IRBESARTAN MYLAN 150 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 61606055
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II - code ATC : C09CA04.IRBESARTAN MYLAN contient de l’irbésartan qui appartient à un groupe de médicaments connus sous le nom d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II.L'angiotensine-II est une substance formée par l'organisme qui se lie aux récepteurs des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne leur constriction. Il en résulte une élévation de la pression artérielle. L’irbésartan empêche la liaison de l'angiotensine-II à ces récepteurs et provoque ainsi un relâchement des vaisseaux sanguins et une baisse de la pression artérielle.L’irbésartan ralentit la dégradation du fonctionnement des reins chez les patients ayant une pression artérielle élevée et un diabète de type 2.IRBESARTAN MYLAN est utilisé chez l’adulte :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 07/11/2011
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de IRBESARTAN MYLAN 150 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé IRBÉSARTAN 31416 150 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2186664
    • Code CIP3 : 3400921866643
    • Prix : 3,75 €
    • Date de commercialisation : 16/08/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2186724
    • Code CIP3 : 3400921867244
    • Prix : 10,85 €
    • Date de commercialisation : 16/08/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3015131
    • Code CIP3 : 3400930151310
    • Prix : 3,75 €
    • Date de commercialisation : 22/07/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé contient 150 mg d’irbésartan.

    Excipient à effet notoire : 60,0 mg de lactose monohydraté par comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé rond, blanc à blanchâtre, biconvexe, chanfreiné, avec « M » gravé sur une face et « IN2 » sur l’autre.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    IRBESARTAN MYLAN est indiqué chez l'adulte dans le traitement de l'hypertension artérielle essentielle.

    Il est également indiqué dans le traitement de l'atteinte rénale des patients adultes hypertendus diabétiques de type 2, dans le cadre de la prise en charge par un médicament antihypertenseur (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie initiale et d'entretien habituelle recommandée est de 150 mg, administrée en une seule prise par jour.

    L’irbésartan à la dose de 150 mg une fois par jour permet généralement un meilleur contrôle de la pression artérielle sur 24 heures que la dose de 75 mg. Cependant, l'initiation du traitement avec 75 mg par jour pourra être envisagée, particulièrement chez les patients hémodialysés ou les patients âgés de plus de 75 ans.

    Chez les patients insuffisamment contrôlés à la dose de 150 mg une fois par jour, la posologie d’irbésartan peut être augmentée à 300 mg ou un autre agent antihypertenseur peut être ajouté (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1). En particulier, il a été démontré que l'addition d'un diurétique tel que l'hydrochlorothiazide a un effet additif avec l’irbésartan (voir rubrique 4.5).

    Chez les patients hypertendus diabétiques de type 2, le traitement doit être initié à la dose de 150 mg d'irbésartan une fois par jour et augmenté à 300 mg une fois par jour, dose d'entretien préférable pour le traitement de l'atteinte rénale. La démonstration du bénéfice rénal de ce médicament chez les patients hypertendus diabétiques de type 2 est basée sur des études dans lesquelles l'irbésartan était utilisé, si nécessaire, en addition à d'autres antihypertenseurs pour atteindre un objectif tensionnel (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

    Populations particulières

    Insuffisance rénale :

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux. Une dose de départ plus faible (75 mg) devra être envisagée chez les patients sous hémodialyse (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance hépatique :

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. Il n'y a pas d'expérience clinique chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère.

    Sujets âgés :

    En dehors du sujet âgé de plus de 75 ans, chez lequel le traitement pourra être initié à la dose de 75 mg, aucune adaptation posologique n'est habituellement nécessaire chez le sujet âgé.

    Population pédiatrique

    La tolérance et l'efficacité d'irbésartan chez les enfants et les adolescents (de 0 à 18 ans) n'ont pas été démontrées. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    IRBESARTAN MYLAN peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · L’association d’IRBESARTAN MYLAN à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre‑indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Hypovolémie :

    Une hypotension symptomatique, en particulier après la première dose, peut survenir chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou une hypovolémie secondaire à un traitement diurétique intensif, une alimentation hyposodée, une diarrhée ou des vomissements. Ces anomalies doivent être corrigées avant l'administration de IRBESARTAN MYLAN.

    Hypertension artérielle rénovasculaire :

    Il existe un risque accru d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale lorsque des patients présentant une sténose bilatérale de l'artère rénale ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnel unique reçoivent des médicaments qui agissent sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Bien que cela n'ait pas été documenté avec IRBESARTAN MYLAN, un phénomène similaire est à prévoir avec les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II.

    Insuffisance rénale et transplantation rénale :

    Quand IRBESARTAN MYLAN est utilisé chez les patients présentant une altération de la fonction rénale, un contrôle périodique du potassium et de la créatinine sériques est recommandé. Aucune expérience n'est disponible concernant l'utilisation de l’irbésartan chez les patients ayant eu une transplantation rénale récente.

    Patients hypertendus diabétiques de type 2 ayant une atteinte rénale :

    Dans une analyse faite sur une étude menée chez des patients ayant une atteinte rénale avancée, les effets de l'irbésartan à la fois sur les événements rénaux et cardiovasculaires n'ont pas été uniformes à travers tous les sous-groupes. En particulier, ils sont apparus moins favorables chez les femmes et chez les patients noirs (voir rubrique 5.1).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) :

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Hyperkaliémie :

    Comme avec les autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone, une hyperkaliémie peut survenir au cours d'un traitement par IRBESARTAN MYLAN, en particulier en présence d'une insuffisance rénale, d'une protéinurie avérée liée à une atteinte rénale due au diabète, et/ou d'une insuffisance cardiaque. Un contrôle rapproché du potassium sérique chez ces patients à risque est recommandé (voir rubrique 4.5).

