INSPRA 25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 05/01/2005
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : ÉPLÉRÉNONE 25 mg - INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 1243
- Laboratoires : PFIZER PFE FRANCE
Les compositions de INSPRA 25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | ÉPLÉRÉNONE | 62172 | 25 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3665705
- Code CIP3 : 3400936657052
- Prix : 29,94 €
- Date de commercialisation : 19/04/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 90 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3909811
- Code CIP3 : 3400939098111
- Prix : 84,59 €
- Date de commercialisation : 05/07/2010
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 50 comprimé(s)
- Code CIP7 : 5661574
- Code CIP3 : 3400956615742
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/07/2005
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 17/11/2021
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Eplérénone............................................................................................................................ 25 mg
Pour un comprimé pelliculé
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 33,9 mg de lactose équivalent à 35,70 mg de lactose monohydraté (voir rubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimé jaune avec l’inscription “Pfizer” sur une face, “NSR” au-dessus de “25” sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
· en complément des traitements standards incluant les bêta-bloquants, pour réduire le risque de morbi-mortalité cardiovasculaire chez des patients stables présentant une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG ≤ 40%) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent.
· en complément du traitement optimal standard, pour réduire le risque de morbi-mortalité cardiovasculaire chez les patients adultes atteints d'insuffisance cardiaque de la classe New York Heart Association (NYHA) stade II (chronique) avec dysfonctionnement systolique ventriculaire gauche (FEVG ≤ 30%) (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Pour un ajustement individuel de la posologie, il est possible d’utiliser des dosages à 25 mg et 50 mg. La posologie maximale est de 50 mg par jour.
Pour les patients présentant une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde :
La posologie d’entretien d’éplérénone recommandée est de 50 mg en une prise par jour. Le traitement doit être débuté à la dose de 25 mg une fois par jour, avec une augmentation de posologie jusqu'à la dose cible quotidienne de 50 mg une fois par jour, de préférence en quatre semaines, en tenant compte des taux sériques de potassium (voir tableau 1). Le traitement par l’éplérénone doit normalement être débuté entre 3 et 14 jours après l’infarctus du myocarde sévère.
Pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique au stade II selon la classification NYHA :
Pour les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique de classe II NYHA, le traitement doit être initié à une dose de 25 mg une fois par jour et pourra être augmenté jusqu’à la dose de 50 mg/jour, de préférence dans les 4 semaines, après avoir vérifié la kaliémie (voir Tableau 1 et rubrique 4.4).
Un traitement par éplérénone ne doit pas être débuté chez des patients présentant une kaliémie > 5,0 mmol/L (voir rubrique 4.3).
La kaliémie doit être mesurée avant l’initiation du traitement par éplérénone, pendant la première semaine, puis un mois après le début du traitement ou l'ajustement de posologie. Par la suite, la kaliémie devra être évaluée périodiquement comme nécessaire.
Après le début du traitement, la posologie doit être ajustée en fonction de la kaliémie comme indiqué dans le tableau 1.
Tableau 1 : Ajustements posologiques après le début du traitement
Kaliémie (mmol/L)
Action
Ajustement de posologie
< 5,0
Augmentation
25 mg tous les 2 jours à 25 mg une fois par jour
25 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour
5,0 – 5,4
Maintien
Pas d'ajustement de posologie
5,5 – 5,9
Diminution
50 mg une fois par jour à 25 mg une fois par jour
25 mg une fois par jour à 25 mg tous les deux jours
25 mg tous les deux jours à interruption du traitement
³ 6,0
Interruption
Sans objet
Après une interruption du traitement par éplérénone en raison d'une kaliémie ³ 6,0 mmol/L, le traitement pourra être repris à la posologie de 25 mg tous les deux jours dès que la kaliémie sera redescendue en dessous de 5,0 mmol/L.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'éplérénone chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2.
Personnes âgées
Aucun ajustement initial de posologie n'est nécessaire chez les personnes âgées. En raison de la diminution de la fonction rénale liée à l'âge, le risque d'hyperkaliémie est augmenté dans cette population. Ce risque peut être également plus élevé quand il existe également une co-morbidité associée à une exposition systémique plus importante, en particulier dans l’insuffisance hépatique légère à modérée. Un contrôle régulier de la kaliémie est recommandé (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement initial de posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère. Un contrôle régulier de la kaliémie avec un ajustement des doses selon le tableau 1 est recommandé.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30-60 mL/min) le traitement doit être initié à 25 mg tous les deux jours, avec ajustement de la dose en fonction de la kaliémie (voir tableau 1). Une surveillance régulière de la kaliémie est recommandée (voir rubrique 4.4).
Il n’y a pas de données chez les patients ayant une ClCr < 50 mL/min présentant une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde. L'utilisation de l'éplérénone chez ces patients doit être effectuée avec prudence. Les doses supérieures à 25 mg par jour n'ont pas été étudiées chez les patients ayant une ClCr < 50 mL/min.
L’utilisation chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
L’éplérénone n’est pas dialysable.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement initial de posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Cependant, en raison d’une exposition systémique plus importante à l’éplérénone chez ces patients, un contrôle fréquent et régulier de la kaliémie est recommandé, en particulier chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Traitement concomitant
En cas de traitement concomitant avec des inhibiteurs légers à modérés du CYP3A4, par exemple l’amiodarone, le diltiazem et le vérapamil, la posologie de 25 mg une fois par jour doit être utilisée. La posologie ne doit pas dépasser 25 mg une fois par jour (voir rubrique 4.5).
L'éplérénone peut être prise pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 5.2).
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Patients avec une kaliémie > 5,0 mmol/L lors de l'instauration du traitement.
· Patients avec une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL par minute par 1,73 m2).
· Patients avec une insuffisance hépatique sévère (Classe Child-Pugh C).
