie.
Enfants
· Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les enfants de moins de 2 ans.
· L’utilisation de ce médicament est difficile au début de l’anesthésie car il est irritant.
Autres médicaments et ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
Informez votre anesthésiste si vous êtes traité(e) par un autre médicament, notamment :
· si vous prenez un médicament pour traiter une dépression (IMAO non sélectif) ;
· si vous avez pris un médicament pour une urgence médicale (et particulièrement les sympathomimétiques bêta comme l’isoprénaline et les sympathomimétiques alpha et bêta comme l’adrénaline et la noradrénaline) ;
· si vous avez pris un médicament sédatif (opioïde, benzodiazépine et autres agents sédatifs) en raison du risque potentiel d’insuffisance respiratoire ;
· si vous avez pris de l’isoniazide en même temps que l’isoflurane en raison du risque potentiel de toxicité hépatique ;
· ou si vous avez pris un antagoniste calcique (en particulier les dérivés de la dihydropyridine) en raison du risque potentiel de diminution de la tension artérielle.
La prudence est recommandée lors de l’administration concomitante d’antagonistes calciques en raison d’un risque cardiaque.
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur avec des aliments et boissons
Sans objet.
Comme les autres agents inhalés, l’isoflurane a un effet relaxant sur l’utérus avec un risque potentiel de saignement utérin.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Sportifs
Sans objet.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Avertissement : vous ne devez pas conduire de véhicules ni utiliser de machines pendant les deux à quatre jours qui suivent l’anesthésie.
Des changements dans votre comportement et dans vos fonctions cognitives peuvent persister pendant une période allant jusqu’à six jours.
Demandez l’avis d’un médecin quand vous souhaitez de nouveau conduire.
ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur contient :
Sans objet.
ISOFLURANE BELAMONT liquide pour inhalation par vapeur sera toujours administré par un médecin anesthésiste.
Posologie
Votre médecin anesthésiste décidera de la dose qui vous sera administrée en fonction de votre âge, de votre poids et du type d’intervention que vous allez subir.
Mode d’administration
Voie inhalée.
Votre enfant doit être étroitement surveillé pendant l’administration d’ISOFLURANE BELAMONT.
Induction du sommeil en début d’anesthésie
ISOFLURANCE BELAMONT est déconseillé chez les nourrissons et les enfants pour provoquer l’endormissement au début de l’anesthésie.
Médication avant l'anesthésie
Le médecin anesthésiste peut décider de donner à votre enfant un médicament pour prévenir le risque d’une possible diminution de la fréquence respiratoire et cardiaque, qui peut survenir pendant l’utilisation d’ISOFLURANE BELAMONT.
Si vous avez utilisé plus d’ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur que vous n’auriez dû
Arrêter l’administration de ce médicament et contrôler la fonction respiratoire.
Si vous oubliez d’utiliser ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
Si vous arrêtez d’utiliser ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Si vous ou votre enfant présentez des symptômes inhabituels ou inattendus après une intervention, signalez-le immédiatement à votre médecin ou à l’anesthésiste.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont :
· une diminution de la tension artérielle,
· une augmentation du rythme cardiaque,
· un trouble du rythme cardiaque,
· un arrêt cardiaque, une bradycardie, une tachycardie,
· des cas d’allongement de l’intervalle QT, associés à des torsades de pointes (fatals, dans des cas exceptionnels),
· une hémorragie en cas d’interruption de grossesse,
· l’isoflurane, comme les autres agents inhalés, a un effet relaxant sur l’utérus avec un risque potentiel de saignement utérin,
· une augmentation du potassium dans le sang accompagnée d’une augmentation de certaines enzymes musculaires (les CPK) entraînant des troubles du rythme cardiaque et exceptionnellement des décès, une myoglobinurie (myoglobine ou protéine musculaire, la présence de myoglobine (protéine musculaire) dans l’urine), rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire), une augmentation du taux de sucre dans le sang,
· une difficulté à respirer (dépression respiratoire, bronchospasme),
· des frissons, des nausées et des vomissements au réveil,
· une occlusion intestinale,
· une gêne au niveau du thorax,
· une augmentation importante de la température du corps (hyperthermie maligne), nécessitant un traitement spécifique en urgence,
· des troubles du foie (dans de très rares cas),
· des troubles au niveau des reins,
· des manifestations au niveau de la peau telles que gonflement du visage, éruption, inflammation,
· une agitation, une toux, des troubles de la respiration (tels que blocage de la respiration, spasme laryngé) pouvant être déclenchés par le caractère irritant de ce médicament,
· des délires, une modification de l’humeur,
· des convulsions, une confusion mentale,
· une diminution de la quantité d’oxygène dans les tissus,
· une modification de certains paramètres sanguins (globules blancs, enzymes du foie, fluorures, cholestérol, phosphatases alcalines),
· des anomalies de l’électroencéphalogramme et des convulsions,
· de rares réactions allergiques ont été rapportées, en particulier lors d’une exposition professionnelle prolongée aux anesthésiques halogénés sans que le lien avec ces produits ait été prouvé,
· des cas isolés d’augmentation de carboxyhémoglobine ont été rapportés avec l’utilisation des agents inhalés fluorés (par exemple : desflurane, enflurane et isoflurane),
· une contraction des poumons et des voies respiratoires pouvant causer une difficulté à respirer,
· une augmentation du taux de sucre et de potassium dans le sang.
