IPRAFEINE 400 mg/100 mg

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67140828
  • Description : IPRAFEINE contient deux substances actives : ibuprofène et caféine. L’ibuprofène appartient à un groupe de médicaments appelés anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Les AINS apportent un soulagement en modifiant la façon dont le corps réagit à la douleur et à la fièvre.La caféine appartient à un groupe de médicaments appelés stimulants.IPRAFEINE est utilisé pour le traitement de courte durée de la douleur aigüe d’intensité modérée.IPRAFEINE est indiqué uniquement chez l’adulte.Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si votre état s’aggrave après 3 jours de traitement.
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 20/09/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : OPELLA HEALTHCARE FRANCE

    Les compositions de IPRAFEINE 400 mg/100 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CAFÉINE 420 100 mg SA
    Comprimé IBUPROFÈNE 2092 400 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 12 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3007492
    • Code CIP3 : 3400930074923
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 04/01/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 24/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 400 mg d’ibuprofène et 100 mg de caféine.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé blanc, de forme ovale, d’une taille de 17,8 mm x 8,6 mm.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est indiqué chez l’adulte pour le traitement de courte durée de la douleur d’intensité modérée.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Pour les douleurs aiguës d’intensité modérée, une administration unique d’un comprimé pelliculé d’IPRAFEINE (400 mg d’ibuprofène et 100 mg de caféine) est recommandée. L’administration peut être répétée au bout de 6 à 8 heures, sans dépasser une dose quotidienne maximale de 1200 mg d’ibuprofène et 300 mg de caféine (3 comprimés par jour). La durée du traitement ne doit pas dépasser 3 jours.

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandé pour les douleurs d’intensité légère ou lorsque la durée du traitement dépasse 3 jours. Il conviendra dans ces circonstances d’envisager un traitement en monothérapie à la dose minimale efficace, par exemple, par l’ibuprofène 200 mg.

    Uniquement destiné à un usage de courte durée.

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

    Il est recommandé aux patients sensibles de l’estomac de prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé au cours d’un repas.

    Si le produit est pris peu de temps après un repas, l’action peut être retardée. Dans ce cas, respectez la dose recommandée d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ainsi que l’intervalle d’administration de 6 à 8 heures.

    Patients âgés

    Aucune étude clinique n’a été réalisée chez les patients âgés, aucune recommandation posologique particulière ne peut donc être faite. Comme les patients âgés présentent un risque accru d’effets indésirables liés aux AINS et/ou à la caféine (voir rubrique 4.4), une surveillance particulièrement étroite est recommandée chez les patients âgés.

    Insuffisance rénale

    Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (pour les patients atteints d’insuffisance rénale sévère, voir rubrique 4.3).

    Insuffisance hépatique

    Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (pour les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, voir rubrique 4.3).

    Population pédiatrique

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans (voir rubrique 4.3).

    Mode d’administration

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est à administrer par voie orale.

    Les comprimés pelliculés doivent être avalés en entier avec un verre d’eau.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Antécédents de réactions d’hypersensibilité (par exemple, bronchospasme, asthme, rhinite, œdème de Quincke ou urticaire) associées à la prise d’acide acétylsalicylique ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    · Enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans.

    · Troubles de l’hématopoïèse.

    · Antécédents d’ulcère peptique/d’hémorragie récurrent(e) (deux épisodes distincts ou plus d’ulcération ou d’hémorragie avérée) ou ulcère peptique/d’hémorragie évolutif(ve).

    · Antécédents d’hémorragie ou de perforation gastro-intestinale liés à un traitement antérieur par AINS.

    · Hémorragie cérébrovasculaire ou autre hémorragie active.

    · Insuffisance cardiaque sévère (classe NYHA IV) (voir également rubrique 4.4).

    · Insuffisance hépatique sévère, insuffisance rénale sévère (voir également rubrique 4.4).

    · Troisième trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.6).

    · Déshydratation sévère (provoquée par des vomissements, une diarrhée ou un apport liquidien insuffisant).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible nécessaire au soulagement des symptômes (voir effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous).

    La prudence est requise chez les patients présentant certaines affections qui sont susceptibles de s’aggraver :

    · lupus érythémateux disséminé et connectivite mixte – risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8) ;

    · trouble héréditaire du métabolisme de la porphyrine (par exemple, porphyrie intermittente aiguë) ;

    · troubles gastro-intestinaux et maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (par exemple, rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) (voir rubrique 4.8) ;

    · hypertension et/ou insuffisance cardiaque étant donné que la fonction rénale peut se détériorer (voir rubriques 4.3 et 4.8) ;

    · insuffisance rénale (voir rubriques 4.3 et 4.8) ;

    · dysfonctionnement hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.8) ;

    · immédiatement après une intervention chirurgicale importante ;

    · chez les patients présentant une prédisposition allergique à d’autres substances, car ces patients pourraient également présenter un risque accru de réactions d’hypersensibilité à l’ibuprofène ;

    · chez les patients souffrant de rhume des foins, de polype nasal ou de troubles respiratoires chroniques obstructifs, car ces patients présentent un risque accru de réactions allergiques. Celles-ci peuvent se manifester sous forme de crises d’asthme (appelées asthme analgésique), d’œdème de Quincke ou d’urticaire.

    Effets gastro-intestinaux (GI)

    L’utilisation concomitante d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé avec d’autres AINS, y compris des inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2, augmente le risque d’effets indésirables (voir rubrique 4.5) et doit être évitée.

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales, parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'événements GI.

    En cas d’hémorragie ou d’ulcération GI survenant chez un patient recevant de l’ibuprofène, il est recommandé d’arrêter le traitement.

    Le risque d’hémorragie, d’ulcération ou de perforation GI augmente avec la dose d’AINS utilisée chez les patients présentant des antécédents d’ulcère, en particulier en cas de complication à type d’hémorragie ou de perforation, ainsi que chez les patients âgés. Ces patients doivent commencer le traitement à la posologie la plus faible possible. Une association à un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple, misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement concomitant par l’acide acétylsalicylique à faible dose ou traités par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque GI (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Le patient doit être averti qu’il doit arrêter la prise de ce médicament et consulter immédiatement un médecin en cas de douleur sévère localisée dans la partie supérieure de l’abdomen, de melaena ou d’hématémèse. Les patients présentant des antécédents de toxicité GI, surtout s’il s’agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements GI), notamment en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements concomitants susceptibles d’augmenter le risque d’ulcération ou d’hémorragie, comme les corticoïdes oraux, les anticoagulants tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antiagrégants plaquettaires comme l’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

    Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladies GI (par exemple, rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) en raison d’un risque d’aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    Réactions cutanées graves

    Des réactions cutanées graves, certaines d’entre elles fatales, incluant dermatite exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique, ont été rapportées dans de très rares cas en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8). Le risque de survenue de ces effets indésirables semble plus important en début de traitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aigue généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé doit être arrêté dès les premiers signes d’éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou tout autre signe d’hypersensibilité.

    Dans des cas exceptionnels, la varicelle peut être associée à la survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. Il est recommandé d’éviter l’utilisation d’ibuprofène en cas de varicelle.

    Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est administré pour soulager la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    La prudence est de mise avant de commencer un traitement chez les patients ayant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque car des cas de rétention hydrique, d’hypertension et d’œdème ont été rapportés en association avec un traitement par AINS.

