FLUOXETINE LBR 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62152762
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEUR/INHIBITEUR DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE. Code ATC : N06AB03.Ce médicament vous a été prescrit pour traiter :Un épisode dépressif modéré à sévère qui ne répond pas à une prise en charge psychothérapeutique après 4 à 6 séances. Chez les enfants et adolescents présentant un épisode dépressif modéré à sévère, FLUOXETINE LBR ne devrait être proposé qu’en association avec une prise en charge psychothérapeutique.Chez l’adulte :Chez l’enfant âgé de 8 ans et plus et l’adolescent :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 04/03/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BOUCHARA-RECORDATI

    Les compositions de FLUOXETINE LBR 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule CHLORHYDRATE DE FLUOXÉTINE 7560 SA
    Gélule FLUOXÉTINE BASE 48800 20 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 14 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3832729
    • Code CIP3 : 3400938327298
    • Prix : 2,31 €
    • Date de commercialisation : 01/09/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 07/05/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Fluoxétine........................................................................................................................ 20,00 mg

    Sous forme de chlorhydrate de fluoxétine.

    Pour une gélule.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Adulte

    · Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés).

    · Troubles obsessionnels compulsifs.

    · Boulimie : en complément d’une psychothérapie, indiqué dans la diminution de la fréquence des crises de boulimie et des vomissements ou prises de laxatifs.

    Enfant âgé de 8 ans et plus et adolescent

    · Episode dépressif majeur (c’est-à-dire caractérisé) modéré à sévère, en cas de non réponse à l’issue de 4 à 6 séances de prise en charge psychothérapeutique. Le traitement antidépresseur ne devrait être proposé pour un enfant ou un adolescent souffrant de dépression modérée à sévère qu’en association à une prise en charge psychothérapeutique concomitante.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Administration orale.

    Episodes dépressifs majeurs

    Adultes et sujets âgés

    La posologie recommandée est de 20 mg/jour. Elle sera revue et adaptée si nécessaire au cours des 3 à 4 premières semaines du traitement et par la suite si cela est cliniquement justifié. Bien que le risque d’effets indésirables augmente avec la dose, la posologie peut être augmentée progressivement chez certains patients présentant une réponse insuffisante à la posologie de 20 mg/jour, jusqu’à un maximum de 60 mg par jour (voir rubrique 5.1). Les adaptations posologiques seront faites avec prudence et de façon individuelle, afin de maintenir les patients à la dose minimale efficace.

    Les patients présentant une dépression doivent être traités pendant une durée suffisante d’au moins 6 mois afin d’assurer la disparition de leurs symptômes.

    Troubles obsessionnels compulsifs

    Adultes et sujets âgés

    La posologie recommandée est de 20 mg/jour. Bien qu’il existe un risque accru d’effets indésirables à des doses supérieures, une augmentation progressive de la posologie peut être envisagée chez certains patients en cas de réponse insuffisante après deux semaines de traitement à la posologie de 20 mg/jour, jusqu’à un maximum de 60 mg/jour. En l’absence d’amélioration dans les 10 semaines, le traitement par fluoxétine devra être reconsidéré. Si la réponse thérapeutique est favorable, le traitement sera poursuivi et la posologie sera ajustée au cas par cas.

    Bien qu’aucune étude n’ait pu apporter de réponse concernant la durée du traitement par la fluoxétine, les troubles obsessionnels compulsifs constituent une pathologie chronique, il est donc raisonnable de poursuivre le traitement au-delà de 10 semaines chez les patients qui répondent au traitement.

    L’ajustement de la posologie devra se faire avec précaution, au cas par cas, afin de maintenir le traitement à la posologie minimale efficace. La nécessité de poursuivre le traitement devra être évaluée périodiquement. Certains médecins préconisent une psychothérapie comportementale concomitante chez les patients ayant répondu favorablement au traitement médicamenteux.

    L’efficacité à long terme (plus de 24 semaines) n’a pas été démontrée dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs.

    Boulimie

    Adultes et sujets âgés

    Une posologie de 60 mg/jour est recommandée.

    L’efficacité à long terme (plus de 3 mois) n’a pas été démontrée dans le traitement de la boulimie.

    Adultes - Toutes les indications

    La posologie recommandée peut être augmentée ou diminuée. Des posologies supérieures à 80 mg/jour n’ont pas été évaluées.

    La fluoxétine peut être administrée en une seule ou plusieurs prises journalières, pendant ou en dehors des repas.

    En cas d’arrêt du traitement, les substances actives persistent dans l’organisme pendant plusieurs semaines. Cela doit être pris en compte lors de l’instauration ou de l’arrêt du traitement.

    La gélule et la solution buvable sont des formes bioéquivalentes.

    Enfants âgés de 8 ans ou plus et adolescents – (Episode dépressif majeur modéré à sévère)

    Le traitement devrait être instauré et surveillé sous le contrôle d’un médecin spécialiste. La dose initiale est de 10 mg/jour.

    Les ajustements de posologie devront se faire avec précaution, au cas par cas, afin de maintenir le patient à la posologie minimale efficace.

    Après une à deux semaines de traitement, la posologie peut être augmentée à 20 mg/jour. L’expérience au cours des essais cliniques à des doses supérieures à 20 mg/jour est très limitée. Peu de données sont disponibles pour des durées de traitement supérieures à 9 semaines.

    Enfant de faible poids : en raison de concentrations plasmatiques plus élevées chez les enfants de faible poids, l’effet thérapeutique pourrait être obtenu avec des doses plus faibles (voir rubrique 5.2).

    Pour les enfants et les adolescents qui répondent au traitement, la nécessité de poursuivre le traitement au-delà de 6 mois devra être réévaluée. En l’absence de bénéfice clinique dans les 9 premières semaines, le traitement doit être reconsidéré.

    Sujets âgés

    La prudence s’impose en cas d’augmentation de la posologie ; la posologie journalière ne doit généralement pas excéder 40 mg. Toutefois, la posologie maximale recommandée est de 60 mg/jour.

    Une posologie inférieure à 20 mg/jour ou intermittente (20 mg un jour sur deux par exemple) devra être envisagée chez les patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2) ou chez les patients ayant un traitement concomitant susceptible de provoquer une interaction avec la fluoxétine (voir rubrique 4.5).

    Symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement par FLUOXETINE LBR

    L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par FLUOXETINE LBR, la dose doit être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes insupportables apparaissent lors de la diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite peut être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus progressif.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · La fluoxétine est contre-indiquée en association avec un inhibiteur non sélectif et irréversible de la monoamine oxydase (par exemple : iproniazide et phénetzine) (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    · La fluoxétine est contre-indiquée en association avec le pimozide (voir rubrique 4.5).

    · La fluoxétine est contre-indiquée en association la tétrabénazine (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

    Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. FLUOXETINE LBR ne devrait être utilisé chez les enfants et les adolescents âgés de 8 à 18 ans que dans le traitement d’un épisode dépressif majeur (c’est à dire caractérisé) modéré à sévère. FLUOXETINE LBR est déconseillé dans toute autre indication. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, les données de tolérance à long terme chez les enfants et les adolescents, dont les effets sur la croissance, la maturation sexuelle et le développement cognitif, émotionnel et comportemental sont limitées (voir rubrique 5.3).

    Dans une étude clinique de 19 semaines, une diminution du gain en taille et en poids a été observée chez les enfants et les adolescents traités par la fluoxétine (voir rubrique 5.1). Un effet sur la taille adulte finale n’a pas été établi. La possibilité d’un retard pubertaire ne peut être écartée (voir rubriques 4.8 et 5.3). La croissance et le développement pubertaire (taille, poids et stade de Tanner) doivent donc faire l’objet d’un suivi pendant et après le traitement par fluoxétine. En cas de ralentissement de la croissance et du développement pubertaire, l’avis d’un pédiatre doit être envisagé.

    Dans les études cliniques menées en pédiatrie, des cas d’épisodes maniaques et hypomaniaques ont été fréquemment rapportés (voir rubrique 4.8). En conséquence, une surveillance régulière est recommandée afin de détecter la survenue d’un épisode maniaque ou hypomaniaque. Le traitement par la fluoxétine doit être interrompu chez tout patient présentant les premiers signes de manie et d’hypomanie.

    Il est essentiel que le médecin prescripteur discute de façon approfondie des risques et des bénéfices du traitement avec l’enfant ou l’adolescent et/ou ses parents.

    Rash et réactions allergiques

    Des rashs, des réactions anaphylactoïdes et des manifestations systémiques progressives, parfois graves (impliquant la peau, les reins, le foie ou les poumons) ont été rapportés. Dès l’apparition d’un rash ou de toute autre manifestation allergique pour laquelle aucune autre étiologie n’a pu être identifiée, l’arrêt de la fluoxétine s’impose.

    Convulsions

    Lors d’un traitement antidépresseur, il existe un risque de convulsion. Par conséquent, comme avec d’autres antidépresseurs, le traitement par la fluoxétine doit être instauré avec précaution chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie. Le traitement doit être interrompu chez tout patient présentant une crise d’épilepsie ou une augmentation de la fréquence de celles-ci. La fluoxétine doit être évitée chez les patients présentant une épilepsie instable; une surveillance étroite s’impose chez les patients présentant une épilepsie contrôlée (voir rubrique 4.5).

