IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution pour perfusion
- Date de commercialisation : 16/06/2011
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | CHLORHYDRATE D'IDARUBICINE | 97217 | 1 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 5 ml
- Code CIP7 : 5802537
- Code CIP3 : 3400958025372
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 22/10/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 10 ml
- Code CIP7 : 5802566
- Code CIP3 : 3400958025662
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 16/12/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 11/10/2018
IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon de 5 ml contient 5 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
Chaque flacon de 10 ml contient 10 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
Chaque flacon de 20 ml contient 20 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
1 ml de solution pour perfusion contient 1 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide, stérile, sans conservateur.
Le pH de la solution pour perfusion est compris entre 3,0 et 4,5.
4.1. Indications thérapeutiques
· chez les adultes dans le traitement de la leucémie aiguë myéloblastique (également connue sous le nom de leucémie aiguë myéloïde ou LAM; ce type de leucémie était anciennement dénommée leucémie aiguë non-lymphoblastique ou LANL), dans l'induction d'une rémission chez les patients non traités ou en rechute ou réfractaires;
· l’idarubicine, en association avec la cytarabine, est indiquée dans le traitement de 1ère ligne d’induction de la rémission chez des enfants non précédemment traités et atteints de leucémie aiguë myéloïde (LAM).
· chez les adultes et chez les enfants en deuxième intention dans le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) en rechute.
L'idarubicine peut être utilisée en association lors de protocoles chimiothérapiques impliquant d'autres agents cytotoxiques.
4.2. Posologie et mode d'administration
· Leucémie aiguë myéloblastique (LAM) :
Chez l'adulte, la dose recommandée est de 12 mg/m2 par jour en IV pendant 3 jours consécutifs, ou 8 mg/m2 par jour en IV pendant 5 jours consécutifs.
Régimes en association :
Chez les enfants atteints de LAM l’intervalle de dose recommandé pour l’idarubicine en association avec la cytarabine est de 10 à 12 mg/m2 de surface corporelle et par jour pendant 3 jours en injection intraveineuse lente.
REMARQUE : ces recommandations sont générales. Pour la posologie exacte, reportez-vous aux protocoles individuels.
· Leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) :
Chez l'adulte, la dose recommandée est de 12 mg/m2 par jour en IV pendant 3 jours consécutifs.
Chez l'enfant, la dose recommandée est de 10 mg/m2 par jour en IV pendant 3 jours consécutifs.
· Dose cumulée :
Une dose cumulée de 93 mg/m2 apparaît rarement cardiotoxique chez l'adulte. Le jeune enfant peut être plus sensible à la cardioxicité liée à la dose cumulée.
Ces schémas posologiques doivent être considérés en tenant compte de l'état hématologique du patient et des doses des autres agents cytotoxiques quand ils sont utilisés en association.
Mode d’administration
Voie intraveineuse stricte : la solution diluée doit être injectée dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 % en 5 à 10 minutes. Une injection en bolus n’est pas recommandée en raison du risque d'extravasation, qui peut également se produire en présence d’un retour veineux (voir rubrique 4.4).
En cas de signes ou symptômes d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation d'idarubicine risquerait de produire une nécrose des tissus environnants.
Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Modalités de manipulation
IDARUBICINE MYLAN est un cytotoxique. Pour toute information concernant la dilution, ainsi que les précautions particulières d'élimination et de manipulation, voir rubrique 6.6.
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
L’idarubicine est contre-indiquée chez les patients dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à l'idarubicine ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 et/ou à d'autres anthracyclines ou à d'autres anthracènediones.
· Insuffisance hépatique grave (voir rubrique 4.4).
· Insuffisance rénale grave (voir rubrique 4.4).
· Myélosuppression persistante.
· Infections non contrôlées.
· Insuffisance cardiaque grave.
· Cardiopathie avec insuffisance myocardique
· Cardiomyopathie sévère.
· Infarctus du myocarde récent, de moins de 6 mois.
· Arythmies graves.
· Traitement préalable avec des doses cumulées maximales d'idarubicine et/ou d'autres anthracyclines et anthracènediones (voir rubrique 4.4).
· Allaitement (voir rubrique 4.6).
· Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
IDARUBICINE MYLAN sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte.
L’idarubicine doit être administrée sous la surveillance d’un médecin compétent et habitué aux thérapies cytotoxiques.
Les patients ne doivent plus présenter les effets indésirables d’une thérapie cytotoxique antérieure (tels que stomatites, neutropénie, thrombocytopénies, et infections généralisées) avant de commencer le traitement avec l’idarubicine.
Fonction cardiaque :
Un risque de cardiotoxicité est associé au traitement par les anthracyclines. Elle peut se manifester de façon immédiate ou retardée.
Manifestation immédiate : La cardiotoxicité immédiate de l'idarubicine se manifeste principalement par une tachycardie sinusale et/ou des anomalies de l'électrocardiogramme (ECG), notamment des variations non-spécifiques du segment ST-T. Des cas de tachyarythmie, y compris des cas de contractions ventriculaires prématurées (extrasystoles ventriculaires) et de tachycardie ventriculaire, de bradycardie, de bloc auriculo-ventriculaire et de bloc de branche ont également été signalés. Ces effets n'annoncent généralement pas l'apparition ultérieure d'une cardiotoxicité tardive, sont rarement cliniquement pertinents et ne motivent généralement pas l'arrêt du traitement par l'idarubicine.
Manifestation retardée : elle peut se développer tardivement au cours du traitement ou dans les deux à trois mois qui suivent la fin de celui-ci et plus rarement plusieurs mois voire plusieurs années après la fin du traitement. Une cardiomyopathie retardée se manifeste par une réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) et/ou des signes et symptômes d'insuffisance cardiaque congestive tels que dyspnée, œdème pulmonaire, œdème déclive, cardiomégalie et hépatomégalie, oligurie, ascite, épanchement pleural et rythme de galop. Des effets subaigus tels que péricardite/myocardite ont également été signalés. Une insuffisance cardiaque congestive menaçant le pronostic vital est la forme la plus sévère de cardiomyopathie induite par les anthracyclines et représente un risque de toxicité cumulative limitant la posologie maximale de ce médicament.
