IPRAALOX 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69424492
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.IPRAALOX contient une substance active, le pantoprazole, qui réduit la quantité d’acide produite dans l’estomac en bloquant la « pompe à protons ».IPRAALOX est utilisé pour le traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par exemple brûlures d’estomac, régurgitation acide) chez l’adulte.Le reflux gastro-œsophagien est la remontée d’acide de l’estomac dans l’œsophage, qui peut devenir inflammatoire et douloureux. Cette situation peut provoquer des symptômes tels une sensation de brûlure dans la poitrine remontant jusqu’à la gorge (pyrosis) et un goût aigre dans la bouche (régurgitation acide).Le reflux acide et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Il peut s’avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 2 ou 3 jours consécutifs pour l’amélioration des symptômes.Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 2 semaines.
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : comprimé gastro-résistant(e)
    • Date de commercialisation : 19/10/2011
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : OPELLA HEALTHCARE FRANCE

    Les compositions de IPRAALOX 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PANTOPRAZOLE 38524 20 mg FT
    Comprimé PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ 67373 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 7 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2179807
    • Code CIP3 : 3400921798074
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 07/03/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 14 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2179813
    • Code CIP3 : 3400921798135
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 07/03/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 24/06/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé gastro-résistant contient 20 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).

    Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 38,425 mg de maltitol, 0,345 mg de lécithine de soja (dérivée de l'huile de soja) et un maximum de 1,84 mg de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé gastro-résistant.

    Comprimé jaune, de forme ovale, approx. 8,2 x 4,4 mm.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par exemple pyrosis, régurgitation acide) chez l'adulte.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La dose recommandée est de 20 mg de pantoprazole (un comprimé) par jour.

    La prise des comprimés pendant 2 ou 3 jours consécutifs peut être nécessaire pour l'obtention d'une amélioration des symptômes. Une fois les symptômes disparus, le traitement doit être arrêté.

    La durée du traitement ne doit pas excéder 4 semaines sans avis médical.

    En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitement continu, le patient doit consulter un médecin.

    Populations particulières

    Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé ou l'insuffisant hépatique ou rénal.

    Populations pédiatrique

    L'utilisation d'IPRAALOX n'est pas recommandée chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans en raison de l'insuffisance des données relatives à son efficacité et sa tolérance.

    Mode d’administration

    IPRAALOX, comprimé ne doit pas être croqué ou écrasé. Il doit être avalé entier avec un peu d'eau avant un repas.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués, aux arachides, au soja ou à l'un des autres excipients (voir rubrique 6.1).

    L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique acide tels que l’atazanavir, le nelfinavir, n’est pas recommandée en raison de la réduction significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas :

    · De perte non intentionnelle de poids, anémie, saignement digestif, dysphagie, vomissements persistants ou vomissements avec du sang, car la prise de pantoprazole peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic d’une affection sévère. Dans ces cas, une affection maligne doit être écartée.

    · D’antécédents d’ulcère gastrique ou de chirurgie digestive.

    · De traitement symptomatique continu d’une digestion difficile ou d’un pyrosis depuis 4 semaines ou plus.

    · De jaunisse, d’insuffisance hépatique ou de maladie hépatique.

    · De toute autre maladie grave affectant l’état général.

    · D’apparition de nouveaux symptômes ou modification récente de symptômes chez des patients âgés de plus de 55 ans.

    Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de type digestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d'estomac (pyrosis) doivent régulièrement consulter leur médecin. Plus particulièrement, les patients âgés de plus de 55 ans prenant quotidiennement un médicament en vente libre en raison d'une digestion difficile ou de brûlures d'estomac doivent en informer leur pharmacien ou leur médecin.

    Les patients ne doivent pas prendre simultanément un autre inhibiteur de la pompe à protons ou un anti-H2.

    Les patients devant faire l'objet d'une endoscopie ou d'un test respiratoire à l'urée, doivent consulter leur médecin avant de prendre ce médicament.

    Les patients doivent être informés que les comprimés ne sont pas destinés à apporter un soulagement immédiat.

    La prise de pantoprazole peut apporter un soulagement symptomatique après environ un jour de traitement. Toutefois, il peut s'avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 7 jours en vue d'une disparition complète des brûlures d'estomac. Le pantoprazole ne doit pas être pris à titre préventif.

    Infections gastro-intestinales bactériennes

    Une diminution de l’acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause y compris les inhibiteurs de la pompe à protons, peut augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement par un anti-acide peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter ou Clostridium difficile.

    Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

    Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter IPRAALOX. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Huile de soja

    Ce médicament contient de la lécithine, dérivé de l’huile de soja. Son utilisation est contre-indiquée chez les patients présentant une allergie à l’arachide ou au soja.

    Maltitol

    Ce médicament contient du maltitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).

    Sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastro-résistant. C’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Interférence avec les tests de laboratoire

    L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

    Ce médicament est destiné à une utilisation de courte durée (jusqu’à 4 semaines) uniquement (voir rubrique 4.2). Les patients doivent être avisés des risques supplémentaires encourus lors d’une utilisation au long cours des médicaments, et la nécessité d’une prescription et d’un suivi régulier doit être soulignée.

    Une utilisation au long cours comporte les risques supplémentaires suivants :

    Influence sur l’absorption de la vitamine B12 :

    Comme tous les médicaments anti-acides, le pantoprazole peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’une hypochlorhydrie ou d’une achlorhydrie. Cela doit être pris en compte lors d’un traitement au long cours chez des patients ayant des réserves en vitamine B12 diminuées ou des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12, ou en présence des symptômes cliniques correspondants.

    Fracture osseuse :

    Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur des durées prolongées (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.

    Hypomagnésémie :

    Des cas d’hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités avec des IPP tel que le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses et arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.

    Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou qui prennent un IPP en association avec de la digoxine ou des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage des taux de magnésium doit être envisagé par les professionnels de santé avant d’instaurer le traitement par IPP, puis régulièrement pendant le traitement.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments

    IPRAALOX peut réduire l'absorption des substances actives dont la biodisponibilité dépend du pH (par exemple kétoconazole).

    Inhibiteurs de la protéase du VIH :

    L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique acide tels que l’atazanavir, le nelfinavir, est contre-indiquée en raison de la réduction significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.3).

    Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

    Bien qu'aucune interaction n'ait été observée lors de l'administration concomitante de phenprocoumone ou de warfarine au cours des études pharmacocinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification de l'International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leur administration simultanée, après la mise sur le marché. Par conséquent, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemple phenprocoumone ou warfarine), le suivi de taux de prothrombine/INR est recommandé au début et à l'arrêt du traitement, ou en cas d'administration intermittente de pantoprazole.

    Méthotrexate

    Une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients a été rapportée lors de l’utilisation concomitante de méthotrexate à forte dose (par exemple 300 mg) avec des inhibiteurs de la pompe à protons. Par conséquent, dans le contexte où une forte dose de méthotrexate est utilisée, par exemple dans le traitement d’un cancer ou du psoriasis, un arrêt temporaire de la prise de pantoprazole peut être envisagé.

    Autres études d’interactions

    Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450.

    Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, la caféine, le diazépam, le diclofénac, la digoxine, l’éthanol, le glibenclamide, le métoprolol, le naproxène, la nifédipine, la phénytoïne, le piroxicam, la théophylline et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinyloestradiol.

    Cependant, une interaction du pantoprazole avec des substances métabolisées par le même système enzymatique ne peut être exclue.

    Il n'existe pas d'interaction avec les antiacides administrés de manière concomitante.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte.

    Au cours des études de reproduction chez l'animal, des signes de fœtotoxicité ont été observés. Des études précliniques n'ont révélé aucun signe d'altération de la fertilité ou d'effet tératogène (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. IPRAALOX ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.

    Allaitement

    Le pantoprazole et ses métabolites ont été identifiés dans le lait maternel. L’effet du pantoprazole et de ses métabolites pour les nouveau-nés et les nourrissons n’est pas connu. IPRAALOX ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Chez l’animal, aucune altération de la fertilité n’a été démontrée suite à l’administration du pantoprazole (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le pantoprazole n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Cependant, des effets indésirables comme des sensations vertigineuses et/ou des troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8.).Les patients présentant ce type d'effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de tolérance

    Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables. Les effets indésirables les plus souvent rapportés sont une diarrhée et des céphalées, chez environ 1 % des patients. Tableau listant les effets indésirables

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le pantoprazole.