    Electroconvulsivothérapie (ECT)

    Quelques rares cas de prolongation de crises convulsives ont été rapportés chez des patients traités par fluoxétine et ECT, une prudence particulière est donc recommandée.

    Manie

    Les antidépresseurs doivent être utilisés avec prudence chez les patients ayant des antécédents de manie/hypomanie. Comme avec tous les antidépresseurs, le traitement par la fluoxétine doit être interrompu chez les patients présentant un état maniaque.

    Fonction hépatique/rénale

    La fluoxétine est largement métabolisée par le foie et éliminée par les reins. Une posologie inférieure à 20 mg/jour ou intermittente (un jour sur deux par exemple) est recommandée lors d’une insuffisance hépatique.

    Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère (GFR < 10 ml/min) nécessitant une dialyse, et traités par la fluoxétine à la posologie de 20 mg/jour pendant 2 mois, aucune différence des concentrations plasmatiques de fluoxétine ou de norfluoxétine n’a été observée, par rapport aux contrôles réalisés chez les patients avec une fonction rénale normale.

    Tamoxifène

    La fluoxétine, puissant inhibiteur du CYP2D6, peut entraîner une réduction des concentrations d'endoxifène, un des plus importants métabolites actifs du tamoxifène. Par conséquent, la fluoxétine doit être évitée, autant que possible, pendant un traitement par tamoxifène (voir rubrique 4.5).

    Effets cardiovasculaires

    Certains cas d'allongement de l'intervalle QT et d'arythmie ventriculaire, y compris des torsades de pointes, ont été signalés pendant la période de surveillance post-commercialisation (voir rubriques 4.5, 4.8 et 4.9).

    La fluoxétine devrait être utilisée avec précaution chez les patients atteints, par exemple, de syndrome du QT long congénital, présentant des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT ou d'autres états cliniques pouvant prédisposer aux arythmies (comme l'hypokaliémie, l'hypomagnésémie, la bradycardie, l'infarctus aigu du myocarde ou une insuffisance cardiaque décompensée) ou une exposition accrue à la fluoxétine (par exemple en cas d'insuffisance hépatique).

    En cas de traitement de patients avec une maladie cardiaque stable, une analyse ECG doit être envisagée avant le début du traitement. Si des signes d'arythmie cardiaque surviennent pendant le traitement par la fluoxétine, celui-ci doit être interrompu et un ECG réalisé.

    Perte de poids

    Une perte de poids peut survenir chez les patients traités par la fluoxétine, mais cet amaigrissement est généralement proportionnel au poids corporel initial.

    Diabète

    Chez les patients diabétiques, la glycémie peut être perturbée lors d’un traitement par ISRS. Des hypoglycémies au cours du traitement et des hyperglycémies à l’arrêt du traitement par fluoxétine ont été rapportées. La posologie de l’insuline et/ou du traitement antidiabétique oral devra éventuellement être ajustée.

    Suicides / idées suicidaires ou aggravation clinique

    La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à l’obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

    Les autres troubles psychiatriques pour lesquels FLUOXETINE LBR est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement, présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

    Akathisie / agitation psychomotrice

    L’utilisation de la fluoxétine peut entraîner l’apparition d’une akathisie, caractérisée par une agitation perçue comme déplaisante ou pénible et par le besoin d’être toujours en mouvement, auquel s’associe souvent une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Ces symptômes surviennent plutôt au cours des premières semaines de traitement. L’augmentation des doses peut être préjudiciable pour les patients qui développent ces symptômes.

    Symptômes de sevrage observés à l’arrêt du traitement par ISRS

    Les symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement sont fréquents particulièrement lorsque l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dans les essais cliniques, les effets indésirables à l’arrêt du traitement touchaient environ 60% des patients dans chacun des deux groupes traités par fluoxétine ou par placebo. Ces effets indésirables étaient sévères dans 17% des cas du groupe fluoxétine et 12% des cas du groupe placebo.

    Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la durée du traitement, la posologie, ainsi que le rythme de diminution de la posologie. Les réactions les plus fréquentes rapportées étaient les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves intenses), asthénie, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. Ces symptômes sont généralement d’intensité légère à modérée, mais peuvent être d’intensité sévère chez certains patients. Ils apparaissent habituellement dans les tous premiers jours suivant l’arrêt du traitement. Ils sont généralement spontanément résolutifs et disparaissent habituellement en 2 semaines, même si chez certains patients, ils peuvent se prolonger (2-3 mois ou plus). Il est donc conseillé de diminuer la posologie de FLUOXETINE LBR progressivement sur une durée d’au moins une à deux semaines, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2 : « Symptômes de sevrage à l’arrêt de FLUOXETINE LBR »).

    Hémorragie

    Des cas de saignements cutanés à type d’ecchymoses et de purpura ont été rapportés au cours des traitements par ISRS. Les ecchymoses ont été rapportées comme un effet indésirable peu fréquent lors d’un traitement par la fluoxétine. D’autres manifestations hémorragiques (telles que les hémorragies gynécologiques, les saignements gastro-intestinaux et autres saignements cutanéo-muqueux) ont rarement été signalées. Une attention particulière est recommandée chez les patients traités par ISRS surtout chez ceux traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire (tels que les antipsychotiques atypiques comme la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique et les AINS) ou par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque de saignement, ainsi que chez les patients ayant des antécédents d’anomalies de l’hémostase (voir rubrique 4.5).

    Mydriase

    Des cas de mydriase ayant été rapportés avec la fluoxétine. La fluoxétine doit être prescrite avec prudence chez les patients présentant une augmentation de la pression intra-oculaire ou un risque de glaucome aigu à angle fermé.

    Syndrome sérotoninergique ou évènements de type syndrome malin des neuroleptiques

    Un syndrome sérotoninergique ou des évènements de type syndrome malin des neuroleptiques, maladies potentiellement mortelles, peut être engendré au cours d’un traitement par fluoxétine, particulièrement lors de l’association avec d’autres médicaments sérotoninergiques parmi lesquels le L-tryptophane, la buprénorphine et/ou avec des neuroleptiques, les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques (voir rubrique 4.5).

    Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose.

    Les symptômes du syndrome sérotoninergique ou des évènements de type syndrome malin des neuroleptiques peuvent comprendre des modifications de l’état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.

    En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique ou des évènements de type syndrome malin des neuroleptiques, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.

    Inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la Monoamine Oxydase (par exemple : iproniazide, phénetzine)

    Des cas de réactions graves et parfois fatales ont été rapportés chez des patients recevant un ISRS en association avec un inhibiteur non sélectif et irréversible de la monoamine (IMAO).

    Ces cas ont présenté des signes évocateurs d'un syndrome sérotoninergique (pouvant être confondu avec, ou diagnostiqué comme, un syndrome malin des neuroleptiques). La cyproheptadine ou le dantrolène peuvent être efficaces chez les patients souffrant de telles réactions.

    Les symptômes d'une interaction médicamenteuse avec un IMAO comprennent : diarrhée, hyperthermie, sueurs, rigidité, myoclonies, tremblements, instabilité du système nerveux autonome avec possible fluctuation rapide des constantes vitales (tachycardie…), modifications de l'état mental incluant confusion, irritabilité et agitation extrême évoluant vers un délire et le coma.

    Par conséquent, la fluoxétine est contre-indiquée en association avec un IMAO non sélectif et irréversible (voir rubrique 4.3). L’effet du traitement par un IMAO dure 2 semaines après son arrêt. Par conséquent, un traitement par la fluoxétine ne doit être commencé que 2 semaines après l'arrêt d'un IMAO non sélectif et irréversible, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur sérotoninergique (sauf pour la fluoxétine : cinq semaines) et le début.

    Dysfonction sexuelle

    Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSNA) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS ont été rapportés.

    Hémorragie post-partum

    Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Demi-vie : Les longues demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine doivent être prises en compte (voir rubrique 5.2) lors des interactions médicamenteuses pharmacodynamiques et pharmacocinétiques (par exemple lors du changement d’un traitement par fluoxétine par un autre traitement antidépresseur).

    Associations contre-indiquées

    + Inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la Monoamine Oxydase (iproniazide, phénetzine)

    Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.

    Des cas de réactions graves et parfois fatales ont été rapportés chez des patients recevant un ISRS en association avec un inhibiteur non sélectif et irréversible de la monoamine (IMAO).

    Ces cas ont présenté des signes évocateurs d'un syndrome sérotoninergique (pouvant être confondu avec (ou diagnostiqué comme) un syndrome malin des neuroleptiques). La cyproheptadine ou le dantrolène peuvent être efficaces chez les patients souffrant de telles réactions. Les symptômes d'une intéraction médicamenteuse avec un IMAO comprennent : diarrhée, hyperthermie, sueurs, rigidité, myoclonies, tremblements, instabilité du système nerveux autonome avec possible fluctuation rapide des constantes vitales (tachycardie…), modifications de l'état mental incluant confusion, irritabilité et agitation extrême évoluant vers un délire et le coma (voir rubrique 4.4).

    + Pimozide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Tétrabénazine

    Augmentation possiblement très importante de l’exposition des métabolites actifs de la tétrabénazine.

    Associations déconseillées

    + Alcool

    Au cours de tests spécifiques, la fluoxétine n’a pas entraîné d’élévation de l’alcoolémie ou d’augmentation des effets de l’alcool. Toutefois, l’alcool est déconseillé lors d’un traitement par ISRS.

    + Codéine

    Diminution de l’efficacité de l’opiacé par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur.

