IOMERON 250 (250 mg Iode/mL)

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntraveineuseIntra-artérielleIntrathécale
  • Code CIS : 63392333
  • Description : PRODUIT DE CONTRASTE IODE (ATC V08AB10).Ce médicament est uniquement à usage diagnostique.Ce médicament est un produit de contraste radiologique iodé (propriétés opacifiantes).Il vous a été prescrit en vue d'un examen radiologique.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 14/11/1994
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BRACCO IMAGING FRANCE

    Les compositions de IOMERON 250 (250 mg Iode/mL)

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution IODE 549 250 mg FT
    Solution IOMÉPROL 47580 510 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 3379247
    • Code CIP3 : 3400933792473
    • Prix : 15,18 €
    • Date de commercialisation : 04/02/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 3379276
    • Code CIP3 : 3400933792763
    • Prix : 28,59 €
    • Date de commercialisation : 19/09/1996
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 18/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    1 mL de solution contient:

    Ioméprol ......................................................................................................................... 510,00 mg

    Quantité correspondant à iode ......................................................................................... 250,00 mg

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    Osmolalité à 37°C : 435 mOsmol/kg H2O

    Viscosité à 20 °C : 4,9 mPa.s., à 37°C : 2,9 mPa.s

    pH : 6,5 à 7,2

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

    Urographie intraveineuse, phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, myélographie.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Indication

    Doses conseillées

    Urographie intraveineuse

    Adultes :

    Nouveaux-nés

    Nourrissons

    Enfants

    50 – 150 mL

    3,0 - 4,8 mL/kg

    2,5 – 4,0 mL/kg £ 1 an

    1,0 - 2,5 mL/kg > 1 an

    Phlébographie périphérique

    Adultes :

    10 – 100 mL la dose peut être répétée si nécessaireb

    (10 – 50 mL pour les membres supérieurs;

    50 – 100 mL pour les membres inférieurs).

    Scanographie du cerveau

    Adultes :

    Enfantsa

    50 – 200 mL

    Scanographie du corps

    Adultes :

    Enfantsa

    100 – 200 mL

    Angiographie numérisée par voie intraveineuse

    Adultes :

    Enfantsa

    100-250 mL

    Angiographie numérisée par voie intra-artérielle

    Abdomen

    Adultes c :

    Artériographie périphérique

    Adultes :

    Enfants (a)

    5 - 10 mL en cas d'injection sélective, jusqu'à 250 mL

    Myélographie

    Adultes

    10 – 18 mL

    Enfantsa : selon la masse corporelle et l'âge.

    Adultesb : ne pas dépasser 250 mL. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée.

    Adultesc : ne pas dépasser 350 mL.

    loméron est utilisé en utilisation monodose.

    Par voie artérielle :

    Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.

    La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.

    Par voie veineuse :

    Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.

    Ioméron n’agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n’interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier l’usage d’une héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.

    Par voie intrathécale :

    La dose totale d’iode administrée doit être comprise entre 2,5 et 4 g.

    Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque d’incompatibilité physico-chimique, ne pas injecter d’autre médication avec la même seringue.

    Pendant les procédures de cathétérisme vasculaire, les cathéters doivent être rincés régulièrement.

    Prévention de l’extravasation : l’injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d’éviter une extravasation.

    4.3. Contre-indications  

    · Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique 4.8) à l’injection de Ioméron.

    · Thyréotoxicose manifeste.

    · Hystérosalpingographie en cas de grossesse.

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    L’association de corticoïdes à l’administration intrathécale de ioméprol est contre-indiquée (voir rubrique 4.5 : « Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions »).

    En raison d’un possible surdosage, la répétition immédiate d’une myélographie suite à un problème technique est contre-indiquée.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Les procédures diagnostiques qui impliquent l’utilisation d’un produit de contraste doivent être réalisées sous la responsabilité d’un personnel ayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédure particulière à effectuer.

    · Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.

    · le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit de spécialités administrées localement pour l’opacification de cavités corporelles :

    a) L’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

    b) L’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.

    c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.

    Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent :

    · Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales,

    · Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l’état normal.

    4.4.1. Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés

    4.4.1.1 Mises en garde :

    Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

    Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence, incluant de l’oxygène et un matériel de ventilation manuelle.

    Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

    · toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires,

    · action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires,

    · allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie),

    · réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).

    Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté d’une nouvelle réaction en cas de ré-administration du même, ou éventuellement d’un autre produit de contraste, iodé ou non, et sont donc considérés comme sujets à risque.

    Les tests préalables de sensibilité ne sont pas recommandés dans la mesure où les réactions sévères dues au produit de contraste, et pouvant mettre en jeu le pronostic vital, ne sont pas prévisibles à partir des antécédents du patient ou d’un test de sensibilité.

    Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi « Précautions d’emploi » Dysthyroïdie)

    Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique.

    En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à normalisation de l’iodurie.

    Une attention particulière est requise lorsque des examens sont réalisés chez des patients susceptibles de présenter une thrombose, une phlébite, une maladie ischémique sévère, une infection locale ou une obstruction complète du système artério-veineux.

    Nouveau-nés, nourrissons, enfants : les nourrissons (âgés de moins d’1 an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques. Une attention particulière doit être portée sur la posologie, les détails de la procédure et le statut du patient.

    Personnes âgées : les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions liées à une dose élevée de produit de contraste. Une ischémie myocardique, des arythmies et des extrasystoles importantes sont plus susceptibles de survenir chez ces patients.

    L’association fréquemment rencontrée de troubles neurologiques et de pathologies vasculaires sévères constitue une complication grave. La probabilité d’apparition d’une insuffisance rénale aiguë est plus élevée chez ces sujets.

    Prévention de l’extravasation : l’injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d’éviter une extravasation.

    4.4.1.2. Précautions d'emploi

    4.4.1.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés :

    Avant l’examen :

    Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents. Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.

    Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :

    · une surveillance médicale,

    · le maintien d’une voie d’abord veineuse.

    Après l’examen :

    · après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves survient dans ce délai.

    · le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) (cf. rubrique 4.8)

    4.4.1.2.2. Insuffisance rénale :

    Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :

    · identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, atteints d’hyperuricémie, insuffisants cardiaques sévères, porteurs d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, nouveau-nés et enfants , sujets âgés athéromateux.

    · hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant,

    · éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide),

    · respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale,

    · prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par de la metformine (Voir section 4.5)

    Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.

    4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique :

    Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.

    4.4.1.2.4. Asthme :

    L’équilibrage de l’asthme est recommandé avant injection d’un produit de contraste iodé.

    Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison d’un risque accru de survenue d’un bronchospasme, notamment chez les patients sous béta-bloquants.

    4.4.1.2.5. Dysthyroïdie :

    A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hyperthyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.

    4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères :

    En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire, de valvulopathie, les risques d’œdème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme ou de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du produit de contraste iodé.

    Les modifications ischémiques de l’ECG et des troubles importants du rythme cardiaque sont plus fréquemment observés chez les patients âgés et les patients souffrant d’une pathologie cardiaque préexistante : leur fréquence et leur sévérité semblent être liées à la gravité de l’insuffisance cardiaque.

    L’hypertension sévère et chronique peut augmenter le risque d’atteinte rénale suite à l’administration de produit de contraste ainsi que les risques associés à la procédure de cathétérisme.

    4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

    En cas d’injection intra-artérielle, le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

    · en raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), des tumeurs ou métastases intracrâniennes.

    · en cas d’utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autres substances.

    Les symptômes neurologiques dus à des pathologies cérébrovasculaires dégénératives, inflammatoires ou néoplasiques peuvent être exacerbés par l’administration de produit de contraste.

    Les injections intravasculaires de produit de contraste peuvent provoquer des vasospasmes et des phénomènes ischémiques cérébraux consécutifs.

    4.4.1.2.8. Encéphalopathie induite par produit de contraste

    Des cas d’encéphalopathie ont été signalés avec l’utilisation de l’ioméprol (voir section 4.8).

    L’encéphalopathie de contraste peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral dans les minutes ou les heures qui suivent l’administration de l’ioméprol, et se résout généralement en quelques jours.

    Le produit doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d’affections qui perturbent l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE), ce qui peut entraîner une perméabilité accrue de la BHE aux produits de contraste et augmenter le risque d’encéphalopathie. Si une encéphalopathie de contraste est suspectée, l’administration d’ioméprol doit être interrompue et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place.

    4.4.1.2.9. Phéochromocytome :

    Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Un pré-traitement par alpha-bloquants et béta-bloquants est recommandé en raison du risque de crises hypertensives.

    4.4.2.10. Drépanocytose

    Chez les patients atteints d’une forme homozygote de drépanocytose, les composés hyperosmolaires tels que les produits de contraste radio-opaques peuvent favoriser la falciformation des hématies. L’injection intra-artérielle de tels produits doit donc être soigneusement pesée. Si l’injection intra-artérielle est nécessaire, une hydratation adéquate est recommandée.

    4.4.1.2.11. Myasthénie :

    L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

    4.4.1.2.12. Majoration des effets secondaires :

    Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.

