GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre pour solution à diluer pour perfusion
- Date de commercialisation : 22/12/2016
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANDOZ
Les compositions de GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | GANCICLOVIR SODIQUE | 8476 | 546 mg | SA |
Poudre | GANCICLOVIR | 59696 | 500 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 10 ml
- Code CIP7 : 3003431
- Code CIP3 : 3400930034316
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 27/03/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 10/07/2019
GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un flacon contient 546 mg de ganciclovir sodique, équivalent à 500 mg de ganciclovir.
Après reconstitution avec 10 mL d’eau pour préparation injectable, 1 mL de solution reconstituée contient 50 mg de ganciclovir.
Excipient à effet notoire : 46 mg de sodium par flacon (4,6 mg de sodium par mL de solution reconstituée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution à diluer pour perfusion.
Poudre ou compact poreux blanc.
4.1. Indications thérapeutiques
GANCICLOVIR SANDOZ est indiqué chez les adultes et les adolescents de plus de 12 ans pour :
· le traitement des infections à cytomégalovirus (CMV) chez les patients immunodéprimés,
· la prévention des infections à CMV, en utilisant un traitement préemptif chez les patients présentant une immunosuppression induite par un traitement médicamenteux (par exemple à la suite d’une greffe d’organe ou d’une chimiothérapie anticancéreuse).
GANCICLOVIR SANDOZ est également indiqué dès la naissance pour :
· la prévention des infections à CMV en utilisant une prophylaxie universelle chez les patients présentant une immunodépression induite par un traitement médicamenteux (par exemple suite à une greffe d’organe ou une chimiothérapie anticancéreuse).
Il convient de prendre en compte les recommandations officielles sur l’utilisation appropriée des agents antiviraux.
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement des infections à CMV
Adultes et population pédiatrique de plus de 12 ans ayant une fonction rénale normale
· traitement d’induction : 5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une heure toutes les 12 heures pendant 14 à 21 jours,
· traitement d’entretien : un traitement d’entretien peut être administré aux patients immunodéprimés exposés à un risque de rechute. 5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une heure une fois par jour 7 jours par semaine, ou 6 mg/kg une fois par jour 5 jours par semaine. La durée du traitement d’entretien doit être déterminée au cas par cas en tenant compte des recommandations thérapeutiques locales.
· Traitement d’une progression de la maladie : Le traitement peut être réadministré à la posologie indiquée pour le traitement d’induction chez tout patient dont l’infection à CMV progresse sous traitement d’entretien ou suite à l’arrêt du traitement par ganciclovir.
Population pédiatrique de la naissance à moins de 12 ans :
Les données pédiatriques actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Prophylaxie des infections à CMV utilisant un traitement préemptif
Adultes et population pédiatrique de plus de 12 ans ayant une fonction rénale normale :
Traitement d’induction : 5 mg/kg administrés par perfusion intraveineuse d’une heure toutes les 12 heures pendant 7 à 14 jours.
Traitement d’entretien : 5 mg/kg par perfusion intraveineuse d’une heure une fois par jour 7 jours par semaine ou 6 mg/kg une fois par jour 5 jours par semaine. La durée du traitement d’entretien doit être déterminée selon le risque d’infection à CMV ; les recommandations thérapeutiques locales doivent être consultées.
Population pédiatrique de la naissance à moins de 12 ans
Les données pédiatriques actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Prophylaxie des infections à CMV en utilisant une prophylaxie universelle
Adultes et population pédiatrique de plus de 16 ans
5 mg/kg par perfusion intraveineuse d’une heure une fois par jour 7 jours par semaine ou 6 mg/kg une fois par jour, 5 jours par semaine. La durée du traitement prophylactique doit être déterminée selon le risque d’infection à CMV en tenant compte des recommandations thérapeutiques locales.
Population pédiatrique de la naissance à moins de 16 ans
La dose unique quotidienne recommandée de ganciclovir administrée par perfusion intraveineuse pendant une heure est déterminée en fonction de la surface corporelle (SC) au moyen de la formule de Mosteller et de la clairance de la créatinine dérivée de la formule de Schwartz (CrCLS). Elle se calcule à l’aide des équations ci-dessous. La durée du traitement prophylactique universel est basée sur le risque de contracter une infection à CMV et doit être déterminée au cas par cas.
Dose pédiatrique (mg) = 3 x SC x CrCLS (voir ci-dessous la formule de Mosteller pour le calcul de la SC et la formule de Schwartz pour le calcul de la clairance de la créatinine).
Si la clairance de la créatinine calculée par la formule de Schwartz excède 150 mL/min/1,73 m2, alors une valeur maximale de 150 mL/min/1,73 m2 doit être utilisée dans l’équation :
SC Mosteller (m2) =
où k = 0,33 pour les patients < 1 an dont le poids de naissance est bas, 0,45 pour les patients < 2 ans, 0,55 pour les garçons âgés de 2 à < 13 ans et pour les filles âgées de 2 à 16 ans, et 0,7 pour les garçons âgés de 13 à 16 ans. Se reporter au dosage pour les adultes pour les patients âgés de plus de 16 ans.
Les valeurs de k fournies sont basées sur la méthode de Jaffé pour mesurer la créatinine sérique et peuvent nécessiter une correction lorsque les méthodes enzymatiques sont utilisées.
Il est recommandé de surveiller régulièrement le taux de créatinine sérique, ainsi que les changements dans la taille et le poids et, au besoin, d’adapter la dose.
Instructions posologiques particulières
Insuffisance rénale
Les patients pédiatriques (de la naissance à moins de 16 ans) avec une insuffisance rénale recevant une dose prophylactique de ganciclovir calculée à l’aide de l’algorithme de dosage de 3 x SC x CrCLS n’ont pas besoin d’une modification supplémentaire de la dose car celle-ci est déjà ajustée en fonction de la clairance de la créatinine.
Chez les patients insuffisants rénaux de 12 ans et plus, traités sur la base d’un poids corporel en mg/kg pour un traitement préemptif et un traitement contre les infections à CMV, la dose de ganciclovir doit être modifiée selon la clairance de la créatinine comme indiqué dans le tableau ci-dessous (voir les rubriques 4.4 et 5.2).
Modifications posologiques chez les patients insuffisants rénaux recevant des doses en mg/kg :
Clairance de la créatinine
Dose d’induction
Dose d’entretien
> 70 mL/min
5,0 mg/kg toutes les 12h
5,0 mg/kg/jour
50 - 69 mL/min
2,5 mg/kg toutes les 12h
2,5 mg/kg/jour
25 – 49 mL/min
2,5 mg/kg/jour
1,25 mg/kg/jour
10 – 24 mL/min
1,25 mg/kg/jour
0,625 mg/kg/jour
<10 mL/min
1,25 mg/kg 3 fois par semaine après l’hémodialyse
0,625 mg/kg 3 fois par semaine après l’hémodialyse
Une estimation de la clairance de la créatinine peut être calculée à partir de la créatininémie en utilisant la formule suivante :
Chez les hommes :
(140 – âge [ans]) x (poids corporel [kg])
72 x (0,011 x créatininémie [µmol/L])
Chez les femmes : 0,85 x valeur mesurée chez l’homme
Des modifications de posologie étant recommandées chez les patients insuffisants rénaux, il est nécessaire de surveiller la créatininémie ou la clairance estimée de la créatinine.
Insuffisance hépatique :
La sécurité et l’efficacité de GANCICLOVIR SANDOZ n’ont pas été étudiées chez l’insuffisant hépatique (voir rubrique 5.2).
Leucopénie, neutropénie, anémie, thrombopénie ou pancytopénie sévère
Voir la rubrique 4.4 avant l’initiation du traitement.
Si la numération sanguine diminue significativement au cours du traitement par ganciclovir, un traitement par facteurs de croissance hématopoïétique et/ou l’arrêt du traitement par ganciclovir doivent être envisagés (voir les rubriques 4.4 et 4.8).
Patients âgés
Aucune étude de l’efficacité et de la sécurité du ganciclovir chez les patients âgés n’a été réalisée. La fonction rénale diminuant avec l’âge, le ganciclovir doit être administré aux patients âgés en portant une attention particulière sur l’état de leur fonction rénale (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Attention :
Le ganciclovir doit être administré par perfusion intraveineuse d’une heure à une concentration ne dépassant pas 10 mg/mL. Ne pas administrer par injection intraveineuse rapide ou en bolus car les concentrations plasmatiques excessives qui en résulteraient pourraient augmenter la toxicité du ganciclovir.