    Les études cliniques suggèrent que l’utilisation de l’ibuprofène, en particulier à forte dose (2400 mg/jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Globalement, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que de faibles doses d’ibuprofène (par exemple, £ 1200 mg/jour) soient associées à un risque accru d’événements thrombotiques artériels.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (classe NYHA II-III), une cardiopathie ischémique établie, une maladie artérielle périphérique et/ou une maladie cérébrovasculaire doivent être traités par l’ibuprofène uniquement après une évaluation soigneuse et les doses fortes (2400 mg/jour) doivent être évitées.

    Il conviendra également d’être prudent avant de commencer un traitement de plus longue durée chez les patients avec des facteurs de risque d’événements cardiovasculaires (par exemple, hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si de fortes doses d’ibuprofène (2400 mg/jour) sont nécessaires.

    Hypersensibilité

    Des réactions d’hypersensibilité aiguës d’intensité sévère (par exemple, choc anaphylactique) sont observées dans des cas très rares. Dès les premiers signes de réaction d’hypersensibilité (par exemple, œdème facial, œdème de Quincke, dyspnée, tachycardie, baisse de la pression artérielle, choc anaphylactique) après la prise/l’administration d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé le traitement doit être arrêté. Le patient doit être informé qu’il doit consulter immédiatement un médecin.

    Effets sur le bilan hépatique, le bilan rénal et la formule sanguine

    L’ibuprofène peut inhiber temporairement la fonction plaquettaire (agrégation des thrombocytes). Les patients présentant des troubles de la coagulation doivent donc être suivis avec attention.

    En cas de traitement prolongé par l’ibuprofène, le bilan hépatique et rénal ainsi que la formule sanguine du patient doivent être régulièrement contrôlés. Les premiers signes de troubles hématopoïétiques peuvent être les suivants : fièvre, mal de gorge, plaies superficielles à l’intérieur de la bouche, symptômes pseudo-grippaux, lassitude intense, saignements de nez et saignement cutané.

    Utilisation prolongée d’antalgiques

    L’utilisation prolongée de tout type d’antalgique pour des céphalées peut aggraver celles-ci. En cas d’apparition ou de suspicion d’une telle situation, le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalées induites par un abus médicamenteux doit être suspecté chez les patients qui ont des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l’utilisation régulière d’antalgiques contre les céphalées.

    Consommation concomitante d’alcool

    En cas de consommation concomitante d’alcool, les effets indésirables liés à la substance active, notamment ceux qui concernent le tractus gastro-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être accrus lors de l’utilisation d’AINS.

    Caféine

    La consommation excessive de caféine (par exemple, café, thé, aliments, autres médicaments et boissons) doit être évitée pendant la prise de ce produit (voir rubrique 4.9).

    Une prudence particulière est requise lors de l’utilisation de caféine chez des patients présentant une hyperthyroïdie (risque d’effets indésirables de la caféine) ou des arythmies.

    Populations particulières

    Les patients âgés présentent un risque accru de développer des effets indésirables liés aux AINS, notamment des hémorragies et perforations GI, qui peuvent être fatals.

    En début de traitement, une surveillance attentive de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque, les patients qui présentent une altération chronique de la fonction rénale ou hépatique, les patients qui prennent des diurétiques, les patients qui sont hypovolémiques à la suite d’une intervention chirurgicale importante et, en particulier, les patients âgés.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium »

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Utilisation concomitante d’ibuprofène avec :

    Effets possibles :

    Autres AINS, y compris les salicylés :

    L’administration concomitante de plusieurs AINS peut augmenter le risque d’ulcères et de saignements gastro-intestinaux en raison d’un effet synergique. L’utilisation concomitante d’ibuprofène avec d’autres AINS doit donc être évitée (voir rubrique 4.4).

    Digoxine :

    L’utilisation concomitante d’ibuprofène avec des préparations de digoxine peut augmenter les concentrations sériques de ces médicaments. Le contrôle des concentrations sériques de digoxine n’est pas nécessaire en cas d’utilisation conforme aux recommandations (maximum sur 3 jours).

    Corticoïdes :

    Les corticoïdes peuvent augmenter le risque d’effets indésirables, notamment sur le tractus gastro-intestinal (par exemple, ulcération ou hémorragie gastro-intestinale) (voir rubrique 4.4).

    Antiagrégants plaquettaires :

    Risque accru d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    Acide acétylsalicylique :

    L’administration concomitante d’ibuprofène et d’acide acétylsalicylique est généralement déconseillée car cette association peut augmenter le risque d’effets indésirables.

    Les données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l’effet de l’acide acétylsalicylique à faible dose sur l’agrégation plaquettaire lorsque ces produits sont administrés de façon concomitante. Malgré les incertitudes relatives à l’extrapolation de ces données à la situation clinique, la possibilité que l’utilisation régulière prolongée d’ibuprofène puisse réduire l’effet cardioprotecteur de l’acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n’est considéré comme susceptible de se produire en cas d’utilisation occasionnelle d’ibuprofène (voir rubrique 5.1).

    Anticoagulants :

    Les AINS peuvent augmenter l’effet des anticoagulants (voir rubrique 4.4).

    Phénytoïne :

    L’utilisation concomitante d’ibuprofène avec des préparations de phénytoïne peut augmenter les concentrations sériques de ces médicaments. Le contrôle des concentrations sériques de phénytoïne n’est pas nécessaire en cas d’utilisation conforme aux recommandations (maximum sur 3 jours).

    Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) :

    Risque accru d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    Lithium :

    L’utilisation concomitante d’ibuprofène avec des préparations de lithium peut augmenter les concentrations sériques de ces médicaments. Le contrôle des concentrations sériques de lithium n’est pas nécessaire en cas d’utilisation conforme aux recommandations (maximum sur 5 jours).

    Probénécide et sulfinpyrazone :

    Les médicaments contenant du probénécide ou de la sulfinpyrazone peuvent retarder l’élimination de l’ibuprofène.

    Diurétiques, IEC, bêtabloquants et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II :

    Les AINS peuvent diminuer l’effet des diurétiques et autres antihypertenseurs. Chez certains patients présentant une altération de la fonction rénale (par exemple, les patients déshydratés ou les patients âgés présentant une altération de la fonction rénale), l’administration concomitante d’un IEC, de bêtabloquants ou d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II et d’agents inhibiteurs de la cyclooxygénase peut conduire à une détérioration supplémentaire de la fonction rénale, y compris une insuffisance rénale aiguë, qui est habituellement réversible. Par conséquent, l’association doit être administrée avec prudence, notamment chez les patients âgés. Les patients doivent être suffisamment hydratés et il faut envisager de surveiller la fonction rénale dès le début d’un traitement concomitant, ainsi que régulièrement par la suite.

    Diurétiques épargneurs de potassium :

    L’administration concomitante d’ibuprofène et de diurétiques épargneurs de potassium peut entraîner une hyperkaliémie. Le contrôle des concentrations sériques de potassium est recommandé.

    Méthotrexate :

    L’administration d’ibuprofène dans les 24 heures qui précèdent ou qui suivent l’administration de méthotrexate peut entraîner une élévation des concentrations de méthotrexate et une augmentation de sa toxicité.

    Ciclosporine :

    Le risque d’effet nocif pour les reins lié à la ciclosporine est accru par l’administration concomitante de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens. Cet effet ne peut également pas être exclu pour une association de ciclosporine et d’ibuprofène.

    Tacrolimus :

    Le risque de néphrotoxicité est accru en cas d’administration concomitante des deux médicaments.

    Zidovudine :

    Il existe des preuves d’un risque accru d’hémarthroses et d’hématomes chez les hémophiles VIH positifs recevant un traitement concomitant par la zidovudine et l’ibuprofène.

