IMMUCYST 81 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre pour suspension pour administration intravésicale
- Date de commercialisation : 15/09/1994
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANOFI PASTEUR
Les compositions de IMMUCYST 81 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | BCG ATTÉNUÉ - SOUCHE CONNAUGHT | 21658 | 81 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre brun de 81 mg
- Code CIP7 : 4925249
- Code CIP3 : 3400949252497
- Prix : 178,31 €
- Date de commercialisation : 27/08/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 05/02/2018
IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale
B.C.G. pour immunothérapie
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Après reconstitution, une dose (3 ml) contient :
B.C.G.* atténué.................................................................................................................... 81 mg**
*Bacilles Calmette Guérin souche Connaught
**Correspondant à un nombre d’unités formant des colonies compris entre 1,8 et 19,2. 108 UFC
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour suspension intravésicale.
IMMUCYST est une poudre blanche.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des carcinomes urothéliaux non invasifs de la vessie :
· Traitement prophylactique et curatif du carcinome urothélial in situ.
· Traitement prophylactique des rechutes de carcinome urothélial limité à la muqueuse :
o pTa G1-G2 si tumeur multifocale et/ou récidivante,
o pTa G3,
o carcinome urothélial envahissant la lamina propria mais non la musculeuse de la vessie (pT1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Chez l'adulte
Le traitement doit commencer au minimum 15 jours, voire 3 semaines après la biopsie ou la résection transurétrale et en l’absence de toute hématurie macroscopique.
Le traitement d’induction comprend une instillation intravésicale par semaine pendant 6 semaines.
Après une fenêtre thérapeutique de 6 semaines, soit environ 3 mois après le début du traitement, une nouvelle dose doit être administrée par voie intravésicale une fois par semaine pendant 1 à 3 semaines.
Sur la base des études cliniques conduites avec IMMUCYST, le traitement d’induction doit être suivi d’un traitement d’entretien.
Celui-ci consiste en une instillation par semaine pendant 1 à 3 semaines, administrée 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois après le début du traitement d’induction.
La prévention des récidives et l’augmentation du taux de survie sont améliorées par ce traitement d’entretien. Toutefois le nombre d’instillations du traitement d’entretien devra tenir compte de la tolérance locale et générale du produit au cours de la série d’induction. Les cas de réactions indésirables graves notifiés lors de la série d’entretien ont été parfois précédés d’une intolérance lors de la série d’induction. Un effet indésirable lié à la dose totale instillée est alors suspecté.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité d'IMMUCYST chez les enfants n’ont pas été établies.
Aucune donnée n'est disponible.
Mode d’administration
Administration intravésicale.
L’administration d’IMMUCYST par voie intravésicale doit être effectuée dans un établissement de santé public ou privé et dans les conditions qui sont requises pour la mise en œuvre des endoscopies des voies urinaires.
Chaque dose est diluée avec une solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% sans conservateur, de façon à obtenir un volume final de 50 ml. Une sonde urétrale est mise en place dans la vessie dans des conditions d’asepsie. On procède au drainage de la vessie, puis on instille lentement la suspension de 50 ml d’IMMUCYST, par gravité, après quoi on retire la sonde.
Le patient doit retenir cette suspension aussi longtemps que possible, au maximum deux heures. Lors des 15 premières minutes suivant l’instillation, le patient doit rester allongé. Il lui est ensuite permis de se lever. Au terme de la période de deux heures, tous les patients doivent uriner en position assise pour des raisons de sécurité. En l’absence de contre-indication médicale spécifique, on recommandera aux patients d’assurer une hyperhydratation pendant les 48 heures suivant chaque instillation.
Certains essais cliniques portant sur IMMUCYST, comportant une inoculation percutanée associée à chaque dose intravésicale, ont montré que l’administration systémique du B.C.G. n’induisait aucun bénéfice supplémentaire. Par conséquent, le B.C.G. doit être administré par voie intravésicale uniquement.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
IMMUCYST est contre-indiqué chez les patients :
· en cas de réaction d'hypersensibilité systémique connue, à l'un des composants d'IMMUCYST, à IMMUCYST ou à un médicament contenant les mêmes substances,
· recevant un traitement immunosuppresseur (chimiothérapie ou radiothérapie ou tout autre traitement immunosuppresseur) ou souffrant d’un déficit immunitaire, du fait du risque de réaction systémique au B.C.G.,
· présentant une tuberculose active, à cause du risque d’exacerbation ou de réaction systémique concomitante au B.C.G.,
· présentant des symptômes ou des antécédents de réaction systémique au B.C.G.,
· présentant une maladie fébrile concomitante, une infection des voies urinaires ou une hématurie macroscopique. Le traitement avec IMMUCYST doit être reporté jusqu'à résolution de ces symptômes,
· ayant subi une résection transurétrale, une biopsie ou un cathétérisme vésical traumatique (avec hématurie) au cours des 2 à 3 semaines précédentes,
· antécédent de radiothérapie de l’aire vésicale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Administration intravésicale uniquement.