    Les effets indésirables mentionnés dans le tableau ci-dessous sont classés selon l’ordre de fréquence défini par la classification MeDRA :

    Très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1,000), très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés lors des essais cliniques et notifiés après commercialisation

    Fréquence Système d’organes

    Fréquents

    Peu fréquents

    Rares

    Très rares

    Fréquence

    indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocytose

    Thrombopénie ;Leucopénie ; Pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperlipidémie et augmentation de lipides (triglycérides, cholestérol) ; Modification du poids

    Hyponatrémie ; Hypomagnésémie

    Hypocalcémie associée à une hypomagnésémie

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil

    Dépression (et toutes aggravations)

    Désorientation (et toutes aggravations)

    Hallucinations ; Confusion (particulièrement chez patients prédisposés et aggravation de ces troubles en cas de préexistence)

    Affections du système nerveux

    Céphalées ; Sensations vertigineuses

    Altération du goût

    Paresthésies

    Affections oculaires

    Troubles visuels/vision floue

    Affections gastro-intestinales

    Polypes des glandes fundiques (bénins)

    Diarrhée ; Nausées/ vomissements ; Distension abdominale et météorisme ; Constipation ; sécheresse buccale ; Douleur et gêne abdominales

    Colite microscopique

    Affections hépatobiliaires

    Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases,gamma-GT)

    Augmentation de la bilirubinémie

    Lésion Hépatocellulaire ; Ictère ; Insuffisance hépato-cellulaire

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash cutané / Exanthème / Éruption ; Prurit

    Urticaire ; œdème de Quincke

    Syndrome de Stevens- Johnson ; syndrome de Lyell ; Erythème polymorphe ; Photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4).

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres

    Arthralgies ; Myalgies

    Affections du rein et des voies urinaires

    Néphrite interstitielle

    Affection des organes de reproduction et du sein

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Asthénie, fatigue et malaise

    Augmentation de la température corporelle ; œdème périphérique

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Des doses allant jusqu'à 240 mg par voie intraveineuse ont été administrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.

    Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n'est donc pas facilement dialysable.

    En cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l'exception d'un traitement symptomatique et de soutien.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Médicaments contre les troubles de l’acidité. Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

    Mécanisme d’action

    Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d'acide chlorhydrique de l'estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.

    Le pantoprazole est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique, dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l'enzyme H+ /K+ -ATPase, c'est-à-dire la phase finale de la sécrétion acide gastrique.

    Cette inhibition est dose-dépendante et concerne à la fois la sécrétion acide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en une semaine. Le pantoprazole diminue l'acidité gastrique et augmente proportionnellement la gastrinémie. Cette augmentation est réversible. Le pantoprazole se liant avec l'enzyme responsable de la phase terminale, il diminue la sécrétion acide indépendamment de l'origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L'effet est identique que la voie d'administration soit orale ou intraveineuse.

    La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement de courte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limites supérieures de la normale dans la plupart des cas. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessive n'a été notée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l'estomac (cellules ECL) a été observée dans de rares cas lors du traitement au long cours (de l'augmentation simple à l'hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon les études menées à ce jour, l'apparition de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de tumeurs carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l'animal (voir rubrique 5.3), n'a pas été observée chez l'homme.

    Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

    D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

    Efficacité clinique

    Une analyse rétrospective de 17 études menées chez 5960 patients atteints de reflux gastroduodénal (RGO), traités par le pantoprazole (20 mg) en monothérapie, a évalué les symptômes associés au reflux, par exemple pyrosis et régurgitation acide, selon une méthodologie standardisée. Les études sélectionnées devaient comporter au moins une mesure des symptômes de reflux acide à deux semaines. Dans ces études, le diagnostic de RGO a été établi par un examen endoscopique, à l'exception de l'une d'entre elles où l'inclusion des patients reposait uniquement sur la symptomatologie.

    Au cours de ces études, dans le groupe pantoprazole, la disparition totale du pyrosis est intervenue chez 54,0 à 80,6 % des patients au bout de 7 jours, chez 62,9 % à 88,6 % au bout de 14 jours et chez 68,1 % à 92,3 % au bout de 28 jours.

    Les résultats concernant la disparition complète des régurgitations acides ont été similaires à ceux obtenus pour le pyrosis. Le pourcentage des patients ayant bénéficié d'une disparition complète des régurgitations acides a été de 61,5 % à 84,4 % au bout de 7 jours, de 67,7 % à 90,4 % au bout de 14 jours et de 75,2 % à 94,5 % au bout de 28 jours.

