IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 61000075
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N02B.Il est indiqué, chez l'adulte (plus de 15 ans), dans le traitement de courte durée :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 10/07/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BIOGARAN

    Les compositions de IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé IBUPROFÈNE 2092 400 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 20 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3765631
    • Code CIP3 : 3400937656313
    • Prix : 1,55 €
    • Date de commercialisation : 20/10/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ibuprofène........................................................................................................................... 400 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

    · Dysménorrhées après recherche étiologique.

    · Traitement de la crise de migraine légère à modérée, avec ou sans aura.

    · Traitement des douleurs modérées dans l'arthrose (hanche, genou).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

    RESERVE A L'ADULTE (plus de 15 ans).

    Dysménorrhées

    1 comprimé à 400 mg par prise à renouveler si nécessaire toutes les 6 à 8 heures sans dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour) à commencer dès l'apparition des règles et pendant une durée de 1 à 3 jours.

    Crise de migraine

    1 comprimé à 400 mg à prendre le plus tôt possible dès le début de la crise de migraine.

    Affections douloureuses et/ou états fébriles

    1 comprimé à 400 mg par prise à renouveler si nécessaire toutes les 6 à 8 heures sans dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour).

    Douleurs dans l'arthrose (hanche, genou)

    1 comprimé à 400 mg par prise à renouveler si nécessaire toutes les 6 à 8 heures sans dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour).

    Chez l’adolescent, si ce médicament est nécessaire plus de 3 jours, ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé de prendre un avis médical.

    Sujets âgés

    L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

    Fréquence d'administration

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours des repas.

    Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé, sans le croquer, avec un grand verre d’eau.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6),

    · antécédents d'asthme déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique,

    · antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,

    · hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,

    · ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique, hémorragie digestive ou antécédents d'hémorragie digestive récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

    · insuffisance hépatique sévère,

    · insuffisance rénale sévère,

    · insuffisance cardiaque sévère (Classe IV NYHA),

    · lupus érythémateux disséminé,

    · mifamurtide : aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    L'utilisation concomitante de IBUPROFENE BIOGARAN avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et « Effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires » ci-dessous).

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.

    L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    Les adolescents déshydratés ont un risque d’insuffisance rénale.

    Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

    IBUPROFENE BIOGARAN peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complication bactériennes de la varicelle. Lorsque IBUPROFENE BIOGARAN est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

    Sujets âgés

    Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

    Effets gastro-intestinaux

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

    En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant IBUPROFENE BIOGARAN, le traitement doit être arrêté.

    Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, notamment à forte dose (2400 mg par jour), peut être associée à une légère augmentation du risque de thrombose artérielle par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral. Globalement, les données épidémiologiques ne montrent pas d’association entre les faibles doses d’ibuprofène (≤ 1200 mg par jour) et un risque augmenté de thrombose artérielle.

    Les patients souffrant d’hypertension non contrôlée, d’insuffisance cardiaque congestive (classes II-III NYHA), de cardiopathie ischémique, de maladie artérielle périphérique, et/ou de maladie vasculaire cérébrale ne devront être traités par ibuprofène qu'après un examen attentif et l’utilisation de doses élevées (2400 mg par jour) doit être évitée.

    Une attention particulière doit être portée avant toute initiation d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme) en particulier si des doses élevées d’ibuprofène (2400 mg par jour) sont nécessaires.

    Effets cutanés

    Réactions cutanées graves

    Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatite exfoliatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8).

    L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, dans le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. IBUPROFENE BIOGARAN devrait être arrêté dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, d'un rash cutané, de cloques, de rougeur de la peau ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.

    En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que: IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    Rétention hydro-sodée

    Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    Hyperkaliémie

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

    L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

    En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

    Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Risque lié à l'hyperkaliémie

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

    L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

    L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade :

    Association contre indiquée

    + Mifamurtide

    Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.

    Associations déconseillées

    (voir rubrique 4.4)

    + Autres AINS

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Acide acétylsalicylique

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Bien que ces données présentent des incertitudes quant à l’extrapolation à la situation clinique, la possibilité que l’utilisation à long terme d’ibuprofène réduise l’effet cardioprotecteur de faibles doses d’acide acétylsalicylique ne peut être exclue. En ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable (voir rubrique 5.1).

    + Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants comme la warfarine (voir rubrique 4.4).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.

    + Héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    + Kétoprofène et méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Respecter un intervalle d’au moins 12 heures entre l’arrêt ou le début d’un traitement par kétoprofène et la prise de méthotrexate.