La dose limite cumulative d'idarubicine n'a pas été définie mais à la dose de 93 mg/m2, aucune modification de la fonction cardiaque n’a été rapportée. Cependant, une cardiomyopathie liée à l’idarubicine a été rapportée chez 5 % des patients ayant reçu une dose cumulative intraveineuse de 150 à 290 mg/m2. Les données disponibles concernant des patients traités par l’idarubicine par voie orale jusqu'à une dose de 400 mg/m2 suggèrent une faible probabilité de cardiotoxicité.
La fonction cardiaque doit être évaluée avant le traitement et tout au long de celui-ci afin de réduire le risque d'insuffisance cardiaque sévère.
· Avant le traitement : évaluation clinique, ECG avec soit scintigraphie ventriculaire soit échocardiographie, tout particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque de toxicité cardiaque accrue : affection cardio-vasculaire symptomatique ou asymptomatique, radiothérapie antérieure ou concomitante au niveau de la région médiastinale/péricardique, traitement antérieur par d’autres anthracyclines ou des anthracènediones et utilisation concomitante d’autres médicaments pouvant altérer la contractilité cardiaque.
· Au cours du traitement : par un suivi régulier de la FEVG (évaluée par la scintigraphie ventriculaire (MUGA) et /ou une échocardiographie (ECHO) avec arrêt immédiat d’idarubicine dès les premiers signes d’altération fonctionnelle.
Des déterminations répétées de la FEVG par MUGA ou ECHO doivent être réalisées en particulier lors de l'utilisation de doses élevées et cumulatives d'anthracycline. La technique utilisée pour l'évaluation doit être reproductible tout au long du suivi.
Le suivi de la fonction cardiaque doit être particulièrement strict chez les patients qui reçoivent des doses cumulatives élevées et chez ceux présentant des facteurs de risque. Néanmoins, la toxicité cardiaque associée à l’idarubicine peut survenir avec des doses cumulatives plus faibles, que des facteurs de risque soient présents ou non.
· Effets retardés : Les nourrissons et les enfants semblent présenter une plus grande susceptibilité à la toxicité cardiaque induite par les anthracyclines et leur fonction cardiaque doit faire l’objet d’une surveillance régulière à long terme.
Il est probable que la toxicité de l’idarubicine et des autres anthracyclines ou des anthracènediones soit additive.
Les anthracyclines, y compris l’idarubicine ne devront pas être administrées en association avec d’autres agents cardiotoxiques (par exemple le trastuzumab) à moins de surveiller attentivement la fonction cardiaque du patient (voir rubrique 4.5).
Les patients recevant des anthracyclines après l’arrêt d’autres agents cardiotoxiques, particulièrement ceux ayant une longue demi-vie comme le trastuzumab, peuvent être sujets à un risque accru de cardiotoxicité. La demi-vie du trastuzumab étant approximativement de 28 à 38 jours, ce produit peut persister dans la circulation jusqu'à 27 semaines après l’arrêt du traitement. Dans la mesure du possible, le prescripteur doit éviter les traitements contenant une anthracycline pendant les 27 semaines suivant l’arrêt du trastuzumab. En cas d’utilisation des anthracyclines, les patients doivent alors bénéficier d’une surveillance étroite de la fonction cardiaque.
Toxicité hématologique :
Comme les autres cytotoxiques, IDARUBICINE MYLAN peut provoquer une myélosuppression. La principale manifestation de toxicité hématologique d’IDARUBICINE MYLAN est une leucopénie et/ou une neutropénie dose-dépendante et réversible ; cette myélosuppression est aussi la toxicité dose-limitante la plus fréquente. La leucopénie et la neutropénie atteignent généralement le nadir entre le 10ème et le 14ème jour de traitement ; généralement les valeurs des leucocytes/neutrophiles se normalisent vers le 21ème jour. Une thrombocytopénie et une anémie peuvent aussi survenir.
Les conséquences cliniques d’une myélosuppression sévère incluent fièvre, infection, sepsis/septicémie, choc septique, hémorragie, hypoxie tissulaire ou décès.
Les paramètres hématologiques, dont la numération des globules blancs, doivent être évalués avant et pendant chaque cycle de traitement.
En l'absence de données suffisantes, l'utilisation d’idarubicine par voie orale n'est pas recommandée chez les patients ayant eu une irradiation corporelle totale ou une transplantation de cellules souches hématopoïétiques.
Leucémies secondaires :
Des leucémies secondaires avec ou sans phase pré-leucémique, ont été rapportées chez les patients traités par anthracyclines, dont l’idarubicine. Les leucémies secondaires sont plus fréquentes lorsque le produit est administré en combinaison avec des agents antinéoplasiques altérant l’ADN, lorsque les patients ont été prétraités avec un médicament cytotoxique ou quand les doses d’anthracyclines ont été augmentées par palier. Ces leucémies secondaires peuvent avoir une période de latence de 1 à 3 ans.
Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux dont IDARUBICINE MYLAN (voir rubrique 4.8) peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par IDARUBICINE MYLAN doit faire l'objet d'une surveillance hématologique.
Effets gastro-intestinaux :
L’idarubicine est émétique. Une mucite (généralement une stomatite, moins souvent une œsophagite) apparait généralement en début de traitement. En cas de gravité, elle peut évoluer en quelques jours vers une ulcération de la muqueuse. La plupart des patients guérissent vers la 3ème semaine de traitement.
Des événements gastro-intestinaux sévères (tels que perforations ou saignements) ont été occasionnellement observés chez des patients traités par l’idarubicine par voie orale et présentant une leucémie aigüe ou une autre pathologie ou traitement antérieur connus pour entrainer des complications gastro-intestinales.