    Lithium :

    L'association du lithium et de IRBESARTAN MYLAN est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    Sténose de la valve aortique et mitrale, cardiomyopathie obstructive hypertrophique :

    Comme avec les autres vasodilatateurs, une prudence particulière est indiquée chez les patients souffrant de sténose aortique ou mitrale, ou de cardiomyopathie obstructive hypertrophique.

    Hyperaldostéronisme primaire :

    Les patients avec hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux médicaments antihypertenseurs agissant par l'intermédiaire de l'inhibition du système rénine-angiotensine. En conséquence, l'utilisation de IRBESARTAN MYLAN n'est pas recommandée.

    Général :

    Chez les patients dont la tonicité vasculaire et la fonction rénale dépendent de façon prédominante de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (par exemple, les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive sévère ou une maladie rénale sous-jacente, y compris une sténose des artères rénales), le traitement par inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II agissant sur ce système a été associé à une hypotension aiguë, une azotémie, une oligurie ou, rarement, à une insuffisance rénale aiguë (voir rubrique 4.5). Comme avec n'importe quels agents antihypertenseurs, une baisse brutale de la pression artérielle chez des patients atteints d'une cardiopathie ischémique ou d'une maladie cardiovasculaire ischémique pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Comme observé avec les IEC, l'irbésartan et les autres antagonistes de l'angiotensine semblent moins efficaces pour baisser la pression artérielle chez les sujets noirs par rapport aux sujets non noirs, probablement à cause d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population hypertendue noire (voir rubrique 5.1).

    Grossesse :

    Les inhibiteurs des récepteurs de l'angiotensine II (ARAII) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. À moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par un ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Population pédiatrique :

    L'irbésartan a été étudié dans des populations pédiatriques de 6 à 16 ans mais les données actuelles sont insuffisantes pour supporter une extension d'utilisation chez l'enfant jusqu'à ce que des données complémentaires soient disponibles (voir rubriques 4.8, 5.1 et 5.2).

    Lactose :

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Sodium :

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    + Diurétiques et autres antihypertenseurs

    D'autres agents antihypertenseurs peuvent augmenter les effets hypotenseurs de l'irbésartan. Cependant, ce médicament a été associé sans problème à d'autres antihypertenseurs tels que des bêta-bloquants, des antagonistes calciques à longue durée d'action et des diurétiques thiazidiques. Un traitement antérieur par des diurétiques à une dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d'hypotension lorsqu'un traitement par IRBESARTAN MYLAN est mis en route (voir rubrique 4.4).

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    + Produits contenant de l’aliskiren

    L’association d’IRBESARTAN MYLAN à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre indiquée chez les patients présentant un diabète de type II ou une insuffisance rénale sévère (DFG <60 ml/min/1,73 m2) et n’est pas recommandée chez les autres patients.+ Supplémentation en potassium ou diurétiques épargneurs de potassium.

    En vertu de l'expérience acquise avec les autres médicaments intervenant dans le système rénine-angiotensine, l'administration concomitante avec des diurétiques d'épargne potassique, une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou d'autres médicaments qui peuvent augmenter les taux de potassium sérique (par exemple, héparine) peut entraîner une élévation de la kaliémie et donc n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).

    + Lithium

    Des augmentations réversibles des concentrations sériques et de la toxicité du lithium ont été rapportées avec les IEC. À ce jour, des effets similaires ont été très rarement rapportés avec l'irbésartan. Par conséquent, cette association est déconseillée (voir rubrique 4.4). Si l'association se révèle nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

    Lorsque les antagonistes de l'angiotensine II sont administrés simultanément avec des AINS (c'est-à-dire les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase de type 2 (COX-2), l'acide acétylsalicylique (>3 g/jour) et les AINS non sélectifs), une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire. Comme avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, l'utilisation concomitante des antagonistes de l'angiotensine II et des AINS non sélectifs peut accroître le risque de détérioration de la fonction rénale, avec une possibilité d'insuffisance rénale aiguë, et une augmentation du potassium sérique, en particulier chez les patients présentant une fonction rénale préalablement altérée. L'association devra être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients devront être correctement hydratés et une surveillance de la fonction rénale devra être envisagée après l'initiation de l'association thérapeutique, puis périodiquement.

    + Autres informations sur les interactions de l'irbésartan

    Dans les études cliniques, la pharmacocinétique de l'irbésartan n'a pas été modifiée par l'administration simultanée d'hydrochlorothiazide. L'irbésartan est principalement métabolisé par le CYP2C9 et dans une moindre mesure par glucuronidation. Il n'a pas été observé d'interactions pharmacocinétique et pharmacodynamique significatives quand l'irbésartan a été administré simultanément avec la warfarine, un médicament métabolisé par le CYP2C9. Les effets des inducteurs du CYP2C9, tels que la rifampicine, sur la pharmacocinétique de l'irbésartan n'ont pas été évalués. La pharmacocinétique de la digoxine n'a pas été altérée par l'administration simultanée d'irbésartan.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de tératogénicité après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n'existe pas d'études épidémiologiques contrôlées disponibles concernant l'utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. À moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux ARAII au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par ARAII doivent être surveillés afin de détecter tout signe d’hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    Aucune information n'étant disponible concernant l'utilisation de l'irbésartan au cours de l'allaitement, IRBESARTAN MYLAN n'est pas recommandé. Il est conseillé d'utiliser des traitements alternatifs ayant un profil de sécurité mieux établi au cours de l'allaitement, en particulier pour l'allaitement des nouveau-nés et des prématurés.

    L'excrétion d'irbésartan et de ses métabolites dans le lait chez la femme n'est pas connue. Des données pharmacodynamiques/toxicologiques chez les rats ont démontré l'excrétion d'irbésartan et de ses métabolites dans le lait (pour plus de détails, voir rubrique 5.3).

