IBUPROFENE SANDOZ 400 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60129665
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Anti-inflammatoire non stéroïdien, code ATC : M01AE01.Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène. Il est indiqué, chez l'adulte (plus de 15 ans) :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : comprimé enrobé
    • Date de commercialisation : 28/10/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de IBUPROFENE SANDOZ 400 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé IBUPROFÈNE 2092 400 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium PVC PVDC de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3659573
    • Code CIP3 : 3400936595736
    • Prix : 1,99 €
    • Date de commercialisation : 05/04/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 30/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ibuprofène........................................................................................................................... 400 mg

    Pour un comprimé enrobé.

    Excipient à effet notoire : saccharose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé enrobé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire de l'ibuprofène, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits anti­inflammatoires actuellement disponibles.

    Elles sont limitées, chez l'adulte (plus de 15 ans), au :

    · traitement symptomatique au long cours :

    o des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que le syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,

    o de certaines arthroses invalidantes et douloureuses ;

    · traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :

    o rhumatismes abarticulaires tels que péri-arthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites,

    o arthroses,

    o arthrites microcristallines,

    o lombalgies,

    o radiculalgies,

    o affections aiguës post-traumatiques bénignes de l'appareil locomoteur ;

    · dysménorrhées après recherche étiologique ;

    · traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes (voir rubrique 4.4).

    Réservé à l'adulte (plus de 15 ans).

    · indications rhumatologiques :

    o traitement d'attaque : 2 comprimés à 400 mg, 3 fois par jour, soit 2400 mg par jour,

    o traitement d'entretien : 1 comprimé à 400 mg, 3 à 4 fois par jour, soit 1200 à 1600 mg par jour ;

    · dysménorrhée : 1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si nécessaire, sans dépasser 4 comprimés à 400 mg par jour (soit 1600 mg par jour) ;

    · affections douloureuses et/ou états fébriles : 1 comprimé à 400 mg, à renouveler si nécessaire, sans dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour).

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

    Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.

    Elles doivent être espacées d’au moins 6 heures.

    Sujets âgés

    L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau.

    4.3. Contre-indications  

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · patients ayant déjà manifesté des réactions d’hypersensibilité (antécédents de bronchospasme, d’asthme, de rhinite, d’œdème de Quincke ou d’urticaire) déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proches telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique,

    · grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6),

    · troubles hématopoïétiques inexpliqués,

    · antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,

    · hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,

    · ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

    · insuffisance hépatique sévère,

    · insuffisance rénale sévère,

    · insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV),

    · lupus érythémateux disséminé,

    · mifamurtide : aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    L'utilisation concomitante d'IBUPROFENE SANDOZ avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et paragraphes "Effets gastro-intestinaux" et "Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires" ci-dessous).

    Les adolescents déshydratés ont un risque d’insuffisance rénale.

    Comme les autres AINS, l'ibuprofène peut masquer les signes et symptômes d'infection en raison de ses propriétés pharmacodynamiques.

    Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

    L’ibuprofène peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque l’ibuprofène est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

    Asthme pré-existant

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite allergique saisonnière, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, à une maladie pulmonaire obstructive chronique ou une infection chronique des voies respiratoires (surtout si elle est associée à des symptômes semblables à ceux de la rhinite allergique), ont un risque plus élevé que le reste de la population de présenter des manifestations allergiques lors de la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens telles que des exacerbations de l'asthme (appelée intolérance aux analgésiques / asthme lié aux analgésiques), un œdème de Quincke ou un urticaire.

    Une précaution particulière est recommandée chez ces patients (intervention en urgence si nécessaire) ainsi que chez les patients allergiques à d'autres substances et présentant, par exemple, des réactions cutanées, un prurit ou de l’urticaire.

    L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    Sujet âgé

    Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

    Lupus érythémateux disséminé et maladie mixte du tissu conjonctif.

    En raison du risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8).

    Effets gastro-intestinaux

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, y compris l’ibuprofène, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

    Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier lorsqu’il s’agit de sujets âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement. En cas de survenue d’un saignement gastro-intestinal ou d’une ulcération chez un patient recevant de l'ibuprofène, le traitement doit être interrompu.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose d’AINS utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

    Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., £ 1200 mg/jour) sont associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.

    Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sont nécessaires.

    Réactions cutanées graves

    Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatite exfoliatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8). L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situant dans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L’ibuprofène devrait être arrêté dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

    La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d'éviter l'utilisation d’IBUPROFENE SANDOZ en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

    Effets hépatiques

    Une surveillance médicale étroite est mise en place lors de la prescription d'ibuprofène à des patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée, car leur état peut s'aggraver.

    Comme avec les autres AINS, y compris l'ibuprofène, les valeurs d'une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter. Dans le cas où l'ibuprofène est prescrit pour une période prolongée, une surveillance régulière de la fonction hépatique est indiquée par mesure de précaution. Si les anomalies dans les tests de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent, si des signes cliniques ou des symptômes évoquant une maladie hépatique se développent, ou si d'autres manifestations se produisent (par exemple, hyperéosinophilie, éruption cutanée), le traitement par ibuprofène doit être interrompu. L'hépatite peut se produire avec l'utilisation de l'ibuprofène sans symptômes avant-coureurs.

    La prudence s'impose lors de l'utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de porphyrie hépatique, car il peut déclencher une attaque.

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.

    En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu'en soit la cause, par exemple avant ou après intervention chirurgicale majeure,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    En cas de déshydratation, il existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et les adolescents.

    Rétention hydro-sodée

    Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    L'arrêt du traitement est habituellement suivi du retour à l'état existant avant le traitement.

    Hyperkaliémie

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

    L'utilisation prolongée d'un traitement antalgique pour traiter les céphalées peut les aggraver. Si cette situation est avérée ou suspectée, un avis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux (CAM) doit être suspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière d'un traitement antalgique.

    En cas de consommation concomitante d'alcool, les effets indésirables liés à la substance active, en particulier ceux qui concernent le tractus gastro-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être augmentés lors de l'utilisation d'AINS.

    Précautions d'emploi

    L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

    En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

    Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

    Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Risque lié à l’hyperkaliémie

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

    L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

    L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.

    Associations contre-indiquées

    Mifamurtide

    Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide

    Associations déconseillées

    (voir rubrique 4.4)

    Autres AINS

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    Eviter l’utilisation concomitante de deux ou de plusieurs AINS car cela peut augmenter le risque d’effets indésirables. (voir rubrique 4.4)

    Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effets indésirables.

    Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

    Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (voir rubrique 4.4).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, voire biologique.

    Héparines (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.

    Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Ketoprofène et methotrexate à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Respecter un intervalle d’au moins 12 heures entre l’arrêt ou le début d’un traitement par kétoprofène et la prise de méthotrexate.

    Nicorandil :

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.

    Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

    Diurétiques

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales Ces effets sont généralement réversibles.

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    Un traitement concomitant avec des médicaments épargneurs de potassium peut être associé à une augmentation de la kaliémie, et doit donc faire l’objet d’une surveillance régulière (voir rubrique 4.4).

    Antagonistes de l'angiotensine II (AIIA)

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale) par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles.

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles.

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures ou égales à 20 mg/semaine)

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

    Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    Tenofovir Disoproxil

    Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d’insuffisance rénale.

    En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

    Cobimétinib

    Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.

    Associations à prendre en compte

    Acide acétylsalicylique à des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    Antiagrégants plaquettaires

    Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Majoration du risque d'hémorragie

    Bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec la phénylbutazone).

    Déférasirox

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

    Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    Héparines (aux doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

    Augmentation du risque hémorragique.

    Autres hyperkaliémiants

    Risques de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    · in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    · à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance:

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    · un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    · une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence :

    Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée): toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges, de fatigue et de troubles de la vue. Les patients ressentant ces troubles ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) (voir rubrique 4.4).

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Les événements indésirables sont le plus souvent dose-dépendants, en particulier le risque de survenue d’hémorragie gastro-intestinale, qui dépend de la posologie et de la durée du traitement. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).

    Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportés à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

    En particulier le risque de survenue d'un saignement gastro-intestinal dépend de la posologie utilisée et de la durée d'utilisation.

    Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.