Ne pas injecter par voie sous-cutanée ou intraveineuse.
Mises en garde spéciales
Réaction systémique au B.C.G. :
Une réaction systémique au B.C.G. est une pathologie granulomateuse généralisée potentiellement fatale pouvant survenir (bien que rarement) après une exposition au B.C.G.
Toutefois, la mise en évidence de B.C.G. dans des organes affectés étant habituellement difficile, il est souvent impossible de déterminer si cette réaction est due à un processus infectieux ou à une réaction inflammatoire d’hypersensibilité : d’où le terme “réaction systémique”.
Sur la base de l’expérience clinique du B.C.G. par voie intravésicale, la “réaction systémique au B.C.G.” peut être définie comme la survenue de l’un des signes suivants, en l’absence d’autres étiologies : fièvre supérieure ou égale à 39,5°C pendant au moins 12 heures ; fièvre supérieure ou égale à 38,5°C pendant au moins 48 heures ; pneumonie ; miliaire à B.C.G., hépatite granulomateuse ; perturbation du bilan biologique hépatique ; dysfonctionnement organique en dehors de l’appareil génito-urinaire, avec inflammation granulomateuse à la biopsie.
Il est probable qu’une instillation traumatique favorise la survenue de manifestations septicémiques à B.C.G., avec choc septique (collapsus, détresse respiratoire aiguë et coagulation intravasculaire disséminée).
Le délai de 15 jours, voire 3 semaines entre toute intervention invasive sur la paroi vésicale et/ou les voies urinaires basses et l’administration d’IMMUCYST doit impérativement être respecté.
Quelques infections du système génito-urinaire masculin (orchite/épididymite), réfractaires à un traitement antituberculeux multiple ont nécessité une orchidectomie.
Infection tuberculeuse latente :
Le B.C.G. peut persister dans les voies urinaires pendant plusieurs mois après les instillations et des manifestations tardives d'une infection disséminée par le B.C.G. peuvent se développer des mois ou des années après une B.C.G. thérapie. Les patients qui reçoivent un traitement immunosuppresseur après une instillation de B.C.G. peuvent présenter un risque plus élevé d'infection disséminée par le B.C.G.
Les greffes septiques :
Le risque exact de greffes septiques à distance n’a pas été déterminé mais peut être considéré comme très faible. Ce risque sera toutefois considéré avec attention au regard des bénéfices attendus de la B.C.G. thérapie intravésicale chez des patients porteurs d’anévrismes ou de matériel prothétique de quelque nature que ce soit.
Le traitement immunosuppresseur :
En raison du risque de persistance d'une infectiosité prolongée de B.C.G., la décision de traitement par IMMUCYST des patients qui, dans le futur, sont susceptibles de nécessiter un traitement immunosuppresseur (patients en attente de greffe par exemple) doit être considéré avec soin.
Autres mises en garde :
Le conditionnement de cette spécialité contient du latex, qui peut causer, chez les personnes allergiques au latex, des réactions allergiques graves.
Chez le patient ayant une faible capacité vésicale, le risque accru de contracture de la vessie devra être pris en compte avant de traiter par IMMUCYST.
En cas d’infection bactérienne des voies urinaires au cours du traitement par IMMUCYST, les instillations doivent être interrompues jusqu’à résolution complète de l’infection car l'association d’une infection urinaire et d’une cystite induite par B.C.G. peut conduire à des effets indésirables sévères sur l’appareil génito-urinaire. La réalisation systématique d’un examen cytobactériologique des urines 36 heures avant chaque instillation est donc pour cela, indispensable. Par ailleurs, les B.C.G. sont sensibles à certains antibiotiques et l’antibiothérapie peut diminuer l’efficacité d’IMMUCYST.
Le traitement intravésical par IMMUCYST peut induire une sensibilité à la tuberculine et compliquer l’interprétation ultérieure de tests cutanés à la tuberculine pour le diagnostic d’infection mycobactérienne. Il peut donc être souhaitable de déterminer la réactivité du patient à la tuberculine avant d’administrer IMMUCYST.
Précautions particulières d’emploi :
IMMUCYST contient des mycobactéries vivantes atténuées.
Des infections nosocomiales ayant été rapportées chez des patients immunodéprimés, IMMUCYST ne doit pas être manipulé dans le même local et par les mêmes personnes que celles préparant des médicaments pour administration par voie parentérale.
Les patients recevant IMMUCYST ne doivent pas être traités à proximité des patients présentant un déficit immunitaire connu.
IMMUCYST ne doit pas être manipulé par des personnes présentant un déficit immunitaire connu.
IMMUCYST doit être manipulé en respectant les règles applicables à tout autre matériel infectieux (voir rubriques 6.6 et 4.2).
Après chaque instillation, les patients doivent être surveillés pour détecter les symptômes et les signes de toxicité.
En présence de fièvre persistante ou de maladie fébrile aiguë comme dans le cas d'une infection à B.C.G., les instillations doivent être interrompues définitivement. La prise en charge thérapeutique du patient sera effectuée en relation avec un spécialiste en infectiologie. Un traitement par au minimum deux agents antimycobactériens doit débuter rapidement sans attendre le résultat des cultures. Les cultures négatives n’excluent pas totalement la possibilité d'une infection.