    Fertilité

    L’irbésartan n'a pas d'effet sur la fertilité des rats ni sur leur progéniture, après avoir reçu des doses associées aux premiers signes de toxicité parentale (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    En se basant sur ses propriétés pharmacodynamiques, il est peu probable que l’irbésartan affecte cette aptitude. Lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines, il devra être pris en compte que des vertiges ou de la fatigue peuvent survenir lors du traitement.

    4.8. Effets indésirables  

    Lors des essais cliniques contrôlés versus placebo, menés chez des patients hypertendus, l'incidence globale des événements indésirables ne présentait pas de différence entre le groupe traité par irbésartan (56,2 %) et le groupe recevant un placebo (56,5 %). Les interruptions de traitement dues aux événements indésirables d'ordre clinique ou biologique étaient moins fréquentes chez les patients traités par irbésartan (3,3 %) que chez les patients sous placebo (4,5 %). L'incidence des événements indésirables était indépendante de la posologie (dans la fourchette des posologies recommandées), du sexe, de l'âge, de l'origine ethnique ou de la durée du traitement.

    Chez les patients hypertendus diabétiques présentant une microalbuminurie et une fonction rénale normale, des vertiges orthostatiques et des hypotensions orthostatiques ont été rapportés chez 0,5 % (c'est-à-dire, peu fréquemment) des patients, mais en excès par rapport au placebo.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des études cliniques versus placebo dans lesquelles 1 965 patients hypertendus ont reçu de l'irbésartan.

    Chez les patients hypertendus diabétiques ayant une insuffisance rénale chronique et une protéinurie patente, les effets indésirables marqués d'un astérisque (*) ont été rapportés en plus, chez plus de 2 % des patients et en excès par rapport au placebo.

    La fréquence des effets indésirables listés ci-après est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Des effets indésirables supplémentaires rapportés depuis la mise sur le marché sont également mentionnés. Ils proviennent de déclarations spontanées :

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée : thrombocytopénie

    Affections du système immunitaire :

    Fréquence indéterminée : cas de réactions d'hypersensibilité, tels qu’angio-œdème, rash, urticaire, réaction anaphylactique, choc anaphylactique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Fréquence indéterminée : hyperkaliémie.

    Affections du système nerveux :

    Fréquent : sensations vertigineuses, vertiges orthostatiques*.

    Fréquence indéterminée : vertiges, céphalées.

    Affections de l'oreille et du conduit auditif :

    Fréquence indéterminée : acouphènes.

    Affections cardiaques :

    Peu fréquent : tachycardie.

    Affections vasculaires :

    Fréquents : hypotension orthostatique*.

    Peu fréquents : bouffées vasomotrices.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Peu fréquent : toux.

    Affections gastro-intestinales :

    Fréquents : nausées/vomissements.

    Peu fréquents : diarrhée, dyspepsie/brûlure d'estomac.

    Fréquence indéterminée : dysgueusie.

    Affections hépatobiliaires :

    Peu fréquent : jaunisse.

    Fréquence indéterminée : hépatite, anomalie de la fonction hépatique.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Fréquence indéterminée : vascularite leucocytoclastique.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Fréquent : douleurs musculo-squelettiques*.

    Fréquence indéterminée : arthralgie, myalgie (associée dans certains cas à une augmentation des taux plasmatiques de créatine kinase), crampes musculaires.

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Fréquence indéterminée : altération de la fonction rénale incluant des cas d'insuffisance rénale aiguë chez des patients à risque (voir rubrique 4.4).

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Peu fréquents : dysfonctionnements sexuels.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

    Fréquents : fatigue.

    Peu fréquents : douleurs thoraciques.

    Investigations :

    Très fréquents : Une hyperkaliémie* est survenue plus souvent chez les patients diabétiques traités par irbésartan que chez ceux traités par placebo. Chez les patients hypertendus diabétiques ayant une microalbuminurie et une fonction rénale normale, une hyperkaliémie (≥5,5 mEq/l) est survenue chez 29,4 % des patients du groupe irbésartan 300 mg et chez 22 % des patients du groupe placebo.

    Chez les patients hypertendus diabétiques ayant une insuffisance rénale chronique et une protéinurie patente, une hyperkaliémie (≥5,5 mEq/l) est survenue chez 46,3 % des patients du groupe irbésartan et 26,3 % des patients du groupe placebo.

    Fréquents : des augmentations significatives de la créatine kinase plasmatique ont été observées fréquemment (1,7 %) chez les sujets traités par irbésartan. Aucune de ces augmentations n'a été associée à des événements musculo-squelettiques cliniquement identifiables.

    Chez 1,7 % des patients hypertendus ayant une atteinte rénale diabétique avancée traitée par l'irbésartan, une diminution de l'hémoglobine*, non cliniquement significative a été observée.

    Population pédiatrique : dans une étude randomisée ayant inclus 318 enfants et adolescents hypertendus âgés de 6 à 16 ans, les effets indésirables liés au traitement rapportés pendant la phase en double aveugle de 3 semaines ont été les suivants : céphalées (7,9 %), hypotension (2,2 %), vertiges (1,9 %), toux (0,9 %). Dans la période en ouvert de 26 semaines de cette étude, les anomalies biologiques les plus fréquemment observées ont été des augmentations de la créatinine (6,5 %) et des valeurs de créatine kinase augmentées chez 2 % des enfants recevant le produit.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Aucune toxicité n'a été rapportée suite à l'exposition d'adultes à des doses allant jusqu'à 900 mg/jour pendant 8 semaines. En cas de surdosage, les signes cliniques les plus probables seraient une hypotension et une tachycardie. Une bradycardie pourrait également survenir.