    + IMAO-A, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène

    Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir rubrique 4.4).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.

    En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.

    + Méquitazine

    Risque de majoration des effets indésirables de la méquitazine, par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.

    + Tamoxifène

    Baisse de l’efficacité du tamoxifène, par inhibition de la formation de son métabolite actif par la fluoxétine.

    Une interaction pharmacocinétique entre les inhibiteurs du CYP2D6 et le tamoxifène a été rapportée dans la littérature, montrant une diminution de 65-75 % des concentrations plasmatiques d'endoxifène, l'un des métabolites les plus actifs du tamoxifène. Dans certaines études, une diminution d'efficacité du tamoxifène a été rapportée lors de l'utilisation concomitante de certains antidépresseurs ISRS (voir rubrique 4.4).

    + Tramadol

    Diminution de l’efficacité de l’opiacé par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Allongement de l'intervalle QT

    Aucune étude pharmacocinétique ni pharmacodynamique, portant sur les interactions entre la fluoxétine et d'autres médicaments qui allongent l'intervalle QT, n'a été réalisée. Un effet additionnel entre la fluoxétine et ces médicaments ne peut être exclu. La prudence est donc recommandée en cas d'administration de fluoxétine avec les médicaments qui allongent l'intervalle QT, comme les antiarythmiques des groupes IA et III, les antipsychotiques (comme les dérivés des phénothiazines, l'halopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains antimicrobiens (comme la sparfloxacine, la moxifloxacine, l'érythromycine IV, la pentamidine), le traitement antipaludéen notamment l'halofantrine, certains antihistaminiques (astemizole, mizolastine) (voir rubriques 4.4, 4.8 et 4.9)

    + Antidépresseurs imipraminiques

    Augmentation des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur imipraminique avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.

    Surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.

    + Autres médicaments métabolisés par le CYP2D6

    La fluoxétine est un inhibiteur puissant du CYP2D6. Par conséquent, un traitement concomitant avec des médicaments également métabolisés par ce système enzymatique, peut entraîner des interactions médicamenteuses, notamment ceux ayant un index thérapeutique étroit (comme la flécaïnide, la propafénone et le nébivolol), ceux qui sont titrés, mais aussi avec l'atomoxétine, la carbamazépine, les antidépresseurs tricycliques et la rispéridone. Ils devraient être introduits ou ajustés à l'extrémité inférieure de la fourchette de dose. Cette précaution s’impose également si la fluoxétine a été prise au cours des 5 semaines précédentes.

    + Buprénorphine

    La fluoxétine doit être utilisée avec prudence lorsqu’elle est administrée de manière concomitante avec des médicaments contenant de la buprénorphine, car le risque de syndrome sérotoninergique, maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4)

    +Carbamazépine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage.

    Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par l'antidépresseur sérotoninergique et après son arrêt.

    + Cobimétinib

    Augmentation du risque hémorragique.

    Surveillance clinique.

    + Lithium

    Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir rubrique 4.4). : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.

    En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.

    +Métoprolol

    Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la fluoxétine.

    Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la fluoxétine et après son arrêt.

    + Millepertuis

    Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.

    +Nébivolol

    Risque de majoration des effets indésirables du nébivolol avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par l’antidépresseur.

    Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du nébivolol pendant la durée du traitement par l’antidépresseur et après son arrêt.

    + Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

    Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage, par inhibition du métabolisme de la phénytoïne.

    Surveillance clinique et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la fluoxétine et après son arrêt.

    +Rispéridone

    Augmentation de la fraction active de la rispéridone par diminution de son métabolisme hépatique par la fluoxétine, avec risque de majoration des effets indésirables.

    Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique de la rispéridone.

    Associations à prendre en compte

    + Antiagrégants plaquettaires

    Augmentation du risque hémorragique

    +Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens

    Majoration du risque hémorragique

    + Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

    Risque accru de convulsions

    L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, les fluoroquinolones, le bupropion, le tramadol.

    + Autres médicaments hyponatrémiants

    Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenue d’une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine et l’oxcarbazépine.

    L’association de ces médicaments majore le risque d’hyponatrémie (voir rubrique 4.8).

    + Autres médicaments à l’origine d’un syndrome sérotoninergique

    La fluoxétine doit être utilisée avec prudence lorsqu’elle est administrée de manière concomitante avec:

    des médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, par exemple le linézolide, le bleu de méthylène, le millepertuis, la péthidine et le tramadol, clomipramine, amitriptyline, imipramine, trimipramine, venlafaxine, milnacipran, sibutramine, duloxétine, oxitriptan, car le risque de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4).

    + Cyproheptadine

    Risque de diminution de l'efficacité de l'antidépresseur.

    + IMAO-B

    Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.

    + Orlistat

    Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

    + Tramadol

    Risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.

    + Triptans

    Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Quelques études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de malformations cardiovasculaires associées à l’utilisation de la fluoxétine pendant le premier trimestre de la grossesse. Le mécanisme n’est pas connu. Globalement, les données suggèrent que le risque de malformation cardiovasculaire chez l’enfant après exposition maternelle à la fluoxétine est d’environ 2/100, alors que le taux attendu pour ce type de malformations est approximativement de 1/100 dans la population générale.

    Des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation d’ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d’hypertension pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Le risque observé a été d’environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d’HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.

    Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).

    La fluoxétine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf si l’état clinique de la patiente nécessite un traitement par fluoxétine et justifie le risque potentiel pour le fœtus. Une interruption brutale du traitement doit être évitée au cours de la grossesse (voir rubrique 4.2 « Posologie et mode d’administration »). En cas d’utilisation de la fluoxétine pendant la grossesse, une prudence particulière est conseillée notamment en fin de grossesse ou juste avant l’accouchement, en raison d’autres effets rapportés chez les nouveau-nés tels que : irritabilité, tremblements, hypotonie, pleurs persistants, difficultés de succion ou trouble du sommeil. Ces symptômes peuvent être le signe d’effets sérotoninergiques ou d’un syndrome de sevrage.

    Le délai d’apparition ou la durée de ces symptômes peuvent être liés à la longue demi-vie de la fluoxétine (4-6 jours) et de son métabolite actif, la norfluoxétine (4-16 jours).

    Allaitement

    La fluoxétine et son métabolite la norfluoxétine sont secrétés dans le lait maternel. Des événements indésirables ont été rapportés chez des enfants allaités par des mères traitées par fluoxétine. Si un traitement par fluoxétine s’avère nécessaire, l’arrêt de l’allaitement doit être envisagé. Cependant, si l’allaitement est poursuivi, la dose minimale efficace de fluoxétine devra être prescrite.

    Fertilité

    Les données chez l’animal ont montré que la fluoxétine pouvait affecter la qualité du sperme (voir rubrique 5.3).

    Les cas rapportés chez l’homme avec certains ISRS ont montré qu’un effet sur la qualité du sperme est réversible.

    Jusqu’à présent, il n’a pas été observé d’impact sur la fertilité humaine.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Bien qu’il ait été démontré que la fluoxétine n’affecte pas les performances psychomotrices chez les volontaires sains, tout médicament psycho-actif peut entraîner une diminution de l’attention et des capacités de réaction. Il convient donc de prévenir de ce risque les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    a) Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par fluoxétine ont été céphalées, nausées, insomnie, fatigue, diarrhée. Les effets indésirables peuvent diminuer en intensité et en fréquence lors de la poursuite du traitement, et ne nécessitent généralement pas l’arrêt du traitement.

    b) Tableau récapitulatif des effets indésirables

    Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables observés avec un traitement par la fluoxétine chez les populations adulte et pédiatrique.

    Les fréquences ont été calculées à partir des essais cliniques (n=9297) et de la notification spontanée. Certains de ces effets indésirables sont communs avec d’autres ISRS.

    Estimation de fréquence : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, <1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1000)

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Thrombocytopénie.

    Neutropénie.

    Leucopénie.

    Affections du système immunitaire

    Réaction anaphylactique.

    Maladie sérique

    Affections endocriniennes

    Sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique.

    .

    Trouble du métabolisme et de la nutrition

    Baisse d’appétit1

    Hyponatrémie.

    Affections psychiatriques

    Insomnie2

    Anxiété.

    Nervosité.

    Impatiences.

    Tension.

    Baisse de la libido4.

    Troubles du sommeil.

    Rêves anormaux3.

    Dépersonnalisation.

    Exaltation.

    Euphorie.

    Pensée anormales.

    Orgasmes anormaux5.

    Bruxisme.

    Pensées et comportement suicidaires6

    Hypomanie.

    Manie.

    Hallucinations.

    Agitation.

    Attaques de panique.

    Confusion.

    Dysphémie.

    Agressivité.

    Affections du système nerveux

    Céphalées.

    Trouble de l’attention.

    Sensations vertigineuses.

    Dysgueusie.

    Léthargie.

    Somnolence7.

    Tremblements.

    Hyperactivité psychomotrice.

    Dyskinésie.

    Ataxie.

    Trouble de l’équilibre.

    Myoclonie.

    Atteinte de la mémoire.

    Convulsions.

    Akathisie.

    Dyskinésies buccolinguales.

    Syndrome sérotoninergique.

    Affections oculaires

    Vision floue.

    Mydriase.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Acouphènes.

    Affections cardiaques

    Palpitations.

    Arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointe

    ECG : allongement de l’intervalle QT

    Affections vasculaires

    Bouffées vasomotrices8.

    Hypotension.

