HYDROCORTANCYL 2
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : suspension injectable
- Date de commercialisation : 09/03/1998
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE
Les compositions de HYDROCORTANCYL 2
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Suspension | ACÉTATE DE PREDNISOLONE | 3980 | 2,5 g | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 5 ml
- Code CIP7 : 3051558
- Code CIP3 : 3400930515587
- Prix : 4,80 €
- Date de commercialisation : 31/05/2002
- Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>dans les indications :<br>- Rhumatologiques:<br>. injections intra-articulaires (arthrites inflammatoires, arthrose en poussée)<br>. injections péri-articulaires (tendinites, bursites)<br>. injections des parties molles (talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren)<br>. injections intradurales (radiculalgies en cas d'échec d'autres traitements ou à l'occasion d'analyse du liquide céphalorachidien).<br>- Dermatologiques (cicatrices chéloïdes)<br>- Néoplasiques (injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales)<br>- Ophtalmologiques (injections périoculaires dans certaines atteintes inflammatoires du segment antérieur avec participation de l'uvée intermédiaire)<br>- ORL (irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage) ; JOURNAL OFFICIEL ; 04/08/15
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 19/05/2021
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Acétate de prednisolone .......................................................................................................... 2,5 g
Pour 100 ml de suspension injectable.
Un flacon de 1 ml contient 25 mg d'acétate de prednisolone.
Un flacon de 5 ml contient 125 mg d'acétate de prednisolone.
Excipient(s) à effet notoire : sodium (3,1 mg/flacon de 1 ml ; 15,5 mg/flacon de 5 ml), alcool benzylique.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d'injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
Ce médicament est indiqué dans les affections :
· Rhumatologiques :
o injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée,
o injections péri-articulaires : tendinites, bursites,
o injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren,
o injections épidurales : radiculalgies (voir rubriques 4.3 et 4.4),
o injections intradurales : radiculalgies en cas d'échec d'autres traitements (résistantes aux injections épidurales) ou à l'occasion d'analyses du liquide céphalorachidien (voir rubrique 4.4).
· Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
· Néoplasiques : injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales.
· Ophtalmologiques : injections périoculaires dans certaines atteintes inflammatoires du segment antérieur avec participation de l'uvée intermédiaire.
· ORL : irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Voies locales : de 1/2 à 2 ml selon le lieu de l'injection et l'affection à traiter.
Ne pas administrer plus de 2 ml par injection.
Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison du risque d'atrophie sous-cutanée.
L'injection ne sera répétée qu'en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.
Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
Mode d’administration
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone = 5 mg de prednisolone.
VOIE INJECTABLE LOCALE. Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.
Agiter avant emploi.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· hypersensibilité à la prednisolone ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· Infection locale ou générale, ou suspicion d'infection.
· Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours.
· Injection épidurale chez les patients qui présentent des troubles sévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine, clopidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agents anti-thrombotiques.
· Injection épidurale sur rachis cervical :
o par voie foraminale radioguidée ou non,
o ou par voie postérieure
· Injection épidurale sur rachis lombaire par voie foraminale radioguidée ou non
· En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
· vaccins vivants.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.
Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme ainsi qu'une freination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien.
L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
L'administration concomitante d'acétate de prednisolone avec des vaccins vivants atténués ou de l'acide acétylsalicylique utilisé à dose anti-inflammatoire (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ils ne doivent donc pas être injectés en intra-tendineux. Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
Du fait du risque de calcifications, il est préférable d'éviter l'administration d'un dérivé cortisonique en intra-discal.
Il semble qu'en cas de réaction allergique, l'allergène responsable soit le plus souvent la carmellose, l'agent de suspension.
Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
La survenue de crises liées à la présence d’un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu’après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.8).
Ce médicament contient 9 mg d'alcool benzylique par flacon de 1 ml et 45 mg d'alcool benzylique par flacon de 5 ml. Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 3 ans.
L’administration de médicaments contenant de l’alcool benzylique chez les prématurés et les nouveau-nés à terme a été associée à des cas fatals de syndrome de suffocation (les symptômes incluent la survenue brutale d’un syndrome de suffocation, hypotension, bradycardie et collapsus cardio-vasculaire).
Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes à la suite de l'utilisation d’HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable seul ou en association avec d'autres agents de chimiothérapie. Les patients à haut risque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiques doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises (Voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »).
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose, c'est-à-dire « sans sodium ».
Mises en garde spécifiques à la voie épidurale
· HYDROCORTANCYL est un corticoïde particulaire, qui en cas d'injection involontaire dans un vaisseau (artériole notamment), expose à un risque d'accident ischémique médullaire grave. La voie épidurale doit donc être utilisée avec prudence.
· L’injection sur rachis opéré est un facteur de risque d’effets indésirables neurologiques graves (voir rubrique 4.8). En cas d’injection épidurale par voie postérieure ou articulaire postérieure, sur rachis opéré, la vascularisation de la zone pouvant avoir été modifiée, il reviendra au médecin de décider de la nécessité d’une infiltration. Celle-ci doit se faire à distance de l’étage opéré, afin de diminuer le risque d’injection involontaire dans un vaisseau et après évaluation des risques et des bénéfices lors d’une concertation pluridisciplinaire.
Mises en garde spécifiques à la voie intradurale
L'administration intradurale doit être réalisée avec prudence en cas de traitement oestroprogestatif et chez les patients ayant des facteurs de risque d'accidents thromboemboliques (voir rubrique 4.8).
Précautions particulières d'emploi
· Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.
· L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
· L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
· Le risque de réaction vasomotrice et en particulier de douleur thoracique, est à prendre en compte chez les malades ayant une maladie cardiovasculaire évolutive sous-jacente.
· Ne pas injecter en intra-tendineux, en raison du risque de rupture.
· Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.
· Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
· Ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme dû à la présence d’alcool benzylique (voir rubrique 4.3). Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportées après administration systémique d'autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Associations contre-indiquées
+ Vaccins vivants atténués
A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque hémorragique.
Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticoagulants oraux
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV, tétracosactide)
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Digoxine
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes. Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide
Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (voir associations déconseillées): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone)
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes. Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ Fluoroquinolones
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
+ Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque hémorragique.
A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
+ Curares non dépolarisants : avec les glucocorticoïdes par voie IV
Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
+ Ciclosporine
Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude tératogène animale n'a été effectuée avec des corticoïdes administrés par voie locale.
Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os chez la femme enceinte n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
L’alcool benzylique passant la barrière placentaire, les solutions injectables doivent être utilisées avec prudence chez la femme enceinte.
Allaitement
L'allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.
Cependant, le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
Fertilité
Sans objet.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle...), ainsi que de freination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et la fréquence des injections.
Effets indésirables communs à toutes les voies d'administration :
· Risque d'infection locale (selon le site d'injection) : arthrites, méningites, épidurites.
· Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.
· Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.
· Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce.
· Calcifications locales.
· Réactions allergiques : cutanées, urticaire localisée ou généralisée, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
· Flush : des céphalées et des bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.
· Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotension survenant dans les minutes après l'injection et spontanément réversible.
· Poussées tensionnelles.
· Troubles oculaires : vision floue, certaines formes de glaucome et de cataracte, choriorétinopathies (voir rubrique 4.4).
· Troubles endocriniens : survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (effet classe des corticostéroïdes – Voir rubrique 4.4).
· Bradycardie après administration de doses élevées (fréquence indéterminée).
Effets indésirables liés à l'administration intradurale :
Très rare méningite aseptique et syndrome post-ponction lombaire ; exceptionnelle thrombophlébite cérébrale (voir rubrique 4.4).
Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :
· Exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l'injection.
· Effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : céphalée orthostatique, méningite infectieuse ou aseptique ; thrombophlébite cérébrale.
· Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée ou non : très rares cas d'infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie, parfois mortels.
· Administration au rachis lombaire : très rares cas d'infarctus médullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminale radioguidée ou non, soit par diverses voies sur rachis opéré.