    Traitement

    Aucune information spécifique n'est disponible sur le traitement en cas de surdosage par l'irbésartan. Le patient doit être placé sous étroite surveillance et un traitement symptomatique et de soutien devrait être instauré. Des mesures telles que l'induction de vomissements et/ou le lavage gastrique sont suggérées. Le charbon activé peut être utile dans le traitement du surdosage. L'irbésartan n'est pas hémodialysable.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II, code ATC : C09CA04.

    Mécanisme d'action

    L'irbésartan est un antagoniste sélectif puissant des récepteurs de l'angiotensine-II (type AT1), actif par voie orale. Il bloque tous les effets de l'angiotensine-II, faisant intervenir les récepteurs AT1, indépendamment de l'origine ou de la voie de synthèse de l'angiotensine-II. L'antagonisme sélectif des récepteurs de l'angiotensine-II (AT1) provoque une élévation des taux plasmatiques de rénine et des taux d'angiotensine-II, et une baisse de la concentration plasmatique d'aldostérone. La kaliémie n'est pas modifiée de façon significative par l'irbésartan seul aux doses recommandées. L'irbésartan n'inhibe pas l'ECA (kininase-II), enzyme qui génère la formation d'angiotensine-II et qui dégrade également la bradykinine en métabolites inactifs. L'irbésartan ne nécessite pas une activation métabolique pour être actif.

    Efficacité clinique

    Hypertension

    L'irbésartan abaisse la pression artérielle en entraînant des changements minimes de la fréquence cardiaque. La baisse de la pression artérielle est dose-dépendante avec une tendance vers un plateau aux doses supérieures à 300 mg, en une seule prise par jour. Des doses de 150 à 300 mg, en une prise quotidienne, abaissent les valeurs de la pression artérielle, en position couchée ou assise, en moyenne de 8-13/5-8 mm Hg (PAS/PAD) à la 24e heure après la prise (vallée). Cette baisse est supérieure à celle observée sous placebo.

    La baisse maximale de la pression artérielle est obtenue dans les 3 à 6 heures après l'administration du produit. L'effet antihypertenseur se maintient pendant au moins 24 heures. À 24 heures, la baisse de la pression artérielle est encore de 60 à 70 % des chiffres diastolique et systolique au pic, aux doses recommandées. Une dose de 150 mg, en une prise par jour, produit des effets similaires sur la pression artérielle 24 heures après la prise (vallée) et sur la pression artérielle moyenne sur 24 heures que la même dose répartie en 2 prises par jour.

    L'effet antihypertenseur de l'irbésartan se manifeste en une à deux semaines, l'effet maximal étant observé quatre à six semaines après le début du traitement. Les effets antihypertenseurs se maintiennent lors des traitements au long cours. La pression artérielle revient progressivement à son état initial après arrêt du traitement. Un arrêt du traitement n'entraîne pas d'effet rebond.

    Les effets antihypertenseurs de l'irbésartan et des diurétiques thiazidiques sont additifs. Chez les patients qui ne sont pas contrôlés de façon adéquate par l'irbésartan seul, l'addition d'une faible dose d'hydrochlorothiazide (12,5 mg) à l'irbésartan en une prise quotidienne produit une baisse plus importante de la PA, ajustée par rapport au placebo, 24 heures après la prise (vallée), de 7-10/3-6 mm Hg (PAS/PAD).

    L'efficacité de l'irbesartan est indépendante de l'âge ou du sexe. Comme pour les autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, les patients noirs hypertendus présentent une réponse notablement moindre à l'irbésartan administré en monothérapie.

    Quand l'irbésartan est administré en association avec une faible dose d'hydrochlorothiazide (par exemple, 12,5 mg par jour), la réponse antihypertensive des patients noirs rejoint celle des patients blancs.

    Il n'y a pas d'effet cliniquement significatif sur l'uricémie ou sur l'uricurie.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même, les événements indésirables et certains événements indésirables graves présentant un intérêt, tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Population pédiatrique

    La baisse de pression artérielle avec des doses, obtenues après titration, d'irbésartan de 0,5 mg/kg (faible), 1,5 mg/kg (moyenne) et 4,5 mg/kg (forte) a été évaluée chez 318 enfants et adolescents hypertendus ou à risque (diabétiques, antécédents familiaux d'hypertension) âgés de 6 à 16 ans sur une période de trois semaines. À la fin des trois semaines, la baisse moyenne par rapport à la valeur initiale du critère principal d'efficacité, pression artérielle systolique en position assise à la vallée (PAS ass), était de 11,7 mmHg (faible dose), 9,3 mmHg (dose moyenne) et 13,2 mmHg (forte dose). Aucune différence significative n'a été mise en évidence entre ces doses. La baisse moyenne ajustée de la pression artérielle diastolique en position assise à la vallée (PAD ass) était la suivante : 3,8 mmHg (faible dose), 3,2 mmHg (dose moyenne), 5,6 mmHg (forte dose). Sur une période ultérieure de deux semaines pendant laquelle les patients ont été re-randomisés sous la substance active ou le placebo, les patients sous placebo ont eu une augmentation de la PAS ass de 2,4 mmHg et de la PAD ass de 2,0 mmHg comparée à une modification de +0,1 et -0,3 mmHg respectivement pour les patients sous irbésartan toutes doses (voir rubrique 4.2).