Ne pas administrer par injection intramusculaire ou sous-cutanée car cela peut provoquer une irritation tissulaire sévère du au pH élevé (environ 11) des solutions de ganciclovir (voir rubrique 4.8).
Ne pas dépasser la posologie, la fréquence et la vitesse de perfusion recommandées.
Ganciclovir Sandoz est une poudre pour solution à diluer pour perfusion. Après reconstitution, la solution de Ganciclovir Sandoz est incolore à légèrement jaunâtre pratiquement dépourvue de particules visibles.
La perfusion doit être administrée dans une veine dont le débit sanguin est adéquat, de préférence au moyen d’une canule en plastique.
Pour les instructions pour la reconstitution du médicament avant son administration, voir rubrique 6.6.
Précaution à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament :
Le ganciclovir étant considéré comme potentiellement tératogène et cancérogène chez l’homme, des précautions doivent être prises lors de sa manipulation (voir rubrique 6.6).
Allaitement (voir rubrique 4.6)
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En raison de la similarité de la structure chimique du ganciclovir et de celle de l’aciclovir et du penciclovir, une réaction d’hypersensibilité croisée entre ces médicaments est possible. Ganciclovir Sandoz doit donc être prescrit avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l’aciclovir ou au penciclovir (ou à leurs prodrogues, respectivement le valaciclovir ou le famciclovir).
Mutagenicité, tératogénicité, carcinogénicité, fertilité et contraception
Avant l’instauration du traitement par le ganciclovir, les patients doivent être avertis des risques potentiels pour le fœtus. Lors des études chez l’animal, le ganciclovir s’est avéré mutagène, tératogène, aspermatogène, et carcinogène et a altéré la fertilité. Il est probable que le ganciclovir induise une inhibition temporaire ou permanente de la spermatogenèse (voir rubrique 4.6, 4.8 et 5.3). Le ganciclovir doit donc être considéré comme potentiellement tératogène et carcinogène chez l’Homme avec un risque d’induire des anomalies congénitales et des cancers. Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 30 jours après l’arrêt du traitement. Il faut conseiller aux hommes d’utiliser une méthode de contraception mécanique pendant le traitement et pendant au moins 90 jours après l’arrêt du traitement, sauf s’il est certain que la partenaire n’est pas exposée à un risque de grossesse (voir rubriques 4.6, 4.8 et 5.3).
Le ganciclovir doit être utilisé avec une extrême prudence, en particulier chez l’enfant en raison du risque d’effets cancérogènes à long terme et de toxicité sur la reproduction. Dans tous les cas, les bénéfices du traitement doivent être soigneusement évalués et doivent nettement justifier les risques encourus (voir rubrique 4.2). Se référer aux recommandations thérapeutiques.
Myélosuppression
Ganciclovir Sandoz doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une cytopénie préexistante, ou des antécédents de cytopénie d’origine médicamenteuse, ainsi que chez les patients recevant une radiothérapie.
Des cas sévères de leucopénie, de neutropénie, d’anémie, de thrombopénie, de pancytopénie et d’insuffisance médullaire ont été observés chez des patients traités par le ganciclovir. Le traitement ne doit pas être instauré si la numération des polynucléaires neutrophiles est inférieure à 500 cellules/μL ou si la numération plaquettaire est inférieure à 25 000 cellules/μL ou si l’hémoglobinémie est inférieure à 8 g/dL (voir les rubriques 4.2 et 4.8).
Il est recommandé de surveiller la numération formule sanguine complète, avec numération plaquettaire, pendant le traitement. Une surveillance hématologique plus étroite peut être nécessaire chez les patients insuffisants rénaux et chez les nouveau-nés et les nourrissons (voir rubrique 4.8). Pendant les 14 premiers jours d’administration, il est recommandé de surveiller la numération des leucocytes (de préférence avec la formule leucocytaire) tous les deux jours ; cette surveillance doit être quotidienne chez les patients dont la numération des polynucléaires neutrophiles est initialement basse (< 1 000 polynucléaires neutrophiles/μL), chez ceux ayant présenté une leucopénie au cours d’un traitement précédent par une autre substance myélotoxique et chez les patients insuffisants rénaux.
Chez les patients présentant une leucopénie, une neutropénie, une anémie et/ou une thrombopénie sévère, il est recommandé d’envisager un traitement par facteurs de croissance hématopoïétiques et/ou l’interruption du traitement par ganciclovir (voir les rubriques 4.2 et 4.8).
Insuffisance rénale
Les patients présentant une insuffisance rénale sont exposés à un risque accru de toxicité (particulièrement hématologique). La dose doit être réduite (voir rubrique 4.2 et 5.2).
Utilisation avec d’autres médicaments
Des convulsions ont été rapportées chez des patients traités par imipénem-cilastatine et ganciclovir. Le ganciclovir ne doit pas être utilisé en même temps que l’imipénem-cilastatine, sauf si les bénéfices attendus justifient les risques encourus (voir rubrique 4.5).
Les patients traités avec le ganciclovir et la didanosine, des médicaments connus pour leur effet myélodépresseur ou comme altérant la fonction rénale, doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes de toxicité additive (voir rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient 46 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2,3 % de l’apport quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium pour un adulte.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacocinétiques
Probénécide
L’administration de probénécide et du ganciclovir par voie orale a entraîné une diminution statistiquement significative de la clairance rénale du ganciclovir et en une augmentation cliniquement significative de l’exposition. Un tel effet est également attendu durant l’administration concomitante de ganciclovir par voie intraveineuse et de probénécide. Par conséquent, les patients traités par probénécide et Ganciclovir Sandoz doivent donc être étroitement surveillés à la recherche de signes de toxicité du ganciclovir.
Didanosine
Les concentrations plasmatiques de didanosine ont systématiquement augmenté en cas d’administration concomitante de ganciclovir. A des doses intraveineuses de 5 et 10 mg/kg/jour, une augmentation de l’ASC de la didanosine entre 38 % et 67 % a été observée. Aucun effet cliniquement significatif sur les concentrations du ganciclovir n’a été constaté.
Les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche d’une toxicité de la didanosine (voir rubrique 4.4).
Autres antirétroviraux
Les isoenzymes du cytochrome P450 ne jouent aucun rôle dans la pharmacocinétique du ganciclovir. Des interactions pharmacocinétiques avec les inhibiteurs de protéases et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse ne sont donc pas attendues.
Interactions pharmacodynamiques
Imipénem – cilastatine
Des crises d’épilepsie ont été rapportées chez des patients recevant du ganciclovir et de l’imipénem-cilastatine de façon concomitante. Ces médicaments ne doivent pas être administrés de façon concomitante sauf si les bénéfices attendus justifient les risques encourus (voir rubrique 4.4).
Zidovudine
La zidovudine et le ganciclovir ont tous les deux la capacité d’induire une neutropénie et une anémie. Une interaction pharmacodynamique peut survenir durant l’administration concomitante de ces médicaments. Certains patients ne pourront pas tolérer une thérapie concomitante aux posologies maximales autorisées (voir rubrique 4.4).
Autres interactions médicamenteuses potentielles
La toxicité peut être augmentée si le ganciclovir est administré de façon concomitante avec d’autres médicaments dont l’effet myélosuppresseur est connu ou qui sont associés à une altération de la fonction rénale. Cela inclut les agents anti-infectieux (tels que dapsone, pentamidine, flucytosine, amphotéricine B, triméthoprime/sulfaméthoxazole), les immunosuppresseurs (dont ciclosporine, tacrolimus, mycophénolate mofétil), les agents antinéoplasiques (dont vincristine, vinblastine, doxorubicine et hydroxyurée), ainsi qu’avec les analogues nucléosidiques (dont la zidovudine, stavudine et didanosine) et les analogues nucléotidiques (dont ténofovir et adefovir). Par conséquent, ces médicaments ne doivent donc être administrés de façon concomitante avec le ganciclovir que si les bénéfices attendus justifient les risques encourus (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Une étude clinique de faible envergure chez des patients transplantés rénaux recevant du valganciclovir dans le cadre d’une prophylaxie des infections à CMV jusqu’à 200 jours a démontré un impact du valganciclovir / ganciclovir sur la spermatogenèse avec une diminution de la densité et de la motilité des spermatozoïdes mesurées à la fin du traitement. Cet effet semble être réversible, et environ 6 mois après l’arrêt du valganciclovir, la densité moyenne et la motilité des spermatozoïdes retrouvent des niveaux comparables à ceux observés chez les témoins non traités.