    Sulfamides hypoglycémiants :

    Des études cliniques ont montré l’existence d’interactions entre les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les antidiabétiques (sulfamides hypoglycémiants). Bien qu’aucune interaction n’ait à ce jour été décrite entre l’ibuprofène et les sulfamides hypoglycémiants, le contrôle des taux de glycémie est recommandé à titre de précaution en cas de prise concomitante.

    Antibiotiques quinolones :

    Les données animales indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions lorsqu’ils sont associés à la prise d’antibiotiques quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent présenter un risque accru de développer des convulsions.

    Inhibiteurs du CYP2C9 :

    L'administration concomitante d'ibuprofène et d'inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter l'exposition à l'ibuprofène (substrat du CYP2C9). Dans une étude avec du voriconazole et du fluconazole (inhibiteurs du CYP2C9), une augmentation de l’exposition au S (+) - ibuprofène d'environ 80 à 100% a été mise en évidence. Une réduction de la dose d'ibuprofène doit être envisagée lors d’une administration concomitante d’inhibiteurs du CYP2C9, en particulier lors d’une administration concomitante de fortes doses d’ibuprofène (2400 mg / jour) avec du voriconazole ou du fluconazole.

    Mifépristone :

    Les AINS ne doivent pas être pris pendant 8 à 12 jours après l’administration de mifépristone car les AINS peuvent réduire l’effet de la mifépristone.

    Utilisation concomitante de caféine avec :

    Effets possibles :

    Barbituriques, antihistaminiques et autres médicaments avec un effet sédatif :

    La caféine peut antagoniser l’effet sédatif.

    Barbituriques et tabagisme :

    Ils peuvent augmenter le métabolisme de la caféine dans le foie.

    Sympathomimétiques, thyroxine et autres médicaments avec un effet tachycardisant :

    L’administration concomitante peut augmenter l’effet tachycardisant.

    Contraceptifs oraux, cimétidine, fluvoxamine et disulfirame :

    L’administration concomitante réduit le métabolisme de la caféine dans le foie.

    Théophylline :

    La caféine réduit l’excrétion de la théophylline.

    Antibiotiques quinolones :

    L’administration concomitante peut retarder l’élimination de la caféine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des effets nocifs sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Les données des études épidémiologiques font craindre une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis après l’utilisation d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque a augmenté de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il semblerait que le risque augmente avec la posologie et la durée du traitement.

    Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une augmentation de la perte pré- et post-implantatoire et de la létalité embryo-fœtale. De plus, une augmentation de l’incidence de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été observée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d’organogénèse.

    Sauf nécessité absolue, l’ibuprofène ne doit pas être prescrit au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse. En cas de prise d’ibuprofène par une femme souhaitant être enceinte, ou pendant le premier ou le deuxième trimestre de la grossesse, la dose devra être la plus faible possible et la durée de traitement la plus courte possible.

    Au cours du dernier trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :

    · une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;

    · un dysfonctionnement rénal susceptible d’évoluer vers une insuffisance rénale accompagnée d’un oligoamnios.

    La mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :

    · un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire susceptible de survenir même à des doses très faibles ;

    · une inhibition des contractions utérines provoquant un retard de terme ou un allongement de la durée du travail.

    Par conséquent, IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.3).

    Il existe des preuves que la prise prolongée de quantités importantes de caféine peut provoquer un avortement spontané ou un accouchement prématuré chez la femme enceinte. Les études non cliniques ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses très élevées.

    Allaitement

    L’ibuprofène et ses métabolites peuvent passer, à de faibles concentrations, dans le lait maternel. Aucun effet nocif n’est connu à ce jour chez le nourrisson. Il ne devrait donc pas être nécessaire d’interrompre l’allaitement en cas de traitement de courte durée à la dose recommandée (voir rubrique 4.2).

    La caféine passe dans le lait maternel et elle pourrait influencer l’état et le comportement du nourrisson. Une irritabilité et des troubles du sommeil ont été rapportés chez des nourrissons. IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ne doit être utilisé par les mères qui allaitent qu’en cas de nécessité absolue.

    Fertilité

    Il existe certaines données montrant que les substances qui inhibent la synthèse des cyclooxygénases/prostaglandines peuvent entraîner une altération de la fertilité féminine par un effet sur l’ovulation. Cet effet est réversible à l’arrêt du traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Etant donné que des effets indésirables sur le système nerveux central, tels que fatigue, étourdissements et troubles visuels, peuvent se produire en cas d’utilisation d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé à forte dose, la capacité de réaction et l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines pourraient être altérées dans des cas isolés. Ceci s’applique davantage en cas d’association avec l’alcool.

    4.8. Effets indésirables  

    La liste des effets indésirables suivants comprend tous les effets indésirables susceptibles de se produire sous traitement par l’ibuprofène, ainsi que ceux rapportés dans le cadre d’un traitement de longue durée et à forte dose chez les patients souffrant de rhumatismes.

    Concernant les médicaments contenant de l’ibuprofène, les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de type gastro-intestinaux. Un ulcère peptique, une perforation ou une hémorragie GI, parfois fatal(e), peut se produire, en particulier chez les patients âgés (voir rubrique 4.4). Plus particulièrement, le risque d’hémorragie gastro-intestinale dépend de la posologie et de la durée d’utilisation.

    Des cas d’œdème, d’hypertension et d’insuffisance cardiaque ont été rapportés en association avec un traitement par AINS.

    Les études cliniques suggèrent que l’utilisation de l’ibuprofène, en particulier à forte dose (2400 mg/jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

    Dans une étude clinique évaluant l’effet d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé sur les douleurs consécutives à l’extraction de plusieurs molaires, la fréquence d’ostéite alvéolaire a été de 2,8 % et la fréquence de stomatite aphteuse de 1,4 %.

    Les patients doivent être informés qu’ils doivent immédiatement arrêter de prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé et consulter un médecin s’ils présentent un effet indésirable grave.

    Très fréquent (≥ 1/10)

    Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

    Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

    Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

    Très rare (< 1/10 000)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Classe de systèmes d’organes

    Fréquences

    Effet indésirable

    Infections et infestations

    Très rare

    Exacerbation d’inflammations associées à une infection (par exemple, développement d’une fasciite nécrosante)2

    Symptômes de méningite aseptique (raideur de la nuque, céphalées, nausées, vomissements, fièvre ou désorientation), en particulier chez les patients présentant des maladies auto-immunes préexistantes (LED, connectivite mixte)2

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare

    Troubles de l’hématopoïèse (anémie, leucopénie, thrombopénie, pancytopénie, agranulocytose)2

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Réactions d’hypersensibilité accompagnées d’éruptions cutanées et de démangeaisons, ainsi que de crises d’asthme (avec baisse de la pression artérielle)2

    Très rare

    Réactions d’hypersensibilité généralisée sévères, pouvant se manifester par les signes suivants : œdème facial, œdème de Quincke, dyspnée, tachycardie, baisse de la pression artérielle, choc anaphylactique2

    Affections psychiatriques

    Peu fréquent

    Réactions psychotiques1, 2

    Très rare

    Dépression2

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Étourdissements1, 2, insomnie1, 2, 3, céphalées4

    Peu fréquent

    Troubles du système nerveux central, tels que agitation2, irritabilité2 ou fatigue2

    Fréquence indéterminée

    Tremblement3

    Affections oculaires

    Peu fréquent

    Troubles visuels2

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Rare

    Acouphènes2

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Palpitations1, 2

    Très rare

    Insuffisance cardiaque2, infarctus du myocarde2

    Fréquence indéterminée

    Tachycardie3

    Affections vasculaires

    Très rare

    Hypertension artérielle2, vascularite

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Symptômes gastro-intestinaux 2, 3 tels que pyrosis2, douleurs abdominales2, nausées1, 2, vomissements2, flatulences2, diarrhée2, constipation2, légères pertes de sang gastro-intestinales pouvant entraîner une anémie dans de rares cas2

    Peu fréquent

    Ulcères gastro-intestinaux potentiellement accompagnés d’une hémorragie et/ou d’une perforation ; melaena, hématémèse, stomatite ulcéreuse, aggravation d’une colite et de la maladie de Crohn, gastrite (voir rubrique 4.4)2

    Très rare

    Œsophagite2, pancréatite2, formation d’une sténose intestinale à type de « diaphragme »2

    Affections hépatobiliaires

    Très rare

    Dysfonctionnement hépatique, atteinte hépatique, en particulier dans le cadre d’un traitement de longue durée, insuffisance hépatique, hépatite aiguë2

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très rare

    Réactions bulleuses telles que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), alopécie, infections cutanées sévères, complications des tissus mous au cours d’une varicelle2

    Fréquence indéterminée

    Pustulose exanthématique aigue généralisée (PEAG).

    Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité), réactions de photosensibilité.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Rare

    Lésions du tissu rénal (nécrose papillaire) et élévation des concentrations d’acide urique dans le sang.2

    Très rare

    Œdèmes (en particulier chez les patients atteints d’hypertension artérielle ou d’insuffisance rénale), syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, insuffisance rénale aiguë2

    1 Effets indésirables identifiés avec le traitement associant l’ibuprofène et la caféine

    2 Effets indésirables identifiés de l’ibuprofène sur la base du RCP de l’ibuprofène pour l’Union Européenne.

    3 Effets indésirables identifiés de la caféine, sur la base de l’expérience des autres associations thérapeutiques contenant de la caféine

    4 Sur la base d’une étude clinique conduite chez 282 patients

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Ibuprofène

    Les symptômes de surdosage peuvent comprendre des symptômes liés au SNC tels que céphalées, étourdissements, sensation de tête légère et perte de connaissance (également convulsions myocloniques chez l’enfant), douleurs abdominales, nausées, vomissements, saignement gastro-intestinal et dysfonctionnement hépatique et rénal mais également hypotension, dépression respiratoire et cyanose. En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

    Il n’existe aucun antidote spécifique.

    Caféine

    Les symptômes d’intoxication à la caféine peuvent apparaître à partir de 1 g (15 mg/kg) si la dose est prise sur une courte période.

    Les premiers symptômes d’intoxication aiguë à la caféine sont habituellement un tremblement et une agitation. Ils sont suivis de nausées, vomissements, tachycardie et confusion. En cas d’intoxication grave, un délire, des convulsions, des tachyarythmies supraventriculaires et ventriculaires, une hypokaliémie et une hyperglycémie peuvent se produire.

    Prise en charge du surdosage en IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé.

    La prise en charge doit être symptomatique et de soutien et inclut une ventilation et la surveillance de la fonction cardiaque et des signes vitaux jusqu’à stabilisation. Si le patient se présente dans l’heure qui suit l’ingestion d’une quantité potentiellement toxique, envisager l’administration orale de charbon actif ou un lavage gastrique. Les symptômes du SNC et les convulsions peuvent être traités par benzodiazépines ; les tachyarythmies supraventriculaires peuvent être contrôlées au moyen de ß-bloquants, tels que le propranolol, administrés par voie intraveineuse

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Anti-inflammatoires et antirhumatismaux, non stéroïdiens ; dérivés de l’acide propionique, code ATC : M01AE51

    Mécanisme d’action

    Ibuprofène

    L’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui a démontré son efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandines dans les modèles standard d’inflammation expérimentale chez l’animal.

    Caféine

    La caféine est une méthylxanthine qui exerce des effets antinociceptifs principalement par antagonisme des récepteurs à l’adénosine et inhibition de la synthèse des PG.

    Effets pharmacodynamiques

    Ibuprofène

    Chez l’homme, l’ibuprofène réduit les douleurs inflammatoires, les œdèmes et la fièvre. En outre, l’ibuprofène inhibe de manière réversible l’agrégation plaquettaire induite par l’ADP et le collagène.

    Des données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l’effet de l’acide acétylsalicylique à faible dose sur l’agrégation plaquettaire lorsque ces produits sont utilisés de façon concomitante. Certaines études pharmacodynamiques montrent que la prise de doses uniques d’ibuprofène 400 mg dans les 8 heures précédant ou dans les 30 minutes suivant l’administration d’acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg) entraînait une diminution de l’effet de l’acide acétylsalicylique sur la formation de thromboxane ou l’agrégation plaquettaire. Malgré les incertitudes relatives à l’extrapolation de ces données à la clinique, la possibilité que l’utilisation régulière prolongée d’ibuprofène puisse réduire l’effet cardioprotecteur de l’acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n’est considéré comme probable en cas d’utilisation occasionnelle d’ibuprofène (voir rubrique 4.5).

    Caféine

    La caféine est un stimulant léger et elle est utilisée comme antalgique adjuvant.

    Efficacité et sécurité clinique

    Une étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, conduite chez 562 patients souffrant de douleurs aiguës d’intensité modérée à sévère après une extraction dentaire, a évalué l’association d’ibuprofène 400 mg et de caféine 100 mg. Les patients traités par l’association ont montré une réduction plus importante de l’intensité de la douleur (≥ 1 sur l’échelle numérique EN), statistiquement significative et cliniquement pertinente par rapport à l’ibuprofène administré seul sur l’intervalle de temps compris entre 0,5 h et 2 h. Les résultats sont restés statistiquement significatifs jusqu’à 4 heures après l’administration, mais la différence moyenne d’intensité de la douleur était alors inférieure à 1 sur l’EN.

    L’association ibuprofène plus caféine s’est accompagnée d’un délai de soulagement perceptible de la douleur significativement plus court (55 min plus tôt qu’avec l’ibuprofène seul).

    Dans cette étude, la sécurité d’emploi et la tolérance de l’association ibuprofène 400 mg plus caféine 100 mg ont été démontrées sur une période de traitement de 5 jours. L’incidence des événements indésirables a été plus élevée qu’avec l’ibuprofène seul.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Ibuprofène

    Absorption

    Après administration orale, l’ibuprofène est presque entièrement absorbé par le tractus gastro-intestinal. Après l’administration de doses orales de 400 mg d’ibuprofène, des concentrations plasmatiques maximales (Cmax) d’ibuprofène de 31,0 ± 17,2 µg/ml ont été obtenues dans un temps médian (tmax) de 1,5 à 1,9 heures. L’administration au cours d’un repas peut retarder le tmax d’environ 2 fois. La moyenne géométrique de l’aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps jusqu’au dernier point mesuré (ASC0-t ± % gCV) a été calculée comme étant de 133,0 ± 22,2 µg/ml/h.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 99 %. Le volume de distribution de l’ibuprofène après administration orale est d’environ 0,1 à 0,2 l/kg. L’ibuprofène peut passer dans le lait maternel et sa présence diminue avec la concentration protéique et la durée de l’allaitement. La dose d’ibuprofène pour le nourrisson a été quantifiée à ≤ 10 %, dose considérée comme sûre y compris chez le prématuré. L’ibuprofène devrait traverser les barrières hémato-encéphalique et hémato-cérébrospinale.

    Dans le liquide synovial, des concentrations stables d’ibuprofène comprises entre 5 et 8 mg/l sont retrouvées entre 2 et 8 h après l’administration. La Cmax dans le liquide synovial représente environ le tiers de la Cmax plasmatique.