    4.4.1.2.13. Extravasation :

    Ce produit de contraste doit être injecté avec précaution afin d’éviter le passage du produit dans l’espace périvasculaire. Néanmoins, une extravasation significative peut se produire, en particulier lors de l'utilisation d’injecteurs à pression. En règle générale, cet incident n’entraîne aucun dommage tissulaire notable lorsqu’un traitement conservateur est mis en œuvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a été observé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayant nécessité un traitement chirurgical.

    4.4.1.2.14. Population pédiatrique

    Une hypothyroïdie transitoire a été rapportée chez les nourrissons prématurés, chez les nouveau-nés et chez les nourrissons après administration de produit de contraste iodé.

    La fonction thyroïdienne des nouveaux-nés doit être surveillée durant la première semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contraste iodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller à nouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièrement chez les nouveaux-nés dont le poids de naissance est faible et chez les prématurés.

    Les nourrissons (<1 an) et particulièrement les nouveau-nés sont sujets à des troubles électrolytiques et à des altérations hémodynamiques.

    4.4.2. Mises en garde et Précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable

    4.4.2.1. Spécialités injectables par voie intrathécale :

    Précautions d'emploi :

    L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques ou présentant une grave insuffisance hépatorénale.

    Les malades sous traitement anticonvulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement.

    Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent être de faible amplitude. Après l'examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures, pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    + Metformine : Les patients ayant une fonction rénale normale peuvent continuer leur traitement.

    Afin d’éviter une acidose lactique chez le diabétique traité par metformine et atteint d’insuffisance rénale modérée, et devant bénéficier d’une procédure élective, la metformine doit être arrêtée 48 heures avant l’examen et n’est réinstaurée qu’après 48 heures, si la créatininémie est inchangée (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

    En cas d’urgence, chez les patients donc la fonction rénale est altérée ou inconnue, le médecin évaluera le risque en fonction des bénéfices attendus de l’examen avec produit de contraste et prendra toutes les récusations utiles. La metformine doit être arrêtée 48h avant l’administration du produit de contraste. Après l’examen, le patient doit être maintenu sous surveillance en cas d’apparition de signes d’acidose lactique. La metformine peut être réinstaurée 48h après l’administration du produit de contraste si la créatinine sérique est revenue au niveau initial. (cf. rubrique 4-4 Précaution d’emploi – Insuffisance rénale)

    + Radiopharmaceutiques (cf. rubrique 4-4 Mises en garde) : les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.

    Lorsqu’une scintigraphie rénale, réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal, est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste.

    + Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.

    Ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit être informé avant l’injection de produits de contraste iodés et disposer des moyens de réanimation.

    + Diurétiques : en raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydroélectrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.

    + Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou, plus rarement, hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

    +Corticoïdes : Les Corticoïdes par voie péridurale et intrathécale ne doivent jamais être administrés avec les produits de contraste iodés dans la mesure où les corticoïdes peuvent induire et affecter les signes et les symptômes de l'arachnoïdite (voir rubrique 4.3 «Contre-indications»).

    Autres médicaments : certains neuroleptiques (inhibiteurs MAO, antidépresseurs tricycliques), analeptiques, antiémétiques et dérivés de la phénothiazine sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors de l'injection intrathécale de produit de contraste.

    Ces traitements doivent être interrompus 48 heures avant l’examen car ils diminuent le seuil épileptogène. Le traitement ne doit être repris que 24 heures après la procédure. Les traitements anticonvulsivants ne doivent pas être arrêtés et doivent être administrés à la dose optimale.

    Il a été signalé que les patients souffrant de pathologie cardiaque et/ou d’hypertension sous traitement par des diurétiques, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion et/ou des béta-bloquants ont un risque plus élevé d’effets indésirables lorsqu’ils reçoivent des produits de contraste iodés.

    Les bétabloquants peuvent diminuer la réponse au traitement d’un bronchospasme induit par les produits de contraste.

    4.5.2. Autres formes d’interaction

    Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines, de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Embryotoxicité

    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    Fœtotoxicité

    La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

    Mutagénicité et fertilité

    Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post-natal.

    Allaitement

    Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère ne nécessite pas l'interruption d'allaitement.

    Fertilité

    Sans objet.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Après une administration intrathécale (voir section 4.4), il est recommandé au patient d’attendre 24 heures avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines. Cependant, une évaluation au cas par cas doit être réalisée si des symptômes persistent après une myélographie.

    4.8. Effets indésirables  

    4.8.1 Administration intravasculaire

    Les patients adultes inclus dans les essais cliniques avec administration intravasculaire sont au nombre de 4 515.