Lors des études chez l’animal, le ganciclovir a altéré la fertilité chez les souris mâles et femelles et il a été montré qu’il inhibait la spermatogenèse et induisait une atrophie testiculaire chez la souris, le rat et le chien à des doses considérées comme cliniquement appropriées.
Sur la base d’études cliniques et non cliniques, il est probable que le ganciclovir puisse inhiber la spermatogenèse humaine de façon temporaire ou permanente (voir rubriques 4.4 et 5.3).
Grossesse
La sécurité d’emploi du ganciclovir chez la femme enceinte n’a pas été établie. Cependant, le ganciclovir diffuse facilement à travers le placenta humain. Lors des études chez l’animal, le ganciclovir a été associé à une toxicité sur la reproduction et à une tératogénicité (voir les rubriques 4.4 et 5.3). Le ganciclovir ne doit donc pas être administré pendant la grossesse, sauf si les bénéfices attendus pour la mère justifient les risques tératogènes potentiels pour le fœtus.
Contraception chez les hommes et les femmes
En raison du potentiel de toxicité pour la reproduction et de tératogénicité, les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par ganciclovir et pendant au moins 30 jours après l’arrêt du traitement. Les patients de sexe masculin doivent être informés de la nécessité d’utiliser une méthode de contraception mécanique pendant le traitement par ganciclovir et pendant au moins 90 jours après l’arrêt du traitement, sauf s’il est certain que la partenaire n’est pas exposée à un risque de grossesse (voir les rubriques 4.4 et 5.3).
Allaitement
On ignore si le ganciclovir est excrété dans le lait maternel, mais la possibilité de son passage dans le lait maternel et de survenue d’effets indésirables graves chez le nourrisson allaité ne peut être exclue. Des données chez l’animal indiquent que le ganciclovir est excrété dans le lait de rates allaitantes. L’allaitement doit donc être interrompu pendant le traitement par le ganciclovir (voir rubrique 4.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de tolérance
Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir, les effets indésirables associés au valganciclovir peuvent être attendus avec le ganciclovir. Le ganciclovir oral n’est plus disponible, mais les effets indésirables rapportés lors de son utilisation peuvent être également attendus chez les patients recevant le ganciclovir intraveineux. Les effets indésirables rapportés avec le ganciclovir intraveineux ou oral ou avec le valganciclovir sont donc inclus dans le tableau des effets indésirables.
Chez les patients traités par le ganciclovir/valganciclovir, les effets indésirables les plus graves et les plus fréquents sont les effets hématologiques, incluant la neutropénie, l’anémie et la thrombopénie (voir rubrique 4.4).
D’autres effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Les fréquences présentées dans le tableau des effets indésirables proviennent d’une population de patients infectés par le VIH (n=1704) recevant un traitement d’entretien par du ganciclovir ou du valganciclovir. A l’exception de l’agranulocytose, la granulocytopénie et la réaction anaphylactique, dont les fréquences sont tirées de l’expérience post-AMM. Les effets indésirables sont présentés par MedDRA system organ classe (SOC).
Les catégories de fréquences sont définies en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1 /100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1 /1 000 à < 1 /100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).
Le profil de sécurité du ganciclovir/valganciclovir est cohérent entre les populations de patients infectés par le VIH et les patients transplantés à l’exception du décollement de la rétine qui a uniquement été rapporté chez les patients VIH avec une rétinite à CMV. Cependant, il y a des différences dans la fréquence de certaines réactions. Le ganciclovir intraveineux est associé à un risque plus faible de diarrhée comparé au valganciclovir oral. La fièvre, les infections à Candida, la dépression, les neutropénies sévères (NAN < 500/µL) et les réactions cutanées sont plus fréquemment rapportées chez les patients infectés par le VIH. Des dysfonctionnements rénaux et hépatiques sont rapportés plus fréquemment chez les receveurs de greffe d’organe.
Tableau des effets indésirables
Infections et infestations
Très fréquent
Infections à Candida y compris candidoses buccales
Infections des voies respiratoires supérieures
Fréquent
Septicémie
Grippe
Infection du tractus urinaire
Cellulite
Troubles hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Neutropénie
Anémie
Fréquent
Thrombopénie
Leucopénie
Pancytopénie
Peu fréquent
Insuffisance médullaire
Rare
Agranulocytose*
Anémie aplasique*
Granulocytopénie*
Affections du système immunitaire
Fréquent
Hypersensibilité
Rare
Réaction anaphylactique*
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Diminution de l’appétit
Fréquent
Diminution du poids
Affections psychiatriques
Fréquent
Dépression
Anxiété
Etat confusionnel
Peu fréquent
Agitation
Trouble psychotique
Troubles de la pensée
Hallucinations*
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalées
Fréquent
Insomnie
Dysgueusie (perturbation du goût)
Hypoesthésie
Paresthésie
Neuropathie périphérique
Crises d’épilepsie
Sensations vertigineuses
Peu fréquent
Tremblements
Affections oculaires
Fréquent
Œdème maculaire
Décollement de la rétine
Corps flottants du vitré
Douleur oculaire
Altération de la vision
Conjonctivite
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Fréquent
Douleur auriculaire
Peu fréquent
Surdité
Affections cardiaques
Peu fréquent
Troubles du rythme
Affections vasculaires
Fréquent
Hypotension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent
Dyspnée
Toux
Affections gastro intestinales
Très fréquent
Diarrhée
Nausées
Vomissements
Douleurs abdominales
Fréquent
Douleurs abdominales hautes
Constipation
Flatulences
Dysphagie
Dyspepsie
Distension abdominale
Ulcération buccale
Pancréatite
Affections hépato biliaire
Fréquent
Anomalie de la fonction hépatique
Augmentation de la phosphatase alcaline sérique
Augmentation de l’aspartate aminotransférase
Augmentation de l’alanine aminotransférase
Affections de la peau et du tissu sous cutanée
Très fréquent
Dermatite
Fréquent
Sueurs nocturnes
Prurit
Eruption cutanée
Alopécie
Peu fréquent
Urticaire
Peau sèche
Affections musculo squelettiques et systémique
Fréquent
Dorsalgies
Myalgies
Arthralgies
Spasmes musculaires
Affections du rein et urinaires
Fréquent
Diminution de la clairance de la créatinine
Altération de la fonction rénale
Augmentation de la créatininémie
Peu fréquent
Hématurie
Insuffisance rénale
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Infertilité masculine
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent
Fatigue
Fièvre
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Frissons
Douleur
Malaise
Asthénie
Réaction au site d’injection
Peu fréquent
Douleur thoracique
* Les fréquences de ces effets indésirables sont établies à partir de données post-AMM. Toutes les autres catégories de fréquence sont basées sur les fréquences rapportées au cours des essais cliniques.
Description de certains effets indésirables
Neutropénie
Le risque de neutropénie ne peut être évalué sur la base du nombre de polynucléaires neutrophiles avant traitement. La neutropénie apparaît habituellement lors de la première ou la deuxième semaine du traitement d’induction et à la suite de l’administration d’une dose cumulée ≤ 200 mg/kg. La numération des polynucléaires neutrophiles se normalise habituellement en 2 à 5 jours après l’arrêt du médicament ou une réduction de sa dose (voir rubrique 4.4).
Neutropénie sévère
Des cas de neutropénie sévère sont plus fréquemment rapportés chez les patients VIH (14 %) recevant un traitement de maintenance par valganciclovir ou par ganciclovir par voie orale ou par voie intraveineuse (n=1704) que chez les patients ayant reçu une greffe d’organe sous traitement par valganciclovir ou ganciclovir par voie orale. Chez les patients recevant du valganciclovir ou du ganciclovir oral jusqu’au 100ème jour après la transplantation, l’incidence d’une neutropénie sévère était respectivement de 5 % et 3 %, alors que chez les patients recevant du valganciclovir jusqu’au 200ème jour après la transplantation, l’incidence de neutropénie sévère était de 10 %.
Thrombopénie
Le risque de survenue d’une thrombopénie est plus élevé chez les patients dont la numération plaquettaire est initialement basse (< 100 000/µL). Les patients présentant une immunosuppression iatrogène due à un traitement par des médicaments immunosuppresseurs sont exposés à un risque plus élevé de thrombopénie que les patients atteints du sida (voir rubrique 4.4). Une thrombopénie sévère peut être associée à une hémorragie pouvant engager le pronostic vital.