Chez les patients présentant une maladie gastro-intestinale active avec un risque accru de saignement et/ou de perforation, le médecin doit évaluer le rapport bénéfice risque de l'administration orale d’idarubicine.
Fonction hépatique et rénale :
Les insuffisances hépatiques et/ou rénales peuvent affecter le métabolisme de l'idarubicine, les fonctions hépatiques et rénales (taux de bilirubine sérique et de créatinine sérique) doivent donc être évaluées avant et pendant le traitement. Dans un certain nombre d'études cliniques de phase III, le traitement par idarubicine était contre-indiqué lorsque les taux de bilirubine et/ou de créatinine sériques dépassaient 2,0 mg/dL.
En l’absence de données de pharmacocinétique, en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale même modérée, l’idarubicine par voie orale n’est pas recommandée.
Effets au site d'injection :
Des scléroses peuvent apparaître au sein des petits vaisseaux ou à la suite d’injections répétées dans la même veine. Le respect des recommandations d’administration peut réduire le risque de phlébite ou de thrombophlébite au site d’injection (voir rubrique 4.2).
Extravasation :
Une extravasation d’idarubicine durant l’injection intraveineuse peut provoquer une douleur locale, des lésions tissulaires sévères (formation de vésicules, inflammation sévère du tissu sous-cutané), et une nécrose. L’apparition de ces signes durant l’injection intraveineuse d’irdarubicine doit conduire à l’arrêt immédiat de l’administration.
En cas d’extravasation, le dexrazoxane peut être utilisé en prévention ou pour réduire les dommages tissulaires.
Syndrome de lyse tumorale :
L’idarubicine peut induire une hyperuricémie du fait d'une augmentation du catabolisme des purines qui survient lors de la lyse rapide des cellules néoplasiques (syndrome de lyse tumorale) après administration du traitement. Les taux sanguins d'acide urique, de potassium, calcium, phosphates, et créatinine doivent être évalués régulièrement en cours de traitement. L'hydratation, une alcalinisation des urines très prudente et un traitement prophylactique par allopurinol ou par un autre agent hypo-uricémiant pour prévenir l'hyperuricémie peuvent minimiser les complications potentielles du syndrome de lyse tumorale.
Effets immunosuppresseurs/ susceptibilité accrue aux infections :
L’association avec des vaccins vivants atténués est contre-indiquées, elle peut conduire à une maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Des vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés, cependant leur efficacité peut être diminuée.
Avant d'entreprendre le traitement antileucémique, il est nécessaire de contrôler toute infection systémique par les mesures appropriées.
Reproduction
Il est conseillé aux hommes traités par idarubicine de conserver leur sperme avant de débuter le traitement en raison d’une possible infertilité et/ou d’effets génotoxiques du sperme causés par l’idarubicine.
Les hommes traités par idarubicine ne doivent pas concevoir d’enfant pendant la durée du traitement et jusqu’à 3 mois après la fin du traitement.
Les femmes traitées ne doivent pas être enceintes durant le traitement par idarubicine.
Les femmes en âge de procréer et les hommes traités doivent utiliser une méthode efficace de contraception.
Autres :
Comme avec d'autres agents cytotoxiques, des thrombophlébites et des phénomènes thromboemboliques, incluant des embolies pulmonaires ont été rapportés lors de l'utilisation d’IDARUBICINE MYLAN.
Ce médicament est déconseillé en association avec la phénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) (voir rubrique 4.5).
Ce produit peut entraîner une coloration rouge de l'urine pendant 1 à 2 jours après l'administration. Les patients doivent en être informés.
Idarubicine contient du sodium :
Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par dose administrée, c’est à dire « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
IDARUBICINE MYLAN, en association avec d’autres chimiothérapies, peut conduire à une toxicité additive et notamment concernant les effets médullaires/hématologiques et les effets gastro-intestinaux (voir rubrique 4.4).
L’utilisation d’idarubicine dans des chimiothérapies associant d’autres produits potentiellement cardiotoxiques, de même que l’utilisation concomitante d’autres produits à visée cardiaque (par ex., anticalciques) requièrent une surveillance de la fonction cardiaque tout au long du traitement.
Les modifications de la fonction hépatique ou rénale induites par des traitements concomitants peuvent affecter le métabolisme, la pharmacocinétique, l’efficacité et/ou la toxicité de l’idarubicine (voir rubrique 4.4).
Une myélosuppression additive peut apparaître quand une radiothérapie est réalisée de manière concomitante, ou 2 à 3 semaines avant le traitement par idarubicine.
INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Phénytoïne (et, par extrapolation fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales De surcroît, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Contrôle plus fréquent de l'INR.
Associations à prendre en compte
+ Agents immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’y a pas de données pertinentes concernant l’utilisation de l’idarubicine chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal ont montré que l’idarubicine est embryotoxique et tératogène chez le rat mais pas chez le lapin (voir rubrique 5.3).
Les femmes traitées ne doivent pas être enceintes durant le traitement par idarubicine et doivent utiliser une méthode efficace de contraception.
Si l’idarubicine est utilisée pendant la grossesse, ou si une patiente découvre sa grossesse durant le traitement, la patiente doit être informée du risque potentiel pour le foetus.
Les hommes traités par idarubicine ne doivent pas concevoir pendant toute la durée du traitement et jusqu’à 3 mois après la fin du traitement et doivent conserver leur sperme avant de débuter le traitement.
Le passage de l’idarubicine dans le lait maternel n'est pas connu. Le risque pour l’enfant allaité ne peut être exclu. L’allaitement doit être arrêté durant le traitement par idarubicine.
Fertilité
L’idarubicine peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes et/ou une infertilité.