Les patients doivent être invités à informer leur médecin de tout symptôme survenant dans les 48 heures après l'instillation.
Les patients doivent être invités à prendre les précautions d’hygiène nécessaires afin de limiter les risques de contamination de leur entourage par le B.C.G. présent dans leurs urines.
Les patients doivent être invités à augmenter leur apport liquidien pour rincer la vessie pendant plusieurs heures après le traitement par IMMUCYST. Ils seront informés qu'ils peuvent ressentir une sensation de brûlure à la première miction suivant le traitement.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les patients doivent être informés que les associations médicamenteuses contenant des agents myélosuppresseurs, ou des radiations, peuvent altérer la réponse à IMMUCYST ou augmenter le risque d’une BCGite généralisée.
L’antibiothérapie peut diminuer l’efficacité d’IMMUCYST.
Les patients sous traitement antimicrobien pour d’autres infections doivent faire l’objet d’une évaluation destinée à déterminer si ce traitement ne risque pas de diminuer l’efficacité d’IMMUCYST.
La souche de B.C.G. d’IMMUCYST n'est pas sensible au pyrazinamide.
Les antituberculeux ne doivent pas être administrés en traitement préventif des irritations locales survenant après instillation.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude de reproduction animale n’a été conduite avec IMMUCYST.
On ne sait pas non plus si IMMUCYST, administré à une femme enceinte, peut être préjudiciable au fœtus ou s’il peut affecter la capacité de reproduction.
Un traitement par IMMUCYST ne doit être administré à une femme enceinte que s’il est indispensable.
IMMUCYST est généralement déconseillé pendant la grossesse.
Les femmes doivent être invitées à ne pas risquer d'être enceinte durant le traitement.
En l’absence de donnée sur le passage dans le lait de cette souche de B.C.G. et d’une possible virulence chez le nouveau-né, l’allaitement doit être suspendu en cas de nécessité de traitement par IMMUCYST.
Fertilité
Aucune étude sur la fécondité n'a été réalisée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
a- Résumé du profil de tolérance
Les réactions locales au niveau de la vessie (dysurie, pollakiurie, hématurie) surviennent très fréquemment et sont parfois accompagnées de complications génito-urinaires plus graves. Au cours du traitement par IMMUCYST, la survenue de réactions systémiques avec fièvre mais aussi dysfonctionnement d’organes est à surveiller tout au long du traitement.
b- Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence selon la convention MedDRA suivante :
· Très fréquent (≥ 1/10)
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
· Très rare (< 1/10 000)
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Les événements listés dans le tableau ci-dessous ont été observés lors des études cliniques SWOG 8507 et SWOG 8216 ou ont été rapportés spontanément après commercialisation.
Tableau 1 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques ou après commercialisation
Classe de systèmes d'organes
Effet indésirable
Fréquence
Infections et infestations
Cystite
Fréquent a
Infection urinaire
Fréquent a
Infection pulmonaire
Peu fréquent b
Infections systémiques
Fréquent b
Pyélonéphrites*
Fréquence indéterminée
Abcès rénal*
Fréquence indéterminée
Infection par le B.C.G.*§
Fréquence indéterminée
Greffes septiques*§
Fréquence indéterminée
Manifestations articulaires, oculaires, urinaires, éruptions cutanées isolées ou associées*§
Fréquence indéterminée
Infection tuberculeuse latente*§
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Peu fréquent
Leucopénie
Peu fréquent
Coagulation/Thrombocytopénie
Peu fréquent b
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Fréquent b
Affections du système nerveux
Céphalées
Peu fréquent
Etourdissement
Peu fréquent
Affections cardiaques
Troubles cardiaques (NP)
Fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Pneumonie*
Fréquence indéterminée
Pneumopathie interstitielle*
Fréquence indéterminée
Affections gastro-intestinales
Nausées/Vomissements
Fréquent b
Diarrhées
Fréquent a
Douleurs abdominales
Peu fréquent
Constipation
Peu fréquent
Atteintes des muqueuses, ulcères, stomatites
Peu fréquent
Affections hépatobiliaires
Atteintes hépatiques
Fréquent
Hépatite granulomateuse
Peu fréquent a
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption cutanée
Fréquent a
Réactions cutanées d'hypersensibilité
Peu fréquent
Abcès de la peau
Peu fréquent
Erythème noueux*
Fréquence indéterminée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie/Myalgie/Arthrite
Fréquent a
Douleurs lombaires
Peu fréquent
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie
Très fréquent c
Pollakiurie
Très fréquent c
Hématurie
Très fréquent c
Urgence mictionnelle
Très fréquent d
Incontinence urinaire
Fréquent a
Crampes/Douleurs vésicales
Fréquent d
Contracture vésicale
Fréquent d
Présence de fragments de muqueuse dans les urines
Peu fréquent
Obstruction urétérale
Peu fréquent b
Insuffisance rénale parfois associée à des défaillances multiviscérales*
Fréquence indéterminée
Néphrite*
Fréquence indéterminée
Rétention urinaire (tamponnade vésicale)*
Fréquence indéterminée
Affections des organes de reproduction et du sein
Douleur génitale
Peu fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Malaise
Très fréquent d
Fièvre
Très fréquent d
Frissons
Très fréquent d
Fatigue
Peu fréquent b
Syndrome pseudogrippal*
Fréquence indéterminée
Investigations
Taux anormal/augmentation de la créatine sanguine ou du taux d'urée sanguin*
Fréquence indéterminée
* Effets indésirables rapportés après commercialisation. La fréquence de ces effets est considérée comme inconnue (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
§ voir section c
Ces évènements ont été rapportés avec les grades de sévérité et les taux de fréquence suivants
a sévérité de grade = 3, peu fréquent.