    La supériorité du pantoprazole versus placebo et anti-H2 a été démontrée de manière constante, de même qu'une non-infériorité versus les autres inhibiteurs de la pompe à protons. Les taux de soulagement des symptômes de reflux acide ont été largement indépendants du stade initial du RGO.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Les paramètres pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou répétée. Pour des doses allant de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.

    Absorption

    Le pantoprazole est totalement et rapidement absorbé après une administration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé a été d'environ 77 %.

    Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes en moyenne 2,0 - 2,5 h (Tmax) après la prise d'une dose orale unique de 20 mg et elles sont de l'ordre de 1 - 1,5 microgrammes/ml ; ces valeurs restent constantes après administrations répétées. Une prise concomitante de nourriture n'a pas influencé la biodisponibilité (ASC ou Cmax) mais a augmenté la variabilité du temps de latence (tlag).

    Distribution

    Le volume de distribution a été d'environ 0,15 l/kg et la liaison aux protéines sériques de 98 %.

    Métabolisme

    Le pantoprazole est presque exclusivement métabolisé par le foie.

    Élimination

    La clairance est d'environ 0,1 l/h/kg et la demi-vie terminale (t1/2) d'environ 1 h. Il a été noté quelques cas isolés de sujets chez lesquels l'élimination est retardée. Le pantoprazole se fixant spécifiquement aux pompes à protons des cellules pariétales gastriques, sa demi-vie d'élimination ne rend pas compte de sa durée d'action beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide).

    L'élimination rénale est la principale voie d'excrétion des métabolites (environ 80 %), le reste étant éliminé dans les fèces. Le principal métabolite retrouvé à la fois dans le sérum et les urines est le déméthylpantoprazole, sous la forme d'un sulfoconjugué. Sa demi-vie d'élimination (environ 1,5 h) n'est pas largement supérieure à celle du pantoprazole.

    Populations particulières

    Insuffisants rénaux

    Aucune diminution de la dose de pantoprazole n'est nécessaire chez l'insuffisant rénal (y compris les patients dialysés, seules de très faibles quantités de pantoprazole étant dialysées). Comme chez le sujet sain, la demi-vie d'élimination du pantoprazole est courte. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement prolongée (2-3 h), l'excrétion reste rapide et aucune accumulation n'est donc observée.

    Insuffisants hépatiques

    Chez des patients insuffisants hépatiques (classes A, B et C de Child-Pugh), malgré l'allongement de la demi-vie jusqu'à 3 à 7 heures et l'augmentation de l'ASC d'un facteur 3 à 6, l'administration du pantoprazole n'a que légèrement augmenté la concentration sérique maximale (x 1,3) comparativement au sujet sain.

    Sujets âgés

    La légère augmentation de l'ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet plus jeune n'a aucune incidence clinique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administrations répétées et de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier chez l'homme.

    Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuroendocriniens. De plus, des papillomes des cellules squameuses ont été trouvés au niveau de l'estomac antérieur du rat dans une étude. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdes gastriques sous l'effet de benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure qu'il s'agissait d'une réaction secondaire à l'élévation massive de la gastrinémie survenue chez le rat apparaissant lors de traitements chroniques à dose élevée.

    Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d'une seule étude) et chez la souris femelle, et a été imputée à un métabolisme hépatique important du pantoprazole.

    Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée (200 mg/kg) au cours d'une étude sur 2 ans. L'apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l'homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n'est attendu.

    Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer le développement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observés sur la progéniture (mortalité, réduction du poids corporel moyen et du gain pondéral moyen ainsi qu’une diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax) environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. A la fin de la phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre les groupes et une tendance à la réversibilité des poids corporels des groupes était observée après une période de récupération sans médicament. L’augmentation de la mortalité n’a été rapportée que chez les rats qui n’étaient pas encore sevrés (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la population pédiatrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menée chez le rat à des doses légèrement inférieures n’a identifié aucun effet indésirable à 3 mg/kg, comparativement à la faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude. Les études n'ont montré aucune action sur la fertilité ni d'effet tératogène.Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au fur et à mesure de l'avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau : maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium.

    Enrobage : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1 : 1) contenant polysorbate 80 et laurysulfate de sodium, citrate de triéthyle.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/Aluminium) : 4 ans.

    Flacons (PEHD) : 3 ans.

    Après première ouverture du flacon : à utiliser dans les 3 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    7 ou 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    7 ou 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 217 980 7 4 : 7 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/ Aluminium).

    · 34009 217 981 3 5 : 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/ Aluminium).