Pour ces raisons, les hommes traités par idarubicine ne doivent pas concevoir pendant toute la durée du traitement et jusqu’à 3 mois après la fin du traitement et doivent conserver leur sperme avant de débuter le traitement (voir rubrique 4.4).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés durant l'administration d’idarubicine avec les fréquences suivantes (voir rubrique 4.4) :
Très fréquent :
≥ 1/10
Fréquent :
≥ 1/100 et < 1/10
Peu fréquent :
≥ 1/1 000 et < 1/100
Rare :
≥ 1/10 000 et < 1/1 000
Très rare :
< 1/1 0000
Fréquence indéterminée :
Ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles
Infection et Infestation
Très fréquent
Episodes infectieux
Peu fréquent
Sepsis, septicémie
Tumeurs bénignes, malignes et non spécifiées (y compris kystes et polypes)
Peu fréquent
Leucémies secondaires (leucémie aiguë myéloïde et syndrome myélodysplasique)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Anémie, leucopénie et neutropénie, neutropénie fébrile, thrombocytopénie, pancytopénie
Affections du système immunitaire
Très rare
Anaphylaxie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Anorexie
Peu fréquent
Syndrome de lyse tumorale, hyperuricémie, déshydratation
Fréquence indéterminée
Hyperphosphatémie, hyperkaliémie, hypocalcémie, hyperphosphaturie (syndrome de lyse tumorale)
Affections du système nerveux
Rare
Hémorragie cérébrale
Affections cardiaques
Très fréquent
Tachycardie sinusale, tachyarythmies, bradycardie, diminution asymptomatique de la fraction d'éjection ventriculaire gauche.
Fréquent
Peu fréquent
Cardiomyopathie
Anomalies de l'ECG (dont modifications non-spécifiques du segment ST), infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque congestive.
Très rare
Bloc auriculo-ventriculaire, bloc de branche, myocardite, péricardite.
Affections vasculaires
Fréquent
Phlébite, thrombose veineuse profonde, hémorragies,
Peu fréquent
Choc
Très rare
Bouffées de chaleur, embolie pulmonaire.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées/vomissements, mucites/stomatites, diarrhées, douleurs abdominales ou sensations de brûlure
Fréquent
Hémorragies du tractus gastro-intestinal, coliques
Peu fréquent
Œsophagites, colites, y compris entérocolite /entérocolite neutropénique avec perforation
Très rare
Erosions/ulcérations gastriques
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Alopécie
Fréquent
Rash, prurit, réactions cutanées réactivées dans la zone irradiée
Peu fréquent
Urticaire, hyperpigmentation cutanée et unguéale, cellulite pouvant être sévère, nécrose tissulaire.
Très rare
Erythème acral
Fréquence indéterminée
Toxicité locale :
En cas d’extravasation : douleur locale, lésions tissulaires sévères (formation de vésicules, inflammation sévère du tissu sous-cutané).
En cas de réaction au point d’injection : scléroses au sein des petits vaisseaux
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquent
Coloration rouge de l'urine pendant 1 à 2 jours après l'administration
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Fièvre, maux de tête, frissons
Investigations
Très fréquent
Diminutions asymptomatiques de la fraction d'éjection ventriculaire gauche, anomalies de l'ECG (anomalie de l’onde T).
Fréquent
Elévations des enzymes hépatiques et de la bilirubine.
Description de certains effets indésirables
Système hématopoïétique
La myélosuppression prononcée est l'effet indésirable le plus sévère du traitement par l'idarubicine. Cependant, ceci est nécessaire pour l'éradication des cellules leucémiques (voir rubrique 4.4).
Cardiotoxicité
Une insuffisance cardiaque congestive menaçant le pronostic vital est la forme la plus sévère de cardiomyopathie induite par les anthracyclines et représente un risque de toxicité cumulée limitant la posologie maximale de ce médicament (voir rubrique 4.4).
Gastro-intestinal
Stomatite et, dans les cas graves, ulcération de la muqueuse, déshydratation causée par des vomissements et des diarrhées sévères, risque de perforation du côlon, etc.
Autres effets indésirables : hyperuricémie (voir rubrique 4.4).
La prévention des symptômes par l'hydratation, l'alcalinisation de l'urine et la prophylaxie par l'allopurinol peuvent minimiser les complications potentielles du syndrome de lyse tumorale.
Les effets indésirables sont similaires chez les adultes et les enfants, à l’exception d’une plus grande susceptibilité à la toxicité cardiaque induite par les anthracyclines chez les enfants.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Le surdosage comporte un risque de toxicité myocardique aiguë et différée et un risque de majoration de la myélodépression et des autres effets indésirables.
L'administration de doses très élevées d'idarubicine risque de provoquer une toxicité myocardique aiguë dans les 24 premières heures et une myélosuppression sévère pendant 1 à 2 semaines.
Le traitement repose sur le maintien des fonctions vitales dans des unités de soins spéciales tout au long de cette période et doit comporter des mesures comme des transfusions sanguines et des soins infirmiers palliatifs. Des cas d'insuffisance cardiaque tardive ont été observés plusieurs mois après un surdosage par les anthracyclines.
Il convient donc de surveiller soigneusement le patient et, si des signes d'insuffisance cardiaque apparaissent, d'instaurer un traitement adéquat.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anthracyclines et apparentés, code ATC L01DB06
(L: antinéoplasiques et immunomodulateurs)
Antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines.
L'idarubicine interagit avec l'ADN en s'intercalant entre 2 bases adjacentes, interagit avec la topoisomérase II, et a un effet inhibiteur sur la synthèse des acides nucléiques.
La modification apportée sur la position 4 du noyau de l'anthracycline confère à l'idarubicine une forte lipophilie ; de ce fait, l'idarubicine présente une meilleure pénétration intracellulaire que la doxorubicine ou la daunorubicine.