· Patients recevant des diurétiques épargneurs de potassium ou des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple l’itraconazole, le kétoconazole, le ritonavir, le nelfinavir, la clarithromycine, la télithromycine et la néfazodone) (voir rubrique 4.5).
· Association avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) et un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En raison du mécanisme d'action, une hyperkaliémie peut survenir sous éplérénone. La kaliémie doit être contrôlée chez tous les patients lors de l’initiation du traitement et lors des modifications de posologie. Par la suite, un contrôle régulier est recommandé en particulier pour les patients à risque d’hyperkaliémie, tels que les patients âgés, patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2) et les patients diabétiques. L'administration de suppléments potassiques après le début du traitement par éplérénone n'est pas recommandée en raison du risque accru d'hyperkaliémie. Une baisse de la kaliémie a été observée en cas de diminution de la posologie d’éplérénone. Une étude a montré que l’association d'hydrochlorothiazide à un traitement par l’éplérénone a contrebalancé l’augmentation de la kaliémie.
Le risque d'hyperkaliémie peut augmenter lorsque l'éplérénone est utilisée en association avec un IEC et/ou un ARA II.
L'association d'un IEC et d’un ARA II avec l'éplérénone ne doit pas être utilisée (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, notamment une microalbuminurie diabétique, la kaliémie doit être contrôlée régulièrement. Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la diminution de la fonction rénale. Bien que les données de patients souffrant de diabète de type II et de microalbuminurie soient limitées dans l’étude EPHESUS (Eplerenone Post-acute Myocardial Infarction Heart failure Efficacy and Survival Study), une incidence accrue d'hyperkaliémie a été observée chez ces patients. Ils doivent donc être traités avec précaution. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Classes Child-Pugh A et B), aucune augmentation de la kaliémie au-dessus de 5,5 mmol/L n’a été observée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, les concentrations d’électrolytes doivent être contrôlées. Chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère, l’utilisation d’éplérénone n'a pas été évaluée et est donc contre-indiquée (voir rubriques 4.2 et 4.3).
Inducteurs du CYP3A4
L’administration d’éplérénone avec des inducteurs puissants du CYP3A4 n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Le lithium, la ciclosporine, le tacrolimus doivent être évités pendant un traitement par l’éplérénone (voir rubrique 4.5).
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
+ Diurétiques épargneurs de potassium et suppléments potassiques
En raison du risque accru d’hyperkaliémie, l’éplérénone ne doit pas être administrée à des patients recevant d’autres diurétiques épargneurs de potassium ou des suppléments potassiques (voir rubrique 4.3). Les diurétiques épargneurs de potassium peuvent aussi majorer l’effet des médicaments antihypertenseurs et des autres diurétiques.
+ IEC, ARA II
Le risque d'hyperkaliémie peut augmenter lorsque l'éplérénone est utilisée en association avec un IEC et/ou un ARAII. Une surveillance étroite de la kaliémie et de la fonction rénale est recommandée, en particulier chez les patients à risque d’insuffisance rénale, par exemple, les patients âgés.
La triple association d'un IEC et d’un ARAII avec l'éplérénone ne doit pas être utilisée (voir rubriques 4.3 et 4.4).
+ Lithium
Aucune étude d’interaction médicamenteuse n’a été conduite avec le lithium. Cependant, chez des patients recevant du lithium, des diurétiques et des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), une toxicité du lithium a été observée (voir rubrique 4.4). L’administration concomitante d’éplérénone et de lithium doit être évitée. Si cette association s’avère nécessaire, les concentrations plasmatiques en lithium doivent être surveillées (voir rubrique 4.4).
+ Ciclosporine, tacrolimus
La ciclosporine et le tacrolimus peuvent entraîner une insuffisance rénale et majorer le risque d’hyperkaliémie. L’utilisation concomitante d’éplérénone et de ciclosporine ou de tacrolimus doit être évitée. Quand la ciclosporine et le tacrolimus doivent être administrés avec de l’éplérénone (voir rubrique 4.4), un contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale est recommandé.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Une insuffisance rénale aiguë peut se produire chez les patients à risque (âgés, déshydratés, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, il peut y avoir une réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater les malades et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association (voir rubriques 4.2 et 4.4).
+ Triméthoprime
L’administration concomitante de triméthoprime et d’éplérénone augmente le risque d’hyperkaliémie. Une surveillance de la kaliémie et de la fonction rénale doit être effectuée en particulier chez les patients atteints d’insuffisance rénale et chez les sujets âgés.
+ Alpha-1-bloquants (par exemple prazosine, alfuzosine)
En cas d’association d’alpha-1-bloquants à l’éplérénone, il existe un risque potentiel d’augmentation de l’effet hypotenseur et/ou une hypotension orthostatique. Un contrôle clinique de l’hypotension orthostatique est recommandé lors de l’administration concomitante avec les alpha-1-bloquants.
+ Antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, amifostine, baclofène
Un risque potentiel de majoration des effets antihypertenseurs et d’hypotension orthostatique existe si ces médicaments sont associés à l’éplérénone.
+ Glucocorticoïdes, tétracosactide
L’administration simultanée de ces médicaments avec l’éplérénone peut potentiellement diminuer les effets antihypertenseurs (rétention sodique et hydrique).
Interactions pharmacocinétiques
Des études in vitro montrent que l’éplérénone n’est pas un inhibiteur des isoenzymes CYP1A2, CYP2C19, CYP2C9, CYP2D6 ou CYP3A4. L’éplérénone n’est pas un substrat ou un inhibiteur de la glycoprotéine P.
+ Digoxine
L’exposition systémique (ASC) à la digoxine augmente de 16% (IC 90% : 4%-30%) en cas d’administration concomitante avec l’éplérénone. Si le taux de digoxine est proche de la limite supérieure thérapeutique, des précautions d’emploi sont à prendre.