b sévérité de grade ≥3, peu fréquent.
c sévérité de grade ≥3, fréquent.
d sévérité de grade = 3, fréquent.
(NP) : non précisé
c- Description d'effets indésirables sélectionnés
· Infection par le B.C.G. : le B.C.G. peut se disséminer après son administration par voie intravésicale. Des infections graves, y compris des manifestions septicémiques à B.C.G. avec choc parfois d'évolution fatale, ont été rapportées. Des infections par le B.C.G. ont également été décrites au niveau des yeux, des poumons (y compris miliaires à B.C.G.), du foie, des os, de la moelle osseuse, des reins, des ganglions lymphatiques régionaux, du péritoine, de l'appareil génito-urinaire (orchite/épididymite) et de la prostate (prostatite granulomateuse). (voir rubrique 4.4 : réactions systémiques au B.C.G.)
· Des cas de greffes septiques chez des porteurs d'anévrisme et de matériel prothétique (prothèses vasculaires, valvulaires, articulaires ou matériel de stimulation cardiaque) ont été rapportés. (voir rubrique 4.4 : les greffes septiques)
· Des manifestations articulaires (arthrite, arthralgie), oculaires (comprenant conjonctivite, uvéite, iritis, kératite, choriorétinite granulomateuse) ou urinaires (y compris urétrite), ou encore une éruption cutanée ont été rapportées, isolées ou associées (syndrome de Fiessinger-Leroy Reiter) après l’administration intravésicale d’IMMUCYST. Le risque associé au syndrome de Fiessinger-Leroy Reiter semble plus élevé parmi les patients porteurs de l’antigène tissulaire HLA-B27.
· Infection tuberculeuse latente : le B.C.G. peut persister dans les voies urinaires pendant plusieurs mois après les instillations de B.C.G. et des manifestations tardives d'une infection disséminée par le B.C.G. peuvent se développer des mois ou des années après une B.C.G. thérapie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres Immunostimulants/vaccin B.C.G., code ATC : L03AX03
IMMUCYST favorise une réaction inflammatoire et immunologique locale aiguë, ainsi qu’une réaction granulomateuse subaiguë avec infiltration histiocytaire et leucocytaire au niveau de l’urothélium et de la lamina propria.
Des études cliniques ont montré qu'une série de trois instillations à 3 mois augmentait de façon significative le taux de réponse complète à 6 mois conduisant à recommander après la fenêtre thérapeutique de 6 semaines une dose une fois par semaine pendant 1 à 3 semaines en fonction des résultats de la cystoscopie.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
2 ans.
Après reconstitution, une utilisation immédiate est recommandée.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) et à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
81 mg de poudre en flacon (verre brun) muni d’un bouchon (chlorobutyle) – boîte de 1.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Reconstitution de la poudre
50 ml de solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% poids/volume sans conservateur sont nécessaires pour la reconstitution et la dilution d’une dose d’IMMUCYST.
Respecter les conditions d’asepsie habituelles et les conditions prévues pour effectuer une endoscopie des voies urinaires.
En aucun cas IMMUCYST ne doit être manipulé dans le même local et par les mêmes personnes que celles préparant des médicaments pour administration par voie parentérale.
Les patients recevant IMMUCYST ne doivent pas être traités à proximité de patients présentant un déficit immunitaire connu.
Ne pas retirer le bouchon en caoutchouc fermant le flacon.
Manipuler comme tout produit potentiellement infectieux.
IMMUCYST ne doit pas être manipulé par des personnes présentant un déficit immunitaire connu.
· Nettoyer la surface du bouchon en caoutchouc du flacon de poudre à l’aide d’un morceau de coton stérile imbibé d’un antiseptique approprié.
· Aspirer 3,0 ml de solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% dans une seringue stérile de 5 ml.
· Percer le bouchon du flacon de poudre avec la même aiguille montée sur la même seringue.
· Maintenir le flacon de poudre en position verticale et tirer le piston de la seringue jusqu’à la marque de 5 ml sur le corps de la seringue afin de créer un léger vide dans le flacon.