Le principal métabolite, l'idarubicinol, a montré une activité antitumorale in vivo et in vitro, sur des modèles expérimentaux.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration I.V. chez des patients présentant des fonctions rénales ou hépatiques normales, la demi-vie d'élimination de l'idarubicine se situe entre 11 et 25 heures.
97% et 94% respectivement d'idarubicine et d'idarubicinol, métabolite actif, sont liés aux protéines plasmatiques.
Le médicament a été dosé dans les cellules sanguines et médullaires nucléées de patients leucémiques.
Ces études montrent que les concentrations cellulaires d'idarubicine atteignent leur maximum quelques minutes après l'injection. Les concentrations d'idarubicine et d'idarubicinol dans les cellules nucléées du sang et de la moelle sont plus de 100 fois supérieures aux concentrations plasmatiques.
La valeur extrêmement élevée de la clairance plasmatique totale (0,7 à 0,9 l/min), bien supérieure au débit hépatique prévu, traduit une élimination lente due à une distribution importante du produit dans les tissus et suggère l'existence d'un métabolisme extra-hépatique important.
L'idarubicine est en grande partie transformée en un métabolite actif, l'idarubicinol, dont la demi-vie d'élimination est plus lente, entre 41 et 69 heures.
La vitesse d'élimination d’IDARUBICINE MYLAN est à peu près comparable dans le plasma et les cellules, sa demi-vie terminale est d'environ 15 heures.
L'idarubicine, métabolisée en majeure partie sous forme d'idarubicinol, est éliminée par voie biliaire et rénale.
Populations à risque
Insuffisance hépatique et rénale
La pharmacocinétique de l'idarubicine chez les patients présentant une insuffisance hépatique et/ou rénale n'a pas été complètement étudiée. Il est probable que chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique modéré à sévère, le métabolisme de l'idarubicine peut être altéré et conduire à une augmentation des concentrations systémiques d'idarubicine. Le métabolisme de l'idarubicine peut être affecté par une insuffisance rénale. C'est pourquoi l’idarubicine par voie orale n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique et/ou rénale (voir rubrique 4.4) et l'idarubicine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique grave (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
Les mesures pharmacocinétiques effectuées chez 7 patients pédiatriques recevant de l’idarubicine par voie intraveineuse à des doses comprises entre 15 et 40 mg/m² pendant 3 jours ont montré que la demi-vie médiane de l’idarubicine était de 8,5 heures (écart : 3,6 - 26,4 heures). Le métabolite actif, l’idarubicinol, s’est accumulé pendant les 3 jours de traitement, avec une demi-vie médiane de 43,7 heures (écart : 27,8 - 131 heures). Dans une autre étude, les mesures pharmacocinétiques effectuées chez 15 patients pédiatriques recevant de l’idarubicine par voie orale à des doses comprises entre 30 et 50 mg/m² pendant 3 jours ont montré que le pic de concentration plasmatique d’idarubicine était de 10,6 ng/ml (écart : 2,7 - 16,7 ng/ml à la dose de 40 mg/m²). La demi-vie terminale médiane de l’idarubicine était de 9,2 heures (écart : 6,4 - 25,5 heures). Une accumulation significative d’idarubicinol a été observée sur la période de traitement de 3 jours. La demi-vie terminale de l’idarubicine observée après administration par voie intraveineuse était comparable à celle observée après administration par voie orale chez les patients pédiatriques.
Chez l’adulte, après administration par voie orale de 10 à 60 mg/m² d’idarubicine, l’idarubicine était rapidement absorbée avec des pics de concentrations plasmatiques de 4 à 12,65 ng/ml atteints de 1 à 4 heures après l’administration. La demi-vie terminale était de 12,7 ± 6 heures (moyenne ± ET). Après administration d’idarubicine par voie intraveineuse chez des adultes, la demi-vie terminale était de 13,9 ± 5,9 heures et comparable à celle observée après administration par voie orale.
La Cmax de l’idarubicine étant comparable chez les enfants et les adultes après administration par voie orale, la cinétique de l’absorption ne semble pas différente entre ces deux populations.
Après administration aussi bien par voie orale que par voie intraveineuse, les valeurs de la demi-vie d’élimination de l’idarubicine diffèrent chez les enfants et chez les adultes :
Les valeurs de clairance corporelle totale de l’idarubicine comprises entre 30 et 107,9 l/h/m² observées chez les adultes sont supérieures aux valeurs comprises entre 18 et 33 l/h/m² observées dans la population pédiatrique. Bien que le volume de distribution de l’idarubicine soit très grand tant chez l’adulte que chez l’enfant, ce qui suggère que la majeure partie du médicament se lie aux tissus, la demi-vie d'élimination plus courte et la clairance corporelle totale plus faible ne s’expliquent pas totalement par un volume de distribution apparent plus faible chez l’enfant que chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les tests in vitro et in vivo ont mis en évidence des effets mutagènes de l’idarubicine.
L’idarubicine est embryotoxique, tératogène chez le rat et toxique pour les organes reproducteurs.
L’idarubicine, comme les autres anthracyclines et agents cytotoxiques, est carcinogène chez le rat.
Glycérol, hydroxyde de sodium (ajustement du pH), acide chlorhydrique (ajustement du pH) et eau pour préparations injectables.
IDARUBICINE MYLAN ne doit pas être mélangée avec de l'héparine en raison du risque de précipitation. Il est recommandé de ne pas mélanger ce produit avec d'autres médicaments.
Un contact prolongé avec une solution présentant un pH alcalin doit être évité car il aurait comme conséquence la dégradation du médicament.
2 ans.
Solution pour perfusion :
La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml).
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver (au réfrigérateur) entre 2°C et 8°C.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 5 ml (verre incolore de type I) d'idarubicine (5 mg/5 ml) avec un bouchon en caoutchouc (chlorobutyle) et une capsule de type flip off. Boîte de 1 et 5 flacons.