    Adultes

    Classe système organe

    Effets indésirables

    Fréquent

    (≥1/100 à <1/10)

    Peu fréquent

    (≥1/1000 à <1/100)

    Rare

    (≥1/10 000 à <1/1000)

    Fréquence ne pouvant être déterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Thrombocytopénie

    Anémie hémolytique

    Affections du système immunitaire

    Réaction anaphylactoïde et d’hypersensibilité

    Affections psychiatriques

    Anxiété

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Vertiges

    Présyncope

    Perte de conscience

    Accident ischémique transitoire

    Agitation

    Confusion

    Amnésie

    Troubles du langage

    Paresthésie

    Parésie

    Paralysie

    Convulsions

    Coma

    Dysgueusie

    Somnolence

    Encéphalopathie induite par le produit de contraste*

    Affections oculaires

    Troubles visuels

    Cécité transitoire

    Affections cardiaques

    Extrasystoles

    Tachycardie

    Bradycardie

    Arythmie

    Fibrillation ventriculaire ou auriculaire

    Bloc auriculo-ventriculaire

    Cyanose

    Insuffisance cardiaque

    Angor

    Infarctus du myocarde

    Arrêt cardiaque

    Affections vasculaires

    Hypertension

    Hypotension

    Malaise vagal

    Vasodilatation

    Collapsus cardio-vasculaire

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée

    Eternuements

    Toux

    Sensation de gorge serrée

    Bronchospasme

    Arrêt respiratoire

    Œdème du poumon

    ARDS

    Œdème laryngé

    Œdème pharyngé

    Asthme

    Affections gastro-intestinales

    Nausées

    Vomissements

    Douleurs abdominales

    Hypersalivation

    Hypertrophie des glandes salivaires

    Diarrhées

    Dysphagie

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Prurit

    Erythème

    Urticaire

    Rash

    Angiooedème

    Hypersudation

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Tremblements

    Douleurs dorsales

    Affections du rein et des voies urinaires

    Insuffisance rénale aiguë anurique

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Sensation de chaleur

    Douleur thoracique

    Réaction au point d’injection**

    Asthénie

    Rigidité

    Pyrexie

    Malaise

    Sensation locale de froid

    Investigations

    Augmentation transitoire de la créatininémie

    Modifications mineures de l’ECG

    Elévation du segment ST

    * L’encéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral.

    ** Les réactions au point d’injection incluent la douleur au point d’injection, et le gonflement. Dans la majorité des cas, elles sont consécutives à une extravasation du produit de contraste Elles sont en général transitoires et régressent sans séquelles. Des cas d’extravasation avec inflammation, nécrose cutanée et parfois développement d’un syndrome du compartiment ont été rapportés.

    Des cas de thrombose des artères coronaires et d’embolie des artères coronaires ont été rapportés en tant que complications de procédures de cathétérisation.

    Comme avec tout produit de contraste iodé, de très rares cas d’érythème polymorphe, et exceptionnellement de pustulose exanthématique aiguë généralisée, de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell ont été rapportés après administration de Ioméron.

    Enfants

    L’expérience chez l’enfant est limitée. Les essais cliniques ont porté sur 167 enfants. Le profil de tolérance est comparable chez l’enfant et l’adulte.

    4.8.2. Administration intrathécale

    Adultes

    Les patients adultes inclus dans les essais cliniques étaient au nombre de 388.

    Les effets les plus fréquemment observés après administration intrathécale de Ioméron ont été des maux de tête, vertiges, nausées, vomissements et douleurs dorsales. Ces effets sont généralement légers à modérés et transitoires. Les céphalées peuvent dans de rares cas durer plusieurs jours.

    La plupart des effets surviennent en quelques heures (3 à 6 heures) après la procédure, conséquence de la diffusion du produit de contraste dans le liquide céphalo-rachidien vers l’espace intravasculaire. La plupart des réactions surviennent dans les 24 heures qui suivent l’injection.

    Classe Système organe

    Effets indésirables

    Très fréquent

    (≥1/10)

    Fréquent

    (≥1/100 à <1/10)

    Peu fréquent

    (≥1/1000 à <1/100)

    Fréquence ne pouvant être déterminée*

    Affections du système immunitaire

    Réaction anaphylactoïde

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Vertiges

    Perte de conscience

    Paraparésie

    Paresthésie

    Hypoesthésie

    Somnolence

    Epilepsie

    Encéphalopathie induite par le produit de contraste*

    Affections vasculaires

    Hypertension

    Hypotension

    Vasodilatation

    Affections gastro-intestinales

    Nausée

    Vomissements

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Hypersudation

    Prurit

    Rash

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Douleurs dorsales

    Douleurs dans les extrémités

    Raideur des muscles et du squelette

    Douleur dans la nuque

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Réaction au point d’injection **

    Sensation de chaleur

    Pyrexie

    * L’encéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral.

    ** Les réactions au point d’injection incluent la douleur, l’inconfort et la sensation de chaleur au site d’injection

    Population pédiatrique

    Aucun effet indésirable n’a été rapporté après l’administration intrathécale de Ioméron lors des essais cliniques et après commercialisation.