    Biotransformation

    La biotransformation dans le foie implique une conjugaison de l’ibuprofène avec l’acide glucuronique et une oxydation donnant naissance à deux métabolites inactifs principaux, le 2-hydroxy-ibuprofène et le carboxy-ibuprofène. La dégradation de l’ibuprofène est catalysée par les enzymes CYP2C9, CYP2C8 et CYP2C19.

    Élimination

    Après 24 heures, 74,5 ± 9,6 % d’une dose de 400 mg d’ibuprofène sont excrétés dans l’urine, quantité dans laquelle l’ibuprofène actif libre représente environ 8 %. La demi-vie d’élimination chez les sujets sains, ainsi que chez les patients souffrant de pathologies hépatiques ou rénales, est comprise entre 1,8 et 3,5 heures. La clairance apparente de l’ibuprofène après administration orale est d’environ 0,05 à 0,1 l/h/kg.

    Linéarité/non-linéarité

    Une pharmacocinétique linéaire de l’ibuprofène a été rapportée dans l’intervalle de doses compris entre 200 mg et 400 mg.

    Populations particulières

    Patients âgés

    Il a été rapporté que la clairance, le volume de distribution et le temps moyen de résidence de l’ibuprofène ne sont pas différents chez les patients âgés (65 à 85 ans) et chez les patients jeunes (22 à 35 ans).

    Insuffisance rénale

    La demi-vie de l’ibuprofène chez les patients sous hémodialyse, à savoir entre 1,3 h et 1,9 h, est comprise dans l’intervalle observé chez les sujets sains. L’excrétion du médicament résultant de l’hémodialyse représente une petite fraction de la dose totale ingérée, à savoir < 4 %. L’ibuprofène n’est pas dialysable du fait de sa forte liaison aux protéines Les patients urémiques peuvent avoir besoin de plus de temps pour atteindre les concentrations thérapeutiques, mais aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire. La demi-vie d’élimination chez les patients âgés atteints d’insuffisance rénale est de 3,25 h.

    Insuffisance hépatique

    Après administration orale, le dysfonctionnement hépatique n’a pas d’effet sur le profil pharmacocinétique de l’ibuprofène, à savoir l’ASC et la t1/2. Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire.

    Caféine

    Absorption

    La caféine est rapidement et complètement absorbée, avec une demi-vie d’absorption d’environ 10 minutes, et les concentrations maximales sont atteintes en 30 à 40 minutes environ.

    Distribution

    La caféine diffuse dans la majorité des tissus, elle traverse la barrière hémato-encéphalique, la barrière placentaire et elle passe dans le lait maternel. La liaison aux protéines est relativement faible (30 à 40 %).

    Biotransformation

    La caféine est métabolisée presque entièrement dans le foie en ses principaux métabolites diméthylxanthines, la paraxanthine, la théobromine et la théophylline. La principale enzyme impliquée dans la biotransformation de la caféine est le CYP1A2, qui est responsable d’environ plus de 95 % de la clairance de la caféine.

    Élimination

    La demi-vie d’élimination est relativement variable (2 à 12 heures).

    La caféine et ses métabolites (xanthine et dérivés de l’acide urique) sont principalement excrétés par voie rénale (86 % de la dose en 48 heures). Seuls 0,5 % à 2 % de la caféine ingérée sont excrétés sous forme inchangée dans l’urine.

    Association d’ibuprofène et de caféine

    À jeun, l’association d’ibuprofène et de caféine s’est montrée bioéquivalente aux autres formulations contenant de l’ibuprofène seul. Le profil pharmacocinétique de la caféine n’est pas modifié par la présence d’ibuprofène et vice versa.

    À jeun (après une nuit de jeûne ≥10 h), la Cmax est plus faible (de 41,9 %) et le Tmax plus long (1,88 h versus 0,50 h) pour l’ibuprofène d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé par rapport au lysinate d’ibuprofène. L’exposition a été équivalente entre les deux produits.

    En période postprandiale, la Cmax est plus élevée (de 12,7 %) et le Tmax plus court (1,25 h versus 1,625 h) pour l’ibuprofène d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé par rapport au lysinate d’ibuprofène en comprimé du médicament de référence. L’exposition a été équivalente entre les deux produits.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Ibuprofène

    La toxicité subchronique et chronique de l’ibuprofène lors des expérimentations animales a été observée principalement sous forme de lésions et d’ulcérations du tractus gastro-intestinal. Les études in vitro et in vivo n’ont fourni aucune preuve cliniquement pertinente d’un potentiel mutagène de l’ibuprofène. Les études chez le rat et la souris n’ont pas mis en évidence d’effet cancérogène de l’ibuprofène. L’ibuprofène n’a pas entraîné d’altération de la fertilité chez le rat et les études chez le lapin n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. Chez le rat, l’ibuprofène a entraîné une toxicité maternelle et embryo-fœtale ainsi qu’une augmentation de l’incidence des malformations squelettiques aux doses orales fortes (600 mg/kg/jour). L’incidence des malformations externes a augmenté à des doses de 255 mg/kg/jour et plus. Des études expérimentales ont démontré que l’ibuprofène traverse la barrière placentaire. Les données de différentes études ont conduit à des résultats incohérents, de sorte qu’un risque pour l’environnement aquatique, notamment pour les poissons, ne peut être exclu avec l’ibuprofène.

    Caféine

    La caféine n’est pas mutagène, mais elle est clastogène et/ou aneugène dans plusieurs tests de génotoxicité in vitro pertinents, avec des preuves limitées in vivo. Les preuves d’un potentiel cancérogène sont insuffisantes dans les modèles animaux et chez l’homme. Il a été rapporté que la caféine, à des doses maternotoxiques, entraîne une inhibition du développement du squelette ainsi que des malformations dans des modèles animaux, provoqués par les troubles hémodynamiques maternels. Il n’existe toutefois aucune preuve d’un effet tératogène de la caféine chez l’homme. A doses orales très fortes, la caféine a affecté la mortalité et l’indice de fertilité post-implantation chez le rat et la souris. La pertinence clinique de ces effets sur les paramètres de la fertilité n’est pas connue.

    Association ibuprofène/caféine

    Dans une étude de toxicité à doses orales répétées sur 7 jours chez des rats mâles, des doses uniques quotidiennes d’associations d’ibuprofène/caféine (120 mg/30 mg et 180 mg/45 mg par kg de poids corporel) ont été comparées à chacun des constituants de l’association, ibuprofène (120 et 180 mg/kg PC) et caféine (30 et 45 mg/kg PC), ainsi qu’au véhicule. L’exposition à l’ibuprofène et à la caféine chez l’animal a clairement dépassé l’exposition correspondante chez l’homme à la dose thérapeutique recommandée. Par rapport à l’ibuprofène administré en monothérapie, rien n’indique la présence de lésions toxicologiques inattendues ou une augmentation pertinente de la toxicité gastro-intestinale avec l’association ibuprofène/caféine.

    Dans une étude de pharmacologie de sécurité chez le chien, dans laquelle des doses uniques d’une association ibuprofène/caféine (50 mg/12,5 mg par kg PC) ont été comparées à chacun des constituants de l’association, ibuprofène (50 mg/kg PC) et caféine (12,5 mg/kg PC), et au véhicule et ayant inclus une évaluation télémétrique des effets cardiovasculaires, dont les effets sur la pression artérielle, la fréquence cardiaque et l’électrocardiogramme (ECG), l’association ibuprofène/caféine n’a pas suscité d’inquiétudes en matière de sécurité à une exposition systémique à l’ibuprofène et à la caféine dépassant clairement l’exposition correspondante chez l’homme à la dose thérapeutique recommandée. Il n’y a eu aucune preuve d’une interaction pharmacodynamique pertinente entre la caféine et l’ibuprofène.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé

    Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium

    Pelliculage

    Hypromellose, hyprolose, macrogol 6000, talc, dioxyde de titane (E171)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquette blanche et opaque (PVC/PVDC et aluminium).