    · 34009 217 984 2 5 : 7 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.

    · 34009 217 985 9 3 : 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 24/06/2021

    Dénomination du médicament

    IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant

    Pantoprazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 2 semaines.

    · Vous ne devez pas prendre IPRAALOX comprimés pendant plus de 4 semaines sans consulter un médecin.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant ?

    3. Comment prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

    IPRAALOX contient une substance active, le pantoprazole, qui réduit la quantité d’acide produite dans l’estomac en bloquant la « pompe à protons ».

    IPRAALOX est utilisé pour le traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par exemple brûlures d’estomac, régurgitation acide) chez l’adulte.

    Le reflux gastro-œsophagien est la remontée d’acide de l’estomac dans l’œsophage, qui peut devenir inflammatoire et douloureux. Cette situation peut provoquer des symptômes tels une sensation de brûlure dans la poitrine remontant jusqu’à la gorge (pyrosis) et un goût aigre dans la bouche (régurgitation acide).

    Le reflux acide et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Il peut s’avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 2 ou 3 jours consécutifs pour l’amélioration des symptômes.

    Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 2 semaines.

    Ne prenez jamais IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant :

    · Si vous êtes allergique au pantoprazole, aux arachides, au soja ou à tout autre composant de ce médicament (voir rubrique 6).

    · Si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir, le nelfinavir (destinés au traitement de l’infection par le VIH). Voir « Autres médicaments et IPRAALOX ».

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre IPRAALOX :

    · Si vous avez des troubles du foie ou une jaunisse (ictère, jaunissement de la peau ou des yeux) ;

    · Si vous avez pris en continu un traitement pour brûlures d’estomac ou indigestion pendant 4 semaines ou plus ;

    · Si vous avez plus de 55 ans et prenez quotidiennement un médicament pour l’indigestion délivré sans ordonnance ;

    · Si vous avez plus de 55 ans et avez des symptômes du reflux gastro-œsophagien apparaissant pour la première fois ou s’étant modifiés récemment ;

    · Si vous avez des antécédents d’ulcère gastrique ou subi une opération de l’estomac ;

    · Si vous consultez régulièrement votre médecin en raison de troubles ou d’une maladie graves ;

    · Si vous devez faire une endoscopie ou un test respiratoire à l’urée ;

    · S'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à IPRAALOX réduisant l'acide gastrique ;

    · Si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A ;

    · Si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir, le nelfinavir (destinés au traitement de l’infection par le VIH) avant toute association avec du pantoprazole, demandez conseil à votre médecin.

    Ne prenez pas ce médicament pendant plus de 4 semaines sans consulter votre médecin. Si vos symptômes de reflux (brûlures d’estomac ou régurgitations acides) persistent pendant plus de 2 semaines, consultez votre médecin afin qu’il détermine la nécessité d’une prise prolongée de ce médicament.

    La prise d’IPRAALOX pendant des périodes prolongées peut comporter des risques supplémentaires, notamment :

    · diminution de l’absorption de la vitamine B12 ou déficit en vitamine B12 si vos réserves sont déjà diminuées.

    · fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres, en particulier si vous souffrez d’ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (qui peuvent augmenter le risque d’ostéoporose).

    · diminution des taux de magnésium dans votre sang (symptômes potentiels : fatigue, contractions musculaires involontaires, désorientation, convulsions, sensations vertigineuses, accélération du rythme cardiaque). Des taux bas de magnésium peuvent également entrainer une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Si vous prenez ce médicament depuis plus de 4 semaines, parlez-en à votre médecin. Il pourra décider de pratiquer des analyses de sang à intervalles réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.

    Consultez immédiatement votre médecin avant ou après avoir pris IPRAALOX si vous notez l’un des symptômes suivants, qui pourrait être un signe d’une autre maladie plus grave :

    · Perte de poids non intentionnelle (non liée à un régime alimentaire ou à un programme d’exercices physiques),

    · Vomissements, particulièrement si répétés,

    · Vomissements de sang, apparaissant sous l’aspect de grains de café sombres,

    · Sang dans les selles, qui peuvent être noires ou goudronneuses,

    · Difficulté ou douleur à la déglutition,

    · Pâleur et faiblesse (anémie),

    · Douleur dans la poitrine,

    · Maux d’estomac,

    · Diarrhée sévère et/ou persistante, car la prise de ce médicament a été associée à une légère augmentation des diarrhées infectieuses.