    4.8.3 Administration dans les cavités corporelles

    Après administration dans les cavités corporelles d’un produit de contraste iodé, le produit de contraste est lentement absorbé depuis la zone d’administration dans la circulation systémique et est ensuite éliminé par voie rénale.

    Une augmentation des amylases sanguines est fréquente après ERCP. De très rares cas de pancréatite ont été rapportés.

    Les réactions rapportées après arthrographie ou fistulographie sont généralement liées aux manifestations irritatives qui s’ajoutent à l’inflammation préexistante des tissus.

    Les réactions d’hypersensibilité sont rares, généralement légères et sous la forme de réactions cutanées. Toutefois le risque de réaction anaphylactoïde sévère ne peut être exclu.

    Comme avec les autres produits de contraste iodé, des douleurs pelviennes et un malaise peuvent survenir après une hystérosalpingographie.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.

    Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

    En cas de surdosage accidentel par voie intrathécale, il convient de surveiller attentivement l’apparition de signes et de symptômes de perturbations du SNC chez le patient pendant au moins 24 heures.

    Ces signes peuvent être : une hyperréflexie croissante ou des crises tonico-cloniques, jusqu’à des crises d’épilepsie généralisées, une hyperthermie, une stupeur, un coma et une dépression respiratoire.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste, code ATC : V08AB10

    Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le système vasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l'équilibre hémodynamique. La distribution se fait selon un modèle bi-compartimental, avec une phase de distribution rapide et une phase d'élimination plus lente. Chez le volontaire sain, les demi-vies moyennes de distribution et d'élimination du ioméprol sont, respectivement, de 23 +/- 14 minutes et de 109 +/- 20 minutes.

    L'élimination sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.

    Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l'appareil urinaire.

    Lorsque la fonction rénale est normale, l'excrétion urinaire cumulative, exprimée en pourcentage de la dose administrée, est d'environ 24 à 34% après 60 minutes, 84% après 8 heures, 87% après 12 heures et 95% dans les 24 à 96 heures suivant l'administration.

    En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination est prolongée en fonction du degré d'insuffisance. Une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. L'ioméprol ne se lie pas aux protéines plasmatiques; il est dialysable.

    Administration intrathécale : après administration intrathécale, le ioméprol est complètement absorbé du liquide cérébrospinal en 3 à 6 heures. La demi-vie d’élimination du ioméprol varie entre 8 et 11 heures et est indépendante de la dose administrée. Les concentrations plasmatiques sont quantifiables jusqu’à 24 heures après l’administration chez 93% des patients. Il est totalement excrété de l’organisme par les reins sous forme inchangée. La majorité de l’excrétion urinaire se fait dans les 24 heures après administration, avec un faible pourcentage résiduel dans les 24 – 48 heures.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données de sécurité précliniques ne révèlent aucun risque particulier en vue de l'utilisation chez l'être humain, à partir d'études conventionnelles de pharmacologie, de toxicité par administrations réitérées, de génotoxicité, ou de la toxicité de la reproduction.

    Les effets observés au cours des études précliniques n'ont été observés qu'à des doses très supérieures à celles utilisées chez l'homme, et donc de peu de signification en pratique clinique.

    Les résultats des études chez le rat, la souris et le chien mettent en évidence que l'ioméprol présente, après administration intraveineuse ou intra-artérielle, une toxicité aiguë comparable à celle observée avec les autres produits de contraste non-ioniques, ainsi qu'une bonne tolérance systémique après administration intraveineuse répétée chez le rat et le chien.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Trométamol, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Des études de compatibilité spécifiques ont montré que Iomeron n'agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas sur le plan physico-chimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire).

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans pour les trousses de 50 mL et de 150 mL.

    5 ans pour les autres présentations.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur pour le protéger de la lumière. Bien que la sensibilité de l'ioméprol aux rayons X soit faible, il est conseillé de le conserver à l'abri des rayonnements ionisants.

    Ne pas congeler.

    Les conditionnements des produits de contraste ne sont pas destinés aux prélèvements de doses multiples. Le bouchon en caoutchouc ne doit jamais être percé plus d'une fois. Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé d'utiliser une aiguille canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation. La quantité résiduelle non utilisée au cours d'un examen doit être éliminée.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Ampoules en verre de type I de 10 mL

    Flacons en verre de type I ou II de 20 mL (monodose), 50 mL (monodose), 75 mL (monodose), 100 mL (monodose), 150 mL (monodose), 200 mL (monodose) et 250 mL (monodose) avec bouchons en élastomère chlorobutyl ou bromobutyl.