    Boîte de 6, 10, 12 et 15 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 749 0 9 : plaquette(s) PVC/PVDC/Aluminium de 6 comprimé(s) pelliculé(s).

    · 34009 300 749 1 6 : plaquette(s) PVC/PVDC/Aluminium de 10 comprimé(s) pelliculé(s).

    · 34009 300 749 2 3 : plaquette(s) PVC/PVDC/Aluminium de 12 comprimé(s) pelliculé(s).

    · 34009 300 749 3 0 : plaquette(s) PVC/PVDC/Aluminium de 15 comprimé(s) pelliculé(s).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 24/06/2021

    Dénomination du médicament

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    Ibuprofène, caféine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez l’un des effets indésirables, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 3 jours.

    Ne laissez pas ce médicament à la portée des enfants.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    IPRAFEINE contient deux substances actives : ibuprofène et caféine. L’ibuprofène appartient à un groupe de médicaments appelés anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Les AINS apportent un soulagement en modifiant la façon dont le corps réagit à la douleur et à la fièvre.

    La caféine appartient à un groupe de médicaments appelés stimulants.

    IPRAFEINE est utilisé pour le traitement de courte durée de la douleur aigüe d’intensité modérée.

    IPRAFEINE est indiqué uniquement chez l’adulte.

    Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si votre état s’aggrave après 3 jours de traitement.

    Ne prenez jamais IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique à l’ibuprofène, à la caféine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;

    · si vous avez déjà souffert de difficultés à respirer, d’asthme, d’écoulement nasal, d’œdèmes ou d’urticaire après avoir utilisé de l’acide acétylsalicylique ou d’autres médicaments antidouleur similaires (AINS) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu au moins deux épisodes) d’un ulcère de l’estomac ou un saignement de l’estomac ;

    · si vous avez des antécédents de saignement ou de perforation gastro-intestinal(e) lié(e) à un traitement précédent par AINS ;

    · si vous présentez une insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque sévère ;

    · si vous souffrez d’un saignement cérébral ou autre lésion hémorragique active ;

    · si vous souffrez de troubles de la production du sang ;

    · si vous souffrez d’une déshydratation sévère (provoquée par des vomissements, une diarrhée ou un apport liquidien insuffisant) ;

    · si vous êtes au troisième trimestre d’une grossesse.

    Ne pas utiliser IPRAFEINE chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

    Avertissements et précautions

    Discutez de votre traitement avec votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre IPRAFEINE :

    · si vous avez ou avez eu un asthme ou une maladie allergique car une difficulté à respirer pourrait se produire ;

    · si vous souffrez d’un rhume des foins, d’un polype nasal ou de troubles respiratoires chroniques obstructifs, car il existe alors un risque accru de réactions allergiques. Les réactions allergiques peuvent se présenter sous forme de crises d’asthme (ce que l’on appelle l’asthme analgésique), d’un œdème de Quincke ou d’une urticaire ;

    · si vous souffrez de troubles hépatiques ;

    · si vous avez une fonction rénale altérée ;

    · si vous prenez des médicaments qui interagissent avec IPRAFEINE, comme des corticoïdes, des médicaments pour fluidifier le sang (comme la warfarine), des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (médicaments utilisés en cas de dépression) ou des antiagrégants plaquettaires (comme l’acide acétylsalicylique (voir rubrique “Autres médicaments et IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé »));

    · si vous avez ou avez déjà eu une maladie de l’intestin (rectocolite hémorragique ou maladie de Crohn) ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques, y compris une insuffisance cardiaque, un rythme cardiaque irrégulier, une angine de poitrine (douleurs thoraciques), ou si vous avez déjà eu une crise cardiaque, un pontage, une maladie artérielle périphérique (mauvaise circulation dans les jambes ou les pieds en raison d’un rétrécissement ou d’un blocage des artères) ou tout type d’accident vasculaire cérébral (y compris un « accident vasculaire cérébral de taille limitée» ou un accident ischémique transitoire “AIT”) ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée, un diabète, un taux de cholestérol élevé, si vous avez des antécédents familiaux de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral ou si vous fumez ;

    · si vous avez déjà eu une pression artérielle élevée et/ou une insuffisance cardiaque ;

    · immédiatement après une intervention chirurgicale importante ;

    · si vous souffrez de troubles de la coagulation ;

    · si vous avez un trouble sanguin héréditaire (porphyrie intermittente aiguë) ;

    · si vous avez certaines maladies de la peau (lupus érythémateux disséminé (LED) ou maladie mixte du tissu conjonctif) ;

    · si vous avez la varicelle, il est conseillé d’éviter l’utilisation d’IPRAFEINE ;

    · si vous souffrez d’hyperthyroïdie (le risque d’effets indésirables de la caféine pourrait être augmenté) ;

    · si vous prenez des médicaments contenant de l’ibuprofène sur une période prolongée (un contrôle régulier de vos paramètres hépatiques, de votre fonction rénale ainsi que des nombres de cellules sanguines pourrait être nécessaire) ;

    · si vous avez une infection – veuillez consulter le chapitre « Infections » ci-dessous

    Réactions cutanées

    Des réactions cutanées graves ont été rapportées en association avec un traitement à base de IPRAFEINE. Arrêtez de prendre IPRAFEINE et consulter immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée, des lésions des muqueuses, des cloques ou tout autre signe d’allergie, car il peut s’agir des premiers signes d’une réaction cutanée très grave (voir rubrique 4).

    Infections

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé peut masquer des signes d’infections tels que fièvre et douleur. Il est donc possible que IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé retarde la mise en place d’un traitement adéquat de l’infection, ce qui peut accroître les risques de complications. C’est ce que l’on a observé dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infections cutanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicament alors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infection persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin.

    Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez :

    · des selles de couleur rouge vif, des selles noires goudronneuses, des vomissements de sang ou d’une substance ressemblant à du marc de café ;

    · des douleurs sévères dans la partie supérieure de l’estomac.

    Vous devez éviter de consommer de grandes quantités de produits contenant de la caféine (par exemple, café, thé, aliments, autres médicaments et boissons) avec IPRAFEINE.

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible. Les patients âgés présentent un risque accru d’effets indésirables.

    L’utilisation concomitante d’AINS, y compris les inhibiteurs spécifiques de la cyclooxygénase 2, augmente le risque d’effets indésirables (voir rubrique “Autres médicaments et IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ”) et elle doit être évitée.

    Les médicaments anti-inflammatoires/anti-douleurs tels que l’ibuprofène peuvent être associés à une légère augmentation du risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral, en particulier en cas d’utilisation à forte dose. Ne dépassez pas la dose ou la durée de traitement recommandée (3 jours).

    L’utilisation prolongée de tout type d’antalgique pour des maux de tête peut aggraver ceux-ci. En cas d’apparition ou de suspicion d’une telle situation, il faudra consulter un médecin et interrompre le traitement.

    Autres médicaments et IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    IPRAFEINE peut modifier ou être modifié par certains médicaments. Par exemple :

    · les anticoagulants (c’est-à-dire qui fluidifient le sang/empêchent le sang de coaguler, par exemple, l’aspirine/l’acide acétylsalicylique, la warfarine, la ticlopidine) ;

    · les traitements de l’hypertension artérielle (les Inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion tels que le captopril, les bêtabloquants tels que l’aténolol, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II tels que le losartan).