    Votre médecin peut décider que vous devez subir des examens complémentaires.

    En cas d’analyse de sang, prévenez votre médecin que vous prenez IPRAALOX.

    Les remontées acides et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Vous ne devez pas le prendre à titre préventif.

    Si vous souffrez de brûlures d’estomac ou d’indigestions répétées et persistantes, un suivi médical régulier est préconisé.

    Si vous développez une éruption cutanée, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, consultez votre médecin dès que possible, car vous devrez peut-être arrêter votre traitement par IPRAALOX. N'oubliez pas de mentionner également tout autre effet néfaste, comme une douleur dans vos articulations.

    Enfants et adolescents

    En raison d’un manque de données de tolérance pour cette population, IPRAALOX ne doit pas être administré aux enfants ou aux adolescents de moins de 18 ans.

    Autres médicaments et IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    IPRAALOX peut modifier l’efficacité d’autres médicaments. Consultez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un médicament contenant l’une des substances actives suivantes :

    · Inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir, le nelfinavir (utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH). Vous ne devez pas prendre IPRAALOX si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH. Voir « Ne prenez jamais IPRAALOX » ;

    · Kétoconazole (utilisé dans le traitement des mycoses) ;

    · Warfarine et phenprocoumone (utilisé pour réduire la coagulation du sang et éviter la formation de caillots). Des analyses de sang supplémentaires peuvent être nécessaires ;

    · Méthotrexate (utilisé dans le traitement de certains types de cancers, certaines formes de psoriasis sévères et dans la polyarthrite rhumatoïde) – si vous prenez du méthotrexate, votre médecin peut arrêter temporairement votre traitement par IPRAALOX car le pantoprazole peut augmenter le taux de méthotrexate dans le sang.

    Ne prenez pas IPRAALOX avec d’autres médicaments limitant le taux d’acidité produit par l’estomac, tels qu’un autre inhibiteur de la pompe à protons (oméprazole, lansoprazole ou rabéprazole) ou un anti-H2 (par exemple ranitidine, famotidine).

    Vous pouvez cependant prendre IPRAALOX avec un anti-acide (par exemple magaldrate, acide alginique, bicarbonate de sodium, hydroxyde d’aluminium, carbonate de magnésium ou association de ces substances) si nécessaire.

    IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Si vous ressentez des effets indésirables tels des vertiges ou une vision floue, vous ne devez pas conduire de véhicule ni utiliser de machine.

    IPRAALOX contient du maltitol, de la lécithine de soja et du sodium

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    IPRAALOX contient de la lécithine de soja. Si vous êtes allergique à l’arachide ou au soja, ne prenez pas ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastro-résistant. C’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou pharmacien. En cas de doute, vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien.

    La dose recommandée est d’un comprimé par jour. Ne dépassez pas cette dose recommandée de 20 mg de pantoprazole par jour.

    Vous devez prendre ce médicament pendant au moins 2 ou 3 jours consécutifs. Arrêtez de prendre IPRAALOX quand vous ne ressentez plus aucun symptôme. Les remontées acides et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un seul jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat.

    Si vos symptômes persistent après 2 semaines de traitement continu, consultez votre médecin.

    Vous ne devez pas prendre IPRAALOX comprimés pendant plus de 4 semaines sans consulter un médecin.

    Prenez le comprimé avant un repas à la même heure chaque jour. Avalez le comprimé entier avec un verre d’eau. Ne pas croquer ni écraser le comprimé.

    Si vous avez pris plus d’IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû :

    Consultez votre médecin ou pharmacien si vous avez pris plus que la dose recommandée. Si possible, montrez-lui votre médicament et cette notice.

    Si vous oubliez de prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose oubliée. Prenez un comprimé le lendemain à l’heure habituelle.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous arrêtez de prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, IPRAALOX peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Prévenez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche si vous ressentez l’un des effets indésirables graves suivants. Arrêtez immédiatement de prendre IPRAALOX, mais emportez cette notice et/ou les comprimés avec vous.

    Réactions allergiques graves (fréquence rares : peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) : réactions d’hypersensibilité, appelées anaphylactiques, choc anaphylactique et œdème de Quincke. Les symptômes typiques sont les suivants : gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue et/ou de la gorge, pouvant provoquer des difficultés à respirer ou à déglutir, une urticaire, des vertiges sévères avec accélération des battements cardiaques et une transpiration abondante.