    Les effets indésirables présentés ci-dessous sont classés par système organe et par ordre de fréquence. La classification selon la fréquence utilise la convention suivante :

    · très fréquent (≥ 1/10),

    · fréquent (≥ 1/100 ; < 1/10),

    · peu fréquent (≥ 1/1 000 ; < 1/100),

    · rare (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000),

    · très rare (< 1/10000),

    · indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).

    Infections et infestations

    Très rare : une aggravation des inflammations dues aux infections (par exemple développement de fasciite nécrosante) a été décrite en rapport avec l'utilisation systémique d'AINS. Cela pourrait être corrélé au mécanisme d'action des AINS.

    Si lors de l'utilisation d’ibuprofène les symptômes d’une infection surviennent ou s’aggravent, il est recommandé au patient de consulter le médecin sans tarder. Il convient alors de vérifier si l'indication d'un traitement anti-infectieux/antibiotique est applicable.

    Les symptômes de méningite aseptique avec raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou troubles de la conscience ont été observés sous ibuprofène.

    Les patients atteints de maladies auto-immunes (lupus érythémateux disséminé, maladie mixte du tissu conjonctif) semblent y être prédisposés.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare : thrombocytopénie, anémie, leucopénie, pancytopénie, agranulocytose.

    Les premiers signes sont : fièvre, maux de gorge, aphtes superficielles, symptômes pseudo-grippaux, fatigue sévère, des saignements et des ecchymoses inexpliquées.

    Affections du système immunitaire

    Rare : réactions d’hypersensibilité incluant rash cutanés, urticaires et prurits ainsi que des crises d’asthme1.

    Très rare : réactions d'hypersensibilité sévères. Les symptômes peuvent être un gonflement du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie, hypotension (œdème de Quincke ou choc anaphylactique).

    Fréquence indéterminée : réactivité des voies respiratoires incluant l'asthme, l'asthme aggravé, un bronchospasme ou une dyspnée.

    Affections psychiatriques

    Très rare : réactions psychotiques, dépression.

    Affections du système nerveux

    Rare : maux de tête, vertiges, insomnie, irritabilité, fatigue.

    Très rare : méningite aseptique 2

    Affections oculaires

    Rares : troubles visuels.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Rare : acouphènes, déficience auditive.

    Affections cardiaques

    Très rare : palpitations, œdème, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.

    Affections vasculaires

    Très rare : hypertension.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulences, diarrhée, constipation, saignements gastro-intestinaux mineurs.

    Rare : ulcères gastro-intestinaux, potentiellement avec hémorragie et perforation, stomatite ulcéreuse, exacerbation de la colite ou de la maladie de Crohn (voir rubrique 4.4), gastrite.

    Très rare : œsophagite, pancréatite, sténose du diaphragme.

    Affections hépato-biliaires

    Très rares : anomalies des tests de la fonction hépatique, insuffisance hépatique, ictère, hépatite, lésions hépatiques, en particulier en cas de traitement à long terme.

    Affection de la peau et du tissu sous-cutané

    Rare : éruption cutanée.

    Très rare : Réactions cutanées comme les réactions bulleuses y compris syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe et syndrome de Lyell.

    Exceptionnellement, survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle.

    Indéterminé : réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), réactions de photosensibilité.

    Affections des reins et des voies urinaires

    Rare : insuffisance rénale, lésions des tissus rénaux (nécrose papillaire), en particulier dans le cadre du traitement à long terme, augmentation de l’uricémie.

    Très rare : formation d’œdèmes, en particulier chez les patients souffrant d’hypertension artérielle ou d’insuffisance rénale, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle pouvant être accompagnée par une insuffisance rénale aiguë.

    Fréquence indéterminée : oligurie.

    Investigation

    Très rare : diminution du taux d'hémoglobine

    Descriptions des effets indésirables spécifiques :

    1 Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées avec l’ibuprofène. Celles-ci peuvent consister en : (a) réactions anaphylactiques et allergiques non spécifiques, (b) hyperactivité bronchique comprenant l’asthme, l’asthme aggravé, un bronchospasme ou une dyspnée (l’apparition de crises d’asthme chez certains patients peut-être liée à une allergie à l’acide acétylsalicylique ou à un AINS, voir rubrique 4.3), ou (c) atteintes cutanées diverses incluant éruptions cutanées de différents types, prurit, urticaire, purpura, œdème de Quincke, et plus rarement, des dermatoses exfoliatives et bulleuses (y compris nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe).