+ Warfarine
Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n’a été observée avec la warfarine. Si le taux de warfarine se situe près de la limite supérieure thérapeutique, des précautions d’emploi sont à prendre.
+ Substrats du CYP3A4
Les résultats d’études de pharmacocinétique avec des substrats marqués du CYP3A4, midazolam et cisapride, n’ont montré aucune interaction pharmacocinétique significative de ces médicaments en cas d’administration concomitante avec l’éplérénone.
+ Inhibiteurs du CYP3A4
· Inhibiteurs puissants du CYP3A4 : des interactions pharmacocinétiques significatives peuvent survenir en cas d’association avec des médicaments inhibiteurs du CYP3A4. Un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole à 200 mg deux fois par jour) entraîne une augmentation de 441% de l’ASC de l’éplérénone (voir rubrique 4.3). L’utilisation concomitante d’éplérénone avec de puissants inhibiteurs des CYP3A4 tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le ritonavir, le nelfinavir, la clarithromycine, la télithromycine, et la néfazadone, est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
· Inhibiteurs du CYP3A4 légers à modérés : l’administration concomitante avec l’érythromycine, le saquinavir, l’amiodarone, le diltiazem, le vérapamil ou le fluconazole entraîne des interactions pharmacocinétiques significatives avec des augmentations de l’ASC de 98% à 187%. La posologie de l’éplérénone ne doit pas dépasser 25 mg par jour en cas d’association à des inhibiteurs légers à modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.2).
+ Inducteurs du CYP3A4
L’administration concomitante de millepertuis (puissant inducteur du CYP3A4) et d’éplérénone provoque une diminution de 30% de l’ASC de l’éplérénone. Une diminution plus importante de l’ASC de l’éplérénone peut survenir avec des inducteurs du CYP3A4 plus puissants tels que la rifampicine. En raison d’un risque de diminution de l’efficacité de l’éplérénone, l’utilisation simultanée de puissants inducteurs du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, millepertuis) et d’éplérénone n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
+ Anti-acides
Les résultats d’une étude cinétique clinique ont montré qu’aucune interaction significative n’est attendue lorsque les anti-acides sont associés à l’éplérénone.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes de l'utilisation de l'éplérénone chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n'ont pas montré d'effets indésirables directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo-fœtal, la mise bas et le développement postnatal (voir rubrique 5.3). Il est cependant recommandé d’être prudent en cas de prescription d'éplérénone à des femmes enceintes.
Après administration orale, le passage de l’éplérénone dans le lait n’est pas connu. Cependant, les données précliniques montrent que l'éplérénone et/ou ses métabolites sont présents dans le lait de rate ; les rats nouveaux-nés exposés par cette voie se sont développés normalement. Les effets indésirables n’étant pas connus en cas d’allaitement, en fonction de l’importance du traitement pour la mère, il conviendra de décider d’interrompre soit l'allaitement ou soit le traitement.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée disponible relative à la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans deux études (EPHESUS et EMPHASIS-HF [Eplerenone in Mild Patients Hospitalization and Survival Study in Heart Failure]), l'incidence globale des événements indésirables décrits avec l'éplérénone a été similaire à celle observée avec le placebo.
Ci-dessous figurent les événements indésirables pour lesquels un lien avec le traitement est suspecté et dont l'incidence est supérieure à celle observée avec le placebo, les événements indésirables graves et dont l'incidence est significativement supérieure à celle observée avec le placebo, ou ceux observés lors de la surveillance post commercialisation. Les événements indésirables sont classés par système-organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la manière suivante :
· Très fréquent (≥1/10)
· Fréquent (≥1/100, <1/10)
· Peu fréquent (≥1/1 000, <1/100)
· Rare (≥1/10 000, <1/1 000)
· Très rare (<1/10 000)
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 2 : Fréquence des événements indésirables dans les études contrôlées contre placebo menées sur l’éplérénone
Classe de systèmes d'organes MedDRA
Réaction indésirable
Infections et infestations
Peu fréquent
pyélonéphrite, infection, pharyngite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent
éosinophilie
Affections endocriniennes
Peu fréquent
hypothyroïdie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Peu fréquent
hyperkaliémie (voir rubriques 4.3 et 4.4), hypercholestérolémie
hyponatrémie, déshydratation, hypertriglycéridémie
Affections psychiatriques
Fréquent
insomnie
Affections du système nerveux
Fréquent
Peu fréquent
syncope, étourdissements, céphalées
hypoesthésie
Affections cardiaques
Fréquent
Peu fréquent
insuffisance cardiaque gauche, fibrillation auriculaire
tachycardie
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
hypotension
thrombose artérielle des membres, hypotension orthostatique
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
toux
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Peu fréquent
diarrhées, nausées, constipation, vomissements
flatulences
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Peu fréquent
éruption cutanée, prurit
œdème de Quincke, hyperhidrose
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Peu fréquent
spasme musculaire, douleurs dorsales
douleurs musculo-squelettiques
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
insuffisance rénale (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
cholécystite
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Peu fréquent
asthénie
malaise
Investigations
Fréquent
Peu fréquent
élévation de l'urée dans le sang, élévation de la créatininémie
diminution des récepteurs du facteur de croissance épidermique, augmentation de la glycémie
Dans l’étude EPHESUS, un nombre plus important de cas d’accident vasculaire cérébral a été observé dans le groupe de sujets très âgés (≥ 75 ans). Néanmoins, il n’a pas été montré de différence statistiquement significative entre les groupes éplérénone (30) et placebo (22) dans la survenue des accidents vasculaires cérébraux. Dans l’étude EMPHASIS-HF, le nombre de cas d'accident vasculaire cérébral chez les personnes très âgées (≥ 75 ans) était de 9 dans le groupe éplérénone et de 8 dans le groupe placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucun cas de surdosage avec l'éplérénone n'a été rapporté chez l'homme. La manifestation la plus probable d'un surdosage serait une hypotension ou une hyperkaliémie. L'éplérénone ne peut pas être éliminée par hémodialyse. Il a été observé que l'éplérénone se lie de manière importante au charbon. En cas de survenue d'hypotension symptomatique, un traitement de soutien doit être instauré. En cas de survenue d'une hyperkaliémie, le traitement standard doit être instauré.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antagoniste de l’aldostérone, code ATC : C03DA04
Mécanisme d'action
L'éplérénone présente une sélectivité relative dans sa fixation aux récepteurs minéralocorticoïdes humains recombinants comparativement à sa fixation aux récepteurs glucocorticoïdes humains recombinants, aux récepteurs à la progestérone et aux androgènes. L'éplérénone empêche la fixation de l'aldostérone, hormone essentielle du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) qui est impliquée dans la régulation de la tension artérielle et la physiopathologie des maladies cardiovasculaires.