Flacon de 10 ml (verre incolore de type I) d'idarubicine (10 mg/10 ml) avec un bouchon en caoutchouc (chlorobutyle) et une capsule de type flip off. Boîte de 1 et 5 flacons.
Flacon de 20 ml (verre incolore de type I) d'idarubicine (20 mg/20 ml) avec un bouchon en caoutchouc (chlorobutyle) et une capsule de type flip off. Boîte de 1 et 5 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
En cas de fuite ou de renversement du produit, la surface doit être traitée puis laissée en contact avec l'hypochlorite de sodium dilué (1 % de chlore libre) puis rincée avec de l'eau.
En cas de contact accidentel de la solution avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l'eau ou à l'eau savonneuse ou avec une solution de bicarbonate de sodium, et consulter un médecin.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 580 253 7 2 : flacon de 5 ml (verre incolore). Boîte de 1.
· 34009 580 254 3 3 : flacon de 5 ml (verre incolore). Boîte de 5.
· 34009 580 256 6 2 : flacon de 10 ml (verre incolore). Boîte de 1.
· 34009 580 257 2 3 : flacon de 20 ml (verre incolore). Boîte de 1.
· 34009 580 258 9 1 : flacon de 20 ml (verre incolore). Boîte de 5.
· 34009 580 259 5 2 : flacon de 10 ml (verre incolore). Boîte de 5.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 11/10/2018
IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion
Chlorhydrate d'idarubicine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion ?
3. Comment utiliser IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines.
IDARUBICINE MYLAN appartient à un groupe de médicaments appelés cytostatiques (médicaments anticancéreux).
L'idarubicine est utilisée pour le traitement de leucémies aiguës myéloblastiques (cancer du sang). Il peut également être utilisé en association avec d'autres médicaments anticancéreux.
IDARUBICINE MYLAN est aussi indiqué dans le traitement des leucémies aiguës lymphoblastiques en rechute.
IDARUBICINE MYLAN en association à la cytarabine, est indiqué dans le traitement d’induction de la première rémission chez les enfants non préalablement traités qui ont un cancer du sang appelé leucémie aiguë myéloïde (LAM).
N’utilisez jamais IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion :
· si vous êtes allergique à l'idarubicine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6), ou à d’autres médicaments de la même classe thérapeutique
· si vous souffrez d'une insuffisance rénale ou hépatique.
· si vous souffrez d’une myélosuppression persistante
· si vous avez une infection qui n'est pas contrôlée.
· si vous souffrez d'insuffisance cardiaque ou d'un problème au cœur, ou si vous avez eu récemment une crise cardiaque (moins de 6 mois).
· si vous souffrez d'une maladie cardiaque avec insuffisance myocardique (au niveau du muscle cardiaque)
· si vous souffrez d’une maladie du muscle cardiaque grave (cardiomyopathie).
· si vous avez des battements de cœur irréguliers (arythmie).
· si vous avez déjà été exposé(e) à un traitement à des doses maximales d'idarubicine et/ou de tout autre médicament similaire tel que la daunorubicine ou la doxorubicine.
· si vous allaitez.
· en association avec les vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie (voir Autres médicaments et IDARUBICINE MYLAN).
· traitements antérieurs par ce médicament et/ou par d’autres médicaments appartenant à la même classe thérapeutique (anthracyclines ou anthracènediones).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser IDARUBICINE MYLAN 1mg/ml, solution pour perfusion.
Ce traitement ne peut être administré que sous SURVEILLANCE MEDICALE RIGOUREUSE (examen médical, examens biologiques, surveillance cardiaque). Celle-ci comporte habituellement avant de commencer votre traitement et pendant votre traitement :
· un examen médical (prévention des infections...),
· des examens biologiques réguliers (surveillance régulière de votre sang, du foie, des reins),
· une surveillance régulière de votre cœur.
Avant un traitement par IDARUBICINE MYLAN, vous devez informer votre médecin :
· Si vous êtes traité pour une maladie cardiaque en évolution,
· Si vous avez des problèmes au foie ou aux reins,
· Si vous avez reçu un traitement radiothérapique,
· Si vous avez une maladie gastro-intestinale, par exemple un ulcère,
· Si vous avez été vacciné récemment ou si vous devez être vacciné prochainement.
Au cours de votre traitement par IDARUBICINE MYLAN, prévenez immédiatement votre médecin :
· Si vous présentez des problèmes au niveau du site d’injection,
· En cas d’extravasation (passage du produit hors des vaisseaux),
· Si vous présentez des signes du syndrome de lyse tumorale : destruction rapide des cellules cancéreuses pouvant induire nausées, essoufflement, battements du cœur irréguliers, crampes musculaires, crise convulsive, urines troubles, et fatigue associés à des résultats de tests sanguins anormaux qui peuvent eux-mêmes entraîner des changements de la fonction rénale et une insuffisance rénale aiguë.
Votre urine peut avoir une couleur rouge pendant 1 à 2 jours après le traitement avec l'idarubicine. Veuillez consultez votre médecin ou votre pharmacien si vous avez des doutes, des questions ou si la couleur de votre urine vous inquiète.
IDARUBICINE MYLAN sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte.
Ce médicament doit être évité en association avec la phenytoïne (et, par extrapolation, la fosphenytoïne) (médicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie) (voir Autres médicaments et IDARUBICINE MYLAN).
Précautions
Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d'éventuels effets toxiques.
Les nourrissons et les enfants semblent être plus sensibles à la toxicité cardiaque induite par les anthracyclines ; c'est pourquoi leur fonction cardiaque doit être surveillée régulièrement à long terme.
Si vous avez reçu un traitement par radiothérapie ou si vous êtes traités pour une maladie cardiaque en évolution, n'omettez pas de le signaler à votre médecin.
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Si vous désirez avoir un enfant. Les hommes et les femmes traites par idarubicine doivent utiliser des mesures contraceptives efficaces durant le traitement. Pour les hommes, la durée de cette contraception devra aller jusqu'à 3 mois après le traitement.