· Relâcher le piston pour permettre au vide d’aspirer la solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% de la seringue dans le flacon de poudre. Retirer l’aiguille et la seringue après passage de la totalité de la solution de chlorure de sodium à 0,9% dans le flacon de poudre.
· Agiter doucement le flacon jusqu’à l’obtention d’une suspension fine et homogène en évitant de faire mousser la suspension.
· Aspirer la totalité du contenu du flacon du produit reconstitué toujours avec la même seringue de 5 ml. Remettre le flacon en position verticale avant de retirer l’aiguille du flacon.
· Diluer ensuite le produit reconstitué dans une solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% sans conservateur, de façon à obtenir un volume final de 50 ml pour instillation intravésicale.
Le produit doit être utilisé immédiatement après reconstitution et dilution.
Tout produit reconstitué qui présenterait des flocons ou une agglutination ne pouvant être dispersés par agitation douce du flacon ne doit pas être utilisé.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
14 ESPACE HENRY VALLÉE
69007 LYON
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : {JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement : {JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament soumis à prescription initiale hospitalière : 6 mois.
Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en urologie ou en oncologie médicale.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 05/02/2018
IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale
B.C.G. pour immunothérapie
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale ?
3. Comment utiliser IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Autres Immunostimulants/vaccin B.C.G.,code ATC : L03AX03
IMMUCYST est un médicament préparé à partir du B.C.G. (Bacille Calmette Guérin) atténué. Les organismes du B.C.G. sont vivants mais affaiblis.
Il agit en stimulant le système immunitaire de votre organisme. Vos défenses immunitaires se mobilisent alors à l’endroit où IMMUCYST a été administré. L’administration est faite dans la vessie pour conduire vos défenses immunitaires à combattre les cancers de la vessie. Ce type de traitement est appelé immunothérapie.
IMMUCYST est un médicament utilisé dans le traitement de certains cancers localisés à la surface de la paroi de la vessie. IMMUCYST est aussi utilisé dans la prévention des rechutes de certains de ces cancers.
Votre médecin vous a prescrit ce médicament et il va vous être administré sous contrôle médical dans un service spécialisé.
N’utilisez jamais IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale :
· si vous êtes allergique (hypersensible) à l’un des composants d’IMMUCYST, à IMMUCYST ou à un médicament contenant les mêmes substances (voir la rubrique 6),
· si vous avez une maladie ou recevez un traitement qui diminue les fonctions de votre système immunitaire (traitement immunosuppresseur, chimiothérapie ou radiothérapie), du fait du risque d'une réaction très grave au B.C.G. (réaction systémique au B.C.G.),
· si vous avez la tuberculose (tuberculose active), à cause du risque d’aggravation ou de réaction systémique au B.C.G.,
· si vous avez des symptômes ou des antécédents de réaction systémique au B.C.G.,
· si vous avez une fièvre, une infection des voies urinaires ou une présence de sang dans les urines. Le traitement avec IMMUCYST sera reporté jusqu’à la disparition de ces symptômes,
· si vous avez subi une intervention chirurgicale de la vessie ou un sondage vésical ayant provoqué un traumatisme (avec pertes de sang dans les urines) au cours des 2 à 3 semaines précédentes,
· si vous avez subi une radiothérapie au niveau de la vessie.
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser IMMUCYST :
· Si vous êtes allergique au latex. L'emballage de ce médicament contient du latex et peut provoquer des réactions allergiques graves.
· Si votre vessie fonctionne mal, dites-le à votre médecin car ce médicament peut augmenter le risque de contracture de la vessie.
· Si vous êtes susceptible de nécessiter un traitement immunosuppresseur dans le futur (si vous êtes en attente de greffe par exemple), votre médecin le prendra en considération lors de la décision de traiter avec IMMUCYST, car les germes du B.C.G. peuvent persister pendant une longue période dans l’organisme.
· Si vous avez des anomalies des vaisseaux sanguins (anévrisme) ou avez une prothèse de quelque nature que ce soit, vous pouvez présenter un risque d’infections au B.C.G.
· Le traitement par IMMUCYST peut être à l'origine d'un test cutané positif à la tuberculine et compliquer l’interprétation ultérieure de ces tests à la tuberculine pour le diagnostic d'infections tuberculeuses. Il peut arriver que les résultats d'un test cutané pour la tuberculose semblent prouver que vous présentez une tuberculose, même si ce n’est pas le cas. Si vous devez passer un tel test, il est préférable de le faire avant de commencer le traitement par IMMUCYST.
Pendant le traitement :
Vous serez invité à informer votre médecin de tout symptôme survenant dans les 48 heures ou de tout symptôme s'aggravant pour pouvoir recevoir un traitement adapté.
· Après chaque administration (instillation), vous serez surveillé pour détecter les symptômes et les signes éventuels d'intolérance (voir la rubrique 4).
· Si vous avez une fièvre persistante ou une maladie fébrile aiguë, comme dans le cas d'une infection à B.C.G., votre médecin interrompra définitivement les administrations d’IMMUCYST, il vous orientera vers une consultation spécialisée et un traitement par au moins deux antibiotiques sera débuté rapidement.