Effets pharmacodynamiques
L'éplérénone a induit des élévations prolongées de la rénine plasmatique et de l'aldostérone sérique, correspondant à l'inhibition du rétro-contrôle négatif de l'aldostérone sur la sécrétion de rénine. L'augmentation de l'activité de la rénine plasmatique et du taux d’aldostérone circulant ne compensent pas les effets de l'éplérénone.
Dans des études de recherche de doses dans l'insuffisance cardiaque chronique (classification II-IV de la NYHA), l'ajout d'éplérénone au traitement standard a induit des augmentations dose-dépendantes attendues de l'aldostérone. De même, dans une sous-étude cardio-rénale de l'étude EPHESUS, le traitement par l’éplérénone a provoqué une augmentation significative de l'aldostérone. Ces résultats confirment le blocage du récepteur aux minéralocorticoïdes dans ces populations.
L'éplérénone a été évaluée dans l'étude EPHESUS. Il s'agit d'une étude en double aveugle contrôlée versus placebo, d’une durée de 3 ans, menée chez 6 632 sujets ayant eu un infarctus du myocarde (IM) aigu, présentant une dysfonction ventriculaire gauche (avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche [FEVG ] ≤ 40 %) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque. Dans les 3 à 14 jours (médiane : 7 jours) suivant l'infarctus du myocarde aigu, les sujets ont reçu de l'éplérénone ou un placebo en plus des traitements standards, à une dose initiale de 25 mg une fois par jour, avec augmentation de la posologie à la dose cible de 50 mg une fois par jour après quatre semaines si la kaliémie était inférieure à 5,0 mmol/L. Pendant l'étude, les sujets ont reçu un traitement standard comportant de l'acide acétylsalicylique (92 %), des IEC (90 %), des bêta-bloquants (83 %), des dérivés nitrés (72 %), des diurétiques de l'anse (66 %) ou des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (60 %).
Dans l'étude EPHESUS, les critères primaires étaient la mortalité toutes causes et un critère combiné de mortalité cardiovasculaire ou d’hospitalisation d’origine cardiovasculaire ; 14,4% des sujets recevant l’éplérénone et 16,7% des sujets recevant le placebo sont décédés (toutes causes), alors que 26,7% des sujets recevant l’éplérénone et 30,0% recevant le placebo ont présenté le critère combiné de mortalité cardiovasculaire ou d’hospitalisation d’origine cardiovasculaire. Ainsi, dans EPHESUS, l'éplérénone a réduit le risque de mortalité toutes causes de 15 % (RR 0,85 ; IC à 95 %, 0,75-0,96 ; p = 0,008) comparativement au placebo, essentiellement en réduisant la mortalité cardiovasculaire. Le risque de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire a été réduit de 13 % avec l'éplérénone (RR 0,87 ; IC à 95 %, 0,79-0,95 ; p=0,002). Les réductions du risque absolu sur les critères de mortalité toutes causes et de mortalité ou d’hospitalisation cardiovasculaire ont été de 2,3 % et 3,3 % respectivement. L'efficacité clinique a été démontrée essentiellement lorsque les sujets traités par éplérénone étaient âgés de moins de 75 ans. Les bénéfices du traitement chez les sujets de plus de 75 ans sont incertains. La classification fonctionnelle NYHA s'est améliorée ou est restée stable pour une proportion significativement plus élevée de sujets traités par éplérénone, comparativement au groupe placebo. L’incidence de l’hyperkaliémie était de 3,4% dans le groupe éplérénone contre 2,0% dans le groupe placebo (p < 0,001). L’incidence de l’hypokaliémie était de 0,5% dans le groupe éplérénone contre 1,5% dans le groupe placebo (p < 0,001).
Aucun effet dû à l'éplérénone sur la fréquence cardiaque, la durée QRS ou l'intervalle PR ou QT n'a été observé chez 147 sujets normaux pour lesquels les modifications électrocardiographiques ont été évaluées pendant les études de pharmacocinétique.
Dans l'étude EMPHASIS-HF, l'effet sur les signes cliniques de l’addition de l'éplérénone à un traitement standard chez des sujets présentant une insuffisance cardiaque systolique modérée (classe II de la classification NYHA) a été étudiée.
Les sujets inclus étaient âgés d’au moins 55 ans, avaient une FEVG ≤ 30% ou une FEVG ≤ 35% avec une durée du QRS > 130 msec, et ont été soit hospitalisés pour la survenue d’événements cardiovasculaires (CV) dans les 6 mois précédant l'inclusion soit ont présenté des taux plasmatiques de peptide natriurétique de type B (BNP) d'au moins 250 pg/mL ou des taux plasmatiques de NT-pro-BNP (N-Terminal pro-BNP) d'au moins 500 pg/mL chez les hommes (750 pg/mL chez les femmes). L'éplérénone a été initiée à la dose de 25 mg une fois par jour et augmentée après 4 semaines à 50 mg une fois par jour si la kaliémie était < 5,0 mmol/L. De même, si l’estimation du taux de filtration glomérulaire était de 30 à 49 mL/min/1.73 m2, l'éplérénone était initiée à la dose de 25 mg tous les deux jours puis augmentée à 25 mg une fois par jour.