Il est conseillé aux hommes de s'informer sur la possibilité d'une préservation du sperme avant le traitement.
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre IDARUBICINE MYLAN.
Autres médicaments et IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Ce médicament NE DOlT PAS ETRE UTILISE en association avec les vaccins vivants attenues (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.
Ce médicament DOlT ETRE EVITE en association avec la phenytoine (et, par extrapolation, la fosphenytoine) (médicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie (voir Mises en garde et précaution d'emploi).
Prévenez votre médecin si vous prenez des médicaments de la classe des antivitamines K ou des immunosuppresseurs (tels que la ciclosporine, l’évérolimus, le sirolimus, le tacrolimus ou le temsirolimus).
Autres interactions : l'association avec d'autres cytostatiques de même indication peut majorer les effets recherches et gênants de ce médicament.
Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance.
Un contact prolonge avec une solution de pH alcalin doit être évité car il entraine une dégradation du médicament. IDARUBICINE MYLAN ne doit pas être mélangé avec de l'héparine car un précipice pourrait se former.
Tout mélange avec un autre médicament n'est pas recommandé.
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
Les anticancéreux sont administrés durant la grossesse dans des cas exceptionnels.
Les femmes doivent utiliser une méthode contraceptive efficace (pilule, préservatif) pendant le traitement pour prévenir une grossesse.
Les hommes traités par idarubicine ne doivent pas concevoir pendant toute la durée du traitement et jusqu’à 3 mois après la fin du traitement.
Il est conseillé aux patients de sexe masculin de se renseigner sur les possibilités de conservation du sperme avant le traitement car IDARUBICINE MYLAN peut provoquer une stérilité irréversible.
Une consultation génétique préalable est recommandée pour les patients qui souhaitent avoir des enfants après le traitement.
Allaitement
Chez l’Homme, l’excrétion de l’idarubicine dans le lait n’est pas connue.
Durant la période d’allaitement, vous ne devez pas prendre ce médicament.
D'une façon générale, il convient au cours de la grossesse ou de l'allaitement de toujours demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant d'utiliser un médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les effets de l'idarubicine sur la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines n'ont pas été évalués.
IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion contient du sodium :
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par dose administrée, c'est-à-dire « sans sodium ».
Posologie
Votre médecin déterminera la dose qui vous convient. La dose que vous recevrez devra prendre en compte votre état clinique (hématologique, cardiaque, hépatique et rénal) et la posologie des autres cytotoxiques utilisés en association.
Chez l’enfant dans le traitement de la LAM :
Si l’enfant reçoit l’idarubicine en association à d’autres médicaments antileucémiques (cytarabine) la dose recommandée se situe entre 10 et 12 mg/m2 administrés lentement dans une veine une fois par jour pendant trois jours successifs. Ceci est répété toutes les trois semaines.
Mode d'administration et voie d'administration
Ce médicament vous sera administré par voie intraveineuse stricte.
La solution doit être injectée dans vos veines dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 %, en 5 à 10 minutes.
ATTENTION :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation (fuite de liquide hors de la veine) risquerait de produire une nécrose (lésions sévères) des tissus environnants. Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Durée du traitement
La durée de traitement doit être déterminée par votre médecin.
IDARUBICINE MYLAN est un cytotoxique.
· le personnel médical doit être entraîné à l'administration de ce type de médicament,
· toute femme enceinte doit être exclue de la manipulation de ce médicament,
· en cas de fuite ou de renversement du produit, la surface doit être traitée puis laissée en contact avec de l'hypochlorite de sodium dilué (1 % de chlore libre) puis rincée avec de l'eau,
· en cas de contact accidentel de la poudre ou de la solution reconstituée avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l'eau ou à l'eau savonneuse ou avec une solution de bicarbonate de sodium, et consulter un médecin,
· tous les objets utilisés pour la reconstitution, l'administration et le nettoyage (y compris les gants) ainsi que les flacons entamés doivent être placés dans des sacs spéciaux destinés à l'incinération.
A l'attention du personnel soignant :
Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.
En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :
· mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,
· porter également un masque chirurgical à un usage unique et des lunettes enveloppantes,
· mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,
· préparer la solution sur un champ de travail,
· arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,
· éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,
· détruire les déchets toxiques,
· manipuler les excréta et vomissures avec précaution.
Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.
Si vous avez utilisé plus de IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion que vous n’auriez dû :
Il convient de surveiller vos fonctions vitales dans une unité de soins spéciales et, si des signes d'insuffisance cardiaque apparaissent, d'instaurer un traitement adéquat.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les effets indésirables suivants ont été signalés aux fréquences indiquées ci-dessous :
Très fréquent : pouvant affecter plus d’une personne sur 10
· Infections,
· thrombopénie (diminution du nombre de plaquettes dans le sang), leucopénie (diminution du nombre des globules blancs dans le sang), neutropénie (diminution du nombre des neutrophiles dans le sang), neutropénie fébrile (fièvre due à l’administration du traitement), anémie (diminution du nombre de globules rouges dans le sang),
· perte d’appétit,
· nausées, vomissements, stomatites (inflammation de la bouche et de la gorge), diarrhée, douleurs abdominales, sensations de brûlures,
· perte des cheveux,
· coloration rouge des urines 1 à 2 jours après le traitement,
· Fièvre, maux de tête, frissons.
Fréquent : pouvant affecter moins d’une personne sur 10 mais plus d’une personne sur 100
· Insuffisance cardiaque, rythme cardiaque lent, rapide ou irrégulier, cardiomyopathie (maladie du muscle du cœur).
· saignements, phlébite (obstruction d’une veine due à un caillot), thrombophlébite (inflammation de la veine),
· saignements gastro-intestinaux, maux de ventre,
· éruption cutanée, démangeaison,
· sensibilité accrue de la peau exposée à la radiothérapie (réaction tardive de la peau due au traitement par l’idarubicine chez les personnes ayant subi une radiothérapie).