· Si vous développez une infection des voies urinaires au cours du traitement par IMMUCYST, votre médecin interrompra l'administration jusqu’à la fin de l’infection et vous demandera de réaliser un examen des urines 36 heures avant chaque administration.
· Des infections du système génito-urinaire masculin (orchite/épididymite), résistantes à des traitements antituberculeux multiples, ont nécessité l'ablation des testicules.
Risque de réaction systémique au B.C.G. :
· Une réaction systémique au B.C.G. est une complication grave qui touche tout l'organisme et résulte d’une dissémination du B.C.G. au-delà de la vessie. Cette réaction rare et potentiellement mortelle peut survenir suite à un traitement par IMMUCYST.
· La réaction systémique au B.C.G. administré dans la vessie est définie comme la survenue de l’un des signes suivants, en l’absence d’autres raisons :
o une fièvre supérieure ou égale à 39,5°C pendant au moins 12 heures ou une fièvre supérieure ou égale à 38,5°C pendant au moins 48 heures,
o une maladie des poumons (pneumonie, miliaire à B.C.G.), une maladie du foie (hépatite granulomateuse, perturbation du bilan hépatique) et/ou un dysfonctionnement et une inflammation d’autres organes hors de l’appareil génito-urinaire.
Risque d'infection tuberculeuse latente
Le B.C.G. peut persister dans les voies urinaires pendant plusieurs mois après les instillations et des manifestations tardives d'une infection disséminée par le B.C.G. peuvent se développer des mois ou des années après une B.C.G. thérapie. Les patients qui reçoivent un traitement immunosuppresseur après une instillation du B.C.G. peuvent présenter un risque plus élevé d'infection disséminée par le B.C.G.
Enfants
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez l’enfant compte-tenu de l’absence de données concernant la sécurité et l’efficacité.
Autres médicaments et IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale
· Les traitements à base d'immunodépresseurs ou de radiothérapie perturbent la réponse de l'organisme à IMMUCYST. Ils augmentent également le risque d’effets secondaires du médicament.
· Les B.C.G. sont sensibles à certains antibiotiques et les traitements incluant des antibiotiques peuvent diminuer l’efficacité du traitement par IMMUCYST.
· Les traitements antituberculeux ne doivent pas être administrés en traitement préventif des irritations locales survenant après instillation.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse et allaitement
Grossesse
IMMUCYST est généralement déconseillé pendant la grossesse. Il est conseillé aux femmes d’éviter d’être enceintes durant le traitement avec IMMUCYST.
Allaitement
Si vous allaitez votre enfant, vous devrez arrêter si vous êtes traitée par IMMUCYST.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demander conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale contient
Sans objet.
Le traitement doit commencer au minimum 15 jours, voire 3 semaines :
· après un prélèvement d’un échantillon de la paroi de la vessie (par une biopsie),
· ou après une opération chirurgicale de la vessie.
Le traitement ne doit pas commencer si vous avez du sang dans vos urines.
Posologie
En général, vous recevrez :
· un premier cycle de traitement correspondant à une dose d'IMMUCYST dans la vessie une fois par semaine pendant 6 semaines,
· puis après une interruption de 6 semaines, une dose par semaine pendant 1 à 3 semaines,
· puis six mois après le début de votre premier cycle de traitement, vous recevrez un traitement d'entretien correspondant à une dose par semaine pendant 1 à 3 semaines tous les 6 mois.
Votre médecin décidera de la durée de votre traitement d’entretien.
Mode et voie d’administration
Ce médicament est administré à l'intérieur de la vessie (voie intravésicale stricte) :
· Votre médecin ou votre infirmière installera une sonde (un tube) dans votre vessie. Si celle-ci contient de l’urine, elle sera évacuée par cette sonde.
· Le médecin ou l’infirmière raccordera une poche contenant la solution d’IMMUCYST à la sonde. La solution s’écoulera dans votre vessie. Ce processus est appelé instillation.
· Dès que toute la solution sera dans votre vessie, la sonde sera retirée.
La reconstitution de la poudre ainsi que le prélèvement à partir du flacon à bouchon en caoutchouc pour l'instillation sont décrits dans la partie de la notice destinée aux professionnels de santé.
Après l'administration, vous devrez :
· Rester couché(e) pendant les 15 premières minutes qui suivront le retrait de la sonde. Vous pourrez ensuite vous lever et vous déplacer. Cette précaution vise à assurer la couverture complète de l’intérieur de votre vessie par IMMUCYST.
· Vous devrez garder IMMUCYST à l’intérieur de votre vessie, si possible pendant 2 heures. Après cela, vous pourrez uriner.
· Pour limiter les risques de contamination liés à la possible présence de B.C.G. dans les urines, vous êtes invité à limiter les éclaboussures d'urine dans les heures qui suivent l'instillation. Vous pourrez notamment uriner en position assise.
· A la première miction suivant le traitement, vous pouvez ressentir une sensation de brûlure.
· Sauf instructions contraires de votre médecin, buvez beaucoup de liquide pendant les 48 heures qui suivent et urinez fréquemment.