Au total, 2737 sujets ont été randomisés (en double aveugle) pour recevoir soit de l'éplérénone soit un placebo en plus de leur traitement standard par des diurétiques (85%), des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) (78%), des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (19%), des bêta-bloquants (87%), des médicaments anti-thrombotiques (88%), des agents hypolipidémiants (63%) et des glucosides digitaliques (27%). La FEVG moyenne était d'environ 26% avec une durée moyenne du QRS d’environ 122 msec. La plupart des sujets (83,4%) avaient déjà été hospitalisés pour des événements cardiovasculaires dans les 6 mois précédant la randomisation, dont environ 50% d'entre eux pour insuffisance cardiaque. Environ 20% des sujets avaient des défibrillateurs implantables ou une thérapie de resynchronisation cardiaque.
Le critère primaire d'évaluation défini par la survenue de décès d'origine cardiovasculaire ou d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque a été atteint chez 249 (18,3%) sujets dans le groupe éplérénone et chez 356 (25,9%) sujets dans le groupe placebo (RR = 0,63, IC à 95%, 0,54 à 0,74, p < 0,001). L'effet de l'éplérénone sur les résultats du critère principal était le même dans tous les sous-groupes pré-définis.
Le critère d'évaluation secondaire défini par la survenue de toutes les causes de mortalité a été atteint chez 171 (12,5%) sujets dans le groupe éplérénone et chez 213 (15,5%) sujets dans le groupe placebo (RR = 0,76, IC 95%, 0.62 à 0.93, p = 0,008). Les décès d’origine cardiovasculaire ont été signalés chez 147 (10,8%) sujets dans le groupe éplérénone et 185 (13,5%) sujets dans le groupe placebo (RR = 0,76, IC 95%, de 0,61 à 0.94, p = 0,01).
Au cours de l'étude, une hyperkaliémie (kaliémie > 5,5 mmol/L) a été rapportée chez 158 (11,8%) sujets dans le groupe éplérénone et 96 (7,2%) sujets dans le groupe placebo (p < 0,001). La survenue d'hypokaliémie, définie par une kaliémie < 4,0 mmol/L, était statistiquement plus faible avec l'éplérénone, comparativement au groupe placebo (38,9% pour l'éplérénone versus 48,4% pour le placebo, p < 0,0001).
Population pédiatrique
L'éplérénone n'a pas été étudiée chez les sujets pédiatriques atteints d'insuffisance cardiaque.
Au cours d'une étude de 10 semaines portant sur des sujets pédiatriques atteints d'hypertension (âgés de 4 à 16 ans, n = 304), l'éplérénone, à des doses (de 25 à 100 mg par jour) assurant une exposition similaire à celle des adultes, n'a pas permis d'abaisser efficacement la tension artérielle. Dans cette étude et une étude de sécurité pédiatrique d'un an portant sur 149 sujets (âgés de 5 à 17 ans), le profil de sécurité était semblable à celui observé chez les adultes. L'éplérénone n'a pas été étudiée chez des sujets hypertendus de moins de 4 ans en raison du manque d'efficacité démontré par l'étude menée sur des sujets pédiatriques plus âgés (voir rubrique 4.2).
Les effets (à long terme) éventuels sur l'état hormonal des sujets pédiatriques n'ont pas été étudiés.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La biodisponibilité absolue de l'éplérénone est de 69% après administration orale d’un comprimé de 100 mg. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes après environ 1h30 à 2 heures. Les pics plasmatiques (Cmax) et l'aire sous la courbe (ASC) sont proportionnels à la dose pour des doses allant de 10 mg à 100 mg et moins proportionnels aux doses supérieures à 100 mg. L'état d'équilibre est atteint en deux jours. L'absorption n'est pas affectée par les aliments.
Distribution
La liaison de l'éplérénone aux protéines plasmatiques est d'environ 50 % et le produit se lie essentiellement aux alpha 1-glycoprotéines acides. Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre est estimé à 42-90 L. L'éplérénone ne se fixe pas de manière préférentielle sur les hématies.
Biotransformation
L'éplérénone est métabolisée principalement par le CYP3A4. Aucun métabolite actif de l'éplérénone n'a été identifié dans le plasma humain.
Elimination
On retrouve moins de 5 % d'une dose d'éplérénone sous forme inchangée dans les urines et les fèces. Après une dose orale unique de produit radiomarqué, 32 % environ de la dose ont été excrétés dans les fèces et 67 % environ dans les urines. La demi-vie d'élimination de l'éplérénone est d'environ 3 à 6 heures. La clairance plasmatique apparente est d'environ 10 L/h.