    2 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par les médicaments n’est pas complètement élucidé. Les données disponibles suggèrent l’existence d’une possible corrélation entre la prise de médicament, l’apparition d’une méningite aseptique et la disparition de celle-ci à l’arrêt du traitement. Des cas isolés de symptômes aseptiques (tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou désorientation) ont été observés pendant le traitement avec l’ibuprofène chez les patients présentant des troubles auto-immuns (telles que le lupus érythémateux disséminé ou la connectivité). La découverte d’une méningite aseptique doit conduire à la recherche d’un lupus érythémateux disséminé ou d’une connectivité.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    · Vertiges.

    · Douleur abdominale, nausées, vomissements.

    · Anomalies du bilan hépatique.

    · Hyperkaliémie.

    · Le temps de prothrombine/INR peut être prolongé.

    · Sensation vertigineuse, somnolence, céphalée, perte de conscience, convulsions.

    · Insuffisance rénale.

    · Dyspnée, dépression respiratoire.

    · Hypotension.

    En cas d’intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

    Conduite à tenir

    Il n’y a pas d’antidote spécifique à l’ibuprofène.

    Les mesures thérapeutiques pour le traitement de l'intoxication sont dictées par l’étendue, la gravité et les symptômes cliniques selon les procédures courantes de soins intensifs :

    · transfert immédiat en milieu hospitalier,

    · évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique,

    · charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène,

    · traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Anti-inflammatoire non stéroïdien, code ATC : M01AE01.

    L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :

    · propriété antalgique,

    · propriété antipyrétique,

    · propriété anti-inflammatoire,

    · propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.

    Absorption

    La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.

    Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax 30,3 ± 4,7 µg/ml pour la dose de 400 mg).

    L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

    Distribution

    L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 pour cent.

    Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

    Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.

    Biotransformation

    L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.

    Élimination

    L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.

    La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

    Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, amidon prégélatinisé, acide stéarique, amidon de maïs desséché, vernis opaglos régular NA 7150 (alcool méthylique, gomme laque, povidone, monoglycéride acétylé), gomme arabique, saccharose, carmellose sodique, sulfate de calcium dihydraté, dispersion colorante rose Opalux AS 1537 (saccharose, eau purifiée, dioxyde de titane, laque d'érythrosine, benzoate de sodium), cire de carnauba.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    24 ou 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/ PVC/PVDC).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 365 956 7 5 : 24 comprimés sous plaquettes (Aluminium/ PVC/PVDC).

    · 34009 365 957 3 6 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/ PVC/PVDC).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 30/08/2021

    Dénomination du médicament

    IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé

    Ibuprofène

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé ?

    3. Comment prendre IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Anti-inflammatoire non stéroïdien, code ATC : M01AE01.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène. Il est indiqué, chez l'adulte (plus de 15 ans) :

    · en traitement de longue durée de :

    o certains rhumatismes inflammatoires chroniques,

    o certaines arthroses sévères ;

    · en traitement de courte durée de :

    o certaines inflammations du pourtour des articulations (tendinite, bursite, épaule douloureuse aiguë),

    o douleurs aiguës d'arthrose,

    o certaines inflammations des articulations par dépôt de cristaux, telles que la goutte,

    o douleurs lombaires aiguës,

    o douleurs aiguës liées à l'irritation d'un nerf, telles que les sciatiques,

    o douleurs et œdèmes liés à un traumatisme,

    o fièvre et/ou douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures, règles douloureuses.

    Ne prenez jamais IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés à la rubrique 6,

    · si vous présentez des antécédents d'allergie, d'asthme, rhinite, gonflement ou urticaire, déclenchés par la prise de ce médicament ou d'un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, ou d’acide acétylsalicylique (aspirine),

    · si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée),

    · si vous présentez des troubles au niveau de votre bilan sanguin dont la cause est inexpliquée,

    · si vous présentez des antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d'ulcères liés à des traitements antérieurs par AINS,

    · si vous souffrez d’ulcère ou de saignement de l'estomac ou de l'intestin en évolution ou récidivant,

    · si vous souffrez d’hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrale ou autre hémorragie en cours,

    · si vous souffrez d’une maladie grave du foie,

    · si vous souffrez d’une maladie grave des reins,

    · si vous souffrez d’une maladie grave du cœur,

    · si vous souffrez d’un lupus érythémateux disséminé.