    Réactions cutanées graves (fréquence indéterminée : effet dont la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) : éruption avec gonflement, peau qui pèle ou formation d’ampoules, lésions ou saignements autour des yeux, du nez, de la bouche ou des parties génitales et détérioration rapide de votre état général ; éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires ou éruption à la suite d’une exposition au soleil.

    Autres réactions graves (fréquence indéterminée) : jaunissement de la peau et des yeux (dû à une atteinte hépatique sévère) ou troubles rénaux, par exemple douleur en urinant et douleur au bas du dos avec fièvre.

    Au cours de traitement par la substance active d’IPRAALOX, les effets indésirables suivants ont été observés :

    Effets indésirables fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    Polypes bénins dans l'estomac.

    Effets indésirables peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    Maux de tête, vertiges, diarrhée, nausées, sensation de malaise, vomissements, ballonnement et flatulences (gaz), constipation, bouche sèche, maux de ventre et gêne abdominale, éruption cutanée, démangeaisons, sensation de faiblesse, épuisement ou sensation de malaise général, troubles du sommeil, augmentation du taux des enzymes hépatiques dans le sang, fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres.

    Effets indésirables rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :

    Troubles ou perte du goût, troubles de la vision, par exemple vision floue, douleurs articulaires, douleurs musculaires, modification du poids, augmentation de la température corporelle, gonflement des extrémités, urticaire, dépression, augmentation du taux de la bilirubine et des substances grasses dans le sang (constatée par une analyse de sang), gonflement des seins chez l’homme, forte fièvre, diminution brutale des globules blancs (constatée par une analyse de sang).

    Effets indésirables très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    Désorientation, diminution du nombre des plaquettes sanguines qui peut favoriser la survenue de saignements ou d’hématomes (bleus), réduction du nombre des globules blancs pouvant entraîner des infections plus fréquentes, diminution anormale des globules rouges et des globules blancs et ainsi que des plaquettes (constatée par une analyse de sang).

    Fréquence indéterminée (effet dont la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) :

    Hallucinations, confusion (particulièrement chez les patients ayant des antécédents de ces troubles), diminution du taux de sodium et de magnésium dans le sang, picotements, cisaillement piqures, fourmillements, sensation de brûlure ou engourdissement, inflammation du gros intestin pouvant causer des diarrhées aqueuse persistantes.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utiliser pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte, la plaquette ou le flacon. La date d’expiration fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pour les comprimés conditionnés en flacon, IPRAALOX doit être utilisé dans les 3 mois après la première ouverture du flacon.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant  

    · La substance active est le pantoprazole.

    Chaque comprimé contient 20 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).

    · Les autres composants sont :

    Noyau :

    Maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium.

    Enrobage :

    Alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1 : 1) contenant polysorbate 80 et laurysulfate de sodium, citrate de triéthyle.

    Qu’est-ce que IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimés gastro-résistants jaunes de forme ovale approx. 8,2 x 4,4 mm.

    7 ou 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC-Aluminium)

    7 ou 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD).

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    SOFARIMEX – INDUSTRIA QUIMICA E FARMACEUTICA, S.A.

    AV. DAS INDUSTRIAS - ALTO DE COLARIDE, AGUALVA

    2735-213 CACEM

    PORTUGAL

    Ou

    ADVANCE PHARMA GMBH

    WALLENRODER STRASSE 12-14,

    13435 BERLIN

    ALLEMAGNE

    Ou

    SANOFI-AVENTIS SP. Z.O.O.

    UL. LUBELSKA 52,

    35-233 RZESZOW,

    POLOGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseils d’éducation sanitaire :

    Les recommandations suivantes de modifications du mode de vie et de l’alimentation peuvent également faciliter le soulagement des brûlures d’estomac ou d’autres symptômes dus aux remontées acides.

    · Eviter les repas copieux.

    · Manger lentement.

    · Cesser de fumer.

    · Réduire la consommation d’alcool ou de caféine.

    · Perdre du poids (en cas de surpoids).

    · Eviter les vêtements moulants ou une ceinture trop serrée.

    · Eviter de manger moins de 3 heures avant le coucher.

    · Surélever la tête du lit (en cas de troubles nocturnes).

    · Réduire la consommation d’aliments qui provoquent des brûlures d’estomac, notamment le chocolat, la menthe poivrée, la menthe verte, les aliments gras et frits, les aliments acides, les aliments épicés, les agrumes et leurs jus, les tomates.