Crises d’épilepsies
Des crises d’épilepsie ont été rapportées chez des patients traités par imipénem-cilastatine et ganciclovir (voir les rubriques 4.4 et 4.5).
Décollement de la rétine
Cet effet indésirable a été rapporté uniquement dans des études chez des patients atteints du VIH et traités par ganciclovir pour une rétinite à CMV.
Réactions au site d’injection
Des réactions au site d’injection surviennent fréquemment chez les patients traités par ganciclovir. Ganciclovir Sandoz doit être administré comme indiqué dans la rubrique 4.2 afin de réduire le risque d’irritation tissulaire locale.
Population pédiatrique
Aucune étude sur la sécurité du ganciclovir n’a été menée chez des enfants ≤ 12 ans mais, sur la base de l’expérience acquise avec le valganciclovir, une prodrogue du ganciclovir, le profil global de sécurité d’emploi du médicament actif est similaire chez les enfants et les adultes. La neutropénie est plus fréquente chez les patients pédiatriques, mais aucune corrélation n’a été constatée entre la neutropénie et des effets indésirables infectieux dans la population pédiatrique. Un risque accru de cytopénies chez les nouveau-nés et les nourrissons nécessite de surveiller étroitement la numération sanguine dans ces groupes d’âges (voir rubrique 4.4).
Seules des données limitées sont disponibles chez les nouveau-nés ou les nourrissons infectés par le VIH, atteints de SIDA ou présentant une infection congénitale à CMV traités par valganciclovir ou ganciclovir, cependant le profil de sécurité d’emploi semble être conforme au profil de sécurité d’emploi connu du valganciclovir/ganciclovir.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Des cas de surdosage avec le ganciclovir par voie intraveineuse, dont certains d’issue fatale, ont été rapportés lors des essais cliniques et après la mise sur le marché. La majorité de ces cas n’a été associée à aucun effet indésirable ou a été associée à un ou plusieurs des effets indésirables suivants :
· toxicité hématologique : dépression médullaire, dont pancytopénie, aplasie médullaire, leucopénie, neutropénie, granulopénie,
· hépatotoxicité : hépatite, troubles de la fonction hépatique,
· toxicité rénale : aggravation d’une hématurie chez un patient atteint d’une insuffisance rénale préexistante, insuffisance rénale aiguë, créatininémie élevée,
· toxicité gastro-intestinale : douleurs abdominales, diarrhée, vomissements,
· neurotoxicité : tremblements généralisés, crises d’épilepsie,
Prise en charge
Le ganciclovir est éliminé par hémodialyse ; l’hémodialyse peut donc être bénéfique en réduisant l’exposition à la substance active chez les patients en surdosage de ganciclovir (voir rubrique 5.2).
Informations complémentaires sur des populations particulières :
Insuffisance rénale : un surdosage en ganciclovir pourrait entraîner une augmentation de la toxicité rénale chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Aucune information spécifique n’est disponible.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le ganciclovir est un analogue de synthèse de la 2’-désoxyguanosine qui inhibe la réplication du virus herpétique in vitro et in vivo. Les virus humains sensibles sont le cytomégalovirus humain (HCMV), les virus de l’herpès simplex de type 1 et 2 (HSV-1 et HSV-2), les herpes virus humains de type 6, 7 et 8 (HHV-6, HHV-7, HHV-8), le virus d’Epstein-Barr (EBV), le virus de la varicelle et du zona (VZV) et le virus de l’hépatite B. Les études cliniques ont été limitées à l’évaluation de l’efficacité chez des patients avec une infection à CMV.
Dans les cellules infectées par le CMV, le ganciclovir est d’abord phosphorylé en ganciclovir monophosphate par la protéine kinase virale UL97. Une nouvelle phosphorylation est opérée par plusieurs kinases cellulaires aboutissant au ganciclovir triphosphate qui est ensuite métabolisé lentement à l’intérieur des cellules. Ce processus a été démontré dans des cellules infectées par le HSV et le HCMV, avec des demi-vies respectives de 18 et 6-24 heures après l’élimination du ganciclovir extracellulaire. Comme la phosphorylation est largement dépendante de la kinase virale, elle se produit préférentiellement dans des cellules infectées par le virus.
L’activité virustatique du ganciclovir résulte de l’inhibition de la synthèse de l’ADN viral par : (1) inhibition compétitive de l’incorporation de la désoxyguanosine triphosphate dans l’ADN par l’ADN-polymérase virale et (2) incorporation de ganciclovir triphosphate à l’ADN viral provoquant l’arrêt de l’élongation de l’ADN viral ou la limitant très fortement.
Activité antivirale
L’activité antivirale in vitro, mesurée par la Cl50 du ganciclovir vis-à-vis du CMV, est comprise entre 0,08 μM (0,02 μg/mL) et 14 μM (3,57 μg/mL).
Efficacité clinique et sécurité
Résistance virale
La possibilité d’une résistance virale doit être envisagée chez les patients dont la réponse clinique est médiocre de façon répétée, ou chez qui l’excrétion virale persiste durant le traitement.
Une résistance virale au ganciclovir peut survenir par sélection de mutations du gène de la kinase virale (UL97) responsable de la monophosphorylation du ganciclovir et/ou du gène de la polymérase virale (UL54). Les virus contenant des mutations au niveau du gène UL97 sont résistants au ganciclovir seul, tandis que les virus contenant des mutations au niveau du gène UL54 sont résistants au ganciclovir, mais peuvent présenter une résistance croisée avec d’autres antiviraux qui ciblent également la polymérase virale.
Population pédiatrique
Lors d’une étude prospective, 36 enfants et adolescents sévèrement immunodéprimés âgés de 6 mois à 16 ans infectés par le VIH et le CMV ont été traités par ganciclovir intraveineux à la dose de 5 mg/kg/jour pendant deux jours puis par ganciclovir par voie orale pendant une durée médiane de 32 semaines. Le ganciclovir a été efficace, avec un profil de toxicité similaire à celui observé chez les patients adultes. Le ganciclovir a été associé à une diminution de la détection du CMV par culture ou réaction en chaîne par polymérase (PCR). Une neutropénie a été le seul événement indésirable lié au traitement observé durant l’étude et, bien que l’arrêt du traitement n’ait été nécessaire dans aucun cas, un facteur de croissance granulocytaire (G-CSF) a dû être administré à 4 patients afin de maintenir la numération des polynucléaires neutrophiles au-dessus de 400 cellules/mm3.
Dans une étude rétrospective, 122 patients âgés de 16 jours à 18 ans (âge médian de 2,5 ans) ayant reçu une transplantation hépatique ont été traités pendant au moins 14 jours par 5 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour, puis une surveillance préventive de l’infection à CMV a été effectuée par PCR. Le risque d’infection à CMV était jugé élevé chez 43 patients et habituel chez 79. Une infection asymptomatique à CMV a été détectée par PCR chez 34,4 % des patients, et a été plus fréquente chez les receveurs à risque élevé que chez les receveurs à risque habituel (58,1 % vs 21,8 %, p = 0,0001). Une infection symptomatique à CMV est apparue chez 12 patients (9,8 % ; 8 à risque élevé, 4 à risque habituel, p=0,03). Un rejet aigu est apparu chez trois sujets dans les 6 mois suivant la détection du CMV, mais la détection du CMV a été précédée d’un rejet chez 13 patients. Aucun décès secondaire à l’infection à CMV n’est survenu. Au total, 38,5 % des patients n’ont reçu aucun médicament antiviral en dehors de leur prophylaxie postopératoire initiale.
Une analyse rétrospective a comparé la sécurité et l’efficacité du ganciclovir à celles du valganciclovir chez 92 patients âgés de 7 mois à 18 ans (âge médian : 9 ans) ayant reçu une greffe du rein et/ou du foie. Tous ces patients ont reçu un traitement par ganciclovir intraveineux 5 mg/kg deux fois par jour pendant 2 semaines à la suite de la greffe. Les patients traités avant 2004 ont reçu ensuite du ganciclovir par voie orale à raison de 30 mg/kg/dose jusqu’à 1 g/ trois fois par jour (n=41), tandis que ceux traités après 2004 ont reçu jusqu’à 900 mg de valganciclovir une fois par jour (n=51). L’incidence globale de l’infection à CMV a été de 16 % (15/92 patients). Le délai de survenue d’une infection à CMV a été similaire entre les deux groupes.