    Vascularite.

    Vasodilatation.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Bâillements.

    Dyspnée.

    Epistaxis.

    Pharyngite.

    Atteintes pulmonaires (processus inflammatoires de différents types histologiques et/ ou fibrose)9.

    Affections gastro-intestinales

    Diarrhées.

    Nausées.

    Vomissements.

    Dyspepsie.

    Bouche sèche.

    Dysphagie.

    Hémorragie gastro-intestinale10

    Douleur de l’œsophage.

    Affections hépatobiliaires

    Hépatites idiosyncrasiques.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Eruption cutanée11.

    Urticaire.

    Prurit.

    Hyperhidrose.

    Alopécie.

    Tendance accrue aux ecchymoses.

    Sueurs froides.

    Œdème de Quincke.

    Ecchymoses.

    Réactions de photosensibilité.

    Purpura.

    Erythème polymorphe.

    Syndrome de Stevens-Johnson

    Nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)

    .

    Affections musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os

    Arthralgies.

    Contractions musculaires.

    Myalgies.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Mictions fréquentes12.

    Dysurie.

    Rétention urinaire.

    Trouble de la miction.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Saignements gynécologiqes13.

    Dysfonction érectile.

    Troubles de l’éjaculation14.

    Troubles sexuels.

    Galactorrhée.

    Hyperprolactinémie

    Priapisme.

    Hémorragie du post-partum16

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fatigue15.

    Sensation de nervosité.

    Frissons.

    Malaise.

    Sensation anormale.

    Sensation de froid.

    Sensation de chaud.

    Hémorragie des muqueuses.

    Investigations

    Perte de poids.

    Augmentation des transaminases

    Augmentation des gamma-glutamyltransférase

    1 Inclut anorexie.

    2 Inclut réveil matinal précoce, insomnie d’endormissement et réveils nocturnes.

    3 Inclut perte de libido.

    4 Inclut cauchemars.

    5 Inclut anorgasmie.

    6 Inclut suicide, dépression suicidaire, automutilation intentionnelle, idées d’automutilation, comportement suicidaire, idées suicidaires, tentative de suicide, pensées morbides, comportement d’automutilation. Ces symptômes peuvent être dus à la maladie sous-jacente.

    7 Inclut hypersomnie, sédation.

    8 Inclut bouffées de chaleur.

    9 Inclut atélectasie, pneumopathie interstitielle, pneumopathie.

    10 Inclut le plus fréquemment saignements gingivaux, hématémèse, hématochésie, rectorragie, diarrhée hémorragique, méléna et ulcère gastro-hémorragique.

    11 Inclut érythème, rash exfoliant, éruption sudorale, rash, éruption érythémateuse, folliculaire, généralisée, éruption maculaire, éruption maculo-papuleuse, éruption morbilliforme, éruption papuleuse, éruption prurigineuse, éruption vésiculeuse, éruption érythémateuse ombilicale.

    12 Inclut pollakiurie.

    13 Inclut hémorragie du col de l’utérus, dysfonctionnement utérin, saignements utérins, hémorragie génitale, ménométrorragie, ménorragie, métrorragie, polyménorrhée, hémorragie postménopausique, hémorragie utérine, hémorragie vaginale.

    14 Inclut anéjaculation, trouble de l’éjaculation, éjaculation précoce, éjaculation retardée, éjaculation rétrograde.

    15 Inclut asthénie.

    16 Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS et IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).

    c) Description de certains effets indésirables

    Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique :

    Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par la fluoxétine ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).

    Fractures osseuses

    Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fractures osseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques (TCAs). Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.

    Symptômes de sevrage observés à l’arrêt d’un traitement par fluoxétine

    L’arrêt du traitement par fluoxétine induit fréquemment des symptômes de sevrage. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves intenses), asthénie, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées.

    Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée et sont spontanément résolutifs, bien qu’ils puissent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chez certains patients (voir rubrique 4.4). Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses lorsque le traitement par FLUOXETINE LBR n’est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    d) Population pédiatrique (voir rubriques 4.4 et 5.1)

    Les effets indésirables qui ont été observés spécifiquement dans cette population ou avec une fréquence différente sont décrits ci-dessous. Les fréquences de ces évènements sont basées sur des expositions au cours d’essais cliniques pédiatriques (n = 610).

    Dans les essais cliniques pédiatriques, des comportements de type suicidaire (tentative de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (les évènements rapportés étaient : la colère, l'irritabilité, l’agressivité, l’agitation, le syndrome d'activation), des réactions maniaques, incluant manie et hypomanie (pas d'épisodes antérieurs rapportés chez ces patients) et des épistaxis ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo.

    Des cas isolés de retard de croissance ont été rapportés au cours de l’utilisation clinique (voir également rubrique 5.1).

    Dans les essais cliniques en pédiatrie, le traitement par la fluoxétine a été associé à une diminution des concentrations de phosphatases alcalines.

    Des cas isolés d’effets indésirables suggérant des retards de maturation sexuelle ou une dysfonction sexuelle ont été rapportés lors de l’utilisation clinique en pédiatrie (voir rubrique 5.3).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les cas de surdosage à la fluoxétine seule sont habituellement d’évolution peu sévère. Les symptômes retrouvés sont : nausées, vomissements, convulsions, troubles cardiovasculaires allant des arythmies asymptomatiques (incluant des troubles du rythme nodal et des arythmies ventriculaires) ou des modifications de l’ECG montrant un allongement du QTc à un arrêt cardiaque (y compris de très rares cas de torsades de pointes), atteinte pulmonaire et troubles du système nerveux central pouvant aller de l’agitation jusqu’au coma. Les cas de décès attribués au surdosage par la fluoxétine seule ont été extrêmement rares.

    Une surveillance cardiaque et des fonctions vitales est recommandée en complément d’un traitement symptomatique. Il n’existe pas d’antidote spécifique de la fluoxétine.

    Prise en charge

    Les techniques de diurèse forcée, de dialyse, d’hémoperfusion et d’exsanguino-transfusion sont probablement sans bénéfice pour le patient. Le charbon activé, qui peut être utilisé avec le sorbitol, peut s’avérer aussi, voire plus efficace qu’un traitement émétique ou qu’un lavage gastrique. La prise en charge du surdosage doit tenir compte de la possibilité d’une poly-intoxication médicamenteuse. Une surveillance médicale prolongée peut s’avérer nécessaire chez les patients ayant pris des quantités excessives d’antidépresseurs tricycliques et traités ou ayant été récemment traités par fluoxétine.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEURS / INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE, Code ATC : N06AB03.

    La fluoxétine est un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, et c’est probablement ce qui explique son mécanisme d’action.

    La fluoxétine n’a pratiquement pas d’affinité pour les autres récepteurs tels que les récepteurs α1-, α2- et β-adrénergiques, dopaminergiques, histaminergiques 1 (H1), muscariniques et les récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA).

    Episode dépressif majeur

    Des études cliniques contrôlées versus placebo et comparateur actif, ont été réalisées chez des patients présentant un diagnostic d’épisode dépressif majeur. Selon l’échelle de dépression Hamilton (HAM-D), la fluoxétine s’est montrée significativement plus efficace que le placebo. Dans ces études, la fluoxétine a montré un taux de réponse (défini par une diminution de 50% du score de l’HAM-D) et de rémission significativement supérieurs, comparativement au placebo.

    Relation effet-dose

    Dans les études à dose fixe chez les patients souffrant d’épisode dépressif majeur, on observe une courbe dose-réponse aplatie qui n’évoque aucun avantage en termes d’efficacité à utiliser des doses supérieures aux doses recommandées. Toutefois, l’expérience clinique montre que l’augmentation posologique peut être bénéfique pour certains patients.

    Trouble Obsessionnel Compulsif

    Dans les études cliniques réalisées à court terme (moins de 24 semaines), la fluoxétine s’est montrée significativement plus efficace que le placebo. Un effet thérapeutique à la posologie de 20 mg/jour a été démontré ; cependant il a été observé que des posologies supérieures (40 à 60 mg/jour) donnaient un taux de réponse supérieur. Les études cliniques réalisées à long terme (trois études à court terme en phase d’extension et une étude de prévention de la rechute) n’ont pas confirmé une efficacité à long terme.

    Boulimie

    Au cours des études cliniques à court terme (moins de 16 semaines) réalisées chez des patients traités en ambulatoire et répondant aux critères diagnostiques du DSM-III-R de boulimie, la fluoxétine à la posologie de 60 mg/jour s’est montrée significativement plus efficace que le placebo dans la réduction des hyperphagies boulimiques et des vomissements ou prise de laxatifs. Cependant, aucune conclusion ne peut être établie sur le maintien de l’efficacité à long terme.

    Deux études versus placebo ont été menées chez des patients souffrant de Trouble Dysphorique prémenstruel défini selon les critères diagnostiques DSM-IV. Les patientes incluses présentaient des symptômes d’intensité suffisamment sévère pour entraîner une détérioration de leurs activités socio-professionnelles ainsi que leur relation avec autrui. Les patientes sous traitement contraceptif oral étaient exclues de l’étude. Dans la première étude, une posologie continue de 20 mg/jour a été utilisée pendant une période de 6 cycles et une amélioration des critères principaux d’efficacité (irritabilité, anxiété et dysphorie) a été observée. Dans la seconde étude, une posologie intermittente (20 mg/jour pendant 14 jours) pendant la phase lutéale a été utilisée pendant une période de 3 cycles et une amélioration des critères principaux d’efficacité (score du « Daily Record of Severity of Problems ») a été observée. Toutefois, ces études ne permettent pas de conclure sur l’efficacité et sur la durée appropriée du traitement.