    + Pemetrexed (en cas de fonction rénale faible à modérée)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    + Nicorandil

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.

    Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

    + Diurétiques

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralement réversibles.

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    + Antagonistes de l'angiotensine II (AIIA)

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralement réversibles.

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    + Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralement réversibles.

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

    Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Pemetrexed (en cas de fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    + Ténofovir Disoproxil

    Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d’insuffisance rénale.

    En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

    + Cobimetinib

    Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.

    Associations à prendre en compte

    + Antiagrégants plaquettaires

    Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Majoration du risque d'hémorragie

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).

    + Déférasirox

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

    Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4)

    + Héparines (doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    + Pentoxifylline

    Majoration du risque hémorragique.

    + Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

    Augmentation du risque hémorragique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    · A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    · un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    · une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence :

    · Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    · A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Les AINS passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

    4.8. Effets indésirables  

    Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral(voir rubrique 4.4).

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).

    Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, douleur abdominale haute, distension abdominale, melæna, hématémèse, colite, exacerbation d'une rectocolite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportés à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

    Œdème, hypertension, insuffisance cardiaque et angine de poitrine ont été rapportés en association au traitement par AINS.

    Effets gastro-intestinaux

    Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du transit, ulcérations digestives avec ou sans hémorragies, hémorragies occultes ou non. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.

    Réactions d'hypersensibilité

    · Dermatologiques : éruptions, rash, prurit, œdème, urticaire, aggravation d'urticaire chronique.

    · Respiratoires : la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique 4.3).

    · Générales : réaction anaphylactique, choc anaphylactique, œdème de Quincke et autres réactions d’hypersensibilité.

    Effets cutanés

    Rash maculo-papulaire, érythème polymorphe, purpura, œdème de la face.

    Très rarement, des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été observées.

    Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence indéterminée : pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), réactions de photosensibilité.

    Effets sur le système nerveux central

    L'ibuprofène peut exceptionnellement être responsable de vertiges, sensations vertigineuses et de céphalées.

    Effets rénaux

    Hématurie, protéinurie.

    Autres

    · Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.

    · Oligurie, insuffisance rénale.

    · La découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivité.

    · Troubles de l’oreille interne : acouphène.

    · Troubles généraux : œdème périphérique, gonflement.

    · Troubles hépatobiliaires : troubles hépatiques, ictère, exceptionnels cas d'hépatite.

    · Troubles psychiatriques : nervosité.

    · Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : asthme, bronchospasme, dyspnée et respiration sifflante.

    Quelques modifications biologiques ont pu être observées

    · Hépatiques : rarement élévation des transaminases, autres anomalies du bilan hépatique.

    · Hématologiques : agranulocytose, anémie, anémie hémolytique, anémie aplasique, leucopénie, thrombocytopénie, diminution de l’hématocrite et du taux d’hémoglobine.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Signes

    · Vertiges,

    · Douleur abdominale, nausées, vomissements,

    · Anomalies du bilan hépatique,

    · Hyperkaliémie, acidose métabolique,

    · Sensation vertigineuse, somnolence, céphalée, perte de conscience, convulsions,

    · Insuffisance rénale,

    · Dyspnée, dépression respiratoire,

    · Hypotension.

    En cas d’intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

    Conduite à tenir

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    · Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

    · Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène.

    · Traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRE ANALGESIQUE ET ANTIPYRETIQUE, code ATC : N02B.

    Mécanisme d’action

    L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :

    · propriété antalgique,

    · propriété antipyrétique,

    · propriété anti-inflammatoire,

    · propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    Effets pharmacodynamiques

    Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Des études pharmacodynamiques ont montré une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire lorsque l'ibuprofène à la dose de 400 mg était pris dans les 8 heures qui précédaient la prise de 81 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les 30 minutes qui suivaient. Toutefois, les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique ne peuvent pas exclure que l’usage régulier, à long terme de l’ibuprofène puisse réduire l’effet cardioprotecteur de faibles doses d’acide acétylsalicylique. En ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable (voir rubrique 4.5).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.

    Absorption

    La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.

    Après prise unique, les concentrations sériques maximales sont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ± 3,5 µg/ml pour un comprimé de 200 mg et 30,3 ± 4,7 µg/ml pour un comprimé de 400 mg).

    L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

    Distribution

    L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.

    Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

    Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par les femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.

    Biotransformation

    L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.

    Élimination

    L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.