Lors d’une étude randomisée et contrôlée, 100 nouveau-nés (âge ≤ 1 mois) présentant une infection congénitale symptomatique à CMV avec atteinte du SNC ont été traités pendant 6 semaines par 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux toutes les 12 heures ou n’ont reçu aucun traitement. Sur les 100 patients inclus, 42 répondaient à tous les critères de l’étude et ont fait l’objet d’évaluations audiométriques à l’entrée dans l’étude et à 6 mois de suivi. Parmi ces patients, 25 ont reçu du ganciclovir et 17 n’ont reçu aucun traitement. L’audition s’est améliorée ou est demeurée normale à 6 mois par rapport à l’entrée dans l’étude chez 21 des 25 patients du groupe ganciclovir comparativement à 10 des 17 patients témoins (respectivement 84 % et 59 % ; p = 0,06). Aucun des patients du groupe ganciclovir n’a présenté une dégradation de l’audition à 6 mois par rapport à l’entrée dans l’étude, comparativement à 7 patients témoins (p<0,01). Un an après l’entrée dans l’étude, l’audition s’était dégradée chez 5/24 patients du groupe ganciclovir et 13/19 patients témoins (p<0,01). Au cours de l’étude, 29/46 patients du groupe ganciclovir ont présenté une neutropénie, comparativement à 9/43 patients témoins (p<0,1). Neuf patients sont décédés au cours de l’étude, 3 du groupe ganciclovir et 6 du groupe témoin. Aucun décès n’a été lié au médicament de l’étude.
Lors d’une étude randomisée et contrôlée de phase III, 100 nouveau-nés (âgés de 3 à 33 jours ; âge médian : 12 jours) présentant une infection congénitale symptomatique sévère à CMV avec atteinte du SNC ont été traités par 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour pendant 6 semaines (n=48) ou n’ont reçu aucun traitement antiviral (n=52). L’évolution neurodéveloppementale à 6 et 12 mois a été meilleure chez les nourrissons qui avaient été traités par ganciclovir comparé à ceux qui n’avaient pas reçu de traitement antiviral. Bien que les retards aient été moindres et l’évolution neurologique ait été plus normale chez les nourrissons ayant reçu le ganciclovir, la plupart d’entre eux se situaient encore en deçà d’un développement considéré comme normal aux âges de 6 semaines, 6 mois ou 12 mois. La sécurité n’a pas été évaluée dans cette étude.
Une étude rétrospective a évalué l’effet d’un traitement antiviral sur la perte d’audition d’apparition tardive chez de jeunes enfants ayant présenté une infection congénitale à CMV (âge de 4 à 34 mois ; âge moyen 10,3 ± 7,8 mois ; âge médian 8 mois). Cette étude a porté sur 21 jeunes enfants dont l’audition était normale à la naissance, puis s’est dégradée tardivement. Le traitement antiviral a été l’un des suivants :
· ganciclovir intraveineux 5 mg/kg par jour pendant 6 semaines, suivi d’un traitement par valganciclovir oral 17 mg/kg deux fois par jour pendant 6 semaines puis une fois par jour jusqu’à l’âge d’un an, ou,
· valganciclovir oral 17 mg/kg deux fois par jour pendant 12 semaines puis une fois par jour pendant 9 mois.
Aucun des enfants n’a nécessité un implant cochléaire, et la perte d’audition s’est améliorée pour 83 % des oreilles affectées par une perte d’audition à l’entrée dans l’étude. La survenue d’une neutropénie a été le seul effet indésirable rapporté et l’arrêt du traitement n’a été nécessaire chez aucun patient.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Distribution
Le volume de distribution du ganciclovir administré par voie intraveineuse est corrélé au poids corporel. Le volume de distribution à l’état d’équilibre était compris entre 0,54 et 0,87 L/kg.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 1 % à 2 % pour des concentrations de ganciclovir de 0,5 et 51 µg/mL.
Le ganciclovir passe dans le liquide céphalo-rachidien dans lequel les concentrations observées ont atteint 24 à 67 % des concentrations plasmatiques.
Biotransformation
Le ganciclovir est peu métabolisé.
Élimination
Le ganciclovir est principalement éliminé par excrétion rénale après filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active du ganciclovir inchangé. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, plus de 90 % de la dose de ganciclovir administrée par voie intraveineuse est retrouvée sous forme inchangée dans l’urine au cours des 24 heures suivant l’administration. La clairance systémique moyenne était comprise entre 2,64 ± 0,38 mL/min/kg (N=15) et 4,52 ± 2,79 mL/min/kg (N = 6) et la clairance rénale entre 2,57 ± 0,69 mL/min/kg (N=15) et 3,48 ± 0,68 mL/min/kg (N=20) correspondant à 90 %-101 % du ganciclovir administré. La demi-vie était comprise entre 2,73 ± 1,29 (N=6) et 3,98 ± 1,78 heure (N=8) chez des sujets sans altération de la fonction rénale.
Linéarité/ Non linéarité
Les paramètres pharmacocinétiques du ganciclovir intraveineux sont linéaires de 1,6 à 5,0 mg/kg.
Patients insuffisants rénaux
La clairance corporelle totale du ganciclovir est corrélée de façon linéaire à la clairance de la créatinine. Des clairances systémiques moyennes de 2,1, 1 et 0,3 ml/min/kg ont été observées chez des patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La demi-vie d’élimination est plus longue chez les patients insuffisants rénaux. Chez les patients insuffisants rénaux sévères, la demi-vie d’élimination était multipliée par 10 (voir rubrique 4.2 pour les modifications de la dose nécessaires chez les patients insuffisants rénaux).
Patients insuffisants rénaux sous hémodialyse
La concentration plasmatique du ganciclovir a diminué d’environ 50 % après une administration intraveineuse durant une séance d’hémodialyse de 4 heures.
Lors d’une hémodialyse intermittente, la clairance estimée du ganciclovir a été de 42 à 92 mL/min résultant en une demi-vie intra-dialyse de 3,3 à 4,5 heures. La fraction de ganciclovir éliminé au cours d’une seule séance de dialyse a varié de 50 % à 63 %.
Les estimations de l’élimination du ganciclovir pour une dialyse continue ont été plus basses (4,0-29,6 mL/min), mais ont indiqué une élimination plus élevée du ganciclovir pendant un intervalle de dose.
Patients insuffisants hépatiques
La sécurité et l’efficacité de GANCICLOVIR SANDOZ n’ont pas été étudiées chez les patients insuffisants hépatiques. L’insuffisance hépatique ne devrait pas affecter la pharmacocinétique du ganciclovir puisqu’il est excrété au niveau rénal et, par conséquent, aucune recommandation particulière de posologie n’est donnée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Les paramètres pharmacocinétiques du ganciclovir par voie intraveineuse (administré à une dose de 200 mg/m²) ont été évalués dans deux études chez des patients pédiatriques transplantés hépatiques (n = 18) et rénaux (n = 25) âgés de 3 mois à 16 ans et évaluées à l’aide d’un modèle pharmacocinétique de population. La clairance de la créatinine (CrCL) a été identifiée comme covariable statistiquement significative pour la clairance du ganciclovir et la taille du patient comme covariable statistiquement significative pour la clairance du ganciclovir, le volume de distribution à l’état d’équilibre et le volume de distribution périphérique. Quand la CrCL et la taille sont incluses dans le modèle, les différences apparentes de la pharmacocinétique du ganciclovir entre différents groupes d’âge ont été prises en compte et ni l’âge, ni le sexe, ni le type de greffe d’organe n’étaient une covariable significative dans ces populations. Le tableau 1 indique les paramètres pharmacocinétiques estimés par groupe d’âge.