Fréquence d’administration et durée du traitement
Suivez scrupuleusement les recommandations de votre médecin.
Si vous avez utilisé plus d’IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale que vous n’auriez dû :
Un surdosage se traduirait par des signes et symptômes cliniques d’une infection systémique au B.C.G., voir rubriques 2 et 4.
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez d’utiliser IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale :
Si vous arrêtez d’utiliser IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Si l'un des signes ou symptômes décrits ci-dessous survient, vous devez IMMEDIATEMENT contacter un médecin ou les urgences médicales.
· Réactions allergiques graves :
o Gonflement du visage (œdème de la face), brusque gonflement du visage et du cou (angioedème, œdème de Quincke).
o Malaise brutal et grave avec chute de la tension artérielle provoquant vertige et perte de connaissance, accélération du rythme cardiaque associé à des troubles respiratoires (réaction anaphylactique).
Ces réactions allergiques, bien que très rares, peuvent survenir après le traitement, en général vous êtes encore sur le lieu où vous avez reçu le traitement.
· Manifestations d'une infection par le B.C.G. suite à dissémination du B.C.G. telles que :
o Infections graves pouvant être généralisées (manifestations septicémiques à B.C.G. avec choc) parfois mortelles.
o Infections au niveau des yeux, des poumons (miliaires à B.C.G.), du foie, des os, de la moelle osseuse, des reins, des ganglions lymphatiques régionaux, de la membrane qui tapisse le ventre et ses organes (péritoine), de l'appareil génito-urinaire (orchite/épididymite) et de la prostate (prostatite granulomateuse).
o Infections (greffes septiques) chez des personnes ayant une anomalie d'un vaisseau sanguin (anévrisme) ou porteurs de prothèse (prothèses vasculaires, valvulaires, articulaires ou matériel de stimulation cardiaque).
o Troubles articulaires (arthrite, arthralgie), oculaires (comprenant conjonctivite, uvéite, iritis, kératite, choriorétinite granulomateuse) ou urinaires (urétrite), ou encore éruption cutanée isolée ou associée aux symptômes précédents (syndrome de Fiessinger-Leroy Reiter). Ce dernier cas semble plus fréquent chez certains patients (patients porteurs de l’antigène tissulaire HLA-B27).
· Nodules rouges et douloureux situés sous la peau (érythème noueux).
· Maladies graves des poumons (pneumonie, pneumopathie interstitielle).
· Maladies graves des reins (abcès rénal, pyélonéphrite, néphrite, insuffisance rénale parfois associée à des défaillances d’organes multiples).
Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés lors d'études cliniques ou rapportés après commercialisation du médicament.
Réactions très fréquentes (pouvant affecter plus d'une personne sur 10)
· Malaise, fièvre, frissons.
· Problèmes urinaires : envies pressantes d'uriner (urgences mictionnelles), difficultés à uriner ou envies fréquentes d’uriner (pollakiurie, dysurie), traces de sang dans l'urine (hématurie).
Réactions fréquentes (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
· Eruption cutanée, douleurs articulaires (arthralgies) et musculaires (myalgies), inflammation des articulations (arthrite).
· Incapacité à se retenir d’uriner (incontinence urinaire), crampes et douleurs de la vessie, contracture de la vessie, inflammation de la vessie (cystite), infections urinaires.
· Perte de l’appétit (anorexie), nausées, vomissements, diarrhées.
· Infections généralisées (systémiques), troubles cardiaques, maladies du foie (atteintes hépatiques).
Réactions peu fréquentes (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
· Fatigue, maux de tête, étourdissement.
· Constipation, douleurs abdominales, atteintes des muqueuses, ulcères, stomatites, présence de peaux dans les urines (présence de fragments de muqueuse dans les urines), obstruction du conduit urinaire (uretère), douleurs génitales, mal de dos (douleurs lombaires), infections pulmonaires, réactions allergiques sur la peau (réactions cutanées d'hypersensibilité), abcès de la peau.
· Troubles de la coagulation sanguine (coagulopathie), nombre anormalement bas de plaquettes, éléments du sang intervenant dans la coagulation (thrombocytopénie), diminution du nombre de globules rouges (anémie), nombre insuffisant de globules blancs dans le sang (leucopénie), maladie du foie (hépatite granulomateuse).
Réactions de fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être calculée car ces réactions sont rapportées très rarement)
· Infection tuberculeuse latente : le B.C.G. peut persister dans les voies urinaires pendant plusieurs mois après les instillations et des manifestations tardives d'une infection disséminée par le B.C.G. peuvent se développer des mois ou des années après une B.C.G. thérapie.
· Difficulté à uriner comprenant la présence de caillots sanguins dans la vessie (tamponade vésicale).
· Examens sanguins perturbés : taux anormal ou augmentation du taux sanguin de la créatinine, de l’urée.
· Ensemble de symptômes ressemblant à la grippe (syndrome pseudogrippal).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) et à l'abri de la lumière. Ne pas congeler.