    Hypertension et diabète de type 2 avec atteinte rénale

    L'étude « Irbésartan Diabetic Nephropathy Trial (IDNT) » montre que l'irbésartan ralentit la progression de l'atteinte rénale chez des patients ayant une insuffisance rénale chronique et une protéinurie avérée. IDNT est une étude de morbi-mortalité en double aveugle, contrôlée, comparant l’irbésartan, l’amlodipine et un placebo. Les effets à long terme (en moyenne 2,6 ans) de l’irbésartan sur la progression de l'atteinte rénale et sur la mortalité toute cause ont été étudiés chez 1 715 patients hypertendus diabétiques de type 2 ayant une protéinurie ≥900 mg/jour et une créatininémie comprise entre 1,0 et 3,0 mg/dl. Les patients ont reçu des doses progressives, en fonction de la tolérance, de 75 mg jusqu'à une dose d'entretien de 300 mg d'irbésartan, de 2,5 mg jusqu'à une dose de 10 mg d'amlodipine, ou un placebo. Dans tous les groupes de traitement, les patients ont reçu en général 2 à 4 antihypertenseurs (par exemple, diurétiques, bêta-bloquants, alpha-bloquants) afin d'atteindre un objectif tensionnel prédéfini ≤135/85 mmHg ou une réduction de 10 mmHg de la pression artérielle systolique si celle-ci était >160 mmHg à l'état basal. Soixante pour cent (60 %) des patients du groupe placebo ont atteint cet objectif tensionnel et respectivement 76 % et 78 % dans les groupes irbésartan et amlodipine. L'irbésartan a réduit significativement le risque relatif du critère principal combiné : doublement de la créatininémie, insuffisance rénale terminale (IRT) ou mortalité toute cause. Environ 33 % des patients du groupe irbésartan ont atteint ce critère principal combiné rénal comparativement à 39 % et 41 % dans les groupes placebo et amlodipine [réduction du risque relatif de 20 % versus placebo (p= 0,024) et réduction du risque relatif de 23 % par rapport à l'amlodipine (p= 0,006)].

    Lors de l'analyse individuelle des composants du critère principal, aucun effet sur la mortalité toute cause n'a été observé, alors qu'une tendance positive sur la réduction de l'IRT et une réduction significative du doublement de la créatininémie ont été observées.

    L'effet du traitement a été évalué dans des sous-groupes tenant compte du sexe, de l'origine ethnique, de l'âge, de la durée du diabète, de la pression artérielle à l'état basal, de la créatininémie et du taux d'albuminurie. Chez les femmes et dans le sous-groupe des patients noirs, qui représentaient respectivement 32 % et 26 % de la population totale de l'étude, le bénéfice rénal n'était pas évident, bien que les intervalles de confiance ne l’excluaient pas. De même, pour le critère secondaire constitué des événements cardiovasculaires fatals ou non, il n'y a pas eu de différence entre les trois groupes sur la population totale, alors qu'une augmentation de l'incidence d'infarctus du myocarde non mortels a été observée chez les femmes et qu'une diminution de l'incidence d'infarctus du myocarde non mortels a été observée chez les hommes dans le groupe irbésartan versus le traitement comportant le placebo. Une augmentation de l'incidence d'infarctus du myocarde non mortels et d'accidents vasculaires cérébraux a été observée chez les femmes dans le groupe de traitement comportant irbésartan versus le groupe de traitement comportant amlodipine, alors que les hospitalisations pour insuffisance cardiaque ont été réduites sur la population globale. Toutefois, aucune explication particulière de ces résultats chez la femme n'a été identifiée.

    L'étude « Effects of Irbesartan on Microalbuminuria in Hypertensive Patients with type 2 Diabetes Mellitus (IRMA 2) » montre qu'irbésartan 300 mg retarde la progression vers une protéinurie avérée chez des patients ayant une microalbuminurie. IRMA 2 est une étude de morbidité, en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée chez 590 patients ayant un diabète de type 2, une microalbuminurie (30-300 mg/jour) et une fonction rénale normale (créatininémie ≤1,5 mg/dl chez les hommes et <1,1 mg/dl chez les femmes). L'étude a évalué les effets à long terme (2 ans) d’IRBESARTAN MYLAN comprimé sur la progression vers une protéinurie clinique (avérée) (taux d'excrétion urinaire d'albumine (TEUA) >300 mg/jour et augmentation du TEUA d'au moins 30 % de la valeur basale). L'objectif tensionnel prédéfini était ≤135/85 mm Hg. D'autres antihypertenseurs (à l'exception des IEC, des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II et des inhibiteurs calciques de type dihydropyridine) étaient ajoutés si besoin pour permettre l'atteinte de l'objectif tensionnel. Alors qu'une pression artérielle comparable a été atteinte dans tous les groupes de traitement, moins de patients ont atteint le critère de protéinurie avérée dans le groupe irbésartan 300 mg (5,2 %) que dans les groupes placebo (14,9 %) ou irbésartan 150 mg (9,7 %), démontrant ainsi pour la plus haute dose une réduction du risque relatif de 70 % versus placebo (p= 0,0004). Une amélioration concomitante du taux de filtration glomérulaire (TFG) n'a pas été observée pendant les trois premiers mois de traitement. Le ralentissement de la progression vers une protéinurie clinique a été évident dès le troisième mois et s'est poursuivi sur une période de 2 ans. Une régression vers une albuminurie normale (<30 mg/jour) a été plus fréquente dans le groupe d’IRBESARTAN MYLAN 300 mg, comprimé (34 %) que dans le groupe placebo (21 %).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'irbésartan est bien absorbé après administration orale : des études de la biodisponibilité absolue donnent des valeurs d'environ 60-80 %. La prise concomitante d'aliments ne modifie pas de façon significative la biodisponibilité de l'irbésartan. Les pics de concentrations plasmatiques sont atteints 1,5 à 2 heures après administration orale. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes trois jours après le début d'un traitement en une seule prise par jour.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 96 %, avec une liaison négligeable aux cellules sanguines. Le volume de distribution est de 53-93 litres. Une accumulation limitée d'irbésartan (<20 %) est observée dans le plasma après administration répétée d'une dose unique par jour. Après administration orale ou intraveineuse d'irbésartan marqué au 14C, 80 à 85 % de la radioactivité plasmatique circulante peuvent être attribués à l'irbésartan inchangé.