    Episodes dépressifs majeurs (enfants et adolescents)

    Des études cliniques versus placebo ont été conduites chez les enfants et adolescents âgés de 8 ans et plus. Lors de deux études pivots court terme, la fluoxétine à la dose de 20 mg a été significativement plus efficace versus placebo, tel que mesuré par la réduction des scores CDRS-R totaux (Childhood Depression Rating Scale-Revised) et des scores CGI-I (Clinical Global Impression of Improvement). Dans les deux études, lors de trois différentes évaluations effectuées par des pédopsychiatres, les patients répondaient aux critères d’un état dépressif majeur modéré à sévère (critère DSM-III ou DSM–IV). L’efficacité observée dans les études cliniques réalisées avec la fluoxétine pourrait être liée à l’inclusion d’une population sélective de patients (patients qui n’ont pas présenté de guérison spontanée sur une période de 3 à 5 semaines et dont la dépression a perduré malgré une surveillance étroite). Les données d’efficacité et de tolérance au-delà de 9 semaines sont limitées. Généralement, l’efficacité de la fluoxétine a été modérée.

    Les taux de réponse (le critère principal défini par une diminution de 30% du score CDRS-R) ont démontré une différence statistiquement significative dans une des deux études pivots (58% pour la fluoxétine versus 32% pour le placebo, p=0,013 et 65% pour la fluoxétine versus 54% pour le placebo, p=0,093). Dans ces deux études la variation moyenne des scores CDRS-R au cours de l’essai a été de 20 pour la fluoxétine versus 11 pour le placebo, p=0,002 et 22 pour la fluoxétine versus 15 pour le placebo, p<0,001.

    Effets sur la croissance (enfants et adolescents), voir rubriques 4.4 et 4.8

    Dans une étude clinique de 19 semaines, les patients pédiatriques traités par la fluoxétine ont moins grandi (en moyenne, -1,1 cm en taille ; p = 0,004) et ont pris moins de poids (en moyenne -1,1 kg en poids ; p=0,008) versus le groupe placebo.

    Dans une étude observationnelle rétrospective avec groupe témoin apparié, d’une durée moyenne d’exposition à la fluoxétine de 1,8 années, les patients pédiatriques traités par la fluoxétine n’ont présenté aucune différence en termes de croissance ajustée par rapport à la croissance attendue en taille du groupe témoin apparié non traité (0,0 cm, p=0,9673).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La fluoxétine est bien absorbée après administration orale. La biodisponibilité n’est pas modifiée par la prise alimentaire.

    Distribution

    La liaison de la fluoxétine aux protéines plasmatiques est élevée (environ 95%). La fluoxétine est largement distribuée (volume de distribution : 20-40 l/kg). Les concentrations plasmatiques à l’équilibre sont obtenues après plusieurs semaines d’administration. Les concentrations plasmatiques à l’équilibre après une administration prolongée sont similaires aux concentrations observées après 4 ou 5 semaines.

    Métabolisme

    La fluoxétine a un profil pharmacocinétique non linéaire avec un effet de premier passage hépatique. La concentration plasmatique maximale est généralement atteinte 6 à 8 heures après l’administration. La fluoxétine est largement métabolisée par le CYD2D6. La fluoxétine est principalement métabolisée au niveau hépatique et donne lieu par déméthylation au métabolite actif la norfluoxétine (déméthylfluoxétine).

    Élimination

    La demi-vie d'élimination de la fluoxétine est de 4 à 6 jours et celle de la norfluoxétine est de 4 à 16 jours. Ces longues demi-vies entraînent une persistance du produit dans l'organisme pendant 5 à 6 semaines après l'arrêt du traitement. L'élimination se fait principalement (environ 60%) par voie rénale. La fluoxétine est secrétée dans le lait maternel.

    Population à risque

    Sujet âgé

    Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés chez le sujet âgé en bonne santé comparativement au sujet jeune.

    Enfants et adolescents

    La concentration moyenne en fluoxétine est approximativement deux fois plus élevée chez les enfants que chez les adolescents, celle du norfluoxétine est 1,5 fois plus élevée chez les enfants que chez les adolescents. Les concentrations plasmatiques à l’équilibre varient avec le poids corporel de l’enfant et sont plus élevées chez les enfants de faible poids (voir rubrique 4.2). Comme chez les adultes, la fluoxétine et la norfluoxétine s’accumulent largement après prise orale répétée ; les concentrations à l’équilibre ont été atteintes en 3 à 4 semaines de traitement quotidien.

    Insuffisant hépatique

    En cas d'insuffisance hépatique (cirrhose alcoolique), les demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine sont augmentées : elles peuvent atteindre respectivement 7 et 12 jours. Une posologie plus faible ou moins fréquente doit être envisagée.

    Insuffisant rénal

    Après administration unique de fluoxétine chez les patients ayant une insuffisance rénale légère, modérée ou totale (anurie), les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés comparativement au sujet sain. Toutefois, après administrations répétées, une augmentation du plateau des concentrations plasmatiques à l'équilibre peut être observée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Au cours des tests in vitro ou chez l’animal, aucun effet cancérogène ou mutagène n’a été mis en évidence.

    Etude chez l’animal adulte

    Dans une étude de reproduction chez le rat sur 2 générations, la fluoxétine n’a pas entrainé d’effets indésirables sur l’accouplement ou la fécondité des rats, n’a pas été tératogène, et n’a pas affecté la croissance, le développement ou les paramètres de reproduction de la descendance.

    Les doses administrées étaient approximativement équivalentes à 1,5 ; 3,9 ; et 9,7 mg de fluoxétine/kg de poids corporel.

    Il a été observé une diminution du poids des testicules et une hypospermatogénèse chez des souris mâles recevant quotidiennement pendant 3 mois de la fluoxétine à une dose approximativement équivalente à 31 mg/kg. Cependant, cette dose dépassait la dose maximale tolérée (DMT) dans la mesure où des signes significatifs de toxicité ont été observés.

    Etudes chez l’animal juvénile

    Dans une étude de toxicologie chez l’animal juvénile, l’administration d’une dose de 30 mg/kg/jour de chlorhydrate de fluoxétine chez de jeunes rats « CD » âgés de 21 à 90 jours a conduit à une dégénérescence et une nécrose testiculaire irréversible, une vacuolisation de l’épithélium épididymaire, une immaturité et une inactivité de l’appareil femelle reproducteur ainsi qu’à une diminution de la fertilité. Des retards de maturation sexuelle sont apparus chez les mâles (10 et 30 mg/kg/jour) et les femelles (30 mg/kg/jour). La portée de ces données pour l’homme est inconnue. Des rats recevant une dose de 30 mg/kg ont de plus présenté des longueurs de fémur inférieures à celles observées dans le groupe contrôle, une dégénérescence, une nécrose et une régénération des muscles squelettiques.

    A la dose de 10 mg/kg/jour chez l’animal, les taux plasmatiques obtenus ont été approximativement, pour la fluoxétine, de 0,8 à 8,8 fois supérieurs et, pour la norfluoxétine de 3,6 à 23,2 fois supérieurs à ceux habituellement observés chez des patients en pédiatrie.

    A la dose de 3 mg/kg/jour, les taux plasmatiques obtenus ont été approximativement, pour la fluoxétine, de 0,04 à 0,5 fois supérieurs et, pour la norfluoxétine, de 0,3 à 2,1 fois supérieurs à ceux habituellement observés chez des patients en pédiatrie.

    Une étude conduite chez les souriceaux a montré que l’inhibition du transporteur de la sérotonine gêne la croissance osseuse. Il n’y a pas de données sur la réversibilité ou non de l’effet. Ces résultats sembleraient être étayés par des données cliniques.

    Une autre étude chez les souriceaux traités de l’âge de 4 à 21 jours a montré que l’inhibition du transporteur de la sérotonine avait des effets prolongés sur le comportement. Il n’y a pas de donnée sur la réversibilité de cet effet. La pertinence clinique de cette donnée n’a pas été établie.

    Etudes chez l’animal adulte

    Dans une étude de reproduction chez le rat sur 2 générations, la fluoxétine n’a pas entraîné d’effets indésirables sur l’accouplement ou la fécondité des rats, n’a pas été tératogène, et n’a pas affecté la croissance, le développement ou les paramètres de reproduction de la descendance.

    Les doses administrées étaient approximativement équivalentes à 1,5 ; 3,9 et 9,7 mg de fluoxétine/kg de poids corporel.

    Il a été observé une diminution du poids des testicules et une hypospermatogénèse chez les souris mâles recevant quotidiennement pendant 3 mois de la fluoxétine à une dose approximativement équivalente à 31 mg/kg. Cependant cette dose dépassait la dose tolérée(DMT) dans la mesure où des signes significatifs de toxicité ont été observés.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon de maïs prégélatinisé.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), bleu brillant (E133).