Tableau 1 Paramètres pharmacocinétiques médians (min.-max.) après administration par voie IV de ganciclovir basé sur la SC (200mg/m2) chez des patients ayant subi une greffe d’organe solide rénale et hépatique
< 6 ans
6 à < 12 ans
≥ 12 à <16 ans
n = 17
n = 9
n = 17
CL(l/h)
4,23 (2,11-7,92)
4,03 (1,88-7,8)
7,53 (2,89-16,8)
Vc (l)
1,83 (0,45-5,05)
6,48 (3,34-9,95)
12,1 (3,6-18,4)
Vp (l)
5,81 (2,9-11,5)
16,4 (11,3-20,1)
27 (10,6-39,3)
Vss (l)
8,06 (3,35-16,6)
22,1 (14,6-30,1)
37,9 (16,5-57,2)
AUC0-24h (μg.h/mL)
24,3 (14,1-38,9)
40.4 (17,7-48,6)
37,6 (19,2-80,2)
Cmax (μg/mL)
12,1 (9,17-15)
13,3 (4,73-15)
12,4 (4,57-30,8)
De plus, les paramètres pharmacocinétiques du ganciclovir intraveineux d’une dose administrée selon le schéma thérapeutique autorisé chez l’adulte (perfusion IV d’une dose de 5 mg/kg administrée pendant 1 heure) ont été étudiés chez un petit groupe de nourrissons et d’enfants âgés de 9 mois à 12 ans dont la fonction rénale était normale (n=10, âge moyen 3,1 ans). L’exposition mesurée par l’ASC0-∞ à jour 1 (n=10) et ASC0-12 et jour 14 (n=7) a été respectivement de 19,4 ± 7,1 et 24,1 ± 14,6 µg.h/mL avec des valeurs correspondantes de la Cmax de 7,59 ± 3,21 µg/mL (jour 1) et 8,31 ± 4,9 mg/mL (jour 14). Une tendance vers des expositions plus faibles chez des patients pédiatriques plus jeunes a été observée à une posologie basée sur le poids dans cette étude. Chez les patients pédiatriques âgés de 5 ans maximum, les valeurs moyennes de l’ASC0-∞ au Jour 1 (n = 7) et l’ASC0-12h au Jour 14 (n = 4) étaient de 17,7±5,5 et de 17,1±7,5 µg.h/mL.
Le schéma posologique du ganciclovir par voie IV basé sur la SC et la fonction rénale (3 x SC x CrCLS) dérivé de l’algorithme de dosage pédiatrique du valganciclovir, permet d’obtenir des expositions similaires au ganciclovir dans la population pédiatrique âgée de 0 à 16 ans (voir tableau 2).
Tableau 2 : Simulation* de l’ASC0-24h du ganciclovir (mg · h/mL) chez les patients pédiatriques traités par une dose (mg) de ganciclovir de 3 x SC x CrCLS administrée par perfusion d’1 heure.
< 4 mois
³ 4 mois à £ 2 ans
> 2 à < 6 ans
³ 6 à < 12 ans
³ 12 à £ 16 ans
Tous les patients
Nombre de patients (simulation)
781
384
86
96
126
1 473
Médiane
55,6
56,9
54,4
51,3
51,4
55,4
Moyenne
57,1
58,0
55,1
52,6
51,8
56,4
Min
24,9
24,3
16,5
23,9
22,6
16,5
Max
124,1
133,0
105,7
115,2
94,1
133,0
Patients
ASC < 40 mg.h/ml
89
(11 %)
38
(10 %)
13
(15 %)
23
(24 %)
28
(22 %)
191
(13 %)
Patients
ASC 40-60 mg.h/ml
398
(51 %)
195
(51 %)
44
(51 %)
41
(43 %)
63
(50 %)
741
(50 %)
Patients
ASC > 60 mg.h/ml
294
(38 %)
151
(39 %)
29
(34 %)
32
(33 %)
35
(28 %)
541
(37 %)
ASC = aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps ; SC = surface corporelle ; CrCL = clairance de la créatinine ; max = maximum ; min = minimum.
* Les simulations ont été effectuées à l’aide d’un modèle PK de population pédiatrique validée et de données démographiques issues de patients pédiatriques recevant un traitement par le valganciclovir ou le ganciclovir dans des études cliniques (n=1 473 données enregistrées)
Patients âgés
Aucune étude n’a été menée chez des adultes âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Le ganciclovir altère la fertilité et est tératogène chez l’animal.
Sur la base des études menées chez l’animal, où le ganciclovir a induit une aspermatogenèse à des niveaux d’exposition systémique inférieurs aux niveaux thérapeutiques, il est probable que le ganciclovir puisse inhiber la spermatogenèse humaine.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments, à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
Avant ouverture : 3 ans
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée dans le flacon a été démontrée pendant 12 heures à 20-25°C. Ne pas congeler.
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée après dilution a été démontrée pendant 24 heures à 2-8°C. Ne pas congeler.
Toutefois, d’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 10 mL en verre contenant 500 mg de ganciclovir sous forme de ganciclovir sodique lyophilisé stérile ; boîte de 5
Flacon de 10 mL en verre contenant 500 mg de ganciclovir sous forme de ganciclovir sodique lyophilisé stérile ; boîte de 1
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Manipulation et élimination du ganciclovir
Le ganciclovir étant considéré comme un agent tératogène et carcinogène potentiel chez l’homme, des précautions doivent être prises lors de sa manipulation et de son élimination (voir rubriques 4.4 et 4.8). Les solutions de ganciclovir ont un pH élevé (9-11).
ÉVITER TOUTE INGESTION, INHALATION OU CONTACT DIRECT AVEC LA PEAU OU LES MUQUEUSES.
En cas de contact du ganciclovir avec la peau ou les muqueuses, laver soigneusement avec de l’eau et du savon. En cas de contact oculaire, rincer soigneusement avec de l’eau stérile ou, en l’absence d’eau stérile, avec de l’eau du robinet.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Le ganciclovir doit être considéré comme un agent tératogène et carcinogène potentiel chez l’homme.
Reconstitution
Chaque flacon en verre transparent de 10 mL contient l’équivalent de 500 mg de la forme libre de ganciclovir. Le contenu du flacon doit être préparé comme suit en vue de son administration :
1. Reconstituer le ganciclovir en poudre avec 10 mL d’eau stérile pour préparation injectable introduite dans le flacon.
2. Agiter le flacon pendant 60 secondes pour dissoudre le médicament. Après reconstitution, le flacon contient une solution limpide, dépourvue de particules visibles.
3. Inspecter la solution reconstituée à la recherche de particules avant de l’ajouter au soluté de perfusion.
4. Il a été démontré que la solution reconstituée dans le flacon est chimiquement et physiquement stable pendant 12 heures à 20-25°C. Elle ne doit pas être congelée.
Préparation de la solution de perfusion
En se basant sur le poids du patient et sur l’indication thérapeutique, le volume approprié calculé doit être prélevé dans le flacon et ajouté à un liquide de perfusion compatible (généralement 100 mL) pour une administration sur 1 heure. Les solutés de perfusion suivants sont chimiquement et physiquement compatibles avec le ganciclovir : chlorure de sodium à 0,9 % p/v, glucose à 5 % p/v, solution de Ringer, solution de Ringer lactate.
Attention : une solution de perfusion contenant du ganciclovir doit être utilisée dans les 24 heures qui suivent sa préparation afin de minimiser le risque de contamination bactérienne. Le reste de la solution reconstituée présente dans le flacon doit être éliminé après 12 heures.
Tout produit inutilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 087 9 9 : Flacon de 10 mL en verre (type I) ; boîte de 5.
· 34009 300 343 1 6 : Flacon de 10 mL en verre (type I) ; boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament soumis à prescription médicale.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 10/07/2019
GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion
Ganciclovir
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?
3. Comment utiliser GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Qu’est-ce que GANCICLOVIR SANDOZ
GANCICLOVIR SANDOZ contient la substance active ganciclovir. Il appartient à un groupe appelé médicaments antiviraux.
GANCICLOVIR SANDOZ est utilisé pour :
GANCICLOVIR SANDOZ est utilisé pour traiter les maladies provoquées par un virus appelé cytomégalovirus (CMV) chez les patients adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus qui ont un système immunitaire faible. Il est aussi utilisé pour prévenir les infections à CMV après une transplantation d’organe ou pendant une chimiothérapie chez les adultes et les enfants à partir de la naissance.
· le virus peut affecter une partie du corps. Cela inclut la rétine à l’arrière de l’œil : cela signifie que le virus peut provoquer des problèmes de vue,
· le virus peut affecter tout le monde, mais en particulier chez les personnes ayant un système immunitaire faible. Chez ces personnes, le virus CMV peut conduire à une maladie grave. Un système immunitaire faible peut être dû à d’autres maladies (comme le SIDA) ou à des médicaments (comme la chimiothérapie ou les immunosuppresseurs).
N’utilisez jamais GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion si :
· vous êtes allergique au ganciclovir, au valganciclovir, à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés à la rubrique 6),
· vous allaitez (voir la rubrique allaitement).