    · si vous prenez du mifamurtide : aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre IBUPROFENE SANDOZ.

    Précautions d'emploi

    A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des inconvénients parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

    Les médicaments anti-inflammatoires/antalgiques comme l'ibuprofène sont susceptibles d'être associés à un risque légèrement accru de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, en particulier quand ils sont utilisés à doses élevées. Ne pas dépasser la dose ou la durée de traitement recommandée.

    Discutez de votre traitement avec votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre IBUPROFENE SANDOZ si vous :

    · avez des problèmes cardiaques dont une insuffisance cardiaque, de l'angine de poitrine (douleurs thoraciques) ou si vous avez eu une crise cardiaque, un pontage chirurgical, une artériopathie périphérique (mauvaise circulation dans les jambes ou les pieds due à des artères rétrécies ou bloquées) ou toute sorte d'accident vasculaire cérébral (y compris les « mini-AVC » ou accidents ischémiques transitoires (AIT)),

    · avez une tension artérielle élevée, du diabète, un cholestérol élevé, des antécédents familiaux de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, ou si vous êtes fumeur.

    Mises en garde spéciales

    Si vous êtes une femme, IBUPROFENE SANDOZ peut altérer votre fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour procréer ou chez lesquelles des examens sur la fonction de reproduction sont en cours, veuillez en parler à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre IBUPROFENE SANDOZ.

    Les sujets âgés présentent un risque plus élevé d'effets indésirables, en particulier pour les hémorragies gastro-intestinales, ulcères et perforations. Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées. La posologie doit être la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    En cas de déshydratation, il existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et les adolescents.

    COMME IL POURRAIT ETRE NECESSAIRE D'ADAPTER VOTRE TRAITEMENT, IL EST IMPORTANT D'INFORMER VOTRE MEDECIN AVANT DE PRENDRE IBUPROFENE SANDOZ DANS LES CAS SUIVANTS :

    · antécédent d'asthme associé à une rhinite allergique saisonnière, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez, une maladie pulmonaire obstructive chronique ou une infection chronique des voies respiratoires. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, un œdème de Quincke, de l’urticaire, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique «Ne prenez jamais IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé»),

    · troubles de la coagulation, prise d'un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves,

    · antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens),

    · maladie du cœur, du foie ou du rein,

    · varicelle,

    · traitement concomitant avec d'autres médicaments qui augmentent le risque d'ulcère gastroduodénal ou hémorragie, par exemple des corticoïdes oraux, des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c'est à dire Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), des médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l'aspirine ou les anticoagulants tels que la warfarine. Si vous êtes dans un de ces cas, consultez votre médecin avant de prendre IBUPROFENE SANDOZ (voir rubrique «Autres médicaments et IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé»),

    · rétention d’eau,

    · hyperkaliémie,

    · si vous avez une infection – veuillez consulter le chapitre « Infections » ci-dessous,

    · si vous consommez de l’alcool,

    · si vous consommez tout type d’analgésique pour des maux de tête de façon prolongée.

    AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS :

    · de troubles de la vue, PREVENEZ VOTRE MEDECIN,

    · d'hémorragie gastro-intestinale, (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE,

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique 4. «QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?»), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE.

    Réactions cutanées

    Des réactions cutanées graves ont été rapportées en association avec un traitement à base de IBUPROFENE SANDOZ. Arrêtez de prendre IBUPROFENE SANDOZ et consulter immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée, des lésions des muqueuses, des cloques ou tout autre signe d’allergie, car il peut s’agir des premiers signes d’une réaction cutanée très grave. Voir rubrique 4.

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment une crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique «Quels sont les effets indésirables éventuels?»), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.

    Vous ne devez pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2) et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine).

    Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou d'acide acétylsalicylique (aspirine).

    Infections

    IBUPROFENE SANDOZ peut masquer des signes d’infections tels que fièvre et douleur. Il est donc possible que IBUPROFENE SANDOZ retarde la mise en place d’un traitement adéquat de l’infection, ce qui peut accroître les risques de complications. C’est ce que l’on a observé dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infections cutanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicament alors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infection persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin.