    Boîte de de 1 flacon en verre de 150 mL (monodose) avec nécessaire d’administration ((seringue de 200 mL pour injecteur Angiomat (AN) (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).

    Boîte de de 1 flacon en verre de 150 mL (monodose) avec nécessaire d’administration ((seringue de 200 mL pour injecteur Medrad Stellant (ME) (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).

    Boîte de 1 flacon de 50 mL (monodose) avec seringue et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BRACCO IMAGING FRANCE

    7 RUE LEONARD DE VINCI

    91300 MASSY

    FRANCE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 337 923 0 5 : 10 mL en ampoule (verre).

    · 34009 354 689 2 5 : 20 mL en flacon (verre).

    · 34009 337 924 7 3 : 50 mL en flacon (verre).

    · 34009 337 925 3 4 : 75 mL en flacon (verre).

    · 34009 337 927 6 3 : 100 mL en flacon (verre).

    · 34009 337 928 2 4 : 150 mL en flacon (verre).

    · 34009 337 929 9 2 : 200 mL en flacon (verre).

    · 34009 337 930 7 4 : 250 mL en flacon (verre).

    · 34009 354 690 0 7 : trousse de 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue de 200 mL pour injecteur AN (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) ; boîte de 1.

    · 34009 355 110 8 9 : trousse de 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue de 200 mL pour injecteur ME (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV (Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).

    · 34009 339 914 9 4 : trousse de 50 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue (polypropylène) + cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 18/11/2021

    Dénomination du médicament

    IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable

    Ioméprol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable?

    3. Comment utiliser IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    PRODUIT DE CONTRASTE IODE (ATC V08AB10).

    Ce médicament est uniquement à usage diagnostique.

    Ce médicament est un produit de contraste radiologique iodé (propriétés opacifiantes).

    Il vous a été prescrit en vue d'un examen radiologique.

    N’utilisez jamais IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable :

    · Si vous êtes allergique au ioméprol ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous avez déjà eu une réaction immédiate majeure ou cutanée retardée après l'injection de IOMERON (voir rubrique 4 : « Quels sont les effets indésirables éventuels ? ») ;

    · Si vous souffrez d'un excès d'hormones thyroïdiennes (thyréotoxicose).

    · Pour la réalisation d'une hystérosalpingographie (examen de l'utérus et des trompes) si vous êtes enceinte.

    · Si l'on doit vous administrer en même temps des corticostéroïdes dans le liquide céphalorachidien.

    Avertissements et précautions

    Comme tous les produits de contraste iodés et quelles que soient la voie d'administration et la dose, il existe une possibilité d'effet indésirable, qui peut être minime mais qui peut aller jusqu'à engager le pronostic vital. Ces réactions peuvent survenir dans l'heure ou, plus rarement, jusqu'à 7 jours après l'administration. Elles sont souvent imprévisibles mais ont un risque augmenté si vous avez déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration de produit de contraste iodé cf. : « Effets indésirables »).

    En conséquence, il convient de prévenir le médecin radiologue qui pratiquera l'injection si vous avez présenté un effet indésirable lors d'un examen radiologique antérieur avec un produit de contraste iodé.

    Signalez également toute autre maladie dont vous souffrez afin que le médecin qui pratiquera l'injection puisse prendre les précautions d'emploi nécessaires.

    Prévenez aussi votre médecin :

    · Si vous avez déjà présenté une réaction lors d'une précédente injection de produit de contraste iodé.

    · Si vous souffrez d'une insuffisance rénale (mauvais fonctionnement des reins); si vous avez du diabète, si vous avez un myélome.

    · Si vous souffrez d'une insuffisance cardiaque (mauvais fonctionnement du cœur); d'insuffisance coronarienne, ou d'une autre maladie du cœur.

    · Si vous souffrez à la fois d'une insuffisance hépatique (mauvais fonctionnement du foie) et rénale.

    · Si vous êtes asthmatique et si vous avez fait une crise d'asthme dans les 8 jours précédant l'examen, notamment si vous prenez des médicaments contre l’hypertension (béta-bloquants)

    · Si vous souffrez de troubles neurologiques tels qu’épilepsie ou accident vasculaire cérébral, ou bien d'un phéochromocytome (production excessive d'hormone provoquant une hypertension artérielle sévère), ou d'une myasthénie (maladie auto-immune des muscles).

    · Si vous présentez une maladie de la thyroïde ou si vous avez des antécédents de maladie de la thyroïde.

    · Si vous avez un mauvais état veineux et que l’on examine vos veines.

    · Si vous êtes déshydraté(e).

    · Si vous êtes anxieux, nerveux ou souffrez de douleurs dans ces situations les effets indésirables peuvent être majorés.

    · Si vous présentez une maladie du pancréas (pancréatite aiguë).