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants
· Il a été rapporté de rares cas de battements cardiaques anormaux (arythmies) et de décès associés à l’utilisation d’anesthésiques inhalés chez l’enfant peu après l’intervention.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25° C.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ISOFLURANE BELAMONT, LIQUIDE POUR INHALATION PAR VAPEUR
· La substance active est :
Isoflurane....................................................................................................................... 100 ml
Pour un flacon de 100 ml.
Isoflurane....................................................................................................................... 250 ml
Pour un flacon de 250 ml.
· Il n’y a pas d’autre composant.
Ce médicament se présente sous forme de liquide pour inhalation par vapeur de 100 ou 250 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Rouboslaan 32 (GROUND FLOOR), 2252 TR
Voorschoten
Pays-Bas
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76, Avenue du Midi
63802 COURNON D'AUVERGNE
Rouboslaan 32 (GROUND FLOOR), 2252 TR
Voorschoten
Pays-Bas
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Faites attention avec ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur :
· La respiration et la tension artérielle doivent être attentivement surveillées et corrigées si nécessaire.
· Seuls les évaporateurs spécialement calibrés pour ce produit doivent être utilisés.
· Il est recommandé de contrôler la ventilation chez les malades de neurochirurgie en raison du risque d’hypertension intracrânienne.
· L’isoflurane peut être à l’origine d’une fièvre élevée survenant exceptionnellement au cours d’une anesthésie (hyperthermie maligne). Il est déconseillé d’utiliser l’isoflurane chez les sujets susceptibles de présenter une hyperthermie maligne (antécédents d’hyperthermie maligne d’effort, myopathies).
· L’exposition aux anesthésiques halogénés, répétée et rapprochée dans le temps (inférieure à 3 mois), peut augmenter le risque d’atteinte du foie. La présence d’une cirrhose, d’une atteinte hépatique virale ou d’une autre hépatopathie peut être une raison de choisir un agent autre qu’un anesthésique halogéné.
· Chez les patients présentant une maladie coronarienne, il est important de maintenir une hémodynamique normale pour éviter une ischémie myocardique.
· Une concentration plus faible d’isoflurane est recommandée chez les patients hypotendus ou hypovolémiques.
· L’isoflurane potentialise fortement l’action des myorelaxants non dépolarisants.
· L’isoflurane doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une neuromyopathie.
Prise ou utilisation d’autres médicaments
L’association avec les IMAO non sélectifs est contre-indiquée.
Il est déconseillé d’utiliser les sympathomimétiques bêta (isoprénaline) et alpha et bêta (adrénaline et noradrénaline), en association avec ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur
Mode et voie d’administration
Ce médicament est administré par inhalation.
Si vous avez administré à votre patient plus d’ISOFLURANE BELAMONT, liquide pour inhalation par vapeur :
Une hypotension et une dépression respiratoire ont été observées. Il est recommandé de surveiller étroitement la pression artérielle et la respiration. Des mesures de soutien peuvent être nécessaires pour corriger l’hypotension et la dépression respiratoire dues à une anesthésie excessivement profonde.