    D’autres médicaments peuvent également modifier ou être modifiés par IPRAFEINE. Vous devez donc toujours consulter votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser IPRAFEINE et d’autres médicaments.

    En particulier, informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez :

    acide acétylsalicylique ou autres AINS (médicaments anti-inflammatoires et antidouleur)

    car cela pourrait augmenter le risque d’ulcères ou de saignements gastro-intestinaux

    digoxine (pour une insuffisance cardiaque)

    car cela pourrait augmenter l’effet de la digoxine

    glucocorticoïdes (médicaments contenant de la cortisone ou des substances similaires à la cortisone)

    car cela pourrait augmenter le risque d’ulcères ou de saignements gastro-intestinaux

    antiagrégants plaquettaires

    car cela pourrait augmenter le risque de saignement gastro-intestinal

    acide acétylsalicylique (faible dose)

    car cela pourrait altérer la fluidification du sang

    médicaments pour fluidifier le sang (comme la warfarine)

    car l’ibuprofène pourrait augmenter les effets de ces médicaments

    phénytoïne (pour une épilepsie)

    car cela pourrait augmenter l’effet de la phénytoïne

    inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (médicaments utilisés en cas de dépression)

    car ils pourraient augmenter le risque de saignement gastro-intestinal

    lithium (médicament utilisé en cas de maladie maniaco-dépressive et de dépression)

    car cela pourrait augmenter l’effet du lithium

    probénécide et sulfinpyrazone (médicaments contre la goutte)

    car cela pourrait retarder l’élimination de l’ibuprofène

    médicaments contre l’hypertension artérielle et diurétiques

    car l’ibuprofène pourrait diminuer les effets de ces médicaments et qu’il pourrait y avoir un risque accru pour les reins

    diurétiques épargneurs de potassium

    car cela pourrait provoquer une hyperkaliémie (taux élevés de potassium dans le sang)

    méthotrexate (médicament contre le cancer ou les rhumatismes)

    car cela pourrait augmenter l’effet du méthotrexate

    tacrolimus et ciclosporine (médicaments immunosuppresseurs)

    car cela pourrait entraîner une atteinte rénale

    zidovudine (médicament pour traiter l’infection par le VIH / SIDA)

    car l’utilisation de IPRAFEINE, comprimé pelliculé pourrait augmenter le risque de saignement dans une articulation ou provoquer des saignements chez les hémophiles VIH positifs

    sulfamides hypoglycémiants (médicaments antidiabétiques)

    car des anomalies des taux de glucose sanguin sont possibles

    antibiotiques quinolones

    car cela pourrait augmenter le risque de crises convulsives cela pourrait également augmenter l’effet de la caféine

    inhibiteurs du CYP2C9

    car l'administration concomitante d'ibuprofène et d'inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter les concentrations plasmatiques en ibuprofène (substrat du CYP2C9). Une réduction de la dose d'ibuprofène doit être envisagée, en particulier si des doses élevées d'ibuprofène sont administrées en même temps que du voriconazole ou du fluconazole.

    mifépristone

    car les AINS (tels que l’ibuprofène) peuvent diminuer l’effet de la mifépristone.

    barbituriques, antihistaminiques et autres médicaments avec un effet sédatif (pour calmer ou diminuer l’anxiété)

    car la caféine pourrait diminuer l’effet sédatif

    barbituriques et tabac

    car ils pourraient diminuer les effets de la caféine

    sympathomimétiques, thyroxine et autres médicaments qui peuvent donner une tachycardie (médicament contre, par exemple, l’hypotension et les affections de la thyroïde)

    car l’administration concomitante pourrait augmenter l’effet d’accélération du pouls de ces médicaments

    contraceptifs oraux, cimétidine, fluvoxamine et disulfirame (médicaments pris pour le contrôle des naissances, l’inhibition de la production d’acide par l’estomac, contre la dépression et pour le traitement de l’alcoolisme chronique)

    car ils pourraient augmenter les effets de la caféine

    théophylline (médicament utilisé pour le traitement des maladies respiratoires)

    car cela pourrait augmenter l’effet de la théophylline

    antalgiques (médicaments contre la douleur)

    il n’y a pas d’augmentation du risque de dépendance aux antalgiques administrés de façon concomitante

    Un effet accru résultant d’une interaction pourrait se traduire par des effets indésirables.

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, des boissons et de l’alcool

    Il est recommandé aux patients présentant un estomac sensible de prendre IPRAFEINE, pendant les repas. Si vous le prenez peu de temps après avoir mangé, le début d’action d’IPRAFEINE peut être retardé. Dans ce cas, ne prenez pas plus d’IPRAFEINE que la dose qui vous a été recommandée dans la rubrique “Comment prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ci-dessous et respectez l’intervalle entre deux prises.

    Certains effets indésirables, comme ceux qui affectent le tractus gastro-intestinal et le système nerveux central, ont plus de probabilité de se produire lorsque de l’alcool est consommé en même temps qu’IPRAFEINE.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Informez votre médecin si vous tombez enceinte pendant la prise d’IPRAFEINE. Ne prenez pas ce médicament au cours des 3 derniers mois de la grossesse. Evitez d’utiliser ce médicament au cours des 6 premiers mois de la grossesse sauf indication contraire de votre médecin.

    Les substances actives, ibuprofène et caféine, passent dans le lait maternel. Une irritabilité et des troubles du sommeil ont été rapportés chez des enfants allaités. IPRAFEINE ne doit être utilisé par les mères qui allaitent qu’en cas de nécessité absolue.

    Le produit appartient à un groupe de médicaments (AINS) susceptibles d’altérer la fertilité chez les femmes. Cet effet est réversible à l’arrêt du médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    En cas d’utilisation de courte durée et à une posologie usuelle, ce médicament n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les personnes qui présentent toutefois des effets indésirables comme des étourdissements, une fatigue ou des troubles visuels ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines. Ceci s’applique principalement en cas d’association avec l’alcool.

    IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou pharmacien. En cas de doute demandez l’avis de votre médecin ou pharmacien.

    La dose recommandée est de :

    Adultes :

    Dose initiale : prenez 1 comprimé (400 mg d’ibuprofène et 100 mg de caféine). Si besoin, prenez une dose supplémentaire (un comprimé) mais ne dépassez pas une dose totale de 1200 mg d’ibuprofène et 300 mg de caféine (3 comprimés) sur une période de 24 heures. L’intervalle entre deux prises doit être au moins de 6 heures.

    Consultez votre médecin ou pharmacien si vous avez l’impression que l’effet de ce médicament est trop fort ou trop faible.

    Voie orale.

    Avalez les comprimés entiers avec un verre d’eau.

    La durée du traitement ne doit pas dépasser 3 jours.

    IPRAFEINE n’est pas recommandé pour les douleurs d’intensité légère ou lorsque la durée du traitement dépasse 3 jours. Consultez votre médecin ou pharmacien si les douleurs persistent.

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infection et que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2).

    Si vous avez pris plus d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Si vous avez pris plus de d’IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû, ou si des enfants ont pris le médicament accidentellement, contactez toujours un médecin ou l'hôpital le plus proche afin d'obtenir un avis sur le risque et des conseils sur les mesures à prendre. Les symptômes de surdosage sont les suivants : coloration bleue de la peau et des muqueuses (cyanose), confusion, maux de tête, troubles hépatiques et rénaux, accélération des battements du cœur, diminution de la pression artérielle, nausées, agitation, bourdonnements dans les oreilles, tremblement, mouvements oculaires instables, maux d’estomac, saignements de l’estomac et de l’intestin et vomissements (pouvant contenir des traces de sang).