    Encre pour impression : gomme, alcool déshydraté, alcool isopropylique, alcool butyrique, propylène glycol, solution d’ammoniaque concentrée, oxyde de fer noir, hydroxyde de potassium, eau purifiée.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 14, 20, 30, 50, 70 ou 100 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BOUCHARA-RECORDATI

    70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE

    IMMEUBLE LE WILSON

    92800 PUTEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 383 271 2 0 : 10 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 383 272 9 8 : 14 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 383 273 5 9 : 20 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 383 274 1 0 : 30 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 383 275 8 8 : 50 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 571 911 5 3 : 70 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 571 912 1 4 : 100 gélules sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 07/05/2021

    Dénomination du médicament

    FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule

    Chlorhydrate de fluoxétine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule ?

    3. Comment prendre FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIDEPRESSEUR/INHIBITEUR DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE. Code ATC : N06AB03.

    Ce médicament vous a été prescrit pour traiter :

    Chez l’adulte :

    · Soit un épisode dépressif,

    · Soit des troubles obsessionnels compulsifs,

    · Soit la boulimie : FLUOXETINE LBR est utilisé en complément d’une psychothérapie pour la diminution de la fréquence des crises de boulimie, des vomissements ou de la prise de laxatifs.

    Chez l’enfant âgé de 8 ans et plus et l’adolescent :

    Un épisode dépressif modéré à sévère qui ne répond pas à une prise en charge psychothérapeutique après 4 à 6 séances. Chez les enfants et adolescents présentant un épisode dépressif modéré à sévère, FLUOXETINE LBR ne devrait être proposé qu’en association avec une prise en charge psychothérapeutique.

    Ne prenez jamais FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule et prévenez votre médecin ou votre pharmacien si un des cas suivants s’applique à vous :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la fluoxétine ou à l’un des autres composants contenus dans FLUOXETINE LBR (voir Rubrique 6 « Contenu de l’emballage et autres informations »). Si vous développez une éruption cutanée, ou d'autres réactions allergiques (telles que démangeaisons, un gonflement des lèvres ou du visage ou un essoufflement) arrêtez tout de suite les gélules et contactez votre médecin immédiatement.

    · Si vous prenez d’autres médicaments utilisés pour traiter la dépression appartenant à la classe des inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la monoamine oxydase (par exemple iproniazide, phénetzine). En effet l’association de ces médicaments ou le passage de l’un à l’autre, présente un risque de réactions graves, voire mortelles.

    Si vous êtes traité par des IMAO irréversibles, le traitement par FLUOXETINE LBR ne doit être commencé que 2 semaines après l’arrêt de l’IMAO irréversible. Ne prenez aucun IMAO irréversible pendant au minimum 5 semaines après l’arrêt de votre traitement par FLUOXETINE LBR. Si FLUOXETINE LBR vous a été prescrit pendant une longue durée et/ou à des doses élevées, votre médecin devra envisager un intervalle de temps plus long.

    · Ne prenez pas du pimozide (utilisé dans certains troubles mentaux), [voir la section « Ne prenez jamais FLUOXETINE LBR »].

    · Ne prenez pas du tétrabénazide (utilisé dans certaines pathologies pour traiter les mouvements anormaux), [voir la section « Ne prenez jamais FLUOXETINE LBR »].

    Avertissements et précautions

    Prévenez votre médecin ou votre pharmacien dans les situations suivantes :

    · Convulsions ou antécédents d’épilepsie : en cas de crise convulsive ou si vous constatez que la fréquence des crises augmente, contactez votre médecin immédiatement, il pourrait arrêter le traitement par FLUOXETINE LBR.

    · Manie ou antécédents de manie : en cas de survenue d’un état maniaque, contactez votre médecin immédiatement, il pourrait arrêter le traitement par FLUOXETINE LBR.

    · Diabète : votre médecin pourrait être amené à adapter votre dose d’insuline ou d’antidiabétique.

    · Maladie du foie : votre médecin pourrait être amené à adapter la posologie de votre traitement.

    · Problèmes cardiaques ou antécédents familiaux de troubles du rythme cardiaque (observé à l'ECG, un examen pour évaluer comment le cœur fonctionne, et qui peut être réalisé avant le début d’un traitement par FLUOXETINE LBR).

    · Si vous avez une fréquence cardiaque de repos faible et / ou si vous savez que vous pouvez avoir un taux faible de sodium dans le sang (hyponatrémie) à la suite d'une diarrhée grave prolongée et des vomissements ou à la suite de l'utilisation de diurétiques.

    · Glaucome (augmentation de la pression dans l’œil).

    · Electroconvulsivothérapie.

    · Antécédent d’anomalies de la coagulation ou apparition d’ecchymoses ou un saignement inhabituel.

    · Prise de médicaments qui agissent sur la coagulation du sang : voir rubrique « Prise ou utilisation d'autres médicaments ».

    · Prise de tamoxifène (utilisé dans le traitement du cancer du sein): voir rubrique « Prise ou utilisation d'autres médicaments ».

    · Impatiences, impossibilité de rester assis ou debout tranquillement (akathisie). Une augmentation des doses de FLUOXETINE LBR peut aggraver ces symptômes.

    · Début de fièvre, spasme musculaire ou tremblement, modifications de votre état mental telles que confusion, irritabilité et agitation extrême : il peut s’agir d’un syndrome appelé « syndrome sérotoninergique » ou « syndrome malin des neuroleptiques ». Bien que ce syndrome n’apparaisse que rarement, il peut menacer le pronostic vital, contactez votre médecin immédiatement, car le traitement par FLUOXETINE LBR pourrait devoir être arrêté.

    · L’utilisation concomitante de la buprénorphine avec FLUOXETINE LBR peut provoquer un « syndrome sérotoninergique », une maladie potentiellement mortelle (voir rubrique « Prise ou utilisation d'autres médicaments »).

    · Certains inhibiteurs non-sélectifs et irréversibles de la monoamine oxydase (IMAO), utilisés pour traiter la dépression, ne doivent pas être utilisés avec la fluoxétine. Des réactions graves, voire mortelles (syndrome sérotoninergique) peuvent survenir (voir rubrique " Ne prenez jamais FLUOXETINE LBR "). Le traitement par la fluoxétine ne doit être entrepris qu’au moins 2 semaines après l'arrêt d'un IMAO non sélectif et irréversible (par exemple iproniazide). Ne prenez pas d’IMAO irréversible pendant au moins cinq semaines après l'arrêt de FLUOXETINE LBR.

    · Si vous avez des antécédents de troubles hémorragiques (...), ou si vous êtes enceinte (voir «Grossesse»).

    Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux

    Si vous souffrez de dépression et/ou présentez un trouble anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament met du temps à agir, parfois 2 semaines ou plus. Vous êtes particulièrement susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :

    · Si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé.

    · Si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par un antidépresseur.

    En cas de survenue d’idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l’hôpital.

    Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.

    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de 8 à 18 ans

    Les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par cette classe de médicaments. FLUOXETINE LBR ne doit être utilisé chez les enfants et adolescents de 8 à 18 ans que dans le cadre du traitement d’un épisode dépressif modéré à sévère (en association à une psychothérapie) et ne doit pas être utilisé dans d’autres indications.

    Les données de sécurité d’emploi à long terme de FLUOXETINE LBR, concernant la croissance, la puberté, le développement psychique, émotionnel et comportemental chez les patients de cette tranche d’âge sont limitées. Néanmoins, si vous êtes âgé de moins de 18 ans il est possible que votre médecin décide de prescrire FLUOXETINE LBR si vous souffrez d’épisodes dépressifs modérés à sévères en association avec une psychothérapie, si il/elle décide que c’est dans votre intérêt. Si votre médecin a prescrit FLUOXETINE LBR à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s’aggrave chez un patient de moins de 18 ans prenant FLUOXETINE LBR.

    FLUOXETINE LBR ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 8 ans.

    Dysfonction sexuelle

    Les médicaments comme FLUOXETINE LBR (appelés ISRS) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.

    Autres médicaments et FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule

    Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Certains médicaments peuvent intensifier les effets indésirables de FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule et parfois provoquer de très graves réactions. Ne prenez aucun autre médicament pendant que vous prenez FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule sans en avoir parlé au préalable à votre médecin, notamment. Ne prenez pas FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule avec :

    · Des antidépresseurs tels que le moclobémide, la tranylcypromine, le citalopram, l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la duloxétine, la venlafaxine, l’amitriptyline, la doxépine, ou la trimipramine, les IMAO non sélectifs et irréversibles (comme l’iproniazide et phénetzine). Ces médicaments peuvent interagir avec FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule, et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l'oeil, une agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes, potentiellement mortels. Votre médecin pourra être amené à envisager un intervalle d’une durée d’au moins 5 semaines entre la prise de FLUOXETINE LBR et d’un IMAO non sélectif et irréversible ;

    · Le pimozide (utilisé dans certains troubles mentaux), (voir rubrique « Ne prenez jamais FLUOXETINE LBR et prévenez votre médecin ou votre pharmacien si un des cas suivants s’applique à vous »)

    · La tétrabénazide (utilisé dans certaines pathologies pour traiter les mouvements anormaux), (voir rubrique « Ne prenez jamais FLUOXETINE LBR et prévenez votre médecin ou votre pharmacien si un des cas suivants s’applique à vous »).

    FLUOXETINE LBR peut affecter le mécanisme d’action d’autres médicaments (interaction) :

    · Le lithium (traitement des troubles mentaux) la plupart des antidépresseurs (ISRS et certains tricycliques), le tramadol (un anti- douleur) ou les triptans (contre les migraines), IMAO-B (utilisé dans la maladie de Parkinson), IMAO-A (antidépresseur), le millepertuis (antidépresseur) : lorsqu’ils sont co-administrés avec FLUOXETINE LBR, il existe un risque majoré de syndrome sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle. Votre médecin devra effectuer des bilans plus fréquemment.