    Autres médicaments et IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    IBUPROFENE SANDOZ est susceptible d’affecter ou d’être affecté par certains autres médicaments. Vous devez toujours prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous utilisez ou recevez l’un des médicaments suivants avant de prendre IBUPROFENE SANDOZ :

    · aspirine (acide acétylsalicylique) ou autres anti-inflammatoires non stéroïdiens,

    · corticostéroïdes,

    · médicaments anti-coagulants et antiagrégants (tels que anticoagulants/antiagrégants plaquettaires comme l’aspirine/l’acide acétylsalicylique, la warfarine, la ticlopidine, l’héparine),

    · lithium,

    · méthotrexate,

    · médicaments qui réduisent la tension artérielle élevée (inhibiteurs de l’ECA comme le captopril, les bêta-bloquants comme l’aténolol, les antagonistes du récepteur de l'angiotensine-II comme le losartan),

    · certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine),

    · Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

    · pemetrexed,

    · ciclosporine, tacrolimus,

    · le tenofovir disoproxil.

    · déférasirox,

    · hyperkalémiants,

    · nicorandil

    · mifamurtide

    Certains autres médicaments sont également susceptibles d'affecter ou d'être affectés par le traitement par IBUPROFENE SANDOZ. Vous devez, par conséquent, toujours demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d'utiliser IBUPROFENE SANDOZ en même temps que d'autres médicaments.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l'utiliser pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges, de la fatigue et des troubles de la vue.

    Soyez prudent, ne pas conduire sans avoir lu la notice.

    IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé contient du saccharose.

    Si votre médecin vous a informé(e) que vous avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.

    IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infection et que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2).

    Posologie

    RESERVE A L'ADULTE (plus de 15 ans).

    La posologie varie en fonction de l'indication :

    Posologie usuelle

    nombre de comprimés à 400 mg par prise

    nombre de prises par jour

    Affections rhumatismales

    Traitement d'attaque

    2

    3

    Traitement d'entretien

    1

    3 à 4

    Règles douloureuses

    1

    4 maximum

    Autres douleurs et/ou fièvre

    1

    3 maximum

    DANS TOUS LES CAS, CONFORMEZ-VOUS STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau.

    Fréquence d'administration

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

    Les prises régulières permettent d'éviter les pics de douleurs ou de fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

    Durée du traitement

    Se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.

    En dehors des affections rhumatismales, si la douleur persiste plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours, si elles s'aggravent ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, en informer votre médecin.

    Si vous avez pris plus de IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris plus d’IBUPROFENE SANDOZ que vous n’auriez dû, ou si des enfants ont pris le médicament accidentellement, contactez toujours un médecin ou l’hôpital le plus proche afin d’obtenir un avis sur le risque et des conseils sur les mesures à prendre.

    Les symptômes peuvent inclure nausées, douleurs abdominales, vomissements (pouvant contenir des traces de sang), maux de tête, bourdonnements dans les oreilles, confusion et mouvements oculaires instables. A fortes doses, les symptômes suivants ont été signalés : somnolence, douleur thoracique, palpitations, perte de conscience, convulsions (principalement chez les enfants), faiblesse et étourdissements, sang dans les urines, sensation de froid corporel et problèmes respiratoires.

    Si vous oubliez de prendre IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les médicaments tels qu'IBUPROFENE SANDOZ CONSEIL pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde), d’angine de poitrine ou d'accident vasculaire cérébral.

    La liste suivante d’effets indésirables peut se produire si vous êtes traité avec de l'ibuprofène à court terme. Pour le traitement à long terme ou si votre médecin vous prescrit une dose plus élevée, d’avantages d’effets indésirables peuvent se produire que ceux qui sont décrits ci-dessous.

    Effets indésirables fréquents (observés chez moins d’une personne sur 10) :

    · troubles digestifs : troubles de la digestion, douleurs abdominales, vomissements, nausées, diarrhée, constipation, flatulences, saignements gastro-intestinaux mineurs.