Populations particulières
Age, sexe et particularités ethniques
Les propriétés pharmacocinétiques de l'éplérénone à la posologie de 100 mg une fois par jour ont été étudiées chez les personnes âgées (65 ans et plus), chez les hommes et les femmes et chez les patients noirs. La pharmacocinétique de l'éplérénone n'était pas significativement différente entre les hommes et les femmes. A l'état d'équilibre, on a observé chez les personnes âgées des augmentations de la Cmax (22 %) et de l'ASC (45 %) comparativement à celles des sujets plus jeunes (18 à 45 ans). A l'état d'équilibre, la Cmax a été inférieure de 19 % et l'ASC de 26 % chez les patients noirs (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Un modèle pharmacocinétique de population pour des concentrations d'éplérénone issu de deux études menées sur 51 sujets pédiatriques hypertendus âgés de 4 à 16 ans a montré que le poids corporel du patient exerçait un effet statistiquement significatif sur le volume de distribution de l'éplérénone, mais pas sur sa clairance. Chez les patients pédiatriques plus corpulents, on prévoit un volume de distribution et une exposition maximale de l'éplérénone similaires à ceux d'un adulte d'un poids équivalent ; chez un patient de moins de 45 kg, le volume de distribution est d'environ 40 % inférieur et l'exposition maximale devrait être supérieure à celle d'un adulte moyen. Le traitement par éplérénone a été initié à 25 mg une fois par jour chez les patients pédiatriques puis augmenté à 25 mg deux fois par jour après 2 semaines, puis à 50 mg deux fois par jour, en cas d'indication clinique. A ces doses, les concentrations d'éplérénone maximales observées chez les patients pédiatriques n'étaient pas nettement supérieures à celles observées chez les adultes dont le traitement avait été initié avec une dose de 50 mg une fois par jour.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l'éplérénone a été évaluée chez des patients présentant des degrés variables d'insuffisance rénale et chez des patients sous hémodialyse. Comparativement aux sujets du groupe contrôle, l'ASC et la Cmax à l'état d'équilibre étaient augmentées de 38 % et 24 % respectivement chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, et diminuées de 26 % et 3 % respectivement chez les patients sous hémodialyse. Il n'a pas été observé de corrélation entre la clairance plasmatique de l'éplérénone et la clairance de la créatinine. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 400 mg a été étudiée chez des patients souffrant d’insuffisance hépatique modérée (Classe Child-Pugh B) et comparée à celle de sujets normaux. L'ASC et la Cmax à l'état d'équilibre étaient augmentées de 3,6 % et 42 % respectivement (voir rubrique 4.2). Etant donné que l'utilisation de l'éplérénone n'a pas été étudiée chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère, l'éplérénone est contre-indiquée pour ce type de patients (voir rubrique 4.3).
Insuffisance cardiaque
La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 50 mg a été évaluée chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaque (classification II-IV de la NYHA). Comparativement aux sujets sains appariés selon l'âge, le poids et le sexe, l'ASC et la Cmax à l'état d'équilibre étaient supérieures de 38 % et 30 % respectivement chez les patients insuffisants cardiaques. Conformément à ces résultats, une analyse pharmacocinétique de population basée sur un sous-ensemble de patients de l'étude EPHESUS, a montré que la clairance de l'éplérénone chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque était similaire à celle de sujets âgés sains.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicologie en administration répétée, une atrophie de la prostate a été observée chez le rat et le chien à des niveaux d'exposition légèrement supérieurs aux niveaux d'exposition clinique. Les modifications de la prostate n’étaient pas accompagnées de conséquences fonctionnelles délétères. La signification clinique de ces résultats n’est pas connue.
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline (E460), croscarmellose sodique (E468), hypromellose (E464), laurilsulfate de sodium, talc (E553b), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage :
OPADRY jaune : hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400, polysorbate 80 (E433), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172)
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées opaques (PVC/Aluminium) contenant 10, 20, 28, 30, 50, 90, 100 ou 200 comprimés.
Plaquettes thermoformées opaques (PVC/Aluminium) prédécoupées par dose unitaire contenant 10x1, 20x1, 30x1, 50x1, 90x1, 100x1, ou 200x1 (10 plaquettes de 20x1) comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23-25, avenue du Docteur Lannelongue
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 366 170 7 0 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 366 171 3 1 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 366 173 6 0 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 366 570 5 2 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 390 981 1 1 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 566 157 4 2 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 566 158 0 3 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
· 34009 566 159 7 1 : 200 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 17/11/2021
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
éplérénone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu’est-ce que INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé est utilisé pour traiter votre insuffisance cardiaque afin de prévenir toute aggravation et réduire les hospitalisations si :
· vous avez eu une crise cardiaque récente, en association avec d'autres médicaments qui sont utilisés pour traiter votre insuffisance cardiaque, ou
· vous avez des symptômes légers et persistants, malgré le traitement que vous avez reçu à ce jour.
Ne prenez jamais INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé :
· Si vous êtes allergique à l’éplérénone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6)
· Si vous avez un taux sanguin élevé de potassium (hyperkaliémie)
· Si vous prenez des médicaments utilisés pour vous aider à éliminer l’excès d’eau de votre corps (diurétiques épargneurs de potassium)
· Si vous avez une maladie du rein sévère
· Si vous avez une maladie du foie sévère
· Si vous prenez des médicaments utilisés dans le traitement d’infections dues à un champignon microscopique (kétoconazole ou itraconazole)
· Si vous prenez des médicaments antiviraux traitant une infection VIH (nelfinavir ou ritonavir)
· Si vous prenez des antibiotiques utilisés dans le traitement d’infections bactériennes (clarithromycine ou télithromycine)
· Si vous prenez de la néfazodone, utilisée dans le traitement de la dépression
· Si vous prenez des médicaments utilisés pour traiter certaines maladies cardiaques ou l'hypertension (aussi appelés inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) en même temps qu’un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine (ARA)).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé.
· Si vous avez une maladie du rein ou du foie (voir rubrique « Ne prenez jamais INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé »)
· Si vous prenez du lithium (habituellement prescrit dans les troubles maniaco-dépressifs, également appelés troubles bipolaires)
· Si vous prenez du tacrolimus ou de la ciclosporine (utilisés pour traiter des maladies de la peau telles que le psoriasis ou l’eczéma et pour prévenir le rejet après une transplantation d’organe).
Enfants et adolescents
La sécurité d’emploi et l'efficacité de l'éplérénone chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies.