N’utilisez pas GANCICLOVIR SANDOZ si l’un des cas ci-dessus s’applique à vous. Si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin, pharmacien ou infirmière avant d’utiliser GANCICLOVIR SANDOZ.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière avant d’utiliser GANCICLOVIR SANDOZ si :
· vous êtes allergique à l’aciclovir, le valganciclovir, le penciclovir ou le famciclovir - ce sont d’autres médicaments utilisés dans les infections virales,
· le taux de vos globules blancs, de vos globules rouges ou de vos plaquettes est bas - votre médecin vous fera faire des tests sanguins avant de commencer et pendant votre traitement,
· vous avez eu par le passé des problèmes avec le nombre de vos cellules sanguines à cause de médicaments,
· vous avez des problèmes de rein : votre médecin aura besoin de vous donner une dose plus faible et de vérifier le nombre de vos cellules sanguines plus souvent pendant le traitement,
· vous êtes sous radiothérapie.
Si l’un des cas ci-dessus s’applique à vous (ou que vous n’êtes pas sûr), informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière avant d’utiliser GANCICLOVIR SANDOZ.
Attention aux effets indésirables
GANCICLOVIR SANDOZ peut induire certains effets indésirables graves que vous devez signaler immédiatement à votre médecin. Soyez attentif aux effets indésirables graves cités dans la rubrique 4 et si vous remarquez l’un d’entre eux au cours de votre traitement par GANCICLOVIR SANDOZ, dites-le à votre médecin. Votre médecin pourra arrêter votre traitement par GANCICLOVIR SANDOZ et vous pourrez devoir recevoir un traitement médical d’urgence.
Analyses et vérifications
Au cours de votre traitement par GANCICLOVIR SANDOZ, votre médecin fera des analyses de sang à intervalles réguliers. L’objectif de ces analyses sera de vérifier que la dose que vous recevez est correcte pour vous. Ces analyses de sang seront fréquemment effectuées au cours des 2 premières semaines. Elles seront effectuées moins souvent ensuite.
Enfants et adolescents
Les informations sur la sécurité d’emploi et l’efficacité de GANCICLOVIR SANDOZ comme traitement dans les infections à CMV chez les enfants âgés de moins de 12 ans sont limitées. Les bébés et les nourrissons ayant reçu GANCICLOVIR SANDOZ pour la prévention des infections à CMV devront réaliser régulièrement des bilans sanguins.
Autres médicaments et GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre d’autres médicaments.
En particulier, informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· Imipénem/cilastatine : utilisé pour les infections bactériennes,
· Pentamidine : utilisé contre les parasites ou les infections pulmonaires,
· flucytosine, amphotéricine B : utilisés dans les infections fongiques,
· triméthoprime, triméthoprime/sulfamethoxazole, dapsone : utilisés pour les infections bactériennes,
· probénécide : utilisé pour traiter la goutte,
· mycophénolate mofétil, cyclosporine, tacrolimus : utilisé après une transplantation d’organe,
· vincristine, vinblastine, doxorubicine : utilisés pour traiter les cancers,
· hydroxyurée : utilisé pour un problème appelé la polyglobulie, pour la drépanocytose et le cancer,
· didanosine, stavudine, zidovudine, ténofovir et autres médicaments utilisés pour traiter le VIH,
· adéfovir ou tout autre médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite B.
Si l’un des cas ci-dessus s’applique à vous (ou si vous n’êtes pas sûr), parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien avant d’utiliser Ganciclovir Sandoz.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
GANCICLOVIR SANDOZ ne doit pas être utilisé par les femmes enceintes sauf si les bénéfices pour la mère sont supérieurs aux risques possibles pour le fœtus.
Si vous êtes enceinte ou si vous pensez être enceinte, n’utilisez pas ce médicament sauf si votre médecin vous le dit. En effet GANCICLOVIR SANDOZ peut être dangereux pour le fœtus.
Contraception
Vous ne devez pas tomber enceinte lorsque vous utilisez ce médicament car il peut avoir des effets sur le fœtus.
Femmes
Si vous êtes une femme qui pourrait tomber enceinte – utilisez une contraception pendant le traitement par GANCICLOVIR SANDOZ et également pendant au moins 30 jours après l’arrêt de GANCICLOVIR SANDOZ.
Hommes
Si vous êtes un homme dont la femme pourrait tomber enceinte : utilisez une méthode de contraception mécanique (tel que le préservatif) pendant le traitement par GANCICLOVIR SANDOZ et également pendant au moins 90 jours après l’arrêt de GANCICLOVIR SANDOZ.
Si vous ou votre partenaire tombez enceinte pendant le traitement par GANCICLOVIR SANDOZ, parlez-en immédiatement à votre médecin.
Allaitement
N’utilisez pas le ganciclovir si vous allaitez. Si votre médecin veut que vous commenciez à utiliser GANCICLOVIR SANDOZ vous devez arrêter l’allaitement avant de commencer à utiliser ce médicament car GANCICLOVIR SANDOZ peut passer dans le lait maternel.
Fertilité
GANCICLOVIR SANDOZ peut affecter la fertilité. GANCICLOVIR SANDOZ peut de façon temporaire ou permanente arrêter la production de sperme chez l’homme. Si vous envisagez d’avoir un enfant, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser GANCICLOVIR SANDOZ.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pouvez vous sentir somnolent, étourdi, confus ou tremblant, ou vous pouvez perdre l’équilibre ou avoir des convulsions lorsque vous utilisez GANCICLOVIR SANDOZ. Si cela se produit, ne conduisez pas ou n’utilisez pas de machines.
GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion contient 46 mg de sodium dans chaque dose de 500 mg. Il convient d’en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé.
Utilisation de ce médicament
GANCICLOVIR SANDOZ vous sera administré par votre médecin ou votre infirmière. Il sera administré à travers un tube dans votre veine. Ceci est appelé une perfusion intraveineuse et dure généralement une heure.
La posologie de GANCICLOVIR SANDOZ varie d’un patient à l’autre. Votre médecin déterminera la dose dont vous avez besoin en fonction de :
· votre poids (chez les enfants, il est également recommandé de tenir compte de la taille),
· votre âge,
· comment fonctionnent vos reins,
· votre nombre de cellules dans le sang,
· la raison pour laquelle vous utilisez ce médicament,
· combien de fois vous devez prendre GANCICLOVIR SANDOZ et combien de temps vous allez l’utiliser,
· habituellement vous commencerez en ayant une ou deux perfusion par jour,
· si vous avez deux perfusions par jour, cela pourra durer jusqu’à 21 jours,
· ensuite, votre médecin pourra vous prescrire une perfusion par jour.
Les personnes atteintes de troubles rénaux ou problèmes sanguins
Si vous avez des troubles rénaux ou des problèmes sanguins votre médecin peut proposer une dose plus faible de GANCICLOVIR SANDOZ et vérifier votre taux de cellules sanguines plus souvent au cours du traitement.
Si vous avez pris plus de GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion que vous n’auriez dû :
Si vous pensez que l’on vous a donné trop de Ganciclovir Sandoz, parlez-en à votre médecin ou allez immédiatement à l’hôpital. Vous pouvez voir apparaitre les symptômes suivants :
· douleur à l’estomac, diarrhée ou vous sentir mal,
· agitation ou convulsions,
· sang dans vos urines,
· problèmes de rein ou de foie,
· modification du nombre des cellules sanguines.
Si vous arrêtez de prendre GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion :
N’arrêtez pas l’utilisation de Ganciclovir Sandoz sans en avoir parlé avec votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière.
Les effets indésirables suivants peuvent apparaitre avec ce médicament :
Effets indésirables graves
Informez immédiatement votre médecin si vous notez l’un des effets indésirables graves suivants : votre médecin pourra vous demander d’arrêter de prendre Ganciclovir Sandoz et vous pourrez avoir besoin d’un traitement médical d’urgence :
Très fréquent : peut toucher plus de 1 personne sur 10
· faible nombre de globule blancs dans le sang : avec des signes d’infection tels que des maux de gorge, un ulcère de la bouche ou de la fièvre,
· faible nombre de globules rouges dans le sang : les signes peuvent inclure une sensation d’essoufflement ou de la fatigue, des palpitations ou une peau pâle.
Fréquent : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10
· infection du sang (septicémie) : les signes incluent fièvre, frissons, palpitations, confusion et trouble de l’élocution,
· faible nombre de plaquettes : les signes peuvent inclure des saignements ou des ecchymoses apparaissant plus facilement que d’habitude, du sang dans les urines ou dans les selles ou des saignements des gencives, le saignement peut être sévère,
· diminution sévère du nombre de cellules sanguines,
· pancréatite : les signes sont des maux de ventre intenses qui se propagent dans le dos,
· convulsions.