    Biotransformation

    L'irbésartan est métabolisé par le foie par glycuroconjugaison et oxydation. Le métabolite circulant principal est le glucuronide d'irbésartan (approximativement 6 %). Des études in vitro ont montré que l'irbésartan est oxydé principalement par l'isoenzyme CYP2C9 du cytochrome P450. L'isoenzyme CYP3A4 a un effet négligeable.

    Élimination

    L'irbésartan et ses métabolites sont éliminés par voie biliaire et rénale. Après administration orale ou intraveineuse d'irbésartan marqué au 14C, approximativement 20 % de la radioactivité sont retrouvés dans les urines et la radioactivité restante dans les fèces. Une quantité inférieure à 2 % de la dose est excrétée dans les urines sous forme d'irbésartan inchangé. La clairance totale et la clairance rénale sont respectivement de 157-176 et 3-3,5 ml/mn. La demi-vie d'élimination terminale de l'irbésartan est de 11-15 heures.

    Linéarité/non-linéarité

    L'irbésartan présente une pharmacocinétique linéaire et proportionnelle à la dose dans une fourchette de 10 à 600 mg. À des doses supérieures à 600 mg (deux fois la dose maximale recommandée), on observe une augmentation moins que proportionnelle de l'absorption orale : la cause en est inconnue.

    Sexe

    Dans une étude, des concentrations plasmatiques d'irbésartan un peu plus élevées furent observées chez des femmes hypertendues. Cependant, il n'y a pas eu de différence concernant la demi-vie et l'accumulation d'irbésartan. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez la femme.

    Patients âgés

    Les valeurs des ASC et Cmax de l'irbésartan furent un peu plus grandes chez les sujets âgés (≥65 ans) que chez les sujets jeunes (18-40 ans). Cependant, la demi-vie terminale ne fut pas significativement modifiée. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez la personne âgée.

    Population pédiatrique

    La pharmacocinétique de l'irbésartan a été évaluée chez 23 enfants hypertendus après l'administration de doses d'irbésartan quotidiennes uniques ou multiples (2 mg/kg) jusqu'à une dose quotidienne maximale de 150 mg pendant quatre semaines. Parmi ces 23 enfants, 21 étaient évaluables pour une comparaison avec les données pharmacocinétiques chez l'adulte (douze enfants de plus de 12 ans, neuf enfants entre 6 et 12 ans). Les résultats montrent que la Cmax, l'ASC et les taux de clairance étaient comparables à ceux observés chez des adultes recevant 150 mg d'irbésartan par jour. Une accumulation limitée d'irbésartan (18 %) dans le plasma a été observée avec des doses répétées en une prise par jour.

    Insuffisance rénale

    Les paramètres pharmacocinétiques de l'irbésartan ne sont pas significativement modifiés chez les insuffisants rénaux ou chez les patients soumis à une hémodialyse. L'irbésartan n'est pas épuré par hémodialyse.

    Insuffisance hépatique

    Les paramètres pharmacocinétiques de l'irbésartan ne sont pas modifiés de façon significative chez les patients présentant une cirrhose du foie légère à modérée. Aucune étude n'a été menée chez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Aucune toxicité anormale systémique ou sur un organe cible n'a été mise en évidence aux posologies cliniquement appropriées. Dans les études non cliniques de sécurité, de fortes doses d'irbésartan (≥250 mg/kg/jour chez le rat et ≥100 mg/kg/jour chez le macaque) ont causé des réductions sur la lignée rouge sanguine (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite). À très forte dose (≥500 mg/kg/jour), des modifications dégénératives du rein (telles que néphrite interstitielle, distension tubulaire, présence de basophiles dans les tubules, augmentation des concentrations plasmatiques d'urée et de créatinine) furent induites par l'irbésartan chez le rat et le macaque. Ces effets furent considérés comme secondaires à une diminution de la perfusion rénale due aux effets hypotenseurs du médicament. De plus, l'irbésartan a induit une hyperplasie/hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires (chez le rat à des doses ≥90 mg/kg/jour et chez le macaque à des doses ≥10 mg/kg/jour). L'action pharmacologique de l'irbésartan a été considérée comme étant la cause de toutes ces modifications. Chez l'Homme, aux doses thérapeutiques d'irbésartan, une hyperplasie/hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires n'apparaît pas avoir d'implication.

    L'irbésartan n'a montré aucun signe de mutagénicité, clastogénicité ou carcinogénicité.

    Dans les études cliniques menées chez le rat mâle et femelle, la fécondité et la performance de reproduction n’ont pas été affectées même à des doses orales d’irbésartan entrainant une certaine toxicité parentale (de 50 à 650 mg/kg/jour) y compris la mortalité à la dose la plus élevée. Aucun effet significatif n’a été observé sur le nombre de corpora lutea, d’implants ou de fœtus vivants.

    L’irbésartan n’a pas affecté la survie, le développement et la reproduction de la descendance. Les études chez l’animal démontrent que l’irbésartan radiomarqué est détecté dans les fœtus chez le rat et chez le lapin. Chez la rate allaitante, l’irbésartan est excrété dans le lait.

    Les études menées chez l'animal avec l'irbésartan ont mis en évidence des effets toxiques transitoires (augmentation de la formation de cavernes au niveau rénal et pelvien, hydro-uretère ou œdème sous cutanés) chez les fœtus de rats. Ces effets n'étaient plus retrouvés après la naissance. Chez le lapin, des avortements ou des résorptions précoces ont été observés à des doses entraînant des effets toxiques importants, y compris létaux, pour la mère. Aucun effet tératogène n'a été constaté chez le rat ou le lapin.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Povidone, lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans

    Après ouverture, les flacons se conservent 90 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boîte de 10, 14, 28, 30, 56, 57, 58, 60, 84, 90, 98 et 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium).

    Boîte de 14, 28, 56, 84 et 98 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) contenant un semainier.