Autres médicaments et INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
· Itraconazole ou kétoconazole (médicaments utilisés dans le traitement d’infections dues à un champignon microscopique), ritonavir, nelfinavir (médicaments antiviraux traitant une infection par le VIH), clarithromycine, télithromycine (utilisés dans le traitement d’infections bactériennes) ou néfazodone (utilisé dans le traitement de la dépression) car ces médicaments diminuent la dégradation d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé et donc prolongent son effet dans le corps.
· Diurétiques épargneurs de potassium (médicaments utilisés pour vous aider à éliminer l’excès d’eau de votre corps) et suppléments potassiques (comprimés de sels de potassium) car ces produits augmentent le risque d’excès d’eau de potassium dans votre sang.
· Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA) ensemble (utilisés pour traiter l'hypertension artérielle, une maladie cardiaque ou certains troubles rénaux) car ces médicaments peuvent augmenter le risque de taux élevé de potassium dans votre sang.
· Le lithium (habituellement prescrit dans les troubles maniaco-dépressifs, également appelés troubles bipolaires). Il a été montré que l’association du lithium avec des diurétiques et des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle et de maladies du cœur) augmentait le taux sanguin de lithium à une valeur critique et était susceptible de provoquer des effets indésirables tels qu’une perte d’appétit, des troubles visuels, de la fatigue, une faiblesse musculaire, des contractions musculaires.
· La ciclosporine ou le tacrolimus (utilisés pour traiter des maladies de la peau telles que le psoriasis ou l’eczéma et pour prévenir le rejet après une transplantation d’organe). Ces médicaments sont susceptibles de provoquer des troubles rénaux et ainsi peuvent augmenter le risque d’excès de potassium dans votre sang.
· Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, certains antalgiques tels que l’ibuprofène utilisés pour soulager la douleur, les raideurs et l’inflammation). Ces médicaments peuvent être à l’origine de troubles rénaux et ainsi peuvent augmenter le risque d’excès de potassium dans votre sang.
· Le triméthoprime (utilisé dans le traitement d’infections bactériennes) peut augmenter le risque d’excès de potassium dans votre sang.
· Les alpha-1-bloquants (tels que la prazosine ou l’alfuzosine) (utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle et de certaines maladies de la prostate) peuvent entraîner une chute de la tension artérielle et des étourdissements lors du passage à la position debout.
· Les antidépresseurs tricycliques tels que l’amitryptyline ou l’amoxapine (utilisés dans le traitement de la dépression), les antipsychotiques (également connus sous le nom de neuroleptiques) tels que la chlorpromazine ou l’halopéridol (utilisés dans le traitement de troubles psychiatriques), l’amifostine (utilisée dans la chimiothérapie anti-cancéreuse) et le baclofène (utilisé dans le traitement de contractures musculaires). Ces médicaments peuvent entraîner une chute de la tension artérielle et des étourdissements lors du passage à la position debout.
· Les glucocorticoïdes tels que l’hydrocortisone ou la prednisone (utilisés dans le traitement de l’inflammation et de certaines maladies de la peau) et le tétracosactide (principalement utilisé pour le diagnostic et le traitement des maladies corticosurrénaliennes) peuvent diminuer l’effet hypotenseur d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé.
· La digoxine (utilisée dans le traitement de maladies du cœur). INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé peut entraîner une augmentation du taux de digoxine dans votre sang.
· La warfarine (un médicament anticoagulant) : des précautions d’emploi sont à prendre lors de la prise de warfarine, car un taux sanguin élevé de warfarine peut modifier les effets d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé dans le corps.
· L’érythromycine (utilisée dans le traitement d’infections bactériennes), le saquinavir (un médicament antiviral traitant une infection par le VIH), le fluconazole (utilisé dans le traitement d’infections dues à un champignon microscopique), l’amiodarone, le diltiazem et le vérapamil (utilisés dans le traitement de maladies du cœur et de l’hypertension artérielle) diminuent la dégradation d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé et ainsi prolongent son effet dans le corps.
· Le millepertuis (une plante médicinale), la rifampicine (utilisée dans le traitement d’infections bactériennes), la carbamazépine, la phénytoïne et le phénobarbital (utilisés entre autres, pour le traitement de l’épilepsie) peuvent augmenter la dégradation d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé et ainsi diminuer son effet.
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool
Vous pouvez prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé pendant ou en dehors des repas.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
L’effet d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé n’a pas été évalué chez la femme enceinte.
Le passage de l’éplérénone dans le lait n’est pas connu. Il conviendra de décider avec votre médecin d’interrompre soit l’allaitement soit le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé peut entraîner des étourdissements. Dans ce cas, il est déconseillé de conduire ou d’utiliser des machines.
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé contient du lactose
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé contient du lactose (un type de sucre). Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Vous pouvez prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé à jeun ou lors des repas. Les comprimés doivent être avalés entiers, avec un grand verre d’eau.
INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé est habituellement administré en association avec d’autres médicaments traitant l’insuffisance cardiaque, tels que les bêta-bloquants.
La dose initiale habituelle est de 1 comprimé de 25 mg une fois par jour. Elle sera augmentée à 50 mg une fois par jour (1 comprimé de 50 mg ou 2 comprimés de 25 mg) après 4 semaines environ de traitement. La posologie maximale est de 50 mg par jour.
Votre taux sanguin de potassium doit être mesuré avant le début du traitement par INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé, pendant la première semaine, puis un mois après le début du traitement ou du changement de dose.
Votre médecin peut ajuster la posologie en fonction de votre taux sanguin de potassium.
Si vous avez une insuffisance rénale légère, vous devrez commencer par un comprimé de 25 mg tous les jours. Si vous avez une insuffisance rénale modérée, vous devrez commencer par un comprimé de 25 mg tous les deux jours.
Si votre médecin vous le recommande, ces doses pourront être ajustées en fonction de votre taux de potassium dans le sang.