    · Si vous présentez une maladie de la moelle osseuse (gammapathie monoclonale : myélome multiple ou maladie de Waldenström).

    · Si vous souffrez d’anémie falciforme.

    · Si vous présentez un antécédent récent d'hémorragie intracrânienne.

    · Si vous présentez un œdème cérébral.

    · Si vous souffrez d’alcoolisme ou de toxicomanie,

    · Si vous devez avoir prochainement un examen de la thyroïde ou un traitement par iode Autres médicaments et IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable

    Pendant ou peu après la procédure d’imagerie, vous pouvez être atteint d’un trouble cérébral de courte durée appelé encéphalopathie. Informez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des symptômes liés à cette affection décrits dans la section 4.

    Autres médicaments et IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable

    Veuillez indiquer à votre radiologue ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance.

    Faites particulièrement attention si vous prenez des médicaments prescrits pour le diabète (metformine), l'hypertension artérielle (notamment diurétiques et bêta-bloquants), les vomissements (antiémétiques) ou si vous avez reçu de l'interleukine-2, des neuroleptiques, des analeptiques, des antidépresseurs, des tranquillisants (sédatifs).

    IOMERON n'agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas sur le plan physico-chimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaires). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier l'usage d'une héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaires) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    IOMERON 250 (250 mg Iode/m), solution injectable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    Il est impératif de signaler au médecin votre grossesse, ou tout retard de règles, avant de faire pratiquer votre examen radiologique.

    Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser ce médicament.

    Allaitement

    Il n’est pas nécessaire de suspendre l'allaitement après l'administration de ce produit de contraste.

    Si vous allaitez, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser ce médicament.

    Fertilité

    Sans objet.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Pas de risque particulier connu à ce jour. Toutefois, si le produit a été injecté dans le liquide céphalorachidien (myélographie), vous ne devrez pas conduire ni utiliser de machines pendant 24 heures.

    IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable contient

    Sans objet.

    Posologie

    La dose injectée, qui peut varier selon le type d'examen, la technique utilisée mais aussi selon votre masse, votre débit cardiaque et votre état général, est strictement déterminée par le médecin.

    Mode et voie d'administration

    Solution injectable par voie intraveineuse, intra-artérielle et intrathécale.

    L’injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d’éviter une extravasation.

    Si vous avez utilisé plus de IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable que vous n’auriez dû :

    En cas de très forte dose, une réhydratation appropriée doit être envisagée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.

    Si nécessaire, une épuration du sang (hémodialyse) peut être réalisée.

    Si vous oubliez d’utiliser IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables peuvent se produire à certaines fréquences qui sont définies comme suit :

    · très fréquent : effet rapporté chez plus de 1 patient sur 10

    · fréquent : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 100

    · peu fréquent : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 1 000

    · rare : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 10 000

    · très rare : effet rapporté chez moins de 1 patient sur 10 000

    · non connu : fréquence qui ne peut pas être estimée d’après les données disponibles.

    Après administration de Ioméron dans une veine ou une artère, les effets suivants ont été rapportés :

    Fréquent :

    · sensation de chaleur ;

    Peu fréquent :

    · maux de tête, vertiges,

    · anomalie de la contraction du cœur (extrasystoles),

    · tension artérielle trop élevée (hypertension),

    · difficultés à respirer,

    · nausées, vomissements,

    · démangeaisons, rougeurs, urticaire,

    · douleur dans la poitrine, réaction au point d’injection telle que douleur et gonflement.

    Rare :

    · sensation de perte de conscience imminente,

    · accélération ou ralentissement anormal des battements du cœur,

    · tension artérielle trop basse (hypotension),

    · éruption cutanée,

    · tremblements, douleurs dans le dos,

    · fatigue, raideurs, fièvre,

    · modification du bilan biologique des reins.

    Non connu :

    · diminution des plaquettes sanguines, avec risque d’hématome ou de saignement,

    · Anémie hémolytique (dégradation anormale des globules rouges, ce qui peut entraîner une fatigue, un rythme cardiaque rapide et un essoufflement),

    · réaction allergique grave,

    · anxiété,

    · perte de conscience, accident ischémique transitoire, agitation, confusion, perte de mémoire, troubles du langage, sensations anormales, diminution des capacités de mouvement du corps, paralysie, convulsions, coma, troubles du goût, somnolence,

    · trouble du cerveau (encéphalopathie) avec des symptômes tels que maux de tête, troubles de la vision, perte de vision, confusion, convulsions, perte de coordination, perte de mouvement d’un côté du corps, problèmes pour parler et perte de connaissance.