Peu fréquent : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 100
· incapacité de la moelle osseuse à produire des cellules sanguines,
· hallucinations : entendre ou voir des choses qui n’existent pas,
· pensées ou sentiments anormaux, perte de contact avec la réalité,
· altération de la fonction rénale.
Rare : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 1000
· réaction allergique sévère : les signes peuvent comprendre une rougeur et des démangeaisons de la peau, un gonflement de la gorge, du visage, des lèvres ou de la bouche et des difficultés à avaler ou à respirer.
Informez immédiatement votre médecin si vous notez l’un des effets indésirables ci-dessus.
Autres effets indésirables
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants :
Très fréquents : peut toucher plus d’une personne sur 10
· muguet et candidose buccale,
· infection des voies respiratoires supérieures (par exemple : sinusite, angine),
· perte d’appétit,
· maux de tête,
· toux,
· sensation d’essoufflement,
· diarrhée,
· être ou se sentir mal,
· douleurs abdominales,
· eczéma,
· sensation de fatigue,
· fièvre.
Fréquents : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10
· grippe,
· infections urinaires – les signes incluent de la fièvre, des mictions (action d’uriner) plus fréquentes et des douleurs en urinant,
· infection de la peau et des tissus sous-cutanés,
· réaction allergique légère – les signes peuvent être des rougeurs, des démangeaisons,
· perte de poids,
· idées dépressives, anxiété ou confusion,
· troubles du sommeil,
· sensation de faiblesse ou d’engourdissements des mains et des pieds, ce qui peut affecter l’équilibre,
· modifications du sens du toucher, fourmillements, picotements, sensation de piqûre ou de brûlure,
· modifications du goût,
· frissons,
· inflammation de l’œil (conjonctivite), douleurs oculaires ou troubles de la vision,
· douleur à l’oreille,
· pression artérielle basse, ce qui peut entraîner des étourdissements ou un évanouissement,
· difficultés à avaler,
· constipation, flatulences, indigestion, douleur dans l’estomac, gonflement de l’abdomen,
· ulcères dans la bouche,
· résultats anormaux des bilans biologiques du foie et du rein,
· sueurs nocturnes,
· démangeaisons, éruption cutanée,
· perte de cheveux,
· douleurs dans le dos, douleurs musculaires ou des articulations, spasmes musculaires,
· sensation de vertige, faiblesse ou malaise général,
· réaction de la peau au site où le médicament a été injecté, telle qu’une inflammation, une douleur et un gonflement.
Peu fréquents : peut toucher jusqu’à 1 personne sur 100
· surdité,
· urticaire, peau sèche,
· se sentir agité,
· sang dans les urines,
· tremblements,
· rythme cardiaque irrégulier,
· infertilité chez les hommes - voir la rubrique «Fertilité»,
· douleur thoracique.
Effets indésirables chez les enfants et les adolescents
Un faible nombre de globules blancs est plus probable chez les enfants, particulièrement les bébés et les nouveau-nés.
Déclaration des effets indésirables
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable possible qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte ou le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Poudre : Ne nécessite pas de conditions particulières de conservation. Elle ne doit pas être utilisée après la date de péremption mentionnée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Après reconstitution :
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 12 heures à 25°C après dissolution avec de l'eau pour préparations injectables. Ne pas réfrigérer ou congeler. D'un point de vue microbiologique, la solution reconstituée doit être utilisée immédiatement. Si vous ne l’utilisez pas immédiatement, les durées et conditions de conservation avant utilisation sont de la seule responsabilité de l'utilisateur.
Après dilution dans des solutions de perfusion (chlorure de sodium à 0,9 %, dextrose à 5 %, une solution de Ringer ou Ringer-lactate pour injection), la stabilité physico-chimique a été démontrée pendant 24 heures à 2-8°C (ne pas congeler). D'un point de vue microbiologique, GANCICLOVIR SANDOZ solution pour perfusion doit être utilisée immédiatement. Si vous ne l’utilisez pas immédiatement, les durées et conditions de conservation avant utilisation sont de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures entre 2°C et 8°C, à moins que la reconstitution et la dilution n’ait eu lieu dans des conditions d’asepsie dûment contrôlées et validées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion
· La substance active est : le ganciclovir.
Chaque flacon contient 546 mg de ganciclovir sodique, équivalant à 500 mg de ganciclovir.
Après reconstitution dans 10 mL d’eau pour solution injectable, 1 mL de la solution reconstituée contient 50 mg de ganciclovir.
Ce médicament se présente sous forme de poudre pour solution à diluer pour perfusion en flacon en verre de 10 mL. Boîte de 1 et 5.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SANDOZ
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
Ernst abbe strasse 40
89079 Ulm
ALLEMAGNE
SALUTAS PHARMA GMBH
OTTO VON GUERICKE ALLEE 1,
SACHSEN ANHALT, 39179 BARLEBEN
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
MODE D'EMPLOI ET DE MANIPULATION
Se référer au Résumé des caractéristiques du produit pour obtenir des informations posologiques complètes.
Mode d'administration
Mise en garde :
Le ganciclovir doit être administré par perfusion intraveineuse d’1 heure à une concentration ne dépassant pas 10 mg/mL. Ne pas administrer par injection intraveineuse rapide ou en bolus car les concentrations plasmatiques excessives qui en résultent peuvent augmenter la toxicité du ganciclovir.
Ne pas administrer par injection intramusculaire ou sous-cutanée, car cela peut provoquer une irritation sévère des tissus en raison du pH élevé (environ 11) de la solution de ganciclovir.
La posologie, la fréquence et la vitesse de perfusion recommandées ne doivent pas être dépassées.
Ganciclovir Sandoz est une poudre pour solution pour perfusion. Après reconstitution, la solution de Ganciclovir Sandoz est incolore à légèrement jaunâtre, pratiquement exempte de particules visibles.
La perfusion doit être réalisée dans une veine avec un débit sanguin adéquat, de préférence par l'intermédiaire d'une canule en plastique.
Méthode de manipulation et d'élimination du ganciclovir
Le ganciclovir est considéré comme potentiellement tératogène et carcinogène chez l'Homme, la manipulation et l'élimination du ganciclovir doit être faite avec prudence. La solution de ganciclovir a un pH élevé (9-11). Evitez l'ingestion, l'inhalation ou le contact direct avec la peau ou les muqueuses. Si le ganciclovir entre en contact avec la peau ou les muqueuses, laver abondamment avec de l'eau et du savon. En cas de contact avec les yeux, rincez abondamment avec de l'eau stérile, ou si l'eau stérile n’est pas disponible, avec de l'eau du robinet.
Reconstitution
Chaque flacon de 10 mL en verre transparent contient l'équivalent de 500 mg de la forme base libre du ganciclovir. Le contenu du flacon doit être préparé pour l'administration de la manière suivante :
1. Le ganciclovir lyophilisé doit être reconstitué avec 10 mL d'eau stérile pour préparations injectables en l’injectant dans le flacon.
2. Agiter le flacon pendant 60 secondes pour dissoudre le médicament. Après reconstitution, le flacon contient une solution claire et sans particules visibles.
3. La solution reconstituée doit être inspectée pour vérifier la présence de particules avant l'ajout du liquide de perfusion.
4. La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée dans le flacon a été démontrée pendant 12 heures à 20-25°C. La solution ne doit pas être congelée.
Préparation de la solution pour perfusion
Sur la base du poids du patient et de l'indication thérapeutique, un volume calculé approprié doit être prélevé de la fiole et doit être ajouté à un liquide de perfusion acceptable (habituellement 100 mL) pour une administration sur une période d’1 heure. Les liquides de perfusion suivants sont chimiquement et physiquement compatibles avec le ganciclovir : chlorure de sodium à 0,9 % p/v, glucose à 5 % p/v, solution de Ringer, solution de Ringer lactate.
Notez que chaque solution pour perfusion contenant du ganciclovir doit être utilisée dans les 24 heures après la préparation en vue de réduire le risque de contamination bactérienne. Le reste de la solution reconstituée dans le flacon doit être éliminé après 12 heures.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément aux exigences locales.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16197
- Date avis : 19/07/2017
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par GANCICLOVIR SANDOZ 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-16197
- Date avis : 19/07/2017
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au princeps CYMEVAN 500 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion déjà inscrit.
- Lien externe