    La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

    Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique (type A), acide stéarique, povidone K90, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage :

    SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), cellulose microcristalline, stéarate de macrogol 40 (type I), dioxyde de titane (E171)].

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    20 ou 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BIOGARAN

    15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 376 563 1 3 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 376 564 8 1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/01/2021

    Dénomination du médicament

    IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé

    Ibuprofène

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N02B.

    Il est indiqué, chez l'adulte (plus de 15 ans), dans le traitement de courte durée :

    · de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses,

    · de la crise de migraine légère à modérée avec ou sans aura,

    · des douleurs modérées dans l’arthrose de la hanche ou du genou.

    Ne prenez jamais IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé

    · Si vous êtes allergique à l’ibuprofène ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous avez des antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de ce médicament ou d'un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, acide acétylsalicylique (aspirine),

    · si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée),

    · si vous avez des antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d'ulcères liés à des traitements antérieurs par AINS,

    · si vous avez un ulcère ou saignement de l'estomac ou de l'intestin en évolution ou récidivant,

    · si vous avez une hémorragie gastro-intestinale ou antécédents d’hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrale ou autre hémorragie en cours,

    · si vous avez une maladie grave du foie,

    · si vous avez une maladie grave des reins,

    · si vous avez une maladie grave du cœur,

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé,

    · si vous prenez du mifamurtide : aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN si :

    · vous avez une infection – veuillez consulter le chapitre « infections » ci-dessous.

    Infections

    IBUPROFENE BIOGARAN peut masquer des signes d’infections tels que fièvre et douleur. Il est donc possible que IBUPROFENE BIOGARAN retarde la mise en place d’un traitement adéquat de l’infection, ce qui peut accroître les risques de complications. C’est ce que l’on a observé dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infections cutanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicament alors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infection persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin.

    Prendre des précautions particulières avec IBUPROFENE BIOGARAN :

    A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des inconvénients parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

    Les médicaments tels que IBUPROFENE BIOGARAN pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d'accident vasculaire cérébral. Le risque est d’autant plus important que les doses utilisées sont élevées.

    Ne pas dépasser les doses recommandées ni la durée de traitement si vous avez des problèmes cardiaques incluant une insuffisance cardiaque, de l’angine de poitrine (douleur à la poitrine) ou si vous avez eu une attaque cardiaque, un pontage, une artériopathie des membres inférieurs (mauvaise circulation due à un rétrécissement ou une obstruction des artères), ou tout type d’accident vasculaire cérébral (incluant un AVC mineur ou attaque ischémique transitoire « AIT »), ou si vous avez des facteurs de risque pour ce type de pathologie (par exemple en cas de pression artérielle élevée, de diabète, de taux de cholestérol élevé, d’antécédent familial de maladie cardiaque ou AVC ou si vous fumez), veuillez en parler avec votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN.

    Si vous êtes une femme, IBUPROFENE BIOGARAN peut altérer votre fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour procréer ou chez lesquelles des examens sur la fonction de reproduction sont en cours, veuillez en parler à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN.

    En cas d’administration chez le sujet âgé, ce médicament est à utiliser avec prudence.

    Les sujets âgés présentent un risque plus élevé d'effets indésirables, en particulier pour les hémorragies gastro-intestinales, ulcères et perforations. Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées. La posologie doit être la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    COMME IL POURRAIT ETRE NECESSAIRE D'ADAPTER VOTRE TRAITEMENT, IL EST IMPORTANT D'INFORMER VOTRE MEDECIN AVANT DE PRENDRE IBUPROFENE BIOGARAN DANS LES CAS SUIVANTS :

    · d'antécédent d'asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique « Ne prenez jamais IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé »),

    · de troubles de la coagulation, de prise d'un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves,

    · d'antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens),

    · de maladie du cœur, du foie (notamment cirrhose du foie) ou du rein,

    · de traitement concomitant avec d'autres médicaments qui augmentent le risque d'ulcère gastroduodénal ou hémorragie, par exemple des corticoïdes oraux, des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c'est à dire Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), des médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l'aspirine ou les anticoagulants tels que la warfarine. Si vous êtes dans un de ces cas, consultez votre médecin avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN (voir rubrique « Autres médicaments et IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé »),

    · de traitement concomitant avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine ou avec du pemetrexed (voir rubrique « Autres médicaments et IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé »),

    · de prise d’un traitement anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS),

    · les adolescents déshydratés ont un risque d’insuffisance rénale. Demandez l'avis de votre médecin avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN si l’adolescent n’a pas bu de liquide ou a perdu du liquide suite à des vomissements continus ou à une diarrhée.

    AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS :

    · de troubles de la vue, PREVENEZ VOTRE MEDECIN,

    · d'hémorragie gastro-intestinale, (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir ou présence de sang dans les vomissements), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE,

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment une crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE,

    Réactions cutanées

    Des réactions cutanées graves ont été rapportées en association avec un traitement à base d’ibuprofène. Arrêtez de prendre IBUPROFENE BIOGARAN et consultez immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée, des lésions des muqueuses, des cloques, des signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure (rougeurs avec bulles ou cloques, ulcérations), rougeur de la peau, rash ou tout autre signe d’allergie, car il peut s’agir des premiers signes d’une réaction cutanée très grave. Voir rubrique 4.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.

    Vous ne devez pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2) et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine).

    Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou d’acide acétylsalicylique (aspirine).

    Enfants et adolescents

    Sans objet

    Autres médicaments et IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous devez toujours prévenir votre médecin ou votre pharmacien, si vous utilisez ou recevez ou avez pris récemment l’un des médicaments suivants avant de prendre IBUPROFENE BIOGARAN :

    · aspirine (acide acétylsalicylique) ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens,

    · corticostéroïdes,

    · médicaments anticoagulants (tels qu’anticoagulants/antiagrégants plaquettaires comme l’aspirine (acide acétylsalicylique), la warfarine, la ticlopidine, l’héparine injectable),

    · lithium,

    · méthotrexate,

    · médicaments qui réduisent la pression artérielle (inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine tels que le captopril, diurétiques, bêta-bloquants tels que les médicaments contenant de l’aténolol et antagonistes de l'angiotensine II tel que le losartan),

    · certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (augmentation du risque d’hémorragie digestive)),

    · pemetrexed,

    · ciclosporine, tacrolimus,

    · ténofovir disoproxil,

    · cobimetinib,

    · mifamurtide.

    IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    · Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    · A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l’utiliser pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et des troubles de la vue.

    IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infection et que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2).

    Posologie

    RESERVE A L'ADULTE (plus de 15 ans).

    DANS TOUS LES CAS, CONFORMEZ-VOUS STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Douleurs (maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures, règles douloureuses), fièvre, douleurs dans l'arthrose de la hanche et du genou.

    La posologie usuelle est de 1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si nécessaire toutes les 6 à 8 heures sans dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour).

    Pour les règles douloureuses, le traitement est à commencer dès l'apparition des règles et pendant une durée de 1 à 3 jours.

    Crise de migraine

    1 comprimé à 400 mg à prendre le plus tôt possible dès le début de la crise de migraine.

    Fréquence d'administration

    Les prises régulières permettent d'éviter les pics de douleur ou de fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau.

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

    Durée du traitement

    Chez l’adolescent, si ce médicament est nécessaire plus de 3 jours, ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé de consulter votre médecin.

    Chez l’adulte, si la douleur persiste plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours, ou si elles s'aggravent ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, en informer votre médecin.

    Si vous avez pris plus de IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris plus de IBUPROFENE BIOGARAN que vous n’auriez dû, ou si des enfants ont pris le médicament accidentellement, contactez toujours un médecin ou l’hôpital le plus proche afin d’obtenir un avis sur le risque et des conseils sur les mesures à prendre.

    Les symptômes peuvent inclure nausées, douleurs abdominales, vomissements (pouvant contenir des traces de sang), maux de tête, bourdonnements dans les oreilles, confusion et de mouvements oculaires instables.

    À fortes doses, les symptômes suivants ont été signalés : somnolence, douleur thoracique, palpitations, perte de conscience, convulsions (principalement chez les enfants), faiblesse et étourdissements, sang dans les urines, sensation de froid corporel et problèmes respiratoires.

    Si vous oubliez de prendre IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les médicaments tels que IBUPROFENE BIOGARAN pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde), d’angine de poitrine ou d'accident vasculaire cérébral.

    Peuvent survenir des réactions allergiques :

    · cutanées : éruption sur la peau (rash, « rash maculo-papulaire », « érythème polymorphe », « purpura »), démangeaisons (« prurit »), œdème, aggravation d'urticaire chronique, œdème de la face.

    · respiratoires, de type crise d'asthme, gêne respiratoire (« bronchospasme »), respiration sifflante ou difficile (« dyspnée »).

    · généralisées : brusque gonflement du visage et du cou avec gêne respiratoire (œdème de Quincke), réaction anaphylactique, réaction d’hypersensibilité.

    Une réaction cutanée sévère appelée syndrome d’hypersensibilité (en anglais : DRESS syndrome) peut survenir. Les symptômes d’hypersensibilité sont éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques et augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs).

    Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie, une perforation gastro-intestinale ou un ulcère digestif (douleur abdominale, douleur abdominale haute, rejet de sang par la bouche (« hématémèse ») ou dans les selles, coloration des selles en noir (« melaena »), exacerbation d’une inflammation de l’intestin (« colite ») ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique « Prendre des précautions particulières avec IBUPROFENE BIOGARAN »). Ceux-ci sont d'autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée.

    Il peut exceptionnellement être observé des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque : symptômes de la méningite.

    Très exceptionnellement peuvent survenir des manifestations bulleuses de la peau ou des muqueuses (sensation de brûlure accompagnée de rougeur avec bulles, cloques, ulcérations (« Syndrome de Lyell » et « Syndrome de Stevens-Johnson »)).

    A une fréquence « indéterminée » :

    · Sensibilité de la peau à la lumière.

    · Éruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques principalement situées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre à l’instauration du traitement (pustulose exanthématique aiguë généralisée). Si vous développez ces symptômes, arrêtez de prendre IBUPROFENE BIOGARAN et consultez immédiatement un médecin. Voir également rubrique 2.

    Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin.

    Au cours du traitement, il est possible que surviennent :

    · des troubles digestifs : maux d'estomac, vomissements, nausées, diarrhée, constipation, flatulence, digestion difficile (« dyspepsie »), distension abdominale, gastrite,

    · exceptionnellement, vertiges, sensations vertigineuses ou maux de tête, rares troubles de la vue, diminution importante des urines, présence anormale de sang dans les urines (« hématurie ») et de protéines dans les urines (« protéinurie »), insuffisance rénale, et autres maladies du rein (« néphrite interstitielle », « syndrome néphrotique », « nécrose papillaire »).

    Dans tous ces cas, il faut en avertir votre médecin.

    Exceptionnellement, ont été observées des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine (baisse anormale du taux des cellules sanguines : des globules blancs (« agranulocytose », « leucopénie ») ou des globules rouges (« anémie », « anémie aplasique », « anémie hémolytique », diminution de l’hématocrite et de l’hémoglobine) ou des plaquettes (« thrombocytopénie ») pouvant être graves.

    Autres effets indésirables très rares :

    · nervosité, bourdonnement d’oreilles,

    · ulcères buccaux,

    · pression artérielle anormalement élevée (« hypertension »),

    · insuffisance cardiaque,

    · problèmes hépatiques: les symptômes peuvent inclure le jaunissement de la peau et du blanc des yeux (« ictère »), hépatite,

    · œdème périphérique, gonflement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Ibuprofène........................................................................................................................... 400 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Amidon prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique (type A), acide stéarique, povidone K90, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage :

    SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), cellulose microcristalline, stéarate de macrogol 40 (type I), dioxyde de titane (E171)].

    Qu’est-ce que IBUPROFENE BIOGARAN 400 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé.

    Boîte de 20 ou 30 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Fabricant  

    INPHARMASCI

    ZI N°2 DE PROUVY-ROUVIGNIES

    1 RUE DE NUNGESSER

    59121 PROUVY

    Ou

    DELPHARM BRETIGNY

    USINE DU PETIT PARIS

    91220 BRETIGNY SUR ORGE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    "QUE FAIRE EN CAS DE FIEVRE" :

    La température normale du corps est variable d'un individu à l'autre et comprise entre 36,5°C et 37,5°C. Une élévation de plus de 0,8°C est considérée comme une fièvre.

    Chez l'adulte : si les troubles qu'elle entraîne sont trop gênants, vous pouvez prendre un médicament qui contient de l'ibuprofène en respectant les posologies indiquées.

    Avec ce médicament, la fièvre doit baisser rapidement. Néanmoins :

    · si d'autres signes apparaissent (comme une éruption cutanée),

    · si la fièvre persiste plus de 3 jours ou si elle s'aggrave,

    · si les maux de tête deviennent violents, ou en cas de vomissements.

    CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

    "QUE FAIRE EN CAS DE DOULEUR" :

    · En l'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement,

    · Si la douleur revient régulièrement,

    · Si elle s'accompagne de fièvre,

    · Si elle vous réveille la nuit.

    CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.