L’utilisation d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé n'est pas recommandée chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère.
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée, aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire.
Si vous avez des troubles hépatiques ou rénaux, des analyses mesurant votre taux sanguin de potassium peuvent être nécessaires plus fréquemment (voir rubrique « Ne prenez jamais INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé »).
Sujets âgés : aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire.
Utilisation chez les enfants et les adolescents : INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandé.
Si vous avez pris plus d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris plus d’INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû.
Si vous avez pris trop de ce médicament, les symptômes les plus probables sont une hypotension artérielle (se manifestant par une légère sensation au niveau de la tête, des étourdissements, une vision floue, une faiblesse, une perte soudaine de conscience) ou une hyperkaliémie : excès de potassium dans le sang (se manifestant par des crampes musculaires, des diarrhées, des nausées, des étourdissements ou des maux de tête).
Si vous oubliez de prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
S’il est presque l’heure de prendre le comprimé suivant, ne prenez pas le comprimé oublié et prenez le prochain comprimé à l’heure habituelle.
Si vous devez prendre le prochain comprimé dans plus de 12 heures, prenez le comprimé aussitôt que vous vous apercevez de l’oubli, puis reprenez ensuite votre médicament à l’heure habituelle.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
Il est important de continuer de prendre INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé comme prescrit, à moins que votre médecin ne vous dise d’arrêter votre traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous ressentez un des effets suivants :
Faites appel immédiatement à un médecin.
· gonflement au niveau du visage, de la langue ou de la gorge,
· difficulté à avaler,
· urticaire et difficulté à respirer.
Ce sont les symptômes d’un œdème de Quincke, un effet indésirable peu fréquent (affectant jusqu’à 1 personne sur 100).
D’autres effets indésirables ont été rapportés :
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· excès de potassium dans le sang (se manifestant par des crampes musculaires, des diarrhées, des nausées, des étourdissements ou des maux de tête),
· évanouissement,
· étourdissements,
· excès de cholestérol dans le sang,
· insomnie (difficulté à dormir),
· maux de tête,
· troubles cardiaques tels que battements irréguliers du cœur et insuffisance cardiaque,
· toux,
· constipation,
· hypotension artérielle,
· diarrhées,
· nausées,
· vomissements,
· anomalies de la fonction rénale,
· éruption cutanée,
· démangeaisons,
· douleurs dorsales,
· sensation de faiblesse,
· spasme musculaire,
· élévation des taux sanguins d’urée,
· élévation des taux sanguins de créatinine, qui sont des indicateurs des troubles rénaux.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· infection,
· éosinophilie (augmentation de certains globules blancs dans le sang),
· faible taux sanguin de sodium,
· déshydratation,
· excès de triglycérides (graisse) dans le sang,
· battements rapides du cœur,
· inflammation de la vésicule biliaire,
· chute de la tension artérielle lors du passage à la position debout pouvant s’accompagner d’étourdissements,
· thrombose (caillot de sang) dans la jambe,
· maux de gorge,
· flatulences,
· insuffisance thyroïdienne,
· augmentation de la glycémie,
· altération du sens du toucher,
· augmentation de la sudation,
· douleurs musculo-squelettiques,
· sensation de malaise général,
· inflammation des reins,
· développement des seins chez l’homme,
· modifications des résultats de certains examens sanguins.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Eplérénone...................................................................................................................... 25 mg
Pour un comprimé pelliculé
· Les autres composants sont :
Noyau :
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline (E460), croscarmellose sodique (E468), hypromellose (E464), laurilsulfate de sodium, talc (E553b), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage :
OPADRY jaune : hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400, polysorbate 80 (E433), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).
Qu’est-ce que INSPRA 25 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
INSPRA 25 mg, comprimés pelliculés est disponible sous forme de plaquettes thermoformées opaques contenant 10, 20, 28, 30, 50, 90, 100 ou 200 comprimés et sous forme de plaquettes thermoformées en dose unitaire contenant 10x1, 20x1, 30x1, 50x1, 90x1, 100x1 ou 200x1 (10 blisters de 20x1) comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue de Turin
69007 LYON
ZONE INDUSTRIELLE
29, ROUTE DES INDUSTRIES
37530 POCE-SUR-CISSE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Service médical rendu
- Code HAS : CT-14369
- Date avis : 03/06/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par INSPRA reste important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-13459
- Date avis : 28/05/2014
- Raison : Réévaluation SMR et ASMR
- Valeur : V
- Description : Compte tenu des résultats d’efficacité en termes de morbi-mortalité démontrée uniquement versus placebo dans l’étude EMPHASIS, de l’absence de données comparatives versus spironolactone, de l’absence de différentiation de la place des deux antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes (spironolactone et éplérénone) dans la stratégie thérapeutique selon les recommandations en vigueur (ESC 2011 et 2012), des effets indésirables plus fréquemment observés en vie réelle avec l’éplérénone (notamment hyperkaliémies), la Commission considère qu’en complément des traitements standards incluant les bêtabloquants, pour réduire le risque de morbi-mortalité cardiovasculaire chez des patients stables présentant une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG = 40%) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent , INSPRA n’apporte pas d’amélioration du service rendu (ASMR V, inexistante) dans la stratégie thérapeutique de prise en charge comprenant notamment la spironolactone (ALDACTONE et génériques).
- Lien externe
- Code HAS : CT-12759
- Date avis : 18/09/2013
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : La Commission considère que chez les patients de la classe NYHA II (chronique) avec dysfonctionnement systolique ventriculaire gauche (FEVG = 30%), INSPRA n’apporte pas d’amélioration du service rendu (ASMR V, inexistante) dans la stratégie thérapeutique de prise en charge comprenant notamment la spironolactone (ALDACTONE et génériques).
- Lien externe