    Boîte de 30, 500 et 1 000 comprimés en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN S.A.S.

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 218 663 5 3 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 664 1 4 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 665 8 2 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 666 4 3 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 667 0 4 : 56 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 668 7 2 : 57 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 669 3 3 : 58 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 670 1 5 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 671 8 3 : 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 672 4 4 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 673 0 5 : 98 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 218 674 7 3 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVdC/Aluminium)

    · 34009 301 513 1 0 : 30 comprimés en flacon (PEHD)

    · 34009 581 244 1 9 : 500 comprimés en flacon (PEHD)

    · 34009 581 245 8 7 : 1 000 comprimés en flacon (PEHD)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/06/2021

    Dénomination du médicament

    IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé

    Irbésartan

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II - code ATC : C09CA04.

    IRBESARTAN MYLAN contient de l’irbésartan qui appartient à un groupe de médicaments connus sous le nom d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II.

    L'angiotensine-II est une substance formée par l'organisme qui se lie aux récepteurs des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne leur constriction. Il en résulte une élévation de la pression artérielle. L’irbésartan empêche la liaison de l'angiotensine-II à ces récepteurs et provoque ainsi un relâchement des vaisseaux sanguins et une baisse de la pression artérielle.

    L’irbésartan ralentit la dégradation du fonctionnement des reins chez les patients ayant une pression artérielle élevée et un diabète de type 2.

    IRBESARTAN MYLAN est utilisé chez l’adulte :

    · pour traiter l'hypertension artérielle essentielle (élévation de la pression artérielle) ;

    · pour protéger les reins des patients ayant une élévation de la pression artérielle, un diabète de type 2 et ayant une preuve biologique d'altération de la fonction rénale.

    Ne prenez jamais IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique à l'irbésartan ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous êtes enceinte de plus de 3 mois (il est également préférable d'éviter de prendre IRBESARTAN MYLAN en début de grossesse – voir la rubrique « Grossesse ») ;

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé :

    · si vous avez souffert ou souffrez de vomissements ou de diarrhée importante pendant le traitement ;

    · si vous prenez des diurétiques ou suivez un régime pauvre en sel ;

    · si vous souffrez de problèmes rénaux, y compris un rétrécissement des artères rénales ou si vous avez subi une greffe de rein ;

    · si vous souffrez de problèmes cardiaques, y compris un rétrécissement des valves cardiaques, une hypertrophie du cœur ou une faiblesse du cœur (insuffisance cardiaque) ;

    · si vous souffrez d’un rétrécissement des vaisseaux sanguins du cœur, pouvant causer des douleurs thoraciques, p. ex : angine ;

    · si vous recevez de l’irbésartan pour une atteinte rénale due au diabète. Dans ce cas votre médecin peut faire pratiquer des tests sanguins réguliers, en particulier pour mesurer le taux de potassium dans le sang en cas de mauvais fonctionnement des reins ;

    · si vous souffrez d’hyperaldostéronisme primaire (une condition liée à une forte production de l’hormone aldostérone, qui provoque une rétention du sodium et par conséquent une augmentation de la pression artérielle) ;

    · si vous êtes d’origine afro-antillaise, l’irbésartan peut ne pas être efficace pour diminuer votre pression artérielle ;

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) » (par exemple, énalapril, lisinopril, ramipril), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète,

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (p. ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé ».

    Vous devez informer votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous envisagez d'être enceinte.

    IRBESARTAN MYLAN est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes à plus de 3 mois de grossesse, car il peut entraîner de graves problèmes de santé chez l'enfant à naître s'il est utilisé au cours de cette période (voir la rubrique « Grossesse »).

    Durant le traitement

    Informez aussi votre médecin :

    · si vous devez subir une intervention chirurgicale ou une anesthésie.

    Enfants et adolescents

    Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents car sa tolérance et son efficacité n'ont pas encore été complètement démontrées.

    Autres médicaments et IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    · si vous prenez un inhibiteur de l’enzyme de conversion ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé » et « Avertissements et précautions »).

    Vous pouvez être amené à effectuer des contrôles sanguins si vous prenez :

    · une supplémentation en potassium ;

    · des sels de régime à base de potassium ;

    · des médicaments d'épargne potassique (diurétiques) ou des médicaments pouvant augmenter les taux de potassium dans le sang, p. ex : héparine ;

    · des médicaments contenant du lithium (utilisés pour traiter les troubles mentaux).

    Si vous prenez des médicaments antidouleurs appelés anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase de type 2 (COX-2), par exemple du célécoxib ou de l’acide acétylsalicylique, les effets de l'irbésartan peuvent être diminués.

    IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre de l’irbésartan avant que vous ne soyez enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte et vous conseillera de prendre un autre médicament à la place de l’irbésartan. L’irbésartan n'est pas recommandé en début de grossesse et ne doit pas être pris après plus de 3 mois de grossesse car il est susceptible de nuire gravement à votre bébé s'il est utilisé après le 3e mois de grossesse.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point d'allaiter. L’irbésartan est déconseillé chez les femmes qui allaitent, votre médecin vous prescrira normalement un autre traitement si vous souhaitez allaiter, en particulier si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il est peu probable que l’irbésartan affecte votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, des vertiges et de la fatigue peuvent survenir occasionnellement lors du traitement de l'hypertension artérielle. Si c'est votre cas, vous devez le signaler à votre médecin.

    IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé contient du lactose et du sodium.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Mode d'administration

    IRBESARTAN MYLAN se prend par voie orale. Avalez les comprimés avec une quantité suffisante de liquide (p. ex., un verre d'eau). Vous pouvez prendre IRBESARTAN MYLAN au cours ou en dehors des repas. Vous devez essayer de prendre votre dose quotidienne approximativement à la même heure chaque jour. Il est important que vous continuiez de prendre IRBESARTAN MYLAN jusqu'à avis contraire de votre médecin.