    · La buprénorphine peut interagir avec FLUOXÉTINE LBR et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l'oeil, une agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes, potentiellement mortels.

    · La phénytoïne, et par extrapolation la fosphénytoïne (contre l’épilepsie) : FLUOXETINE LBR pouvant modifier le taux de ce médicament dans le sang, votre médecin pourrait être amené à introduire la phénytoïne, et par extrapolation la fosphénytoïne avec plus de précautions et effectuer des bilans plus fréquemment.

    · La flécaïnide ou l’encaïnide, propafénone ou nébivolol (dans les problèmes cardiaques), la carbamazépine (contre l’épilepsie), les antidépresseurs tricycliques (par exemple, imipramine, désipramine et amitriptyline), l’atomoxétine (utilisé dans le traitement des déficits de l’attention et des troubles de l’hyperactivité), rispéridone (antipsychotique) : FLUOXETINE LBR pouvant modifier les taux de ces médicaments dans le sang, votre médecin pourrait avoir à diminuer leur dose lorsqu’ils sont administrés avec FLUOXETINE LBR.

    · Le tamoxifène (utilisé dans le traitement du cancer du sein), tramadol (anti-douleur), codéine (anti-douleur et utilisé également dans la toux) : FLUOXETINE LBR peut modifier les concentrations de ces médicaments dans le sang, avec pour conséquence possible une diminution des effets de ces médicaments. Votre médecin peut décider de changer votre traitement antidépresseur.

    · La méquitazine (antihistaminique), métoprolol (utilisé dans l’insuffisance cardiaque), nébivolol (utilisé dans les problèmes cardiaques) : FLUOXETINE LBR pouvant modifier les taux de ces médicaments dans le sang avec un risque d’augmenter la survenue des effets indésirables associée aux médicaments dont un ralentissement du rythme cardiaque pour le métoprolol et le nébivolol, votre médecin pourrait avoir à diminuer leur dose lorsqu’ils sont administrés avec FLUOXETINE LBR.

    · La cyproheptadine (antihistaminique) : la prise de ce médicament peut réduire l’efficacité de FLUOXETINE LBR.

    · Les médicaments qui peuvent affecter le rythme du cœur, par exemple les antiarythmiques de classe IA et III, les antipsychotiques (les dérivés des phénothiazines, l’halopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains antimicrobiens (sparfloxacine, moxifloxacine, érythromycine IV, pentamidine), les traitements antipaludéens, notamment l’halofantrine, certains antihistaminiques (astémizole, mizolastine).

    · Les médicaments fluidifiant le sang : les antiagrégants plaquettaires (dont acide acétylsalicylique), les AINS ou les anticoagulants oraux (dont la warfarine), cobimétinib (utilisé pour traiter certains mélanomes), y compris la clozapine, utilisée pour traiter certains troubles mentaux : FLUOXETINE LBR peut modifier l’effet de ces médicaments sur le sang. Si le traitement par FLUOXETINE LBR est commencé ou arrêté pendant votre traitement par un de ces médicaments, votre médecin devra pratiquer certains contrôles.

    · Les médicaments qui diminuent le taux de sodium dans le sang comme les diurétiques, la carbamazépine, oxcarbamazepine (pour l’épilepsie), la desmopressine (utilisée pour le traitement des envies excessives d’uriner), les autres antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine.

    · Les antidépresseurs (tricycliques ou ISRS), phénothiazines, butyrophénones, méfloquine, chloroquine (utilisés dans le traitement de la malaria), bupropion (antidépresseur), tramadol (antidouleur), méfloquine, chloroquine (utilisés pour traiter le paludisme), les fluoroquinolones (utilisés pour traiter certaines infections).L’association de ces médicaments antidépresseurs (pouvant abaisser le seuil épileptogène) avec FLUOXETINE LBR peut conduire à un risque accru de convulsion.

    · Orlistat (utilisé pour traiter l’obésité), l’association avec FLUOXETINE LBR peut conduire à un risque d’échec thérapeutique.

    FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule avec des aliments et des boissons

    · FLUOXETINE LBR peut être pris pendant ou hors des repas, selon votre préférence.

    · Vous devez éviter toute prise d’alcool pendant votre traitement par FLUOXETINE LBR.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Prévenez votre médecin dès que possible si vous êtes enceinte, si vous pensez l’être ou si vous envisagez de le devenir.

    Quelques études chez des nourrissons dont les mères avaient pris de la fluoxétine au cours des premiers mois de grossesse, ont montré une augmentation du risque de malformations cardiaques à la naissance. Dans la population générale, environ 1 % des nourrissons naissent avec une malformation cardiaque. Ce risque atteindrait environ 2 % chez les nourrissons dont les mères avaient pris de la fluoxétine.

    En cas de prise pendant la grossesse, en particulier au cours des 3 derniers mois de grossesse, les médicaments tels que la fluoxétine peuvent augmenter le risque d’une maladie grave chez le bébé, appelée hypertension pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né, qui se manifeste par une respiration plus rapide de votre bébé et l’apparition d’une coloration bleuâtre de la peau. Ces symptômes apparaissent généralement au cours des 24 premières heures après la naissance. Si cela survient chez votre bébé, contactez immédiatement votre sage-femme et/ou votre médecin.

    Si vous prenez de la fluoxétine en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez de la fluoxétine pour qu’il/elle puisse vous conseiller.

    Il est préférable de ne pas prendre ce médicament pendant la grossesse sauf si les bénéfices potentiels sont supérieurs aux risques potentiels. Ainsi, vous et votre médecin pouvez décider d’arrêter progressivement de prendre fluoxétine pendant que vous êtes enceinte ou avant de l’être. Cependant, en fonction des circonstances, votre médecin peut vous suggérer qu’il est préférable pour vous de continuer à prendre fluoxétine.

    La prudence s’impose lors de l’utilisation durant la grossesse, notamment à la fin de la grossesse ou juste avant l’accouchement, car les effets suivants ont été rapportés chez les nouveau-nés : irritabilité, tremblements, faiblesse musculaire, pleurs persistants, difficultés de succion ou troubles du sommeil.

    Allaitement

    La fluoxétine passe dans le lait maternel et peut causer des effets indésirables chez les nourrissons. Vous ne devez allaiter que si cela est réellement nécessaire. Si l’allaitement se poursuit, votre médecin pourrait vous prescrire une posologie plus faible de fluoxétine.

    Fertilité

    Dans des études chez l’animal, il a été montré que la fluoxétine réduisait la qualité du sperme.

    En théorie, ceci pourrait affecter la fertilité, mais jusqu’à présent, il n’a pas été observé d’impact sur la fertilité humaine.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    FLUOXETINE LBR peut modifier l'attention et les capacités de réaction. Ne pas conduire ou utiliser des machines sans prendre l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule contient

    Sans objet.

    Posologie

    Respectez toujours la posologie de FLUOXETINE LBR indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien. Les instructions seront également mentionnées sur la boîte. Ne prenez pas plus de comprimés que ce que vous a indiqué votre médecin.

    Adultes

    La dose habituelle est :

    · Dépression : la dose recommandée est de 20 mg par jour. Votre médecin reverra et adaptera la dose si nécessaire dans les 3 à 4 semaines suivant le début de traitement. Si nécessaire, la dose peut être augmentée progressivement jusqu’à une dose maximale de 60 mg/jour. Il est possible que vous ne vous sentiez pas mieux immédiatement après le début du traitement. Ceci est habituel car l’amélioration des symptômes dépressifs peut n’apparaître qu’après les premières semaines de traitement. Les patients souffrant de dépression doivent suivre leur traitement pendant au moins 6 mois.

    · Boulimie : la dose recommandée est de 60 mg/jour.

    · Troubles obsessionnels compulsifs : la dose recommandée est de 20 mg/jour. Votre médecin reverra et adaptera la dose si nécessaire après 2 semaines de traitement. Si nécessaire, la dose peut être augmentée progressivement jusqu’à une dose maximale de 60 mg/jour. Si aucune amélioration n’est constatée dans les 10 semaines, votre médecin évaluera la nécessité de poursuivre le traitement par FLUOXETINE LBR.

    Enfants et adolescents âgés de 8 ans à 18 ans souffrant de dépression :

    Le traitement doit être initié et supervisé par un spécialiste. La dose initiale est de 10 mg/jour (correspondant à 2,5 ml de FLUOXETINE LBR buvable en flacon). Après une à deux semaines de traitement, votre médecin pourra augmenter la dose à 20 mg/jour. La dose doit être augmentée avec prudence afin de garantir que vous ne receviez que la dose minimale efficace. Les enfants de faible poids peuvent nécessiter des doses plus faibles. Si la réponse au traitement est satisfaisante, votre médecin évaluera la nécessité de poursuivre le traitement au-delà de 6 mois. Si aucune amélioration n'est constatée dans les 9 semaines, votre médecin réévaluera la nécessité de poursuivre le traitement.

    Personnes âgés :

    Si vous êtes une personne âgée, votre médecin augmentera la dose plus prudemment, et la dose journalière ne devra pas dépasser 2 gélules (40 mg) par jour en général. La dose maximale est de 3 gélules (60 mg) par jour.