· Hématomes ou infections épiduraux (abcès, épidurites), avec risque de compression aiguë médullaire ou radiculaire selon l'étage.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www. signalement-sante.gouv.fr
Il peut être observé avec la corticothérapie générale :
· Signes cliniques : surcharge pondérale, obésité, atrophie musculaire, troubles digestifs, ostéoporose, HTA, hypertrichose, purpura, acné.
· Signes neuropsychiques : excitation, agitation.
· Signes endocriniens et métaboliques : véritable syndrome de Cushing iatrogène, arrêt de croissance chez l'enfant.
· Signes biologiques : glycosurie, hyperglycémie, hypokaliémie.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoides à usage systémique non associes, code ATC : H02AB06.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles.
Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Non renseignée.
3 ans.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température inférieure à 30°C et à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 4,7 ml rempli à 1 ml en verre incolore de type I, fermé par un bouchon en caoutchouc chlorobutyl.
Flacon de 12 ml rempli à 5 ml en verre incolore de type I, fermé par un bouchon en caoutchouc chlorobutyl.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Agiter avant emploi.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 305 156 4 8 : 1 ml en flacon (verre incolore).
· 34009 305 155 8 7 : 5 ml en flacon (verre incolore).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 19/05/2021
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Acétate de prednisolone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmière.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
3. Comment utiliser HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : H02AB06.
GLUCOCORTICOÏDES - USAGE SYSTÉMIQUE NON ASSOCIES.
Indications thérapeutiques
Il est utilisé en injection locale (notamment en infiltration) en rhumatologie, dermatologie, ophtalmologie, ORL et cancérologie.
N’utilisez jamais HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable :
· Si vous êtes allergique à la prednisolone ou à l’un des autres composants contenus dans HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable, mentionnés à la rubrique 6.
· Si vous avez une infection.
· Si vous avez des anomalies de la coagulation, ou si vous prenez un traitement anticoagulant.
· En injection épidurale (dans la région de la colonne vertébrale) si vous souffrez d’anomalies de la coagulation du sang ou si vous prenez un traitement qui fluidifie le sang (anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires ou anti-thrombotiques).
· chez les prématurés et nouveau-nés à terme, en raison de la présence d’alcool benzylique dans ce médicament.
EN CAS DE DOUTE, DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN OU DE VOTRE INFIRMIERE.
Avertissements et précautions
Ce médicament doit être utilisé sous stricte surveillance médicale.
Lors de l’injection au niveau de la colonne vertébrale, ce médicament est susceptible d’entrainer des troubles neurologiques graves (accidents vasculaires cérébraux ou accidents vasculaires médullaires).
Ce médicament contient de l’alcool benzylique responsable de syndromes de suffocation pouvant être fatals chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
AVANT LE TRAITEMENT :
Prévenez votre médecin :
· si vous avez été récemment vacciné,
· si vous avez une maladie virale en évolution (hépatite virale, herpès, varicelle, zona),
· si vous souffrez de troubles psychiques,
· si vous êtes hémodialysé,
· si vous portez une prothèse,
· si vous avez été opéré de la colonne vertébrale,
· si vous prenez un traitement oestroprogestatif (traitement hormonal),
· si vous avez un risque de formation de caillot dans le sang,
· si vous avez déjà eu des effets indésirables, et notamment une réaction allergique, lors d’une précédente administration d’une suspension injectable de corticoïde.
· si vous avez des problèmes rénaux ou un taux élevé d'acide urique dans votre sang avant de commencer le traitement par HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable. Vous devez informer votre médecin si vous présentez des symptômes du syndrome de lyse tumorale tels que crampes musculaires, faiblesse musculaire, confusion, perte de vision ou troubles visuels, essoufflement, convulsions, rythme cardiaque irrégulier ou insuffisance rénale (diminution de la quantité d’urine ou assombrissement de l'urine) au cas où vous souffririez d'une tumeur maligne hématologique (voir rubrique 4 «Quels sont les effets indésirables éventuels»).
AU COURS DU TRAITEMENT :
Prévenez votre médecin :
· si des douleurs ou de la fièvre apparaissent après l’injection du médicament,
· si vous ressentez une douleur au niveau d’un tendon. En effet, les corticoïdes administrés par voie orale ou injectable peuvent entraîner une atteinte du tendon voire sa rupture (exceptionnelle). Ce médicament ne doit pas être injecté dans les tendons.
· Ce medicament peut également entrainer la survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (tumeur des glandes surrénales) et pouvant mettre votre vie en danger.
· si vous présentez des troubles visuels ou une vision floue.
Les injections répétées risquent :
· d’entraîner des symptômes d’hypercorticisme se caractérisant notamment par une prise de poids, un gonflement, de l’hypertension, avec un possible dysfonctionnement de la glande surrénale ;
· de déséquilibrer un diabète ;
· de provoquer des troubles psychiques ou une hypertension artérielle sévère.
En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien ou de votre infirmière.
Autres médicaments et HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Vous ne devez jamais recevoir HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable si vous prenez déjà un traitement anticoagulant.
Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas recevoir ce médicament :
· si vous venez d’être vacciné avec un vaccin vivant,
· si vous prenez déjà de l’acide acétylsalicylique (aspirine) à dose anti-inflammatoire (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).
Certains médicaments peuvent augmenter les effets de HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments (y compris certains médicaments pour traiter l’infection à VIH : ritonavir, cobicistat).
Ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme dû à la présence d’alcool benzylique. Cependant, chez les nourrissons prématurés traités par d'autres médicaments de la même classe, une échographie cardiaque doit être effectuée pour surveiller la structure et la fonction du muscle cardiaque.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Votre médecin peut être amené, si nécessaire, à vous prescrire ce médicament au cours de votre grossesse ou pendant l’allaitement.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ce médicament.
Sportifs
Ce médicament peut rendre positifs les tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable contient de l’alcool benzylique et du sodium
Ce médicament contient 9 mg d’alcool benzylique par flacon de 1 ml et 45 mg d’alcool benzylique par flacon de 5 ml.
Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions allergiques chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.
Ce médicament contient du sodium : le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose, c’est-à-dire « sans sodium ».
Ce médicament doit être administré sous stricte surveillance médicale.
Il vous sera administré par un professionnel de santé en injection locale.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ne doit pas être injecté dans une veine (voie intraveineuse), ni dans un muscle (voie intramusculaire).
Ce médicament n'est pas adapté à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
C’est le médecin qui déterminera la dose ainsi que la durée de votre traitement.
Ce médicament doit être agité avant emploi.
Du fait du risque de calcifications (dépôts calcaires anormaux), il est préférable d’éviter l’administration d’un médicament comme celui-ci en intra-discal (entre les vertèbres de la colonne vertébrale).
Si vous avez reçu plus de HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable que vous n’auriez dû :
Sans objet.
Si vous oubliez d’utiliser HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable :
Sans objet.
Les effets indésirables suivants peuvent survenir :
· Localement : infection (arthrites, méningites, épidurites), atrophie de la peau, perte de la masse musculaire, calcification (dépôts calcaires anormaux), inflammation de l’articulation.
· Exceptionnellement : ruptures tendineuses, en particulier si votre médecin vous a prescrit également certains antibiotiques (fluoroquinolones).
· Maux de tête et bouffée de chaleur, qui disparaissent habituellement en un ou deux jours.
· Douleurs passagères du bas du dos (lombalgie), plus rarement douleurs du thorax, et/ou hypotension (baisse de la pression artérielle) survenant dans les minutes après l’injection et disparaissant spontanément.
· Poussée de tension.
· En cas d’injections répétées : symptômes d’hypercorticisme (prise de poids, gonflement) ; déséquilibre d’un diabète, d’une hypertension artérielle. Un dysfonctionnement de la glande surrénale (diminution du cortisol sanguin) peut être observé.
· Réactions allergiques : urticaire localisée ou généralisée, œdème de Quincke (brusque gonflement du visage et du cou) ; choc anaphylactique (réaction allergique grave pouvant provoquer une baisse importante de la pression artérielle).
· Troubles de la vue pouvant entrainer une perte de la vue : une vision floue, certaines formes de glaucome (augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil) et de cataracte (opacification du cristallin), choriorétinopathie (maladie de la rétine).
· Troubles endocriniens (troubles hormonaux) : survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (tumeur des glandes surrénales) et pouvant mettre votre vie en danger.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Des cas de syndrome de lyse tumorale ont été rapportés chez des patients souffrant d’une tumeur maligne hématologique. Le syndrome de lyse tumorale peut être révélé par votre médecin sur la base de changements dans les tests sanguins tels qu'une augmentation des taux d'acide urique, de potassium ou de phosphore et une diminution du taux de calcium, et peut entraîner des symptômes tels que crampes musculaires, faiblesse musculaire, confusion, perte de vision ou troubles visuels, essoufflement, convulsions, rythme cardiaque irrégulier ou insuffisance rénale (diminution de la quantité d’urine ou assombrissement de l'urine). Si vous présentez de tels symptômes, vous devez en informer immédiatement votre médecin (Voir rubrique 2 «Avertissements et précautions»).
· Rythme cardiaque lent.
Les effets indésirables suivants peuvent survenir en cas d’infiltration intradurale (dans la région de la colonne vertébrale) :
· très rarement : méningite et syndrome post ponction lombaire se caractérisant par des maux de tête, des vertiges surtout en position debout,
· exceptionnellement : formation de caillot dans une veine du cerveau (thrombophlébite).
Les effets indésirables suivants peuvent survenir en cas d’infiltration épidurale (dans la région de la colonne vertébrale) :
· Aggravation passagère des douleurs ayant motivé l’injection.
· Maux de tête, infection ou inflammation des méninges (méningites), formation de caillot dans une veine du cerveau (thrombophlébite).
· En cas d’infiltration au niveau cervical : très rares cas d’accident vasculaire cérébral ou d’accident vasculaire de la moelle épinière avec paralysie (tétraplégie), pouvant mettre votre vie en danger.
· Lors de l’administration au niveau lombaire : très rares cas d’accident vasculaire de la moelle épinière avec paralysie (paraplégie).
· Hématomes ou infections de la colonne vertébrale (abcès, épidurites), avec risque de compression de la moelle épinière ou d’un nerf.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou, votre pharmacien ou votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable après la date de péremption mentionnée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température inférieure à 30°C et à l’abri de la lumière.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
· La substance active est
Acétate de prednisolone .................................................................................................... 2,5 g
Pour 100 ml de suspension injectable.
Un flacon de 1 ml contient 25 mg d’acétate de prednisolone.
Un flacon de 5 ml contient 125 mg d’acétate de prednisolone.
· Les autres composants sont :
Alcool benzylique, carmellose sodique, chlorure de sodium, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous forme de suspension injectable. Un flacon peut contenir 1 ml ou 5 ml de suspension injectable.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
BLVD THEODOR PALLADY NR 50
SECTOR 3, 032266 BUCHAREST
ROUMANIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16248
- Date avis : 09/11/2017
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Faible
- Description : Le service médical rendu par HYDROCORTANCYL est faible dans l’indication « En injection épidurale : radiculalgies ».
- Lien externe
- Code HAS : CT-13631
- Date avis : 17/09/2014
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par HYDROCORTANCYL dans l’indication « en injection épidurale : radiculalgies » reste insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale.
- Lien externe
- Code HAS : CT-13113
- Date avis : 20/11/2013
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : La Commission considère que le service médical rendu par HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT suspension injectable reste important dans les indications de l’AMM à l’exception des radiculalgies.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-16248
- Date avis : 09/11/2017
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : V
- Description : Prenant en compte :<br>-le faible niveau de preuve des données d’efficacité qui suggèrent une efficacité au mieux faible et de courte durée sur la douleur,<br>-l’absence de données sur une éventuelle diminution du recours aux antalgiques systémiques, à la chirurgie ou de la durée d’incapacité,<br>-le renforcement des précautions d’emploi et des contre-indications du RCP de HYDROCORTANCYL visant à limiter le risque de complications neurologiques graves au cours des infiltrations épidurales,<br>la Commission considère que HYDROCORTANCYL n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) en injection épidurale dans la prise en charge des radiculalgies.
- Lien externe