    · Chez les patients ayant une pression artérielle élevée
    La dose habituelle est de 150 mg une seule fois par jour. La dose peut être ultérieurement augmentée jusqu'à 300 mg en une prise par jour en fonction de la réponse sur la pression artérielle.

    · Chez les patients ayant une pression artérielle élevée et un diabète de type 2 avec atteinte rénale
    Chez les patients ayant une pression artérielle élevée et un diabète de type 2, la dose d'entretien recommandée pour le traitement de l'atteinte rénale associée est de 300 mg une fois par jour.

    Le médecin peut conseiller la prise d'une dose plus faible, en particulier lors de la mise en route du traitement chez certains patients tels que les patients sous hémodialyse ou les patients âgés de plus de 75 ans.

    L'effet maximal de baisse de la pression artérielle est obtenu quatre à six semaines après le début du traitement.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    IRBESARTAN MYLAN ne doit pas être administré aux enfants de moins de 18 ans. Si un enfant avale des comprimés, prévenez immédiatement votre médecin.

    Si vous avez pris plus d’IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé que vous n’auriez dû

    Si vous prenez accidentellement un trop grand nombre de comprimés, prévenez immédiatement votre médecin. Vous pourriez avoir des vertiges et/ou sentir que votre rythme cardiaque s’accélère ou ralentit.

    Si vous oubliez de prendre IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé

    Si par inadvertance vous oubliez un jour de prendre votre médicament, prenez la dose suivante comme d'habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Certains effets peuvent être sérieux et peuvent nécessiter une surveillance médicale. Si vous développez l'un de ces effets, arrêtez de prendre ce médicament et prévenez immédiatement votre médecin ou rendez-vous dans le service des urgences de l’hôpital le plus proche :

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · réaction allergique grave accompagnée de symptômes tels que rougeurs et démangeaisons, sensation de vertige ou d'évanouissement, gonflements de la face, des lèvres et/ou de la langue pouvant causer des difficultés pour respirer ;

    · jaunissement de la peau et du blanc des yeux, douleur aiguë dans la partie supérieure de l’estomac, sensation de nausée, pouvant être dus à des problèmes de foie ;

    · éruption cutanée caractérisée par des taches violettes en relief et zones rouges planes causée par une inflammation des petits vaisseaux sanguins (vascularite) ;

    · envie d’uriner plus fréquente, en plus grande quantité, urine de couleur pâle, ou difficulté pour uriner, incapacité ou baisse de la fréquence, urine pouvant être de couleur foncée ou contenir du sang. Ceci peut être dû à des problèmes de reins.

    Autres effets indésirables possibles

    Très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :

    · si vous souffrez d'une élévation de la pression artérielle et d'un diabète de type 2 avec atteinte rénale, les tests sanguins peuvent montrer une élévation du taux de potassium.

    Fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · sensation de vertige ;

    · sensation de malaise/vomissements ;

    · sensation de fatigue ;

    · les tests sanguins peuvent montrer une augmentation des taux de l'enzyme qui traduit l'état de la fonction musculaire et cardiaque (enzyme créatine kinase) ;

    · chez des patients ayant une pression artérielle élevée et un diabète de type 2 avec atteinte rénale :

    o des vertiges lors du passage de la position allongée ou assise à la position debout,

    o une pression artérielle basse lors du passage de la position allongée ou assise à la position debout,

    o des douleurs articulaires ou musculaires,

    o les tests sanguins peuvent montrer une diminution du taux de protéines dans les globules rouges (hémoglobine).

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · accélération des battements du cœur ;

    · bouffée de chaleur ;

    · toux ;

    · diarrhée ;

    · indigestion/brûlure d'estomac ;

    · troubles sexuels (problèmes de performance sexuelle) ;

    · douleur dans la poitrine.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · saignements et ecchymoses plus fréquents pouvant être causés par une diminution des plaquettes (cellules sanguines aidant à la coagulation) ;

    · étourdissement ;

    · maux de tête ;

    · troubles du goût,

    · bourdonnements d'oreille ;

    · crampes musculaires ;

    · douleurs articulaires et musculaires ;

    · tests sanguins pouvant montrer un mauvais fonctionnement de la fonction hépatique ;

    · tests sanguins pouvant montrer une augmentation du taux de potassium sanguin.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, l’étiquette ou sur la plaquette thermoformée après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après ouverture, les flacons se conservent 90 jours.

    Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé  

    · La substance active est : irbésartan.

    Chaque comprimé contient 150 mg d'irbésartan.

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydraté (voir rubrique 2 de la notice, « IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé contient du lactose »), povidone, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

    Qu'est-ce que IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé et contenu de l'emballage extérieur  

    Comprimé rond, blanc à blanchâtre, biconvexe, chanfreiné, avec « M » gravé sur une face et « IN2 » sur l'autre.

    IRBESARTAN MYLAN 150 mg, comprimé est disponible sous plaquettes thermoformées en boîte de 10, 14, 28, 30, 56, 57, 58, 60, 84, 90, 98 et 100, boîte de 14, 28, 56, 84 et 98 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) contenant un semainier et en flacon de 30, 500 et 1 000 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S.

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S.

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Fabricant  

    MC DERMOTT LABORATORIES LTD T/A GERARD LABORATORIES

    35/36 BADOYLE INDUSTRIAL ESTATE

    GRANGE ROAD

    DUBLIN 13

    OU

    MYLAN HUNGARY KFT,

    H-2900 KOMAROM,

    MYLAN UTCA 1,

    HONGRIE

    OU

    GENERICS (UK) LTD

    STATION CLOSE, POTTERS BAR

    HERTFORDSHIRE, EN6 1TL

    ROYAUME-UNI

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).