Après reconstitution, une utilisation immédiate est recommandée.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que le produit reconstitué présente des flocons ou une agglutination ne pouvant être dispersée par agitation douce.
Ne jetez aucun médicament au tout à l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.
Ce que contient IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale
· La substance active est :
B.C.G.* atténué.................................................................................................................... 81 mg**
* Bacilles Calmette Guérin souche Connaught
** Correspondant à un nombre d’unités formant des colonies compris entre 1,8 et 19,2 .108 UFC
· Les autres composants sont : le glutamate monosodique, une solution d’hydroxyde de sodium à 10% (pour ajustement du pH de la solution de glutamate monosodique).
IMMUCYST se présente sous forme de poudre pour suspension intravésicale. Boîte de 1 flacon.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
14 ESPACE HENRY VALLÉE
69007 LYON
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76-78 AVENUE DU MIDI
63800 COURNON D'AUVERGNE
FRANCE
PARC INDUSTRIEL D’INCARVILLE
27100 VAL DE REUIL
FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
Complément d’information à la rubrique 3. COMMENT UTILISER IMMUCYST 81 mg, poudre pour suspension intravésicale ?
Précautions d’emploi :
· IMMUCYST contient des mycobactéries vivantes atténuées.
· En aucun cas IMMUCYST ne doit être manipulé dans le même local et par les mêmes personnes que celles préparant des médicaments pour administration par voie parentérale.
· Les patients recevant IMMUCYST ne doivent pas être traités à proximité de patients présentant un déficit immunitaire connu.
· IMMUCYST ne doit pas être manipulé par des personnes présentant un déficit immunitaire connu.
· Le bouchon en caoutchouc ne doit pas être retiré du flacon. En cas de renversement ou de fuite, traiter comme tout produit à risque biologique. Tout produit de nettoyage doit être éliminé comme produit à risque biologique.
· Après utilisation, tout le matériel doit être convenablement stérilisé ou éliminé en suivant les mêmes méthodes que pour tout déchet présentant des risques biologiques.
· Lors de l’administration intravésicale d’IMMUCYST, il faut veiller à ne pas introduire des contaminants dans les voies urinaires ni à traumatiser la muqueuse urétrale et vésicale.
· Il est recommandé de ne pas procéder à une administration intravésicale d’IMMUCYST moins de 15 jours voire 3 semaines après une résection transurétrale.
Mode d’emploi :
Reconstitution de la poudre et prélèvement à partir du flacon à bouchon en caoutchouc :
· En aucun cas IMMUCYST ne doit être manipulé dans le même local et par les mêmes personnes que celles préparant des médicaments pour administration par voie parentérale.
· Les patients recevant IMMUCYST ne doivent pas être traités à proximité de patients présentant un déficit immunitaire connu.
· Respecter les conditions d’asepsie habituelles et les conditions prévues pour effectuer une endoscopie des voies urinaires.
· Ne pas retirer les bouchons en caoutchouc fermant les flacons.
· Manipuler comme tout produit potentiellement infectieux.
· Reconstituer et diluer immédiatement avant utilisation selon une technique aseptique et dans les conditions prévues pour effectuer une endoscopie des voies urinaires.
· IMMUCYST ne doit pas être manipulé par des personnes présentant un déficit immunitaire connu.
· Nettoyer la surface du bouchon en caoutchouc du flacon de poudre à l’aide d’un morceau de coton stérile imbibé d’un antiseptique approprié.
· Aspirer 3,0 ml de solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% dans une seringue stérile de 5 ml.
· Percer le bouchon du flacon de poudre avec la même aiguille montée sur la même seringue.
· Maintenir le flacon de poudre en position verticale et tirer le piston de la seringue jusqu’à la marque de 5 ml sur le corps de la seringue afin de créer un léger vide dans le flacon.
· Relâcher le piston pour permettre au vide d’aspirer la solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% dans le flacon de poudre.
· Retirer l’aiguille et la seringue après passage de la totalité de la solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% dans le flacon de poudre.
· Agiter doucement le flacon jusqu’à obtention d’une suspension fine et homogène en évitant de faire mousser la suspension.
· Aspirer la totalité du contenu du flacon du produit reconstitué toujours avec la même seringue de 5 ml. Remettre le flacon en position verticale avant de retirer l’aiguille du flacon.
· Diluer ensuite le produit reconstitué dans une solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% sans conservateur, de façon à obtenir un volume final de 50 ml pour instillation intravésicale.
Le produit doit être utilisé immédiatement après reconstitution.
Tout produit reconstitué qui présenterait des flocons ou une agglutination ne pouvant être dispersés par agitation douce du flacon ne doit pas être utilisé.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-8219
- Date avis : 06/10/2010
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par cette spécialité reste important dans les indications de l'AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-1767
- Date avis : 15/02/2006
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : III
- Description : IMMUCYST apporte une amélioration du service médical rendu de niveau III par rapport à AMETYCINE 40 mg dans la prise en charge des carcinomes urothéliaux non invasifs de la vessie à risque élevé de récidive.
- Lien externe