Peu fréquent : pouvant affecter moins d’une personne sur 100 mais plus d’une personne sur 1 000
· Sepsis (infection), septicémie (infection généralisée),
· leucémie secondaire (cancer du sang),
· déshydratation,
· augmentation des taux d’acide urique dans le sang,
· crise cardiaque, anomalie de l’électrocardiogramme (examen du cœur),
· choc (malaise brutal avec chute de la pression artérielle),
· œsophagite (inflammation de l’œsophage), colite (inflammation de l’intestin),
· urticaire, modification de la couleur de la peau et des ongles (peau et ongles plus foncés), cellulite (inflammation du tissu sous-cutané), nécrose cutanée (destruction de la peau).
Rare : pouvant affecter moins d’une personne sur 1 000 mais plus d’une personne sur 10 000
· Saignements au niveau du cerveau.
Très rare : pouvant affecter moins d’une personne 10 000
· Réactions anaphylactiques (réactions allergiques),
· inflammation du myocarde (muscle du cœur) ou du péricarde (enveloppe du cœur), troubles de la conduction cardiaque,
· formation de caillots de sang dans les vaisseaux sanguins, rougeur,
· gastrites (inflammation de l’estomac) ou ulcère de l’estomac,
· syndrome-main pied : syndrome caractérisé par l’apparition au niveau des mains et/ou des pieds d’engourdissement, de fourmillements, de gonflements.
Fréquence indéterminée :
· Pancytopénie (diminution importante du nombre de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes),
· syndrome de lyse tumorale (destruction rapide des cellules cancéreuses pouvant induire nausées, essoufflement, battements du cœur irréguliers, crampes musculaires, crise convulsive, urines troubles, et fatigue associés à des résultats de test sanguins anormaux qui peuvent eux-mêmes entraîner des changements de la fonction rénale et une insuffisance rénale aiguë),
· réactions locales de la peau (toxicité locale).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite ou le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Conserver le flacon dans son emballage d'origine, à l'abri de la lumière.
Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion
· La substance active est : le chlorhydrate d'idarubicine.
Chaque flacon de 5 ml contient 5 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
Chaque flacon de 10 ml contient 10 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
Chaque flacon de 20 ml contient 20 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
1 ml de solution pour perfusion contient 1 mg de chlorhydrate d'idarubicine.
· Les autres composants sont :
Glycérol, hydroxyde de sodium (ajustement du pH), acide chlorhydrique (ajustement du pH) et eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que IDARUBICINE MYLAN 1 mg/ml, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur
IDARUBICINE MYLAN se présente sous la forme d'une solution pour perfusion. Il s'agit d'une solution stérile, sans conservateur, limpide et de couleur rouge foncé.
Flacons de 5 ml, 10 ml ou 20 ml de solution. Boîte de 1 ou 5 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN S.A.S.
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
FRANCE
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
France
Ou
THYMOORGAN PHARMAZIE GMBH
SCHIFFGRABEN 23
38690 VIENENBURG
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
Manipulation de l'IDARUBICINE MYLAN
IDARUBICINE MYLAN est un cytotoxique :
· le personnel médical doit être entrainé à l'administration de ce type de médicament,
· toute femme enceinte doit être exclue de la manipulation de ce médicament,
· en cas de fuite ou de renversement du produit, la surface doit être traitée puis laissée en contact avec de I ‘hypochlorite de sodium dilue (1 % de chlore libre) puis rincée avec de l'eau,
· en cas de contact accidentel de la solution avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment l'eau ou l'eau savonneuse ou avec une solution de bicarbonate de sodium, et consulter un médecin,
· tous les objets utilisés pour l'administration et le nettoyage (y compris les gants) ainsi que les flacons entames doivent être places dans des sacs spéciaux destinés à l'incinération.
A l'attention du Personnel soignant :
Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.
· En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut : mettre une blouse manches longues et poignets serres, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,
· porter également un masque chirurgical un usage unique et des lunettes enveloppantes,
· mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,
· préparer la solution sur un champ de travail,
· arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,
· éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,
· détruire les déchets toxiques,
· manipuler les excreta et vomissures avec précaution.
Les femmes enceintes ne doivent pas manipuler ce médicament.
Posologie
Pour toute information sur la posologie, veuillez-vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit.
Préparation en vue d'une administration en perfusion intraveineuse
Comme pour tout autre médicament injectable, IDARUBICINE MYLAN, solution pour perfusion, DOIT ETRE PREPARE DE MANIERE ASEPTIQUE.
Voie intraveineuse stricte : la solution diluée doit être injectée dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 % en 5 à 10 minutes. En cas de signes ou symptômes d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation d'idarubicine risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'apparition de signes ou de symptômes d'extravasation, il convient d'interrompre immédiatement la perfusion.
Incompatibilités
IDARUBICINE MYLAN ne doit pas être mélangée avec de l'héparine en raison du risque de précipitation et ne doit pas être mélangé avec des solutions présentant un pH alcalin qui causeraient sa dégradation rapide. Il est recommandé de ne pas mélanger ce produit avec d'autres médicaments.
Précautions particulières de conservation
A conserver (au réfrigérateur) entre 2°C et 8°C.
Conserver le flacon dans l'emballage original, à l'abri de la lumière.
Ne pas congeler.
Solution pour perfusion :
La stabilité physico-chimique de la solution diluée dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml) a été démontrée pendant 24 heures à 25°C.
D'un point de vue microbiologique, la solution pour perfusion doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
Elimination
Tout produit non utilisé ainsi que le matériel utilisé pour la dilution et l'administration doivent être détruits conformément aux procédures standards de l'hôpital relatives aux agents cytotoxiques suivant les dispositions législatives en vigueur sur l'élimination des déchets toxiques.