    Insuffisants hépatiques :

    Si vous avez des problèmes de foie ou prenez d’autres médicaments qui peuvent avoir un effet sur FLUOXETINE LBR, votre médecin peut décider de vous prescrire une dose plus faible ou vous demander de prendre FLUOXETINE LBR un jour sur deux.

    Mode et voie d’administration

    Avalez les gélules avec un verre d’eau. Ne mâchez pas les gélules.

    Si vous avez pris plus de FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule que vous n’auriez dû

    · Si vous avez pris trop de gélules, présentez-vous au service des urgences de l’hôpital le plus proche, ou prévenez immédiatement votre médecin.

    · Emportez votre boîte de FLUOXETINE LBR avec vous si vous le pouvez.

    · Les symptômes de surdosage incluent : nausées, vomissements, convulsions, problèmes cardiaques (tels que battements cardiaques irréguliers et arrêt cardiaque), problèmes pulmonaires et trouble du système nerveux central allant de l’agitation au coma.

    Si vous oubliez de prendre FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule

    · Si vous avez sauté une prise, ne vous inquiétez pas. Prenez votre prochaine prise le jour suivant à l’horaire habituel. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Pour ne pas oublier de prendre FLUOXETINE LBR, il est conseillé de prendre votre traitement à heure fixe tous les jours.

    Si vous arrêtez de prendre FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule

    N'arrêtez pas le traitement par FLUOXETINE LBR sans avis médical même si vous vous sentez mieux. Il est important que vous continuiez de prendre ce médicament.

    · N’arrêtez pas de prendre votre médicament sans l’avoir d’abord demandé à votre médecin, même si vous vous sentez mieux,

    · Faites-en sorte de ne jamais manquer de gélules.

    Il est possible que vous ressentiez les symptômes suivants à l’arrêt du traitement par FLUOXETINE LBR :

    Sensations de vertiges, sensations de picotements d’aiguille, troubles du sommeil (rêves agités, cauchemars, insomnie) ; sensation de nervosité ou d’agitation, fatigue ou faiblesse inhabituelles, anxiété, nausées/vomissements, tremblements, maux de tête.

    La plupart du temps, les symptômes survenant à l’arrêt du traitement par FLUOXETINE LBR sont ressentis comme modérés et disparaissent d’eux-mêmes en quelques semaines. Si vous ressentez de tels symptômes, contactez votre médecin.

    Lors de l’arrêt de FLUOXETINE LBR, votre médecin vous aidera à réduire progressivement les doses sur une à deux semaines – ceci afin de réduire le risque d’apparition de symptômes de sevrage.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de FLUOXETINE LBR, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    · Si vous avez à un moment quelconque des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l’hôpital (voir rubrique 2 « QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE FLUOXETINE LBR »).

    · En cas d’éruption cutanée ou de réaction allergique, comme des démangeaisons, un gonflement de la langue/des lèvres ou une respiration bruyante/diminution du souffle, arrêtez tout de suite de prendre votre traitement et prévenez votre médecin immédiatement.

    · Si vous vous sentez nerveux, que vous avez une incapacité déplaisante à rester assis ou debout tranquillement, vous pouvez présenter une akathisie ; l’augmentation des doses de FLUOXETINE LBR peut aggraver ces symptômes. Si vous ressentez ces symptômes, contactez votre médecin.

    · Prévenez immédiatement votre médecin si votre peau commence à rougir, à présenter un aspect inhabituel ou des cloques, voir à se décoller. Cet effet est très rare mais grave (pouvant aller jusqu’au syndrome de Stevens-Johnson ou une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell).

    Certains patients ont présenté :

    · Une association de symptômes (appelé « syndrome sérotoninergique » incluant une fièvre inexpliquée avec une accélération de la respiration ou du rythme cardiaque, des sueurs, des spasmes musculaires ou des tremblements, une confusion, une agitation extrême ou une somnolence (rarement).

    · Des sensations de faiblesse, de somnolence ou de confusion, surtout chez des personnes âgées et les personnes (âgées) prenant des diurétiques.

    · Une érection prolongée et douloureuse.

    · Une irritabilité et une agitation extrême.

    Si vous avez un des effets indésirables mentionnés ci-dessus, vous devez immédiatement contacter votre médecin. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés chez des patients traités par fluoxétine :

    Très fréquents (plus d’1 patient sur 10)

    · insomnies,

    · maux de tête,

    · diarrhée, envie de vomir (nausées),

    · fatigue.

    Fréquents (entre 1 et 10 patients sur 100)

    · manque d’appétit, perte de poids,

    · nervosité, anxiété,

    · impatiences, incapacité à se concentrer,

    · sensation de tension,

    · baisse du désir sexuel ou problèmes sexuels (tels que difficultés à conserver une érection suffisante pour une activité sexuelle),

    · troubles du sommeil, rêves inhabituels, fatigue ou somnolence,

    · sensations vertigineuses, tremblements,

    · modification du goût,

    · vision trouble,

    · sensation de battements de cœur rapides et irréguliers,

    · bouffées de chaleur,

    · bâillements,

    · mauvaise digestion, vomissements,

    · sécheresse de la bouche,

    · éruption cutanée, urticaire, démangeaisons,

    · transpiration excessive,

    · douleurs articulaires,

    · besoin d’uriner plus fréquemment,

    · saignements vaginaux inexpliqués,

    · sensation de faiblesse ou frissons.

    Peu fréquents (entre 1 et 10 patients sur 1 000)

    · sensation de détachement de soi,

    · idées ou pensées étranges,

    · humeur anormalement gaie,

    · troubles de l’orgasme,

    · grincement de dents,

    · idées suicidaires ou d’auto-agression,

    · contractures musculaires, mouvements involontaires ou troubles de l’équilibre ou de coordination,

    · troubles de la mémoire,

    · dilatation des pupilles,

    · bourdonnement d’oreille,

    · diminution de la pression artérielle,

    · essoufflement,

    · saignements de nez,

    · difficultés à avaler,

    · perte de cheveux,

    · augmentation de la tendance aux ecchymoses (bleus),

    · sueurs froides,

    · difficultés à uriner,

    · sensation de chaud ou de froid,

    · hémorragie gastro-intestinale (saignement de l’œsophage, l’estomac ou l’intestin avec présence de sang dans les vomissements ou les selles).

    Rares (entre 1 et 10 patients sur 10 000)

    · diminution du nombre de plaquettes sanguines, augmentant le risque de saignement et de bleus,

    · diminution du nombre de globules blancs (neutropénie, leucopénie) augmentant le risque d’infection,

    · diminution de la quantité de sodium dans le sang,

    · comportements extravagants atypiques,

    · hallucinations,

    · agitation,

    · attaques de panique,

    · confusion,

    · bégaiement,

    · agressivité,

    · crises convulsives,

    · trouble du rythme cardiaque et anomalie à l’ECG,

    · vascularites (inflammation d’un vaisseau sanguin),

    · pharyngite (inflammation douloureuse du pharynx caractérisée par des maux de gorge et une difficulté à avaler),

    · problèmes pulmonaires,

    · gonflement rapide des tissus autour du cou, du visage, de la bouche et/ou de la gorge,

    · douleurs œsophagiennes (partie du tube digestif reliant la bouche à l’estomac),

    · sensibilité à la lumière du soleil,

    · douleurs musculaires,

    · difficultés pour uriner,

    · montées de lait,

    · érection douloureuse et prolongée,

    · ecchymoses d’origine non expliquée ou saignements,

    · hépatites, résultats anormaux des tests de la fonction hépatique.

    Fractures osseuses : un risque plus élevé de fractures osseuses a été observé chez les patients prenant ce type de médicaments.

    Si vous avez un des symptômes listés ci-dessus et qu’il vous gêne ou persiste, prévenez votre médecin ou votre pharmacien.

    La plupart de ces effets indésirables disparaissent avec la poursuite du traitement.

    En outre, chez les enfants et les adolescents (8-18 ans) : en plus des effets indésirables listés ci-dessus, FLUOXETINE LBR peut induire un ralentissement de la croissance et de la puberté. Des saignements de nez ont été fréquemment rapportés chez les enfants.

    Indéterminés

    · Saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir Grossesse dans la rubrique pour plus d’informations.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption figurant sur la boite.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule  

    · La substance active est :

    Fluoxétine.................................................................................................................. 20,00 mg

    Sous forme de chlorhydrate de fluoxétine.

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Amidon de maïs prégélatinisé.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), bleu brillant (E133).

    Encre pour impression : gomme, alcool déshydraté, alcool isopropylique, alcool butyrique, propylène glycol, solution d’ammoniaque concentrée, oxyde de fer noir, hydroxyde de potassium, eau purifiée.

    Qu’est-ce que FLUOXETINE LBR 20 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule, boites de 10, 14, 20, 30, 50, 70 ou 100 gélules.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BOUCHARA-RECORDATI

    70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE

    IMMEUBLE LE WILSON

    92800 PUTEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES BOUCHARA-RECORDATI

    70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE

    IMMEUBLE LE WILSON

    92800 PUTEAUX

    Fabricant  

    ALKALOIDA CHEMICAL COMPANY

    KABAY JANOS UT 29, TISZAVASVARI 4440

    HONGRIE

    Ou

    SUN PHARMACEUTICAL INDUSTRIES EUROPE B.V

    POLARISAVENUE 87

    2132JH, HOOFDDORP

    PAYS-BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).