    Effets indésirables rares (observés chez moins d’un patient sur 1000 et plus d’un patient sur 10 000) :

    · réactions d’hypersensibilité incluant éruptions cutanées, urticaire, démangeaisons, crise d’asthme,

    · maux de tête, vertiges, insomnie, irritabilité, fatigue,

    · troubles visuels,

    · sifflement ou bourdonnement d’oreille, troubles de l’audition,

    · ulcères gastro-duodénaux potentiellement avec hémorragie et perforation, inflammation avec lésions de la muqueuse buccale, exacerbation de la colite ou de la maladie de Crohn, gastrite,

    · insuffisance rénale, lésions des tissus rénaux en particulier dans le cadre d’un traitement à long terme, augmentation du taux d'acide urique dans le sang.

    Effets indésirables très rares (observés chez moins d’un patient sur 10 000) :

    · aggravation des inflammations dues à des infections,

    · des symptômes de méningite peuvent survenir dans des cas exceptionnels pendant le traitement par ibuprofène, tels que maux de tête intenses, nausées, vomissements, fièvre, raideur de la nuque, perte de connaissance,

    · modifications de la formule sanguine,

    · choc anaphylactique, œdème de Quincke,

    · réactions psychotiques, dépression,

    · palpitations, œdème, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde,

    · hypertension,

    · inflammation de l’œsophage, inflammation du pancréas, diminution de la taille du diaphragme,

    · modifications du bilan hépatique, insuffisance hépatique, jaunisse, hépatite, lésions hépatiques en particulier en cas de traitement à long terme,

    · manifestations bulleuse de la peau et des muqueuses,

    · formation d’œdèmes en particulier chez les patients souffrant d’hypertension artérielle ou d’insuffisance rénale, syndrome néphrotique, maladie rénale inflammatoire pouvant être accompagnée par une insuffisance rénale aigue.

    Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · crise d’asthme chez certains sujets qui peut être liée à une allergie à l’acide acétylsalicylique ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien,

    · une réaction cutanée sévère appelée syndrome d’hypersensibilité (en anglais : DRESS syndrome) peut survenir. Les symptômes d’hypersensibilité sont : éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques et augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs).

    · oligurie,

    · peau sensible à la lumière,

    · éruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques principalement situées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre à l’instauration du traitement (pustulose exanthématique aiguë généralisée). Si vous développez ces symptômes, arrêtez d’utiliser IBUPROFENE SANDOZ et consultez immédiatement un médecin. Voir également rubrique 2.

    Exceptionnellement, des infections graves de la peau ont été observées en cas de varicelle.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament est à conserver à une température inférieure à 25°C et à l’abri de l’humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé  

    · La(les) substance(s) active(s) est (sont) :

    Ibuprofène..................................................................................................................... 400 mg

    Pour un comprimé enrobé.

    · Les autres composants sont :

    Amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, amidon prégélatinisé, acide stéarique, amidon de maïs desséché, vernis Opaglos regular NA 7150, gomme arabique, saccharose, carmellose sodique, sulfate de calcium dihydraté, dispersion colorante rose Opalux AS 1537, cire de carnauba.

    Qu’est-ce que IBUPROFENE SANDOZ 400 mg, comprimé enrobé et contenu de l’emballage extérieur ?  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé. Boîte de 24 ou 30.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    ou

    INPHARMASCI

    ZI N° 2 DE PROUVY-ROUVIGNIES

    1 RUE DE NUNGESSER

    59121 PROUVY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    « QUE FAIRE EN CAS DE FIEVRE» :

    La température normale du corps est variable d'un individu à l'autre et comprise entre 36,5°C et 37,5°C. Une élévation de plus de 0,8°C est considérée comme une fièvre.

    Chez l'adulte : si les troubles qu'elle entraîne sont trop gênants, vous pouvez prendre un médicament qui contient de l'ibuprofène en respectant les posologies indiquées.

    Avec ce médicament, la fièvre doit baisser rapidement. Néanmoins :

    · si d'autres signes apparaissent (comme une éruption cutanée),

    · si la fièvre persiste de plus de 3 jours ou si elle s'aggrave,

    · si les maux de tête deviennent violents, ou en cas de vomissements.

    CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

    « QUE FAIRE EN CAS DE DOULEURS» :

    · En l'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement,

    · Si la douleur revient régulièrement,

    · Si elles s'accompagnent de fièvre,

    · Si elles vous réveillent la nuit.

    CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.