    A fortes doses, les symptômes suivants ont été signalés : somnolence, délire, irrégularité des battements du cœur, douleur thoracique, palpitations, perte de conscience, convulsions (principalement chez les enfants), faiblesse et étourdissements, sang dans les urines, sensation de froid corporel et problèmes respiratoires.

    Si vous oubliez de prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Vous pourriez développer l’un des effets indésirables connus des AINS (voir ci-dessous). Si cela se produit ou si vous avez des doutes, arrêtez de prendre ce médicament et consultez votre médecin le plus rapidement possible. Les patients âgés qui utilisent ce médicament présentent un risque accru de développer des problèmes associés à des effets indésirables.

    ARRÊTEZ DE PRENDRE IPRAFEINE immédiatement et consultez un médecin si vous présentez l’une des manifestations suivantes, qui peuvent être des signes possibles d’événements indésirables sévères :

    · maux d’estomac, brûlures épigastriques ou douleurs abdominales sévères ;

    · vomissements de sang ou d’une substance ressemblant à du marc de café ;

    · selles noires goudronneuses ou sang dans l’urine ;

    · réactions cutanées telles que éruptions avec démangeaisons ;

    · difficultés à respirer et/ou gonflement du visage ou de la gorge ;

    · fatigue associée à une perte d’appétit ;

    · mal de gorge associé à des ulcères dans la bouche, une fatigue et de la fièvre ;

    · saignement de nez et saignement cutané ;

    · fatigue anormale associée à une réduction de la quantité d’urine ;

    · gonflement du visage, des pieds ou des jambes ;

    · douleurs thoraciques.

    Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · brûlures d’estomac, douleurs abdominales, nausées et indigestion, vomissements, flatulences, diarrhée, constipation et légères pertes de sang dans l’estomac et/ou l’intestin pouvant entraîner une anémie dans des cas exceptionnels ;

    · étourdissements, insomnie, maux de tête.

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · ulcères de l’estomac ou de l’intestin, parfois accompagnés d’un saignement et d’une perforation, inflammation de la muqueuse de la bouche accompagnée d’une ulcération (stomatite ulcérative), inflammation de l’estomac (gastrite), selles noires goudronneuses, vomissement d’une substance ressemblant à du marc de café, aggravation d’une colite et de la maladie de Crohn ;

    · agitation, palpitations, irritabilité ou fatigue ;

    · troubles visuels, réactions psychotiques ;

    · réactions allergiques, telles que éruptions cutanées, démangeaisons et crises d’asthme. Vous devez arrêter de prendre IPRAFEINE et informer immédiatement votre médecin.

    Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · acouphènes (bourdonnements dans les oreilles) ;

    · atteinte rénale (nécrose papillaire) et élévation des concentrations d’acide urique dans le sang.

    Très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · un gonflement (œdème), une pression artérielle élevée (hypertension) et une insuffisance cardiaque ont été rapportés en association avec un traitement par AINS ;

    · inflammation de l’œsophage ou du pancréas, rétrécissement à type de formation de membranes dans l’intestin grêle et le gros intestin (formation d’un rétrécissement de l’intestin à type de « diaphragme ») ;

    · mictions moins fréquentes que d’habitude et gonflement (notamment chez les patients avec une pression artérielle élevée ou une fonction rénale réduite) ; gonflement (œdème) et urine trouble (syndrome néphrotique) ; maladie inflammatoire des reins (néphrite interstitielle) pouvant déboucher sur une insuffisance rénale aiguë. Si vous développez l’un des symptômes mentionnés ci-dessus ou si vous avez une sensation générale de malaise, arrêtez de prendre IPRAFEINE et consultez immédiatement votre médecin car cela pourrait être les premiers signes d’une atteinte rénale ou d’une insuffisance rénale ;

    · problèmes dans la production des cellules sanguines, dont les premiers signes sont les suivants : fièvre, mal de gorge, ulcères superficiels dans la bouche, symptômes pseudo-grippaux, épuisement sévère, saignement de nez et saignement cutané. Si cela se produit, vous devez arrêter immédiatement le traitement et consulter un médecin. Il ne faut en aucun cas recourir à l’automédication par des médicaments antidouleur ou des médicaments pour faire baisser la fièvre (médicaments antipyrétiques) ;

    · dépression ;

    · une exacerbation d’inflammations accompagnées d’une infection (par exemple, fasciite nécrosante : nécrose du tissu qui enveloppe les muscles), associée à l’utilisation de certains médicaments antidouleur (AINS), a été décrite. En cas d’apparition ou d’aggravation de signes d’une infection au cours de l’utilisation d’IPRAFEINE, vous devez sans tarder consulter un médecin. Il s’agit de déterminer si un traitement anti-infectieux/antibiotique est nécessaire ;

    · pression artérielle élevée, insuffisance cardiaque, crise cardiaque, vascularite ;

    · dysfonctionnement hépatique (les premiers signes peuvent être un changement de coloration de la peau), atteinte hépatique, notamment en cas de traitement de longue durée, insuffisance hépatique, inflammation aiguë du foie (hépatite aiguë) ;

    · des symptômes de méningite aseptique à type de raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou perte de connaissance ont été observés lors de l’utilisation d’ibuprofène. Le risque pourrait être augmenté chez les patients atteints de maladies auto-immunes (Lupus Erythémateux Disséminé, maladie mixte du tissu conjonctif). Si vous développez ces symptômes, contactez immédiatement un médecin ;

    · des formes sévères de réactions cutanées, comme une éruption cutanée associée à une rougeur et à la formation de cloques (par exemple, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique/syndrome de Lyell), une perte des cheveux (alopécie), des infections graves de la peau et des complications des tissus mous se sont produites en cas de varicelle ;

    · réactions d’hypersensibilité généralisée sévères (dont les signes peuvent être une réaction allergique grave qui provoque un gonflement du visage ou de la gorge, des difficultés à respirer, une accélération des battements du cœur, une baisse de la pression artérielle, un choc anaphylactique (réaction allergique grave qui provoque des difficultés à respirer ou des étourdissements).

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Eruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques principalement situées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre à l’instauration du traitement (pustulose exanthémateuse aigue généralisée). Si vous développez ces symptômes, arrêtez d’utiliser IPRAFEINE et consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2) ;

    · tremblement ;

    · accélération des battements du cœur ;

    · une réaction cutanée sévère appelée syndrome d'hypersensibilité (en anglais : DRESS syndrome) peut survenir. Les symptômes d'hypersensibilité sont : éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques et augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs) ;

    · sensibilité de la peau à la lumière.

    Les médicaments tels qu’IPRAFEINE peuvent être associés à une légère augmentation du risque de crise cardiaque ("infarctus du myocarde") ou d’accident vasculaire cérébral.

    Dans une étude d’extraction dentaire, certains patients (2,8 %) ont développé une inflammation des cavités d’extraction dentaire et certains patients (1,4 %) ont développé une inflammation gingivale après l’intervention chirurgicale

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont l’ibuprofène et la caféine :

    Chaque comprimé pelliculé contient 400 mg d’ibuprofène et 100 mg de caféine.

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé :

    Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose, hyprolose, macrogol 6000, talc, dioxyde de titane (E171).

    Qu’est-ce que IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    IPRAFEINE est un comprimé pelliculé blanc, de forme ovale, mesurant 17,8 mm x 8,6 mm.

    IPRAFEINE se présente en plaquettes thermoformées.

    Boîtes de 6, 10, 12, et 15 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    DELPHARM REIMS

    10 RUE COLONEL CHARBONNEAUX

    51100 REIMS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).