    · troubles de la vue, perte temporaire de la vue,

    · troubles du rythme du cœur, anomalies de la contraction du cœur, coloration bleutée de la peau, anomalies du fonctionnement du cœur, angine de poitrine, infarctus, du myocarde, arrêt cardiaque,

    · malaise avec perte de connaissance, dilatation des vaisseaux sanguins, défaillance de la circulation sanguine,

    · éternuements, toux, sensation de gorge serrée, contraction des poumons, arrêt respiratoire, présence de liquide dans les poumons, détresse respiratoire, gonflement de la gorge, asthme,

    · douleurs dans le ventre, salivation excessive, gonflement des glandes salivaires, diarrhées, difficultés à avaler,

    · réaction allergique grave avec gonflement du visage ou de la gorge, transpiration excessive,

    · arrêt du fonctionnement des reins,

    · malaise, sensation locale de froid,

    · modifications de l’enregistrement des battements cardiaques.

    Des réactions retardées au niveau de la peau peuvent survenir, telles que éruption maculo-papuleuse et de façon exceptionnelle, une éruption pustuleuse, un syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson (atteinte importante de la peau avec lésions à type de cloques).

    Après administration dans le liquide céphalo-rachidien (myélographie), les effets suivants ont été rapportés :

    Très fréquent :

    · maux de tête

    Fréquents

    · vertiges,

    · tension artérielle trop élevée

    · nausées, vomissements

    · douleurs dans le dos ou dans les extrémités

    · réaction au point d’injection (douleur, inconfort, sensation de chaleur)

    Peu fréquent

    · perte de conscience, diminution des capacités de mouvement du corps, sensations anormales, diminution de la sensibilité, somnolence

    · tension artérielle trop basse, rougeur

    · transpiration excessive, démangeaisons

    · raideur des muscles et des articulations, douleur dans la nuque,

    · sensation de chaleur, fièvre

    Non connu

    · réaction allergique

    · convulsions

    · éruption cutanée.

    · trouble du cerveau (encéphalopathie) avec des symptômes tels que maux de tête, troubles de la vision, perte de vision, confusion, convulsions, perte de coordination, perte de mouvement d’un côté du corps, problèmes pour parler et perte de connaissance.

    Après administration dans les cavités du corps, des réactions d’inflammation (douleur, rougeur, chaleur), peuvent paraître. Des réactions allergiques peuvent également survenir et se manifestent le plus souvent par des réactions au niveau de la peau.

    Après examen de l’utérus et des trompes, des douleurs et un malaise peuvent survenir.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ne pas utiliser IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable après la date de péremption figurant sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur pour le protéger de la lumière. Bien que la sensibilité de l'ioméprol aux rayons X soit faible, il est conseillé de le conserver à l'abri des rayonnements ionisants.

    Ne pas congeler.

    Les conditionnements des produits de contraste ne sont pas destinés aux prélèvements de doses multiples. Le bouchon en caoutchouc ne doit jamais être percé plus d'une fois. Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé d'utiliser une aiguille canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation. La quantité résiduelle non utilisée au cours d'un examen doit être éliminée.

    Ce que contient IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable  

    · La substance active est:

    Ioméprol

    · Les autres composants sont :

    Trométamol, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que IOMERON 250 (250 mg Iode/mL), solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    IOMERON 250 (250 mg d'Iode/mL) est un produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique, monomère, de basse osmolalité.

    IOMERON 250 (250 mg d'Iode/mL) est un produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique, monomère, de basse osmolalité, en solution injectable.

    Boîte de 1 ampoule de 10 mL.

    Boîte de 1 flacon monodose de 20 mL, 50 mL, 75 mL, 100 mL, 150 mL, 200 mL et 250 mL.

    Boîte de de 1 flacon monodose de 150 mL avec nécessaire d’administration ((seringue de 200 mL pour injecteur AN (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

    Boîte de de 1 flacon monodose de 150 mL avec nécessaire d’administration ((seringue de 200 mL pour injecteur ME (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

    Boîte de 1 flacon monodose de 50 mL avec seringue et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BRACCO IMAGING FRANCE

    7 RUE LEONARD DE VINCI

    91300 MASSY

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BRACCO IMAGING FRANCE

    7 RUE LEONARD DE VINCI

    91300 MASSY

    FRANCE

    Fabricant  

    PATHEON ITALIA S.P.A.

    2°TRAV. SX VIA MOROLENSE 5

    03013 FERENTINO

    FROSINONE

    ITALIE

    ou

    BIPSO GMBH

    ROBERT GERWIG-STR. 4

    78224 SINGEN

    ALLEMAGNE

    ou

    BRACCO IMAGING S.P.A.

    BIOINDUSTRY PARK

    VIA RIBES, 5

    10010 COLLERETTO GIACOSA (TO)

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14694
    • Date avis : 06/07/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par IOMERON reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe