GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntraveineuseIntramusculaire
  • Code CIS : 68868512
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Autres aminosides - code ATC : J01GB03 GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 10/01/1984
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : PANPHARMA

    Les compositions de GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution GENTAMICINE (SULFATE DE) 525 SA
    Solution GENTAMICINE 47604 160 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 ampoule(s) en verre de 2 ml

    • Code CIP7 : 3269518
    • Code CIP3 : 3400932695188
    • Prix : 5,97 €
    • Date de commercialisation : 20/11/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    10 ampoule(s) en verre de 2 ml

    • Code CIP7 : 3512054
    • Code CIP3 : 3400935120540
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/01/2000
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 03/05/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Gentamicine..................................................................................................................... 160,0 mg

    Sous forme de sulfate de gentamicine

    Pour 2 ml de solution

    Excipients à effet notoire :

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par millilitre, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    GENTAMICINE PANPHARMA est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant (voir rubriques 4.4 et 5.1) :

    · en traitement curatif d’infections sévères dues à des espèces bactériennes identifiées ou suspectées, microbiologiquement sensibles à la gentamicine. Dans ces conditions, GENTAMICINE PANPHARMA peut être utilisé :

    o dans les infections suivantes :

    § infections urinaires,

    § endocardites,

    § méningites,

    § infections ostéo-articulaires,

    § listérioses,

    les patients pouvant présenter une bactériémie associée ou suspectée d’être associée à l’une des infections citées ci-dessus,

    o notamment dans des situations à risque (chocs septiques non documentés microbiologiquement, injections nosocomiales tardives, infections sur corps étranger),

    o notamment chez des sujets à risque (patients immunodéprimés, nouveau-nés).

    · en traitement préventif, en prophylaxie des infections post-opératoires et en prophylaxie lors d’actes radiologiques et médecine interventionnelle, selon les recommandations de bon usage des antibiotiques.

    La gentamicine est généralement utilisée en traitement curatif en association à d’autres antibiotiques, en particulier avec des bêta-lactamines. Elle peut cependant être prescrite en monothérapie dans certaines situations cliniques, notamment dans le traitement d’infections urinaires.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    ATTENTION : En l'absence de données, l'administration de Gentamicine solution injectable par voie inhalée n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).

    Posologie

    La dose dépend de la gravité du tableau clinique, du terrain, de la fonction rénale du patient et de la bactérie identifiée.

    La dose est exprimée selon le poids corporel du patient.

    Il existe plusieurs présentations de gentamicine dont certaines sont plus adaptées aux fortes doses à administrer par voie intraveineuse (dosage 160 mg).

    VOIE INTRAVEINEUSE ET INTRAMUSCULAIRE

    Les schémas d’administration sont identiques pour la voie intraveineuse et pour la voie intramusculaire.

    Adulte

    Chez le sujet à fonction rénale normale

    Traitement curatif

    Rythmes d’administration

    Le schéma posologique préférentiel est la dose unique journalière (DUJ), soit la totalité de la dose journalière administrée en une seule injection quotidienne (voir rubrique 4.4).

    Une dose journalière répartie en 2 à 3 injections quotidiennes est possible, notamment dans certaines situations (notamment les endocardites).

    Doses

    La dose varie de 3 à 8 mg/kg/jour selon les recommandations officielles, la dose maximale de 8 mg/kg/jour étant surtout recommandée en début de traitement, dans des infections graves et/ou en cas de risque d’infection due à une souche bactérienne de sensibilité diminuée ayant une concentration minimale inhibitrice (CMI) augmentée à la gentamicine.

    Durée de traitement

    La gentamicine est généralement utilisée en début de traitement d’une association d’antibiotiques, et pour une durée maximale de 5 jours, avec arrêt généralement après 24 à 72 heures de traitement (correspondant à l’obtention des résultats de l’antibiogramme).

    Dosages plasmatiques

    Comme pour tout aminoside, le suivi d’un traitement par gentamicine peut nécessiter la surveillance des concentrations plasmatiques de l’antibiotique. Le pic plasmatique (Cmax) évalue l’efficacité (atteinte des objectifs pharmacocinétiques-pharmacodynamiques, voir rubrique 5.1) et la concentration résiduelle (Cmin) est prédictive de la toxicité. Les dosages plasmatiques ne doivent pas être systématiques et sont à réserver à certaines situations selon les recommandations en vigueur.

    Entre autre, il n’y a pas lieu d’effectuer de dosages plasmatiques pour un traitement d’une durée de 3 jours maximum chez des patients pour lesquels aucune modification des paramètres pharmacocinétiques n’est attendue. En revanche, les dosages plasmatiques sont à pratiquer comme suit :

    · dosage du pic plasmatique à effectuer : 30 minutes après la fin de la perfusion de l’aminoside (dont la durée doit également être de 30 minutes) ; après la première injection de l’aminoside chez des patients sévères.

    · dosage de la concentration résiduelle à effectuer : si la durée de traitement est supérieure à 5 jours (dosage à effectuer après 48 heures de traitement) ou en cas d’insuffisance rénale ; si les taux résiduels (Cmin) sont supérieurs aux objectifs maximaux de concentrations pour la gentamicine [Pic (Cmax) = 30 à 40 mg/l ; Résiduelle (Cmin) < 0,5 mg/l] requérant un espacement des injections.

    Traitement prophylactique

    L’antibioprophylaxie en chirurgie et médecine interventionnelle doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période pré-opératoire, à 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
    L’administration de l’antibiotique doit précéder le début de l’intervention d’environ 30 minutes.
    L’administration intra-veineuse est requise.

    Chez le sujet insuffisant rénal

    Traitement curatif

    Il est indispensable de privilégier le schéma en DUJ, de pratiquer des dosages plasmatiques (pic et résiduel) pour ajuster les posologies et les intervalles entre chaque injection, de privilégier les durées courtes de traitement (en règle générale : 1 ou 2 injections), de tenir compte des autres facteurs de risque favorisant la néphrotoxicité des aminosides, de surveiller les fonctions rénale et auditive (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Première injection

    La posologie de la première injection est identique à celle du sujet avec une fonction rénale normale, quel que soit le degré d’insuffisance rénale (incluant toutes les situations d’épuration extra-rénale).

    En cas de dialyse, les injections doivent se faire 2 à 4 heures avant la séance de dialyse pour diminuer le potentiel de toxicité.

    Si plusieurs injections

    Il convient de pratiquer des réinjections à la même dose que celle de la première injection, sauf si nécessité d’une adaptation de la dose unitaire d’après le dosage du pic.

    Insuffisant rénal sans épuration extra-rénale : aucune réinjection n’est à effectuer tant que le taux résiduel est supérieur au seuil de toxicité (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Si le dosage de la résiduelle (généralement réalisé à la 24ème heure) est supérieur au seuil de toxicité, il faut répéter le dosage 24 heures plus tard.

    En cas d’impossibilités de pratiquer des dosages, le moment de réinjection est déterminé par la valeur de la clairance de la créatinine (schéma du Hartford Hospital) selon le tableau ci-après :

    Clairance de la créatinine (ml/mn)

    Délai entre 2 injections

    90-60

    24 heures

    60-40

    36 heures

    40-20

    48 heures

    < 20

    Dosage impératif du taux résiduel

    Epuration extra-rénale continue : l’ajustement du traitement sera à envisager en réalisant des dosages répétés de la résiduelle ; la gentamicine est à réinjecter uniquement lorsque le taux est inférieur au seuil de toxicité (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Sujet âgé

    Les modalités de traitement doivent être adaptées à la fonction rénale.

    Sujet obèse

    La dose en mg/kg doit être calculée en fonction du poids corrigé :

    Poids corrigé = poids idéal1 + 0.43 x surcharge pondérale

    (Surcharge pondérale = poids total – poids idéal)

    1 Formule de Lorentz (poids idéal exprimé en kg) :

    Femme = Taille (cm) – 100 – [Taille (cm) – 150] / 2

    Homme = Taille (cm) – 100 – [Taille (cm) – 150] / 4

    Conditions de l’utilisation de cette formule :

    · âge supérieur à 18 ans ;

    · taille entre 140 et 220 cm.

    Insuffisant hépatique

    La gentamicine est contre-indiquée en cas de cirrhose sévère de grades B et C selon la classification de Child-Pugh (voir rubrique 4.3). Dans les autres cas d’insuffisance hépatique, la prescription de gentamicine est possible et aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    Population pédiatrique

    Traitement curatif

    Une attention particulière doit être portée sur la préparation (dilution) et la quantité administrée. Toute erreur, même faible, peut avoir un retentissement majeur sur les concentrations sériques obtenues.

    Les doses exprimées en mg/kg chez le nourrisson et l’enfant sont les mêmes que chez l’adulte, et la dose unique journalière reste la règle.

    Pour les nouveau-nés, il convient d’adapter les posologies selon l’âge post-conceptionnel en considérant les recommandations en vigueur.

    Mode d’administration

    Administration par voie intraveineuse (en perfusion de 30 minutes) ou par voie intramusculaire.

    Pour la voie intraveineuse, la quantité de gentamicine à administrer est à diluer dans une solution pour perfusion (Glucose 5 % ou NaCl 0.9%) à raison de 50 à 200 ml environ en respectant une concentration maximale de 10 mg/ml.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Cirrhose de grades B et C selon la classification de Child-Pugh,

    · Myasthénie,

    · Administration par voie sous-cutanée pour absence d’efficacité et survenue de nécrose au site d’injection,

    · Administration simultanée d’un autre aminoside (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    En l'absence de données, l'utilisation de Gentamicine solution injectable par voie inhalée n'est pas recommandée.

    L’utilisation des aminosides doit s’inscrire dans un cadre strict de prescription (indications limitées aux infections sévères ou dues à des bactéries résistantes, schémas d’administration à respecter) et s’accompagner d’une surveillance adaptée. La prescription de la gentamicine doit répondre à cet objectif.

    Le traitement par gentamicine peut provoquer la prolifération de micro-organismes résistants. Dans ce cas, un traitement approprié doit être mis en place.

    Dose unique journalière

    Les données sur la dose unique journalière (DUJ) montrent que cette modalité de prescription :

    · optimise les paramètres de pharmacocinétique-pharmacodynamie (voir rubrique 5.1),

    · favorise la diffusion tissulaire,

    · a une efficacité clinique au moins identique à celle obtenue après une administration réparti en plusieurs injections quotidiennes,

    · est responsable de toxicités rénale et auditive comparables voire inférieures à celles observées avec d’autres modalités d’administration,

    · diminue le risque d’émergence de mutants résistants.

    Insuffisance rénale

    En présence d’insuffisance rénale pré-existante aiguë ou chronique, l’aminoside n’est utilisé que s’il est absolument nécessaire. Toutes les alternatives non néphrotoxiques possibles doivent être recherchées.

    Chez les patients ayant une insuffisance rénale, des adaptations posologiques sont requises (voir rubrique 4.2).

    Atteintes rénales et cochléo-vestibulaires

    Altération de la fonction rénale

    Les signes cliniques d’atteinte rénale sont : protéinurie, cylindrurie, hématurie, alogurie, augmentation des concentrations sanguines de créatinine et d’urée. Dans des cas isolés, une insuffisance rénale aiguë peut apparaître (voir rubrique 4.8).

    Effets sur les nerfs cochléo-vestibulaires

    Une atteinte des nerfs cochléo-vestibulaires (huitième nerf crânien) où l’équilibre et l’audition sont touchées, est possible. L’atteinte vestibulaire est la plus fréquente des réactions ototoxiques. La perte de l’audition se manifeste tout d’abord par une diminution de l’acuité des sons élevés et est en général irréversible.

    Les symptômes d’ototoxicité sont : étourdissement, bourdonnements/sifflements auditifs (acouphènes), vertiges et moins couramment, perte de l’audition (voir rubrique 4.8).

    Chez les patients en insuffisance rénale terminale, sous hémodialyse intermittente ou en dialyse péritonéale chronique, la toxicité est essentiellement auditive, le rein n’étant plus fonctionnel.

    Population pédiatrique

    D’après les données disponibles, les toxicités rénale et auditive demeurent rares chez les nouveau-nés et les enfants.

    Facteurs de risque

    Les risques de survenue de toxicités rénale et auditive augmentent pour les durées de traitement supérieures à 5-7 jours, même chez le sujet sain ; ils sont majorés chez l’insuffisant rénal. Néanmoins, une toxicité précoce peut apparaître dès les premières doses.

    La toxicité rénale est indépendante de la concentration plasmatique obtenue au pic (Cmax).

    Concernant les toxicités auditive et vestibulaire, aucune donnée ne montre l’existence d’une corrélation avec le niveau de concentration plasmatique obtenue au pic, même si le traitement est amdinistré en dose unique journalière.

    Les facteurs de risque principaux de néphrotoxicité (et d’ototoxicité pour certains) sont :

    · situations cliniques les plus fréquentes favorisant une hypoperfusion rénale et s’accompagnant d’une moindre élimination des aminosides

    o âge > 75 ans (altération physiologique de la fonction rénale dès 60 ans),

    o déshydratation, souvent liée à l’âge,

    o association à certains médicaments, surtout les diurétiques de l’anse (voir rubrique 4.5),

    o insuffisance ventriculaire gauche, hypovolémie, état de choc,

    o hypoalbuminémie,

    o cirrhose de grades B et C selon la classification de Child-Pugh (voir rubrique 4.3),

    · situations cliniques majorant le risque d’atteinte rénale

    o néphropathie préexistante ou concomitante,

    o association avec certains médicaments (voir rubrique 4.5).

    Troubles neuromusculaires

    Etant donné que la gentamicine a des propriétés de blocage neuromusculaire, une attention particulière doit être portée chez les patients ayant une maladie neuromusculaire préexistante (par exemple maladie de Parkinson). Il est impératif d’instaurer un suivi étroit chez de tels patients (voir rubrique 4.8).

    Des blocages neuromusculaires et des paralysies respiratoires ont été rapportés à la suite de l’administration d’aminosides chez des patients ayant reçu des curares lors d’une anesthésie. Ces patients doivent aussi faire l’objet d’un suivi très étroit (voir rubrique 4.8).

    Diarrhée associée aux antibiotiques et colites pseudo-membraneuses

    Des diarrhées et des colites pseudo-membraneuses liées aux antibiotiques ont été observées lors de l’utilisation concomitante de gentamicine avec d’autres antibiotiques. Ces diagnostics doivent être considérés chez tout patient qui développe une diarrhée pendant ou après le traitement. La gentamicine doit être arrêtée si une diarrhée sévère et/ou sanglante apparaît pendant le traitement et une thérapie adaptée doit être initiée. Les médicaments inhibant le péristaltisme ne doivent pas être administrés (voir rubrique 4.8).

    Associations médicamenteuses

    La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec la polymyxine B ou la toxine botulique (voir rubrique 4.5).

    Excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par millilitre, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments néphrotoxiques

    L’utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, certains antiviraux (tels les « ciclovirs », le foscarnet), la pentamidine, la ciclosporine ou le tacrolimus.

    Médicaments ototoxiques

    L’utilisation conjointe de médicaments ayant une ototoxicité propre augmente le risque d’atteinte cochléo-vestibulaire. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance de la fonction auditive. Les médicaments concernés sont représentés notamment par les antibiotiques de la famille des glycopeptides, telles que vancomycine et teicoplanine, les aminosides, les cytotoxiques tels que les organoplatines, et les diurétiques de l’anse.

    Associations contre-indiquées

    + Autres aminosides en administration simultanée

    Risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité.

    Associations déconseillées

    + Polymyxine B

    Addition des effets néphrotoxiques. Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.

    + Toxine botulique

    Risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme). Utiliser un autre antibiotique.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Céfalotine

    L’augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée.

    Surveillance de la fonction rénale.

    + Curares

    Potentialisation des curares lorsque l’antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l’agent curarisant.

    Surveiller le degré de curarisation en fin d’anesthésie.

    + Diurétiques de l’anse

    Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques de l’aminoside (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).

    Association possible sous contrôle de l’état d’hydratation, des fonctions rénale et cochléo-vestibulaire, des concentrations plasmatiques de l’aminoside.

    Associations à prendre en compte

    + Autres aminosides en administration successive

    Prendre en compte le risque d’ototoxicité cumulative.

    + Amphotéricine B administrée par voie IV

    Risque accru de néphrotoxicité.

    + Ciclosporine

    Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule, avec majoration du risque néphrotoxique.

    + Organoplatines

    Addition des effets néphrotoxiques et/ou ototoxiques, notamment en cas d’insuffisance rénale préalable.

    + Tacrolimus

    Augmentation de la créatininémie plus importante que sous tacrolimus seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les indications doivent être limitées aux tableaux cliniques sévères en l’absence d’alternative. Dans le cas d’une exposition en cours de grossesse, il est souhaitable d’évaluer la fonction auditive du nouveau-né (oto-émissions).

    Allaitement

    L’allaitement est possible en cas de traitement par la gentamicine.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude des effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée.

    Comme ce traitement est susceptible d’entraîner des troubles de l’équilibre, il convient d’avertir de ce risque potentiel les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables considérés comme les plus probablement liés au traitement sont listés ci-dessous par organe et par fréquence. Les fréquences sont définies par :

    Très fréquent (≥ 1/10) ;

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;

    Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ;

    Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000) ;

    Très rare (< 1/10 000) ;

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classe de système d’organe

    Fréquent
    (
    ≥ 1/100, < 1/10)

    Peu fréquent
    (
    ≥ 1/1000, < 1/100)

    Rare
    (
    ≥ 1/10 000, < 1/1000)

    Très rare
    (< 1/10 000)

    Fréquence indéterminée
    (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Injections et infestations

    Surinfection (avec des germes résistants à la gentamicine), colite pseudo-membraneuse (voir rubrique 4.4)1

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Dyscrasie

    Thrombocytopénie, réticulocytopénie, leucopénie, éosinophilie, granulocytopénie, anémie

    Affections du système immunitaire

    Réactions d’hypersensibilité de degré de gravité variable, allant du rash et du prurit, de la fièvre d’origine médicamenteuse à des réactions d’hypersensibilité aiguës sévères (anaphylaxie), jusqu’au choc anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hypokaliémie, hypocalcémie, hypomagnésémie, syndrome de type Bartter chez des patients traités à fortes doses sur une longue durée (plus de 4 semaines), perte de l’appétit, perte de poids

    Hypophosphatémie

    Affections psychiatriques

    Confusion, hallucinations, dépression

    Affections du système nerveux

    Polyneuropathies, paresthésies périphériques

    Encéphalopathie, convulsions, blocage neuromusculaire, étourdissements, vertiges, troubles de l’équilibre, céphalées (voir rubrique 4.4)

    Affections oculaires

    Troubles visuels

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Atteinte vestibulaire, perte de l’audition, maladie de Ménière, acouphènes (voir rubrique 4.4)

    Perte irréversible de l’audition, surdité

    Affections vasculaires

    Hypotension, hypertension

    Affections gastro-intestinales

    Vomissements, nausées, augmentation de la salivation, stomatite

    Affections hépatobiliaires

    Augmentation de l’aspartate aminotransférase (ASAT), augmentation de l’alanine aminotransférase (ALAT), augmentation des phosphatases alcalines (ALP) (toutes sont réversibles)

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Exanthème cutané allergique

    Coloration rouge de la peau

    érythème multiforme, alopécie

    Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique2

    Affections muscolu-squelettiques et systémiques

    Douleur musculaire (myalgie)

    Amyostasie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Altération de la fonction rénale

    Augmentation de l’azotémie (réversible)

    Insuffisance rénale aiguë, hyperphosphaturie, aminoacidurie, syndrome de Fanconi chez des patients recevant un traitement prolongé à fortes doses (voir rubrique 4.4)

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Augmentation de la température corporelle

    Douleur au site d’injection

    1 Généralement, dans ces cas, d’autres antibiotiques sont aussi impliqués.

    2 Peut survenir en tant que réactions d’hypersensibilité.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    La gentamicine a une marge thérapeutique étroite. En cas d’accumulation, des lésions rénales et des lésions des nerfs vestibulo-cochléaires peuvent apparaître.

    Traitement en cas de surdosage

    Arrêter le traitement. Il n’y a pas d’antidote spécifique. La gentamicine peut être éliminée du sang par dialyse.

    Traitement des blocages neuromusculaires

    En cas de blocage neuromusculaire, l’administration de chlorure de calcium est recommandée ainsi que le recours à la ventilation artificielle si nécessaire.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Autres aminosides, code ATC : J01GB03

    Mécanisme d’action

    La gentamicine est un antibiotique de la famille des aminosides.

    La gentamicine a un effet bactéricide à la fois sur la prolifération et sur l’état de latence des bactéries. Elle forme une liaison avec les sous-unités 30S des ribosomes bactériens, ce qui entraîne une « fausse lecture » de l’ARNm.

    Effets pharmacodynamiques

    La bactéricidie des aminosides est in vitro « concentration-dépendante ». Cette bactéricidie s’accompagne d’un effet post-antibiotique (EPA) prolongé et d’une résistance adaptative à la première dose (diminution de la vitesse de bactéricidie, augmentation des CMI et diminution de la durée de l’EPA).

    En termes de pharmacocinétique-pharmacodynamie (PK/PD), l’efficacité est liée à la relation qui existe entre la concentration maximale obtenue après une injection (Cmax) et la CMI pour le germe impliqué.

    L’effet thérapeutique est maximal si le ration Cmax/CMI est ≥ 8 à 10 ; la posologie utilisée doit permettre d’obtenir des pics de concentration plasmatique d’une valeur au moins égale à 8-10 fois la CMI du germe.

    La gentamicine étant le plus souvent prescrite en probabiliste (germe et/ou sensibilité non connus), pour atteindre les objectifs de PK/PD, compte tenu des concentrations critiques de gentamicine (concentration critique supérieure à 4 mg/l), le pic plasmatique maximum ciblé est de 30 à 40 mg/l/

    Les objectifs de PK/PD restent les mêmes quel que soit le terrain (insuffisant rénal, sujet âgé > 75 ans, obèse, femme enceinte et allaitante).

    L’efficacité des aminosides n’est pas influencée par la densité bactérienne (absence d’effet inoculum).

    Mécanismes de résistance

    Les mécanismes de résistances acquises aux aminosides sont très variés. Les plus fréquents sont d’origine plasmidique, par l’intermédiaire de gènes codant des enzymes qui modifient, de façon variable, les différents aminosides.

    Les autres mécanismes de résistance acquise sont l’efflux, une imperméabilité ou une mutation des protéines ribosomales. Ils affectent également de façon variable les différents aminosides. L’enzyme AAC(6’)-Ib-cr est le premier capable d’inactiver à la fois les aminosides et les quinolones par acétylation.

    La fréquence des résistances dans la flore intestinale lors de traitements systémiques est négligeable car ces molécules ne sont pas éliminées par voie digestive.

    Concentrations critiques

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles de souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières des résistantes :

    Recommandations EUCAST (version 2.0, 2.012-01-01)

    Micro-organismes

    Sensible

    Résistant

    Enterobacteriaceae

    S ≤ 2 mg/l

    R > 4 mg/l

    Pseudomonas spp.

    S ≤ 4 mg/l

    R > 4 mg/l

    Acinetobacter spp.

    S ≤ 4 mg/l

    R > 4 mg/l

    Staphylococcus (S. aureus, staphylocoques à coagulase négative)

    S ≤ 1 mg/l

    R > 1 mg/l

    Concentrations critiques non liées aux espèces

    S ≤ 2 mg/l

    R > 4 mg/l

    Spectre d’activité anti-bactérienne

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

    ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Listeria monocytogenes

    Staphylococcus aureus sensible à la méticilline

    Aérobies à Gram négatif

    Campylobacter coli

    Campylobacter jejuni

    Citrobacter koseri

    Enterobacter aerogenes

    Enterobacter cloacae

    Escherichia coli

    Francisella tularensis

    Klebsiella oxytoca

    Klebsiella pneumoniae

    Proteus vulgaris

    Salmonella enterica subsp. enterica

    Serratia marcescens

    Yersinia enterolotica

    Yersinia pseudotuberculosis

    ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES

    RESISTANCE ACQUISE ≥ 10%

    Aérobies à Gram positif

    Staphylococcus aureus résistant à la méticilline

    Staphylococcus epidermidis

    Staphylococcus haemolyticus

    Aérobies à Gram négatif

    Acinetobacter spp.

    Citrobacter freundii

    Morganella morganii

    Proteus mirabilis

    Pseudomonas aeruginosa

    ESPECES NATURELLEMENT RESISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Enterococcus faecalis

    Enterococcus faecium

    Streptococcus spp.

    Aérobies à Gram négatif

    Burkholderia cepacia

    Legionella pneumophila

    Stenotrophomonas maltophilia

    Anaérobies

    Autres

    Pathogènes atypiques

    Chlamydia spp.

    Chlamydophila spp.

    Mycoplasma spp.

    Ureaplasma urealyticum

    Associations à d’autres antibiotiques

    L’association des aminosides aux bêta-lactamines est synergique in vitro et montre un intérêt dans les modèles animaux en termes d’efficacité et de limitation d’émergence des résistances.

    Les aminosides sont utilisés dans le cadre d’une association dans le but de rechercher une synergie bactéricide (essentiellement démontrée in vitro), prévenir l’émergence de résistances et élargir le spectre d’activité du traitement.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Distribution

    · Concentrations sériques

    o Chez le sujet présentant une fonction rénale normale

    Après administration par voie I.M. à la dose unitaire de 1 mg/kg, le pic sérique, atteint au bout de 30 à 60 minutes, est de l'ordre de 4 µg/ml. Des concentrations plasmatiques actives persistent pendant environ 6 heures.

    Après administration par voie I.M. à la dose unitaire de 160 mg, le pic sérique, atteint au bout de 30 à 60 minutes, est de l'ordre de 9 µg/ml. Des concentrations plasmatiques actives persistent pendant environ 8 heures.

    Après administration par voie I.V. par perfusion de 30 minutes à 4 mg/kg de poids corporel par jour, répartie en 3 doses, les concentrations de gentamicine maximale et minimale mesurées chez l’adulte ont été de 4,7 µg/ml et 1,0 µg/ml respectivement. Avec une même dose quotidienne administrée en une seule fois, des concentrations maximale et minimale de 9,5 µg/ml et 0,4 µg/ml ont été mesurées.

    o Chez le sujet insuffisant rénal

    Le pic sérique est légèrement plus élevé et les concentrations plasmatiques sont plus prolongées.

    · Demi-vies

    La demi-vie de la gentamicine est d'un peu plus de 2 heures chez l'adulte normo-rénal.

    Elle est de 3,0 - 3, 30 h chez le nourrisson et de 5,25 - 5,50 h chez le nouveau-né.

    En présence d'un déficit de la fonction rénale, cette demi-vie est d'autant plus allongée que le déficit est plus important.

    · Diffusion tissulaire et humorale

    Après administration par voie parentérale, la gentamicine est retrouvée dans la plupart des tissus et liquides biologiques.

    Des taux thérapeutiques sont présents dans le sérum.

    Les concentrations dans le parenchyme rénal sont très supérieures aux taux plasmatiques.

    Des concentrations de l'ordre de 40 pour cent et plus sont retrouvées dans les sécrétions bronchiques, l'os infecté, le liquide et le tissu synovial, la peau, la plèvre, le péricarde, la cavité péritonéale et le liquide d'ascite.

    La gentamicine ne pénètre pas dans la prostate.

    Elle traverse la barrière fœto-placentaire.

    Par contre, elle ne franchit pratiquement pas la barrière hémo-méningée

    Le passage dans le lait maternel est négligeable.

    La gentamicine diffuse à travers les membranes utilisées dans les hémodialyses.

    · Liaison aux protéines plasmatiques

    Aux taux thérapeutiques et dans des conditions physiologiques normales, la liaison de la gentamicine aux protéines plasmatiques est faible, comprise entre 0 et 3 pour cent.

    Biotransformation

    La gentamicine ne subit pas de transformation métabolique.

    Élimination

    L'excrétion de l'antibiotique est essentiellement rénale par filtration glomérulaire sous forme non métabolisée et, par conséquent, active. Il existe une petite réabsorption tubulaire. En moyenne, 60 pour cent de la dose injectée sont éliminés dans les urines au cours des 6 premières heures et 85 pour cent au bout de 24 heures.

    Après une injection de 160 mg de gentamicine, les taux urinaires sont, en moyenne, de 188 µg/ml pendant les 8 heures qui suivent l'injection, de 60 µg/ml de la 8e à la 16e heure et de 34 µg/ml de la 16e à la 24e heure.

    L'élimination urinaire décroît parallèlement au degré de l'insuffisance rénale.

    Cependant, chez les insuffisants rénaux non anuriques, les concentrations urinaires obtenues dans les échantillons recueillis de 12 à 24 heures après l'injection (8 à 10 µg/ml) restent supérieures à la C.M.I. des germes sensibles.

    La clairance rénale de la gentamicine décroît au prorata de l'insuffisance rénale, mais sans modification significative du rapport clairance rénale/clairance de la créatinine qui reste voisin de 60 à 70 pour cent.

    Les concentrations biliaires sont généralement basses reflétant une élimination biliaire faible.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Toxicité chronique

    Au cours des études de toxicité chronique réalisées chez le rat et le chien, des effets néphrotoxiques et ototoxiques ont été observés.

    Potentiel génotoxique et cancérogénèse

    Le potentiel mutagène de la gentamicine n’a pas été étudié selon les exigences règlementaires.

    Aucune donnée de cancérogénèse n’est nécessaire du fait de la courte durée d’utilisation du médicament.

    Toxicité sur la reproduction

    Comme observé dans la famille des aminosides, il existe avec la gentamicine un risque potentiel d’atteintes rénales et auditives (oreille interne) pour le fœtus.

    Des anomalies rénales ont été documentées chez les rats et les cobayes après administration de gentamicine chez les femelles.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Chlorure de sodium, édétate de sodium, acide sulfurique, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Après ouverture ; le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1, 10 ou 25 ampoules (verre) ou 50 flacons (verre).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    PANPHARMA

    ZI DU CLAIRAY

    35133 LUITRE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 326 951 8 8 : 1 ampoule(s) en verre de 2 ml

    · 34009 556 823 1 8 : 25 ampoule(s) en verre de 2 ml

    · 34009 351 205 4 0 : 10 ampoule(s) en verre de 2 ml

    · 34009 555 970 0 1 : 50 flacon(s) en verre

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 03/05/2021

    Dénomination du médicament

    GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable

    Gentamicine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable?

    3. Comment utiliser GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Autres aminosides - code ATC : J01GB03

    GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant :

    · en traitement curatif d’infections sévères dues à des espèces bactériennes identifiées ou suspectées, microbiologiquement sensibles à la gentamicine. Dans ces conditions, GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable peut être utilisé :

    o dans les maladies suivantes :

    § Les infections urinaires

    § Les infections lors de l’inflammation de la paroi intérieure du cœur

    § Les infections des membranes enveloppant le système nerveux central

    § Les infections des os et des articulations

    § Les listérioses (infections du corps entier dû à la présence de Listeria monocytogenes dans le sang)

    · en traitement préventif des infections post-opératoires et lors d’actes radiologiques et médecine interventionnelle, selon les recommandations de bon usage des antibiotiques.

    N’utilisez jamais GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable :

    · si vous êtes allergique à la gentamicine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6

    · en cas d’affections hépatiques

    · en cas de fatigue musculaire

    · en administration par voie sous-cutanée pour cause d’absence d’efficacité et de survenue de nécrose au site d’injection

    · avec une administration simultanée d’un autre médicament de même classe thérapeutique.

    Avertissements et précautions

    Gentamicine solution injectable ne doit pas être utilisée par voie inhalée du fait de risques de réactions allergiques sévères, de type bronchospasme.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser GENTAMICINE PANPHARMA.

    Votre médecin doit savoir si :

    · Vous êtes enceinte ou si vous allaitez

    · Vous avez une fonction rénale altérée

    · Vous souffrez de surdité.

    Dans ces cas, vous recevrez de la gentamicine uniquement si votre médecin considère ce traitement comme indispensable pour traiter votre maladie. Votre médecin prendra les précautions particulières pour ajuster exactement votre dose de gentamicine.

    Votre médecin sera particulièrement vigilant si vous avez une maladie affectant vos fonctions nerveuses et musculaires, comme la maladie de Parkinson, ou si vous recevez un relaxant musculaire pendant une opération, car la gentamicine peut avoir un effet bloquant sur vos fonctions nerveuses et musculaires.

    Vous devez informer immédiatement votre médecin si vous souffrez de diarrhées sévères.

    Afin de réduire le risque de lésion au niveau de vos reins et des nerfs de vos oreilles, votre médecin suivra attentivement les recommandations suivantes :

    · Surveillance de l’audition, de l’équilibre et de la fonction rénale avant, pendant et après le traitement.

    · Choix d’une posologie adaptée à votre capacité rénale.

    · Surveillance de la concentration sanguine de gentamicine pendant le traitement si votre cas l'exige.

    · La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec la polymycine B ou la toxine botulique.

    · Eviter l’administration d’autres substances pouvant causer des lésions des nerfs de l’oreille ou des reins en même temps que la gentamicine. Si cela ne peut pas être évité, une surveillance particulière de votre fonction rénale est nécessaire.

    Enfants et adolescents

    Sans objet

    Autres médicaments et GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.

    Médicaments pouvant endommager les reins et l’audition

    Il y a un risque accru d'effets secondaires chez les patients recevant ou sur le point de recevoir un traitement avec des médicaments qui peuvent potentiellement endommager les reins ou l’audition, comme par exemple : amphotéricine B (agent antifongique), polymyxine B ou cefalotine (antibiotiques), la ciclosporine (médicament pour supprimer les réactions du système immunitaire), le cisplatine (médicament utilisé comme anti-cancéreux), les autres antibiotiques du groupe des aminosides, les diurétiques de l'anse (utilisés pour augmenter la production d'urine) tels que le furosémide, le tacrolimus (utilisé après une transplantation d'organe).

    Médicaments dont l’effet peut être augmenté par la Gentamicine

    L’administration simultanée de toxine botulique et de gentamicine peut augmenter l’effet de la toxine botulique.

    L’administration de gentamicine avec des curares (décontractants musculaires) peut augmenter leur effet décontractant.

    GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée, sauf avis contraire de votre médecin, pendant la grossesse.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez rapidement votre médecin : lui seul pourra adapter le traitement à votre état.

    Dans le cas d’une exposition en cours de grossesse, il est souhaitable d’évaluer la fonction auditive du nouveau-né.

    Allaitement

    L’allaitement est possible en cas de traitement par la gentamicine.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des précautions sont à prendre pour conduire des véhicules ou utiliser des machines en raison d’effets indésirables tels qu’étourdissement et vertiges.

    GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par millilitre, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Gentamicine solution injectable ne doit pas être administrée par voie inhalée.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Les posologies seront adaptées à la gravité du tableau clinique, du terrain, de la fonction rénale du patient et de la bactérie identifiée.

    VOIE INTRAVEINEUSE ET INTRAMUSCULAIRE

    Les schémas d’administration sont identiques pour la voie intraveineuse et pour la voie intramusculaire.

    · Pour information chez le sujet normo-rénal :

    o Adultes : 3 à 8 mg/kg/jour

    o Nourrissons et Enfants : 3 à 8 mg/kg/jour. Une attention particulière doit être portée sur la préparation (dilution) et la quantité administrée. Toute erreur, même faible, peut avoir un retentissement majeur sur les concentrations sériques obtenues.

    o Nouveau-nés :3 à 8 mg/kg/jour. Il convient d’adapter les posologies selon l’âge post-conceptionnel en considérant les recommandations en vigueur. Une attention particulière doit être portée sur la préparation (dilution) et la quantité administrée. Toute erreur, même faible, peut avoir un retentissement majeur sur les concentrations sériques obtenues.

    · Pour information chez le sujet insuffisant rénal :

    o Première injection : 3 à 8 mg/kg/jour

    o Si plusieurs injections : pratiquer des réinjections à la même dose que celle de la première injection, sauf si nécessité d’une adaptation de la dose unitaire d’après le dosage du pic.

    o En cas de dialyse, les injections doivent se faire 2 à 4 heures avant la séance de dialyse pour diminuer le potentiel de toxicité.

    · Pour information chez le sujet âgé :

    Les modalités de traitement doivent être adaptées à la fonction rénale.

    · Pour information chez le sujet obèse :

    La dose en mg/kg doit être calculée en fonction du poids corrigé.

    · Pour information chez le sujet insuffisant hépatique :

    La gentamicine est contre-indiquée en cas de problèmes hépatiques graves. Si ce n’est pas le cas, la prescription de gentamicine est possible et aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    Mode et voie d’administration

    Administration par voie intraveineuse (en perfusion de 30 minutes) ou par voie intramusculaire.

    Pour la voie intraveineuse, la quantité de gentamicine à administrer est à diluer dans une solution pour perfusion (Glucose 5 % ou NaCl 0.9%) à raison de 50 à 200 ml environ en respectant une concentration maximale de 10 mg/ml.

    Si vous avez utilisé plus de GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris plus de GENTAMICINE PANPHARMA qu’il ne fallait, contactez votre médecin et arrêtez le traitement. En cas de surdosage, une dialyse peut être recommandée.

    Si vous oubliez d’utiliser GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les fréquences sont définies par :

    Très fréquent (≥ 1 / 10)

    Fréquent (≥ 1 / 100 à < 1 / 10)

    Peu fréquent (≥ 1 / 1 000 à < 1 / 100)

    Rare (≥ 1 / 10 000 à < 1 / 1 000)

    Très rare (< 1 / 10 000)

    Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles).

    Effets indésirables fréquents (moins de 1 personne sur 10 et plus de 1 personne sur 100 seront probablement affectées)

    · Altération de la fonction rénale.

    Effets indésirables peu fréquents (moins de 1 personne sur 100 et plus de 1 personne sur 1 000 seront probablement affectées)

    · Perturbation de la coagulation sanguine

    · Rougeur cutanée plus ou moins vive sans papule ni vésicule.

    Effets indésirables rares (moins de 1 personne sur 1 000 et plus de 1 personne sur 10 000 seront probablement affectées)

    · Taux sanguins faibles de potassium, calcium et magnésium

    · Augmentation du taux d’aldostérone dans le sang

    · Perte de l’appétit

    · Perte de poids

    · Affection touchant plusieurs nerfs périphériques

    · Anomalie de la perception des sensations

    · Vomissements, nausées

    · Augmentation des enzymes hépatiques et de l’urée dans le sang (tous réversibles)

    · Augmentation de la salivation

    · Inflammation de la muqueuse buccale

    · Coloration rouge de la peau

    · Douleur musculaire

    · Augmentation de la température corporelle.

    Effets indésirables très rares (moins de 1 personne sur 10 000 sera probablement affectée)

    · Inflammation très sévère du colon

    · Troubles sanguins affectant certains éléments du sang et détectés généralement par les analyses de sang

    · Réactions d’hypersensibilité (éruption cutanée, démangeaison de la peau)

    · Choc anaphylactique

    · Diminution de la quantité des phosphates dans le sang

    · Confusion, hallucinations, dépression

    · Ensemble de troubles cérébraux

    · Convulsions

    · Blocage neuromusculaire

    · Etourdissements, vertiges, troubles de l’équilibre, céphalées

    · Troubles visuels

    · Perte de l’audition

    · Affection de l’oreille interne, acouphènes

    · Tension artérielle basse

    · Tension artérielle haute

    · Réaction allergique grave de la peau et des muqueuses accompagnée de vésicules et de rougeur de la peau (érythème multiforme)

    · Perte des cheveux

    · Atrophie des muscles

    · Insuffisance rénale aiguë, taux élevé de phosphates dans les urines et d’acides aminés (connu sous le nom de syndrome de type Fanconi, associé à de fortes doses administrées sur une longue période)

    · Douleur au site d’injection.

    Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles)

    · Perte irréversible de l’audition, surdité.

    · Réactions allergiques (y compris réactions allergiques graves telles que l’anaphylaxie), qui peuvent inclure :

    - Éruption cutanée avec démangeaisons et boursouflures (urticaire)

    - Gonflement des mains, des pieds, des chevilles, du visage, des lèvres ou de la gorge qui

    peut provoquer une difficulté à avaler ou à respirer

    - Syncope, vertiges, sensation d’étourdissement (hypotension artérielle)

    · Infections dues à d’autres germes résistants à la gentamicine

    · Diarrhée, avec ou sans saignements et/ou crampes abdominales

    · Réaction allergique grave de la peau et des muqueuses accompagnée de vésicules et de rougeur de la peau qui peut, dans des cas très graves, affecter les organes internes et mettre en cause le pronostic vital (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique)

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable  

    · La substance active est :

    Gentamicine ............................................................................................................... 160,0 mg

    Sous forme de sulfate de gentamicine

    Pour 2 ml de solution

    · Les autres composants sont :

    Chlorure de sodium, édétate de sodium, acide sulfurique, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que GENTAMICINE PANPHARMA 160 mg, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable. Coffret de 1, 10 ou 25 ampoules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    PANPHARMA

    ZI DU CLAIRAY

    35133 LUITRE

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    PANPHARMA

    ZI DU CLAIRAY

    35133 LUITRE

    FRANCE

    Fabricant  

    PANPHARMA GmbH

    BUNSENSTRASSE 4

    22946 TRITTAU

    ALLEMAGNE

    ou

    PANPHARMA

    Z.I. DU CLAIRAY

    35133 LUITRE

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre,

    · les moments de prise,

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1. N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2. Respectez strictement votre ordonnance.

    3. Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4. Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.